vendredi 3 août 2007 - par Hélène COMBE

Osons une nouvelle nuit du 4 août !

Deux cent dix-huit ans après leur initiative en faveur de l’abolition des privilèges, le duc d’Aiguillon et les autres membres du Club Breton ont de quoi se retourner dans leurs tombes !

Deux siècles ont passé et nous n’avons, apparemment, rien retenu de leur prise de conscience et de leur mobilisation pour la fin des corporatismes et la suppression des privilèges indécents accordés à quelques-uns.

Les dispositions ou projets législatifs, qui se dessinent au fil des dernières semaines, et nous annoncent les couleurs pour l’automne, nous démontrent, en effet, que le renforcement du creusement des écarts entre les personnes les plus aisées et les populations les plus pauvres (malheureusement à l’œuvre depuis les années 80) reste au centre des logiques de gouvernance.

Elles confirment, alors que la question du respect des parties prenantes est au cœur de l’idée même de négociations sociales dont nous parlent le chef de l’Etat, que le principe du "deux poids, deux mesures" a encore de beaux jours devant lui !

Premières mises en cause du droit de grève via les modalités de mise en œuvre du service minimum dans les transports en commun, préparation de la franchise médicale et atteinte confirmée de l’égalité face aux soins,... les gouvernants attaquent de front les droits sociaux des populations les plus modestes, qui témoignent pourtant des spécificités de l’histoire collective française en termes de cohésion.

Et si des évolutions étaient effectivement nécessaires, nous dira-t-on ?

Encore faudrait-il le prouver, et surtout, mettre dans ce cas sur la table des discussions l’ensemble des problèmes et solutions ; c’est-à-dire débattre aussi des "gros privilèges" que le chef de l’Etat a décidé de concéder sans attendre à "ses amis" de la jet-set et du milieu des "grands patrons", en inventant avec ses troupes gouvernementales et ses aficionados parlementaires le "processus législatif à grande vitesse", à peine arrivé à l’Elysée.

Plus de dix milliards de cadeau fiscal annuel pour quelques-uns - c’est dire le montant du pactole obtenu d’ici à la fin du quinquennat qui débute -, seulement vingt-cinq millions - d’ailleurs largement financés par les départements - pour accompagner de façon expérimentale le Revenu de solidarité active de beaucoup d’autres, la caricature de l’inégalité économique faite de logique de gestion politique est si marquée, qu’elle semble laisser les politiques de l’opposition, les syndicats et la société civile pratiquement sans voix !

Au-delà du problème posé en tant que tel par les avantages accordés aux plus grandes fortunes du pays, c’est plus largement la question de la légitimité des revenus, du privilège d’une nouvelle forme d’accès à la monnaie (jadis créé pour équilibrer et pacifier les échanges !), que nous devons mettre au débat.

En effet, alors que le président de la République et son gouvernement nous parlent de "travailler plus pour gagner plus", alors que la valeur "travail" est évoquée pour justifier nombre de mesures sociales ; jamais la création de revenus n’aura été autant dissociée du travail lui-même.

Ce n’est plus l’activité effectivement réalisée qui permet aujourd’hui de définir, la valeur et le montant des revenus, mais le prix que l’acheteur est prêt à payer.

A travers cette évolution, que nous devons au bouleversement économique initié par l’école dite néo-classique (Hayek, Walras, Menger...) et qui a été largement développé par la révolution conservatrice anglo-saxonne pour justifier le creusement des inégalités, nous sommes passés d’une situation où le rapport entre les classes sociales était au centre, à une autre où les transactions monétaires, qu’elles favorisent l’échange de biens et de services ou se suffisent à elles-mêmes, deviennent les seuls objets de valeur.

La résultante de cette "manipulation" de la théorie économique[1], c’est que la plupart des hauts revenus sont aujourd’hui issus des résultats de placements financiers juteux, et que le calcul des hauts salaires est de plus en plus dissocié du travail effectif.

En dix ans, grâce à la flambée artificielle des cours de la Bourse et à la multiplication des jeux financiers autour des rachats d’entreprises, le patrimoine professionnel des cinq cents plus lourdes fortunes de France a triplé et progressé trois fois plus vite que la richesse nationale, comme le rappelle... le magazine Challenges du 26 juillet 2007.

Leur part dans le calcul du Produit intérieur brut du pays pèse désormais 15 % contre 6 % en 1997 ! C’est dire si cet indicateur, utilisé par les Etats parce qu’il est sensé nous donner des éclairages sur notre richesse collective, cache le creusement des inégalités et donne un reflet décalé du véritable état de la richesse collective !

Autre illustration de la déconnexion entre travail et revenus - et les exemples pourraient être déclinés à foison - : comment expliquer qu’un présentateur télévisé, aussi talentueux et performant soit-il professionnellement, gagne un salaire mirobolant, largement supérieur à celui des journalistes qui ont contribué aux investigations et aux reportages supports de l’édition, sinon en se rendant à l’évidence qu’il est payé au tarif de "produit d’appel" que lui accordent les annonceurs publicitaires du prime-time ?!

Le développement permanent et l’étalage sans vergogne de ces privilèges, qui induisent en plus de la part des nantis des comportements consuméristes écologiquement et socialement prédateurs, et cautionnent des logiques de "nouvelles castes[2]", constituent des obstacles majeurs à l’invention d’une nouvelle cohésion sociale, vont à l’encontre de la responsabilité environnementale aujourd’hui à l’ordre du jour.

Il constitue même l’archétype des attitudes à éviter pour que la réflexion sur le mouvement et la transformation sociale puissent avoir lieu, en ce sens qu’il offre sur un plateau aux groupes sociaux qui se savent en ligne de mire des prochains projets gouvernementaux (enseignants, salariés...), un argumentaire sans faille pour refuser le débat.

Or, le "Grenelle de l’environnement", dont l’idée revient (gardons-le en mémoire) à l’Alliance pour la planète qui l’a lancé pendant la campagne des élections présidentielles, et dont Nicolas Sarkozy s’est saisi dès son discours du 6 mai, doit inscrire au cœur de ses travaux l’urgence écologique, mais aussi, - puisque c’est bien là que se situe la référence au Grenelle de 1968 -, la question des nouvelles formes de négociations nationales.

Plus largement, c’est le développement durable, c’est-à-dire la prise en compte simultanée des questions sociales, économiques, environnementales et démocratiques qui doit constituer le fil conducteur des débats. Les causes et les effets du dérèglement climatique (qui fragilisent en priorité les plus démunis) nous le rappellent, par exemple, chaque jour.

Réussir "l’équilibre entre les humains, et l’équilibre entre les humains et la nature" (Définition du développement durable par la Commission mondiale du développement durable 1988) est donc bien le fond du défi auquel l’humanité, et donc nous-mêmes, devons répondre.

Dans ce contexte, et alors que les six groupes thématiques du Grenelle travaillent (malgré les conditions peu propices de la période estivale imposées par le calendrier de l’Etat), nous adhérons à l’esprit d’ouverture et d’intelligence collective adopté par la majorité des participants.

Et ce, même si nous regrettons, notamment, que :

- nombre d’acteurs centraux n’aient pas été invités dans le tour de table (ex. le secteur social et médico-social) ;

- le privilège masculin soit encore une fois en vigueur[3] ;

- la place accordée aux territoires s’avère très en deçà du rôle qu’ils remplissent pour développer les solidarités sociales, et inventer les nouveaux comportements dont nous devons faire collectivement l’apprentissage ;

- le fait que l’Etat ait renoncé à adopter la posture d’écoute et de discrétion initialement envisagée pour les échanges préparatoires à la négociation proprement dite.

Car, pour être à la hauteur des défis qui nous attendent, nous avons besoin que le Grenelle sache être socialement courageux, prenne le risque de se plonger dans le fond des problèmes posés.

Nous ne transformerons pas nos modèles de développement seulement avec un programme de mesures écologiques, seraient-elles même indispensables et pertinentes. Nous n’avancerons pas de façon significative sans retrouver la confiance et refonder la cohésion sociale. Nous ne trouverons pas les solutions à l’échelle des problématiques environnementales sans la mise en place d’un nouveau contrat de société.

Alors, profitons du Grenelle et de ses prolongements pour stopper les jeux de dupes qui se sont dessinés au cours des deux dernières décennies : osons une nouvelle abolition des privilèges, notamment en remettant à plat nos modèles de calcul de la richesse, et les formes de mobilisation, de préservation et de répartition des ressources.

Alors que l’anniversaire du 14 juillet, plus que jamais, est célébré avec faste, sachons cette fois inventer ensemble notre "nuit du 4 août pour le XXIe siècle" !

Patrick Viveret, président, et Hélène Combe, déléguée générale d’Observatoire de la décision publique.



[1] Si l’on se souvient que la définition donnée par la théorie classique place le travail au centre du calcul de la valeur ; oubliant par contre déjà à l’époque la richesse des actes domestiques pourtant au cœur du sens littéral de l’économie : "l’administration de la maison".

[2] Voir l’implantation progressive, même en France, des "résidences fermées", sorte de "ghettos de riches". Cette tendance permet à d’autres personnes, moins riches, mais désireuses d’éviter les contacts multi-sociaux, de s’engouffrer dans la brèche. Cf. "le ghetto français - enquête sur le séparatisme social", Eric Morin, La République des idées, le Seuil 2002.

