samedi 17 octobre 2015 - par ouragan

Loup, tour d’horizon

Le retour du loup, et on peut le craindre, la réintroduction du loup, a soigneusement été caché par les associations et les responsables des parcs nationaux Français ou Italien

 

Italie :

En effet, dans les premières années les responsables du Projet adoptèrent une stratégie pour le moins discutable pour une initiative publique : tenir à l'écart la population et les autorités locales sur ce qui était en train de se faire dans les montagnes de la région de Cuneo pour faciliter la colonisation de la part des loups sur de vastes portions du territoire alpin. Il s'agissait de ne pas diffuser les données en leur possession, de minimiser le problème en cas de signalement fortuit, et pendant de nombreuses années de nier la responsabilité des loups dans les tueries de bétail qui étaient toujours attribuées aux chiens errants (même les vétérinaires de l'Asl n'étaient pas informés, et à cette époque il ne pouvait même pas venir à l'esprit qu'il pouvait s'agir de loups !). C'est seulement au bout de quelques années, avec les protestations croissantes des bergers, choqués par ce qui se passait dans leurs pâturages dans l' indifférence générale et face à l'incapacité de trouver des réponses et des solutions au drame qui était en train de se tramer, qu'on commença à reconnaître "que le loup était "revenu", qu'il y en avait quelques uns, pas beaucoup, des meutes dans presque toutes les vallées de la région de Cuneo, que le problème était géré, et que c'était possible de vivre ensemble."

http://www.alteterre.org/p/documenti.html

 

Espagne : 

5) - A partir des années 90 les loups envahirent tout le reste du versant asturien des Picos. Après une longue et stérile polémique entre bergers et Administration sur lévriers ou chien de chasse - et loups par ci, et chiens par là - on permit aux loups de continuer leur implacable travail et de s’organiser en meutes stables sur le versant océanique des Picos. Avec le consentement de l’Administration du Parc National - qui dans ses presque cent ans d’histoire n’eut jamais aucune estime pour les bergers - on finit par permettre tacitement aux loups de détruire en quelques années un complexe système pastoral adapté et bien réglé qu’il avait fallu des millénaires pour construire. Les loups passèrent ainsi 20 ans à se nourrir quasi exclusivement de bétail domestique. Par contre ce dont on n’a pas le chiffre, c’est la quantité de bergers qui ont jeté l’éponge devant l’impossibilité de maintenir brebis et chèvres dans les estives. Et c’est ainsi que furent vendus et disparurent des troupeaux qui étaient parfaitement adaptés à la montagne, aux cycles annuels de circulation entre estives et zones d’hivernage, et qui pendant des siècles avaient fabriqué fromage et paysage. Aucune organisation écologiste, aucune Administration ni régionale ni nationale n’alerta sur la tragédie écologique, humaine, écologique et culturelle qui nous tombait dessus avec la mort du pastoralisme et l’expansion du loup sur le versant océanique des Picos.

 6) - A partir des années 2000, après en avoir fini avec les brebis et chèvres des Picos, les loups s’attaquèrent aux massifs pré littoraux du Cuera et du Sueve. Ce n’est qu’alors, quand ils massacraient déjà les troupeaux juste à côté des plages de Llanes et Ribadedeva, que sonnèrent toutes les alarmes et que l’Administration voulut bien commencer à sortir les rustines. Trop tard. A ce moment là les loups, grâce à ceux qui leur avaient permis de se répandre sans limite et de se reproduire à leur aise, en avaient fini avec des millénaires de troupeaux fromagers ovins et caprins. L’embroussaillement gagna sans aucun frein et l’écosystème, qui jusque là était géré par la culture des bergers, entra définitivement en dérive. Comme une barque qui n’aurait plus ni capitaine ni équipage. Les loups n’ont rien à faire du territoire, simplement ils en usent en fonction de leur intérêt de grands prédateurs !

https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VM2lsUmlrQ0NnT3c/view?usp=sharing

 

France :

De plus, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64, alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages" Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car tout le monde sait que le loup ne tolère pas de concurrence sur son territoire ! Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens dans l'esprit des écologistes qui sautent sur l'aubaine et continuent encore aujourd'hui, malgré les résultats des études faites par des organisme d'état, a crier aux chiens. Et comble de la dérision, tout cela provient du fait que les éleveurs, tenus à l'écart de la réapparition du loup, par l'état et ces mêmes associations mettant en place la stratégie du chien errant afin de protéger le loup, les éleveurs, donc, sont les premiers qui ont crié aux chiens, ne pouvant imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations !

