jeudi 8 novembre 2018 - par Decidemos

Manifeste de Decidemos, pour une démocratie réelle

 

 

Pourquoi Decidemos ?

 

En ce début du 21ème siècle, l’état du monde, de l’Europe et de la France se caractérisent par de multiples périls et risques. La situation ne peut plus être qualifiée de crise passagère : elle appelle à une mutation radicale de nos sociétés.

La Terre, la biodiversité, les écosystèmes sont dégradés, au point que l’avenir de l’humanité est compromis. Les inégalités et injustices sociales s’aggravent. Des milliards d’êtres humains sont maintenus dans la misère. La finance dirige l’économie réelle plutôt que de la servir. Les systèmes économiques sont imposés aux populations plutôt que choisis par elles. Les multinationales et leurs lobbys dominent gouvernements, parlements et populations. Dans les traités, le commerce international reste prioritaire sur les enjeux sociaux et environnementaux. Les richesses et le pouvoir sont de plus en plus concentrés dans les mains d’un petit nombre. Les tensions internationales et les guerres se prolongent. L’industrie et le commerce des armes prospèrent. Une grande partie des médias est soumise à des intérêts privés. La neutralité de l’internet est entamée.

 Les systèmes politiques dominants nous mènent au désastre. Les gouvernements nationaux et l’Union européenne ont laissé s’installer des situations intenables au plan écologique, social, économique et financier.

 Le système électoral actuel favorise le court-termisme puisqu’une grande part des élus y font carrière et ont pour premier objectif de se faire réélire : ils mènent des politiques à échéance de quelques années, quelques mois ou quelques jours.

 Les grands partis sont systématiquement financés par les plus riches, qui dictent les mesures politiques. Le bipartisme et les alternances ne sont alors plus que des leurres, des distractions superficielles, perpétuant un modèle inégalitaire, hiérarchique, centralisé, productiviste, consumériste, abusivement croissantiste, basé sur la compétition, voué à l’effondrement.

 Les populations se voient imposer les choix politiques majeurs qui structurent la société tandis que ne sont ouvertes au débat que des mesures mineures.

 La défiance des populations envers le système politique et les institutions s’accroît.

 Les tendances isolationnistes et les extrémismes montent.

 

Cependant, une métamorphose a commencé, vers un monde plus juste, plus solidaire, plus harmonieux

C’est la société civile qui a initié et qui réalise cette transformation, à travers des milliers d’organisations formelles ou informelles, des collectivités locales lucides et innovantes, des entreprises éthiques, des chercheurs, des artistes. L’économie sociale et solidaire grandit. Une finance innovante et solidaire se révèle. Des monnaies complémentaires voient le jour. Des municipalités recréent une part d’autonomie alimentaire, des liens sociaux, une économie locale. Des tiers-lieux se multiplient, où la coopération et l’entraide dominent sur la compétition. Des millions de personnes récupèrent peu à peu des marges de choix, reprennent en main leur vie, re-deviennent créateurs. La majorité des populations aspire à cette mutation positive de la société : des milliards d’humains sont prêts à se lever et s’engager dans cette transition.

 

Alors, une question : pourquoi un si grand fossé entre l’action des gouvernements nationaux et les aspirations profondes des populations ?

Comment ces gouvernements restent-ils en place ? Pourquoi les forces créatives et évolutionnaires n’ont-elles pas encore pris l’avantage et ne parviennent-elles pas au pouvoir ?

 

La réponse : nous ne vivons pas en démocratie

Les systèmes politiques dominants, en Europe et en France sont nommés abusivement démocraties alors qu’ils s’apparentent, dans diverses proportions, à l’oligarchie, la monarchie, l’aristocratie élective et la ploutocratie.

La soi-disant « démocratie représentative » est une tromperie. Nos représentants élus ne tiennent pas leurs promesses. Ils nous écoutent à la veille des élections mais nous oublient durant leur mandat. Ils se soumettent aux lobbys et au court-terme. Ils contribuent à entretenir un monde ancien dépassé et mortifère.

 

Nous atteignons, maintenant, la fin d’un système.

Pourquoi Decidemos ? Parce que le temps est venu, de la démocratie réelle.

 

 

Vision et valeurs de Decidemos

Nous servons l’évolution vers une société démocratique émancipée respectant le vivant et les diversités.

Nous restaurons les écosystèmes et la symbiose entre les activités humaines et la biosphère : réconciliant économie et écologie. Les biens communs reviennent à la communauté.