[3] Composition des groupes thématiques du Grenelle de l’environnement : hommes = + 80 %, femmes = - 20 %.



217 réactions


  • ernst 4 août 2007 01:42

    Merci à l’auteur.

    Cependant, vos réflexions outrées n’ont malheureusement plus lieu d’être. C’est en 1987 qu’il fallait faire valoir vos considérations. À l’époque des Péchiney, Société Générale, Crédit Lyonnais, etc, etc. où des financiers zélés ruinaient la France.Quelle est cette indignation tardive ?...

    Au jour d’hui, tant que nous y sommes, peut-être vaut il mieux grossir encore notre dette, essayer de faire rentrer au bercail les filous avec une carotte empoisonnée. Je n’en sais rien, ceci n’est pas mon métier.

    Tout ce que je sais, que cela me plaise ou non, c’est que la France a voté Sarkozy. Et comme vous le savez, la voix du peuple est l’héritage, le seul, dont nous pouvons remercier la Révolution française.

    Allez visiter Dubaï, et peut-être comprendrez vous ce qu’est devenu le monde aujourd’hui.Ce que c’est que l’insolente richesse qui laissent bien loin derrière nos misérables dix milliards laissés en pouboire à la racaille filée à l’étranger. La France n’existe plus, mais il nous faut survivre et tâcher au moins de faire bonne figure, quoi qu’on en ait, en faisant front tous ensemble. Comme des anglais pendant le blitz, serrons les dents, passons le pire qui est encore à venir. Et nous réglerons nos comptes plus tard, quand nous aurons les moyens de nos divergences.

    Encore merci pour votre article qui me rappele, comme un lointain brouillard, la voix vertueuse de nos pères.

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    • Eve 4 août 2007 10:03

      Vous savez ce que disait l’auteur en 1987 ? Pas moi. Mais que disiez-vous en 1987 et que dites-vous aujourd’hui de ceux qui perpétuent le système ?


  • sophie sophie 4 août 2007 08:32

    Petite analyse de le distribution des « + » et des « - » : ça note beaucoup les premiers commentaires, une forte majorité vote dans le même sens, c’est a dire des « - » nombreux aux commentateurs qui ne suivent pas la ligne d’agoravox. puis les moutons se lassent, ça vote de moins en moins, ça agresse avec un peu moins de vigueur les rares commentateurs qui osent ne pas être dans le courant. une seule constante, celui qui ne partage pas les opinions ( le pluriel est une politesse, ici) est systematiquement accusé d’être un « troll » ( terme flou designant en fait tout simplement celui qui avance des arguments contredisant la ligne agoravoxienne). donc si je veux des « + », je dois dire : sarko est dangereux, les riches sont pourris et tout va mal, mangeons bio . si je veux des « - » , je dois dire : les bobos sont des branleurs autosatisfaits nourris a la pensée unique dans leur univers parisianiste protégé et deconnecté de la realité. Vous êtes marrants sur ce petit forum.


    • Eve 4 août 2007 10:01

      Vous seriez dans le cas inverse que vous tiendriez le « raisonnement » inverse, donc il n’y a pas d’argument.

      Quel effet ça fait d’endosser le rôle de victime sur commande ?

      (pour Sophie et DW)


    • Eve 4 août 2007 12:24

      Je n’ai lu aucune supplique adressée à Votre Majesté...


    • Eve 4 août 2007 12:25

      http://rue89.com/2007/08/03/sarkozy-en-vacances-sevrage-mediatique

      Mise en bouche : « Un coup de tampon orne le dernier sommaire de Courrier International, en haut de la page : »100% Sarkofree !« Slogan répété une deuxième fois le long du cercle, à l’encre rouge, comme sur ces étiquettes qu’on voit dans les supermarchés, type »Label Rouge« , ou »Vu à la TV« . Le numéro de cette semaine est donc garanti sans Sarkozy. »


    • sophie sophie 4 août 2007 14:56

      CQFD ( de plus en plus marrant)


    • Eve 5 août 2007 08:28

      Il est évident que vous avez décidé que vous aviez la science infuse. Permettez-moi de vous laisser à vos convictions et de ne pas prolonger une discussion sans aucun intérêt.


    • sophie sophie 6 août 2007 11:48

      Peut-être, Ludo, peut-être. Je crois cependat que les votes ne sont pas si réfléchis, ils sont beaucoup plus instinctifs. Les lecteurs votent essentiellement en fonction de la personne a noter. exemple,DW aura des moins, quoiqu’il avance, parcequ’il est assez incohérent, sa provocation est brouillonne, il est fatigant. S’il advenait qu’il emette une idée a peu près correcte, au mieux, il ne serait pas noté. Quant au fond des commentaires, il faut expurger des km de reflexions personnelles sans intérét, amusantes parfois, ineptes souvent. alors, les lecteurs gardent une idée globale et attribuent leurs petits coups de griffe ou petites caresses en ayant en tête cette impression globale.c’est etonnant parceque tout argument brillemment défendu mériterai d’etre souligné, parcequ’on pourrait alors le considérer comme « constructif », même si on ne partage pas l’idée défendue.personne ne va changer le monde, ici pas plus qu’ailleur. S’n prendre avec véhémence a l’autre, fusse avec un « - », voila exactement ce qui n’est pas constructif.


    • Djanel 4 août 2007 21:40

      TSS, çà veut dire : tout sur Sarkozy. Tout, vous saurez tout sur lui.


  • armand armand 4 août 2007 09:21

    Je constate encore une fois que la tradiion bien française du persiflage, adressé à celui qui gagner un tout petit peu plus que soi, ou qui travaille un tout petit peu moins, ou qui bénéficie d’un peu plus de sécurité, fait perdre de vue le sens de l’article : la concentration croissante du PIB entre les mains d’une infime caste de grosses fortunes, démultipliées par la financiarisation de l’économie.

    Peu me chaut qu’un inspecteur des finances gagne deux ou trois fois ce que je gagne, ou qu’un ingénieur débutant commence avec le salaire que je touche après vingt ans d’ancienneté, mais qu’un petit merdeux de Goldman et Sachs, en bas de l’échelle, en soit à douze fois le plus haut salaire de la fnction publique, et que ses patrons engrangent largement un milliard de dollars par an, voilà ce que je trouve insupportable. Sans parler de toute la gamme des golden ceci ou cela ajouté aux stock-options.


  • maxim maxim 4 août 2007 09:31

    si j’ai bien capté le contenu de l’article..... du passé faisons table rase ??c’est bien de celà qu’il s’agit ? ,nous sommes tous privilégiés par rapport à une autre personne ,nous avons tous ,soit une voiture ,soit une maison ou un appartement,certains de nous une résidence secondaire ,des avantages suivant notre profession et notre statut ,certains d’entre nous ont un travail,d’autres galèrent,certains d’entre nous sont mariés,d’autres n’ont qu’une poupée gonflable....... la liste serait longue ,si vous prenez suffisemment de recul,vous êtes le privilégié d’un autre...... donc on efface tout,on remet tout à plat ,tout le monde au smic,en dortoirs séparés hommes et femmes,les enfants confiés à la collectivité pour leur éducation,vacances en groupes et au sifflet avec extinction des feux à 20 heures ,et dans la journée,participation collective obligatoire aux activités de groupe ,pas de voitures sauf pour les dirigeants ( c’est déjà le début des privilèges )repas pris en commun avec décompte des calories suivant l’activité de l’individu ( les travailleurs de force seront des privilégiés),formation des enfants suivant leur QI afin de former soit des ingenieurs soit des ouvriers ( les plus intelligents seront privilégiés )...... on peut continuer sans fin ,finalement ,c’est le retour au collectivisme que l’on nous propose ,et même dans les sociétés collectivistes ,n’y a t’il pas de privilégiés par rapport à la masse ????...... ma question est ce le meilleur projet de société que l’auteur nous propose ??combien d’entre nous accepteraient réellement ce type de société ???? croyez vous qu’après cette fameuse nuit du 4 août tout comme par miracle est devenu miraculeux pour tous ,que les plus pauvres sont devenus plus riches ,que les dirigeants révolutionnaires ont abandonnés leurs privilèges ????

    que ces belles et nobles idées ont perdurées longtemps ???

    vous oubliez quelque chose d’essentiel,la nature humaine ,personne n’accepte d’étre reduit à l’état de l’autre,personne ne voudra abandonner ses biens ses acquis ,ses privilèges ,syndicalistes,fontionnaires retraités,salariés,tous avons au moins un privilège même un Rmiste par rapport à un sans rien qui vit dans un carton à frigo ,par rapport à des régimes dans des pays étrangers où il n’y a aucune aide sociale ...... bon alors abandonnons tout,chiche,laissons tous nos privilèges de côté......

    je ne vous donne pas une semaine pour changer d’avis ......