 

Les loups attendent le troupeau en toute quiétude. Utiliser le zoom
 

Tous ceux qui affirment en nous prenant pour des idiots que les chiens font plus de dégâts que les loups ;

 Tous ceux qui affirment au mépris des populations qui subissent la prédation, qu'ailleurs la cohabitation est sereine ;

 Tous ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte et qui affirment que nous sommes les seuls responsables de l’impossible cohabitation....

 

 Tous ces évangélistes sont les complices de la main mise sur nos terres, de la disparition des derniers petits agriculteurs respectueux, de la fracture sociale entre ville et campagne...

Ils sont complices de divulguer une propagande mensongère à des fins idéologique. Une idéologie mise au service des puissances économiques qui les subventionnent et dont le dessein n'a rien à voir avec la protection de la nature !

 

Ils devront rendre des comptes aux générations futures de se prendre pour le peuple élu chargé de réparer les exactions de nos sociétés. Peuple élu, empreint par la culpabilité qui le rend aveugle et qui ne se pose jamais la véritable question : 

 

POURQUOI RÉINTRODUIRE DES PRÉDATEURS DANS LES ZONES LES PLUS RICHES EN BIODIVERSITÉ ?

 

POURQUOI ENSAUVAGER LES PAYS OU LA VIE RURALE EST CELLE QUI EST LA PLUS RESPECTUEUSE DE NOTRE PLANÈTE ? 

 

le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

 

« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,
« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx

 


30 réactions


  • Le p’tit Charles 17 octobre 2015 10:52

    Les loups en politique réintroduisent les loups dans la nature...Ben mon louploup.. !


  • Clark Kent M de Sourcessure 17 octobre 2015 10:53

    copié/collé et traducteur en ligne donnent à cet article une dimension surréaliste, poétique et hermétique.


    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 19:20

      @M de Sourcessure
      Quel commentaire pertinent et montrant un esprit d’ouverture hors du commun :

      Mon traducteur en ligne pour l’Italie s’appelle Marie Sabotier en relation directe avec les acteurs Italiens concerné par le pastoralisme et vous pourrez trouver l’ensemble de ses traduction dans son blog « LE LOUP DES VOISINS »
      Mon traducteur pour l’Espagne s’appelle Bruno Besche Commenge Ex-Enseignant et chercheur (retraité) au centre de linguistique et de dialectique de Toulouse. Spécialiste de l’histoire des techniques agropastorales
      Vous trouverez le texte d’origne espagnole ici :
      et la traduction complète dans le lien que j’ai indiqué au bas du passage sur l’ESPAGNE.

      Si vous avez un traducteur en ligne capable de rédiger aussi bien que ce qui est écrit dans l’article, merci de nous en faire profiter !


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 17 octobre 2015 10:58

    Le loup redevient un fléau pour une partie de notre population, préservé par les bobos écolos qui ne l’ont jamais vu qu’au zoo ! Mais que faire contre la prolifération de ce prédateur ?


  • JC_Lavau JC_Lavau 17 octobre 2015 11:42

    Bon, c’est passé, cette fois-ci les pro-loups n’ont pas réussi leur tir de barrage.

