jeudi 22 août 2019 - par ddacoudre

Peut-on sortir d’une société « Capitaliste » Construite sur l’exploitation de l’homme par l’homme

Aujourd'hui plus qu'hier nous savons que l'homme est en devenir. Comme toutes les espèces il possède les attributs innés pour s'adapter à l'évolution de la planète. Seulement ces évolutions interfèrent suivant les espèces dans une chaîne alimentaire à des temps et des vitesses différentes dont il doit tenir compte pour comprendre les évolutions qui en découlent.

Les découvertes archéologiques sont d'utiles indicateurs qui viennent préciser des perceptions définies dans des contes allégoriques, que retracent des fresques, des sculptures, des livres sur les interrogations des hommes de manière empirique.

Celles-ci marquent encore nos existences dans un immobilisme de fondements religieux pour réguler la concentration humaine organisé pour produire la rareté.
Les sciences qui sont sorties de la philosophie ont précisé la biologie humaine.
Aujourd'hui encore la biologie se confronte à des préceptes cultuels qui ont structuré la culture humaine en définissant la Morale.

Au fil des siècles la nécessité de se rassurer a développé des freins à l'évolution par la définition d'une Vérité absolue déterministe d'émanation transcendantale. Sa remise en cause se reformule sous un paradigme de comptabilisation mathématique en accordant aux mathématiques ce même caractère l'absoluté rassurant et déterministe.

Ce n'est pas sans drame que les deux approches de l'absolu cohabitent pour interpréter et coordonner nos actions face à l'observation du réel et sa perception émotionnelle qu'interprète notre apprentissage pour satisfaire nos désirs dans un cadre d'interférences sociales stabilisatrices. 

Il ne s'agit pas de dire que tout est relatif, mais vivre cette relativité au rythme de milliards d'actions dont nous ne pouvons tenir compte et dont nous ressortons une ineptie, Le Libre Arbitre.
Son origine retrouve dans la liberté accordé par dieu au peuple juif et ensuite conforte par le Christianisme pour que l'humain choisisse entre le bien et le mal. Suivant le principe où la bonté venant de dieu, le mal ne peut être que le choix de l'homme libre.
Cela le rend donc responsable de ses choix.

Ce concept encore d'actualité ne correspond plus à la connaissance du monde et de l'homme. C'est sa génétique dont il est dépendant et le territoire où il n'ait qui détermineront les choix qu'il fera pour toute chose pour survivre et se multiplier. L'homme n'est qu'un acteur conscient de son existence, dont chacun de ses choix à une incidence sur l'environnement dans lequel il évolue. Sans nécessairement en connaître les effets au delà de ce dont il a conscience.
En conséquence de quoi il ne peut être tenu responsable des choix qu'il aura à faire, mais pourra être écarté de ceux qui nuisent à ce qu'il est.

La faculté humaine de nommer toute chose lui a apporté une valeur pour ce qu'elles nous apportent et non pour ce qu'elles sont. Il en est de même pour nous. Ce sont les autres qui nous nomment en fonction de la place que l'on occupe en s'étant glissé, inscrit dans les traces des choix qu'ils nous ont laissé. 
Nous nous les approprions pour exister dans une destinée unique interdépendante où l'un ne peut survivre.
L'obsolescence de toutes choses se perçoit à des vitesses différentes suivant la nature intrinsèque de chacune et non en fonction de la valeur d'utilité où de désirs suggestifs que nous leurs attribuons.

Par nos choix nous réaliserons un monde de corrélations continues dont les besoins innés fixeront les modalités répétitives, toujours nouvelles sans que nous puissions les percevoir comme telles.
Nous définirons un monde à la mesure de ce que nous sommes et non de ce qu'il est sans pouvoir éviter que son état objectif ne nous affecte.
L'homme a conscience de cela, conscience de sa dépendance envers une organisation initiale qu'il suppose être et est donc en mesure d'exister sans que cette perception ne soit rien d'autre que celle de la mesure de l'interconnectivite de ses sens.

En ont découlé des organisations paradigmiques de l'inné qui est le seul élément stabilisateur, par la lenteur de son évolution pour intégrer des paramètres culturels.
Tout nouveau né doit réapprendre les savoirs cumulés par leurs ascendants.
De sa distribution vont découler les inégalités structurelles et l'évolution de toutes les civilisations par l'approche même qu'on leurs accorde pour s'adapter à l'évolution.

