mercredi 10 février 2021 - par Clark Kent

Monogamie et surpopulation

Il n’est pas nécessaire d’être sociologue ou anthropologue pour savoir que dans le temps et dans l'espace, divers systèmes de mariage, monogames, polyandres et polygames existent et ont existé, et même coexisté. Or, notre propre conditionnement d’Européens du vingt-et-unième siècle nous amène à considérer implicitement que la monogamie est « naturelle ». Qu’en est-il ?

A l’intérieur même des institutions monogames, des relations sexuelles ont lieu en dehors du mariage ou entre couples, selon des combinaisons faisant varier le nombre et la répartition des partenaires des deux sexes (les théories du « genre » ne sont pas prises en compte par cet article), ce qui fait que la plupart des sociétés présentent de multiples types de relations conjugales et/ou extraconjugales, au point que des sites de rencontres généralistes ou spécialisés se multiplient et que leur notoriété est loin d’être clandestine.

Pour ce qui est du passé, les descriptions des ressources anatomiques et physiologiques utilisées pour décrire les modèles de coïts ancestraux existent (le Kâma-Sûtra en Inde ou la littérature et l’iconographie libertines en Europe, en Chine et au Japon, par exemple), mais elles n’ont rien de rigoureux, ce qui complique une classification simple des systèmes d'accouplement.

La littérature et le cinéma donnent l'impression qu'Il existe une grande variation de modèles de mariages, d'aventures et de relations extraconjugales, de stabilité des relations et d’investissement plus ou moins prononcés des mâles humains dans les implications de la paternité, mais le lien de couple apparait comme une caractéristique omniprésente des relations sexuelles humaines.

Dans les sociétés dites « préindustrielles », le mariage polygame (un homme, plusieurs femmes) est accepté dans près de 85% des sociétés, mais, la majorité des mariages sont monogames. Par exemple, chez les Savanna Pumé (chasseurs-cueilleurs sud-américains), même si la polygamie existe et représente 20% des femmes et 11% des hommes mariés à un moment de leur vie, la plupart des mariages sont monogames et, bien que la plupart des mariages soient monogames à un moment donné, les unions ne sont pas éternelles et chacun peut se retrouver sur « le marché matrimonial » plusieurs fois dans sa vie. D’ailleurs, que ce soit chez les chasseurs-cueilleurs, dans les sociétés en voie d'industrialisation ou dans les populations occidentales contemporaines, le remariage est courant après le décès du conjoint ou le divorce, ce qui entraîne une succession de situations monogames, mais pas de "pluriels simultanés". Les hommes et les femmes ont plusieurs partenaires au cours de leur carrière reproductive (lien), mais la fidélité sexuelle au sein du mariage est la norme sociale.

L’institution du mariage est commune à toutes les sociétés humaines. Sa fonction est de faire connaitre publiquement qui sont les partenaires sexuels admis, et les divorces résultent souvent de relations extraconjugales clandestines mises au jour (lien). Comme dans toute activité humaine, de nombreuses exceptions existent, mais la monogamie est la règle sociale (lien) et, contrairement à ce que pourraient laisser penser le théâtre de boulevard et les romans-photos, les taux de paternité extraconjugale sont relativement faibles par rapport à autres espèces animales socialement monogames. Les estimations des taux d’enfants non légitimes varient de 0 à 11% dans toutes les sociétés humaines, avec des valeurs médianes comprises entre 1,7 et 3,3%, alors que chez les oiseaux, ces taux dépassent régulièrement 20%.

Dans certains groupes, les relations hors-mariage clandestines sont considérées comme des transgressions justifiant des punitions. Mais dans d'autres cas, les liaisons sexuelles non engagées sont socialement tolérées et relèvent de deux phénomènes ethnographiques connus :

  • Le premier de ces phénomènes concerne la période qui précède le premier mariage, lorsque les adolescentes sont à un stade de la vie où elles présentent une faible probabilité de procréer et où elles ont la liberté d'expérimenter différentes relations prénuptiales. Par exemple, chez les Makuxi de Guyane, les postadolescents sont encouragés par leurs parents à avoir des relations sexuelles avant le mariage, pour permettre un choix mutuel de partenaire à long terme. Mais, après le mariage, la copulation en dehors du lien de couple doit cesser.
  • Le second phénomène concerne la copaternité (lien), reposant sur la croyance qu’un enfant peut avoir plusieurs pères biologiques. Par exemple, parmi certains groupes d’Amazonie, les femmes ont régulièrement plusieurs partenaires sexuels en plus de leur mari : la contribution de plusieurs hommes est considérée comme nécessaire au développement du fœtus. Ces relations supplémentaires ne sont pas officialisées (autrement dit, la polyandrie n'est pas institutionnalisée), mais on attend de ces hommes qu'ils fournissent une protection aux enfants et contribuent à leur éducation (comme des parrains ?). Dans d'autres sociétés, comme celle des Inuits, le partage de la femme peut avoir lieu dans des situations spécifiques admises : les échanges consentants entre couples monogames peuvent même aboutir à des relations sociales (et sexuelles) à long terme.

Pour savoir si ces observations ont une origine naturelle ou culturelles, un détour par la zoologie est utile. Chez les gibbons, le niveau de dimorphisme sexuel est faible et s’explique , parait-il, par un taux de compétition masculine faible également du fait de leur système social monogame, alors que les différences de taille sont les plus prononcées au sein des espèces polygames où la concurrence entre les mâles est intense, les vainqueurs ayant beaucoup à gagner. Par exemple, parmi les gorilles de montagne, les mâles dominants, deux fois plus gros que les femelles, monopolisent l'accès sexuel à un groupe de femelles et effectuent jusqu'à 70% de toutes les copulations. Chez les chimpanzés avec lesquels nous partageons 98 % de patrimoine génétique et 99.9% d’ADN, le dimorphisme de la taille corporelle est intermédiaire entre les espèces monogames et polygames, et notre propre tribu «  hominini  » (c'est-à-dire le groupe phylogénétique composé de tous les humains modernes, des espèces humaines éteintes et de nos ancêtres immédiats) présente ce genre de « dimorphisme intermédiaire » (les exceptions confirmant la règle, comme toujours). 

