vendredi 13 décembre 2024 - par Renaud Bouchard

Mickey contre Catilina ou le Pantin qui pêche

« Si j'étais Président de la République …

Je nommerais bien sûr Mickey Premier ministre
De mon gouvernement, si j'étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c'que tu serais content si j'étais président ?
Tarzan serait ministre de l'écologie
Bécassine au commerce, Maya à l'industrie...

Opposition néant, si j'étais Président . »

 

Gérard Lenorman (1980) i, Auteurs : Pierre Delanoe. Compositeurs : Gerard Christian, Eric Lenorman

Editeurs : Warner Chappell Music France

 

« Le simulacre n'est jamais ce qui cache la vérité – c'est la vérité qui cache qu'il n'y en a pas. Le simulacre est vrai. » Jean Baudrillard, Simulacres et Simulation, Paris, Galilée (1981)ii

 

JPEG - 371.2 ko
Cicéron dénonce Catilina

 

Chacun connaît cette pique (en réalité faussement attribuée et démentie par l'intéressé) adressée par W. Churchill à son successeur : « Un taxi vide s'arrête devant le 10 Downing Street. Clement Attlee en descend iii ».n

 

La nomination de M. François Bayrou en qualité de Premier ministre, longtemps demeuré en Forêt de Longue Attente, laisse sans doute avec raison une curieuse impression qui balance entre le Rien et le Déjà Vu.

Mais on peut aussi imaginer – car l'homme est malgré tout un fin lettré, à la différence de la kyrielle de charlatans qui grouillent dans le marécage politique -, que le nouveau Premier ministre, après avoir perçu la colère et le ressentiment populaire envers un président Catilina complètement démonététisé politiquement, aura peut-être avant que d'accepter sa mission, médité la célèbre expression latine tirée de la première des quatre Catilinaires de Marcus Tullius Cicéron : « Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ? »

Nul doute que la suite, rarement citée, lui sera aussi revenue en mémoire (au moins peut-on le lui souhaiter) : « Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet ? quem ad finem sese effrenata iactabit audacia ? » ce qui - Latine responde- signifie : « Combien de temps ta folie nous défiera-t-elle ? Jusqu'où ton audace effrontée se déchaînera-t-elle ? »

Et pourtant, voilà qu'après une fausse longue attente qui ne traduit rien d'autre que l'impossibilité pour M. Macron de trouver encore des munitions dans le chargeur sinon de vieux chevaux inaptes à la remonte, la chenille gouvernementale du Cirque est une fois encore repartie, comme si ses membres refusaient de voir l'inéluctable explosion finale ou la rupture jusqu'à en claquer de l'élastique politique étiré plus que de mesure.

A croire que cette nouvelle resucée gouvernementale de la parade de Mickey et de ses amis espère encore - mais on se demande comment - mobiliser l'assentiment et l'énergie d'une France fatiguée des palinodies présidentielles.

Or il setrouve que plus rien ne va et que le pseudo stratège qui encombre le paysage et tente de se survivre en s'appuyant sur des béquilles politiques de plus en plus fragiles et la monstration de simulacres n'a manifestement, clairement et définitivement rien compris à la chose étatique, triste pantin qui ne pêchera jamais rien.

JPEG

Le fait est, comme l'explique J. Baudrillard à propos de la précession des simulacres, que feindre, ou dissimuler, laissent intact le principe de réalité : la différence est toujours claire, elle n'est que masquée, Tandis que la simulation remet en cause la différence du vrai et du faux, du réel et de l'imaginaire. »iv

Il est de plus en plus manifeste que plus ce pouvoir en perdition quitte le Réel, plus s'impose l'imposture.

Mais voilà

« La loi d’un État où règne l’ordre parfait est obéie aussi naturellement que l’on mange quand on a faim et se couvre quand on a froid : nul besoin d’ordonner »

Tao du Prince , Han-Fei (Tse ou Zi) (280 -233)

 

Car le fait est que quiconque travaille sur les stratagèmes se doit d’évaluer son hypothèse impériale : l’hypothèse d’un Prince dont le pouvoir repose sur une Position, position maintenue grâce à un arsenal technique secret de moyens de manipulation tout azimut dont le but ultime consiste, paradoxalement, à réussir le tour de force de faire disparaître toute intelligence rusée du corps social populaire ou élitaire (les ministres et autres seigneurs en compétition aussi avec le Prince). En somme : les stratagèmes impériaux du Prince ont pour objectif l’abolition des stratagèmes.

Mais voilà que M. E. Macron n'a rien d'un Prince. Il n'est rien. A-t-il jamais été autre chose ?Et voici qu'en un miroir de ce que sont la description et la pensée d'un véritable pouvoir, un superbe article vient éclairer un vide abyssal mais pervers dans une ultime (?) manipulation qui pourrait bien préfigurer un fiasco monumental.

