jeudi 9 novembre 2017 - par Daniel MARTIN

Nucléaire : Nicolas HULOT, déni d’écologie ou réalisme obligé ?

Entre le charbon et le nucléaire il faut choisir

Après que Nicolas HULOT a admis que la France ne pourrait pas tenir l’engagement, pris en 2015 sous la Présidence de François HOLLANDE, de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité, cela soulève un vrai « tollé » d’une partie des écologistes. Pour tenir le rythme de fermeture des centrales, Nicolas Hulot avait rappelé publiquement la nécessité de fermer au moins 17 réacteurs, dans les plus brefs délais. Seulement voilà : aucun réacteur n'a encore été fermé et le développement des énergies de substitution est difficilement « substituable » à production égale, sinon impossible, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut pas les développer. Par ailleurs, l'éolien peine à décoller en raison d'un trop grand nombre de recours administratifs, d'où une réalité : le gouvernement s'étant engagé à fermer toutes les centrales à charbon, le nucléaire demeure toujours un pilier de la production énergétique nationale.

La réforme votée par François Hollande, dont Emmanuel MACRON avait repris les objectifs chiffrés dans sa campagne, était irréaliste, dès lors que la question démographique et le niveau de consommation correspondant n’était pas abordé.

Il faut se rendre à l’évidence et bien que chez de nombreux écologistes l’on puisse être surpris et déçu, voire se sentir trahi par Nicolas HULOT, n’importe lequel, parmi les plus sincères et les plus radicaux étant à sa place, aurait du faire preuve du même pragmatisme, dès lors, qu’au-delà des modes de production l’on ne remet pas en question la problématique démographique et le niveau de consommation sans cesse croissant d’électricité. Par exemple : entre 2004 et 2014 la population mondiale a augmenté de 800 millions d’habitants et la consommation moyenne annuelle par habitant est passée de 2577 KWh. à 3128 KWh., soit une progression de près de 23%. Certes il y a de très grandes disparités de consommation entre les pays riches et les pays pauvres. Mais il y a aussi les contraintes climatiques qui font que les pays de l’Europe du Nord ou ceux du golfe Persique ont des moyennes annuelles de consommation très élevées. Il suffit de se référer à l’Agence internationale de l'énergie Statistiques sur l'énergie et balances des pays non membres de l'OCDE et Statistiques sur l'énergie des pays membres de l'OCDE. https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EG.USE.ELEC.KH.PC La consommation mondiale d'électricité en 2013 était de 21 538 TWh. pour 6129 TWh. En 1973. Ainsi, elle a augmenté de façon continue de 350% en 40 ans.

L’Asie est la principale zone de consommation d'électricité, suivie de l’Amérique du Nord et de l'Europe. Les États-Unis, l’Union européenne, la Chine et la Russie, qui comptent parmi les régions du monde les plus vastes et les plus peuplées, consomment plus de 61 % de l'électricité mondiale. Entre 2001 et 2012, la consommation de certains pays en développement a considérablement augmenté : elle a été multipliée par 3,3 pour la Chine, par 2,2 pour l'Inde et par 1,6 pour le Brésil.

La consommation moyenne annuelle d’électricité par habitant en France est actuellement de 6938 Kw/h. légèrement inférieure à l’Allemagne 7035 Kw/h. mais avec 15 millions d’habitants de moins. Éclairage, chauffage, cuisson, téléphone, transports, informatique, santé, enseignement… l'électricité est aujourd'hui présente dans toutes les activités de la vie quotidienne. Sa consommation va de pair avec l'amélioration de la qualité de vie des habitants, la création de richesse, le développement des loisirs…Malgré les efforts entrepris avec l’introduction de nouvelles technologies d’éclairage à très faible consommation, on consomme et gaspille de l’électricité pour tout et parfois n’importe quoi, notamment dans le domaine publicitaire…Mais aussi avec le chauffage électrique qui est une aberration, car il faut une énergie primaire qui pourrait créer directement de la chaleur de façon économique, alors que l’on va l’utiliser pour produire de l’électricité, pour ensuite la consommer afin de produire de la chaleur….

La consommation d’électricité en France, en progression constante

Quelques rappels :

A titre indicatif : 1 Térawatt = Mille Milliards de Watts - 1 Gigawatt = 1 Milliard de Watts - 1 Mégawatt = 1 Million de Watts - 1 Kilowatt = 1000 Watts

En progression constante, la consommation d'électricité en France est essentiellement le fait des habitations et du secteur tertiaire. La consommation totale d'électricité corrigée des aléas climatiques en France en 2014 était de 478 TWh. Elle était de 171 TWh. En fin 1973. En 40 ans, elle a augmenté de 280 %. Soit une progression moyenne de consommation annuelle de 7% par an. D’après RTE, en France métropolitaine elle a atteint 546 TWh. en 2015, soit 4,1%, de plus qu’en 2014.

Plus des trois quarts de cette production proviennent toujours du parc nucléaire de 58 réacteurs (416,8 TWh. 76,3% du mix). L'hydroélectricité (par les barrages) reste la deuxième source d’électricité (58,7 TWh. 10,8% du mix) malgré une forte baisse de sa production par rapport à 2014 (- 13,7%) en raison d’un niveau de pluviométrie bien plus faible. 

La part des énergies dites « renouvelables » dans la production nette d'électricité atteint 16,2 % en 2015 (hydroélectricité : 9,9 %éolien  : 3,9 %solaire : 1,4 %, bioénergies  : 0,9 %).

La production photovoltaïque a connu en 2015 une croissance légèrement supérieure à celle de l’éolien (+25,1%) mais sa part dans le mix électrique français reste limitée avec1, 4% de la production totale. Signalons la mise en service du plus puissant parc photovoltaïque d’Europe (300 MWc) à Cestas en Gironde.

C’est la production électrique des centrales à gaz qui a connu la plus forte croissance en 2015 (+54,8%). Elle s’est élevée à 22,1 TWh. soit à près de 4% du mix national et à un niveau légèrement plus élevé que la production éolienne. Les centrales à gaz ont en effet davantage sollicitées comme moyens d’appoint lors des périodes de forte demande. Malgré la fermeture des 6 dernières centrales à charbon de plus de 250 MW en France, la production des centrales à charbon et à fioul a quant à elle légèrement augmenté comptant au total pour 2,2% de la production électrique nationaleUNE ABERRATION, quand on se fixe pour objectif une réduction des rejets des gaz à effet de serre (GES)… Dès lors que le Gouvernement s’est engagé à fermer les centrales au charbon et qu’il ne souhaite pas (volontairement ou involontairement) qu’il y ait une incidence sur la consommation, il n’a d’autre choix que celui de ne pas réduire la production d’électricité issue du nucléaire.