Cette caractéristique était plus marquée dans le passé et elle a diminué avec le temps, ce qui est souvent interprété par le fait que la compétition d'accouplement des mâles a diminué d'intensité au cours de l'évolution des hominidés parallèlement à une augmentation de la monogamie, mais la date de cette transition ne fait pas l’unanimité. Certains chercheurs pensent que le dimorphisme était assez modeste il y a environ 4 millions d'années parmi les australopithèques et d'autres soutiennent qu’ils étaient fortement différenciés et que, par conséquent, la monogamie n'était pas encore établie. Mais les archives fossiles sont un indicateur peu fiable du comportement d'accouplement chez les espèces éteintes en raison de la nature fragmentaire des restes fossiles, des difficultés d'attribution du sexe et du nombre d'espèces et de sous-espèces différentes. La compétition masculine peut s'exprimer de plusieurs manières autres que l'agression physique, et un faible dimorphisme de la taille peut faire sous-estimer une compétition masculine qui n’a pas laissé de traces tangibles.

Quoi qu’il en soit, chez les humains actuels, on n’observe que de légères différences de taille corporelle selon le sexe par rapport aux espèces proches et polygames étroitement apparentées. Les mâles humains sont 15% plus lourds que les femelles, alors que chez les chimpanzés cette proportion est de 30% et jusqu’à 100% chez les orangs-outans et les gorilles. La plage de variation typique des humains se rapproche davantage de celle des gibbons monogames qui présentent très peu de différence de taille corporelle en fonction du sexe.

Les chimpanzés ont longtemps été utilisés comme modèle comportemental pour notre espèce parce que le-leur était supposé être le plus proche de celui de notre dernier ancêtre commun. La variante « Bonobo » de l’espèce a même donné lieu à des interprétations qui semblaient renforcer des positions féministes ou anti machistes par le fait que chez eux, les relations sexuelles, feintes ou réelles, sont le plus souvent utilisées comme mode de résolution des conflits et que les trois quarts de leurs rapports sexuels n'ont pas de fin reproductive, mais plutôt sociale, et que presque tous les bonobos sont ambisexuels. Certains ont même baptisé cette méthode d'accouplement le « sexe convivial » : un individu subordonné peut utiliser des actes sexuels pour calmer un autre individu plus fort ou plus agressif, ils pratiquent la sexualité orale, le baiser avec la langue ou les rapports homosexuels ou bisexuels. Ce serait même l'un des seuls mammifères avec l’humain à pratiquer le coït ventro-ventral. La tendance en milieu bobo étéait alors très bonobo, et la nature foncièrement matriarcale de notre espèce semblait être à même de détrôner l'imposture du machisme usurpateur installé depuis le néolithique.

Mais patatras ! Cette conception naturaliste a fait place récemment à la question de savoir si les anciens hominidés (nos ancêtres bipèdes) vivaient dans des groupes multimarques / multifemmes comme les chimpanzés ou s’ils étaient plutôt organisés en polygynie, harems comme les gorilles, ou encore s’ils s’organisaient en structures semblables à celles du babouin hamadryas, à savoir plusieurs groupes de mâles célibataires vivant ensemble au sein d'une population plus importante. Ce débat est en cours, et la plupart des chercheurs conviennent que les hominidés anciens vivaient en groupes organisés en sociétés imbriquées à plusieurs niveaux (par exemple, familles biologiques, familles élargies, bandes, tribus, etc.) avec plusieurs femelles reproductrices, rassemblant des couples pérennes socialement reconnus.

On prétend aussi que l'ovulation dissimulée et la réceptivité sexuelle constante des femmes humaines facilitent la monogamie sociale qui est moins répandue dans les espèces où les femelles fécondables présentent des signes extérieurs visibles et où les mêmes femelles refusent la copulation en-dehors de ces périodes. 

Les caractéristiques du déroulement de la vie humaine (intervalles courts entre les naissances, taux de survie élevée des enfants et longue période de dépendance juvénile) signifient que les mères doivent subvenir aux besoins de plusieurs enfants à charge de différents âges simultanément. Étant donné que les nourrissons, les juvéniles et les adolescents ont besoin chacun de différents types d'investissements en temps et en énergie, les mères sont confrontées à un problème de ressources tout au long de leur période reproductive : comment prendre soin des nourrissons et des jeunes enfants sans compromettre le temps passé à des activités qui fournissent de la nourriture et d'autres ressources pour les enfants plus âgés ? La manière dont les mères résolvent ce dilemme pour soutenir un rythme de reproduction rapide a longtemps été l’explication de la monogamie, liée à la coopération des pères, des frères et sœurs et autres pour aider les mères à élever les enfants à charge.

Un aspect déterminant, clé de la sociabilité humaine est que, outre l'investissement parental masculin dans cette prise en charge, les humains sont des éleveurs coopératifs, une caractéristique liée à l’acquisition de connaissances et au développement démographique. Des analyses phylogénétiques récentes ont montré que la reproduction coopérative des taxons d'oiseaux, d'insectes et de mammifères a été précédée par une ascendance de la monogamie. L’explication tient au fait que dans un système d'accouplement non monogame, un individu sexuellement mature est susceptible d'être plus étroitement lié à sa propre progéniture qu'à des frères et sœurs qui peuvent avoir un parent différent. Par conséquent, après la maturité sexuelle, la condition physique individuelle est généralement maximisée en investissant dans sa propre progéniture plutôt qu'en aidant à élever ses frères et sœurs, alors que dans un système d'accouplement monogame, la valeur pour un frère sexuellement mature de rester dans son groupe natal et d'aider ses frères et sœurs à part entière est égale à celle d'élever sa propre progéniture. Étant donné que les avantages liés à la parenté sont dilués lors de l'accouplement multiple féminin, la monogamie est supposée être une étape critique pour augmenter la parenté au sein des groupes et des fratries et favoriser ainsi l'évolution de l'élevage coopératif dont la famille est la cellule de base.

Il faut ajouter à ça que les individus non reproducteurs peuvent représenter des avantages basés sur la parenté quel que soit le système d'accouplement. Dans de nombreuses sociétés humaines, les frères et sœurs juvéniles et les femmes plus âgées constituent une grande partie de la main-d'œuvre pour l'éducation des enfants, contribuant non seulement à la garde des enfants mais aussi à l'approvisionnement en ressources, et cette aide renforce la fertilité maternelle. Parmi les mammifères reproducteurs coopératifs et les insectes eusociaux (un mode d'organisation sociale caractérisé par le fait qu'un même groupe d'individus vivant ensemble est divisé en castes, entre ceux qui sont fertiles et ceux qui ne le sont pas), les juvéniles apportent une contribution importante à l'élevage et à la survie de la progéniture des autres. Le rôle de la grand-mère est un autre phénomène rare, spécifiquement humain mais aussi observé chez les éléphants. De manière générale, alors que la monogamie peut faciliter la coopération des frères et sœurs sexuellement matures, la coopération entre une mère et un mineur, et une grand-mère et sa fille peut être favorisée quel que soit le système d'élevage en raison des coefficients élevés de parenté et des faibles coûts d'opportunité (c’est-à-dire la perte des biens auxquels on renonce lorsqu'on procède à un choix, lorsqu'on affecte les ressources disponibles à un usage donné au détriment d'autres choix).