    Quand ils sont venus égorger les moutons, je n’ai rien dit : j’ai sur moi un certificat prouvant que je ne suis pas un bête mouton qu’on peut jouissivement égorger.
    Quand ils ont étranglé le berger, je n’ai rien dit : je ne suis pas un berger, moi.
    Quand ils sont venus étrangler et dévorer les chevaux, je n’ai rien dit : je n’ai pas de chevaux.
    Quand ils sont venus égorger et dévorer les chiens, je n’ai rien dit : je ne suis quand même pas un chien !
    Quand ils sont venus égorger et dévorer les enfants, je n’ai rien dit : je n’ai pas d’enfants, moi !
    Quand ils sont venus égorger et dévorer les chats, j’ai failli me mettre en colère, mais j’ai pas osé, craignant trop pour ma vie.
    Quand ils sont venus m’égorger moi, je n’ai rien pu dire, je n’ai pas eu le temps.


    • bakerstreet bakerstreet 17 octobre 2015 18:05

      @JC_Lavau
      Quand quelqu’un saura comment se débarrasser des véritables comportements prédateurs, c’est à dire ceux des humains, je ne dirais rien.

      Mieux, j’applaudirais.

    • JC_Lavau JC_Lavau 17 octobre 2015 21:36

      @bakerstreet.
      C’est pourquoi il faut égorger les bergers. J’ai bon ?


    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 21:45

      @bakerstreet
      commencez par donner l’exemple, parce que En France, 84 % des surfaces classées en « haute valeur naturelle » correspondent à des zones d’élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »

      Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d’eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu’à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
      Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d’énormes avantages à l’humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

      Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l’eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu’il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.


      Parmi les recommandations émises dans le rapport :
      Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l’aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d’une meilleure application des lois nationales (notamment l’alinéa 8 du code rural Français : "l’état s’engage a proteger les troupeaux des attaques de loup et de l’ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d’institutions de gestion des ressources naturelles, et l’autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.





  • bakerstreet bakerstreet 17 octobre 2015 16:06

    Quand c’est pas Cluny qui veut faire un sort au général de Gaulle, c’est Ouragan qui veut se débarrasser du loup !

    Plus ça va, plus rien ne change !

    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 19:56

      @bakerstreet
      J’ai la solution
       : que tous les défenseurs du loup acceptent de faire une heure de travail par jour supplémentaire, non rémunérée, et non reconnue socialement, et peut etre que tout changera !

      En attendant, pour nous c’est 90 heures mensuelles de plus, non rémunérées et non reconnues !

      Vous verrez que le jour ou vous serez obligé de faire 1 heure par jour dans ces conditions, y compris le dimanche et les jours fériés, le sort du loup seras réglé, non pas par Ouragan , mais bien par ses défenseurs !


  • fcpgismo fcpgismo 17 octobre 2015 16:07

    La principale cause de mortalité des ovins dans les Pyrénées sont les chocs avec les automobiles des touristes.

    Tirez leur dessus et vive la biodiversité.
    Il n’existe qu’un hyperprédateur sur Terre l’Homme qui anéanti toute la biodiversité,pollue terre et mers et qui bientôt s’auto détruira avec le pastoralisme.
    L’ Ours le Loup le lynx font partie de la biodiversité. 

    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 19:44

      @fcpgismo
      Si d’aventure d’autre que vous affirment que le pastoralisme est resposable de l’amalgame que vous nous faites, alors je veux bien me remettre en question !

      Parce que pour le moment :
      Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d’énormes avantages à l’humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
      En France, 84 % des surfaces classées en « haute valeur naturelle » correspondent à des zones d’élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
      cnrs

    • JC_Lavau JC_Lavau 17 octobre 2015 21:39

      @fcpgismo.

      Dépêche-toi d’aller bivouaquer seul dans les montagnes à loups, pour y alimenter la biodiversité lupine.


