Plus diabolique que Le Pen !
Deux fois plus diabolique que Le Pen !
Chers amis Français, voyez cet homme. C’est Bart De Wever, un historien négationniste, le leader de la N-VA – la nouvelle alliance pour la Flandre – qui, fort d’un succès électoral stupéfiant en démocratie, mène tout un pays sur une voie sans issue.
Je laisse d’emblée de côté nos problèmes institutionnels et vous reporte aux deux articles précédents, merci AGORAVOX de m’avoir laissé m’exprimer en ses colonnes sur ce qui se passe exactement en Belgique aujourd’hui. A l’écart de toute position politique partisane, j’ai cette fois fait le choix délibéré de vous désosser la personnalité réelle de cet individu qui tient la Flandre, Bruxelles et la Belgique, membre fondateur de l’Union européenne, à sa botte
Qui est exactement ce Bart De Wever qui dit non à tout, sauf ce qu’il exige ?
Vous allez voir, juger, comprendre… Et il serait temps de vous en inquiéter, car le poison qu’il instille risque de rendre l’Europe ingouvernable.
Les ploucs de la cause sont partout, vous dis-je !
Un peu d’historique pour commencer :
Bart De Wever est né le 21 décembre 1970 à Morstel, province d’Anvers. Il est père de quatre enfants et vient d’emménager dans une belle maison de la banlieue anversoise.
Le jour même de sa naissance, son père, militant activiste de la cause, lui offrit une carte de membre de la Volksunie, le parti nationaliste flamand qui s’est depuis divisé en deux, les nationalistes purs qui recyclèrent leurs phantasmes ailleurs et les nostalgiques d’un certain ordre nouveau qui sont le sujet de la présente. Comme Fonds Baptismaux, baby DeWever ne pouvait rêver mieux, son grand-père, ex-directeur d’école, fut condamné pour faits de collaboration avec le régime nazi, dont acte.
Incollable sur les diverses factions du mouvement flamand militant, son frère ainé Bruno est professeur d’histoire à l’Université de Gand. Il a publié une étude sur le Vlaams Nationaal Verbond de sinistre mémoire, travail qui est aujourd’hui inaccessible à qui ne montre pas patte blanche, on se demande pourquoi.
Lui-même est également historien agrégé pour l’enseignement secondaire, après avoir abandonné un doctorat en cours pour entrer en politique fin des années 80. Jeune loup dont j’aimerais pouvoir analyser les écrits à la loupe, il fut durant ses études rédacteur en chef de la revue du KVHV, une association catholique étudiante d’extrême-droite proche du TAK et du VOORPOST, les deux bras armés les plus connus de l’activisme flamingant. Analysez attentivement la photo ci-contre. Elle date de 2007 et a été prise durant une conférence souvenir au siège du susdit mouvement. Jetez un petit œil sur le drapeau noir blanc rouge de l’Internationale fasciste par-dessous le lion des Flandres et les trois miliciens en uniforme-casquette. Vous reste-t-il le moindre doute sur leurs « convictions « ? Et celles de leur maître à penser ?
Fait piquant, sa sœur est parfaitement intégrée au fin fond de la Wallonie où, avec à tout le moins le respect de la population locale, elle fait partie d’une communauté anversoise nommée Logrièn qui, militant pour le retour à la nature, rénove des bâtisses abandonnées afin d’en faire un lieu d’accueil collectif pour les familles. Habitant à l’étage de l’une d’entre elles, elle y vit avec son compagnon et ses trois enfants, dépendant pour tout salaire des 900 euros de l’aide publique wallonne comme, hélas, bon nombre de Wallons si élégamment traités de profiteurs dans chaque discours de son tribun féroce de frérot. Le mouton noir de la famille, en quelque sorte.
Ceci étant, le même Bart De Wever a quand même pris le temps, entre deux camps de vacances en Bavière qu’il aime - plus encore que la France ! dit-il - de rédiger en cours d’étude un travail sur le VERDINAZO, un groupe nazi né en 1931 qui prônait la création de l’Etat thiois regroupant la Flandre et la Hollande et fit allégeance au grand Adolf dans l’espoir qu’il lui concède l’organisation intra muros de son propre ordre nouveau. Ce travail de mémoire flirte sans cesse avec le négationnisme, non pas que le brave petit Bart se soit soucié des souffrances du peuple durant la guerre, mais en s’apitoyant exclusivement sur l’inanité de la répression qui toucha, durement c’est vrai, nombre de collaborateurs flamingants du régime nazi, les posant non comme condamnés pour leurs actes dont il ne se soucie pas, mais en faisant d’eux l’âme du mouvement flamand sacrifié sur l’autel de la belgitude. L’amalgame et le poison, nous y reviendrons plus loin.
