mardi 17 mars 2015 - par chems eddine Chitour

Moïse et l’Exode : Quand la science ébranle la foi

« La foi n'a pas besoin de preuve, elle doit même la regarder comme son ennemie. »

Kierkegaard.

Une contribution concernant les données archéologiques confrontées à la réalité du message biblique a attiré mon attention. J'ai voulu connaître les fondements de la Bible et du même coup la place de Moïse dans le récit à la fois dans le judaïsme, ce que dit l'archéologie de cette période mais aussi comment le prophète Moïse est perçu dans le Coran.

 On sait que l'Histoire des Hébreux nous est essentiellement connue par la Bible. « La Bible est un ensemble d'épopées, de récits mythologiques, de poèmes, de prières formulées par des prophètes ainsi que de textes juridiques. Elle a été rédigée par des érudits ou scribes juifs, principalement entre l'an 500 et l'an 150 avant Jésus-Christ. Ils expliquent que le peuple hébreu a noué une alliance avec un Dieu unique, Yahvé. La plupart des événements que relate la Bible sont censés se dérouler au IIe millénaire avant J.-C. (...). Elle est considérée comme largement mythique mais contient néanmoins quelques informations ethnologiques utiles aux historiens et aux archéologues. (1)

Selon la Genèse (le premier livre de la Bible), Dieu noue avec Abraham une alliance. Il l'engage à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan, ainsi nommée d'après Cham, l'un des fils de Noé. Après une longue errance, la petite troupe s'établit enfin dans le pays de Canaan, « où coulent le lait et le miel », sous la conduite d'Isaac et de son fils Jacob. (..) L'Exode, deuxième livre de la Bible, raconte que Joseph, fils de Jacob et petit-fils d'Isaac, devient, du fait de sa grande sagesse, le Premier ministre du Pharaon. Il invite alors ses onze frères et une partie des Hébreux à le rejoindre en Égypte, à la recherche d'un mieux-être. Bientôt victimes de vexations, les Hébreux se libèrent du joug égyptien et reviennent à Canaan, la « Terre promise », sous la conduite du prophète Moïse. » (1)

L'historicité de Moïse

« Moïse lit-on sur Wikipédia est vraisemblablement le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l'islam. (...) Il n'existe cependant aucune trace historique de son existence en dehors de la tradition, ce qui en fait une figure mémorielle et non historique le Moïse de la foi étant bien plus connu que le Moïse de l'histoire. En islam, Moïse - sous le nom de Moussa - est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », considéré comme l'un des messagers envoyés par Allah et annonce le prophète Mahomet. (...) Moïse. est le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi, ce qui lui vaut le titre de kalîm Allah - « interlocuteur de Dieu ». Pharaon donne l'ordre à son peuple d'éliminer les nouveau-nés mâles et de ne laisser vivre que les filles. Le frère de Moïse s'appelle Aaron. Après sa naissance, sa mère Yokheved cache l'enfant durant trois mois puis l'abandonne dans une corbeille sur le Nil, près de la rive (le 6 sivan). La fille du pharaon qui se baignait avec des courtisanes, trouve l'enfant et décide de l'adopter (inspirée dans ce geste par l'ange Gabriel, selon le midrash), bien qu'ayant immédiatement deviné que l'enfant était hébreu. » (2)

Analogie de la naissance de Moïse avec celle du roi Sargon

 « D'un point de vue « scientifique », nul universitaire, écrit Thomas Römer, professeur de la chaire « milieux bibliques » au Collège de France ; ne soutient plus l'historicité d'Abraham, et celle de Moïse. Le récit de la naissance de Moïse ressemble de près à la légende de la naissance de Sargon, roi légendaire, fondateur de l'Empire assyrien. Certes, le thème de l'enfant exposé et miraculeusement sauvé est largement répandu dans le folklore (Romulus et Remus, Cyrus, Horus...) ; néanmoins, c'est le récit de la naissance de Sargon qui se rapproche le plus du récit de la naissance de Moïse. Les deux protagonistes ne connaissent pas leur père ; leurs mères respectives les cachent dans un premier temps, pour les confier ensuite au fleuve. Les deux enfants sont placés dans une caisse enduite de bitume ; ils sont trouvés et adoptés par leurs bienfaiteurs. Cette adoption légitime la royauté de Sargon et introduit Moïse dans la cour du roi égyptien. La légende de Sargon a été mise par écrit au plus tôt au VIIIe siècle av. J.-C., la première histoire de Moïse ne peut donc être antérieure à cette époque. Les scribes judéens construisent la figure de Moïse à l'image du fondateur mythique de la dynastie assyrienne pour revendiquer la supériorité du dieu qu'il sert. » (3)

« Un méchant roi, une belle princesse, un nouveau-né, un coffre-berceau-corbeille, un fleuve, un abandon : c'est un schéma connu, celui des naissances de Romulus et Remus, d'Apollon, d'Adonis, de Moïse. La source de ces récits se trouve à Babylone, vers - 2450. Un texte mésopotamien raconte la naissance de Sargon Ier, roi de Babylone. D'origine modeste, cet enfant adopté est le fondateur du premier empire de l'Histoire : celui d'Akkad et de Sumer. Comme Moïse, Sargon est jeté au fleuve dans un panier. Sa mère lui donne le jour en secret, le dépose dans une corbeille fermée avec du bitume, l'abandonne sur le cours de l'Euphrate. Akki, un puiseur d'eau, le recueille, l'adopte et fait de lui son jardinier. La puissante déesse Ishtar l'ayant pris sous son aile protectrice, il devient un grand roi. Cette histoire, qui court jusqu'aux confins de l'Inde et du Tibet, a dû inspirer les scribes juifs lors de la rédaction de l'Exode. » (4)

Stéphane Foucart résume le mythe en écrivant : « Une femme craint pour la vie de son enfant. Elle le dépose, dans un panier, sur les eaux du fleuve. La nacelle dérive, l'enfant est recueilli. Bien sûr, son destin est de changer le monde. On connaît l'histoire : c'est celle de Moïse, « sauvé des eaux ». Mais ceux qui l'ont écrite se sont inspirés, jusque dans ses détails, de celle de Sargon d'Agadé. Du nom de ce roi qui unifie la Mésopotamie au milieu du IIIe millénaire avant notre ère et fonde, ainsi, le premier empire. Que les compilateurs du récit biblique s'en soient inspirés n'est pas extravagant. » (5)

L'analogie est parfaite et troublante à un détail près, celui du bitume qui est introuvable en Egypte.... « Je suis Sargon, le roi puissant, le roi d'Agadé. Ma mère était une grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. (...) Ma mère me conçut et me mit au monde en secret. Elle me déposa dans une corbeille de jonc, dont elle ferma l'ouverture avec du bitume. » Le même geste maternel - le calfatage du berceau à l'aide de bitume - est rapporté dans le récit biblique à propos de Moïse, alors que le bitume, matériau typiquement mésopotamien, est presque introuvable en Egypte... « Elle me jeta dans le fleuve sans que j'en puisse sortir, poursuit la légende de Sargon. Le fleuve me porta ; il m'emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d'eau. Aqqi, le puiseur d'eau, en plongeant son seau me retira du fleuve. Aqqi, le puiseur d'eau, m'adopta comme son fils et (...) me mit à son métier de jardinier. Alors que j'étais ainsi jardinier, la déesse Ishtar se prit d'amour pour moi et c'est ainsi que pendant cinquante-six ans, j'ai exercé la royauté. » (5)