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    • SALOMON2345 6 août 2007 16:31

      - Avant 1789 et avec ses « brioches », l’ancien régime ne voulait pas, lui non plus, que les choses changent, ils étaient bien et confortables, les perruquées entre eux !
      - avant 1936, il était honteux que toutes ces feignasses de prolos, qui arrêtaient de bosser quinze jours, viennent polluer les plages jusqu’alors réservées à la France d’en haut, avec leur bérêt ridicule !
      - avant 1968.... bref, il est toujours difficile de donner un peu alors que par coeur gras, on risque de tout se faire prendre (C’est ce que prévoyait Pierre Mendès France avec l’Afrique). Les pauvres ne veulent pas tous la place des riches mais seulement être moins pauvre, combattre non la richesse mais la pauvreté (Jaurès, le dernier mentor de Sarkozy). En quête de nourriture et de simple dignité, il est spécieux d’évoquer le souhait d’un retour d’un quelconque collectivisme en s’affranchissant d’évoquer les délices supportés symétriquement chez les Franco, Pinochet, Salazar..et autres Castro sur la planète ! Vouloir que rien ne change conduit à interdire à la science de bouger et son corollaire la Société...sauf pour qq uns ! Il est vrai que de tous temps certains rempliront les poubelles...que d’autres videront ! Qu’en pense l’Abbé Pierre, sur son nuage, de ce fatalisme ?

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  • haddock 4 août 2007 09:45

    @Maxim ,

    Pourtant les chauffages collectifs , ça fonctionne .


  • maxim maxim 4 août 2007 11:07

    salut Capitaine ....

    la partouze également,le meilleur du collectivisme ........

    venez en forêt de Fontainebleau le Week End ,il y a des endroits ou les gens s’adonnent au collectivisme .....

    vive le collectivisme !!!!!!!!


    • haddock 4 août 2007 11:57

      ah bon , maxim ,

      Je croyais que c’ étaient les cerfs qui bramaient , donc ce qu’ on entend c’ est les cris de partouze , ok j’ arrive .


  • arturh 4 août 2007 11:32

    Les français ont de toute façon déjà osé le 4 août en élisant Sarkozy.

    Malgré les menaces du camp des Tout Sauf Sarkozy qui allait de l’énarchie de droite Chirac de Villepin à l’énarchie de gauche Royal Hollande Fabius puisque la logique du système mis en place il y a plus de 30 ans faisait que « normalement » seul un énarque peut être Président en France.

    On l’avait déjà vu en 95 où on avait le choix entre 3 énarques (Chirac Balladur Jospin) et en 2002 ou on avait le choix entre Chirac et Jospin.

    Raté cette fois-ci.

    Mais la confrontation de Sarkozy à la Haute Fonction Publique ne fait que commencer. Et on voit avec Clearstream et l’énarque Gergorin jusqu’où ils sont capable d’aller.


    • masuyer masuyer 4 août 2007 11:36

       smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley


  • haddock 4 août 2007 11:59

    Masuyer , Bonjour ,

    Vous avez l’ air de bonne humeur , on voit touts vos dents ,


    • masuyer masuyer 4 août 2007 12:04

      Bonjour capitaine,

      vous reconnaitrez qu’une phrase comme :

      « Les français ont de toute façon déjà osé le 4 août en élisant Sarkozy. »

      n’appelle rien d’autre qu’un immense éclat de rire. (je commence seulement à m’en remettre).

      Nestor, un loch lomond pour le Capitaine.


    • arturh 4 août 2007 12:25

      Alors je le répète, parce que la bienpensance de gauche n’a pas souvent l’occasion de rire depuis quelques mois.

      Malgré une coalition de droite à gauche des TSS avec à leur tête l’énarchie garante des privilèges de la Noblesse d’Etat de la Haute Fonction publique, qui allait des énarques Chirac de Villepin aux énarques Royal Hollande, la France a élu à la Présidence un membre du Tiers Etat.

      C’était une nuit du 4 août.


    • snoopy86 4 août 2007 12:36

      @ Masuyer

      Le rire est excellent pour ce dont vous et quelques autres souffrez depuis les présidentielles...

      Si ça ne suffit pas, essayez donc :

      lopéramide, acétorphan, diphénoxylate, codéine, élixir parégorique...

      Mais là, vous serez bon pour la franchise médicale...


    • snoopy86 4 août 2007 12:37

      Et en dernier recours faîtes une coloscopie...


    • arturh 4 août 2007 12:45

      Snoopy, tu peux envoyer ton ordonnance à Hollande ? Parce que le pauvre en est réduit à se soigner à grand coup de kadhafi est je m’inquiète pour lui.

      PS (si j’ose dire) : Quelqu’un aurait entendu parler d’une certaine Ségolène Royal récemment ?


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 4 août 2007 13:00

      SALUT SNOOPY

      Coloscopie certes mais avec TR pour la prostate .

      Je crolis que nous allons devoir revenir au traitement à l’huile de ricin cher au Duce .

      Les bolchèviques deviennent de plus en plus pénibles .

      Salut et fraternité .


    • masuyer masuyer 4 août 2007 13:17

      « Je crolis que nous allons devoir revenir au traitement à l’huile de ricin cher au Duce . »

      et bien Cambronne, vous vous laissez aller à la nostalgie.

      C’est vrai que NS a décidé de mettre fin aux privilèges ainsi qu’au train de vie dispendieux de l’Etat à commencer par l’Elysée. smiley


    • haddock 4 août 2007 13:24

      Je crolis , c’ est quand on lit en même temps qu’ on boit une cro ,


    • masuyer masuyer 4 août 2007 13:29

      cro dont le pouvoir laxatif est nettement moins intéressant que celui de l’huile de ricin. Je préfère le Loch Lomond.


    • masuyer masuyer 4 août 2007 13:32

      A lire le maréchal je comprends mieux l’amitié liant Gianfranco Fini et Nicolas, alias Napoléon le petit


    • snoopy86 4 août 2007 14:02

      @ l’ami Cambronne

      L’huile de Ricin me semble contreindiquée pour les symptômes identifiés : diarrhée + logorrhée, soit un ensemble communément appelé chiasse rose ou chiasse rouge dans les cas extrêmes....

      Il n’est pas rare que ce genre de symptôme dure très longtemps : un, mais plus fréquemment deux ou trois mandats...

      On observe parfois des rémissions : Besson, Kouchner

      Mais plus fréquemment celà engendre des effets psychiatriques comme chez Olivier Bonnet


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 4 août 2007 14:15

      Avant de faire une petite sieste je voudrais vous saluer amis de droite et de gauche .

      Pour la Cro je dis burps pour l’huile de ricin je dis à ta santé Masuyer .

      Sincèrement le duce n’est pas un modêle de démocratie mais c’était un gentil à cette époque de dictatures sanglantes . Jusqu’à ce que l’Italie bascule dans le camp allié les juifs ont été protégés par le Duce en Italie et en zone occupée en france .

      C’est un général italien qui a empéché les autorités françaises de livrer leur quota de Juifs .

      Il a très mal fini en particulier dans sa république de salo qui portait bien son nom .

      Drôle de type ce mussolini qui vaut mieux que son mythe et les extraits de films où il est toujours grotesque .

      Salut et fraternité .


    • snoopy86 4 août 2007 14:30

      @ Cambronne

      C’est risible d’entendre quelqu’un critiquer une soi-disant proximité de Sarko avec le soi-disant fasciste Gianfranco Fini alors que ses « camarades » ont été dans le passé et parfois aujourd’hui encore de fidèles soutiens de :

      Staline

      Mao

      Ho-chi-Minh

      Pol Pot

      Castro

      Ceaucescu

      J’en oublie quelques uns...

      Par ailleurs, j’ai lu que l’auteure s’était occuppée des h’mongs Ce sont eux aussi des oubliés de la France, des harkis d’Indochine. Mon père a vécu six mois au milieu d’eux à la fin des années 1940.

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    • CAMBRONNE CAMBRONNE 4 août 2007 14:45

      OUI SNOOPY

      Denoix de saint Marc un grand bonhomme a commencé à douter de la république quand on lui a fait abandonner ses partisans . Pour info on a refait le même coup en 1979 au Tchad en laissant choir des unités locales commandées par des français .C’était une tentative de recréer des unités qui avaient fait leurs preuves dans le passé . Explications : c’était pour ne pas prendre parti dans ce qui était devenu une guerre civile entre Maloum et Issen Habré . Gros massacreur celui là , son procès est en attente .

      Je vais siester .A+


    • masuyer masuyer 4 août 2007 18:46

      La différence, c’est que je l’assume et que vous ne me verrez jamais défendre ni Pol Pot, ni Staline, ni Ceausescu, ni aucun autres de votre liste.

      Vous ne me verrez pas non plus dire que Staline était un gentil pour l’époque. smiley


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 5 août 2007 12:12

      MASUYER

      Encore heureux que vous assumiez .

      Maintenant si vous voulez comparer Staline avec Mussolini vous faites une erreur d’appréciation .

      Le Grand Joseph ne peut qu’être comparé avec hitler , Mao , Pol Pot .

      Le duce est dans la deuxième division avec Franco , Pinoc het et Jaruselwski

      Vous mettez dans le même sac le moustique et le serpent à sonettte .

      Salut et fraternité .


    • snoopy86 6 août 2007 09:48

      @ Masuyer

      Je ne mets pas en doute votre bonne foi, ni le fait que vous soyez probablement comme on dit ici « un bon gars ».

      J’observe simplement que vous vous déclarez proche du PCF, ce parti qui a toujours soutenu sans défaillir toutes les tyrannies que j’ai cité plus haut, y compris Staline.