Voici maintenant une photo que toute la Belgique connaît. Elle a été diffusée par le Vlaams Blok dont le caractère trop outrancièrement raciste ( plus de 20 pour cent des voix flamandes du temps de sa splendeur ! ) lui avait valu d’être coupé du monde décisionnaire belge. Ce fameux cordon sanitaire très intelligemment contourné par le petit Bart, le chef d’un gang rival bien plus retors lorsqu’il s’agit d’évoquer le sous-jacent..
OUI, OUI ! C’EST BIEN SÛR L’AMI LE PEN …Et l’autre, c’est BART DE WEVER !
Vlaanderen waar Le Pen is thuis ! Un jeu de mots qui n’a pas le même sel en français…
Interrogé sur la véracité de cette photo prise il y a dix ans lors d’une conférence organisée à Anvers par le Vlaams-Nationaale Debatclub, un cercle d’initiés prônant l’unification de l’extrême-droite européenne qui a entre autres reçu en grandes pompes Bruno Gollnisch, l’éternel numéro deux du FN et Jacques Isorni, l’avocat de Pétain, le cher ange qui ne se trouvait certainement pas là par hasard ne se départit pas de son attitude bonhomme en rétorquant, je cite :
« Je suis un légiste avec des convictions démocratiques, mais il se fait que j’ai une conception anglo-saxonne de la liberté d’expression. Dans une démocratie tout le monde est en droit d’exprimer son opinion, même si c’est une opinion que je déteste. Il se fait que je préfère toujours avoir une information de première main que de manière filtrée «
Dont acte, mon gros caniche. Mais je te signale à tout hasard qu’on ne t’a jamais vu participer, même à titre informatif, à un concert hard métal à la Besancenot et consorts… Et je suppose aussi que, vu la qualité de tout ce beau monde, on ne vendait pas les tickets à l’entrée.
Bonheur suprême ou consécration évidente, il rencontra une nouvelle fois votre très cher héraut vieillissant de « La France aux Français ! « en 2008 à l’occasion des funérailles de Karel Dillens, fondateur et figure historique du Vlaams Blok. Un peu comme deux cousins de province amenés à se revoir dans des circonstances douloureuses pour la famille entière…
J’instille le doute, dites-vous ? Fort bien, en voici une plus infâme encore :
La ville d’Anvers ayant décidé par la voix de son Maire socialiste d’organiser une cérémonie du pardon collectif pour le rôle joué par la police anversoise, pas toute la police mais l’ensemble de ses responsables et la plupart de ses agents municipaux, dans la mise à disposition des Juifs aux nazis – un parallèle évident avec la grande rafle à Papon - sachez qu’Anvers a, à lui seul, contribué à la moitié des déportations belges vers les camps de la mort, suite à quoi le cher et tendre Bart De Wever, anversois pure souche et fier de l’être, s’interrogea publiquement sur le bien-fondé de la commémoration à laquelle il se fit l’honneur de ne pas participer. Je cite à nouveau :
« Il s’agit d’excuses gratuites inspirées par le seul souci de lutter contre le mouvement national flamand. Je n’ai mis en cause que la pertinence d’y associer une ville entière. Néanmoins, je suis conscient de la controverse qui divise les historiens sur l’histoire de l’holocauste «
La controverse… Bref, il nie !!! De manière indirecte mais il nie ! Soixante ans plus tard, l’historien qui est en lui nie. Et c’est cet homme-là qui a entre ses mains le devenir de la Flandre, de la Belgique. On comprend dès lors mieux ses désirs de conquête entre autres de Bruxelles et de sa périphérie où la Flandre est infiniment minoritaire. Un territoire sacré qu’il revendique au nom du droit du sol de sinistre mémoire.
BART DE WEVER EST LE NOUVEAU CHANTRE DE L’ESPACE VITAL !!!