Lorsque RTE affirme que les émissions de CO2 du secteur de la production électrique française resteraient stables, il y a toutefois de quoi s’interroger quand on sait que pour1KW/heure, le fioul rejette 300g de CO2, le Gaz naturel 234 g, le charbon 384g.

Chaque degré Celsius en moins en hiver entraîne, selon RTE, un appel de puissance supplémentaire sur le réseau de 2 400 MW (soit l’équivalent de la capacité installée de 2 réacteurs nucléaires. Cette sensibilité est pourtant amenée à se réduire suite à l’entrée en vigueur de la RT 2012, une réglementation thermique qui a déjà entraîné une chute du chauffage électrique dans les logements neufs. Précisons que le secteur résidentiel compte en 2015 pour environ 35% de la consommation électrique en France métropolitaine.

EOLIEN et PHOTOVOLTAÏQUE peuvent ils être une alternative au Nucléaire dans la perspective « cent pour cent » d’énergie renouvelable ?

Un réacteur nucléaire possède en moyenne une puissance d’environ 1 100 MWh et peut donc délivrer entre 7 000 000 MWh. et 8 000 000 MWh. par an.

Les éoliennes les plus puissantes d’aujourd’hui sont capables de développer une puissance de 5 MWh., dont les meilleures (off-shore) délivrent en moyenne 17 000 MWh. par an
Le chiffre retenu pour l’éolien européen installé est de 2 000 MWh. de production annuelle par MWh. de puissance installé par éolienne.

Combien d’éoliennes pour remplacer un réacteur ?

Moyenne annuelle de la production d’électricité avec l’énergie d’un réacteur nucléaire :
7 000 0000 + 8 000 000 MWh / 2 = 7 500 000 MWh / an

Moyenne annuelle de la production d’électricité avec l’énergie éolienne de très grande capacité (5MWh) : 2 000 MWh X 5 MWh = 10 000 MWh / an

7 500 000 MWh / 10 000MWh = 750 éoliennes pour remplacer un réacteur Nucléaire (http://ethicologique.org/index.php/750-eoliennes-1-reacteur-nucleaire/)

Sachant qu’il y a 58 réacteur Nucléaire (le 59eme à Marcoule étant réservé à la recherche) il faudrait : 750 x 58 = 43 500 éoliennes d’une puissance de 5 MWh. Sachant que la puissance moyenne des futures éoliennes construite en France étant de 3MWh, avec une moyenne annuelle de production de 2000 MWh., il faudrait : 2000 x 3= 6 000 MWh. soit :7 500 000 MWh. / 6 000 = 1250 éoliennes pour remplacer un seul réacteur Nucléaire x 58 = 72 500 éoliennes pour remplacer le parc Nucléaire Français.

Si on considère que la puissance d’une éolienne moyenne se situe actuellement aux environ de 1,8 à 2 MWh. on peut estimer à plus de 100 000 éoliennes qui seraient nécessaire au remplacement du parc Nucléaire et ceci en supposant que l'on sache stocker l'énergie pour les heures de pointes... Ce qui est, actuellement, loin d'être le cas.

Le photovoltaïque, qu’en est-il ?

En termes d’énergie, le photovoltaïque a permis la production de 7,7 TWh. d’électricité en 2015, soit 1,6 % de la consommation électrique française. Fin septembre 2016, la France comptait, 378 899 installations photovoltaïques pour une puissance totale de 7 017 MW, dont 367 MW dans les Dom. Alors qu’en 2014 et 2015, le pays avait frôlé le gigawatt annuel d’installation (avec respectivement 958 MW et 880 MW), 2016 a fait moins bien. Par rapport à ses voisins, la France est un nain photovoltaïque. En 2015, l’Europe totalisait une puissance cumulée en heure de 94,6 GW soit deux fois le résultat obtenu par la Chine. Notons que, même si l’Allemagne réalise une bonne partie du travail avec 40,4 GW, l’Italie prend la deuxième place avec une puissance cumulée de 18,9 GW. Le troisième n’est autre que le Royaume-Uni avec 8,9 GW. La France se positionne juste en-dessous avec 6,6 GW soit deux places devant la Belgique (3,2GW).
En savoir plus sur : https://www.consoglobe.com/production-photovoltaique-2015-annee-record-cg#zZxcqBGqgWor8Dd4.99 

L’éolien et le solaire sont, par ailleurs très dépendants de métaux rares dont l’accès pourrait devenir de plus en plus incertain, a fortiori si ces formes d’énergie doivent être massivement développées. Exemple : le dysprosium et le néodyme, deux terres rares produites presque exclusivement par la Chine, laquelle a d’ores et déjà fait savoir que ses gisements actuels étaient en déclin. Il faut savoir qu’une voiture hybride contient un kilo de néodyme et Selon les études réalisées à ce jour, une éolienne utiliserait de 600 à 700 kg d’aimants par MW de capacité, dont 25 à 29% de néodyme et 4% de dysprosium dans l’aimant permanent de la génératrice (http://www.eolien.be/Terres%20rares) Il faudrait multiplier par 26 d’ici à 2035 les extractions de dysprosium pour faire face aux enjeux du changement climatique…

Le démantèlement de certains réacteurs nucléaires pourraient durer jusqu’à un siècle.

Selon Gilles GIRON, directeur adjoint des projets de déconstruction chez EDF, il faut « environ quinze ans sont nécessaires pour déconstruire un réacteur nucléaire comme ceux en service en France ». C’est le délai entre l'obtention du décret et la fin des travaux. Mais, selon lui, le démantèlement est une opération infiniment plus longue. Il peut se passer des dizaines d'années entre l'arrêt de la production d'électricité et le retour possible du site à d'autres activités. Même si chaque pays d'Europe est un cas particulier, il faudra jusqu'à un siècle pour démanteler certains réacteurs de première génération ! http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/10/27/01008-20171027ARTFIG00294-un-demantelement-nucleaire-beaucoup-plus-long-que-prevu.php

On peut supposer également que les coûts de démantèlement sont particulièrement élevés et dans ces conditions, outre les délais évoqués, on peut poser la question : Y aura-t-il réellement des démantèlements de centrales Nucléaires ? Ou lorsqu’une centrale sera arrivée à son terme, après avoir retiré les barres d’uranium et certaines parties de l’édifice, pour ce qui reste ne vaudrait-il pas mieux le couler dans le béton sous des sarcophages ?