Qu'en est-il du récit biblique tel que l'Exode, ou les dix plaies de l'Egypte écrit Nicolas Smaghue ? L'archéologue Israël Finkelstein et l'historien archéologue Neil Asher Silberman, ont confronté dans une étude le fait biblique avec la réalité archéologique La Bible dévoilée, leur ouvrage de synthèse présente le résultat de recherches archéologiques permettant, selon les auteurs, d'éclairer les événements rapportés par la Bible. Les travaux eurent lieu entre les années 1970 et les années 2000. Cette période a vu l'abandon de ce qu'on a appelé l'archéologie biblique (entre 1900-1970), au profit d'une démarche sans a priori appuyée par des méthodes de datation de plus en plus précises. Il en a résulté une remise en question de l'historicité d'une grande part des récits bibliques, notamment sur l'origine des anciens Israélites, l'exode et la conquête de Canaan. » (6)

« Le suspense tourne court, poursuit Nicolas Smaghue car très tôt les archéologues affirment que « ce sont des récits qui ont été cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d'anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains » (...) Les épisodes traitent successivement des « Patriarches », de l'« Exode », des « Rois » et du « Livre ». La série suit ici l'ordre édifié par les livres de l'Ancien Testament. (..) Très vite, des incohérences historiques apparaissent dans le texte au niveau des datations, notamment et mettent en doute leur existence. Ces anachronismes vont permettre de découvrir les véritables écrivains de ce passage de la Bible. (...) L'histoire de Moïse et de l'Exode du peuple juif vers la Terre de Canaan, que la Bible situe pendant la période du règne de Ramsès II sont de bons exemples. De nombreux écrits égyptiens de l'époque, une seule timide référence à un déplacement massif de population sémite a pu être retrouvée (une stèle commémorant, à la fin du XIII° siècle av. J.C., la victoire du pharaon Merneptah sur le peuple d'Israël). La réalité des événements s'en trouve donc, considérablement affectée. On se demande donc si L'Exode a eu lieu ? » (6)

« Pour les archéologues, conclut Nicolas Smaghue , il n'est pas possible qu'une foule d'esclaves hébreux aient pu fuir vers le désert et la mer Rouge, sans rencontrer les troupes égyptiennes ou sans qu'il en reste au moins des traces dans les archives étatiques. L'absence de vestiges archéologiques dans le Sinaï, où les compagnons de Moïse ont, selon la Bible, erré pendant 40 ans est une preuve suffisamment troublante pour douter. Il semble toutefois que la Bible décrive davantage dans cet épisode le VIIe siècle av. J.-C. que l'époque supposée de l'Exode évoquée dans la Bible. Au final, il s'agit de la construction d'une saga nationale mythique à une époque où l'Egypte menace le roi de Juda (VIIe siècle av. J-C). » (6)

Pour Henri Ticq du journal Le Monde, , commentant à son tour l'ouvrage : « La Bible dévoilée » (7) : « La migration des patriarches (Abraham, Isaac, Jacob), l'épique sortie d'Egypte où le peuple juif avait été réduit en esclavage et la conquête de Canaan, la terre promise par Dieu, ont-elles réellement existé (...). Ainsi, Zeev Herzog, professeur d'archéologie à l'université de Tel-Aviv, souligne « qu'aucune démarche scientifique ne prouve la réalité de cette sortie d'Egypte, des grandes années d'errance dans le désert et de la conquête de la Terre promise ». (8)

« Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, poursuit Henri Tincq , n'ont en effet aucun doute sur l'inauthenticité des grands récits fondateurs. Pour eux, la Bible est une géniale reconstruction, littéraire et politique, de toute l'histoire du peuple juif, qui correspond à l'émergence du royaume de Juda (royaume israélite du Sud) comme puissance régionale au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Une époque où le royaume d'Israël (royaume israélite du Nord), autrefois plus prestigieux que Juda, passe sous la coupe de l'Assyrie voisine et où l'empire assyrien amorce son déclin. Autrement dit, la grande saga des patriarches, d'Abraham aux fils de Jacob, n'a aucun fondement historique, assurent Finkelstein et Silberman. Les noms de personnages et de lieux cités n'ont aucune « preuve » archéologique. Le récit des patriarches n'est qu'une sorte de « préhistoire pieuse » du peuple juif, écrite au VIIe siècle avant J.-C. par des auteurs pour servir l'ambition territoriale du royaume de Juda. » (8)

« Le récit de la sortie d'Egypte est tout aussi fictif. Compte tenu du rapport des forces à l'époque présumée de l'événement (XIIIe siècle avant Jésus-Christ), il est impossible d'imaginer la fuite hors d'Egypte de 600.000 esclaves hébreux qui auraient franchi des frontières alors puissamment gardées, et traversé le désert jusqu'à Canaan malgré la présence des troupes égyptiennes. Toutes les explorations archéologiques le prouvent, y compris dans la région la plus proche du mont Sinaï, lieu supposé de la révélation de Dieu à Moïse et des Dix Commandements. » (8)

La Bible compile ainsi des traditions diverses et originelles, raconte dans l'Exode, par exemple, les épisodes de la lutte séculaire avec l'Egypte des pharaons, vaincue par le pouvoir du dieu d'Israël et le statut miraculeux de son peuple. La grande saga biblique sert ainsi la vision militaro-religieuse du roi de Juda et entre en résonance avec les lecteurs du VIIe siècle avant Jésus Christ , rappelle leurs souffrances et les comble d'espoir pour le futur.

L'armée égyptienne de l'exode biblique : Une confirmation de l'Exode ?

Roger Vetillard rapporte une curieuse découverte qui conforterait le récit de l'Exode : « Des archéologues égyptiens annoncent qu'ils ont découvert des restes qui pourraient être ceux de l'Armée égyptienne de l'exode biblique. Le ministère égyptien des Antiquités égyptiennes a annoncé en octobre dernier qu'une équipe d'archéologues sous-marins aurait découvert ce qu'il reste d'une armée égyptienne du XIVe siècle avant J.-C., au fond du golfe de Suez, à 1,5 km au large de Ras Gharib. L'équipe est tombée sur une masse gigantesque d'ossements humains noircis par l'âge. L'équipe du professeur Abdel Muhammad Gader, a d'ores et déjà récupéré plus de 400 squelettes différents, ainsi que des centaines d'armes et pièces d'armure, et les restes de deux chars de guerre, sur une surface d'environ 200 m². Ils estiment que plus de 5000 autres pièces paraissent être dispersées sur une zone plus large, ce qui suggère qu'une armée de grande taille a péri sur ce site. (9)

 « De nombreux indices sur le site ont permis au professeur Gader et à son équipe, de conclure que ces éléments pourraient être liés au célèbre épisode de la sortie des juifs hors d'Egypte sous la conduite de Moïse et d'Aaron. Toutefois, les soldats paraissent être morts sur un sol sec, car aucune trace de bateaux ou navires n'a été trouvée dans la région. Cette découverte étonnante apporte la preuve, qu'un récit célèbre de l'Ancien Testament pourrait avoir une base historique ». (9)

Que faut, il en conclure ? En dehors du fait religieux, la science archéologique n'a aucune certitude pour le moment, il y a des faits à confirmer ou infirmer. La croyance ou la non-croyance ne rentre pas en jeu quand il s'agit de foi. Cependant la science ne chasse pas la foi car L'astrophysicien Hubert Reeves souligne que même si « on a longtemps pensé que la science allait chasser la fonction religieuse, c'était une erreur. » 

Science et religion n'abordent pas les mêmes questions : La science décrit les phénomènes, les mécanismes, les principes auxquels nous sommes soumis, en un mot le « comment » de l'existence. L’académicien Pierre Karli ajoute à juste titre que la science ne s’occupe pas de nos états d’âme : « notre soif de signification et d'espérance n'est pas prise en compte par la science car on ne sait pas l'introduire dans les équations ! ». La foi s'intéresse aux questions existentielles concernant le sens de la vie, la présence de l'au-delà, l'existence de Dieu, la relation des Hommes avec Lui, et s'oriente donc sur le « pourquoi » de l'existence. Cela rappelle le fameux procès de Galilée ou son avocat s’adressant aux inquisiteurs leur déclare : « Galilée ne vous enseigne pas comment on va au ciel, mais comment est le ciel ».