Clairement nous comprenons dès lors que le temps va être un déterminant essentiel pour mesurer une évolution que l'on ne perçoit pas mais que nous vivons. Nous appelons cela l'usure dont la connaissance de son application dans les organisations culturelles pose problème face au besoin de certitudes. C'est la problématique des sciences humaines dont la connaissance de l'homme par lui même ne peut pas aboutir à un l'absolu. 
Ainsi tous comportements qui en découlent retranscrivent les effets des événements qui ont été à leurs sources. 
Nous accordant en critique et jugement que sur ceux saisissables, renvoyant les autres à l'inconscient.
De la sorte toute organisation s'appuyant sur les sciences humaines est de nature relative à ses observateurs.
Ainsi tout ce qui en découle peut évoluer, conformément à leurs observations fragmentaires du monde compréhensible. 
Il dévoile notre propre construction cérébrale et biologique, sans laquelle il ne serait être comme nous le voyons.

Faire cet aller retour philosophie s'oppose aux certitudes religieuses et aux normalisations mathématiques de la mesure de nos existences.
Certaines de leurs applications sont des biais confirmant comme absolue une organisation culturelle de l'adaptation de caractères innés pour se rassurer.

C'est le piège constant inévitable qui façonne toutes les diversités culturelles en relations étroites avec ce que chacune d'elles ont pu comprendre et retirer de leurs déploiement environnemental sur un territoire de survivance.

Faire survivre toutes choses semble animer la volonté humaine pour vivre dans le connu, le nécessaire, le rassurant afin d'éviter toute angoisse.
L'autarcie offre cette garantie tant qu'elle peut être pérennisée. 
L'incertitude naîtra de trouver au dehors de ce périmètre rassurant ce qui s'épuisera naturellement comme ressources.

Nous pouvons dire que si l'homme la femme représente la complémentarité primordiale à notre espèce, l'assurance et l'incertitude sont eux le complément indispensable à son développement.
L'avenir repose sur l'incertitude du développement et de la pérennisation de ce dont nous dépendons sans pouvoir être assuré, suivant leurs natures intrinsèques, qu'elles ne s'épuiseront pas où se transformeront pas.
Notre devenir passe par la conquête de l'incertitude en étant assuré de ne pas s'y perdre. 
Nous savons qu'il s'agit là d'une fausse perception nécessaire pour franchir l'inconnu.

Ainsi sortir du Capitalisme c'est accepter une inconnue.
Capitaliser c'est accumuler pour se garantir contre ce qui peut disparaître et dont l'on a besoin ou qui peut nous manquer du fait de sa rareté.


Si il y a là un comportement normal pour s'assurer d'une abondance. Le fait de devoir produire par le travail nos besoins a développé des relations d'interdépendances. Les répartitions des tâches qui s'en suivent ont défini des castes et classes sociales y compris la place de chaque genre humain en fonction des technologies développées parmi elles.
Un ensemble de stratifications ordonnées pour se répartir la rareté dont découleront la morale et les lois positives suivant la concentration humaine dans un même espace ou territoire.

C'est dont sous le poids de la rareté que se sont déterminés de nouvelles règles morales et droit positif que celles en vigueur dans les groupes autarciques auto-suffisants.
Deux seront déterminantes pour caractériser le Capitalisme par les moyens mis en application pour le caractériser comme système d'exploitation de l'homme par l'homme.
L'existence de la rareté et la recherche du moindre effort pour l'obtenir.
La rareté impose un travail qui engage un effort supérieur à celui consenti pour la cueillette.
La recherche du moindre effort pour obtenir l'objet de ses désirs.

Nos caractères innés vont donc se déployer dans un environnement appauvri, suscitant des capacités latentes qui s'appuient sur nos facultés d'apprentissage et de mémorisation, pour se nourrir et se protéger.
La connaissance de nos ancêtres est récente en date de 1856, et jusqu'à lors la religion expliquait l'origine humaine. 
Son organisation codifié par des lois divines politiques reliait les hommes dans des communautées fraternelles, s'opposant entre-elles, venant se substituer inégalement aux organisations tribales de groupes restreints.
Le pouvoir tutélaire divin polymorphe se "monothéise" et structure des magistères doctrinaux validant le pouvoir temporel de la survivance d'ordres dominants où coutumiers.
La relation maître serviteur sortie de la répartition des tâches et du pouvoir guerrier garantissant la sécurité se pérennise et se structure comme situation existentielle naturelle, voire admise comme innées, puisque divine.