La démonstration est faite qu’au rythme actuel de notre consommation d’électricité qui suit l’accroissement de la population, la sortie du Nucléaire ne peut se faire en équivalence de production et consommation par les énergies de substitution dites « énergies renouvelables »

L’éolien et photovoltaïque, essentiellement à cause des problèmes actuellement non résolus du stockage, ne peuvent, en l’état actuel, compenser le nucléaire ou les énergies fossiles pour la production d’électricité. La seule façon de parvenir à l’arrêt définitif d’une centrale nucléaire consiste à ce que la fermeture de chaque réacteur soit compensée par une énergie de substitution autre que de l’énergie fossile (éolien, photovoltaïque, hydraulique, etc.) et dans une proportion plus importante par des économies d’énergie évaluées et chiffrées. Au premier rang desquelles, le domestique par un changement radical de nos habitudes de consommation en évitant des cuissons électrique systématiques et l’abandon total du chauffage électrique, mais également sur le plan professionnel où un effort particulier doit être fait dans la gestion pour éviter certains gaspillages. Il faut aussi éliminer également les gaspillages liées à des excédents de publicités lumineuses et en particulier ceux de type urbain la nuit par un éclairage totalement repensé. Mais aussi sortir de la stupide politique de promotion de la voiture électrique. C’est une escroquerie intellectuelle, quand on connait le coût énergétique et polluant, sans compter le même espace qu’elle occupe qu’une voiture thermique... Aujourd’hui on sait produire des véhicules thermiques qui consomment deux litres de carburant au 100 km. Les perspectives d’interdiction des véhicules thermiques à l’horizon 2030, pour ne tolérer que des véhicules électriques est totalement surréaliste et irréalisable.

Avec la nouvelle révolution des intelligences artificielles qui seront également grosses consommatrices d’électricité et de terres rares, si l’on va d’explosions en explosions de bombes démographiques chaque décennies, comme pour la période 2007 – 2010, où la population mondiale a augmenté d’un milliard d’habitants, passant de 6, 5 à 7, 5 milliards on peut imaginer les effets catastrophiques..

Pour conclure

Ne pas prendre en compte l’accélération de la crise climatique serait suicidaire et pour cela il faut se rendre à l’évidence : pas la moindre diminution de CO2 envisageable avec la croissance démographique, d’autant que partout dans le monde c’est le recours au charbon qui prospère et pas seulement en Allemagne, il s’accélère en Australie, USA, Inde … Compte tenu des menaces de la crise écologique avec l’effondrement de la biodiversité qui est hallucinant, mais aussi la crise climatique qui s’accompagnant de la désorganisation des états incapables de faire face aux problèmes de surpopulation, que ce soit en Afrique, au Bangladesh, aggravé par les arrivées de centaines de milliers de Rohingya, minorité musulmane persécutée en Birmanie, ou ailleurs…

 



62 réactions


  • hans-de-lunéville 9 novembre 2017 18:11

    L’arrêt des centrales est inéluctable ( disparition de la ressource) ce qu’il faut urgement organiser, c’est le remplacement de cette technologie


  • Albert123 9 novembre 2017 18:25

    « Il faut se rendre à l’évidence et bien que chez de nombreux écologistes l’on puisse être surpris et déçu, voire se sentir trahi par Nicolas HULOT, n’importe lequel, parmi les plus sincères et les plus radicaux étant à sa place, aurait du faire preuve du même pragmatisme. »


    Concernant Hulot et beaucoup d’écologistes il est surtout question de cynisme et d’accès à la juteuse gamelle offerte par les subventions d’état et les postes gouvernementaux offerts en raison de la médiatisation de X ou Y.

    Aucun déni d’écologisme, aucun réalisme obligé, ils vivent juste comme d’autres (De Melenchon à Lepen) sur le dos des contribuables profitant à vie de privilèges divers et variés offerts par une vie au service d’eux même sur le dos d’un électorat bien naïf et crédule.


    • Croa Croa 11 novembre 2017 09:58

      À Albert123 «  aurait du faire preuve du même pragmatisme. »  »

      FAUX, mais je ne m’étendrais pas. Apparemment l’écologie est au dessus de tes enfermements.


  • JC_Lavau JC_Lavau 9 novembre 2017 18:59

    "faire face aux enjeux du changement climatique…
    l’accélération de la crise climatique
      diminution de CO2
    la crise climatique
     il y a toutefois de quoi s’interroger quand on sait que pour 1KW/heure, le fioul rejette 300g de CO2, le Gaz naturel 234 g, le charbon 384g."
    Qu’est-ce qu’il y comprend au juste, aux climats de la Terre, ce répéteux de propagande ?

    On serait aussi en droit de se demander ce que Thierry Martin comprend aux contraintes et à la gestion d’un réseau électrique de puissance. Où sont ses années d’études et de pratique de l’électrotechnique de puissance ?
    Thierry Martin répercute la propagande, sans jamais questionner qui la dirige et la finance.


    • Alibaba007 Alibaba007 10 novembre 2017 01:31

      @JC_Lavau « Thierry Martin  » que de chiffres que de chiffres... on s’y noie ...


      Daniel Martin, plutôt que Thierry ... ou alors tu parles de Thierry la Fronde qui tel le Don Quichotte de la manche Français qui se bat contre les éoliennes nucléaires...
       smiley


      LA CONSOMMATION A TOUT PRIX  (LEITMOTIV des années 80) et GREEN WASCHING

      Tout ce blabla, c’est uniquement dû aux politiques de non volonté de changement. On ne tue pas la poule aux œufs d’or. Malgré Tchernobyl, Fukushima et la faillite d’Areva, on persiste dans le même sens... ...je pense qu’on attend avec impatience le troisième accident sinistre de niveau 7 du Tricastin ou Fessenheim ou encore Beznau en Suisse

      Les lobbys du pétrole sont toujours très puissants alors, vous voyez, la voiture électrique c’est caca ! (pourtant elle est aussi vieille que la voiture thermique). Au pays des riches, les Teslas ont pourtant bien le vent en poupe. 

      Si c’était pour le CO2, on interdirait immédiatement toute vente de produit générant majoritairement du CO2 pour les véhicules, on interdirait immédiatement les « biocarburants » et composts car leur transformation génère une quantité de méthane (qui est plus de 20 fois plus puissant que le CO2 en tant que gaz à effet de serre).

      Je vous rassure tout de suite, les arbres transforment le CO2 qu’ils puisent dans l’air et produisent de l’oxygène grâce à la photosynthèse... et donc sans les arbres, nous aurions un très grand intérêt a cesser toute activité générant du CO2. Tiens au fait... c’est quand que les politiques se mobilisent pour faire cesser immédiatement toute déforestation dans le monde ???