1. http://www.herodote.net/1800_avant_JCa_nos_jours-synthese-267.php%20-%20Bible

2. Moïse : Encyclopédie Libre Wikipédia

3., http://charismata.free.fr/?p=1878 Le Monde de la Bible n° 196, mars 2011.
4. http://www.historia.fr/mensuel/817/sargon-ier-lautre-roi-sauve-des-eaux-18-12-2014-134289 
5.Stéphane Foucart http://www.lemonde.fr/ete-2007/article/2007/08/14/sargon-l-ambitieux_944372_781732.html#0kBYrCrqSzJV4gvy.99

6. Nicolas Smaghue vendredi 27 juillet 2007 : http://clio-cr.clionautes.org/la-bible-devoilee-les-revelations-de-l-archeologie-editions.html#.VQRaeY7z12E

7. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman. La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie, Traduit de l'anglais par Patrice Ghirardi. Bayard Editions.

8 Henri Tincq http://www.lemonde.fr/ vous/article/2002/06/06/deux-archeologues-contestent-la-realite-historique-de-la-bible_279000_3238.html#smL5u4OEfq0A6t5I.99

9. Roger Vetillard 12/12/ 2014 http://www.metamag.fr/metamag-2521-L-ARM%C3%89E-%C3%89GYPTIENNE-DE-L-EXODE-BIBLIQUE.html

 

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/212689-quand-la-science-ebranle-la-foi.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger



47 réactions


  • lsga lsga 17 mars 2015 14:26

    « « D’un point de vue « scientifique », nul universitaire, écrit Thomas Römer, professeur de la chaire « milieux bibliques » au Collège de France ; ne soutient plus l’historicité

    d’Abraham, et celle de Moïse.  »
     
    Voilà donc ce qu’il faut enseigner dans nos écoles.
    L’enseignement religieux dans l’école publique, ça ne peut qu’être l’enseignement scientifique de l’archéologie religieuse, et rien d’autre.
     
    Moïse n’a pas existé, Jésus est le fils d’une prostituée et d’un légionnaire, il a existé différentes versions concurrentes du Coran : voilà ce qui doit être enseignée aux enfants.

    • gaijin gaijin 17 mars 2015 17:14

      @lsga
      «  ça ne peut qu’être l’enseignement scientifique de l’archéologie religieuse, et rien d’autre. »
      non ( d’ailleurs l’archéologie évolue très vite )
      ce qui est important ( en laissant toute notion de croyance ou de foi de coté ) c’est le rôle des religions dans l’histoire de la pensée et la structuration des sociétés.
      ça permettrai a certains ( par exemple ) de comprendre que le matérialisme n’est qu’un renversement de la pensée chrétienne : après avoir donné la prééminence a l’esprit dans la pensée dualiste corps-esprit on la donne au corps .....
      mais on est toujours prisonniers de la vision aristotélicienne de la dualité ( qui a été imposée par l’église )
      ................
      mais sans doute ne vaut ’il mieux pas enseigner la réalité a l’école ....


    • Alren Alren 17 mars 2015 18:51

      @gaijin

      Le dualisme affirme qu’il y a deux mondes (dua pour 2) : le monde matériel que nous connaissons et le monde surnaturel où séjournent les divinités, les démons et les âmes des défunts.

      Le moniste matérialisme (mono pour 1) soutient qu’il n’existe qu’un seul monde celui dans lequel nous vivons. Que nous avons un esprit, fruit de l’activité du cerveau mais pas d’âme immortelle.

      À l’auteur de l’article (qui n’est visiblement pas prêt à avoir un regard aussi critique sur le coran qu’il en a sur la bible) :

      Bien sûr que si, la science a fait régulièrement reculer la religion ! 
      La foudre n’est pas le javelot de Zeus mais une décharge électrique ! 
      La Terre n’est pas le centre de l’univers mais une planète d’une étoile naine jaune situé dans un bras d’une galaxie qui en contient peut-être deux cents milliards. Et il y a sans doute 10 000 milliards (!) de galaxies comparables dans l’univers.
      La Terre à 6 550 000 000 d’années et n’a pas été créée 4000 ans avant la venue de Jésus Christ, lequel n’a sans doute pas existé à une époque où en Palestine on comptait des centaines de prêcheurs notamment des esséniens rigoristes.

      Si Mahomet s’était élevé du sol sur sa jument pour aller au ciel, il aurait vite manqué d’oxygène après 4000 mètres et il aurait péri de froid bien avant d’atteindre l’ionosphère !

      Etc. Toutes les religions sans exception reposent sur des mythes.

    • Pascal L 18 mars 2015 00:12

      @Alren
      « Toutes les religions sans exception reposent sur des mythes »

      Exact, mais les mythes peuvent avoir plusieurs lectures. La science et l’archéologie permettent, non pas d’invalider le mythe, mais de trouver plus facilement la lecture la plus intéressante. Une partie des religions trouvent dans la science une manière de conforter leur foi.
      Par exemple, le mythe du paradis terrestre n’est pas la description d’une anomalie scientifique, mais on peut y voir la description d’une société entierrement tournée vers la jouissance individuelle où l’autre n’est qu’un objet de jouissance que l’on peut détruire et où le comportement général n’est pas très éloigné de celui des grands singes. La découverte de l’amour de Dieu par un premier homme signe la naissance d’une humanité symbolique qui échange son paradis de jouissance bien réel par l’espérance d’un paradis d’amour et reconnait progressivement l’amour de Dieu et des autres comme valeur suprême. Adam n’est pas unique, nous sommes tous Adam lorsque nous cherchons l’amour de Dieu et le paradis terrestre est encore bien peuplé…
      L’humanité ne s’est pas créé en un jour et la Bible témoigne des difficultés. Nous ne sommes pas encore arrivé au bout du chemin.
       On ne doit pas confondre la Bible avec un livre de science et historiquement beaucoup de faits décrits sont sujets à caution, mais la force du texte reste intacte quand il s’agit de l’amour de Dieu.


    • gaijin gaijin 18 mars 2015 09:01

      @Alren
      non le dualisme aristotélicien affirme que vos deux propositions s’excluent : c’est ou l’une ou l’autre ....
      mais vous êtes victime du syndrome du poisson : vous ne connaissez pas l’eau dans laquelle vous nagez.

      toutes les religions reposent sur des mythes mais toute la science repose sur des postulats la différence c’est que les mythes ont un sens du point de vue de l’humain et les postulats un sens du point de vue de la matière


    • lsga lsga 18 mars 2015 11:05

      @gaijin
      le matérialisme, chez Marx, c’est une méthode historique, pas un positionnement ontologique. 

      en réalité, le terme « empirisme » eut été plus approprié, mais il voulait se distancer à la fois de Hegel et des anglo-saxons. 
       


    • Aldous Aldous 18 mars 2015 11:53

      @lsga
      « Voila ce qu’il fait enseigner à l’école... Jésus est le fils d’une prostituée et d’un légionnaire... »


      Il faut donc enseigner le Talmud. Merci pour cette sincérité lsga.

  • Robert GIL Robert GIL 17 mars 2015 14:35

    Alors, si les juifs n’ont pas été chassés de la terre promise, d’où viennent les nombreux juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée et les régions slaves ? Et bien d’après les travaux de Shlomo Sand le judaïsme est une religion prosélyte qui a souvent converti de force de nombreuses peuplades, car le Mishna et le Talmud autorisent cette pratique à la conversion.
    .
    voir :
    LE PEUPLE JUIF EST-IL MANIPULE ?