Exception faite de l'esclavage des noirs ou des vaincus, ce que nous définissons comme asservissement, sous notre regard contemporain, est l'acceptation volontaire d'une place sociale confirmée par le pouvoir tutélaire divin qui désigne ses représentants sur terre pour guider les hommes.
Ce sont parmi ces élues cooptés (clergé noblesse) que la capitalisation des ressources et leurs substituts d'échanges se concentrent naturellement sans opposition politiques jusqu'à la révolution.
 
La révolution ne va pas changer la relation maître serviteur seulement élargir le champs des prétendants, non plus par la naissance mais par le pouvoir financier parmi les hommes devenus libres de posséder et d'entreprendre par le commerce.
C'est donc la richesse qui va déterminer la place sociale dans deux classes comme par le passé. 
Les hommes sans fortune bénéficieront de la liberté de se lier par contrat à leurs "maîtres", qui de sont repartis à la révolution les possessions de la noblesse.

Les serviteurs de l'ancien régime deviendront les prolétaires. N'ayant pas les moyens économiques de leur liberté se lie dans une obligation dite volontaire, où les nouveaux citoyens sans possessions, économiquement pauvres n'ont que le choix de se soumettre ou mourir de faim à moins de transgresser les codes moraux et les lois. 
En soi rien de bien nouveau si ce n'est la formation d'une classe patronale en bute au pouvoir du peuple qui est supposé le détenir par l'élection, et au sein de la quelle se déplacera la capitalisation, sous le système que nous connaissons encore aujourd'hui. Une organisation basée, comme par le passé, sur l'appropriation du travail de ceux que l'on emploie pour s'enrichir. En faisant produire aux prolétaires ce dont ils ont besoin pour vivre. Puis, le leur revendre plus cher que ce qu'ils ont reçu en échange de leur travail.

C'est sous ce principe que nous vivons encore aujourd'hui et qui n'est qu'un paradigme libéral de la servitude de l'ancien régime dans lequel la fortune a remplacé l'ordre nobiliaire et clérical.
Les citoyens se trouvent donc encore dans une organisation tutélaire qui définit un pouvoir politique sélectif par le statut économique de classe. 
C'est malgré les principes républicains, la "fortune" qui siégera à la formation des lois. Confirmant un principe endogamique plus perméable que celui nobiliaire, que nous qualifions d'ascenseur social. 
Il se démocratisera en s'étendant à des emplois qalifiants, plus socialement reconnus, un classement des exploités dont ils s'enorgueillissent.
C'est l'industrialisation qui sera le champ d'action de toutes les stratifications professionnelles. 
Ensuite la redistribution de la formation du capital imposée par l'organisation d'une opposition de classe ouvrière qui reçoit un salaire, accélèrera le développement technologique pour remplacer l'homme au travail. 
Toujours pour la même fin obtenir l'objet de nos désirs par le moindre effort ou au moindre coût.

Dans cette recherche le Capitalisme se dirige vers son autodestruction car il ne pourra pas revendre son coût de production à des machines, ou à des citoyens sans fortune qui seront contraint de s'organiser en dehors de lui pour survivre.

Alors notre économie libérale Capitalistique Construite sur l'asservissement d'hommes par d'autres ne peut être qu'un passage.
Pour la simple raison qu'elle n'est qu'un paradigme de rapports innés pour la domination de l'un sur les autres. 
Il trouve appui sur la répartisson de la rareté d'où d'aucuns tirent revenus par une relation contractuelle inégale pour produire. 
Il s'impose par la morale séculaire et la loi positive garanties par la force publique.

Ce schéma est universel car à quelques exceptions près l'auto suffisance naturelle sans travail humain de production n'existe plus.
Et l'organisation libérale des rapports économiques installe la domination de la classe fortunée en substitution des anciennes organisations par le commerce et les échanges internationaux en remplacement des anciennes guerres coloniales.
Cette unifiquation d'un paradigme lui confère une pseudo Vérité d'où l'on retire un faux présupposé d'irréductabilité. 
Les hommes s'y accordent par l'apprentissage, en lui conférant idéologiquement tous les mérites par des analyses biaisées.
Celles-ci écartent comme insignifiance que notre compétition par la rareté conduit les hommes à leur éradication par des armes de destruction massive, sous l'égide de leurs blocages psychiques.