      On parle, on parle mais quand est-ce qu’on réfléchit ? Nos besoins énergétiques augmentent d’année en année, les matières premières diminuent les ressources fossiles se tarissent avec notre consommation immodérée et souvent inutile. On affirme même que la mobilité est la clé des problèmes économiques, que les chômeurs peuvent chercher du travail jusqu’à 100 km autour de leur lieu d’habitation ...tout du moins en Suisse, dans l’Union Européenne, c’est souvent les entreprises qui délocalisent pour trouver des salaires à bas coûts...
       
      Mais il me semble que l’énergie que nous avons tous localement sur cette planète provient principalement de l’activité du soleil sur notre bonne vieille terre (ainsi que la géothermie). L’énergie que l’on consomme le moins, c’est celle que l’on ne gaspille pas. Avec les matériaux dont nous disposons actuellement pourquoi ne pas imposer pour toute nouvelle construction, le respect des normes pour une excellente isolation, une autonomie énergétique avec Panneaux Solaires Thermiques, Photovoltaïque, et/ou couplés Éoliennes chaque fois que cela parait approprié.

      En plus tout ceci permet de créer des emplois locaux, d’économiser des ressources énergétiques fossiles pendant toute une vie, et de financer tout ça grâce à des crédits d’impôts étalés sur la durée de vie de l’installation. C’est juste une décision politique qui manque.

      Au sujet de Nicolas : Allez pendre ces « écolos profiteurs de pacotille » tant qu’ils reste des arbres !

       smiley


       

    • Trelawney 10 novembre 2017 08:39

      @Alibaba007
      c’est quand que les politiques se mobilisent pour faire cesser immédiatement toute déforestation dans le monde ???

      Et pour "rafraichir une planète, il n’y a pas mieux qu’une foret

      Mais nos écolos préfère taxer le carbone. S’en est pathétique.

      A ce propos, savez vous que les écolos allemands Die Grünen a été créé et financé par les producteurs de lignite allemands pour concurrencer le nucléaire. Jamais faire confiance au parti écologique. Hulot en est la preuve

    • JC_Lavau JC_Lavau 10 novembre 2017 10:14

      @JC_Lavau. A ces époques, le propagandistes n’accusaient pas le dioxyde de carbone d’être le coupable de tous ces dérèglements climatiques :

      Citation de : Moukamiel 60
      le 29/12/2010 à 12:18
      En fin de compte on ne sait
      pas grand chose du climat et encore moins le comprendre, n’ayant pas le recul suffisant pour le faire.
      En revanche on sait qu’en principe l’hiver il fait plus froid que l’été !
      Hé ! on a déjà connu pire !
      Événements climatiques dans l’Oise
      Si l’on s’inquiète, sans doute à juste titre, de la dégradation de notre climat, si l’on se souvient de la sécheresse de 1976 et de 2003, de la tempête de 1999 ou des grands froids de 1954 et 1957, il ne faut pas pour autant s’imaginer que par le temps passé le climat était aussi stable que cela.
      Avec l’aimable concours de la ville de Neuilly en Thelle et les mémoires de monsieur Mancheron qui a beaucoup travaillé sur l’histoire de Pontpoint je vous invite à découvrir la climatologie de l’Oise à travers les siècles.
      738 : L’Eté fut si chaud que les sources se tarirent.
      822 : Hiver si froid que les rivières restèrent gelées plusieurs mois.
      891 : Toutes les vignes nombreuses à Pontpoint furent détruites par les gelées.
      991 : Hiver très long, toute la récolte de blé fut gelée, ce qui entraina la disette et la peste.
      999 : des feux follets et des boules de feux éclatèrent avec grand bruit dans le ciel, la population crût à la fin du monde tant redoutée pour l’an 1000.
      1194 : De gros grêlons carrés tombèrent dans le secteur de Clermont à Compiègne, détruisant le blé, les arbres et toute la vigne.
      1216 : Hiver très froid, le vin gela dans les tonneaux.
      1289 : L’hiver fut si doux que les primevères et les violettes étaient en fleur en janvier et les oiseaux commencèrent à couver. Cette année là, la récolte fut excellente.
      1304 : Grande année de sécheresse, l’Oise se traversait à pied sec.
      1408 : En janvier le froid faisait éclater les tonneaux, il fallait couper le vin à la hache et le faire fondre.
      1420 : Hiver très rigoureux, les loups rentraient dans les maisons pour y manger les nombreux cadavres des habitants morts de froid.
      1581 : Le 26 mars, un ouragan renversa plus de 30 clochers dans l’Oise, tuant notamment 30 paroissiens à Bresles au cours de la messe, presque toutes les toitures de Senlis furent arrachées.
      1593 : Un orage de grêle fut si violent que les grêlons pesant plusieurs livres tuèrent plusieurs personnes.
      1645 : inondation importante, l’eau recouvrit presque toute la ville de Beauvais où l’on releva 3 pieds d’eau rue de la Taillerie.
      1658 : Une crue emporta presque tous les ponts et les moulins de l’Oise.
      1676 : L’Oise resta gelée durant 35 jours.
      1697 : Le canton de Neuilly fut ruiné par plusieurs orages.
      1709 : La température descendit à - 23. Les poules mouraient, les canards sauvages s’attrapaient à la main, pattes gelées.
      1784 : Gel du 8 décembre au 28 mars. La neige resta trois mois consécutifs. Au Mesnil Saint Denis un incendie ne put être éteint par manque d’eau à cause du gel : 50 maisons brûlèrent.
      http://www.lepoint.fr/reactions/science.php?article=apres-le-rechauffement-la-rigueur-de-l-hiver-divise-les-scientifiques-28-12-2010-1280051_25

    • JC_Lavau JC_Lavau 10 novembre 2017 13:57

      @JC_Lavau. je n’ai pas bien saisi où tu prouverais que Daniel Martin comprenne quelque chose à ce qu’il raconte.

      Ni toi non plus du reste.

    • JC_Lavau JC_Lavau 10 novembre 2017 14:11

      @sarcastelle. Tu exagères. Tu oublies la formation des litières, l’approfondissement des horizons B et C aux dépens de la roche-mère. Donc d’une manière générale, la pédogenèse par le couvert forestier. Or l’actuel interglaciaire est bien récent, et les sols sont encore tragiquement minces.

      Une fois de plus, le discours hégémonique selon lequel le CO2 remplace tout le reste des analyses, demeure de la merde.

    • Alibaba007 Alibaba007 10 novembre 2017 17:20

      @Trelawney «  taxer le carbone... Jamais faire confiance au parti écologique... »



      Attention, je ne dit pas qu’il est naturel de polluer, mais que la taxe carbone et l’histoire du réchauffement climatique causé par notre production de CO2 n’est qu’une « cause/excuse » qui permet de justifier l’imposition de mesures qui vont enrichir les financiers par le biais de taxes, de quotas et de produits spéculatifs liés au carbone.