  • kalachnikov lermontov 17 mars 2015 14:40

    A la place de prouver la véracité de la Bible et dans la foulée le Prophète et tout le bastringue, que la science m’explique ceci à moi et ça ira :

    " l’haplogroupe (marqueur de l’identité génétique) de Ramsès II, est le même qu’une des grandes branche des Juifs vivant aujourd’hui : E1b1b1 (anciennement dénommé E3b, comme dans ce document concernant Ra-Msès II).

    Et plus particulièrement, il est à noter que cet haplogroupe est celui des Juifs prétendant descendre de la tribu des Lévites."

    Couplé avec ce point :

    http://af.reuters.com/article/egyptNews/idAFL3E7J135P20110801?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0

    Plus de 70% des Européens descendent de Toutankhamon alors que moins de 1% des Egyptiens actuels sont génétiquement liés aux anciens Egyptiens*.

    Notons également que la royal family d’Angleterre est descendante directe de ce rouquin de Ramses ; en second lieu, que tous les présidents américains sont à des degrés divers de la parentèle de cette family.

    Notons ce point : nous parlons là de circonstances très récentes dans l’histoire (- 10 000 ans).

    déduction : le groupe ayant dominé l’ancienne Egypte est le même qui a inventé le peuple juif, cette guignolade, et qui de surcroît a inventé l’Occident, cette autre pantalonnade.

    Ce groupe est évidemment la main qui a écrit le récit servi à la populace et qu’on appelle Histoire, laquelle est toujours écrite par le vainqueur et le dominant.

    (*deux possibles : une cause x entraîne un changement de population ;

    ou bien un petit groupe différent exploitait la masse. Reproduit chez les Juifs. Reproduit en Occident. Reproduit dans la future civilisation qui se met en place sous nos yeux.

    Probabilité statistique pour qu’un m^me groupe soit toujours à la m^me place du dominateur en dépit de tous les évènements, climatiques, révolutions politiques, etc ? Impossible sauf si tout est truqué de a à z.).



    • Passante Passante 17 mars 2015 16:08

      @lermontov
      ce qui s’apelle comprendre moïse au millimètre, mais de l’intérieur,

      puisque la littérature prophétique ne manque pas de rappeler qu’elle s’écrit sur les deux faces.
      ailleurs, bien sûr, et jusqu’à l’apocalypse, le livre demeure inaccessible -
      sinon ouvrable par le seul messie qu’est tellement partout ce bougre.
      l’édition donc commence sur cette fermeture.
      car tiroirs... 
      que m’importe sargon quand le schéma du fleuve, 
      des eaux en menace sur une embarcation finissent par déboucher sur une stabilisation, 
      j’ai déjà noé.
      et si cette armature symbolique n’est pas soupçonnée, 
      comment s’étonner qu’on tienne pour avancée de considérer ces personnages 
      comme des tissus, des carrefours conceptuels...
      quel extrême de la naïveté lâcher la proie pour l’ombre ?
      non, il y faut le parti pris que le livre doit rester fermé,
      fermé au point qu’l déborde, lorsqu’il se met à parler ici et là lui-même...
      si moïse était sur une plage ce serait rio carnaval tous les jours,
      et si moïse coule dans les gênes, encore plus facile à déjouer !
      mais ne pas habiter moïse, ni en être habité, c’est des décennies de job -
      à déplacer des montagnes à la p’tite cuillère, quotidien, de nuit même surtout,
      ces gardes partout autour de la ville, surtout les plus insoupçonnés,
      faut écouter lacan signaler les pires athées au vatican,
      ce qui signifie qu’ailleurs ce qui se donne pour athéisme pèse peu dans la balance ?

    • Montdragon Montdragon 17 mars 2015 18:50

      @lermontov
      eheheh je sens les serpents derrière ce commentaire.

      Sinon d’accord avec njama, la thèse akhénatonienne est plus que plausible, le livre des frères Sabbah est à recommander.


    • Jean Keim Jean Keim 18 mars 2015 07:30

      @lermontov
      Il y a une hypothèse qui me vient à l’esprit, certaines combinaison génétiques seraient responsables de comportements particuliers comme le besoin de dominer et de ce fait les individus concernés se retrouvent de facto en haut de la pyramide.


    • kalachnikov lermontov 18 mars 2015 13:55

      @ Passante

      Essaie d’être plus claire, franche, directe.

      ’Arrivent les derniers temps où nous pourrons parler,
      Ne reste plus que l’Esprit qui souffle...’

      https://www.youtube.com/watch?v=e4il2GbaJyc

      @ Montdragon

      ’serpents’ ? Explanation, please.

      @ Jean Keim

      Non car il est loisible de discerner une volonté manipulatrice derrière. Qu’est-il dit dans la Torah concernant les Lévites ? Poétiquement que les Lévites sont distingués dans le peuple comme le premier-né et gnagnagna. Concrètement, ça signifie ça : ils vont vivre en feignasses pendant que le reste de la populace va gratter aux champs et ils ont la faculté/privilège de manipuler en écrivant le mythe comme bon leur semble, c’est-à-dire créer un cadre dans lequel la vie a le droit d’être ou non. Jésus est un bon exemple révélateur de cela ; lorsque sommé par les docteurs de se justifier, il dit qu’il n’est pas venu pour réformer la Loi, on peut effectivement entendre cela come ’je suis le continuateur de Moïse’. Mais on peut aussi entendre cela comme une réponse très subtile et dilatoire : ’Moi, Jésus, je ne parle pas le la Loi dont je me contrefous, je me trouve en amont.’
      La raison pour laquelle Jésus est condamné au supplice est justement qu’il a pulvérisé le cadre en ruinant les notions d’élection et d’hérédité.


  • Séraphin Lampion P-Troll 17 mars 2015 16:45

    c’est à peu près aussi essentiel que de rechercher les fondements historiques de « Bkanche Neige et les sept nains ».



  • njama njama 17 mars 2015 17:31

    dsl pas le temps pour des contributions,
    pour vous donner des pistes
    Je ne prétends pas que toutes ces hypothèses soient justes, mais les analogies sont à la fois évidentes et passionnantes
    Les secrets de l’Exode, l’Origine égyptienne des hébreux
    de Messod et Roger Sabbah

    une thèse, qui prolonge les intuitions de Champolion et de Freud sur l’origine Egyptienne des hébreux.

    Existe en poche
    4° de couverture : Mot de l’Editeur dans l’Edition broché

    Peu après la disparition d’Akhenaton, le pharaon adorateur d’Aton, vers 1344 av. J.C., sa capitale Akhet-Aton, l’actuelle Tell el-Amarna, est désertée. C’est la fin du monothéisme en Egypte. Ce n’est pas pour autant la fin du Dieu unique
    Messod et Roger Sabbah, deux chercheurs hébraïsants, ont découvert après vingt ans d’études le message caché de la Bible : le peuple Hébreu, celui de l’Exode, celui dont on ne trouve aucune trace dans l’Egypte historique, n’est autre que la population d’Akhet-Aton chassée par le Grand Vizir, qui régna peu après Toutankhamon sous le nom de pharaon Aï. Déportés en Canaan, province égyptienne située à quinze jours de marche de la vallée du Nil, les prêtres et les notables monothéistes fondent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée).
    Messod et Roger Sabbah découvrent de troublantes analogies entre l’alphabet hébreu et l’écriture hiéroglyphique, entre la Genèse et la cosmologie égyptienne. Ils montrent que les noms des personnages de la Bible, Abraham, Moïse, Aaron, Josué, Sarah, Laban, dissimulent les noms et les titres royaux des pharaons de la XVIIe dynastie. Ils retrouvent transcrit le nom d’Akhenaton dans la Bible, notamment grâce à l’histoire de l’ânesse de Balaam qui proclame : « Anokhi Atone-Kha », ce qui veut dire : "Je suis ton Dieu Aton« , qui deviendra »Anokhi Adonaï", Je suis l’Eternel ton Dieu". Grâce à la Bible, la quintessence de la sagesse égyptienne est parvenue jusqu’à nous, portée par la tradition orale de ceux qui se firent appeler les Hébreux.
    ----------------------------
    Existe en poche
    Résumé