Ceux-ci leurs assurent la capacité de créativité dont l'évolution est garantie par la certitude de l'ignorance au sein d'un phénomène nouveau.
Des centres économiques de concentration humaine qui distordent les analyses du psychisme qui se déploie dans des espaces restreints. 
Se créaient des modalités d'existences divergeantes, celles des cités verticales par rapport aux campagnes horizontales.


 
De plus aucun de nos comportements ne peuvent se répéter comme ils ont été exécutés, sans que s'y ajoutent de nouvelles informations d'un temps nouveau qui les distordent, et modifient ce qu'ils ont été.
Leurs mémorisations seront répétées toujours différentiées par le temps T réel. 
Les actions mémorisées n'existant plus, leurs reproductions, ne sont que copies, des souvenirs émotionnels, recouverts par celles d'un temps nouveau. Et non celui de la réalité du temps où ils ont eu lieu.

Il est important de comprendre cela car en permanence nous jaugeons notre environnement à la mesure de notre mémoire référentielle. 
Nous essaierons de rationaliser nos émotions comparatives qui en découleront par des pratiques régulatrices dont les fondements se reformeront malgré leur tendances à l'immobilisme déterminants.

Ainsi notre place dans l'organisation économique sera comparée à celles référentielles mémorisées issues de fondements ignorants déterminants.
C'est alors le poids de l'ignorance seul qui engendrera des "crises" réformatrices plus ou moins violentes.
Aujourd'hui nous disposons d'une certaine maîtrise en ayant comptabilisé l'existence humaine, qu'analyse des programmes mathématiques. 
C'est à dire mis en place un Dieu au-dessus du dieu monothéiste.

L'impossibilité de tenir compte de cela au quotidien engendre en permanence des jugements émotionnels erronés dont nous ne prenons pas conscience, sortant en permanence les faits de leurs contestes événementiels.

L'ignorance à dont une place fondamentale car c'est en ELLE que se trouve notre devenir sans que nous puissions savoir ce qu'il sera. Puisque nous comprenons que les schémas analytiques que nous faisons, avec où sans machine, sont toujours erronés, même si nous nous les confirmons par les mathématiques. 
Ils resteront toujours suggestifs et des ressentis.

La possibilité d'une évolution est toujours accessible à l'intellectuel et aux idéologies qu'il théorise.

La mathématisation de l'existence peut déboucher sur des absurdités absolues, quand nous les sortons d'indicateurs de quantifications pour leurs faire mesurer des valeurs suggestives d'utilité, de rareté ou de bonheur pour remplacer la maîtrise ou la régularisation de nos émotions dans nos rapports avec l'autre.
L'exemple le plus criant est la crétinerie d'une justice américaine qui peut condamner un être à une peine de prison au delà de son existence, ou économique, évaluer la planète en dollars sans que cela nous choque.
Ou bien comme nous le faisons définir une valeur sur laquelle tous nous nous appuyons pour obtenir une place sociale, dont la finalite et de cumuler la valeur référentielle en vigueur afin de satisfaire nos désirs sans avoir à travailler.
Les joueurs de loto et autres en sont la représentation addictive.

Le travail n'est pas une valeur, pas plus que ne l'était la cueillette. La cueillette assurait l'autonomie de l'abondance, et personne ne travaillerait pour produire ce que la nature donne.
Nous ne savons pas quelles réflexions ont conduite l'homme à comprendre l'avantage de fournir un travail pour produire ses besoins. 
Cela a fait du travail une activité irreductible pour que l'homme s'assure d'une autonomie économique afin de survivre dans des conditions de rareté.
Que de cette contrainte nous en ayons retiré une organisation de relations économiques dans laquelle la recherche du moindre effort s'accomplit par la puissance du plus fort à s'approprier les ressources produites par d'autres plus faibles, n'en fait aucunement une valeur référentielle de suprématie comme nous le croyons.
Cela afin de convaincre de l'utilité de la suprématie d'une organisation basée sur l'exploitation du travail des uns au bénéfice d'autres moins nombreux.
Dont deux aspects démontrent l'absurdité.
1/ Qu'elle conduise au remplacement de l'homme au travail par des "robots".
Ce qui dément forcément cette valeur travail puisque l'homme veut s'en écarter comme le joueur de loto.