Les mères humaines peuvent soutenir un rythme de reproduction plus rapide que les autres singes parce que les pères fournissent des investissements à la fois à leur partenaire et à leurs enfants. Au cours de l'évolution humaine, le besoin accru d'investissements paternels a exercé une pression sélective favorisant les liens de couple à long terme et une division sexuelle du travail, car les soins paternels ne se développent qu'après l'établissement de la monogamie dans une population.

Une fois les soins biparentaux établis, la répartition des tâches entre les hommes et les femmes sert à stabiliser le lien de couple. Le modèle le plus répandu est un cycle de vie caractérisé par une spécialisation dans la garde d'enfants par les femmes et l'approvisionnement en ressources par les hommes. Cette spécialisation procure des avantages synergiques liés à la condition physique et au développement quantitatif et qualitatif de la progéniture. Les pères humains fournissent des soins à la progéniture dépendante jusque dans la deuxième décennie de leur vie, et s'occupent souvent de plusieurs enfants en même temps. L'investissement humain paternel, bien que souvent substantiel par rapport aux autres mammifères, est facultatif plutôt qu'obligatoire, et les données anthropologiques indiquent une variabilité considérable dans la quantité et les modalités de cet investissement. Une variable clé en la matière est la certitude de paternité. Les hommes investissent souvent moins là où les relations extraconjugales sont plus courantes.

La division du travail entre les sexes semble donc être un caractère humain universel dans lequel l'investissement paternel est sensible à une variété de conditions et semble être régulé par la testostérone, l’hormone androgène qui prend en charge de nombreux aspects de l'effort d'accouplement masculin, y compris le développement et le maintien de la musculature et de la structure osseuse sexuellement dimorphes ainsi que les rituels de séduction et l’agressivité envers les autres mâles. Les niveaux de testostérone sont liés à l'effort de reproduction à un moment donné et reflètent l'investissement par rapport à l'effort parental. Les hommes mariés ont des niveaux de testostérone inférieurs à ceux des hommes non mariés et les hommes mariés avec enfants ont les niveaux les plus bas et cela correspond au fait que les hommes en couple, et en particulier les pères, sont enclins « hormonalement » à investir plus de temps et d'énergie dans la parentalité plutôt que dans l'effort d'accouplement.

Cette réalité n’a pas échappé aux auteurs de Vaudevilles car, si les mères mammifères sont certaines de leur maternité, les pères peuvent douter de leur paternité. Et justement, la monogamie érigée en norme sociale garantit la parenté entre les pères et leurs enfants présumés, et permet de renforcer psychologiquement la conviction de paternité et les liens de parenté nécessaires pour favoriser le dévouement de ces pères. Ce phénomène caractéristique de la « famille » au sens que le Romains donnaient à la notion de « pater familias » est aussi à l’origine des « tribus » et des « clans », réels ou symboliques.

La coopération entre parents présentant des avantages, des mécanismes de discrimination entre parents et non-parents, et entre parents proches et plus éloignés, permettent de renforcer les liens. Si les pères et les frères et sœurs sont capables de s'identifier, les bénéfices relatifs à l'investissement par rapport à la désertion augmentent pour les pères, tout comme les bénéfices de l'élevage coopératif entre frères et sœurs.

Le langage et la capacité d'identifier une gamme de relations par le biais de systèmes de classification de la parenté ont probablement amplifié les bénéfices obtenus en permettant de reconnaître les distinctions dans les relations entre les membres du groupe. Les systèmes de parenté complexes très développés dans les sociétés traditionnelles permettent de distinguer les parents classificatoires des parents biologiques et les parents proches des parents éloignés. De cette façon, les individus peuvent identifier leurs proches et coopérer de manière sélective en décidant quand et dans quelle mesure ils doivent coopérer, encourager et aider.

De la répartition des tâches ménagères à la division sociale du travail, il n’y a qu’un pas, et tout se passe comme si la structure familiale d’une société était le filigrane de son organisation économique. Il semblerait que la monogamie ait connu un succès tel que les autres systèmes apparaissent comme archaïques ou exotiques, des objets de curiosité. Mais cette réussite est telle qu’elle se traduit par une démographie galopante dans un système de développement en boucle qui ne peut durer que si la croissance de la population et le nombre de consommateurs continuent à en être le moteur.

Monogamie et économie de marché seraient-elles liées ? Faudra-t-il condamner l’un pour sortir de l’autre ?



79 réactions


  • Clocel Clocel 10 février 2021 18:56

    Quand on voit Poséidon et sa meuf... Comment dire... smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 18:59

      @Clocel

      ça fait froid dans le dos !


    • Clocel Clocel 10 février 2021 19:17

      @Séraphin Lampion conspirologue

      Mouais, entre autre... Fallait vraiment avoir un karma de merde pour faire partie de la géniture de ce genre de couple.

      On sent que Luther ne leur a pas fait de bien, fallait vraiment désespérer de l’église pour aller se fourvoyer dans le temple.

      M’enfin...


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 19:23

      @Clocel

      Tu as peut-être remarqué l’évolution entre les deux illustrations de l’article. Il m’est arrivé de rêver être un dos argenté. Mais je me suis réveillé. Encore heureux qu’en me rasant, j’ai vu autre chose que le gars à la fourche, mais bon... c’était pas ça quand même !


    • Clocel Clocel 10 février 2021 19:34

      @Séraphin Lampion conspirologue

      On a eu un silverback célèbre à la tête du FMI.


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 19:39

      @Clocel

      ...piégé par un afflux incontrôlé et envahissant de testostérone.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 18:57

    Un petit regard sur les régions les plus peuplées du monde pour se faire une idée. Les pays Communistes. Les pays très riches (Tokyo). Je me fais cette simple réflexion. Tiens psychose et reproduction exponentielle seraient-ils liés. Rappelez-vous le film la GRANDE BOUFFE ou le film IDIOCRACY. https://www.exoticca.com/fr/blog/villes-les-plus-peuplees-au-monde/# : :text=peupl%C3%A9es%20au%20monde-,Tokyo%2C%20Japon,centre%20de%20confluence%20de%20cultures.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 18:59

    La psychose ou l’absence de limite,.....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 19:04

    Mais en Indes, ils ont compris. Stérilisation générale dans les bidonvilles. Cela aurait fait bondir Mère Térésa...Espérons qu’à ce niveau là les yeux s’ouvrent... mais ce n’est pas pour demain.... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 19:06

    Encore la faute à Hitler... Il en aura fait des dégâts...