Nous servons l’édification d’une civilisation planétaire démocratique, écologique, harmonieuse, pacifiée, socialement juste, unissant une humanité diverse par ses langues, ses cultures, ses organisations.

 C’est la population qui décide. La démocratie réelle permet l’expression de la volonté générale, la construction d’une société harmonieuse et d’un monde hospitalier pour nos enfants et les générations à venir, pour l’ensemble du vivant, à court et à long terme.

Nos valeurs incluent : la vie, la liberté, l’égalité, la justice, la paix, la solidarité, la diversité, l’équilibre masculin-féminin, les droits humains, l’évolution humaine, la démocratie.

 

 

Decidemos : un processus démocratique réel permanent

Nous instaurons la démocratie réelle, en rendant possible et en donnant priorité absolue à l’expression permanente de la souveraineté populaire.

Nous mettons en oeuvre un processus démocratique permanent qui assure : l’écoute de la volonté de la population, le partage de cette information, le relais de cette opinion vers les collectivités locales, les parlements, les gouvernements et l’Union européenne.

Les élus de Decidemos ont pour mandat de porter les choix de la population exprimés à travers le processus démocratique permanent.

Ce sont les citoyen.ne.s qui élaborent les positions politiques et les programmes de Decidemos, et qui choisissent les candidats de Decidemos - tandis que dans la plupart des autres partis ceci est confié un comité restreint.

Le processus démocratique permanent s’exerce à travers une plateforme numérique.

L’adhésion à Decidemos est gratuite et donne à chaque citoyen.ne adhérent.e le droit de candidature, de proposition et de vote dans ce processus démocratique permanent.

Un.e citoyen.ne adhérent.e peut, tout au long du mandat des élus, donner son opinion sur chaque position à prendre par les élus de Decidemos dans les assemblées où s’exercent leurs mandats.

Les opinions et positions portées et promues par les élus de Decidemos ont une légitimité, une influence et un poids particuliers au sein des assemblées et dans l’espace médiatique parce qu’elles représentent l’opinion de l’ensemble des adhérents s’exprimant à travers le processus démocratique permanent.

 

 

Agir ici et maintenant. Coopérer avec les organisations similaires

Decidemos importe un fonctionnement démocratique réel dans le cadre institutionnel existant en France et en Europe, sans attendre une nouvelle Constitution française ni de nouveaux traités Européens.

Decidemos est présent aux élections européennes, nationales, locales et met sa plateforme à disposition de mouvements démocratiques.

Decidemos développe des relations nationales et internationales avec d’autres organisations ayant des buts similaires, en vue d’étendre la démocratie réelle dans le monde.

 

 

Présentation publique de Decidemos, pour une politique plus pacifique : dimanche 11 novembre 2018 de 15h à 18h30 au 10 rue Jean-Baptiste Say, 75019 Paris, rez-de-chussée bas. Contact Luca au 06 67 63 36 07

 

http://www.decidemos.info

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Nicolas Bériot, Luca de Paris, ANtoine Guignier, Alfonso Dorado

 



42 réactions


  • Baron de Risitas sergent Meslier 8 novembre 2018 14:02

    L’homo-sapiens a été chasseur cueilleur pendant 100 000 ans et depuis 10 000 ans il ne fait que des conneries . Donc l’état stable de l’homme c’est chasseur cueilleur .

    Sorti de la nature l’homme est un idiot pensant .


  • Nicolas_M bibou1324 8 novembre 2018 14:38

    Plus on est con plus on a la gueule ouverte. De manière générale les gens rationnels qui ont une vision claire de la société vont avoir une attitude toute en retenue puis choisir une solution s’approchant de la meilleure solution. Les populistes vont organiser des mouvement via des buzz et convaincre bien plus facilement la masse.

    Le peuple est abruti. Non à la démocratie.


  • Albert123 8 novembre 2018 15:12

    écriture inclusive + fascisme vert = piège à cons pour gauchistes

    « Cependant, une métamorphose a commencé, vers un monde plus juste, plus solidaire, plus harmonieux »

    et ça consomme de toute évidence des drogues très fortes pour être à ce point déconnecté du réel



    • Lucadeparis Lucadeparis 9 novembre 2018 05:05

      @Albert123

      J’ai bien ri.
      Je consomme du chocolat et autres sucreries comme drogues les plus fortes..