2/ Que les luttes pour la rareté aient conduit l'homme à organiser les conditions de son auto destruction (armes nucléaires). Dont la seule question à nous poser est quand un couple parmi nous quelques part, mettra au monde celui qui déclenchera le cataclysme, comme ce fut le cas pour Hitler. 
Sauf que là il n'y aura pas de Nuremberg pour en juger. 
Alors peut on encore parler de valeur du travail s'il conduit à l'extermination.

La descendance humaine a évolué sur des millions d'années pour en arriver au néolithique comme marque d'un changement profond où se situe l'abandon du jardin de l'Eden. Le passage au travail et aux conflits mortifères représentés par Abel et Cain.
Disons que depuis la moitié du néolithique c'est structuré par la sédentarisation l'exploitation de l'homme par l'homme dans un cadre de classes ou de castes considérées comme naturellement lié à la naissance. L'on attribue à des philosophes Grecs la place faite à la parole de la plèbe dans la culture occidentale. 
Et il aura fallu des millénaires pour que par l'imprimerie elle se répande avec des fortunes diverses dans le bas peuple et sorte du joug de la morale Chrétienne qui tenait les relations d'asservissements dans l'immobilisme divin, comme aujourd'hui nous les maintenons dans l'immobilisme comptable.

Mais ce qu'il est important de comprendre c'est qu'en 5 ou 7 mille ans nous avons créé les moyens de détruire la vie sur la planète, achevant des millions d'années d'évolution.
Nous disposons d'armes d'anéantissements dont l'usage n'est que statistique.
Quand j'observe une économie Capitaliste continuer de faire de la rareté la source de son développement. 
Nous pouvons tout de même penser qu'il serait judicieux d'en changer.

Puisque nous savons qu'elle nous a conduite en quelques milliers d'années à construire de telles armes, sans que nous envisagions un instant de les supprimer et de changer d'organisation Capitaliste.
C'est à dire de relations sociales.

 



18 réactions


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 août 2019 12:35

    Peut-on sortir d’une société capitaliste ?

    Ce serait bien, j’attends avec curiosité et impatience que nos 30 Partis qui se disent de Gauche veuillent bien s’unifier sur un projet qui ne soit pas la Corée du nord !

    Mais ce n’est pas gagné, ce qu’ils savent faire le mieux, c’est se diviser comme les amibes, et la « dictature du prolétariat » finit le plus souvent en dictature tout court et en capitalisme d’état....

    Pour l’instant ce qui unifie la plupart d’entre eux, c’est de « sauver l’ Union européenne » ! C’est sans doute la version moderne de « l’internationalisme » !?

    Comme disait Guy Bedos :« Il est de plus en plus difficile d’être de Gauche, surtout quand on n’est pas de Droite ! »


    • ddacoudre ddacoudre 22 août 2019 19:19

      @Fifi Brind_acier

      Bonjour Je pense que mon prochain article s’intéressera ou tu peux le lire en. Modération Je ne savais pas qu’ils y avait encore autant de partis de gauche Si tu y mets à gauche des partis comme le PS c’est une erreur les partis de gauche sont ceux qui lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Je t’accorde que la première tentative fut un échec, dont ma conséquence ma plus grave n’est pas la victoire du Capitalisme mais celle d’avoir le moyen de détruire l’humanité. Cordialement ddacoudre OverBlog


  • Baron de Risitas Jean Guillot 22 août 2019 13:42

    Le mouvement des gilets jaunes a été amorcé en France et il va devenir mondial d’ici les prochaines années .