  • Sozenz 10 février 2021 19:13

    Belle étude anthropologique !

    il n y a rien a redire ; très bonnes recherches, comparatifs et démarche ! 

    ce fût un grand plaisir de vous lire .

    Merci


  • facta non verba 10 février 2021 19:30

    J’aurais aimé une étude sur le lampionus conspirologus !


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 19:37

      @facta non verba

      La modestie et un certain altruisme qui m’incite à ne pas humilier mes semblables sont la cause de l’autocensure que je m’inflige et qui fait que je ne rédigerai jamais d’autobiographie.


    • Xenozoid Xenozoid 10 février 2021 19:41

      @Séraphin Lampion conspirologue

      La modestie et un certain altruisme qui m’incite à ne pas humilier.....


      on sent de la modestie, comme un virus invisible


    • facta non verba 10 février 2021 23:28

      @Séraphin Lampion conspirologue
      Vous êtes donc monogame et surpopulateur (ou surcopulateur...)


  • pallas 10 février 2021 19:40
    Séraphin Lampion conspirologue,

    .

    Bonsoir,

    Je suis un chercheur dans mon genre de type comportementalisme.

    Rare de voir une civilisation prônant la sainte moral au monde entier et avoir des mœurs sexuels quelque peut discutable, viol, pédophilie, inceste.

    Attention, je ne juge pas, ho que non !!!!, chaque ethnies sa culture.

    N’est ce pas ?

     smiley

    Salut.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 19:48

    Dans une interview donnée au journal Le Soir, Christian de Duve, prix Nobel de médecine en 1974, se prononce en faveur d’un « contrôle des naissances très strict » en affirmant que « « Le » problème, c’est la démographie. (…) De mon vivant, la population du monde a quadruplé, dépassant les possibilités naturelles. Donc nous sommes en train, par notre nombre croissant, de rendre le monde invivable. (…) Jusqu’à présent, la contraception, la limitation des naissances a été condamnée par le Vatican. C’est scandaleux, car le seul espoir de l’humanité de survivre, est de ne pas continuer son expansion. »228, et dans son livre Sur la Science et au-delà : « On a reculé de deux siècles l’apocalypse prédite par Malthus. Mais on s’en rapproche dangereusement (…). Toutes les menaces qui pèsent sur l’avenir résultent d’une cause : nous sommes trop nombreux par rapport aux ressources de la planète (…). La survie des hommes est en jeu. »229 Avis d’un catholique. et c’est bien souvent la faute des hommes et du système patriarcal 

    • malgré l’engagement quasi universel d’éliminer le mariage d’enfants, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans ; cette pratique est généralement plus fréquente dans les situations de pauvreté extrême : ainsi, cette proportion atteint son taux maximal (75 %) au Niger, l’un des cinq pays les plus pauvres du monde. 

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 19:52

    Qui osera mettre en pratique ce contrôle de naissance très strict. Car c’est la seule condition de notre survie. Hitler lui s’en prenait surtout aux juifs (actuellement à peine plus que la Belgique : 13,855 millions)....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 20:19

    Premièrement : il y a de plus en plus de femmes stériles et d’hommes ausi. Si au moins comme le roi Baudoin, ils pouvaient penser ainsi. Une proposition d’aide médicaleur a été proposée (de naturelle naturelle). Ils n’ont pas voulu. C’est la volonté de dieu, Il ne faut pas la contrarier. Si un enfant ne veur pas , venir, c’est un message qu’il faut savoir ntendre. J’ai travaillé sur la mort subite du nourrisson. J’avais mon point de vue qui bien sûr ne plaisait pas. Cet enfant n’avait peut-être pas envie de vivire. Inutile de vivre dans un climat anxiogène avec des des détecteurs de respiration dans tout l’appartement...C’est tout aussi mortifère. Seule chose : ne pas laisser l’enfant dormir sur le ventre. Pour le reste, c’est le destin. Ceux qui acceptent les destin et les épreuves avec sérénité sont bien plus heureux dans leur vie. Si c’est la fin du monde, c’est que cela doit être ainsi...La médecine étant largement responsable d’avoir donner la mort en donnant la vie....Le Serment d’Hypocrate comme les commandements de la Bible datent d’une autre époque bien lointaine. Passer de 1 milliard 500 millions en 1900 à 7 milliard et demi, c’est simplement une catastrophe. Cessons de penser en fonction de modèle dépassés.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 février 2021 20:20

    Quant à la monogamie, franchement, je ne vois pas le lien...


  • Xenozoid Xenozoid 10 février 2021 20:24

    en fait tu veux mettre en avant "La division du travail chez sapien ,vol 1 par Seraphin Lampion (modestologue)


  • Laconique Laconique 10 février 2021 20:36

    Tout ce pavé, et vous ne voyez pas que la monogamie, durement imposée par le judéo-christianisme, est en recul face au retour de la polygamie naturelle. Chez les mammifères c’est le mâle dominant qui a toutes les femelles. Elles préfèrent être remplaçantes au Réal que titulaires au FC Dijon :
    https://youtu.be/gxeMhLfWTHY
    https://youtu.be/n2zk7oJTcjQ


  • xana 10 février 2021 20:41

    Dragée Fucka, chère Mélusine ?


  • Gégène Gégène 10 février 2021 20:50

     « les descriptions des ressources anatomiques et physiologiques utilisées pour décrire les modèles de coïts ancestraux »

    des coït-annales, en quelque sorte ?


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 10 février 2021 20:50

    Les branleurs sont adeptes de la manogamie .


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 février 2021 21:53

    Cher docteur non conventionné,

    J’hésite à vous consulter au sujet de mes questions personnelles de relations avec les personnes du sexe opposé, mon besoin de me reproduire ou seulement ma libido mais ce fut un plaisir de vous lire.


  • troletbuse troletbuse 10 février 2021 21:55

    A regarder : superbe. Le groupe d’éléphant protège l’éléphanteau venant de naître.

    https://www.goodplanet.info/vdj/images-exceptionnelles-la-naissance-dun-elephanteau-au-kenya/


  • troletbuse troletbuse 10 février 2021 22:10

    Environ 50% de garçons et de filles. C’est donc la monogamie qui s’impose. Ensuite il peut y avoir des coups d’épingle dans le contrat. la plupart ne sont pas très graves.