      Quant à faire confiance à un parti ou à des politiciens, il n’en est aucunement question !!! Ils nous ont prouvés, à de très nombreuses reprises, qu’il ne fallait à aucun moment se laisser berner par leur langage fallacieux et leurs promesses aguichantes.

      Chat échaudé craint l’eau froide !

       smiley Pour moi « Vendeurs et Politiciens » égalent « Menteurs et Manipulateurs »

    • JC_Lavau JC_Lavau 10 novembre 2017 18:44

      @Alibaba007.  Je n’ai pas bien saisi où tu prouverais que Daniel Martin comprenne quelque chose à ce qu’il raconte.

      Ni toi non plus du reste.

    • Alibaba007 Alibaba007 10 novembre 2017 20:59

      @JC_Lavau


      Je ne prouvais rien du tout, c’était juste une boutade.

      Des chiffres, des chiffres... on peut noyer les poissons avec des marées de chiffres sans prouver quoi que ce soit. Cela ne veut pas dire qu’il nous raconte n’importe quoi. 

      Mais j’espère qu’en tant qu’auteur de l’article, il se soit au minimum renseigné sur son sujet. Quant à nous, lecteurs, de nous faire une opinion sur la véracité de ses dires en recoupant avec les infos à notre disposition. ...Ce que je fais en ajoutant si possible les liens dans mes commentaires. 

      C’est ce que j’aime sur Agoravox, découvrir et pouvoir participer aux débats sur les sujets qui me tiennent à cœur.

    • Alibaba007 Alibaba007 11 novembre 2017 01:08

      @sarcastelle « ...seule la pousse de nouvelles forêts absorbe un supplément de CO² »


      Dans une forêt, petite ou grande, chaque arbre avec ses jolies feuilles parvient à séparer du dioxyde de carbone, grâce à la photosynthèse (la chlorophylle permet de capter l’énergie du soleil) récupérant le carbone et l’eau tirée du sol, pour en fabriquer des molécules de sucres utilisées par les cellules de la plante pour croître, rejetant dans l’atmosphère l’oxygène. 

      Ce carbone reste piégé dans chaque partie de l’arbre et n’est restitué à la nature qu’en très faible quantité la nuit, ou lorsque les feuilles ou épines tombent, ou que l’on détruise le bois contenu dans le tronc ou les branches. 

      La nature végétale a cela d’incomparable par rapport aux productions humaine, qu’elle ne produit quasiment aucun déchet non recyclable et surtout sous une forme quasiment inoffensive pour la plupart des êtres vivants.

      On est de loin pas à la même enseigne, avec votre employeur nucléaire qui engrange les bénéfices retirés de ce commerce de dupes, contribue fortement à produire des déchets dont on ne sait encore actuellement que faire, tant ils sont toxiques et dangereux pour nos semblables et encombrants.

      Nous sommes encore loin de la Blue Economy d’Idriss Aberkane

      Oui en effet, Sarcastelle, je crois que vous ne pouvez pas me comprendre, avec votre retraite pensionnée par EDF-Areva, vous qui avez été tout au long de votre vie intoxiquée par les slogans ...que le nucléaire était synonyme d’avenir alors qu’il n’est que porteur de mort à court (Bombe A ou H ou Sale), moyen (Tcherno, Fuku), long (demi vie du Plutonium239 24’000 ans), ou du très long terme (demie vie de l’Uranium238 4,5 Milliard d’années).

      Votre employeur est moribond, tué par ses propres développements technologiques foireux (SUPERPHENIX, EPR, ITER), il n’aura même pas pu développer la filière (théoriquement plus fiable avec le réacteur rapide à sel fondu) du thorium.

      Quant à moi, je préfère participer à la destruction de la couche d’ozone à l’aide de mon compost et mon BRF, manger mes légumes en bonne compagnie plutôt que de m’empiffrer Place Vendôme ou au Cinq.


    • JC_Lavau JC_Lavau 11 novembre 2017 06:06

      @Alibaba007. Daniel Martin, se renseigner ? Uniquement de ce qui pourrait renforcer ses convictions préalables.
      Nous sommes au Réchauffistan, que diable !


    • joletaxi 11 novembre 2017 10:44

      @Alibaba007
      blablabla... toujours les même rengaines, éculées, qui servent d’argumentaire à la secte.
      Tiens, les forêts ne participeraient que pour 20 % au recyclage du CO2, l’essentiel étant assuré par les océans ,et surtout du plancton.
      Du coup, j’aiguise ma tronçonneuse...Tiiiimmmmmbbbbeeerrrrr

      Bref, comme toute secte ou religion, vous agitez le chiffon rouge de la peur, et peu importe si en 200 ans, nos sociétés ont connu des progrès inespérés, en espérance et confort de vie, en sécurité , alimentaire et santé, comme tout bonne enclume verte, vous êtes incapable de sortir de vos dogmes.


  • pipiou 9 novembre 2017 19:40

    Bon article, mais malheureusement beaucoup d’écologistes refusent la réalité parce qu’elle empêche de rêver.


    • Croa Croa 10 novembre 2017 14:16

      À pipiou,
      Pas les vrais ! Ce qui n’empêche pas les écologistes de rêver. Mais différemment, l’écologiste rêve de sobriété heureuse, pas de voyages au bout du monde ou de grosse bagnole !


    • pipiou 10 novembre 2017 16:45

      @Croa

      Le vrai écologiste rêve une planète théorique, le citoyen responsable agit sur la planète existante.

      Et l’existant on ne le change pas comme ça par un claquement de doigt, c’est ce que dit Hulot au lieu de nous bombarder de promesses qui n’engagent que les naïfs.

       


    • Croa Croa 10 novembre 2017 23:36

      À pipiou
       ??? Là je crois qu’il n’y a plus grand monde de responsable. Le vrai écologiste sait que c’est foutu, qu’il est trop tard et effectivement autant s’accrocher à ses rêves. Sa planète n’a de théorique que ses fausses illusions. Quand à ton citoyen, il n’est donc responsable que de l’immédiat. Bref nous sommes tous dans le dénis je le crains !


    • pipiou 10 novembre 2017 23:47

      @Croa

      « Le vrai écologiste sait que c’est foutu »  smiley  smiley

      Comme il sait que Dieu existe !

      Oui tu confirmes que l’écologiste se fait des films : ça fait 50 ans qu’il nous dit que tout est foutu.

      Oui tu es dans le déni(s)...