    • Sumerien 10 novembre 2018 17:46

      @Albert123 je ne partage pas non plus l’écriture inclusive, néanmoins ce raccourci avec « fascisme » semble un abus de langage. Si les mots ont un sens, faudrait revoir votre texte, d’autant plus que la proposition a un caractère démocratique, sauf démonstration sérieuse du contraire.


  • bluerage 8 novembre 2018 16:13

    Salut les gars !

    Moi aussi j’ai décidé de fonder mon groupuscule qui pourra louer une cabine téléphonique pour ses assemblées générales. J’hésite encore entre deux noms : deci delà ou decididos.

    PS Vous pourriez pas corriger votre écriture inclusive, no se entiende ná.

    PS2 un saludo a Alfonso !


  • Attilax Attilax 8 novembre 2018 20:13

    "Nous mettons en oeuvre un processus démocratique permanent qui assure : l’écoute de la volonté de la population, le partage de cette information, le relais de cette opinion vers les collectivités locales, les parlements, les gouvernements et l’Union européenne."

    Ah, donc il y a toujours des représentants, une assemblée et un gouvernement qui contrôlent et décident ? Vous leur remettez juste les doléances... Un parti de plus, quoi.

    C’est pas comme ça que je vois la démocratie, désolé smiley


    • Lucadeparis Lucadeparis 9 novembre 2018 05:10

      @Attilax

      Les parlements et gouvernements existent tels quels tant que nous ne serons pas assez nombreux dans notre sens pour faire des assemblées constituantes.

      Nos candidats n’auront pas un mandat représentatif (les laissant libres de voter comme ils veulent) mais un mandat impératif, leur imposant de voter et agir tel qu’il est décidé par les citoyens qui participent à la démocratisation réelle de la société.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 novembre 2018 09:42

      @Lucadeparis

      ça c’est vraiment le point clé qui change tout et qu’il faut faire entendre. Cela ne m’a pas frappé comme particulièrement en valeur dans le texte.


    • Attilax Attilax 9 novembre 2018 17:18

      @Lucadeparis

      C’est mieux que rien... Mais pas du tout suffisant pour convaincre.
      Ça ressemble à un énième parti, certes plein de bonne volonté, mais un parti tout de même, qui ira porter les doléances d’une minorité devant les parlementaires rigolards et méprisants. Et puis ? Vous savez comme moi que si vous grandissiez trop, les médias se déchaineront contre votre « populisme » dangereux qui rappelle les heures sombre de notre histoire...

      Ainsi, cette louable entreprise est destinée à rester sagement comme une vitrine officielle disant « vous voyez qu’on est démocrate », sans rien changer au fond.

      Le pouvoir, ça se prend, ça ne se quémande pas en demandant la permission.

      Vous voyez ce que je veux dire ?


    • Sumerien 10 novembre 2018 18:00

      @Attilax Il me semble qu’il est souhaitable utiliser l’énergie de l’adversaire et de savoir s’approprier le peu d’espace existant, nous ne sommes pas encore en Corée du Nord ou à Cuba, donc déjà commencer par le bas, nous, les citoyens au niveau local, avec des changements de comportement et en assumant notre responsabilité de débattre des questions publiques, de proposer, délibérer et de construire collectivement.
      Certes, dans l’hypothèse que cette initiative prenne de l’ampleur il y aura des attaques des grands médias (notamment privés), faudra s’y préparer collectivement avec intelligence. Attendre le grand soir depuis son canapé ou se limiter à participer à des manifestations lancées par des « sauveurs messianiques » ne sont pas des solutions prometteuses, la preuve la situation actuelle.


    • Attilax Attilax 11 novembre 2018 13:14

      @Sumerien

      Croire qu’on pourra prendre le pouvoir pacifiquement par le vote est totalement illusoire. Le système est en place depuis 250 ans et est très bien verrouillé. Si on pouvait changer les choses de cette façon, je pense qu’on le saurait. Avec ce système représentatif on est baisé d’office, ce sera toujours « l’élite » qui gouvernera. C’est horizontalement qu’on peut changer les choses, pas verticalement. Et violemment, à mon avis. Seule la peur pour leur intégrité physique les fera décamper, certainement pas des manifs ou des pétitions, ils s’en foutent royalement, tout comme d’un énième parti « démocratique » qui fera 0.5%. Quelques têtes sur des piques, c’est dingue comme ça peut faire réfléchir plus que du bla-bla. S’ils avaient un tant soit peu peur de nous, je vous garantis que nos « représentants » retrouveraient vite de la vergogne et auraient nettement plus à coeur de nous « représenter ». Aujourd’hui ils nous méprisent, c’est tout. Et ils ont raison vu comment on accepte tout sans broncher et qu’on continue de voter pour eux !