Et plus de la moitié de la Flandre suit comme un seul homme, comme des soldats de la Wermacht ! C’est consternant !
Désireux de pousser mes investigations, j’ai donc décidé à mon tour de me pencher sur l’histoire telle qu’il la décline. Sur les mythes tirés de l’histoire qu’il interprète à sa manière. Moi qui n’ai pas droit à la une des télés, acceptez donc que j’oppose mes vérités guerrières aux siennes.
Tant en 14-18 qu’en 40-45, lui qui n’a jamais assez de mots pour pleurer la Flandre martyre…
Lisez la vérité jusqu’au bout, c’est édifiant !
C’est sur les ruines de la grande guerre qu’est né le mouvement flamand. Chaque année, il commémore à Dixmude le mythe du pauvre flahute sacrifié sur l’autel de la Patrie pour n’avoir pas compris les ordres de ses Officiers, tous francophones. Tout ce qu’il faut pour entraîner la haine de l’autre, occulter la vérité, conforter son statut de victime. Deux remarques, si vous voulez bien :
D’abord, vouloir sauver sa peau, je suppose que cela se comprend dans toutes les langues, non ?
En second, il est fait référence à la bataille de l’Yser, dernier petit carré de territoire derrière lequel s’était regroupé le reliquat des troupes belges, suite à la résistance héroïque des bataillons francophones qui avaient ralenti, au prix de pertes effroyables, l’avancée des armées allemandes. Des troupes sous commandement de notre Roi-soldat Albert Ier, soutenues côté terre par plusieurs divisions anglaises chargées d’éviter la prise de Dunkerke et donc toute possibilité de ravitaillement en troupes fraîches parées à mourir au combat. Tiré de l’histoire qui ne peut se chipoter, le décompte des morts pour cette grosse pute de Patrie donne un aperçu bien différent à la chose :
Un soldat anglais sur deux y laissa la vie et 49 soldats belges, Flamands et Wallons réunis, sur cinquante en sortirent rescapés.
Vous savez où je me les mets vos mythes, monsieur l’historien ?
VOUS LES FALSIFIEZ ! VOTRE FANTÔME DE DIXMUDE, C’EST DU BIDON !
Venons-en au second épisode 22 ans plus tard…
Petit point vérifiable, pas par vous bien sûr. En 1939, le Haut Commandement belge décida de scinder notre armée en deux. La défense de la Wallonie fut commise à la soldatesque wallonne, celle de la Flandre à sa consoeur flamande. En d’autres termes, les undermenschs francophones étaient en première ligne et leurs chers compatriotes au courage inébranlable loin, loin derrière.
Et cela se vérifia dès la première offensive. Cinquante chasseurs ardennais armés de leurs seuls fusils tinrent pendant plusieurs jours tête à 3.000 fous de Dieu. Cet épisode que les jeunes de vingt ans ne peuvent pas connaître… est rappelé par l’histoire – pas la vôtre bien sûr, Mr De Wever - sous le nom d’héroïque résistance de BOTRANGE. Ils y perdirent tous la vie. Des héros ordinaires, rien à voir avec les vôtres. Ecrasées par la loi du nombre, les troupes wallonnes se replièrent, artillerie lourde à l’appui, le long de la Lys, un affluent de l’Escaut. Bien engagée pourtant, cette terrible bataille fut perdue principalement à cause du manque de résistance de vos troupes pourtant d’arrière-garde qui désertèrent en masse ou se rendirent sans combattre. Cet épisode qui nous navre, vous le connaissez aussi. C’est « La Lys sanglante «
Ce « détail « se trouve-t-il dans vos manuels d’histoire, Mr De Wever ?
Pas plus que le fait que le gouvernement provisoire installé à Londres ne comprenait quasi aucun flamand !
Et tant qu’à faire, pour revenir sur votre terrain, Léon Degrelle que vous aimez tant nous renvoyer comme un boomerang est allé se battre sur le front de l’Est, lui !
La SS Vlaanderen également. J’oubliais. Et en grand nombre, match nul !