 

Le lecteur avisé et intéressé lira avec profit ces lignes tirées d'un papier intitulé La paix impériale est une pluie de printemps. Quand l’idéologie se change en utopie
Position, Structure et Stratagèmes Tao du Prince de Han Fei-tse, de Ut talpav - paru dans lundimatin#455, le 10 décembre 2024

 

 

« Le Prince de Han Fei, celui qui occupe la Position, n’est Prince qu’à raison de son impersonnalité, de son absence de qualité, de son invisibilité, de son inactivité, il n’est Prince que dans la mesure de sa résorption dans le Tao, dans la Voie, dans le cours des choses. Ce n’est pas un Prince en un sens personnel, c’est un Principe, un pur vide, qui occupe la Position et demeure dans le non-agir. La perspective de l’Empire légiste est celle d’un État qui serait parfaitement immanent à la société civile : « La loi d’un État où règne l’ordre parfait est obéie aussi naturellement que l’on mange quand on a faim et se couvre quand on a froid : nul besoin d’ordonner », explique le légiste chinois Han-Feivi. La fonction du souverain est ici d’articuler les dispositifs qui le rendront superflu, qui permettront l’autorégulation cybernétique.

La position du Prince est métaphoriquement comme le moyeu d’une roue dont les ministres sont les rayons. Hélas ! Les rayons sont cassés et le moyeu miné par les termites.

 

« Un souverain éclairé choisit les hommes selon des critères objectifs ».

Abolir l’intelligence et la ruse, abolir les stratagèmes, c’est le privilège et l’exceptionnalité du Prince : pour se faire, le Prince doit être le seul à multiplier, à outrance, l’intelligence, les ruses et les stratagèmes.

« Sa vie est faite de petites feintes, d’infimes astuces, qui font tomber les masques et lui dévoilent les véritables mobiles de ses ministres et de ses courtisans , écrit le sinologue Jean Lévivii ; alors il peut coller à chacun l’étiquette qui convient et mettre l’homme qu’il faut au poste qu’il faut. » 

« Par l’observation rigoureuse des comportements, par la connaissance absolue et parfaite de la sincérité des sentiments, le prince pourra procéder à la rectification des noms, et donc des conduites. Cette rectification se fait au prix d’une distorsion : l’art de la manipulation, à l’inverse de la loi, qui repose sur l’univocité des mots et des choses, se nourrit du secret et du mensonge ; il fait fi des dénominations. Mais cette perversion doit demeurer le seul apanage de l’autorité souveraine. C’est en répandant de fausses rumeurs, en distribuant des tâches inexistantes et en appelant des chats des chiens que le prince conserve sa position. Mieux, ce n’est rien d’autre que cela, être prince : user de tromperies et d’artifices tout en exigeant en retour sincérité et transparence. De même façon qu’être sujet, ce n’est rien d’autre que s’engluer dans les filets tissés par la grosse araignée du prince et offrir à ses insondables menées, son cœur mis à nu. Dès lors que cette faculté de désigner arbitrairement lui échappe, le prince n’est plus prince, mais esclave. L’esclave n’est plus esclave, mais prince. Car c’est parce que seul le maître des hommes peut mentir qu’il n’y a pas de désignation mensongère dans son empire ; que chaque être a le nom qu’il mérite et la place qu’il lui convient. C’est dire en somme que l’intelligence sophiste peut et doit être convertie en astuce policière pour contribuer à la stabilité sociale instaurée par l’adéquation des compétences et des qualifications. » (JL, p. 38)

« Mettre l’homme qu’il faut au poste qu’il faut », certes. Encore faut-il le talent pour choisir l'homme qu'il faut.

La position du Prince est métaphoriquement comme le moyeu d’une roue dont les ministres sont les rayons. Hélas ! En France, en cette fin d'année 2024, les rayons sont cassés, tout comme l'essieu, et le moyeu plus que jamais miné par les termites.

Une fausse paix a été négociée jusqu'en 2027 par un faux prince avec la complicité de toute une classe, de toute une camarilla politique en sursis qui n'a pas compris que l'on ne peut impunément tirer un trait sur un électorat de 11.000 000 de citoyens qui finiront inéluctablement par se faire entendre...en se ralliant à un candidat inattendu qui mettra un terme à tout ce cirque.

Mickey disparaîtra comme il est venu.

Quant à Catilina, il est bien possible que son avenir devienne incertain, malgré les apparences.

 

https://youtu.be/9uym1HSXfx4?t=41

Notes sources et références

iSi j'étais Président (1980) Auteurs : Pierre Delanoe.Compositeurs : Gerard Christian et Eric Lenorman.Editeurs : Warner Chappell Music France. http://www.pierre-delanoe.fr/si-j-etais-president.html

 

  1. ii Jean BaudrillardSimulacres et simulation, Paris, éditions Galilée, 1981, p. 9.