      Madame Buffet déclare avoir adhéré au PCF à 15 ans en 1964, monsieur Gremetz bien avant. Jusqu’à la chute du mur et l’effondrement de l’URSS, ce parti a toujours approuvé la pire des dictatures, et il n’est pas rare encore que certains de ses membres disent que tout n’y était pas si mauvais. Que faîtes vous donc aux côtés de ces gens là ?


    • SALOMON2345 6 août 2007 16:39

      Mordu par un chien mordu par un loup, ou est la différence ?


    • Mysticman Mysticman 18 septembre 2007 01:08

      C’est clair ce Bonnet aurait besoin de se faire soigner s’il ne prend pas déjà du Prozac.

      En tout cas, ce type est un imébécile extrémiste paranoiaque et méprisant et aussi lèche-cul de la pensée unique social-souverainiste.


  • Algunet 4 août 2007 12:01

    L’auteure est fidèle à la dialectique de bonne conscience socialiste quand elle n’est pas au pouvoir.

    Le cadeau fiscal en est l’exemple ! Quel cadeau ? Il ne s’agit pas de donner de l’argent aux riches mais de leur en prendre moins pour éviter que nos fortunes du business, du spectacle, du sport aillent cotiser moins à l’étranger…

    SUR que dans la société idéale bobosocialiste, le différentiel maximum des salaires serait de quatre, le surplus allant dans le pot commun. Les transports, les garderies, les cantines, les frais éducatifs, les 5 légumes par jour… gratuits. La tva, cet impôt diaboliquement injuste, supprimé. Passer à la semaine de travail de 20h permettrait aux français de s’épanouir, de se cultiver, aller dans les restos avec ses ticket repas, au spectacle gratuit car sponsorisé par l’État… L’État socialiste est bon et il veut le bonheur de tous et aussi durablement qu’est la crise du PS.


    • arturh 4 août 2007 12:27

      On peut aussi noter qu’ils ne parlent jamais des exonérations des charges sur les heures sup qui constitue un morceau essentiel du paquet fiscal et qui concerne, forcément, uniquement des salariés non cadre donc relativement les moins bien payés.


    • masuyer masuyer 5 août 2007 02:01

      Oui c’est super c’est exonération de charge pour le salarié.

      A condition que son patron lui donne des heures sup (et qu’il lui paye).

      Et surtout à la fin de sa carrière quand il fera le point sur sa retraite, il comprendra la douloureuse.

      C’est un peu comme ces salariés dont la moitié du salaire est composé de primes. Au début, ils sont vachement content et à l’heure de la retraite, ils font méchamment la gueule.


  • arturh 4 août 2007 13:04

    On rigole, on rigole, mais cet article est quand même une bonne occasion de vérifier l’état de déliquescence avancée de la gauche de gouvernement. Ils viennent même de se faire couper l’herbe sous le pied par Sarkozy et Fillon qui viennent de leur proposer leur commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares.

    Et ils achèvent de se déconsidérer dans des combats d’arrière garde où on voit mal ce qu’ils comptent gagner, à part du temps pour éviter de se remettre en cause, puisqu’ils sont bel et bien entièrement responsables de leur défaite.

    Une opposition de gauche de gouvernement qui puisse offrir une alternative crédible au pouvoir en place est indispensable.

    Or si on parcours par exemple les réactions de la bienpensance de gauche sur ce fil, on ne trouve strictement rien de constructif. La gauche continue de s’enfoncer dans l’impasse de la diabolisation de Sarkozy. Pas un seul argument sur ce fil qui ne consiste simplement à dire : Sarkozy c’est le diable.

    Malheureusement pour eux, deux mois de présidence Sarkozy ont suffi pour que ce type d’argument ne fasse plus vibrer que la partie la plus archaïque de la gauche ultraconservatrice.

    Est ce qu’on est reparti comme entre 1957 et 1981 où la gauche a été totalement incapable de proposer une alternative ?

    La gauche de gouvernement est-elle condamnée à ne rien être d’autre qu’un syndicat de défense des privilèges (puisqu’on est le 4 août) des fonctionnaires, forcément minoritaire ?

    Lire la suite ▼

    • masuyer masuyer 4 août 2007 13:22

      « La gauche de gouvernement est-elle condamnée à ne rien être d’autre qu’un syndicat de défense des privilèges (puisqu’on est le 4 août) des fonctionnaires, forcément minoritaire ? »

      quand la droite de gouvernement se condamne à être un syndicat de défense des privilèges des gros actionnaires et des patrons du CAC40, forcément majoritaires ? smiley


    • arturh 4 août 2007 13:58

      Non, ça c’est impossible. Il n’y a pas une majorité de français patrons ou actionnaires du CAC 40. Cherche encore...


    • masuyer masuyer 4 août 2007 14:07

      D’accord donc la droite de gouvernement est un syndicat de défense des privilèges d’une toute petite minorité.


    • arturh 4 août 2007 14:18

      Impossible. On ne paut pas se faire élire en ne défendant que les intérêts d’une toute petite minorité.

      Tu dois confondre la campagne de diabolisation de Nicolas Sarkozy par le PS avec la campagne de Nicolas Sarkozy.

      Encore perdu. Cherche encore.


    • Gilles Gilles 4 août 2007 14:51

      Au fait le MEDEF n’est-il pas un syndicat défendant ses privilèges ? Ben oui un syndicat de patrons et en plus ils sont très lié avec le pouvoir en place.

      Combien de représentants du medef sont arrivés ministres, députés, à la tête d’entreprises publiques que certains ici passent leur temps à dénigrer ? Combien de syndicalistes de la cgt, cfdt ont suivit le même parcours (aucun..) ?

      Pourquoi les crétins agoravoxiens n’ont que la haine des syndicats de travailleurs à la bouche ? Et jamais une critique sur le medef (alors même que les petits patrons de la cgpme ose critiquer le medef qui ne servirait que les intérêts corporatistes selon eux des gros patrons et non des petits) ?

      Ne serait-ce pas à force d’entendre annoner en boucle dans les media les plus subjectifs et débiles (tf1...) les mêmes propos anti syndicats, pro nantis ? Sans même prendre la peine de s’informer autrement et faire fonctionner leur neurone ?


    • masuyer masuyer 4 août 2007 19:05

      « Impossible. On ne paut pas se faire élire en ne défendant que les intérêts d’une toute petite minorité. »

      sur le papier peut-être.

      cherche encore.


    • Eve 5 août 2007 08:41

      @ arturh (IP:xxx.x68.119.98) le 4 août 2007 à 13H04

      On rigole, on rigole, mais cet article est quand même une bonne occasion de vérifier l’état de déliquescence avancée de la gauche de gouvernement. Ils viennent même de se faire couper l’herbe sous le pied par Sarkozy et Fillon qui viennent de leur proposer leur commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares.

      C’est Sarkozy et Fillon qui l’ont proposée ou qui l’ont acceptée ? Refuser aurait été un pas de plus dans le refus d’éclaircir tous les contournements entrepris depuis la libération des Bulgares. Cette commission ne donnera rien, tout le monde le sait PS inclus, elle aura juste le mérite de rappeler à Sarkozy pour ses prochaines « opérations » qu’il n’y a pas que des moutons bêlants à sa gloire en France.


  • Gilles Gilles 4 août 2007 14:38

    C’est dingue ces réactions à l’article.

    On commence à parler des privilèges d’une poignée de personnes monopolisant une grande partie de la richesse nationale, sans pour autant travailler plus que les autres et prêt à tout pour augmenter leur pouvoir en investissant leur capital là où ça rapporte le plus sans considération morale aucune , et en fin de compte la moitié des commentaires s’en prend à cette masse de travailleur qui bénéficie de :

    - emplois sûrs de fonctionnaires

    - d’avantages indus (type voyage gratuit en train pour la SNCF, électrité gratuite pour les gants d’edf), retraites légèrement plus confortable que la moyenne (au détriment de salaires plus bas notons le)

    - bénéficiaires d’allocation (pour la plupart hélas précaires et avec peu de revenus)

    - aux salopards de grévistes

    Pourquoi pas les cdi aussi tant qu’on y est et le droit a un salaire minimum ?

    c’est la sarkosisation des esprits. Les nantis regarderont de leurs terrasse la plèbe s’étriper entre elle pour les miettes qu’ils leur laissent. Courage bande de nazes !

    Lire la suite ▼

    • alberto alberto 4 août 2007 15:56

      Mon pauvre Gilles : ce n’est pourtant pas du fait de la canicule inexistante de ce mois d’août, mais je trouve aussi les cervelles de trop nombreux commentateurs d’AV curieusement lobotisées !

      Cet article met en relief ce que personne de bonne foi n’ignore : la gouvernance de la France est restée sur le modèle monarchique avec sa noblesse de cour ses passe-droits, voir ses lettres de cachets et bien sûr les faveurs réservées aux personnes les « mieux en cour » (liste longue mais provisoire du fait de l’humeur du Prince).

      Les ors de la dite République (et les notes de frais) pour les uns et travailler plus pour gagner plus pour les autres !

      D’ou la proposition : Osons une nouvelle nuit du 4 Août !