    Mais aujourd’hui, la destruction de la famille est programmée par la théorie du genre, par la télévision qui inocule aux adolescents l’amour libre, par la séparation des couples, etc et ses conséquences graves pour les enfants. On sait que le divorce appauvrit considérablement au moins l’un des époux quand ce n’est pas les deux. Sauf pour ceux qui sont très aisés et peuvent payer des études chères à leur progéniture.

    L’adultère a toujours été courante mais je pense que c’est beaucoup mieux que la séparation (sauf naturellement dans le cas de violences). J’ai connu beaucoup d’enfants adultérins qui ont été élevés dans le couple marital et cela ne l’es a pas perturbés. Ceci arrivait couramment vu qu’il n’y avait pas de contraception.


  • ticotico ticotico 10 février 2021 22:13

    @ seraphin

    Docteur, une question... et la conspirologie dans tout ça ?

    Sinon, ça m’a fait penser à une variante intéressante du mariage monogame chez les tibétains, il s’agit du mariage en CDD, généralement pour une durée de trois ans...


  • troletbuse troletbuse 10 février 2021 22:13

    Ensuite Séraphin, tu ne dois plus être très jeune et la polygamie te tuerait  smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 23:36

      @troletbuse

      « Changement d’herbage réjouit les veaux », dit-on. Changement de paysage réjouit aussi les peintres ! Il serait ennuyeux d’être le peintre d’un seul sujet : l’émotion s’y émousserait, quel que soit l’âge de l’artiste.


  • JPCiron JPCiron 10 février 2021 23:32

    On peut considérer que le libéralisme économique est initialement un sous-produit du Christianisme (foi dans le futur/ croissance infinie) (lien direct individu-Dieu/ individualisme) (libre-arbitre /liberté) (égalité devant Dieu/ démocratie).

    Dans cette hypothèse, pour sortir de l’économie de Marché, les Valeurs qui sous-tendent les Principes socio-économiques devront évoluer >> évolution dans les Valeurs (nouvelles ’’offres’’ religieuses ?) / évolution dans les Principes de société (dont le système monogame ?)


    Intuitivement, j’aurais tendance à lier la structure matrimonio-sociale à la pérennité des ressources disponibles pour la survie de chaque groupe.


    Avec l’hypothèse que les ressources sont finies... et que les groupes humains vivront avec ’’moins d’échanges’’, tout peut changer. Et, au terme ’groupe’ vient s’accoler celui d’ ’identité’.


    Ainsi, je me souviens avoir lu (il y a longtemps) une étude sur certains oiseaux des Amérique vivant dans un environnement difficile : la structure familiale était une monogamie forte, avec les enfants d’une première couvée qui participaient à l’effort pour élever la couvée suivante. Il semble que c’est cette structure familiale qui a permis la survie de l’espèce dans cet environnement.


    Au niveau humain, cela pourrait correspondrait à la mise en commun de ’ressources de support’ supérieure aux seuls parents géniteurs. Et cela sans doute avec des solutions différentes selon les régions/ traditions/ identités et selon les ressources disponibles.


    En tout cas, dans un environnement plus difficile, l’intérêt de survie du groupe primera sans doute sur les souhaits de l’individu.


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 10 février 2021 23:37

      @JPCiron

      merci pour cette contribution intéressante.


    • Sozenz 11 février 2021 13:07

      @JPCiron

      On peut considérer que le libéralisme économique est initialement un sous-produit du Christianisme (foi dans le futur/ croissance infinie) (lien direct individu-Dieu/ individualisme) (libre-arbitre /liberté) (égalité devant Dieu/ démocratie).

      Vous etes totalement à coté de la plaque . vous m avez bien fait rire ; je crois que vousn avez rien compris au christianisme ;
      Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
      donc oui il y a une question de confiance dans la Vie .
      il y a le coté « jouer sans filet » mais il n y a rien a voir avec votre économie « liberaliste » ( avec toutes les contraintes pour les moins riches et la possibilité moins de contraintes . pour les plus riches afin que tout reste dans une « même et grande famille » ils sont tous plus ou moins cousins de machin bidule)

      bon c est pas grave . le ciel ne vous en voudra pas , vous ne serez pas puni pour avoir donné une fausse image . personne ne vous coupera la tête .
      mais bon qu est ce qu il se ramasse en ce moment le christianisme ! mdr

      En tout cas, dans un environnement plus difficile, l’intérêt de survie du groupe primera sans doute sur les souhaits de l’individu.

      quand il y a cohesion ça fonctionne et cohérence .
       s il n y a pas de cohesion et de coherence ça va juste donner un effet mouton suiveur où la force individuelle , l auto-critque, le coté objectif va s altérer pour pourvoir resteret faire parti d un groupe incohérent donc destructeur ;( aucun avantage, un peu comme lemings qui se jeteraient tous du haut d une falaise ) 


    • JPCiron JPCiron 11 février 2021 17:38

      @Sozenz

      Bonjour Sozenz,

      Content de vous voir en forme.
      .

      < vous m avez bien fait rire >

      ’’Qui connaît ses égarements ?’’

      Aussi, Nous vous pardonnons

      .

      < vous n avez rien compris au christianisme >

      Bah  ! Il y a tellement de branches dans le Christianisme, elles-mêmes subdivisées en chapelles et en sectes... Les Chrétiens sont donc les premiers à se chamailler entre eux sur tout et sur rien... au point de se claquer fraternellement la porte au nez !

      .

      < bon c’est pas grave, le ciel ne vous en voudra pas >

      Oui, je sais : on se comprend...

      .

      < qu’ est ce qu il se ramasse en ce moment le christianisme !  >

      Peut-être le Christianisme moissonne-t-il ce qu’il a semé ? Et ’’Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.’’ 



    • Sozenz 11 février 2021 18:57

      @JPCiron
      Aussi, Nous vous pardonnons

      ehehe merci . je savais que dieu le faisais déjà ; mais si les humains le font aussi alors c est génial ^^

      Les Chrétiens sont donc les premiers à se chamailler entre eux sur tout et sur rien... au point de se claquer fraternellement la porte au nez !

      .

      c est pas faux ; y en a ils m’ont tellement gavé que je les ai racompagné à la porte , apres je dois dire que je ne regarde pas vraiment les etiquettes je prefere « juger » sur pièce .

      Peut-être le Christianisme moissonne-t-il ce qu’il a semé ? Et ’’Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.’’

      pas loin de chez moi . il y a des puniers . chaque année je vais en ramasser un maximum car les personnes n en font rien , ils marchent m^me dessus .très souvent 
      est ce les arbres et les prunes qui sont mauvaises ( les pruniers en général ) où les personnes qui ne savent pas bien les voir . certains vont même en acheter dans les commerces ,( beaucoup d’ humains sont étranges) mais ce n est pas pour cela que je souhaiterais que les pruniers qui chaque années me donnent des fruits soient coupés et jétés au feu .