    La bête immonde du capitalisme est sanguinolente et va être terrassée par ce mouvement mondial des gilets jaunes . smiley


    • Armelle Armelle 22 août 2019 16:03

      @Jean Guillot
      Hooo oui, les grands de ce monde ont peur, l’angoisse les ronge !!!
      Pfff, ce n’est pas une poignée de guignols déguisés défonçant des vitrines de leurs concitoyens, qui va faire peur à ces gens...A moins que si votre 1er propos s’avère, il faudrait en plus qu’un pays montre le chemin à nos révolutionnaires d’opérette du samedi que sont nos bons Franchouillard pour que cela deviennent une vraie révolution. Celle qui oblige à prendre de vrais risques, mais pour ça, ne comptons pas sur le Français, ya pas de risque, il a trop à perdre...
      Des devins comme vous Jean, j’en ai lu plus d’un à l’époque du printemps arabe qui, selon eux, devait se propager à vitesse grand V dans le monde entier. Résultat ; un flop, comme d’hab !!!
      l’importance du mouvement gilets jaunes n’est due qu’aux journalistes !!! sans eux, rien, rien de rien... 
      Le problème dans ces moments Jeannot, c’est que l’humain fait vite l’amalgame entre rêves (les siens) et la réalité, et les rêves dans ce contexte précis ne peuvent avoir de lien avec la réalité si le risque et ses conséquences ne sont pas admis et acceptés.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 août 2019 16:54

      @Armelle
      Vous ne manquez pas d’air, plus de 2000 Gilets jaunes blessés, c’est ce que vous appelez ne pas prendre de risques ?


    • ddacoudre ddacoudre 22 août 2019 19:46

      @Jean Guillot

      Bonjour IL y a un vieux dicton ou expression qui se disait dans mon village : compte la dessus et boit un coup d’eau. Pour te lever de cette illusion, non pas que mes gilets jaunes aient eu tord de se révolter Mais ce n’est pas une révolte, mais ne Jacquerie sans aucun avenir politique car ce n’a jamais été les peuples Qui ont pu transformer une société, c’est même pire ils développent des dictatures, car l’on ne développe pas une société complexe sans « s’instruire » pour la maîtriser. si tu veux en avoir une idée lit ce lien.

      https://ddacoudrev2.blogspot.com/2019/08/supprimer-l-sur-les-societes-que-paient.html?m=1 Cordialement ddacoudre OverBlog


    • Armelle Armelle 23 août 2019 10:30

      @Fifi Brind_acier
      2000 malheureux gilets jaunes sur 67 millions de citoyens, mais vous vous foutez du monde !!!

      Remarquez votre pensée est à l’image de celle que vous avez sur le Frexit. Juste le « jusqu’auboutisme » de votre idéologie, celle d’un nationalisme rétrograde. Les Français ne sont pas, et heureusement, tarés au point de vouloir se fermer au monde, la majorité aura compris que la France, seule, est vouée à une chute inéluctable. En fait vous et votre gourou, jouez le jeu de Trump, lequel souhaite le démantèllement de l’Europe afin de pouvoir négocier avec chaque pays ce qu’il ne peut avec le bloc Europe. il a d’ailleurs promis à Boris Jhonson un soutien commercial dans la tempête qui attend les Anglais, car, quand vous dites que tout se passe bien outre manche, là pour le coup c’est vous qui ne manquez pas d’air sachant que pour l’instant il n’y a pas de Brexit. Le Brexit c’est pour l’instant le 31 octobre !!! Le royaume uni est en passe de devenir le Bungladesh des Etats unis...D’autant que vos Brexiteur sont au taquet pour un no deal, alors que depuis 2016, aucune approche n’a été initiée dans le cadre de l’énorme point noir que représente l’Irlande du nord !!! C’est un sktch !!! De l’amateurisme de café du coin...Et puis...En effet on peut sortir de l’Europe, ...3 ans et ce n’est toujours pas acté, en effet c’est facile dites donc !!! C’est comme le type qui ne sait pas nager, il peut se jeter à l’eau !!! Oui il peut le faire !!!
      Vous faites de la politique de comptoir Fifi, de la politique a deux balles, avec une vision étriquée, juste par le bout de votre lorgnette. Une question doit être vue dans sa GLOBALITÉ et non à travers les seuls points qui vous flattent.
      Alors pour revenir à ce point que j’évoquais plus haut ; Que pense votre Messie Assilineau du problème posé par l’Irlande du nord ? Et vous d’ailleurs, quelles sont vos idées, que devrait-il se passer, et comment devrait être géré ce problème ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 août 2019 16:54

      @Armelle
      se fermer au monde, la majorité aura compris que la France, seule, est vouée à une chute inéluctable.