      Evidemment, la réponse est inscrite dans le constat d’échec que prolonge cette proposition : deux cents ans plus tard, après quelques détours, nous sommes revenus au point de départ !

      Les privilèges sont plus nombreux et plus solides que jamais ; donc, pas de nouvelle nuit du 4 Août : ça ne sert à rien.

      Alors quoi ? Grattez- vous la tête et reflechissez-y !

      Bien à vous.

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    • arturh 4 août 2007 17:07

      Pourquoi « on est revenu au point de départ » ? On avait quitté le point de départ ?

      Un des pires tabous politique en France, c’est l’idée que après 1789, la Démocratie s’est installée en France.

      C’est faux, nous n’avons jamais vécu en Démocratie.

      Quelques années après 1789, tous les espoirs d’instauration d’une Démocratie avaient été vaincus.


    • arturh 4 août 2007 17:13

      Et une large minorité de la population, sur l’air de « Prendre aux riches pour donner aux pauvres », s’est installé sur cette défaite de la démocratie.

      Et depuis, nous avons appris qu’en réalité c’était : « Prendre aux riches, en garder plus de la moitié, redistribuer l’essentiel de ce qui reste à une clientèle électorale sûre, et les miettes qui restent, les donner aux pauvres ».

      Mais je l’admets, comme slogan politique, « Prendre aux riches pour donner aux pauvres », c’est plus court et donc plus efficace.


    • CAMBRONNE CAMBRONNE 4 août 2007 18:36

      Hé oui mon cher arthur , en France on assimile république et démocratie .

      L’angleterre était en voie de devenir une démocratie alors que nous n’avions pas fait la révolution .

      La Troisième république a envoyé ses soldats à la mort sans plus sourciller qu’un empereur ou un monarque absolu .

      La troisième république a colonisé plus qu’aucun empereur ou monarque .

      La démocratie est un idéal rarement atteint .

      Il est certain que de nouveaux privilégiés ont remplacé les anciens faut il s’en offusquer quand on connait la nature humaine ?

      Salut et fraternité .


    • masuyer masuyer 4 août 2007 19:31

      « C’est faux, nous n’avons jamais vécu en Démocratie. »

      Il faudrait ajouter jusqu’au 6 mai 2007 pour être complet smiley

       smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


    • claude claude 4 août 2007 23:37

      bonsoir cambronne,

      en peu de mots, vous avez cerné le problème...

      une déformation professionnelle, sans doute ? smiley


    • SALOMON2345 6 août 2007 17:00

      Il est vrai que la confusion persiste souvent entre REPUBLIQUE, qui est d’essence juridique et constitutionnelle, que l’on oppose à DEMOCRATIE qui est un principe, le pouvoir par et pour le Peuple, seul souverain. L’angleterre est une monarchie constitutionnelle ou le pouvoir est démocratique : la Reine règne mais ne gouverne pas, comme en Espagne où ailleurs. Par contre il a existé des républiques qui ne furent pas toujours démocratiques...comme des démocraties qui se disaient populaires...de loin !


  • dan 4 août 2007 18:52

    J’ai voté positif pour l’article de l’auteur mais je ne comprend pas la censure et le lynchage contre Lerma qui malgré son attaque frontale et maladroite contre l’auteur s’en prend en fait aux associations humanitaires de manière tout à fait pertinente et justifiée.Les associations humanitaires sont la bonne conscience des bobos capitalistes masqués de la fausse gauche comme les dames patronnesses sont la bonne conscience de la vraie droite capitaliste sans vergogne.La fausse gauche pollue la gauche et empêche la vraie gauche d’arriver au pouvoir.-----Cette attitude intolérante et la fuite devant les critiques dérangeantes montrent un fond de médiocrité pour ne pas dire de nullité et il ne faut pas s’étonner que la fausse gauche puisse perdre devant un candidat aussi nul que Sarko--------Oui osons la nuit du 4 Aout,malheureusement c’est pas la veille avec les bobos capitalistes masqués à la tête de la gauche ou plutôt de la fausse gauche.


  • arturh 4 août 2007 21:07

    « Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé samedi à l’AFP que le contrat d’armement signé par la Libye avec une filiale d’EADS n’était « pas une contrepartie » à la récente libération des infirmières et du médecin bulgares. »

    « OSONS UNE NUIT DU 4 AOUT » était donc l’idée de Nicolas Sarkozy pour achever François Hollande.

    François Hollande va effectivement avoir toute la nuit du 4 août pour réfléchir à sa commission d’enquête parlementaire.

    Effectivement, il fallait oser.


    • masuyer masuyer 5 août 2007 02:14

      Si c’est Seif al-Islam qui le dit, alors...


    • masuyer masuyer 5 août 2007 09:41

      Bon, il faut dire que si il avait dit l’inverse, il n’aurait pas fallu le croire.

      C’est ça la FOI.

      Saint Sarko priez pour nous.


    • masuyer masuyer 6 août 2007 12:50

      Ben non Calmos,

      je ne juge pas le fils de Khadafi comme étant quelqu’un de crédible. Dans aucune des deux versions.


  • maxim maxim 4 août 2007 22:05

    Hollande ,il porte bien son nom ,comme le fromage ,entouré d’une croute rouge ........


    • netchou netchou 4 août 2007 22:13

      p’tain ça c’est rigolo !hollande ,comme le pays des coffee shop ! ben avec le président qu’on a ,c’est un pays qui ne ressemble pas du tout au notre.Tant pis pour nous.


    • Eve 5 août 2007 13:53

      ça veut dire quoi encore, sarkozy ?


    • Djanel 5 août 2007 18:47

      Çà veut dire quoi Sarkozy ? Il faut suivre ma chère. Sarkozysme c’est le nom d’une nouvelle maladie du sommeil apparue en France au printemps 2007 vers la mi-mai. Au début les symptômes sont rassurants, la majorité des gens portent un sourire béat (comme béatitude) et on tendance à crier « on a gagné » à tous propos. Ensuite cela se dégrade très vite parce que : ce qui aurait du être fait n’a pas été fait à cause de l’endormissement général.

      Cette maladie est très contagieuse. Il n’y a pas de vaccin ni d’antidote connus pour soigner cette infection. Les patients porteront les symptômes durant toute leur vie. Les plus pauvres en crèveront plus vite que les autres après la disparition du CMU.

      Le nom de l’agent pathogène est le TRYPANOSOME SARKOSYUM. Le Sarkozyum étant le mot latin désignant le vecteur du trypanosome. Le trypanosome est un protozoaire contenu dans la salive des baratineurs. Il se retransmet donc par « le bouche-à-oreille. » On peut donc éventuellement se protéger d’une infection probable en se bouchant les oreilles avec l’auriculaire ou si on ne peut pas : par une critique violente de leurs assertions. L’assertion étant les idées nauséabondes que les malades prononcent avec certitude comme si la vérité n’était accessible qu’aux idiots. On a cru que l’on pouvait essayer d’attraper le Sarkozyum pour lui poser un sparadrap sur la bouche et ainsi éviter la projection des postillons contaminés mais la bête est aussi difficile à capturer qu’une nuée de mouches tsé-tsé. Il a fallu y renoncer. Le maladie est incurable. Il faudra prendre en patience son mal et attendre les nouvelles élections pour s’en débarrasser définitivement. D’ici là vous aurez perdu, l’état providentiel et gagné quelques gnons dans la gueule en face des CRS durant les prochaines manifestations de l’épidémie.

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    • pixel pixel 5 août 2007 19:59

      Le travail dans le BTP est plus sécure aujourd’hui.La plupart des chantier ont un SPS c’est à dire quelqu’un qui veille à ce que les règles de sécurité soient respectée.


    • alex75 8 août 2007 21:20

      Djanel, tu as du style et du talent. C’est regrettable que l’ Educ. Nat. et l’anpe t’envoient sur des chantiers (encore que ça n’ait rien de déshonorant, bien au contraire). Qu’est-ce que tu deviens ? Désolé d’être aussi « perso » mais, bon, c’est toi qui a parlé de ton expérience... Pourquoi tu ne nous ferais pas un article (virulent de préférence !) sur l’exclusion par une Education Nationale sclérosée, de tous ceux qui sont pas dans ses schémas préconçus (les beurs & blacks, les poètes, les surdoué, les timides et autres anormaux dont je fais aussi partie...).


  • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 4 août 2007 23:51

    Hélas, mille fois hélas, comment a-t-on pu (pas moi) se laisser prendre dans les boniments pourtant peu déguisés du vice-consul Sarkozy, avant qu’il ne se transforme en sa majesté Sarko Ier, comment est-ce possible de se laisser couilloner à ce point ? Un hyper conservateur vous promet la lune (le changement) et plus d’un électeur sur deux marche dans la combine comme un seul homme.

    Les français sont-ils des veaux ? Charles 2 G.... avait il raison ?...En tout cas une bonne partie des électeurs le sont...

    Le seul changement effectif est celui de renforcer encore la puissance et la richesse de ceux déjà bien lotis sous Chirac, pour eux une nouvelle nuit du 4 Août n’est absolument pas au programme. Les magouilles et les injustices sont le sont par contre, on en aura jamais fini avec l’ancien régime, on est passé au troisième millénaire mais on est encore au XIXème siècle.