  • popov 11 février 2021 02:19

    @Séraphin Lampion conspirologue

    Très bon article, mais vous avez oublié la pangamie (tendance à épouser tout le monde).


    • popov 11 février 2021 03:06

      @KOU-PEU-LA

      Salut Cyrus. Tu es de passage incognito ?


    • popov 11 février 2021 05:04

      @KOU-PEU-LA

      Il m’évite ces derniers temps le zomar. Ça me fait des vacances.


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 11 février 2021 09:43

      @popov

      J’en ai négligé plein d’autres :

      • misogamie : haine du mariage
      • phanérogamie : union avec des fillespubliques, concubinage errant
      • deutérogamie : mariage en secondes noces
      • épigamie : liberté de contracter des mariages entre communautés unies par un traité
      • homogamie : mariage entre individus possédant les mêmes caractéristiques sociales
      • omnigamie : union avec n’importe qui
      • pantogamie ; accouplement avec tous les individus de sexe contraire aussi longtemps que le besoin de la reproduction se fait sentir

      sans parler de la siphonogamie (fécondation par le tube pollinique) qui n’est guère pratiquée par les animaux pour des raisons anatomiques que l’on comprendra.


    • popov 11 février 2021 12:53

      @Séraphin Lampion conspirologue

      Merci pour cette fournée de beaux mots que je ne connaissais pas.

      Je n’ai pas tellement aimé « omnigamie », union douteuse d’un préfixe latin et d’un suffixe grec.


    • Sozenz 11 février 2021 13:17

      @Séraphin Lampion conspirologue
      l horrigamie : je vous laisse deviner la definition ^^ 
       à ne pas confondre avec l origami-e ( mode inclusif) un mariage où l affaire est pliée en deux trois mouvements


  • Laconique Laconique 11 février 2021 08:43

    À aucun moment vous ne démontrez la moindre corrélation entre monogamie et surpopulation. C’est le nombre de femelles fécondées qui compte, et non le nombre de mâles fécondants. Que 70% des femelles soient fécondées par 70% des mâles ou par 30% cela revient au même, et l’expérience tend même à montrer que les femmes ont plus d’enfants dans les ménages polygames. Vous lancez des affirmations gratuites qui ne reposent sur rien. Même chose pour votre lien entre monogamie et économie de marché : c’est précisément le contraire. Houellebecq a illustré il y a trente ans dans Extension du domaine de la lutte que le libéralisme économique s’accompagne du libéralisme sexuel et que la religion ancestrale était le rempart contre ce double phénomène qui a explosé à partir de mai 68. Vous avez des biais idéologiques tellement forts et tellement faux qu’ils vous font voir précisément le contraire de la réalité, et vous empêchent de réfléchir (à défaut de parler). C’est impressionnant.


    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 11 février 2021 09:14

      @Laconique

      la corrélation entre monogamie et surpopulation tient dans la notion d’investissement des mâles pour contribuer à l’élevage d’une progéniture dont ils sont convaincus d’être les géniteurs et à l’entraide que cela implique dans les fratries convaincues d’être du même « sang ».
      C’est cette structure sociale commune aux peuples européens du néolithique qui s’est transformée en système féodal à partir de l’antiquité tardive (« féodal » signifie « qui a confiance », et pas seulement entre vassal et suzerain, mais aussi entre cons-joints,et parents-enfants).
      Cette structure a donné un avantage considérable aux peuples qui ’lont adoptée et s’est révélée aus efficace sur le plan économique en permettant l’accumulation de réserve supérieures aux besoins de la collectivité.
      Mais ce phénomène a aussi engendré une structure sociale pyramidale ou les gros mangent les petits, et pour être très gros, il faut qu’il y ait beaucoup de petits à manger.
      Cette règle de l’économie de marché a toujours incité les puissants à encourager la natalité pour disposer de main-d’oeuvre et de chair à canos. Et c’est bien la structure monogamique qui a permis de convaincre les géniteurs que leurs enfants leur appartenaient et qu’il leur fallait les « élever », au même titre que leur cheptel (leur « capital »). 
      Dans un système social de chasseurs cueilleurs où la filiation n’est pas établie, on observe toujours une économie de subsistance et une stabilité des la démographie, jamais une croissance.
      Il ne s’agit pas d’une démonstration, mais d’une bservation et d’un questionnement.
      Le débat est ouvert, je n’ai rien à prouver.


    • Laconique Laconique 11 février 2021 09:31

      @Séraphin Lampion

      Merci pour votre réponse et pour ces éclaircissements. Je comprends mieux votre point de vue. Je n’en perçois pas moins l’idéologie sous-jacente.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 09:36

      @Séraphin Lampion conspirologue N’oubliez pas aussi une constante. Dans les famille pauvres et inculte, c’est leur seul capital. Même s’il faut mendier dans le rue ou dépendre des services sociaux. Qu’après la guerre 45, l’état providence soit mis en place on peut le comprendre ; Mais maintenant les allocations familiales devrait être supprimées. Cela ne veut pas dire que les riches élèvent mieux leurs enfants. Les paumés du petit matin de Brel (c’est papa qui paie,...). 

      Ils s’éveillent à l’heure du berger
      Pour se lever à l’heure du thé
      Et sortir à l’heure de plus rien
      Les paumés du petit matin
      Elles, elles ont l’arrogance
      Des filles qui ont de la poitrine
      Eux, ils ont cette assurance
      Des hommes dont on devine
      Que le papa a eu de la chance
      Les paumés du petit matin
      Venez danser
      Copain, copain, copain
      Copain, copain, copain
      Venez danser
      Et ça danse les yeux dans les seins
      Ils se blanchissent leurs nuits
      Au lavoir des mélancolies
      Qui lave sans salir les mains
      Les paumés du petit matin
      Ils se racontent à minuit
      Les poèmes qu’ils n’ont pas lus
      Les romans qu’ils n’ont pas écrits
      Les amours qu’ils n’ont pas vécues
      Les vérités qui ne servent à rien
      Les paumés du petit matin

    • Clark Kent Séraphin Lampion conspirologue 11 février 2021 09:44

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      tiens ?
      on est d’accord, pour une fois !