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 octobre 2015 11:59

      @JC_Lavau.
       Remarque qu’il existe quand même une chance de survie, une chance de déjouer les attaques de loups durant ton sommeil : il faut que la partie la plus basse de ton hamac soit à deux mètres du sol au moins. Evidemment à l’étage d’alpage, ça ne marche pas : il n’y a que du chaume sous la neige. Dans la « zone de combat » où poussent de rares pins mughos ou des pins sylvestres, ça ne marche pas non plus : trop espacés, trop rabougris. A l’étage sylvestre, ça ne marche pas non plus dans les épicéas. Il faut descendre à l’étage des fayards. Remarque qu’en hiver, quand tu te propages en raquettes ou à skis, le temps que tu trouves les deux arbres assez costauds avec le bon écartement, bin la nuit est déjà tombée. Ensuite il faut que tu parviennes à lancer ta corde dans les bonnes fourches, bien tendre cela, et grimper jusque là. Remarque que le lendemain matin quand tu auras tout dégrée et rangé, tu auras encore un moment de grande vulnérabilité : quand tu déposeras un caca bien mérité.

      Pis la meute est patiente, elle a su t’attendre pour quand tu descendras de ton perchoir.


  • Laurent 47 17 octobre 2015 17:39

    Etait-il vraiment nécessaire d’aller chercher des loups en Slovénie, pour les réintroduire dans les régions agricoles d’où ils avaient disparu ?

    Ces loups étaient très bien dans leur pays d’origine, car ils n’avaient nul besoin de s’attaquer aux troupeaux domestiques, étant-donné que les proies abondaient dans les nombreuses forêts de Slovénie ( je le sais, j’y suis allé ).
    Mais non ! Il a fallu que des crétins les déportent pour les coller dans des régions où il n’y avait que du bétail à se mettre sous la dent !
    Et on s’étonne du résultat ! C’est vous dire le quotient intellectuel de ces ayatollahs prétendument écologistes qui ont voulu jouer à Dieu !

  • marmor 17 octobre 2015 17:57

    Ca tombe bien, Arte vient de diffuser un reportage sur un berger qui élève des brebis en vallée d’Aspe, dans les pyrénées, où il pratique l’estive.
    Aucune allusion ni aux loups, ni à l’ours, ni aux chiens errants.
    En évoquant l’estive, il précise qu’elle n’est pas nécéssaire comme auparavant où les terres et herbages manquaient, mais beaucoup plus interessante économiquement, car les fromages produits avec le lait des brebis en estive et labélisés comme tel se vendaient trois fois le prix des fromages d’hiver ....


    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 19:36

      @marmor
      L’estive n’est pas nécessaire sauf si on veut faire des produits de qualité recevant un label, élever des animaux dans le respect, la durabilité et la proximité. Autrement vous pouvez faire du hors sol avec des aliments industriel, si possible dans des pays ou la main d’oeuvre est éffectuée par des semi esclaves et c’est justement une des question fondamentale de la réintroduction des loups dans les zones d’élevages !

      Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation.



    • sls0 sls0 17 octobre 2015 20:32

      @ouragan
      Zut alors, les gens qui font bien leur boulot de berger et ça leur rapporte. Vous avez raison c’est intolérable.

      La course à la prime (plus de 50%) ça c’est du boulot, et crier au loup amène encore plus de primes.

      Malgré le discours productiviste de la profession on peut considérer, en matière de productions animales, surtout pour la spéculation viande, que cette activité est déjà devenue un sous-produit par rapport à la captation des primes circulantes.


    • marmor 17 octobre 2015 22:02

      @ouragan
      et c’est justement une des question fondamentale de la réintroduction des loups dans les zones d’élevages !
      Vous êtes en plein délire !! Un complot mondial réintroduisant les loups en zone montagneuse pour détruire les élevages ! Mais vous rêvez ! Avec vos petits troupeaux de 50 à 500 têtes vous représentez une chiure de mouche à l’échelle mondiale. Arrêtez de tourner autour de votre nombril ! C’est comme si les basques voulaient noyauter le marché mondial du piment avec la production d’Espelette !! MDR !