L’occupation qui s’ensuivit prit, c’est le moins que l’on puisse dire, une orientation différente à gauche et à la droite de la frontière linguistique, de VOTRE frontière linguistique puisqu’elle est inconstitutionnelle. Un mot qui ne vous dit sans doute aussi rien. S’il est de notoriété courante que nos ouvriers d’usines, toutes installées en Wallonie, firent de leur mieux pour saboter l’outil ou, à tout le moins ralentir la production qui partait outre-Rhin, vous ne pouvez ignorer, monsieur De Wever, qu’il n’en fut pas du tout de même sur votre terre sacrée.
Là où le ciel est si gris, qu’un canal s’est noyé dedans ( Jacques Brel – Le plat pays )
Ca vous dit, le plat pays ? Louangée de la bouche même d’Hitler,la FLAMENPOLITIK des nazis entraîna la libération de tous, presque tous VOS prisonniers flamands, sur base d’un test de langue destiné à séparer « les bons « des mauvais. Quelques Bruxellois pratiquant la langue de Vondel en profitèrent pour passer également au travers les mailles du filet. Mais les autres…
La collaboration, principalement anversoise - la ville dont vous désirez par-dessus tout devenir le Maire, Mr De Wever - s’en donna à cœur joie : la moitié des Juifs belges gazés à Dachau provenait de chez vous où il fait si bon vivre entre soi. Et de très nombreux résistants flamands furent fusillés sans procès, vous le savez !
Gloire néanmoins à la WITTE BRIGADE, un groupe de résistants anversois décimé par VOS dénonciateurs, VOS milices, VOS troupes de choc. Paix à leurs âmes, ils ne méritent pas l’oubli, eux !
Chers amis Flamands, je ne vous mets pas tous dans le même sac mais je ne vous le dirai pas deux fois : ce falsificateur de l’histoire vous entraîne dans un cauchemar, réveillez-vous !
Venons-en à votre thème favori. Celui de votre thèse, cher leader de la cause des opprimés : la répression d’après-guerre dont vous vous prétendez victime.
242 inciviques, flamands ET wallons réunis, furent fusillés. 53.000 condamnations furent prononcées et la plupart amnistiées après quelques années. 62 pour cent d’entre eux étaient flamands, soit à peine plus que la proportion « ethnique « de ce pays qui n’existe plus, plus avec vous du moins.
Et c’est du seul sort de ceux-là que vous vous lamentez, monsieur le désinformateur. Je comprends que vous n’avez rien de belge. Ni dans votre sang, ni dans votre culture, ni dans votre discours. En utilisant la fibre du nationalisme, vous échauffez les esprits en procédant par analogies extrêmes et, une fois le résultat atteint, vous revenez sans cesse à votre statut de victime.
JE VOUS ACCUSE DE RéVISIONNISME, Mr DE WEVER ! Tout corrobore cette opinion. Lorsque vous êtes acculé sur vos actes, vous vous offusquez de la dénonciation de vos pratiques mais vous ne répondez pas !
VOTRE EXCLUSION DE L’AUTRE, VOUS ÊTES TROP MALIN POUR L’EXPRIMER SOUS FORME DE RACE. DONC, VOUS UTILISEZ LA LANGUE.
A LONGUEUR DE DISCOURS ASSASSINS, VOUS TRAITEZ 45 POUR CENT DE VOS CONCITOYENS TANTÔT D’ALLOCHTONES, TANTÔT DE SOUS-HOMMES, C’EST INADMISSIBLE !
Vous me répugnez, monsieur De Wever.
Vous êtes le voyou du Royaume !
ASTERIX c/o l’internote sur différents forums belges
67 réactions
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asterix
15 septembre 2010 15:06
Beh oui, ils l’ont dit à la télé ! Elle ne dit pas toujours des conneries, la télé.
Assoupissez-vous devant vos « secret story » et autres « plus belle est la vie ». Attention, le Canigou dont vous êtes en train de vous régaler fin fond votre fauteuil, c’est pour le chien ! Vous vous êtes trompé de pub, Monsieur ! -
Pierre JC Allard
15 septembre 2010 18:57
@ l’auteur
La pseudo-démocratie de corruption et de manipulation médiatique que nous avons maintenant partout en Occident ne vaut plus la peine d’être défendue. Nous en sommes au point du « Tout sauf le statu quo ». J’aurais aimé un projet de Gauche, mais le temps presse. Si le seul projet de changement radical vient de Droite, il passera.CentPapiers -
asterix
16 septembre 2010 08:24
Mr Jertall,
Votre point Godwin est l’argument au goût du jour de ceux qui, acculés dans leurs conceptions extrêmes, n’ont rien à dire, aucun argument à opposer. Si maintenant prouver que Bart De Wever est incontestablement d’extrême-droite est une injure, que ses études n’ont porté que sur les malheureux collaborateurs victimes de la répression d’après-guerre est faux, que le flamingantisme activiste dont il se revendique héritier est loin d’être un détail de l’histoire, que les mythes sur lesquels il repose sont bidon et que sa sémantique du langage est éclairante dans son exclusion permanente de l’autre, je considère honorable d’être traité de haineux.