    Jadis, Freud avait pensé que Moïse n’était peut-être pas hébreu, mais plutôt égyptien. Depuis lors, les progrès de la recherche archéologique ont ratifié cette audacieuse hypothèse. Pour les auteurs du présent ouvrage, non seulement Moïse n’était pas hébreu mais Abraham ne l’était pas davantage. L’un et l’autre, de surcroît, étaient des pharaons.
    Les Hébreux ne furent jamais esclaves des Egyptiens et le « peuple élu » était tout simplement composé des habitants (égyptiens) de la ville sainte d’Akhet-Aton.
    Messod et Roger Sabbah montrent bien que la Genèse reproduit la cosmologie égyptienne, que l’alphabet hébreu tire son origine des hiéroglyphes égyptiens et que les personnages historiques de l’Ancien Testament sont en fait des personnalités de l’histoire égyptienne. En creusant l’histoire du monothéisme, les auteurs ont exhumé des épisodes fort romanesques : récits d’amour et d’aventures, de meurtres et de trahison, non exempts de fanatisme, qui se déroulèrent dans le grand royaume de la Vallée du Nil. Les Secrets de l’Exode nous convient à une lecture nouvelle de l’Ancien Testament et à la découverte de l’histoire véritable, incluse au sein de la tradition biblique.


  • Antenor Antenor 17 mars 2015 17:31

    C’est pour que le peuple puisse facilement s’identifier à eux que les scribes hyksos ont narré les exploits de leurs chefs comme étant ceux de braves bergers. 3500 ans après, ça marche encore. Plus personne ne s’identifie à Osiris ou Héraklès sans se couvrir le ridicule. Ulysse, à la rigueur. Par contre, Joseph ou Moïse, c’était déjà le rêve américain avant l’heure.


  • njama njama 17 mars 2015 17:47

    autre « révélation » contemporaire
    Evangile d’Arès 1974, 2/8 ICI
    Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os reposent, comme fils d’Adam, ayant accompli leurs exploits et laissé Ma Promesse à leur descendance, l’un dans l’antre de Makpéla (1), l’autre à Rabba(2), attendant Mon Jour.
    Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad, le briseur d’idoles ...

    (1) le Tombeau des Patriarches, dans la vieille ville d’Hébron en Palestine :
    Le lieu est appelé en hébreu Ma-arat Hamakhpelah (מערת המכפלה), ce qui signifie « la grotte des doubles [tombes] ». En effet, selon la tradition juive, le tombeau cache des tombes jumelles où sont enterrés quatre couples bibliques importants : (1) Adam et Ève ; (2) Abraham et Sarah ; (3) Isaac et Rébecca ; (4) Jacob et Léa.
     http://fr.wikipedia.org/wiki/Tombea...
    (2) il s’agit vraisemblablement de Rabbat Ben Hammon, aujourd’hui Amman, capitale de la Jordanie


    • njama njama 17 mars 2015 17:48

      quand la foi ébranle la science smiley


    • njama njama 18 mars 2015 09:07


      Abraham expira et mourut, après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours, et il fut recueilli auprès de son peuple.
        Isaac et Ismaël, ses fils, l’enterrèrent dans la caverne de Macpéla, dans le champ d’Éphron, fils de Tsochar, le Héthien, vis-à-vis de Mamré.
      C’est le champ qu’Abraham avait acquis des fils de Heth. Là furent enterrés Abraham et Sara, sa femme.
      Genèse 25/8-10


    • njama njama 18 mars 2015 17:41

      ibid, (surprenantes) Théophanies d’Arès, 1977, p. 101 ici, et 129 ici

      Ferme (dans) le Livre les siècles ! Ferme, sauf Mouhamad ! Ses frères sont (des) droits changeurs ; (ils) donnent contre fidélité bon change.

      Moché, ses frères ; Yëchou, ses frères, le(ur)s bras (pèsent) sur le(ur)s frères,

      (et) la nuit couche sur les frères.

      (Le LIVRE, I/6 -9)

      Abraham, son frère (est) le lézard, (sur) son ventre (il) marche
      Moché (Me) voit, (il) mange dans Ma Main (comme) le chat ; le chat (a) le lézard sous son ventre.

      Yëchou, son frère (est) le bélier ; le chat (passe) sous son ventre.

      Le frère de Mouhamad (est) le cheval ; le bélier (passe) sous son ventre.

      Mikal (Me) voit, (il) mange dans Ma Main ; son frère (est) large (et) haut (comme) l’aigle.
      (Le LIVRE, XXVIII / 7 -11)


  • Montdragon Montdragon 17 mars 2015 23:03

    Montrez une statue d’Isis tenant e nouveau-né Osiris à n’importe qui....il y verra une vierge à l’enfant.


  • ddacoudre ddacoudre 17 mars 2015 23:26

    bonjour chitour

    nul ne peut évoquer quelque chose qu’il ignore, c’est vrai aujourd’hui et c’était vrai hier. il faut donc imaginer que les récit biblique sont des recueils de souvenir d’événement qui se sont déroulés, mais dont l’interprétation reste anecdotique, et fournissent une réponse à des évolutions qui se sont déroulés de manière à constituer un idéal fédérateur.
    souvent les noms des personnages sont en fait des situations qui se sont déroulés, et que l’on évoque nommément. il est inutile de rechercher scientifiquement l’existence d’Abram qui devient ensuite Abraham. mais si l’on se place d’un point de vue de l’évolution, alors l’on constate qu’une nouvelle civilisation prend naissance et tous les personnage représentaient tous les antagonismes et toutes les luttes et tous les conflits qui ont eu lieu avant que l’ancienne civilisation cède sa place au judéo-christianisme et à l’islam. donc l’on peut penser que dés le début il existait un antagonisme sur la ligne politique à suivre avec le monothéisme naissant, et que c’est plus tardivement que la conception coranique du monothéisme a trouvé des adeptes et un développement, de la même manière que le judaïsme c’est trouvé contesté dans sa spécificité de peuple élu et dans sa difficulté à être suivit dans ses préceptes (dieu n’arrête pas de punir se peuple d’infidèle par exemple). il est naturel que ceux qui avaient à charge de construire l’histoire de leur époque pour unifier les peuples autour, ont fait un jeu de construction, de copie collé et de trie. il ne faut pas oublier qu’à ces époques la superstition, la magie, la divination, la prophétie tenait lieu de science.
    dans la bible c’est l’interprétation des écriture qu’il faut rechercher. je me rappelle avoir fait le compte de la descendance d’Adam suivant les écrits bibliques, cela ferait naitre l’humain en comptant large, il y a tout juste 120 000 ans. indépendamment de la foi des uns et des autres c’est une mine d’information sur la constitution d’une civilisation et des comportement sociologique. souvent je prend en exemple jésus qui chasse les marchands du temple pour dire que déjà à cette époque les hommes avaient compris qu’il ne fallait pas confier la pensé à des marchands, ce que nous faisons en ayant instauré la loi du marché.
     cordialement.


    • ykpaiha ykpaiha 18 mars 2015 02:15

      @ddacoudre
      Merci de cette intervention.

      En complement j’avais un temps eu entre les main (je ne me souviens plus du titre) un livre d’historiens qui avaient décrit ce passage des Dieux d’entités propres, a des dieux polymorphes bien avant d’etre unique puis lui meme polymorphe.
      Interressant de voir l’enchevetrement des sociétés au travers ce cheminement philosophique, que l’on retrouve dans la littérature grecque antique, ou peu a peu les dieux prennent des fonctions de plus en plus muttiples au fur et a mesure du temps.