    • Decidemos Decidemos 12 novembre 2018 08:04

      @Attilax
      Il y aura toutes sortes d’attaques, légales, illégales, mensongères, etc.

      Je pense au contraire qu’on sera une vitrine montrant qu’on n’est pas en démocratie, par la différence flagrante de notre processus.


    • Lucadeparis Lucadeparis 12 novembre 2018 08:07

      @Sumerien
      Bravo ! Totalement d’accord,


    • Lucadeparis Lucadeparis 12 novembre 2018 08:13

      @Attilax
      Quant au « populisme », c’est de la novlangue, de par la volonté idéologique de ceux qui possèdent les moyens médiatiques de dévaloriser leurs adversaires, d’empêcher la critique à leur égard, et d’empêcher d’avoir une pensée cohérente, en retournant la signification des mots à l’opposé de leur étymologie.

      Ainsi, selon la novlangue, nous serions en démocratie…


       Jean-Claude Michéa explicite bien le retournement quant au mot « populisme » :


       « Dans le « Figaro magazine » du 6 janvier 2007, Alain-Gérard Slama écrit que « les deux valeurs cardinales sur lesquelles repose la démocratie sont la liberté et la croissance ». C’est une définition parfaite du libéralisme. À ceci près, bien sûr, que l’auteur prend soin d’appeler « démocratie » ce qui n’est, en réalité, que le système libéral, afin de se plier aux exigences définies par les « ateliers sémantiques » modernes (on sait qu’aux États-Unis, on désigne ainsi les officines chargés d’imposer au grand public, à travers le contrôle des médias, l’usage des mots le plus conforme aux besoins des classes dirigeantes). Ce tour de passe-passe, devenu habituel, autorise naturellement toute une série de décalages très utiles. Si, en effet, le mot « démocratie » doit être, à présent, affecté à la seule définition du libéralisme, il faut nécessairement un terme nouveau pour désigner ce « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple » où chacun voyait encore, il y a peu, l’essence même de la démocratie. Ce nouveau terme, choisi par les ateliers sémantiques, sera évidemment celui de « populisme ». Il suffit, dès lors, d’assimiler le populisme (au mépris de toute connaissance historique élémentaire) à une variante perverse du fascisme classique, pour que tous les effets désirables s’enchaînent avec une facilité déconcertante. Si l’idée vous vient, par exemple, que le Peuple devrait être consulté sur tel ou tel problème qui engage son destin, ou bien si vous estimez que les revenus des grands prédateurs du monde des affaires sont réellement indécents, quelque chose en vous doit vous avertir immédiatement que vous êtes en train de basculer dans le « populisme » le plus trouble, et par conséquent, que la « Bête immonde » approche de vous à grands pas. En « citoyen » bien élevé (par l’industrie médiatique), vous savez alors aussitôt ce qu’il vous reste à penser et à faire. »

      (L’Empire du moindre mal (Essai sur la civilisation libérale) de Jean-Claude Michéa (Climats, 2007 p. 85-86 / Flammarion, Champs Essais 2010 p. 84-85) http://lucadeparis.free.fr/index/michea_empire.htm


       « Le lecteur désireux de prolonger quelques-unes de ces brèves remarques et de comprendre, entre autres, en quoi la magnifique tradition « populiste » russe de la seconde moitié du XIXe siècle — ces narodniki pour lesquels Marx, contrairement à Lénine, Plekhanov ou Trotski, éprouvait un immense respect (il avait même appris le russe pour pouvoir entrer en correspondance avec eux) — peut encore se révéler aujourd’hui d’une fécondité incomparable pour qui croit encore possible l’institution d’une société socialiste mondiale démocratique, «  décroissante » et respectueuse des meilleures traditions populaires (et on mesure, au passage, la somme d’efforts qu’il aura donc été nécessaire aux différents « agents d’influence » du monde médiatique et « universitaire » pour réussir à falsifier intégralement, en à peine deux ou trois décennies, le sens originel du terme de « populisme »), je renvoie à mon texte « Le concept marxiste de « lutte des classes » doit être remanié », publié le 10 avril 2017 sur le site du Comptoir. »

      (Le Loup dans la bergerie de Jean-Claude Michéa, scolie 35 : « la tradition socialiste, anarchiste et populiste », Climats, 2018, p. 162) http://lucadeparis.free.fr/index/michea_loup.htm


    • Lucadeparis Lucadeparis 12 novembre 2018 08:14

      @Decidemos
      Oups, j’ai fait l’erreur de ne pas publier sous mon nom. C’est un commentaire personnel.