    • Croa Croa 11 novembre 2017 10:36

      À pipiou
      Il y a 50 ans les écolos étaient très minoritaires et pour cause, les données n’étaient pas à la porté du premier venu. Par ailleurs ils ne disaient pas encore que tout était foutu (tu te rappelles mal) mais qu’il y avait urgence, nuance !
      C’est maintenant qu’ils nous disent que tout est foutu et je crains qu’ils n’aient raison ! smiley Par ailleurs, les effets du réchauffement sont devenus visibles à l’œil nu et c’est à la porté de tout le monde. Donc nous sommes bien dans le déni, et ce, très majoritairement !

      (Dieu n’existe pas, l’intelligence non plus, et mes excuses pour les « s » traînant dans mes écris, des fois en trop et d’autres fois en manque smiley )


    • joletaxi 11 novembre 2017 11:03

      @Croa

      sinon, pour le température idéale de notre bonne vieille terre, vous avez une piste ?
      Il semblerait qu’il y aie controverse sur combien il faut régler le thermostat ?
      Surtout que nous ne savons pas qui s’est amusé à jouer avec le dit thermostat dans le passé ?
      Vous avez déjà eu la curiosité de regarder un graphique qui reprend l’évolution de la t° sur 2 siècles, et pas celui des anomalies ?On est dans l’épaisseur du trait,

      Sinon, quelle est votre explication de l’effet de serre, dont on a d’ailleurs jamais pu produire une démonstration expérimentale convaincante ?


  • Panoramix Panoramix 9 novembre 2017 19:48

    En fait, même un élève d’école primaire pouvait deviner que pour réduire la part du nucléaire d’ici à 2025, il fallait planifier le retrait progressif de centrales en commençant immédiatement. Or, il n’y a aucun démantèlement supplémentaire engagé par rapport à ce qui était auparavant en cours avant la décision de réduire la part du nucléaire. Le problème est aussi -comme l’indique l’article- que le rythme d’installations de substitution en énergies renouvelables n’est pas possible, il faudrait donc rouvrir des centrales thermiques et augmenter alors l’émission de particules et de CO2 qui fait l’objet d’engagement de réduction (que ce soit ou soit ou non justifié, c’est un engagement signé).
    Donc le report était inéluctable, lobbies ou pas.

    La voiture électrique c’est bien quand il y en a peu, mais si tout le parc de voitures et camions devenait électrique, combien d’EPR faudrait-il construire ?
    Concernant les économies d’électricité, on a mis des ampoules base consommation, mais les climatiseurs se sont multipliés : petit gain et grosse perte !
    Pour le chauffage, plus efficace encore que l’isolation : 18° dans le living, 16° dans les chambres ; alors oui, être en T shirt au cœur de l’hiver, on oublie.


  • Alain 9 novembre 2017 20:05

    Hulot n’est pas plus écologiste que les 4 présidents qu’il a côtoyé pour partager champagne et petits fours, voyage au frais de la princesse et diners offert par les contribuables : Chirac, Sarkosy, Hollande, Macron.

    Hulot, c’est un publicitaire au service des multinationales qui lui filent du pognon à gogo pour ses émissions à 2 balles et sa fondation qui ne sert à rien d’autres qu’à être une agence de comm’ et de recyclage des activités polluantes de ses financeurs en développement durable.
    Hulot, c’est un apparatchik du système.

    Et qu’attendre d’un pauvre type dans un pays où le nucléaire est roi, parce que la bombe c’est tellement fun. Ca fait de nous une puissance soit disant majeure, l’électricité dans ce grand jeu de la bombe, c’est tellement secondaire...


    • Alain 10 novembre 2017 13:13

      @sarcastelle
      Comme si on ne savait pas que si la France s’est doté du nucléaire soit disant pour faire de l’électricité, le principe objectif était d’avoir sa bombinette nucléaire.
      Si je dis n’importe quoi , alors vous, vous vous voilez la face.


    • Panoramix Panoramix 10 novembre 2017 13:49

      @Alain
      Non, dans la chronologie, c’est l’inverse, il y a d’abord eu le nucléaire militaire, puis ensuite le développement de la filière civile initialement basé sur le savoir-faire acquis par le CEA lors du développement de la bombe, mais rapidement avec la technique à eau pressurisée indépendante du domaine militaire. Le choix de privilégier le nucléaire dans le mix énergétique est éminemment politique, pour avoir une indépendance par rapport aux fournisseurs d’hydrocarbures. Contrairement à ce qu’on lit souvent, c’est dès le mandat de Pompidou que le choix d’un déploiement massif a été fait, notamment sous l’égide de Messmer.


    • Alain 11 novembre 2017 09:51

      @sarcastelle
      Je n’ai pas dit que les militaires avaient besoin du parc d’EDF pour faire des bombres. J’ai dit que l’électricité nucléaire est le ceval de troie de la fabrication de bombes nucléaires.
      Tout pays qui veut se doter d’armes nucléaires prend l’excuse de vouloir faire de l’électricité.
      Mais bon, faire voir la réalité à un pro-nucléaire. La propagande depuis Messmer a tellement lavé les cerveaux des français...
      D’ailleurs, c’est connu : les accidents nucléaires, c’est que chez les autres et quand y’en a chez les autres, les vapeurs s’arrêtent aux frontières françaises.

      Là où le nucléaire comment, la démocratie s’arrête.


  • joletaxi 9 novembre 2017 21:35

    un avis « autorisé »

    https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/

    je n’insiste pas, certains pourraient se sentir harcelés

    pour la voiture électrique, un projet dont on ne parle pas, et qui à tout point de vue me semble viable

    https://news.autoplus.fr/Nissan/e-NV200/Nissan-e-NV200-Pile-a-Combustible-Bioethanol-Fourgon-1507261.html

    bon faudra juste cultiver du maïs ,du roundready tiens ,ça marche bien


  • Laulau Laulau 10 novembre 2017 07:41

    L’objectif de diminuer la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% en 2025 ne sera pas tenu et « beaucoup le savaient », affirme Nicolas Hulot.

    Mais ça ne sera pas possible non plus en 2025 et beaucoup le savent déjà !
    La transition énergétique est impossible dans notre pays tel qu’il fonctionne aujourd’hui. Cette transition nécessiterait des investissements en hommes et capitaux énormes avec des rendements financiers faibles et à long terme. Il faudrait que l’état ait la volonté et les moyens de le faire, mais tant que la finance sera maîtresse du jeux, autant croire au père noël.


  • CORH CORH 10 novembre 2017 09:13

    pas bien compliqué d’être ecolo dans ce gouvernement ;

    1)Renoncer a l’objectif de 50% de part de nucléaire, veut dire qu’on agit contre le réchauffement climatique et qu’on est en plus intelligent et pragmatique.