    Il faudra certainement au bout du compte, quelque chose de plus costaud qu’une nuit du 4 Août pour balayer tout ça, mais je crains que ce ne soit pas sans casse. De toute façon le « pic pétrolier » est bientôt là, et la dégringolade générale réglera tout...De gré ou de force...

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  • frédéric lyon 5 août 2007 02:40

    Les fonctionnaires ont confisqué la République et substitué leurs intérêts de caste à l’intérêt général.

    70% des parlementaires sont des fonctionnaires, une situation unique dans le monde. Les fonctionnaires sont ainsi au four et au moulin et votent, en tant que parlementaire, les crédits qu’ils dépenseront en tant qu’agent de l’Etat.

    Dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que les impôts augmentent sans cesse !

    Il faut pourtant rappeler que le droit de lever des impôts n’est pas un droit divin, mais un droit qui a été consenti par les citoyens à l’Etat, qui n’est lui-même qu’une pure convention juridique, en échange d’un certain nombre de services.

    Une bonne grève des impôts, qui serait assez facile à organiser, il suffirait que les commercants refusent de percevoir la TVA et affichent des prix hors taxes, mettrait l’Etat à genou.

    En quelques semaines seulement.

    Cette grève sera peut-être nécessaire un jour pour rappeler à nos fonctionnaires, qu’ils sont là pour SERVIR ET OBEIR et non pour régenter le pays.

    Une bonne mesure consisterait à exiger la démission préalable de la fonction publique, ainsi que le renoncement définitif à son statut privilégié, de la part tous les fonctionnaires qui souhaitent se présenter à une élection.

    Tous les citoyens ont le droit d’avoir une opinion politique et de s’inscrire au parti de leur choix, cependant le principe de neutralité de la fonction publique exige que les fonctionnaires qui souhaitent faire de la politique renoncent à leur statut.

    Par ailleurs est-il normal qu’un fonctionnaire qui a été battu puisse réintègrer tranquillement son ancien poste et récupèrer tous ses privilèges ?

    Ainsi il n’aura pris aucun risque en se présentant à une élection, contrairement aux autres qui doivent souvent mettre leur carrière professionnelle entre parenthèses pour pouvoir faire de la politique et s’occuper du bien commun.

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    • Gilles Gilles 5 août 2007 09:32

      @ LYON

      « Les fonctionnaires ont confisqué la République et substitué leurs intérêts de caste à l’intérêt général.70% des parlementaires sont des fonctionnaires »

      Effectivement il s’agit d’un hold up puisque l’assemblée et le sénat ne représentent pas la réalité populaire. En plus, ces gens cumulent souvent avantages d’élus et de salariés de la fonction publique (sans pour autant fournir de travail)

      Ceci dit, je ne crois pas que l’on puisse avancer que ces 70% d’élus fonctionnaires représentent par là même l’ensemble des salariés fonctionnaires, au détriment des autres. Les élus fonc sont souvent hauts fonctionnaires issus des grandes écoles et ne représentent bien souvent qu’eux même ou leur caste de hauts privilégiés.

      Contrairement à vous, je crois que tout élu, quelque soit sa profession, devrait une fois son mandat échu (et unique) pouvoir retrouver sa carrière civile au point où il l’a laissé (un peu comme pour les congés sabbatiques) ou se voir proposer des facilités pour retrouver un poste équivalent.

      Cela, en limitant les risques de l’aventure électorale, favoriserait l’émergence de nouveaux élus issus de la société civile. Etre élu ne serait plus un métier (minés par les opportunistes attirés par le pouvoir et l’argent facile) mais une parenthèse dans sa carrière, un simple détachement auprès des instances de pouvoir. Du coup l’élu gagnerait en respectabilité et en représentativité. Ils auraient plus à coeur de participer aux affaires de la nation en sachant que cela ne lui offrira pas de passes droits excessifs directement.

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    • masuyer masuyer 5 août 2007 09:54

      C’est aussi mon avis Gilles.

      Et Sarkozy, à part quelques années à s’occuper d’expulsion pour le compte de son cabinet d’avocat (ça n’a pas duré, l’activité d’avocat étant incompatible avec toute autre activité, même élective) n’a rien fait d’autre que cumuler les postes d’élus.

      Il ne luttera pas contre le cumul des mandats, il est toujours président de l’UMP. Les sarkolâtres diront que c’est faux, je leur rappellerai que Devedjian est vice-président et Raffarin secrétaire général de l’UMP. Un vice-président implique de fait un président, non ?

      Le PS ne vaut pas mieux à ce niveau.

      Le congé pour mandat électif est une excellente piste.

      « Par ailleurs est-il normal qu’un fonctionnaire qui a été battu puisse réintègrer tranquillement son ancien poste et récupèrer tous ses privilèges ? »

      Ca c’est vraiment de la connerie, les fonctionnaires qui ont commencé à faire de la politique en font en général toute leur carrière (comme les autres). D’où l’intérêt pour nos élus du cumul, en cas d’échec à une élection, il reste toujours une poire pour la soif.

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    • frédéric lyon 5 août 2007 10:28

      « Contrairement à vous, je crois que tout élu, quelque soit sa profession, devrait une fois son mandat échu (et unique) pouvoir retrouver sa carrière civile au point où il l’a laissé (un peu comme pour les congés sabbatiques) ou se voir proposer des facilités pour retrouver un poste équivalent »

      ..............

      C’est en effet une solution alternative. L’important est que toutes les catégories de français aient accès aux mandats électifs.

      Interdire le cumul et limiter le nombre de mandats successifs est également une bonne idée. Disons deux mandats successifs, en admettant que le premier mandat sert aussi à apprendre le « métier ».

      Enfin, il ne parait pas indispensable qu’un membre du gouvernement soit titulaire d’un mandat électif (député, maire ou sénateur). Il parait préférable d’avoir aussi, de temps en temps, de véritables spécialistes à la tête des ministères.

      Par exemple, sans sous entendu politicien de ma part, il parait préférable d’avoir un véritable professionel des relations internationales à la tête du Quai d’Orsay, plutôt qu’un cardiologue (éminent, certes) tel que Douste-Blazy, ou qu’un médecin urgentiste (éminent, certes) tel que Bernard Kouchner.

      Et je n’ai rien de personnel contre l’un ou l’autre, j’igorais cependant que la Faculté de Médecine formait aussi des diplomates.

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    • Djanel 5 août 2007 19:24

      Je ne comprends pas les gogols de droite qui votent positivement les postes de Frédéric de Lyon. Voici un exemple : « Les fonctionnaires ont confisqué la République et substitué leurs intérêts de caste à l’intérêt général. » C’est une déclaration typiquement fasciste du même type que celle employée par les NASIS durant leur ascension contre les juifs. Nous savons comment cela s’est terminé : dans un bain de sang.

      Les fonctionnaires travaillent comme tout le monde. Les employés municipaux sont aussi considérés par les gogols comme étant des fonctionnaires et par association d’idées ils sont assimilés à des privilégiés. C’est une insulte qui sème la confusion. Ils peuvent perdre leur emploi comme tout le monde s’il ne fond pas leur travail.

      La gauche batailleuse ce n’est pas Hollande. Vous les gogols de droite, feriez mieux de vous réjouir de sa présence car une fois qu’il aura perdu sa place à la tête du parti socialiste vous aurez les militants de gauche d’un extrême à l’autre en face de vous et ceux-là, personne ne les contrôle. Pensez aux manifestations contre le CPE, le parti socialiste ne contrôlait rien du tout, ainsi que le parti communiste et les syndicalistes rien de plus que les autres.

      Pensez à mai 68 : aucun parti politique ne contrôlait la situation. Il ne faudra pas non plus compter sur votre courage car après tout je ne vois pas en quel endroit vous le montrez en postant vos balivernes sur un forum.

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    • Djanel 5 août 2007 19:59

      Je ne comprends pas les gogols de droite qui votent positivement les postes de Frédéric de Lyon. Voici un exemple : « Les fonctionnaires ont confisqué la République et substitué leurs intérêts de caste à l’intérêt général. » C’est une déclaration typiquement fasciste du même type que celle employée par les NASIS durant leur contre les juifs. Nous savons comment cela s’est terminé : dans un bain de sang.

      Les fonctionnaires travaillent comme tout le monde. Les employés municipaux sont aussi considérés par les gogols comme étant des fonctionnaires et par association d’idées ils sont assimilés à des privilégiés. C’est une insulte qui sème la confusion. Ils peuvent perdre leur emploi comme tout le monde s’il ne fond pas leur travail.

      La gauche batailleuse ce n’est pas Hollande. Vous les gogols de droite, feriez mieux de vous réjouir de sa présence car une fois qu’il aura perdu sa place à la tête du parti socialiste vous aurez les militants de gauche d’un extrême à l’autre en face de vous et ceux-là, personne ne les contrôle. Pensez aux manifestations contre le CPE, le parti socialiste ne contrôlait rien du tout, ainsi que le parti communiste et les syndicalistes rien de plus que les autres.

      Pensez à mai 68 : aucun parti politique ne contrôlait la situation. Il ne faudra pas non plus compter sur votre courage car après tout je ne vois pas en quel endroit vous le montrez en postant vos balivernes sur un forum.