    • Lucadeparis Lucadeparis 12 novembre 2018 08:47

      @Attilax
      La porte est étroite mais elle existe.
      Lorsqu’on fait ce qu’on peut, on fait ce qu’on doit.
      Le système n’est puissant que par la servitude volontaire.
      Certaines choses leur échappent, par exemple :
       Diverses élections en Amérique du Sud, et aussi la trahison de Poutine après la décennie ultra-libérale d’Eltsine.
       Le Mouvement Cinq Etoiles est devenu en 8,5 ans d’existence le premier parti d’Italie avec 32% de voix comptées ; aussi peu démocratique soit-il (mais plus que les autres en Italie), il montre un changement possible.
      Hillary Clinton était le candidat préféré, elle a perdu.
       Bruno Lemaire et Alain Juppé étaient les candidats préférés de la primaire de droite et du centre, François FIllon a gagné. Trop pro-russe, il a fallu l’éliminer par des affaires alors qu’on pouvait aussi sortir une affaire contre Macron (pourquoi n’a-t-il pas payé d’impôt sur la fortune en ayant gagné 2-3 millions d’euros sur une transaction financière ?).
      Notre atout peut être le nombre.


    • Attilax Attilax 14 novembre 2018 13:05

      @Lucadeparis

      C’est mieux que rien du tout, je suis d’accord. Mais ça ne suffira pas.

      - « élections en amérique du sud » Hélas ils sont en train de se faire défoncer, les USA reprennent leur pré carré. La Force, encore.
      « 5 étoiles... » et oui, de rebelles ils passent au pouvoir et deviennent comme les autres.
      « Clinton » Bah Trump ne sert pas le peuple non plus. Ils ont remplacé les larbins des oligarques par un oligarque.
      « Fillon » On s’en fout, c’est de la cuisine interne pour eux.
      « notre atout peut être le nombre » Oui, c’est même le seul. Encore faudrait-il qu’on ne soit pas clivés à ce point. Tant que les idéologies nous séparent c’est mort. Le jour ou les militants FI et FN accepteront d’aller au casse-pipe ensemble, j’y croirai.

      Je crois que vous négligez la nature même du pouvoir, qui est de corrompre. Proposer des représentants pour un système qui est censé s’en passer n’a pas vraiment de sens. C’est pourquoi je pense qu’un parti de plus ne changera rien.

      Mais je vous souhaite bonne chance quand même, peut-être que je me trompe, allez savoir...


    • Lucadeparis Lucadeparis 14 novembre 2018 18:11

      @Attilax
      Je ne faisais pas l’éloge ni ne justifiais ceux que je mentionnais (Fillon, Trump). Je disais juste que leur élection a échappé à « l’élite ».

      Si nous sommes démocrates, et isocrates, c’est justement parce que nous sommes conscients que le pouvoir corrompt, comme l’a si bien écrit Montesquieu :
      « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. »
      « Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.  »

      Nous proposons des candidats pour changer de système politique : cela a justement un sens temporel, car nous partons d’ici et maintenant, plutôt que d’avoir les mains pures mais de ne pas avoir de mains, selon l’expression de Charles Péguy.


    • Attilax Attilax 15 novembre 2018 02:21

      @Lucadeparis

      « leur élection a échappé à « l’élite » »

      C’est drôle : vous croyez donc toujours au vote ?

      Leur élection a échappé à UNE élite, qui n’a pas apprécié de perdre les manettes. Trump est multimilliardaire et représente une autre élite, avec d’autres plans, qui n’incluent pas plus le bas peuple que ceux d’avant, à part sous forme d’élevage intensif. Les élites se font la guerre aussi entre elles, vous le savez ? Et le vote des électeurs est leur garantie de ne jamais perdre le pouvoir. Gauche, droite, c’est pour la galerie, eux ils s’en foutent, de toute façon ils les financent tous.