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 09:48

      @Séraphin Lampion conspirologue
       Oui, la lignée de sang. Mais à l’époque il n’y avait que quelques millions d’individus sur terre. Posez-vous la question de savoir à quelle époque on a vraiment commencer de penser à l’enfant et son éducation. Rousseau ! Les siens il les a abandonné à l’orphelinat.. Nous avons ici, un aperçu de l’attachement à l’enfant depuis les temps anciens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27enfance_en_Europe#Amour_parental. J’adore le point de vue chrétien : Or le christianisme promet le paradis après la mort aux enfants baptisés, tandis que les nourrissons non baptisés peuvent mourir en enfer, c’est pourquoi les nouveau-nés doivent être baptisés rapidement après leur naissance. en Grèce : l’éducation des enfants était prise en charge par la cité (comme dans les Kibboutz).


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 13:26

      @Séraphin Lampion conspirologue C’est un début. Au moins vous vous ne bloquez pas. Sur Agora, c’est une peu la guerre des boutons. On m’aime ou on me déteste.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 11 février 2021 16:55

      @Séraphin Lampion conspirologue,
       Laconique a utilisé un mot qui a été mis de côté dans votre bonne analyse : « religion ».
       C’est la religion qui a la base, a déterminé la monogamie comme seule « acceptable », dans le serment de mariage.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 11 février 2021 20:37

      @Réflexions du Miroir

      La religion n’a pas « déterminé » la monogamie, elle l’a érigée en norme et en dogme comme c’est son rôle de code social.

      « Religere » signifie « relier », établir le lien entre le « naturel » et le « surnaturel », mais aussi (et surtout ?) entre les membres du clan.


    • Eric F Eric F 13 février 2021 17:38

      @Séraphin Lampion
      « la religion n’a pas « déterminé » la monogamie, elle l’a érigée en norme et en dogme comme c’est son rôle de code social »
      Pas LA religion en général, par exemple l’islam reconnait la polygamie, dont il réglemente les obligations -même si l’application effective de la polygamie n’est pas généralisée-.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 09:24

    Le commentaire ci-dessus de Christian de Duve est celui d’un croyant et d’un médecin. La surpopulation est simplement liée à la bêtise humaine. La procréation dure quelque secondes. Elle n’a RIEN à voir avec le création comme celle d’une Oeuvre d’art. A cette image ci-dessus, je préfère : https://www.google.com/search?q=Van+Eyck&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=55fBJPtQIo3-bM%252Cy_fMx4D-4txkEM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kRp2dgRZCflTgGkwQ5NKComubW5Bg&sa=X&ved=2ahUKEwjAw5b6sOHuAhWQy4UKHVQaCroQ_h16BAghEAE#imgrc=wfbHiymLlc-7OM. Tous le religieux ne sont pas des débiles. Heureusement....Si vous écoutez l’histoire de nombreux couples, les raisons pour lesquelles ils ont fait des enfant est simplement aberrante. Ah, mais ma soeur venait d’avoir un enfant. Une femme qui n’avait aucune vocation pour être mère (c’est le mari qui s’occupait de les élever) voulait un troisième enfant (elle aimait être enceinte). Comme son mari ne voulait plus, elle s’est fait faire une PMA. Bien sûr le couple a fini par divorcer. La mère ensuite de réclamer des pensions alimentaires élevées pour les trois enfants.. Il y a les femmes seules qui veulent une poupée pour pour occuper leurs journées, les mariages forcés d’adolescente dans de nombreuses régions arriérées du monde, Les familles d’alcoolique dont la femme oublie de prendre la pilule (famille qui sont souvent dans la violence. Des homosexuelles qui passe par la PMA en Belgique (souvent sur un coup de tête) et ensuite se séparent. Des couples qui ne s’aiment plus et décident de faire un enfant en espérant que le couple va ainsi se ressouder autour d’un but, l’enfant étant alors hyper investi au détriment du couple. Des exemples comme cela, il y en a des milliers... Ne ne parlez de création concernant un enfant. Ce n’est certainement dans la plupart des cas la réflexion qui est au RDV. Juste une chatte et pénis, un moment d’illusion d’amour... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 09:29

    Entendu au-dessus de chez moi pendant le confinement, un couple qui venait de se marier : le mari de traiter sa femme de connasse, de débile. Ils viennent de déménager. Ah c’est parce qu’on a décidé d’avoir un enfant. Bon début...6 milliards en plus en cent ans.....La catastrophe était prévisible. Hitler est un peu responsable. Plus possible de parler de MALTHUS au risque de passer pour génocidaire... La bien-pensance....


    • popov 11 février 2021 13:07

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Il y a quand même un paradoxe. On nous dit qu’il y a trop de monde sur la planète, et quand les Européens se mettent à faire moins d’enfants qu’il n’en faut pour maintenir la population à niveau, on leur dit qu’il faut de l’immigration pour compenser.
      Cette politique ne va pas conduire à une réduction de la population mondiale, mais au remplacement des populations qui se reproduisent peu par celles qui se reproduisent comme des rats.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 13:13

      @popov
       Pas les juifs qui ne sont que 13 millions. L’immigration en me dérange pas n’étant pas raciste ou ayant un problème avec la couleur de peau des autre. Par contre, un délinquant doit être immédiatement remballé dans son pays. Après être passé devant des experts psychologues pour savoir si on peut lui donner une deuxième chance. On ne peut jamais tomber un troisième fois. C’est la règle qui devrait être appliquée. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 13:57

      @Silence, on pique ! Je n’ai JAMAIS lié pauvreté et inculture. Lisez mon commentaire précédent avant de me critiquer ;

      Ils s’éveillent à l’heure du berger
      Pour se lever à l’heure du thé
      Et sortir à l’heure de plus rien
      Les paumés du petit matin
      Elles, elles ont l’arrogance
      Des filles qui ont de la poitrine
      Eux, ils ont cette assurance
      Des hommes dont on devine
      Que le papa a eu de la chance
      Les paumés du petit matin
      Venez danser
      Copain, copain, copain
      Copain, copain, copain
      Venez danser
      Et ça danse les yeux dans les seins
      Ils se blanchissent leurs nuits
      Au lavoir des mélancolies
      Qui lave sans salir les mains
      Les paumés du petit matin
      Ils se racontent à minuit
      Les poèmes qu’ils n’ont pas lus
      Les romans qu’ils n’ont pas écrits
      Les amours qu’ils n’ont pas vécues
      Les vérités qui ne servent à rien
      Les paumés du petit matin

      Jacques Brel. Tant de grands connurent la misère. Ne l’oubliez pas....


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 13:59

      Depuis que je suis ici et Nabum le sais, j’ai défendu avec passion les artisans.... 


    • popov 11 février 2021 14:11

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      n’étant pas raciste ou ayant un problème avec la couleur de peau des autre.