 

iii An empty taxi drew up outside 10 Downing Street and Clement Attlee got out of it. https://quoteinvestigator.com/2017/04/30/empty-taxi/

 

iv Op. Cit., p.12

 

v La paix impériale est une pluie de printemps. Quand l’idéologie se change en utopie
Position, Structure et Stratagèmes Tao du Prince de Han Fei-tse. Ut talpa - paru dans lundimatin#455, le 10 décembre 2024. https://lundi.am/La-paix-imperiale-est-une-pluie-de-printemps

 

Note : Ut talpa. Mot employé dans la locution exemplum ut talpa (« exemple comme la taupe »), pour signifier un exemple qu’on apporte au lieu de plusieurs autres.« Exemplum ut afferam loco plurimorum aliorum ». Le mot `talpa` y est présenté comme pouvant être à la fois masculin et féminin, ce qui était en effet le cas en latin. 

 

viHan Fei Zi (韓非), philosophe et penseur politique chinois (mort en 233 av. J.-C.) du courant légiste, ayant vécu à la fin de la période des Royaumes combattants.Selon Han Fei Zi, l'ordre et la prospérité ne peuvent être apportés que par un État fort qui repose sur des lois très strictes et non sur la morale et la compréhension, contrairement au confucianisme. Sa pensée inspira la politique autoritaire de Qin Shi Huangdi, le "Premier Empereur de Chine".

Si une grande partie de son œuvre nous est parvenue, sous le nom éponyme de Han Fei Zi, sa vie n'est connue, comme celle de la plupart de ses contemporains, que par des annales historiques postérieures à son décès, notamment le Shiji (史記 « les Mémoires historiques ») de Sima Qian (Ier siècle av. J.-C.).

 

vii Jean Lévi, « Théorie de la manipulation en Chine ancienne », 1982, Seuil, « Le genre humain », mais aussi https://www.babelio.com/livres/Han-Han-Fei-tse-ou-Le-tao-du-prince/108994

 



26 réactions


  • Seth 13 décembre 2024 19:07

    Merci de citer cette 1ère Catilinaire que j’apprécie ceaucoup en dépit des études forcées en latin. On subodore que c’est une « amélioration » du discours réel d’origine qui fut prononcé dans le temple de Jupiter Stator pour éviter de possibles violences à l’écoute de ce réquisitoire.


    « Quousque tandem... » exemple absolu de l’exorde ex abrupto. Mais je crois que vous n’avez pas cité les premières paroles du corps du discours : « O tempora, o mores »smiley

    Le genre de discours que nos « politiques » aux cerveaux de fromage blanc seraient bien incapables de tenir aujourd’hui.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 décembre 2024 20:23

      @Seth
      Bonsoir et merci autant pour votre visite que pour votre commentaire !
      Vous êtes le premier de mes lecteurs à apprécier cette citation.
      Le reste du papier peut donner matière à interprétation.
      En voici une qui pourrait bien préfigurer quelques sérieuses turbulences :

      https://blogrioufol.com/

      En excluant LFI et le RN de ses interlocuteurs, Emmanuel Macron se place désormais en adversaire déclaré de son peuple. Sa réponse à la crise démocratique, qui marginalise une partie des citoyens, sera de l’aggraver. Président de tous les Français, le voici instigateur d’une tambouille autour de la désignation, demain dit-on, du nouveau premier ministre. Celui-ci aura pour mission d’ignorer … 

      Lire la suite ci-après : https://blogrioufol.com/

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 décembre 2024 08:38

    Aux Lecteurs.

    Analyse...https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/12/13/bayrou-cette-france-des-notaires-et-des-profs-qui-va-ratiboiser-les-epargnants-pour-sauver-son-train-de-vie/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_source_platform=mailpoet&utm_campaign=newsletter-courrier-des-strateges

    Mais quelle France Bayrou incarnera-t-il ? C’est un peu le tabou : peu de gens se demandent ce que le MODEM représente vraiment, au-delà des clichés simplistes distillés par la propagande de la presse subventionnée. Quand on y regarde de plus près, on comprend que la France de Bayrou, celle qui va sauver la start-up nation, est en réalité un mélange subtil entre la France de la rente pépère et celle du salaire de fonctionnaire, heureuse d’elle-même et de ses certitudes rances. Ce qu’on pourrait appeler la putréfaction du macronisme.Tiens  ! après plus de trente ans d’attente (Bayrou accéda aux responsabilités ministérielles… en 1993 !), le Béarnais arrive à Matignon, en peu au forceps. Mais, en trente ans, de quelle France a-t-il chargé ses épaules ? Et quelle France incarne-t-il ?Beaucoup imaginent, forts de leur héritage d’un siècle passé que François Bayrou est un homme moderne, peut-être trop longtemps mis sous le boisseau pour éviter de bousculer les usages d’un monde qu’il veut réformer. La réalité est un peu plus cruelle : au-delà de la propagande et des narratifs, Bayrou incarne une France rance, moisie, celle de la petite bourgeoisie rentière qui en veut au vingtième-et-unième siècle d’avoir changé les règles d’un monde qui auraient dû la faire gagner, et qui la fait perdre aujourd’hui. Et vous n’allez pas tarder à vous en rendre compte.Le bon temps où François Bayrou roucoulait avec la principale responsable syndicale de l’Education Nationale, Monique Vuaillat, est bel et bien fini. Entretemps, on a inventé Internet, l’euro, et quelques autres joyeusetés comme les tests PISA et le COVID, qui changent fameusement la donne. Autant d’occasions ratées, pour le lion du Béarn, de renouveler son genre.Et c’est bien cette particularité française qui agace. En 1940, la France remettait son destin entre les mains d’un maréchal Pétain qui avait vingt ans de retard, au moins. Aujourd’hui, c’est trente ans de retard que Bayrou accumule au compteur. Dans un monde qui a tellement plus changé qu’entre 1918 et 1940… La France des notaires et des enseignants