    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 23:08

      @marmor
      Il est évident que si nous n’étions pas dans un état de droit avec des titres de propriétés, nous subirions le même sort que les africains, les indous et autre peuplades expropriés sous prétexte de biodiversité :

      Plus de 20 millions de personnes ont été expropriés et leurs terres spoliés par le WWF (2 millions de dollars par jour de chiffre d’affaire) et vous en êtes un des pions, une chiure de mouche certes, mais un pion au service de la financiarisation de la nature, bien obéissant et aveugle comme nous l’a montré vos commentaires sur la toscanne
      Avant-propos
      Introduction. L’abeille qui valait 200 milliards
      1. La mouche la plus chère du monde 

      Ces banques qui gagnent de l’argent grâce aux espèces en voie de disparition
      Des biobanques par centaines
      2. Environmental backlash
      Naissance des marchés de droits à polluer
      Les années Reagan : dérégulations environnementales et nouveaux marchés des droits à polluer Les années Bush : extension des marchés de la nature
      3. Les marchés de la nature à la conquête du monde
      La diplomatie de l’environnementalisme de marché
      L’air en banque : naissance du marché mondial du carbone
      Banquer la biodiversité, le « capital naturel » et les « services écosystémiques »
      4. « Échange forêts anciennes contre plantations »
      Comment la Commission Européenne prépare le terrain avec les lobbies
      Les gouvernements des pays européens, séduits par les marchés de la biodiversité
      Les marchés de la biodiversité : une recette qui se généralise sans preuve de son efficacité réelle
      5 – Des multinationales qui lavent plus vert que vert ?
      Des « mécanismes de développement » propres ?
      Le désert vert
      Les mensonges de l’économie verte
      6 – Les peuples des forêts pris dans les marchés carbone
      Des arbres qui affament
      « Un génocide contre la Terre et contre les peuples indigènes »
      7. « La Terre est bleue comme une orange »... à presser
      La Vision 2050 du lobby des multinationales pour le développement durable
      Le blue washing, la Terre lavée en bleu
      8. Des arrangements contre-nature
      Pantouflage et liaisons dangereuses entre ONG et multinationales
      À ce jeu, qui influence qui ?
      9. Spéculer sur la biodiversité ? 
      La première bourse « verte » du monde
      Orangs-outans contre palmiers à huile
      Des marchés à la financiarisation
      10. La nature coule à flots
      De nouvelles représentations scientifiques de la nature
      Les nouveaux outils de la finance de la nature
      11. La planète entière titrisée ? Les prochaines étabpes
      L’eau sous la coupe des marchés
      L’agriculture prise dans la finance carbone
      Le carbone bleu
      Épilogue. La fin des haricots ? 


    • ouragan ouragan 18 octobre 2015 19:35

      @marmor

      A propos de la face cachée des prédateurs :

      Voici un extrait de ce que vous pourrez lire ici :

      4.4. Bien que la Banque mondiale se soit efforcée de mettre en avant les aspects positifs de l’accaparement des terres, tels que les gains d’efficacité, l’innovation et le développement, de nombreuses organisations et mouvements de la société civile critiquent ce phénomène. Elles estiment qu’il cause des dommages à l’environnement, une dégradation des terres et un dépeuplement des zones rurales, où se développe, en lieu et place d’une agriculture durable, une vaste industrie agricole fondée sur la monoculture.

      Au niveau européen, les chiffres indiquent que « 1 % des entreprises agricoles contrôlent 20 % des terres agricoles de toute l’Union européenne, et 3 % contrôlent 50 % des terres agricoles ». le tout a été fait en déstabilisant les chiures de mouches comme vous dites pour pouvoir racheter leurs terres !

  • sls0 sls0 17 octobre 2015 20:18

    C’est un peu le marasme économique dans l’ovin, il y a les importations mais surtout la consommation diminue, il faudrait tirer sur les jeunes qui n’aiment plus le mouton, on tire sur les loups.
    Le loup à disparue parce qu’il a été sur-chassé et qu’il y avait des primes à l’époque. Vu les dégâts dus à la rage c’était une option et elle a été prise.

    Si l’homme en partant de l’Afrique du sud a envahi la terre avec une moyenne de 40-50 km par génération, le loup c’est 200km par génération. C’est normal si on ne le chasse plus de le revoir dans son biotope naturel.