      La chute inévitable, c’est ce que nous constatons depuis l’ UE.
      Se fermer au monde ? C’est ballot, Johnson vient de signer un accord commercial avec la Corée du sud, c’est le 18e accord signé en préparation de l’ après Brexit !

      Que pense votre Messie Asselineau du problème posé par l’Irlande du nord ?

      Réponse d’Asselineau.

      Je vous signale que Merkel est désormais favorable à un accord, ainsi que Macron. Et bien sûr Johnson !


  • perlseb 22 août 2019 20:04

    Ainsi sortir du Capitalisme c’est accepter une inconnue.

    C’est le problème de fond.

    Finalement tout le monde raisonne avec le système capitaliste puisqu’on en fait partie. Mais peu de gens sont capables d’imaginer quelque chose de différent. Pire, les gens s’attendent à ce que le changement viennent d’en haut, ou en utilisant les règles du système actuel qui verrouille justement tout changement.

    La seule solution est d’organiser des échanges locaux basés sur des monnaies locales qui doivent être définies de multiples façons (tout devrait être expérimenté). On ne peut pas fabriquer des ordinateurs avec des économies locales, mais on devrait être capable de se nourrir et de se loger (résister à une éventuelle grave crise) et puis, petit à petit, comparer et juger la diversité des systèmes possibles (chaque test local serait une exemple de plus pour éliminer l’inconnue en face du capitalisme), organiser des échanges entre économies locales avec des systèmes différents sans chercher à uniformiser les règles (la diversité c’est la liberté), permettre aux personnes (par mobilité géographique) de choisir leur système local en fonction de leur goût. Et voilà !

    En somme, on ne changera pas de système si on n’expérimente rien à attendre le changement. Les révolutions ne changent que les têtes, pas le système : un système sans tête s’obtient de manière volontariste.


    • ddacoudre ddacoudre 23 août 2019 00:36

      @perlseb

      Bonjour La localisation de l’économie est possible, cela revient à du tribalisme, n’y voit rien de péjoratif en cela. Ce sera peut-être une option pour la fourniture d’énergie individuelle. Mais cela n’ira pas chercher bien loin car notre société repose pour 70 % sur la transformation du pétrole. Pensant des années au fait de l’activité sociale j’en ai retiré un certain nombre d’enseignement, particulièrement que nous devons notre développement aux Savoirs, or ce processus d’intelligibilité du monde est en panne. Pour inventer demain il faut avoir de la matière à cogiter. Si l’on ne met rien dans nos cerveaux il y a peut de chance qu’il en sorte quelque chose Apprendre pour produire est nécessaire. Mais comprendre notre place dans ce monde et ce que nous sommes doit m’accompagner et aujourd’hui il y a une fracture intellectuelle qui relève de l’abîme. Cordialement ddacoudre OverBlog


    • perlseb 23 août 2019 11:41

      @ddacoudre

      Rien empêche les tribus de s’associer pour fabriquer quelque chose qui n’aurait pas de rentabilité ou de sens à leur petit niveau.

      De toutes façons, la globalisation telle qu’on la pratique sera toujours associée à un système d’uniformisation très autocratique. Et un tel système ne générera qu’inégalités, mécontentements et instabilités. Pour moi, c’est anti-civilisationnel, c’est violent.
      Chacun a ses idées pour un gouvernement mondial, donc il sera impossible de s’accorder avec des lois universelles. Les tribus sont plus civilisationnelles si la mobilité inter-tribu n’est pas entravée. Si on a autant de systèmes que de tribus alors on a une association de tribus qui permettent la liberté donc le respect : c’est à cela qu’une civilisation d’humains doués d’empathie devrait prétendre.

      Vouloir conquérir la galaxie est complètement animal même si ça n’est pas tribal (je reconnais). Tout le monde n’a pas envie de participer à un tel but et je pense que chercher un but pour une civilisation, c’est déjà vouloir contraindre les autres.

      Pour l’intelligence, on peut faire le parallèle avec le physique. L’invention de machines (plus puissantes que nous) a accompagné la décadence physique de l’homme. Si on invente une Intelligence Artificielle qui puisse remplacer l’humain au travail, alors on aura la même décadence intellectuelle.
      Globalement, les humains rechignent à faire des efforts mais il y a toujours des personnes pour s’entretenir physiquement de manière purement gratuite, il y aura toujours des gens pour entretenir leur intellect.