    Et c’est bien cette France dépassée : celle de la protection, de la sécurité, de la frilosité, de la routine, que Bayrou incarne, face à une France soumise à la concurrence internationale, interrogée par les progrès technologiques, et alourdie par les lourdeurs bureaucratiques et sociales. Il faudrait oser, et tout nous pousse à craindre et à nous enfoncer dans les tranchées de la réglementation, du protectionnisme, et du mépris pour un progrès technologique quotidien.

    La grande imposture consiste à faire croire que cet homme de la France du vingtième siècle parviendra à nous faire entrer dans le vingt-et-unième, alors que chaque jour les adversaires de cette bascule remportent des victoires dans une opinion travaillée au corps par les néo-cons mondialistes de type Bolloré qui rêvent d’un retour au monde ancien. Nous savons tous que le refus d’obstacle est éliminatoire dans le monde qui vient. Et c’est pourtant l’homme du refus d’obstacle qui accède au Gouvernement de la France, comme si Macron, pétri de haine contre son pays, avait décidé de le faire plonger.On retiendra de l’histoire la relation privilégiée entre Bayrou et les syndicats enseignants, qui fait de lui une sorte de nostalgique de la défunte école de la Troisième République, celle où les hussards noirs garantissaient la survie d’un régime minoritaire dans les esprits. Et on retiendra aussi de lui la parfaite incrémentation dans un système où « l’affectio societatis », la combinazione, la bonne entente avec les autres, au besoin matinée de quelques arrangements de derrière les fagots, tient lieu de solution politique.

    Sans oublier les personnes sur qui Bayrou s’appuie. Par exemple le notaire du Béarn Jean-Paul Mattéi, qui propose d’augmenter les impôts pour les entrepreneurs, et de rogner les avantages fiscaux pour les détenteurs d’un compte d’assurance-vie. Nous avons expliqué cela en détail aujourd’hui.Dans la pratique, sous des dehors rassurants, Bayrou est à la tête d’un parti qui a une revanche à prendre sur la France d’aujourd’hui et de demain, au nom de la France d’hier. Mais de quel projet est-il le porteur ou le véhicule ? D’un projet sans colonne vertébrale, sans boussole, où le seul guide est l’audience et la promesse de devenir Président…En dehors de ces espérances, fondées sur une préservation des avantages acquis (ceux des notaires qui veulent taxer le patrimoine, ceux des enseignants qui veulent nous convaincre qu’ils travaillent dur pour sauver la République, sans nous autoriser à vérifier l’exactitude de leurs dires), quel est l’horizon dégagé par Bayrou ?Taxer les « riches », on l’a compris. Mais en dehors de cela ?On attend encore la réponse.Bref, un homme de gauche dans ce qu’il y a de plus pur, maquillé sous des dehors centristes. Triste destin du macronisme, dont la solution finale consiste à récupérer l’argent des classes moyennes pour faire vivre son électorat. Tremblez, épargnants, Bayrou est là !



    • Eric F Eric F 14 décembre 2024 18:16

      @Renaud Bouchard
      ’’récupérer l’argent des classes moyennes pour faire vivre son électorat’’

      Le terme de ’’classes moyennes’’ désignait initialement la petite et moyenne bourgeoisie, dont font typiquement partie les notaires et enseignants qui sont désigné comme étant son électorat.
      Désormais le terme repose juste sur la statistique ’’autour du salaire médian’’, mais sociologiquement les classes populaires sont forcément plus nombreuses que les classes moyennes, qui sont elles-même plus nombreuses que les riches.


  • Com une outre 14 décembre 2024 10:22

    « Mettre l’homme qu’il faut au poste qu’il faut », certes. Encore faut-il le talent pour choisir l’homme qu’il faut.