      Vous ne changerez rien : vous serez changés, puisque « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. » pour reprendre votre propre citation.
      Donc même si vous arriviez après des années au pouvoir, ce serait déjà foutu. Par définition et par empirisme, on sait que distiller de petites doses de démocratie dans un système qui est son contraire n’apportera pas la démocratie. Pour exister vraiment, celle-ci devra apparaître d’un coup, brutalement et en rupture avec l’ancien système. Cette rupture ne pourra passer que par une violence de masse orienté en ce sens, car vous avez raison, notre seul atout, c’est le nombre. Et cette orientation ne peut se faire que si on oublie tous nos idéologies pour ne retenir que celle-ci. C’est là où le bat blesse.

      Car vu le lavage de cerveau quotidien dont nous sommes victimes, c’est pas pour demain, et croyez bien que je le déplore.


  • Attila Attila 8 novembre 2018 21:05

    « Un.e citoyen.ne adhérent.e »

    Mais qu’est-ce que c’est que ces gens qui laissent des crottes après leurs mots ?

    C’est dédjeulasse !

    .


  • Lucadeparis Lucadeparis 9 novembre 2018 05:15

    La forme est contestable.

    Personnellement j’aurais mis entre parenthèses ou laissé à la forme neutre.

    Mais là n’est pas l’essentiel.

    On se rend compte qu’il y a un déficit de femmes motivées pour faire de la politique (sauf au Parti Animaliste).


    • Albert123 9 novembre 2018 09:21

      @Lucadeparis

      « Déficit de femme motivées pour fair de la politique »

      quand la réalité percute l’idéologie paritaire ça peut surprendre l’idéologisé de gauche, et vous comprendrez (peut etre) un jour que l’écriture inclusive ne flatte pas les femmes (qui sont pleines de grace) mais juste les transexuelles psychiques du néo féminisme 3.0 (qui sont des timbrées hystériques),

      Et voilà pourquoi votre mouvement ne doit pas etre suivi, car quand bien même vous seriez de bonne foi, vous n’attireriez que la lie de l’humanité dans votre mouvement, et la lie elle est déjà au pouvoir de toute façon.


    • Lucadeparis Lucadeparis 14 novembre 2018 18:22

      @Albert123
      Si nous étions en démocratie avec des assemblées de citoyens tirées au sort, nous aurions plus que la parité en France : un peu plus de femmes, et surtout de la représentativité statistique pour toutes les catégories de citoyens qui ne sont guère dans les assemblées actuelles.


    • Attilax Attilax 15 novembre 2018 02:28

      @Lucadeparis

      Pourquoi, vous croyez que l’assemblée décide ? Macron fonctionne avec les ordonnances, dans le minuscule cadre que lui laisse l’UE. Pour changer n’importe quoi en profondeur dans ce pays, faudrait déjà commencer par retrouver un vague semblant de souveraineté ! Sans ça les lois importantes se décideront toujours ailleurs et votre demos se retrouvera sans son kratos.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 novembre 2018 09:45

    Je pense qu’il suffira de montrer une fois comment ça marche concrètement ici ou là pour qu’ensuite le buzz se fasse.

    Mais en attendant il va falloir ramer contre tous les narcissiques qui voient là une occasion de se mettre en avant en jetant la pierre sur des pécadilles sans jamais venir discuter sur le fond.


    • Sumerien 10 novembre 2018 18:03

      @Luc-Laurent Salvador Exact ! En effet, d’abord l’exemple et que cela fonctionne. Pour info, sur le site de Decidemos.info , la première décision adoptée par l’AG est que les co-fondateurs et administrateurs ne sont pas candidats, c’est un premier exemple de cohérence, éthique et éviter tout conflit d’intérêt.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 novembre 2018 09:47

    Juste une question : pourquoi ce nom à consonance espagnole ? C’est pas un peu risqué ? C’est sympathique, ça fait exotique mais pas forcément très sérieux. De toute façon, maintenant le vin est tiré, il faut le boire, mais au moins avoir l’explication.


  • eric 9 novembre 2018 12:42

    Non ! Vous avez assez d’argent et il faut aider les pauvres et la planète !

    Depuis que l’économie de marché se généralise, la pauvreté a reculé partout dans le monde. Tous les pays développé ont progresser dans la protection de la planète.

    Il n’y a presque plus de guerre par rapport à notre histoire ancienne ou récente. Pour l’essentiel, cela concerne des pays musulman, arabes ou africains, à l’exclusion de quelques trucs de basse intensité post soviétiques.