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    • Djanel 5 août 2007 23:48

      Cher Calmos

      J’ai, sans complexe de pouvoir vous le dire, beaucoup plus de ressources intellectuelles que Lerma. Vous venez de mordre à l’hameçon. Vous avez mis beaucoup du temps à répondre à toutes mes provocations si bien que j’avais cru être insignifiant sur A.VOX. Je me réjouis de votre comparaison. Je n’ai pas travaillé pour rien et je ne me suis pas trompé en pansant que votre comportement était prévisible. Je suis content de ma journée. Voici un lien qui vous enverra sur un article de Monsieur Dérouet.

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26862

      Seriez-vous capable de relever le défi d’une discussion sur le sujet d’une réforme des institutions. Ni Lerma ni Monsieur Dérouet ni Frédéric de Lyon n’ont osé si aventurer. Vous feriez la même chose qu’eux parce que vous n’êtes pas meilleurs.


    • masuyer masuyer 6 août 2007 12:55

      « Quand à votre lien que je n’ouvrirai pas ; »

      Calmos n’ouvre jamais les liens.

      Et il doit penser que la plupart des intervenants sur Avox sont des demeurés car il ne daigne jamais poser un argument. Qui serait surement trop fulgurant pour l’agoravoxien de base que le Sieur Calmos domine de tout son esprit.

       smiley


    • SALOMON2345 6 août 2007 17:40

      La politique relève de toute autre chose que d’une quelconque spécialité et, suivant la logique précitée, un comptable serait aux finances, un militaire à la défense, un prof à l’éducation, un chauffeur aux transports, etc, etc... Il y a une différence entre manier des chiffres et appréhender des nombres, différence également entre une excellence en pyrotechnie et l’art de la stratégie et la géopolitique, distance aussi entre le savoir pédagogique, la prévison démographique et la gestion d’un lourd ministère. Clémenceau, dit-on, clamait que la Guerre était chose trop sérieuse pour la confier aux militaires. De Gaulle, simple général deux étoiles, fut le patron de tous et pas le plus mauvais ce qui confirme, à mes yeux, que la compétence d’un visionnaire ne s’apprend dans aucune école ni aucun atelier, mais procède du talent pur (en principe et pour les rares qui en possèdent)


  • arturh 5 août 2007 12:23

    La possibilité pour les fonctionnaires de retrouver leur poste s’il ne sont pas réélu est évidemment toute la clef du système.

    Qui, dans la réalité, peut aller voir son employeur et obtenir automatiquement un congé pour faire campagne, puis un congé en cas de victoire à l’élection, puis une réintégration en cas de défaite à l’élection suivante ? Prtatiquement peronne dans le secteur privé et pratiquement tout le monde dans le secteur public.

    Parce qu’en réalité, surtout, évidemment à l’assemblée nationale, beaucoup de députés ne font pas une vraie carrière politique. Beaucoup sont élus à la faveur d’un changement de l’opinion pour un mandat et le perde à l’lection suivante sans pour autant bénéficier d’un cumul de mandat.

    Il ne faut pas oublier que la constitution de la Vème République fut écrite par un « Comité d’experts » qui était entièrement constitué de Hauts Fonctionnaires. La politique de bureaucratisation, pensée par Debré et mise en musique avec zèle par un Maurice Thorez qui venait de passer la guerre en URSS sous la protection de Joseph Staline. En matière d’organisation bureaucratique, on ne pouvait pas trouver meilleure école à l’époque.

    On verra d’ailleurs mieux l’influence du secrétaire général du Parti Communiste Français et l’inflence de l’URSS sur la Vème République avec « Le Ministère du Plan », aujourdhui abandonné.

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    • Eve 5 août 2007 13:59

      Je parie que vous voulez dire que c’est la faute à Thorez que le système mis en place perdure depuis jusque, y compris, Sarkozy qui n’est évidemment responsable de rien. Expliquez à Président que les institutions peuvent être modifiées, et dans le bon sens pas pour faire pire...


    • arturh 6 août 2007 13:07

      Immaginer que Maurice Thorez, un des secrétaires généraux les plus staliniens qui soit, n’ait eut aucune infuence, c’est vraiment prendre les gens pour des imbéciles.

      L’administration français a subit de nombreuses influences. Une des dernières en date fut l’infuence de l’URSS de Staline. C’est une évidence. On en voit la trâce avec la CGT, un syndicat majoritaire dans la Fonction Publique et obligatoirement dirigé par un membre du Parti Communiste. La CGT est évidemment dirigée par un fonctionnaire. Mais c’est le cas des trois centrale syndicale, avec FO et la CFDT.

      Mais c’est tout le principe hiérarchique de la Fonction Publique qui est organisé sur le mode d’organisation des régimes communistes, en particulier ceux qui restent en place. Et c’est presque une singularité de la France en Europe. L’ENA est d’ailleurs presque unique dans le Monde.


  • wangpi wangpi 5 août 2007 13:10

    finalement, npm est plus drôle que lerma, mais il doit être en vacances.

    sinon, le titre de l’article est drôle.


  • Marie Abraham 5 août 2007 15:27

    Bonjour, Une bonne piste aussi afin d’abolir les privilèges seraient de mettre en place un Revenu d’Existence. Il serait donné à tous à la naissance et ne dépendrait pas du travail. Ainsi, celui-ci ne serait plus une valeur de vie ou de mort, ce qu’il est actuellement, puisqu’il nous faut travailler pour se nourrir, boire de l’eau et se loger. Or, si l’être humain n’a pas d’eau, en 48h, il/elle est mort/e. Ensuite, libre à chacun de travailler plus pour boire plus de champagne ! Je ne le savais pas, mais le parti des Verts propose cette solution, qui commence même à être mise en avant par des chefs d’entrepise. L’idée fait donc son chemin et il me semble que ce serait très bien qu’elle continue, afin de faire évoluer les mentalités vers une nouvelle direction pour un autre avenir que celui qui nous est actuellement proposé et ce, partout dans le monde. De plus, cela aplanirait nombre de conflits, conflits dans lesquels nous vivons depuis le début de l’humanité en gros, et qui ne servent même pas à apprendre puisqu’ils reviennent sans cesse. Contre cela il y a urgence, car on nous fait vivre dans la peur et dans la haine de l’autre (fonctionnaires/privés, patrons/employés, hommes/femmes, immigrés/« de souche », ...) or ce qu’il nous faut c’est quelque chose qui rassemble. Pour qu’ensemble nous soyons assez forts pour abolir ce qui fait souffrir. Mais ce qui fait souffrir certains en enrichit d’autres, et il n’est pas gagné que ceux-ci veuillent voir disparaître leurs privilèges...

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  • frédéric lyon 5 août 2007 15:57

    @ arthurh :

    "La possibilité pour les fonctionnaires de retrouver leur poste s’il ne sont pas réélu est évidemment toute la clef du système.

    Qui, dans la réalité, peut aller voir son employeur et obtenir automatiquement un congé pour faire campagne, puis un congé en cas de victoire à l’élection, puis une réintégration en cas de défaite à l’élection suivante ? Prtatiquement peronne dans le secteur privé et pratiquement tout le monde dans le secteur public"

    ....................

    En effet.

    Dans ces conditions, il faut exiger la demission préalable de la part tous les fonctionnaires qui souhaitent se présenter à une élection.

    D’ailleurs celà permettrait de faire respecter le principe de neutralité de la fonction publique : il faut rappeler à nos fonctionnaires de gauche que leurs traitements, ainsi que tous les avantages et primes non déclarées au fisc dont ils bénéficient, sont payés par les électeurs de droite. Et Vice-versa.

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  • dan 5 août 2007 17:01

    A côté du revenu d’existence, il faudra aussi une redistribution des héritages i.e on n’héritera pas directement de ses parents mais tous les héritages sont recueillis par l’Etat qui les redistribuera à chacun des citoyens à égalité et et c’est ainsi qu’il y aura une réelle égalité de chance au départ et le gain gagné chacun ensuite par ses propres efforts et ses ppropres mérites seront tout à fait justifié,et surtout « Mozart » ne sera plus « assassiné »selon l’expression marxiste,i.e celui qui a un talent quelconque de naissance aura les moyens nécessaires pour le faire épanouir.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 août 2007 19:26

      On ne peut pas donner une « revenu d’existence », parce qu’exister est une conditon necessaire mais non suffisante pour créer de la richesse et qu’on ne peut distribuer que la richesse créée. On peut, cependant, garantir à tout le monde le revenu plancher correspondant à la qualification la plus élevé pour laquelle il a été certifié, en échange de sa disponibilité pour accomplir tout travail qu’il peut faire.

      http://www.nouvellesociété.org/701.html

      Pierre JC Allard


    • arturh 6 août 2007 10:54

      "Osons une nouvelle nuit du 4 août ! par dan (IP:xxx.x02.254.253) le 5 août 2007 à 17H01

      A côté du revenu d’existence, il faudra aussi une redistribution des héritages i.e on n’héritera pas directement de ses parents mais tous les héritages sont recueillis par l’Etat qui les redistribuera à chacun des citoyens à égalité "

      C’est étrange cette idée qui perdure que l’homme se réduit en fait à la seule évaluation de ses possessions matérielles.

      Quelle erreur.