    Macron n’a pas la possibilité de résoudre cette simplette équation puisqu’il est grillé/isolé politiquement et que « l’homme qu’il faut » c’est au microscope qu’il va falloir le trouver dans le foin politique. Hier en zappant sur SudRadio, j’entends 92% des auditeurs désapprouvent le choix de Bayrou, ce qui est un minima à mon avis. Mais je l’avais dit, le choix de Macron ne pouvait être que le plus mauvais, simple logique. Maintenant, espérons que le chaos politique s’aggrave jusqu’au ras-le-bol des français balayant tout au passage, président, ministres, sénateurs et députés. Le grand « reset » semble devenir la seule issue. Pourtant, vu la pauvreté nationale de personnalités politiques intellectuellement indépendantes de la « pensée unique » mortifère occidentale, ceux qui veulent réellement changer de paradigme, même ce reset pourrait faire un joli flop. Il n’y a pas vraiment de solution disponible aujourd’hui et pour quelques années encore à mon humble avis.


  • Juancarlos 14 décembre 2024 12:35

    Jupiter en déclin a enfin honoré G. Lenormand en nommant Mickey, simplet et oncle donald dans un gouvernement pire que ceux de la IVème République. Au moins, sous la IVè il y avait de vrais hommes politiques, face à des vrais problèmes, pas des problèmes créés par cette satanée Union européenne, créée sur le projet d’un certain Walter HALLSTEIN, proche d’Hitler et qui devait être l’Europe nazie.

    Pour le récompenser, Hallstein fut premier président de cette commission. Avec van Der Leyen, la boucle est bouclée.

    Et nous pauvres citoyens croyant encore que nous avons le pouvoir souverain, nous croyons tous les bonimenteurs de cette politique d la gauche à l’extrême-droite.

    Quand les Français reprendront ils leurs livres d’histoire pour étudier un passer qui enseigne le présent et le futur proche ?


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 décembre 2024 17:05

      @Juancarlos
      Il faut simplement agir et ne plus voter pour les héros usés jusqu’à la corde.
      https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/dans-le-camp-presidentiel-francois-bayrou-naura-pas-que-des-amis

      Avec la nomination de Bayrou, la politique apparait exactement pour ce qu’elle est : superficielle, pur discours sur un réel qui échappe à tout le monde.

      Certains disent que Bayrou considère que sa tache est himalayenne, et ils ont raison , mais le constat que l’on fera plus tard sera ironique ; la montagne aura accouché d’une souris.

      Bayrou coche toutes cases... pour une fonction qui se définit essentiellement par l’impuissance, le vide, le trou , le milieu, l’inexistence ; le Centre n’a pas de réalité, c’est un point chimérique. Une construction intellectuelle.

      J’ai toujours soutenu, depuis cette phrase lâchée par Raymon Barre, -pourtant centriste -,que « le Centre n’existe que par ses bords qui le délimitent, le Centre c’est le trou du cul ».

      Le Centre est le domaine de la rhétorique , ce n’est pas là que se trouvent les forces . « Parler à la fois à la droite et à la gauche » ne suffira pas. Parler, même aux Français ne suffira pas car les problèmes, les antagonismes et contradictions qu’il faut surmonter ne sont pas redevable d’un traitement par la parole !

      Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

      Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

      Par François Vignal


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 décembre 2024 17:06

      Renaud Bouchard
      « Apparaît »


    • Juancarlos 14 décembre 2024 18:14

      @Renaud Bouchard
      Je crois que vous avez dit l’essentiel. Mais hélas ! nombre de citoyens français pensent que le vote est synonyme de démocratie. Là encore, l’ignorance, érigée en valeur par tous les gouvernements depuis la loi Haby de 1975.


  • Eric F Eric F 14 décembre 2024 18:28

    Il y a quelques décennies, la gauche sociale était pour le dirigisme économique au profit des travailleurs, et la droite nationale pour le dirigisme économique au profit de la nation. Le centre était opposé au dirigisme économique et prônait un libéralisme économique à l’anglo saxonne, donc en fait le centre, c’est la droite libérale avec un zeste de progressisme sociétal


    • Seth 14 décembre 2024 21:03

      @Eric F

      Me rappelle bien des manifs contre les feus Haby et Saunier Seïté auxquelles j’avais participé.
      Tout cela ne nous rajeunit pas, mon bon monsieur... smiley


  • ETTORE ETTORE 14 décembre 2024 19:22

    Bonsoir Renaud Bouchard

    Pour changer d’hémisphère, je dirais que Lao Tseu, s’est fendu d’une vérité, qui aujourd’hui...Est dans la place  ! lol

    L’expérience, est comme une lanterne qui n’éclaire que le chemin parcouru !

    Vous en conviendrez, une telle vérité est confondante d’exactitude !

    Voyez avec le Bayou......

    Quand on sait qu’après son acte de bravoure, pour avoir giflé un gamin qui lui faisait les poches ( à Strasbourg ) ...

    Il vient de mettre une torgnole à Macronoeud, en lui vidant sa poche Gang Gourou, de son portefeuille ministériel.

    Lao Tseu avait raison, toujours se méfier d’une lanterne de reCUL !


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 décembre 2024 20:09

    Aux Lecteurs.