      Ce que je pense, c’est que notre système sélectionne les personnes les plus animales pour les postes de pouvoir (c’est complètement « naturel » la domination, la hiérarchie), ce qui conduit à une grande frustration de ceux qui sont un peu plus humains et qui constatent avec tristesse les résultats d’une telle politique.

      Finalement, les personnes de pouvoir (dans un système mondialisé), ont un comportement purement tribal : moi et ma famille d’abord. Il faudrait prendre les bons côtés de la tribu (la diversité) et rejeter ses mauvais (le nombrilisme).


    • ddacoudre ddacoudre 23 août 2019 13:30

      @perlseb

      Bonjour C’est justement cela le problème. Tu as raison nous en sommes parfaitement capable, c.est à dire individuellement de mettre un €dans un pot commun pour réalisé un objectif d’intérêt collectif qu’un individu seul ne peut pas accomplir. C’est exactement ce que fait « l’État » quand il nous contraint à des versement obligatoires, pour la sécu, pour des assurances, pour la retraite. Chose qui laissé à la liberté de chacun, nous ne le faisons pas. De la même manière nous serions incapable de prendre une initiative pour construire une route un pont qui exige de réunir des énergies individuelles pour réussir. C’est à dire dépasser l’égoïsme égotique pour pratiquer la solidarité égoïste. C’était le rôle du SOCIALISME Initial solidariser une classe sociale inexploité..

      La question à se poser c’est pourquoi nous n’y arrivons pas, la réponse tient tout juste dans le livre de la vie. Mais se la poser c’est déjà un élément de réponse. La vie n’est pas le monde mais notre quotidien, notre local comme tu dis. Mais depuis des siècles il est lié au destin du monde, et le connaître, même un directement par l’éducation est incontournable, et nous formons des gens ou des hommes ce chargent cela par le commerce généralement et la circulation de l’information, par la circulation des hommes et de leurs cultures. Aujourd’hui la difficulté et la vitesse à laquelle cela se fait et dont la masse des informations ou des hommes à intégrer n’a plus le temps de l’assimilation. Cordialement ddacoudre OverBlog


    • perlseb 23 août 2019 17:21

      @ddacoudre
      La question que l’on peut également se poser c’est comment certains individus ont pu décider seul d’engager une collectivité de travailleurs pour créer des entreprises et fabriquer des chemins de fer, des ponts...

      Je pense que l’homme est au départ un animal qui vit en groupe, et la relation de dominant-dominé est issu de ce monde (voir les singes). L’instinct de soumission est récompensé dans notre société (carrière pour soumettre à son tour). Les gens ou les peuples qui ont cherché à se libérer ont par contre toujours été combattus avec force (par d’autres soumis).

      Il est à mon avis difficile de dire qu’un groupe libre ne peut pas construire un pont. Il aurait fallu que ça existe dans l’histoire.

      Personne n’a envie de revenir au Moyen Âge avec un troc amélioré au niveau local. Mais est-ce plus confortable de savoir que si une crise se dessine au niveau mondial (soit par décision oligarchique, soit rattrapé par la nature) alors nous n’aurons plus de travail, plus d’argent et même les choses du Moyen Âge (nourriture, logement) ne nous seront plus accessibles ? Pour sortir d’un système, il faut d’abord réussir à survivre en s’en passant (pas de liberté sans une certaine autonomie). Et pour garantir qu’un système ne va pas empirer et nous soumettre de plus en plus, il faut avoir des alternatives... ce qu’on n’a plus.


  • Le421... Refuznik !! Le421 22 août 2019 20:34

    La seule sortie possible de ce système ne peut se faire que dans la violence et la destruction.

    Toutes les tentatives pacifistes ont été muselées dans la violence.

    Seuls les 308 Norma et les 12 à Brenneke remettrons un peu de « plomb » dans la cervelle de nos dirigeants.

    Ce n’est pas la solution que je préconise, c’est la solution que je vois dans ma boule de cristal...


  • Julot_Fr 23 août 2019 10:25

    Il n’y a pas de capitalism, il y a la finance avec acces illimite a l’argent dette qui leur confere un pouvour infini dans la sphere politique occidentale. Macron etant un des resultats


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