  • ykpaiha ykpaiha 18 mars 2015 02:00

    Oui bin, nous voila bien partis,

    Donc tout se résume a une histoire (ou plutot des histoires), tiens donc et si par hasard, elle rentre bien dans le moule laic c’est encore mieux,
    Puis de controverse en controverse, si on finissait pas par euthanasier tous ces vieillards ? Ce serait pas mal non plus, ils n’ont donc que trop empoisonné l’existance des hommes,
    Et ne sommes nous pas nous meme des Sapiens Sur-sapiens libres et autonomes de toute croyance,
    Quelle arrogance quelle prétention que ce nihilisme foutoir, on gobe on bouffe on triture on s« émancipe, d’autres révolutionnaires s’y sont attelé avec fougue, véhémence, et ma fois talent, avant de finir eux meme détruits par un reve qui leur a fait perdre la tete,
    Des empires eux memes se sont vendus a moins et y ont perdus leur ame,

    Oui la bible est une magnifique histoire, d’une communauté liée a un destin qui se voulait transcendant,
    Oui les évangiles sont de magnifiques recueils de philosophie (a tendance anar),
    Oui le coran écrit un ordre intangible et soumis mais avec des mots d’une beauté »divine",

    Que la bible soit l’histoire de va nu pieds d’Amon en rupture d’exil
    Que Jesus soit ressuscité dans le cœur de ses apôtres sous l’emotion de sa mort incompréhensible,
    Que le coran ne soit que l’émanation nestorienne de moines défroqués par excommunication, et ecrit tardivement

    Je m’en fout un peu, si, je l’avoue par curiosité intellectuelle, surtout lorsque tout cela se drape de modernité,
    D’ailleurs rien de bien nouveau, tout cela a déja été rebattu a maintes reprise durant des siecles, il suffit de relire les Evangile de Vérité, de Philippe, de Thomas, de Nicodème, de Pierre, des Hébreux, des Egyptiens, de Mathias, des douze Apôtres, des Ebionites, de Joseph, Protévangile de Jacques, etc, la liste n’est pas exhaustive, jusqu" a Pascal en passant par les historiens de l’époque Thallus, joseph, Suetone.....pour s’en convaincre.

    Reste Le Verbe et quel Verbe ! :

    Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
    Il était au commencement en Dieu.
    ...
    Disait Jean

    Sont ils inspirés ?, divins ? ces recueils, je n’en sais rien mais quel force, quel enthousiasme et peu importe ceux qui tenaient la plume ils valent largement les Ouelbec ou Nothomb pourtant bien de notre foutu temps.








    .

     


  • christophe nicolas christophe nicolas 18 mars 2015 08:02

    Moïse a existé puisqu’il est présent à la transfiguration du Seigneur sur le mont Thabor. Les miracles en masse nous rappelle la véracité des évangiles que ce soit, Zeitoun, Padre Pio ou La Tilma


    Il y avait également Elie, l’homme qui pourfend les prêtres de Baal qui croient à des dieux qui dévorent les enfants.

    La raison est consubstantielle à la foi, il faut croire avant de comprendre. Croire à quoi ? A rester dans le vrai et le bon ou à faire toujours plus d’argent... 

    La forme intentionnelle d’un scientifique nucléaire peut aller vers la bombe atomique ou vers la fusion basse énergie.

    Si vous reniez complètement la foi ce qui revient à nier l’air qu’on respire, vous finissez fou comme Isga. On a une belle démonstration vivante.

    • Agafia Agafia 18 mars 2015 20:38

      @christophe nicolas

      Si vous reniez complètement la foi ce qui revient à nier l’air qu’on respire, vous finissez fou comme Isga

      Mais Isga a la Foi ! C’est même un croyant fanatique, son Dieu est Marx et les ouvrages de Karl sont ses bibles... smiley


  • J.MAY MAIBORODA 18 mars 2015 09:16

    1. Kierkegaard parle aussi bien que Saint Jean Bouche d’or.

    2. La Bible, comme d’ailleurs les Évangiles et le Coran, ne serait qu’une mythologie fondatrice ?
    De ce point de vue, le monothéisme n’a rien à envier au polythéisme.
    Mais à chacun sa foi.

  • Phoébée 18 mars 2015 11:21

    Vous pouvez aussi lire Jean soler : ’Qui est Dieu ?’ 

    .

    Par exemple ’Yahvé avait même une femme, Ashera, reine du ciel ’


  • SamAgora95 SamAgora95 18 mars 2015 11:26

    La science n’a pas à se mêler de la foi, la science est un outil comme un marteau ou une fourchette, destiné à sonder le monde, la science peut par contre réfuter ou affirmer les écrits religieux lorsque ces derniers prétendent décrire le monde physique et son évolution, qu’il soit biologique, historique, géologique etc... en somme lorsqu’ils se mêlent de science !


    Hors les récits religieux qui prétendent faire de la science sont en grande majorité dans l’erreur la plus totale, non la terre n’est pas le centre du monde, non les espèces n’ont pas été crée de toute pièce par un être supérieur mais sont issues d’une lente évolution etc.. etc..

    La science a définitivement prouvée que les religions basées sur la bible (juive, chrétienne et musulmane) sont des contes pour enfants au point du vue scientifique !

  • njama njama 18 mars 2015 11:34

    Il y a malgré tout des réalités historiques, archéologiques contre lesquelles la foi religieuse ne peut rien et certaines traditions seront laminées complétement avec le temps. Ainsi le charabia des rabbins qui nous prétend que la circoncision est un Commandement divin donné à Abraham alors qu’elle était pratiquée par les égyptiens bien avant son époque située vers 1900 av J-C ainsi que l’atteste des gravures et sculptures antérieures.
    Une gravure de la tombe de l’architecte royal Ankhmahor (env. 2300 av. J.-C.) montre deux hommes infligeant la circoncision et révèle l’usage égyptien de ce rituel avant la période d’Abraham. (Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, Circoncision, le complot du silence, éd. L’Harmattan, 2003)
    http://www.regardconscient.net/archi04/0405circoncision.html
    « l’hébraïsme » n’a fait que prolonger des traditions égyptiennes vraisemblablement pratiquées dans la caste des élites

    l’archéologie vient donc démentir formellement la Bible sur ce point ... n’en déplaise à certains.

    Trois statuettes métalliques syriennes du 28ème siècle av. J.-C. montrant des hommes nus indiquent que deux ont été circoncis complètement et le 3ème partiellement.
    Une gravure de la tombe de l’architecte royal Ankhmahor (env. 2300 av. J.-C.) montre deux hommes infligeant la circoncision et révèle l’usage égyptien de ce rituel avant la période d’Abraham.
    Une stèle de Naga Al-Deir, datant du 23ème siècle av. J.-C., mentionne qu’un fonctionnaire du roi avait été circoncis avec 120 autres personnes. Dans un bloc de la tombe de Mereri à Dendera, le propriétaire de la tombe dit : « J’ai enterré leurs vieux hommes et circoncis leurs jeunes ». Au 20ème siècle av. J.-C., Sinoserit 1er dit que le Dieu Soleil l’avait nommé maître des humains lorsqu’il était enfant avant de perdre son prépuce. Vers le 19ème siècle av. J.-C., le gouverneur Khanobohotim II dit qu’avant d’avoir été circoncis son père était gouverneur.
    Une gravure de la 6ème dynastie de la tombe de l’architecte royal Ankhmahor, à Saqqara, montre deux scènes de deux jeunes subissant la circoncision.

    .