    L’économie, c’est on consomme des ressources mais on produit plus que ’l’on a consommé.

    L’économie sociale civile civique citoyenne solidaire, c’est on produit moins que l’on ne consomme et on est subventionné pour cela. Par exemple par la fraude fiscale, quand on se rend des « services ou échanges gratuits ».

    Quant on cultive ses légumes bio avec son RSA et un peu de boulot au noir, etc...

     Tous cela coûte très très cher au contribuable. Cela concerne des publics de gens diplômés, parfaitement capable de bosser vraiment et de payer des impôts comme tous le monde. Ils ont fait un autre choix de vie. Ils ont réussi à le faire largemtn financer par les autres.

    Dans un pays avec 11 millions de pauvre, on voudrait moins de « jardins partagés », de « graines gratuites » payé par les municipalités, plus d’aides directes aux vrais pauvres qui n’ont pas le choix.

    Plus de filtre à air sur les usines, moins d’intermittents et de « pauvres volontaires » financés par les cotisations des ouvriers.

    Les secteur associatif hors black, c’est 10 points de PIB et 1,5 millions d’équivalent temps plein pour des progrès sociaux pour les pauvres pas démontrés.

    Je pense ne pas être le seul fatigué de financer ces gens à militer contre le système qui les nourrit au détriment des pauvres.


    • Lucadeparis Lucadeparis 9 novembre 2018 21:53

      @eric
      En démocratie, les citoyens décideraient de la répartition des impôts et des dépenses publiques.
      Il y aurait donc moins de malversations, pllus de justice, et moins de motivation à frauder.


  • seken 9 novembre 2018 13:12

    Pardonez moi d’employer le vocabulaire de l’autre con mais pour la faire courte, vous seriez pas un gogochon blocho-mondialiste payé par soros ?

    Une baudruche négrillaire ? Vous imaginez qu’on vous lis sur un terminal poubel sur un wifi gratté, depuis le fond de la technobrousse ?

    Je suis du métier, tu vas pas me baiser, je me fait assez baiser en représentatif papier humain, je n’accepterais pas le spéculatif numérique algorytmique.

    VOUS ALLEZ VOTER A MAIN LEVER POUR OU CONTRE LA FIN DE HARICOT LE 17 A MAIN LEVÉ. MOI AVEC MON DRAPEAU DE LA CFDT ET VOUS BIEN COMME VOUS LE VOULEZ. 

    VOUS AVEZ ASSEZ PARLEZ DE DEMOCRATIE. VOUS ALLEZ L’AVOIR.

    #MinistéreVolonaire


    • Lucadeparis Lucadeparis 9 novembre 2018 21:51

      @seken
      Payé par Soros ? Vous lui transmettrez notre numéro de compte bancaire pour qu’on vide sa richesse et qu’on l’utilise à son détriment.

      Après je n’ai pas tout compris...


    • Sumerien 10 novembre 2018 18:08

      @seken La première règle éthique entre individus est le respect d’autrui, vos adjectifs qualificatifs vous définissent à vous-même et disqualifie votre aimable commentaire.


    • Attilax Attilax 15 novembre 2018 02:38

      @Lucadeparis

      See ? c’est pas dans la poche, hein ? Il y a du taff,ça devrait vous occuper pour les quinze prochaines années.

      Les gens s’en branlent de la démocratie, ils peuvent pas se blairer les uns les autres. Ce qu’ils voudraient aujourd’hui, c’est tout cramer.

      D’où la question ci-dessus posé par notre agoravoxien poète (je traduis en langue démocrate) : « viendrez-vous le 17 défiler avec le peuple que vous dites vouloir représenter ? »

      La question est pertinente malgré sa forme originelle un peu rugueuse.


    • Lucadeparis Lucadeparis 18 novembre 2018 08:37

      @Attilax
      Je soutiens cette manifestation mais n’ai pu y aller par manque de temps (travail le samedi matin et soir, deux missions à effectuer dans l’après-midi pour la démocratie).

      Plus intéressant, je vous fais part de ce que j’ai écrit à ce propos :
      Les manifestations publiques de rue sont un effet de notre impuissance politique. Elisons les émissaires chargés d’instituer nos revendications de démocratie réelle.

      Car, en démocratie, le peuple n’aurait pas à manifester pour quémander à ses maîtres.


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