    2)Au lieu de renouveler l’autorisation du glyphosate tous les 10 ans, on renouvelle tous les 5 ans (on dit 3ans en espérant 5 bien sur), on est du coup 2 fois plus ecolo que les autres 


    • Croa Croa 10 novembre 2017 14:24

      À CORH
      Pas « d’être écolo » mais « de se prétendre écolo ». Un peu d’objectivité ne nuirait pas !
      .
      (Bon c’est un détail, on comprend tout de même.)


  • Christian Labrune Christian Labrune 10 novembre 2017 10:51

    le besoin de croire se suffit à lui-même et, comme c’est le cas aujourd’hui dans une grande partie ce que l’on appelle encore le domaine scientifique, la nécessité de démontrer que ce à quoi on croit (ou, surtout, ce dont on peut tirer bénéfice) est la vérité fait que l’on choisit les informations qui nous arrangent, et on refuse de voir celles qui nous dérangent

    Cette phrase n’est pas de moi. Je viens de la copier dans un article de Vincent Verschoore dont je n’ai encore lu que le début, mais je trouve qu’elle s’applique très bien à l’écologie et à la déception qu’éprouvent les écolos après le virage à 180 degrés opéré par leur génial ministre dont les très émouvant prêches télévisés (j’en avais vu deux ou trois par hasard avant qu’il devînt ministre) m’avaient profondément bouleversé. Espérons que la foi écologiste en crèvera pour toujours.

    Je dois préciser que la phrase de Verschoore ne concerne pas les écologistes, mais de très grands esprits rassemblés quelque part en Amérique dans une grande manifestation destinée à promouvoir la thèse de la terre plate Plus de vingt-cinq siècles après Pythagore, c’est une vraie révolution copernicienne qui s’annonce, on en conviendra aisément.

    On trouvera l’article à cette page :

    https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/entre-cop23-et-terre-plate-198559



    • Panoramix Panoramix 10 novembre 2017 14:25

      @Christian Labrune
      j’ai lu l’article, il y a une erreur de terme : les partisans de la terre plate la considèrent « ronde » comme un disque, mais pas « sphérique ». A mon avis ce sont de plaisantes gens qui s’amusent à s’efforcer de démontrer ce qu’ils savent être une invraisemblance smiley
      Autre erreur de l’article, il se place dans une pensée « précritique » (antérieure à Kant) en faisant la comparaison entre des positions scientifiques « démontrables/réfutables » et des croyances religieuses hors du champ de la vérification scientifique.

      Concernant le « climat » -ou plutôt la « pollution »-, du fait de l’épuisement progressif des ressources et de rejets polluants autres que seulement le CO2 (voir le problème de particules fines dans l’air en Chine et Inde, qui conduit à un revirement de ces pays à l’encontre du charbon), c’est de toute manière une bonne chose que de tendre vers davantage d’énergies renouvelables. On peut se réjouir que la technologie progresse en la matière -la France a bien fait de ne pas se précipiter, mais maintenant c’est mûr-. La réduction de 50% des glaciers en douze ans et la fonte de la banquise sont vraiment inquiétants, même si la pollution humaine n’y a qu’une part, c’est de toute façon préférable de la réduire.


  • biquet biquet 10 novembre 2017 10:57

    Les centrales à gaz ont en effet davantage sollicitées comme moyens d’appoint lors des périodes de forte demande
    C’est faux. Les TAC au gaz à cycle combiné servent à compenser l’intermittence du solaire et de l’éolien. Pour les pics de consommation, le complément est assuré par les STEP.


  • JMBerniolles 10 novembre 2017 12:08

    Pour les naïfs qui gobent la propagande anti nucléaire qui nous vient de tous les horizons, il faut rappeler ceci :

    La Loi de « transition énergétique », votée par une quarantaine de députés, est un summum d’inepties et d’absurdités, pondue par une bande d’irresponsables nuls :
    Denis Baupin (qui a déclaré dans les débats que l’on pouvait arrêter une centrale nucléaire du jour au lendemain), François Brottes que le PS a placé ensuite à la tête de RTE pour engager les investissements incroyablement coûteux qui sont nécessaires à l’intégration dans le réseau électrique d’énergies intermittentes, Ségolène Royal jouant le rôle d’agent commercial pour les compteurs Linky, pour les entreprises d’isolation pour lesquels elle a forcé des marchés sans aucune garantie de résultats, celle-ci a aussi décidé que la consommation électrique de la France devait être diminuée de manière drastique, une division par deux, alors que la tendance (voiture électrique, électronique massive, communications..) est plutôt à l’augmentation (corrigée de la récession qui impacte cette consommation de courant). En dehors d’un député UMP et des députés MRC, les seuls à avancer des arguments sensés, aucun n’a défendu le nucléaire et son industrie, dernier pilier industriel à valeur mondial de notre pays. Chassaigne pour le PC s’est abstenu sur une Loi qui privatise l’hydroélectrique et supprime les tarifs sociaux de l’électricité.

    Comment s’étonner qu’un ou deux ans après cet édifice branlant (bâti sur l"idéologie pure) s’écroule complètement.



  • s4m0 10 novembre 2017 13:11

    la tentative de démonstration est plutôt bonne ! 

    Par contre svp, corrigez ces puissances exprimées en MWh ! Ça pique les yeux !

  • zygzornifle zygzornifle 10 novembre 2017 13:51

    C’est bien de vouloir remplacer le nucléaire mais aucuns chantiers n’est prévu pour et avec le gouvernement qui pousse a changer sa bagnole pour une électrique on court a la catastrophe et au rationnement ....


  • Croa Croa 10 novembre 2017 14:43

    « la consommation moyenne annuelle par habitant est passée de 2577 KWh. à 3128 KWh » 
    BIGRE ! Ça fait 260 kWh par tête de pipe ! Soit environ presque 800 kWh par logement !
    *
    Du n’importe quoi.
    Heureusement qu’on en est pas encore là !


    • Croa Croa 10 novembre 2017 14:46

      (Je veux dire par mois : C’est plus parlant, rapport aux factures qui tombent tous les 2 mois environ. Par an impossible de se rendre bien compte.)
      .
      Veillez m’excuser cette réponse un peu trop rapide.)


    • Croa Croa 10 novembre 2017 15:06

      Erreur pire !!!
      Ailleurs l’auteur écrit : « La consommation moyenne annuelle d’électricité par habitant en France est actuellement de 6938 Kw/h.  »Soit 580kWh par tête de pipe par mois donc environ 1,8MWh par moi et par ménage.
      *
      Non vraiment c’est impossible !  smiley  smiley  smiley


    • nono le simplet 11 novembre 2017 04:24

      @Croa
      petit consommateur, me chauffant au bois je consomme environ 2500 kWh par an ...