    Quant à l’excision, elle avait cours chez les Egyptiens ... voisins des juifs de Palestine.
    Philon d’Alexandrie (d. 54), dit qu’elle est « pourtant une coutume très scrupuleusement pratiquée par d’autres nations aussi, et en particulier les Égyptiens, peuple que l’on tient pour prolifique, ancien et sensé au plus haut point ». Ailleurs, il dit que les Égyptiens circoncisent « le fiancé et la fiancée » à l’âge de quatorze ans, « quand le mâle commence à prendre du sperme et les règles de la femme à couler ».

    Colloque du 18 décembre 2004
    Fondation universitaire, Université Libre de Bruxelles
    (A)symétries sexuelles : autour de la circoncision et de l’excision/
    Circoncision masculine et féminine en Égypte
    Débat religieux, médical et juridique
    Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh
    Docteur en droit, responsable du droit arabe et musulman
    Institut suisse de droit comparé, Lausanne

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.sami-aldeeb.com%2Ffiles%2Ffetch.php%3Fid%3D10%26action%3Dfrench-circoncision-masculine-et-feminine-en-egypte-2004.doc&ei=f1MJVb_aJovxUOeOgNAI&usg=AFQjCNF0wWbpoBJA1NEimyDmaC_ZsNoYKw&bvm=bv.88198703,d.d24


  • njama njama 18 mars 2015 11:51

    Comment bâtir une pyramide ?
    argile + natron + chaux
    une petite équipe de quelques personnes est capable de produire rapidement et facilement des blocs de pierre de pyramide de plusieurs tonnes ! voir la vidéo !

    Sur la même page (plus bas), Joseph Davidovits explique également comment analyser les calcaires des pyramides et pourquoi les géologues ne voient rien. Il démontre que la lame mince n’est pas la bonne méthode pour détecter une pierre artificielle. Vidéo en anglais.

    Le site de Joseph Davidovits

    par ailleurs il faut noter que le Coran rapporte « la cuisson » de l’argile :

    « Et Pharaon dit : "Ô notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume-moi du feu sur l’argile puis construis-moi une tour peut-être alors monterai-je jusqu’au Dieu de Moïse. Je pense plutôt qu’il est du nombre des menteurs".  »(28/38)



  • Aldous Aldous 18 mars 2015 11:58

    Cette affaire de bitume qu’on ne trouve pas en Egypte c’est vraiment un raisonnement absurde.

    Attali vous dirait que le bitume c’est comme les pantalons à une jambe : ça s’achète, ça se vend, ça s’achète, ça se vend...

  • willy 18 mars 2015 12:24

    le coran qui reconnait Moise est donc faux !!!!!!!!!!! super !!!!!!!!!!!!!


  • njama njama 18 mars 2015 12:26

    La Mer Rouge, ’appellation donnée par les hellénistes, est en fait la Mer des Roseaux (yam souf) dans le delta du Nil
    La noyade des poursuivants peut tout à fait s’expliquer par des crues rapides du Nil.
    La traversée de la mer rouge est incohérente, top longue, trop profonde (profondeur moyenne 90 m, maxi dans les 2200 m). Entre deux murailles d’eau il seraient tous morts de terreur !
    Cette imagerie est seulement digne de péplum hollywoodien stupides  !

    La mer des Joncs, appelée aussi mer des Roseaux (hébreu : יַם-סוּף yam souf) est, selon la Bible, une étendue d’eau traversée par les Hébreux lors de leur sortie d’Égypte.

    Elle a été traditionnellement associée dans le christianisme à la mer Rouge, du fait d’une erreur de traduction dans les diverses éditions des bibles chrétiennes. Diverses localisations ont été proposées depuis, dont le ka du delta du Nil, le Grand Lac Amer, un bras de mer dans le golfe d’Eilat ou le lac de Tanis

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_des_Joncs

    ...
    Et l’Exode c’est simplement l’éloignement du pouvoir de Thèbes, symbolisé par la séparation des eaux. Le passage d’un ancien monde vers un monde nouveau.
    « Et les eaux furent divisées : toutes les eaux du monde » (Rachi, Exode XIV, 21)


  • alanhorus alanhorus 18 mars 2015 12:33

    Article peu crédible car aucune preuves par photos n’est apporté or vous parlez de science la photo est un matériel scientifique.
    http://www.truthorfiction.com/rumors/a/ancient-army-found.htm#.VQlhtGfHQ5V


  • Jason Jason 18 mars 2015 13:09

    « La foi n’a pas besoin de preuve, elle doit même la regarder comme son ennemie. »

    Et c’est pour cela que, pendant des siècles on a cru à toutes les âneries possibles et imaginables. Le procès intenté à Galilée, en est une des innombrables preuves.

    Mais, mon cher Monsieur, les fondements de la Bible, c’est l’imaginaire. Et, sans imaginaire, pas de narration, pas de légendes, de fables, et de produits de l’invention humaine.

    Le reste n’est que littérature, aussi belle et séduisante soit-elle.

    « L’académicien Pierre Karli ajoute à juste titre que la science ne s’occupe pas de nos états d’âme : » Mais non, bien au contraire, la chimie du cerveau et la neurologie ont fait d’énormes progrès ces 50 dernières années. Le nier est purement et simplement mentir. Cet académicien est un âne.


  • soi même 18 mars 2015 13:11

    @ Chems, d’emblée, il y a un hiatus ( ce que dit l’archéologie de cette période ) d’après vous la science de l’archéologie tire ses connaissances de ses événements ?

    D’autre part un récit antique tel que la vie de Moïse soit utilisé des images pour décrit et cratérisé ce qui doit être comprit, ne vous effleure pas l’esprit, et un signe évident ce que vous pouvez en dire prendra inévitablement un aspect qui a ni queue ni tête.

    http://www.rome-passion.com/saint-pierre-aux-liens-4.jpg

    Il est évident si Michel Ange la repensé avec deux cornes sur la tête, devrait vous alerter que vos explications de tiennes pas la route !


    • Jason Jason 18 mars 2015 17:21

      @soi même

      « avec deux cornes sur la tête » Revoyez la symbolique des cornes dans l’histoire de la statuaire, et vous aurez la réponse.


    • soi même 19 mars 2015 12:32

      @Jason, il y a plusieurs façon d’interprété cela, version diabolique, celle la plus connue, et une autre moins usité, une image du lien qui est établie entre Moïse et le monde Spirituel , qui est symbolisé par ces deux bosses en réalité,


  • franc 19 mars 2015 05:24

    il n’ya guère plus de doute que l’histoire de Moïses est une pure légende créée par les massorètes de la caste sacerdotale judaïte issue dela réforme de Josias au 6è siècle (voir le livre remarquable de Thomas Römer « l’inventionde Dieu ») suivant la vision deutéronomiste dont les écrits ont été établis ad hoc pour la propagande de l’idéologie religieuse du judaisme

    -

    ce qui est réellement historique c’est la découverte d’un stèle racontant un évènement se situant dans la cour de Pharaon où ’un haut fonctionnaire hébreux a été surpris en train de voler des objets précieux du temple par un garde qui fut tué pour cela par le voleur.

    la fuite d’Egypte du peuple hébreux sous la conduite de Moïse ne serait rien d’autre que la fuite du pillard hébreux des temples avec ses compagnons et poursuivis par les chars de Pharaon pour les attraper et les punir.