    Une véritable Démocratie, avec de véritables parlementaires capables d’enrayer les menées subversives d’un voyou, et non, comme en France, une assemblée hétéroclite de clochards et de courtisans politicards prêts à toutes les bassesses et compromissions pour garder leur accès à la « gamelle »...

    Lire ci-après :

    https://brunobertez.com/2024/12/14/coree-du-sud-lassemblee-nationale-destitue-le-president-pour-lechec-de-sa-tentative-de-putsch-les-dessous-de-laffaire/


    • Eric F Eric F 15 décembre 2024 10:08

      @Renaud Bouchard
      C’est très curieux, en Corée du Sud la plupart des présidents ont été destitués ou poursuivis après leur mandat, il est vrai que c’était une dictature militaire dans les années 60, il doit rester quelques germes.


  • ETTORE ETTORE 14 décembre 2024 23:28

    Honnêtement , je l’avoue, une telle pantalonnade, une telle couardise en laisser faire, de la part de celui qui était «  prêt à emmerder la France entière », quitte à ce

    « quelle vienne le chercher  » relève du film hard core le plus saugrenu.

    Un type qui se dit sorti de la cuisse de Jupiter, qui a un égo gonflé comme un melon poussé trop près du mur, qui se ventait d’avoir « lâché une grenade dégoupillée » histoire de castrer tous les prétendants à son pot ( au rose), ce maître es armes bactériologiques, désarmé par une simple torgnole, dédicacée par le représentant du Groupe Pupille de l’état, composé de 30 dé-putes, orphelins de toute idées.....

    Naaaaaann  ! Naaaaaaan !

    Pour avaler cette couleuvre, soit, le b(R)ayard sans beurre, mais avec reproche, est en train de détapisser l’Elysée, avec ses ongles cassés de rage, repeint au vernis de la honte à paillettes !

    Plier les fourchettes, avec ses dents, user tout le PQ à le mâchonner.de rage....MAIS...MAIS.....

    TENIR ! TENIR  !, Jusqu’au bout,......

    User autant de 1 er ministrables, que de Play Mobil, dans un calendrier de l’avant, TENIR, avec les yeux des-exorbités par cette colère qui le ronge, par ce camouflet en pleine page glacée, ce maudit Vendredi 13....

    MAIS, ce qui le fait tenir, orteils d’orgueil crampés dans ses chaussures, usées par les aller retour, d’un pouvoir pas faire, qui n’en finit pas d’être une procession mortuaire, de visites, d’un appartement hémi-cyclique, témoin de toutes les lâchetés possibles.... C’est.....C’est.....

    «  »«  »« Bon dieu, mais quelle se casse donc , cette Hyène Euro-païenne, que j’envahisse son terrier, que je puisse hululer ma rapacité, comme le hibou de mon tee shirt Bohémians clubing, montrer ma puissance à foutre le joug, à ces millions d’européens,insignifiants, mixés, ruinés, esclavagisés, dégenrés, réunis sous le talon de ma sandalle, et que mon intelligence supérieure, ma alloué, afin de grandir encore et encore, sur un nombre incomptabilisable d’emmerdés, de toutes natures, de tous bords, de tous horizons..... »«  »«  ».

    «  »«  »Rahhhhh, Et toi, le Bayou, toi, je te réserve une fin.....Hmmmmm«  »«  »

    Note de l’auteur ( du texte)

    Il peut y avoir certaines petites erreurs d’appréciation, qui ont pu se glisser, dans l’ordre et la force des velléités exprimées, qui n’ont été rapportées, qu’entendues de très loin, tant le risque d’approcher du colérique, était dangereux en l’état !

    Sous réserve de bien pire !


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 décembre 2024 07:13

      @ETTORE
      Bonjour et merci pour cette...diatribe !(Au sens actuel du mot, empreint d’une certaine véhémence).

      TENIR ! TENIR  !, Jusqu’au bout,......

      /Effectivement. Unique mantra, désormais.

      User autant de 1 er ministrables, que de Play Mobil, dans un calendrier de l’avant, TENIR, avec les yeux des-exorbités par cette colère qui le ronge, par ce camouflet en pleine page glacée, ce maudit Vendredi 13....

      /On exténue.On épuise un personnel politique devenu fonction d’essorage, au mépris même de la fonction qui n’est plus celle de quelqu’un chargé de déterminer et conduire la politique du gouvernement. Il n’y a plus aucune imagination. ne restent que les propos lénifiants des discours généraux qui n’impriment plus et que plus personne n’écoute, le président en premier.

      MAIS, ce qui le fait tenir, orteils d’orgueil crampés dans ses chaussures, usées par les aller retour, d’un pouvoir pas faire, qui n’en finit pas d’être une procession mortuaire, de visites, d’un appartement hémi-cyclique, témoin de toutes les lâchetés possibles.... C’est.....C’est.....