    • nono le simplet 11 novembre 2017 04:38

      @Croa
      Non vraiment c’est impossible ! 

      bé si ! 495 TWh par an pour 65 millions d’habitants ça fait çà !

  • Croa Croa 10 novembre 2017 15:12

    « que l’on sache stocker l’énergie pour les heures de pointes... »
    Il existe une alternative au stockage qui consiste à faire participer les clients à la régulation. Par exemple en facturant en temps réel plus ou moins cher en fonction de la demande.
    .
    Nous y arriverons un jour, progrès technique oblige.


  • Croa Croa 10 novembre 2017 15:46

    « une éolienne utiliserait de 600 à 700 kg d’aimants par MW de capacité, dont 25 à 29% de néodyme et 4% de dysprosium dans l’aimant permanent de la génératrice » Oui, c’est une tendance lourde en ce qui concerne les moteurs comme les génératrices. C’est une question de rendement même à basse vitesses de rotation.
    - Moteurs : Ceux du TGV dernière génération et ceux des dernières automobiles hybrides sont synchrones à aimants (en franglais dire bruchless) ce qui évite les pertes d’induits et permet un couple constant dès le démarrage.
    - Génératrices : Même chose à l’envers, alternateurs synchrones à aimants (comprendre synchrone par rapport à la rotation = pas de glissement.) car les éoliennes dernières générations ne sont plus régulées en vitesse : Peu importent qu’elles fabriquent du 5 ou du 2Hz seulement puisque nous savons faire maintenant des redresseurs-onduleurs très hautes puissance pour transformer ça en courant continu puis en 50Hz. Cela évite les mécaniques amplificatrices de mouvement à vitesse constante des premières éoliennes très consommatrices d’énergies.
    Bref, il serait possible de revenir aux alternateurs et aux moteurs dits « à excitation » pour se passer des terres rares pour gros aimants performants mais au prix de notables pertes.  smiley


  • Croa Croa 10 novembre 2017 16:02

    Signalons la mise en service du plus puissant parc photovoltaïque d’Europe (300 MWc) à Cestas en Gironde.

    En fait elle n’est pas vraiment à Cestas mais en pleine campagne à coté de Croix-d’Hins. Ce sur un ancien terrain agricole produisant du maïs et des carottes (pas bio, certes !) 
    *
    C’est ce qu’on peut reprocher au photo-voltaïque, une importante aliénation de terrains agricoles alors même que beaucoup de toits et autres surfaces déjà gaspillées telles que parkings sont disponibles pour ça ! Même à Cestas il y a encore des toits disponibles !  smiley


    • Shaw-Shaw Queen’s Mir Âge 10 novembre 2017 16:24

      @Croa

      Il faut aussi considérer que les terres dont on parle ici sont tout ce qu’il a de moins fertiles.

      Toutes les fermes aux environs sont des nids d’azote apporté par l’agro-industrie, et qui seraient restées en friche en dehors du productivisme effréné.

      Dans le même temps reste donc les pins qui occupaient sinon le terrain, mais de ce côté là c’est bien l’homme qui a œuvré pour faire de marais croupissants des usines naturelles -mais par le truchement de l’homme, à oxygène.

      L’un dans l’autre il faut toujours savoir distinguer dans l’action de l’homme sur la nature ! smiley


    • Panoramix Panoramix 10 novembre 2017 18:12

      @Croa
      les installations photovoltaïques individuelles (maisons autonomes) sont peut-être plus appropriées que de très grandes implantations -si ce n’est dans le désert ensoleillé-.


  • Esprit Critique 10 novembre 2017 23:42

    La chose la plus extraordinaire dans tout ça, c’est comment peut-on avoir de tels abrutis incompétant et ignare des données sur un sujet a un poste de ministre.


    • pipiou 10 novembre 2017 23:49

      @Esprit Critique

      Vas-y montre-nous ta compétance .  smiley


    • Esprit Critique 11 novembre 2017 01:22

      @pipiou
      Pourquoi dire qu’on fermera la moitié des centrales nucléaires en 2025, pourquoi pas l’année prochaine ....

      Pourquoi fermer seulement la moitié des centrales nucléaires et pas la totalité pourquoi se retenir dans la connerie.

      Pourquoi pas des voitures a pédales ?

      Pourquoi pas des centrales au savon liquide Ushuaia ....

      Vous voyez je peux être plus con-pétant que Hulot


    • pipiou 11 novembre 2017 02:22

      @Esprit Critique

      Vous avez compris le mot transition ... énergétique ?


    • Esprit Critique 11 novembre 2017 10:26

      @pipiou
      Non je ne suis pas au « Courant », (Electrique) mais je sais maintenant pourquoi :

      « Le vrai écologiste rêve une planète théorique, le citoyen responsable agit sur la planète existante. »

      Nous ne sommes pas de la même planète d’après un expert venu de Mars.

      « Et l’existant on ne le change pas comme ça par un claquement de doigt, c’est ce que dit Hulot au lieu de nous bombarder de promesses qui n’engagent que les naïfs. »

      Par contre si on ne peut changer l’existant d’un claquement de doigts, Hulot et les tarés d’écolos prétendent le changer d’un claquement de langue et d’un gargarisme de mots !

      L’avenir est un chose trop grave pour qu’on y laisse un role a « L’écologie Politique » et aux ramassis d’idéologues incultes qui s’y agite.


  • Esprit Critique 11 novembre 2017 01:36

    Le Chauffage par pompe a Chaleur et plancher chauffant a des températures inferieur a 40 degré n’est pas une aberration. Il permet de produire en Calories Plus de trois fois l’énergie consommée.

    En plus avec une horloge de programation et avec une « dalle » épaisse on peu « Stocker » des calories dans le plancher en fin d’après midi ( qui se restitue a l’heure du film) , quand la température ext est la plus élevée pou gagner un poil sur le COP de la pompe....


    • Panoramix Panoramix 11 novembre 2017 10:49

      @Esprit Critique
      il existe en effet des solutions performantes en construction neuve, le problème se pose pour le « parc installé », où chaque cas nécessite des solutionsspécifiques, certaines fois cela couterait plus cher que la valeur de l’immeuble -ou du pavillon- si on voulait suivre les normes les plus récentes. Heureusement le réchauffement climatique diminue les besoins de chauffage smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 11 novembre 2017 18:43

      @Panoramix : « Heureusement le réchauffement climatique... ». Compte là dessus et bois de l’eau claire !


  • nono le simplet 11 novembre 2017 04:32

    je trouve extrêmement désagréable que l’auteur ne vienne pas défendre son article 


  • Daniel MARTIN Daniel MARTIN 12 novembre 2017 10:46

    Voir également ce lien, concernant la consommation en 2016 :


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