    -

    il faut bien savoir que les hébreux ne forment pas le même peuple avec le peuple israélite ,au contraire ces deux peuples sont en guerre pendant des siècles .

    les hébreux sont issus des tribus du désert près du Mont Sinaï vivant de razzias et de rapines adorant un dieu tribal ,le dieu de l’orage et de la foudre ,qui est aussi le dieu des armées ,un dieu parmi les nombreux dieux nationaux sur ces territoires entre l’Egypte et les pays du Levant

    les israélites sont les habitants du royaume d’Israël et donc des cananéens et qui à l’époque adoraient Yhwh,le Dieu des dieux,ayant pour titre divin El c’est à dire le Seigneur et maitre de tout l’ Univers transcendant et immanent ,ayant pour iconographie le Soleil ,et Baal son avatar ayant pour titre Al le Seigneur et maitre du monde immanent seulement représenté iconographiquement par un veau avec deux cornes en forme de lune. La lumière de la lune est le reflet de la lumière du soleli signifiant symboliquement que Baal est l’effet d ela projection immanente ou l’incarnation dans le monde d’en bas du Dieu YHWH transcendant d’en haut

    Baal =Ba_al= le bâ de El = l’avatar de El

    -

    le mot hébreux a pour origine le mot hapiru ,peuple nomade du désert de Sinaï.En ffet la langue sémitique ne contient que des consonnes

    hapiru = hpr =hbr =hebre


  • clostra 19 mars 2015 19:13

    quelqu’un a écrit « quand la foi ébranle la science »

    amusant car la science s’ébranle bien elle-même.

    Vu un documentaire passionnant sur les récits bibliques et ce que nous apprend l’archéologie

    https://www.youtube.com/watch?v=jf3rbKwdF7U

    En même temps, l’archéologie peut peut-être ébranler l’interprétation du récit sans toucher à une certaine idée du « vivre ensemble ». On y apprendrait presque la décroissance ...


  • franc 20 mars 2015 02:02

    Les hébreux adoraient le dieu de l’orage et de la foudre,le dieu des armées , Yhwh-Sebaot

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    Yhwh se prononce Yeo et signifie dieu

    Sebaot ,qu’on peut écrire aussi sevaot (le v est un b sans accent tonique ,à noter qu’en Espagne le b se prononce v) ,et qui signifie armée,

    Yhwh-Sevaot signifie dieu des armées

    Yhwh-sevaot = Yeo-sevaot = Yeosevat =Yeosvat = Yeovat = Jehovat =Jehovah

    Yeovat =Jehovah est le dieu des armées, dieu tribal unique adoré par les hébreux

    El est le Dieu des dieux des israélites et des peuples cananéens en général ,Baal étant l’incarnation ou l’immanentisation de El

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    les hébreux ont envahi le pays de Canaan et massacré les cannéens (livre de Josué) et fondé royaume de Juda qui sera en guerre permanente contre le royaume d’israel situé au nord.

    le royaume de Juda s’est allié traitreusement avec l’Empire d’Assyrie pour détruire le royaume d’Israël et sa capitale Samarie et fait de Jérusalem sa capitale

    Jeshuah est le nom poétique d’Israel. Il est à noter que dans l’Evangile Juda est le traitre qui a livré Jésus=Jeshuah aux grands pr^tres du judaisme et aux Romains , l’analogie avec la traitrise du royaume de Juda qui s’est allié avec l’Empire d’Assyrie pour détruire le royaume d’Israel appelé Jeshuah,est frappante

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    A la suite de la réforme du roi de Juda le culte religieux est concentré uniquement àJérusalem ,tous l es cultes environnants sont interdits et seul le culte de Jehovah ,le diue tribal des hébreux est per mis et imposé ,c’est le principe de la monolâtrie à ne pas confondre avec le monothéisme

    La monolâtrie ne part pas du dieu transcendant universel comme premier et unique principe divin pour se particulariser suivant les peuples déterminant le monothéisme ,mais fait un processus inverse en partant d’un dieu particulier tribal ou national pour l’universaliser et imposer ce dieu pariculier national à toutes les nations .La monolâtrie est une idolâtrie tribale ou nationale

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    Le judaisme est une monolâtrie du dieu des armées Yeosevaot = Yehovah

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    Dans la bible ,l’Ancien Testament,il ya les noms Jehovah et Eloîm pour désigner Dieu ,cela résulte d’un mélange d’écrits israélites qui nomment Dieu Eloim et d’écrits judaistes qui nomment Dieu Jéhovah

    Il est à noter que Eloim est le pluriel de El le Dieu des dieux des israélites


    • franc 20 mars 2015 02:48

      @franc

      manque cidessus le nom du roi de Juda qui a réformé et imposé la monolâtrie ,c’est bien sûr Josias

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      J’ajoute qu’il en résulte de ces révélations par la méthode historico-critique de la différence et de l’opposition du judaisme et de l’israélisme que le christianisme ne découle pas ou n’est pas héritier du judaïsme mais de l’israélisme et donc du baalisme qui est la religion du royaume d’israel

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      L’analogie entre le baalisme et le christisme est frappante

      Baal est l’incarnation dans le monde d’en bas immanent de El ,le Dieu transcendant et père de tous les dieux

      Christ est l’incarnation dans le monde immanent de Dieu transcendant Père

      Baal est représenté par un Veau avec deux cornes en forme de lune .Un rite religieux important r des israélite est le sacrifice d’un veau en l’honneur de Baal

      Christ est dit l’Agneau de Dieu égorgé depuis la fondation du monde

      Israel dont la religion est le baalisme et qui a pour nom poétique Jeshuah est trahi par le royaume de Juda

      dans l’Evangile ,Jésus =Jeshuah est trahi par Juda -

      David est un roi prestigieux israélite et pratique l’israélisme ou le baalisme

      dans l’Evangile ,il est insistant en plusieurs endroits que Jésus est de la lignée de David

      dans l’evangile aussi ,les samaritains sont bien vus et Jésus fréquente ceux-ci qui sont détestés par les judaistes (parabole du bon samaritain ,le samaritain est le bon alors que le lévite pratiquant la religion judaiste est présenté comme le mauvais  ;

      Samarie était la capitale du royaume d’israel

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      Le pape émérite benoit XVI a commis une erreur en affirmant récemment que la méthode historico-critique a donné tout ce qu’elle pouvait donner ,,or l’on voit avec le livre de Thomas Römer ,l’Invention de Dieu, que la méthode historico-critique est toujours féconde qui révèle une vérité très importante et tout à fait capitale que le christianisme ne descend pas du judaisme mais de l’israélisme ou du baalisme

      ce qui permet de revoir le dogme chrétien de l’Histoire Sainte qui contient actuellement le massacre ou le génocide des cananéens et que les autorités catholiques sont obligés d’admettre comme résultant de la volonté de Dieu ,ce qui est théologiquement inadmissible ,Dieu qui est parfait et parfaitement bon , ne peut commander un tel génocide

      Or avec cette nouvelle révélation historique ,le massacre des cananéens n’est plus attribué aux juifs israélites mais mais aux juifs hébraiques qui sont leurs ennemis ,le dogme de l’Histoire sainte peut ne plus contenir cet évènement maléfique du génocide des cananéens ,puisque le christianisme ne découle pas du judaisme qui est le génocideur mais de l’israelisme ou le baalisme qui est la victime 


  • Céphale Céphale 22 mars 2015 16:43

    @Professeur Chitour


    Je lis cet article avec un peu de retard. Actuellement les théologiens chrétiens savent bien que Moïse est un personnage symbolique, comme son fils Isaac. Ils estiment que la vérité historique dans la Bible ne commence qu’avec David (Livre de Samuel). Ceci n’enlève rien à l’importance de la magnifique légende racontée par d’anciens Juifs.


  • Michel Hervé Bertaux-Navoiseau Michel Hervé Bertaux-Navoiseau 18 septembre 2016 11:34

    Mon petit livre (30 pages) apporte un fleuve à celui des frères Sabbah : « Circoncision, la Bible ne ment pas mais il faut savoir la lire » https://www.academia.edu/25586724/Circoncision_la_Bible_ne_ment_pas_mais_il_ faut_savoir_la_lire_mis_%C3%A0_jour_17.09.2016_


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