      «  »« »« Bon dieu, mais quelle se casse donc , cette Hyène Euro-païenne, que j’envahisse son terrier, que je puisse hululer ma rapacité, comme le hibou de mon tee shirt Bohémians clubing, montrer ma puissance à foutre le joug, à ces millions d’européens,insignifiants, mixés, ruinés, esclavagisés, dégenrés, réunis sous le talon de ma sandale, et que mon intelligence supérieure, ma alloué, afin de grandir encore et encore, sur un nombre incomptabilisable d’emmerdés, de toutes natures, de tous bords, de tous horizons..... »« »« ».

      « »« »Rahhhhh, Et toi, le Bayou, toi, je te réserve une fin.....Hmmmmm«  »« »

      / Bien vu ! On imagine une sorte de Hamlet ruminant fureur et colère, errant entre bureaux, couloirs et salons, par trop frustré de n’avoir déjà pu accéder à son rêve ultime de devenir Président de l’Union Européenne en ayant abandonné la France, devenue sujet sans intérêt, à un succédané proconsulaire (ce que le choix de M. Barnier a laissé entrevoir jusqu’à cette maudite censure qui n’a pu être évitée).

      Laissons monter la mayonnaise jusqu’à ce qu’elle devienne acide et immangeable. Laissons monter le soufflé jusqu’à ce qu’il crève et s’effondre au fond du moule.

      Laissons se succéder laquais et courtisans déjà en train de glisser vers le dépotoir politique.

      Relisons cet extrait de Mauvais sang, tiré de l’extraordinaire Saison en Enfer (tout est à lire et relire !)https://www.atramenta.net/lire/oeuvre28232-chapitre-3.html

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard


      "Assez ! Voici la punition. – En marche !

      Ah ! les poumons brûlent, les tempes grondent ! la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil ! le cœur… les membres…

      Où va-t-on ? au combat ? Je suis faible ! les autres avancent. Les outils, les armes… le temps !…

      Feu ! feu sur moi ! Là ! ou je me rends. – Lâches ! – Je me tue ! Je me jette aux pieds des chevaux !

      Ah !… – Je m’y habituerai.

      Ce serait la vie française, le sentier de l’honneur !



  • La guerre est totale et sans concession .

    Je n’accorde aucune confiance aux occidentaux, quels qu’ils soient.

    Ils avaient déclaré, qu’ils s’en prendraient au pétrole Russe.

    Leur plus petite déclaration, leur plus petit geste, leur plus petit souffle, tout doit être analysé et pris en compte sérieusement.

    Deux axes de destructions :

    -Détruire les Brics,

    -Affaiblir au maximum les U,S avant le prise de fonction de Trump.

     

    <<. Russie : Catastrophe Écologique et Humaine, Deux Pétroliers Détruits dans le Détroit de Kertch >>

    Catastrophe Écologique et Humaine, Deux Pétroliers Détruits dans le Détroit de Kertch

    Publié le 15.12.2024

    Le détroit de Kertch a été le théâtre de deux naufrages dramatiques consécutifs, laissant derrière eux une tragédie humaine et une catastrophe écologique majeure. Sous l’assaut de vagues puissantes provoquées par une tempête, deux pétroliers ont été littéralement brisés en morceaux, déversant leur cargaison toxique dans les eaux déjà fragiles de la région.

    Les deux bateaux sont : le Volgoneft 212 et le Volgoneft-239.

    qactus.fr


  • placide21 15 décembre 2024 18:56

    DOMINIQUE DE VILLEPIN APPELLE LE PRESIDENT MACRON A ENVISAGER SA DEMISSION : https://youtu.be/PXj6uAUePVE


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 décembre 2024 09:23

      @placide21
      Bonjour et merci beaucoup pour la transmission de ce lien qui expose la question cruciale de la démission d’E. Macron.

      https://youtu.be/PXj6uAUePVE?t=96

      D.de Villepin a entièrement raison lorsqu’il explique qu’au mois de juin 2025, lorsque le « président » aura recouvré la plénitude de ses pouvoirs constitutionnels, il se trouvera alors comptable de la nomination comme des agissements de son Premier ministre, F. Bayrou.

      Démission toujours sinon inéluctablement possible, encore que l’on ne puisse écarter -ce que je crois profondément -, la survenance toujours possible d’un sérieux coup de tabac, « pronunciamiento » ou explosion d’une de ces journées révolutionnaires dont la France a le secret puisqu’il est en effet évident que dans notre pays les changements de pouvoir s’inscrivent toujours dans des craquements et des ruptures.