      Je ne parle pas de couleur de peau mais d’arithmétique.
      Si l’objectif est de réduire la population mondiale, ce qui se passe aujourd’hui ne va pas dans le bon sens : on prend prétexte de la baisse de natalité en Europe pour justifier une immigration massive. Cette possibilité d’émigrer de pays où les gens se reproduisent comme des rats ne va pas les encourager à réduire leur natalité. Donc au total, la réduction de natalité en Europe n’aura aucun effet modérateur sur l’accroissement de la population mondiale. Le seul effet sera le remplacement de la population européenne par une autre.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 février 2021 14:03

    Malt

    Si j’étais malthusienne, ce ne sont pas pauvres que j’éliminerais mais les pervers-narcissiques. La lie de ce monde.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 11 février 2021 14:45

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      ça ne serait pas du malthusianisme, mais de l’eugénisme positif
      et ça ferait pas mal de place


    • arthes, Britney for ever arthes 11 février 2021 15:35

      @Philippe Huysmans, Complotologue

      Absolument, c’est de l’information..

      Prétendre qu’il s’agit d’inciter à voter contre revient à te faire un procès d’intention, d’ailleurs je pense, très sincèrement, que toi même tu voteras pour.,, enfin ça me parait logique, j’peux me tromper ?


    • pemile pemile 11 février 2021 15:38

      @arthes « je pense, très sincèrement, que toi même tu voteras pour.,, enfin ça me parait logique, j’peux me tromper ? »

      Nos posts se croisent ! Si il est cohérent, oui, il devrait !


    • arthes, Britney for ever arthes 11 février 2021 15:41

      @pemile

      Lol

      Oui, j’ai vu.

      Nono manque parfois de discernement smiley


    • arthes, Britney for ever arthes 11 février 2021 15:48

      @Philippe Huysmans, Complotologue

      Oula, mais laisse nous un peu de l’effet « teasing », c’est pas bo de dévoiler comme ça  smiley


    • nono le simplet 11 février 2021 15:59

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      Ceci dit l’article en question est d’un ridicule consommé, faut vraiment pas avoir froid aux yeux. Donc en gros il dit que 213.111 doublons c’est « acceptable » et qu’être au courant depuis toujours et n’avoir rien fait pour les corriger est « normal ».

      en gros tu commentes un article proposé à la modération en le disant ridicule ...
      ce qui est parfaitement en phase avec la charte ... bien sûr, bien sûr ... la charte du journaliste-citoyen Huysmans smiley
      va donc voter pour et tu pourras le critiquer une fois édité ...


    • nono le simplet 11 février 2021 16:01

      @nono le simplet
      je suis bête ... il a dèjà voté contre ...


    • nono le simplet 11 février 2021 16:01

      @pemile
      hors sujet
      sucré le café smiley


    • pemile pemile 11 février 2021 16:26

      @Philippe Huysmans, Complotologue « Donc en gros il dit que 213.111 doublons c’est « acceptable »

      Non, dans ces 213.111 doublons, 160.000 sont des doubles stricts donc ne posent aucun problème et dans le 50.000 restants (pour 50 ans de données) la plupart sont distinguable grâce au numéro d’acte.

      C’est juste le constat des saisies fait dans les mairies, point.

       »et qu’être au courant depuis toujours et n’avoir rien fait pour les corriger est « normal ».« 

      Toutes ces données sont bien évidement corrigées avant d’être intégrées au répertoire RNIPP, qui lui, sert aux statistiques.

       »Oui, sauf qu’il y a des gens qui ont réalisé des travaux et des ouvrages sur base de ces chiffres et je ne suis pas bien sûr qu’ils savaient que presque 1% des décès repris n’existaient pas« 

      Faux, le seul qui veut »travailler" avec ces données sans les nettoyer, c’est Mr Huysmans ! smiley


    • pemile pemile 11 février 2021 16:31

      @Philippe Huysmans, Complotologue « Là c’est bon, ça passe crème, pour toi ? Bien conforme à la Charte, et tout ? »

      Oui, c’est juste un fait et même assez scandaleux pour devoir être dénoncé !

      Quant à ton article, qui reprend des données nominatives de ce fichier de l’INSEE, tu aurais dû aussi lire l’avertissement de la page de téléchargement sur le RGPD lors de réutilisation de ces donneés .


  • Abou Antoun Abou Antoun 11 février 2021 16:59

    Bonjour,

    Sa fonction est de faire connaître publiquement qui sont les partenaires sexuels admis,

    Mais peut-être n’est-ce pas la fonction première. Chez les espèces voisines de l’homme une hiérarchie existe pour savoir ce qui est permis ou non sur le plan des relations sexuelles. Cas extrême, le mâle dominant fait régner sa loi, il baise et les autres regardent. Pour ce qui concerne la survie de l’espèce c’est une des meilleures solutions, le plus fort ayant la meilleure semence.

    Chez les humains, je vois plutôt le mariage allant de pair avec la propriété pour la transmission des biens. Pas nécessaire chez les chasseurs cueilleurs, indispensable chez les agriculteurs.

    Mais certains oiseaux pas encore capitalistes vivent en couples et se partagent les tâches. La fidélité est la règle mais il y a des coups de canif dans le contrat, le merle est coquin.


  • Zolko Zolko 11 février 2021 17:40

    Que d’erreurs et d’approximations dans cet article (et pourtant le sujet est bon) :

     

    Dans les sociétés dites « préindustrielles », le mariage polygame (un homme, plusieurs femmes) est accepté dans près de 85% des sociétés

    chez les Romains et les Grecs (nos ancêtres Européens et pré-industriels) les mariages étaient monogames à 100%. Et je suis assez certain que dans les sociétés du Nord, les mariages étaient monogames aussi. En fait, vous voulez parler des Musulmans sans oser le dire.

     

    L’institution du mariage est commune à toutes les sociétés humaines. Sa fonction est de faire connaitre publiquement qui sont les partenaires sexuels admis

    non, l’institution du mariage stabilise la cellule familiale pour les enfants, pour faire connaître publiquement qui sont les parents. Le mariage n’a rien avoir avec le sexe, d’ailleurs vous le dites bien.

     

    Vous auriez-pu donner ici l’explication de la supériorité technologique des sociétés monogames sur les sociétés polygames, par le simple fait qu’un père qui a ses enfants de la même mère en aura moins et pourra donc s’occuper d’eux et leur apprendre plus de choses, tandis que dans des sociétés polygames l’objectif du mâle sera de niquer le plus possible de femelles sans s’intéresser à sa progéniture.


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