      C’est d’après moi l’obstacle épistémologique qui empêche l’idéologie socialiste de comprendre la réalité des sociétés humaines. D’où l’échec du socialisme et la victoire de la démocratie.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 7 août 2007 05:31

      @ Philippe Renève : Oui, bien sûr. J’attirais seulement l’attention sur le fait qu’on ne peut globalement distribuer des « revenus d’existence » sans s’assurer qu’un nombre suffisant d’agents économiques ne se contentent pas d’exister, mais produisent. Le paiement d’un revenu d’existence est contraire à la justice commutative et donc un facteur de déséquilibre qu’on doit introduire pour résoudre certaines situations, mais qu’il n’est pas nécessairement opportun de généraliser.

      Pierre JC Allard


  • vraitravailleur 5 août 2007 19:25

    Hélène Combe a raison d’écrire qu’il faut une nouvelle abolition des privilèges mais il faut définir qui sont les privilégiés : le 4 août 1789 a été décidée l’abolition des privilèges de la noblesse. Dans l’esprit de ses concepteurs, il s’agissait d’ôter les moyens d’existence à une classe devenue progressivement parasite à partir du règne de Louis XIV.

    Pour centraliser l’Etat, Louis XIV avait retiré le pouvoir local aux nobles et l’avait transféré aux intendants (les préfets d’alors). Il a retiré leurs pouvoirs aux anciens féodaux en les indemnisant par des pensions et des prébendes diverses. Deux générations après, leurs descendants étaient devenus des parasites que la révolution a éliminés : tout organisme, s’il veut survivre, doit se débarrasser de ses parasites.

    Aujourd’hui, en système électif, l’électeur vote pour celui qui lui promet le plus d’avantages personnels : décider l’abolition des privilèges de parasites, c’est donc perdre des voix, car les parasites votent. Il faut donc savoir cibler mathématiquement les parasites et les éliminer progressivement en les scindant en groupes les plus petits possibles et commençant par les catégories les moins dangereuses.

    Apparemment, même les socialistes ont compris que ceux qui se sont enrichis par leur travail ne sont pas des parasites puisqu’ils enrichissent aussi le pays. Par ailleurs, les hommes n’étant pas des poux, il est possible d’obliger le parasite à devenir productif pour la société.

    Maintenant, on en vient à la question délicate : qui sont les parasites : les RMIstes, les retraités, les fonctionnaires, les chômeurs, les malades mentaux, les prêtres, les intermittents du spectacle, les permanents des syndicats, les braqueurs de banque, les hommes politiques qui détournent des fonds publics sans se faire prendre parce qu’ils sont toujours du côté du manche, les buralistes qui bénéficient du monopole public d’empoisonner la population, etc ?

    A défaut de définir le parasite, les platoniciens qui dirigeaient l’Union soviétique avait défini le non-parasite : celui qui voulait fuir l’Union soviétique parce que sa présence était souhaitée ailleurs. En effet, le parasite ne quitte ni sa famille ni son pays, dont il vit. C’est le cas du noble, du nomenklaturiste ou du privilégié en général.

    vraitravailleur

    Lire la suite ▼

  • pixel pixel 5 août 2007 19:53

    @Masuyer

    Il manque de main d’oeuvre qualifiée c’est à dire les tâches les moins physiques.Je connais un maçon de base qui travaille chez Eiffage et qui s’en sort trés bien du point de vue salaire sans compter les avantages lié à l’interessement et aux actions.Il va partir en retraite dans deux ans avec environ 100000 euros d’actions.Par contre je pense que les métiers physique du BTP devraient bénéficier d’une retraite à 55ans.


  • lyago2003 lyago2003 5 août 2007 22:00

    A çà ira,çà ira,çà ira les aristos à la poterne........... seulement en ce temps là il n’y avait pas de classe moyenne ou pas grand chose à perdre pour une grande majorité.

    Confiez le sable du sahara à un technocrate et dans deux ans nous serions obligés d’importer du sable à écrit MC ou quelque chose d’approchant.


  • arturh 6 août 2007 11:17

    " > La rupture ! par RemiZ (IP:xxx.x12.178.10) le 3 août 2007 à 13H38

    Vous avez un probleme avec le service public, Lerma. D’ordre medical je pense... "

    _ _ _ _

    Pour avoir posté quelques lignes aigres sur l’auteur, Hélènes Combre, lerma s’est fait censurer par agoravox. Voyons ce qu’il va en être du mon post.

    En effet, ce que lerma n’a pas relevé, c’est que l’association où exerce aujourd’hui Hélène Combes est, dit-elle fièrement dans son CV, « présidé par Patrick VIVERET »...

    Or en cherchant qui est Patrick VIVERET, on trouve ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Viveret .

    Patrick Viveret est donc la quintessence de la Noblesse d’Etat et de cette bureaucratie irresponsable et bardée de privilèges : il est « Magistrat à la Cour des Comptes ».

    En d’autres termes il est très bien payé par l’Etat pour travailler quand ça lui chante. La Cour des Comptes est très connue pour contenir un certains nombres de fonctionnaires revenus après un échec électoral mais à qui on se contente de verser son salaire par manque de travail et de bureaux.

    Apparemment Patrick Vivaret occupe donc agréablement son temps entre Porto Alegre et ses contributions au Monde Diplomatique. Il est « proche du Parti Socialiste ».

    Cet article n’est donc pas du « journalisme citoyen » mais une opération de contre-feux des privilégiés de la Monarchie républicaine.

    Lire la suite ▼

  • chris chris 6 août 2007 12:12

    Effectivement, ce Patrick Vivaret a un joli CV et il est un membre éminent de ce que Tocqueville appelait la « nouvelle aristocratie », puisqu’il est haut fonctionnaire.

    Gageons qu’il ne doit pas contrôler avec une très grande célérité les vautours parmi les présidents d’associations dans le domaine du socio-cu qui pompent des millions d’euros aux services déconcentrés de l’Etat (sans compter les subventions du fonds social européen).

    Tout ça pour entretenir des « encadrants » plus ou moins bidons et autres conseillers psycho-sociaux qui prospèrent sur la misère sociale en envoyant des RMIstes et autres exclus en centres aérés (traduisez en chantiers d’insertion, ce qui revient au même !)

    C’est là où se trouve la véritable aristocratie locale, des pompes à fric jamais inquiétées (vous voulez contrôler l’utilisation des fonds publics dans le social et l’insertion, allons donc, ces gens là sont irréprochables, de par la nature même de leurs actions ... !)

    Le raisonnement est le même pour le communisme : 100 millions de morts à l’échelle planétaire ?! Bah oui mais vu que l’intention était bonne, y a pas de mal à se faire du bien ...


    • masuyer masuyer 6 août 2007 13:06

      « Le raisonnement est le même pour le communisme : 100 millions de morts à l’échelle planétaire ?! Bah oui mais vu que l’intention était bonne, y a pas de mal à se faire du bien ... »

      il était nécessaire de se pencher sur les morts du communisme.

      Mais ne faudrait-il pas aussi se pencher sur les morts du capitalisme ?


    • arturh 6 août 2007 13:12

      Le communsisme ne s’oppose pas au capitalisme puisqu’il propose un capitalisme d’Etat.

      Le communisme s’oppose à la démocratie.


    • snoopy86 6 août 2007 13:59

      @ Masuyer et Ludo

      Oui, il était nécéssaire de se pencher sur les millions de morts du communisme et de l’idéologie marxiste.

      Pour que la leçon serve et que plus personne n’ose encore s’y référer.

      Il n’est aucun exemple depuis un siècle de systéme politique qui se soit réclamé du marxisme et qui ne soit tombé dans le totalitarisme.

      Comment peut-on encore s’en réclamer ?

      Que diriez vous de quelqu’un qui dirait : le national-socialisme était une très belle idée mais qui a été dévoyée ?


    • masuyer masuyer 6 août 2007 14:22

      « Le communsisme ne s’oppose pas au capitalisme puisqu’il propose un capitalisme d’Etat. »

      Tu devrais lire Marx, ça t’éviterait de sortir des conneries.


    • masuyer masuyer 6 août 2007 14:32

      « Que diriez vous de quelqu’un qui dirait : le national-socialisme était une très belle idée mais qui a été dévoyée ? »

      Snoopy vous devriez lire Marx.

      Le National-Socialisme s’appuie sur l’inégalité des races et l’extermination des races inférieures. C’est un peu différent, non ?

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Nazisme

      Vous verrez notamment que le stalinisme n’est pas comparable avec le nazisme, puisqu’il est un système totalitaire qui ne s’appuie pas sur l’extermination d’une catégorie particulière définit par son appartenance culturelle, religieuse ou raciale.

      Pour faire un raccourci rapide, Staline est plus Mussolini qu’Hitler. Il élimine ses opposants.


    • snoopy86 6 août 2007 15:52

      @ Masuyer

      J’ai probablement lu Marx avant que tu ne sois né...

      Je passe sur la méthode d’analyse économique et historique dont je n’ai pas tout jeté.

      Je constate et répéte simplement que depuis un siécle , il n’est pas un seul régime politique qui s’en soit réclamé qui n’ait tourné à la tyrannie sanglante...

      Alors qu’ils aient dévoyé l’idéologie ou pas, je n’ai aucune envie de retenter l’expérience...


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