      Si vous en avez le temps et le goût, lisez cet excellent roman, superbe fresque historique condensée en quelques semaines, qu’est « L’Eté des quatre rois »,de Camille Pascal, avec la préfiguration de la révolution de 1830..https://www.babelio.com/livres/Pascal-Lete-des-quatre-rois/1055715

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard

      Camille Pascal nous plonge au cœur d’un été inédit dans l’histoire de France : celui où quatre rois se sont succédé sur le trône.
      « Il y avait ce matin-là beaucoup de monde à Saint-Cloud, la Cour bien-sûr, mais aussi les ministres, il jurait même que monsieur de Talleyrand avait fait sonner dès la première heure son pied bot cerclé de fer sur les marbres de l’escalier d’honneur. La galerie d’Apollon n’avait jamais été aussi peuplée, et les jardins s’animaient de femmes heureuse d’y promener leurs traînes. Le grand lever serait long, et l’on entreprenait déjà le premier gentilhomme de la chambre pour obtenir les entrées.
      À l’évocation de son grand chambellan, le roi sourit : si même le diable boiteux courait à Saint-Cloud lui présenter ses hommages de gentilhomme et prendre sa place de courtisan, alors la France était prête. »
      Ainsi commence L’Été des quatre rois. Juillet-août 1830, la France a connu deux mois uniques dans son histoire avec la succession sur le trône de Charles X, Louis XIX, Henri V et Louis-Philippe.
      Dans cette fresque foisonnante, à l’écriture ciselée, tandis que le peuple de Paris s’enflamme, Hugo, Stendhal, Dumas, Lafayette, Thiers, Chateaubriand, la duchesse de Berry, Madame Royale assistent à l’effondrement d’un monde.
      Des « Trois Glorieuses » à l’avènement de la monarchie de Juillet, Camille Pascal nous plonge dans le roman vrai de la révolution de 1830.


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 décembre 2024 09:08

  • https://www.vududroit.com/2024/12/quelle-information-a-lheure-du-techno-feodalisme/

    QUELLE INFORMATION A L’HEURE DU « TECHNO-FEODALISME » ?

    Avec Aude Lancelin (QG)

    En 2017, l’élection d’Emmanuel Macron constitue un tournant autoritaire majeur. Des Gilets Jaunes au soulèvement des banlieues, de la gestion du COVID aux colères agricoles, le régime compte de plus en plus sur sa police et sur sa justice pour mettre un couvercle sur la marmite de l’ébullition sociale. À cela s’ajoute une accélération spectaculaire de l’agenda géopolitique : guerre russo-ukrainienne, conflit israélo-palestinien, élection de Donald Trump. Dans ce contexte, s’il revient à la police de dompter les corps, l’information devient un enjeu de plus en plus important pour ce qui concerne les esprits.

    Dans ce contexte, la philosophe et journaliste Aude Lancelin occupe une position particulière. À travers son média QG, créé en 2019, elle est l’une des rares, pour ne pas dire la seule, à avoir su observer et restituer toutes ces colères sans jeter sur elles les préjugés essentialisants et/ou moralisants de la bourgeoisie intellectuelle. Par ailleurs, dans un contexte où la censure ne porte pas seulement sur ce qui est dit mais avec qui on le dit, elle est parvenue à constituer des plateaux d’un pluralisme exceptionnel, de la gauche radicale à la droite souverainiste.

    D’où l’intérêt de faire avec elle un diagnostic du système médiatique et d’envisager quelques issues possibles.


  • suispersonne 17 décembre 2024 12:22

    Ce que vous appelez « les 11 millions d’électeurs » n’existe pas : c’est une photographie circonstancielle qui a déjà disparu des radars, avec la visibilité éclatante de la supercherie de herrhaine, partisan de moins en moins occulte de l’Assistanat Majuscule de ces feignants, les zaxionnères et les milliardères, qui nous coûtent 17 mille fois le total du rsa.

    Le dévoilement de cette supercherie, déjà visible lors des votes très bourgeois de herrhaine, n’est en rien effacé par leur vote de censure, imposé par leurs « zélecteurs » à rebours de leur positionnement « responsable », « hostile au chaos », mais sous le coup d’une condamnation probable -qu’elle se réalise ou non n’y change rien (les faits délictueux sont établis, et prétendre à une présomption d’innocence lorsqu’on fait appel est une ficelle grossière qui ne les cache pas)-.

    Les partisans de herrhaine n’ont aucune conscience du rejet, magistral et sous estimé, de ce parti, qui continue évidemment à échapper à toutes les techniques manipulatoires des sondages.

    Réduit(e)s à des fantasmes, comme « c’est vous qui avez voté micron », ils elles se croient meilleurs que ce piteux président de pacotille, auquel ils elles pensent pouvoir se comparer avantageusement.

    Quelle erreur !

    Que l’immense majorité des gueux de ce pays perçoit herrhaine bien pire que micron ne leur vient pas à l’esprit.

    Que la détestation fort généralisée de micron n’y change rien.

    Que la fébrilité et l’incompétence des bavards de herrhaine a encore aggravé leur déficit de popularité, ainsi (parmi de très nombreux exemples de débilité) que leur volonté de « privatiser » bêtement le service public de l’information, accusé pourtant à juste titre de propaganda de la macronie.

    Enfin, la bérézina de tous les sondages est un séisme de tout le système de propagande, dont personne ne reconnaît la seule réalité qui compte : les sondages sont manipulatoires.


Réagir