    Mensuellement ouragan nous ressort sa propagande, c’est le loup qui est responsable des importations, du désamour pour la viande.
    La mortalité ovine :
    10% sous responsabilité de l’éleveur.
    0,09% c’est de la prédation loup, lynx et ours.

    Pour un coup il n’y a pas de vidéos, j’attends toujours une vidéo d’attaque de loup filmée par un éleveur. Il y a bien celle-ci, mais le berger est avec son troupeau ce qui n’est pas trop dans les habitudes en France quand je compare les morts accidentelles ou par maladies par rapport à d’autres pays. J’ai comme l’impression que la présence du berger rend les moutons plus combatifs.

    Je suis déjà intervenu sur d’autres articles d’ouragan pour rectifier certains dires, je ne vais plus perdre mon temps, je vous invite à regarder les autres articles et ses commentaires ou cette explication les sources c’est de l’officiel, office des viandes, douanes, ect.....

    Mauvaise nouvelle pour ouragan, profitant des accords Schengen, les loups allemands émigrent aussi en France.

    Il y a des doigts sur la gâchette qui vont démanger coté viandards, rassurez vous les chasseurs je n’ai rien contre vous, je parle de viandards.
    Combien de viandards dans votre fanclub ouragan ?


    • ouragan ouragan 17 octobre 2015 21:35

      @sls0
      Ha, voilà notre comique de service. Ni pour, ni contre, mais qui ne supporte pas le fallacieux !

      après l’apologie de la nouvelle zélande avec des troupeaux de 20 000 a 50 000 tes en totale liberté sans prédateurs, voilà qu’il nous fait la leçon sur les bergers Français qui ne gardent pas leur troupeaux !
      La DDT 06 l’affirme, 100% des troupeaux qui ont été attaqués par le loup avait mis en place les mesures de protections ! Mais ça c’est fallacieux pour slsO

      2 La mortalité ovine :
      10% sous responsabilité de l’éleveur.
      0,09% c’est de la prédation loup, lynx et ours.
      dans le pire des cas, les écologistes s’accordent pour une mortalité de 5%, Pourtant l’INRA ou l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../. (cosignés par le pape des loups, Luigi Boitani), mais ça se sont des arguments fallacieux réfutés par slsO

      3 « C’est un peu le marasme économique dans l’ovin » « L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs. » Valable pour l’ensemble des productions respectueuses des consommateurs proposant des produits de qualité dans la traçabilité, la durabilité, la proximité ! Vraiment trop fallacieux pour notre comique !

      4 « Combien de viandards dans votre fanclub ouragan ? », je ne suis pas chasseur comme la grande majorité des bergers qui ont été obligé de passer leur permis de chasse pour protéger les troupeaux ! 
      Merci pour ce moment d’humour qui nous a bien fait rire, slsO

    • sls0 sls0 17 octobre 2015 23:46

      @ouragan
      Vous êtes tellement obnubilé par votre propagande que vous n’avez pas fait attention que le lien après l’apologie de la nouvelle zélande que vous avez mis, dans les commentaires tout vos arguments tombent à l’eau.
      Tout vos commentaires y sont noté « peu intéressant » et les commentaires des personnes qui ne partagent pas votre point de vu sont noté « très intéressant ». Vu le nombre de votants, votre stratégie de multi-inscriptions où appel aux copains n’a pas réussi.

      Je vous remercie pour m’éviter la recherche du lien et ça m’évitera ainsi qu’à bien d’autres de se répéter, il suffira de suivre le lien.

      Le bon coté de vos articles pour vous c’est que vous pouvez faire référencer votre site en y faisant référence 10 à 20 fois dans chacun de vos articles.
      C’est une stratégie que vous employez sur d’autres forums.

      Il n’est que 17h45 chez moi ce qui vous oblige à veiller assez tard pour pouvoir répondre après 23h45. Veuillez m’excuser.


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