Permettez-moi de vous répondre qu’à vous lire, lire vos trois petites lignes, je trouve que la haine, c’est vous !
Ou alors prouvez-moi le contraire. Mais là... -
morice
16 septembre 2010 10:56
Si le seul projet de changement radical vient de Droite, il passera.
NON.
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L’enfoiré
15 septembre 2010 15:12
Salut Asterix,
Est-ce l’endroit pour parler de cela ?
J’ai essayé par un autre bout de parler de notre histoire, par l’humour.
Je suis resté incompris.
En France, on n’en a rien à cirer de la Belgique.
Elle a ses propres problèmes.
Nous connaissons presque tout de nos voisins du Sud.
Ils n’en connaissent rien et ne veulent pas le connaître.
Trop compliquée.
Tu veux l’extrait qui m’a été envoyé et qui en dit long :
« J’ai du faire beaucoup d’efforts pour le lire je n’y comprends rien : problèmes de formulation, ellipses et allusions, références à des trucs que seuls les Belges doivent connaître, bref, c’est pour nous un article incompréhensible. »
Je ne donnerai pas le nom de l’auteur de ces mots, évidemment.
Parle de Sarko et tu auras un max d’audience.Ton article est bon, très bon. L’histoire est ce qu’elle est.
Elle évolue ou stagne.
Suite à l’écran.
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L’enfoiré
15 septembre 2010 15:19
Dans mon article sur les utopies, j’écrivais "Alors, au boulot avec vos réflexions, sans tomber dans l’aliénation de perdre sa vie pour la gagner, mais en réfléchissant pour sortir de l’idée que les hommes ne font pas leur histoire pour en créer une autre à leur mesure mais hors des ornières...."
J’ai lu quelque part, que l’histoire n’était pas enseignée de la même façon dans le Nord et dans le sud du pays.
Poser la question de la date de la création de la Belgique, c’est se perdre en conjectures.
Pourtant nous la partageons de manière indéniable. -
asterix
15 septembre 2010 15:39
Je sais que nos problèmes sont peu compris par la France. La plupart des Français que je rencontre savent juste « que nous voulons nous rattacher à eux », ce qui est d’ailleurs faux. Ce que je dénonce ici dépasse le cadre belge : c’est la première fois en Europe que l’extrême-droite est en passe de gouverner un pays.
C’en est tellement gênant, surtout pour la gauche qui s’est mise à table avec elle, que même la presse francophone élude le sujet.
Je n’ai donc fait que remettre les choses en place en m’attachant à la personnalité de De Wever, c’est faire oeuvre de salubrité publique.
C’est sûr que si je me mettais à cogner sur Sarko, il ne tiendrait pas longtemps sur le ring. Mais je n’en ai pas besoin, de multiples correspondants sont très bien entraînés pour ça. L’audience ne m’intéresse pas, remuer les consciences en revanche... -
L’enfoiré
15 septembre 2010 15:46
Asterix,
Parfaitement d’accord avec toi. L’audience d’un jour, cela ne veut absolument rien dire.
Je ne sais ce qui a pris la RTBF de couper le lien vers ce « Question à la une » (non disponible en dehors de la Belgique) qui reprenait une partie de ce qui est dit dans ton article. -
L’enfoiré
15 septembre 2010 16:13
Un petit renseignement qui apparaissait dans la vidéo et qui apporterait de l’eau au moulin.
Lors d’un interrogatoire d’un de ses professeurs, celui-ci disait de Bart qu’il a été un étudiant qu’on ne rencontre que tous les 5 ans. -
asterix
15 septembre 2010 20:09
Ysterix, mr Gellonne ?
De votre part, il s’agirait plutôt d’un compliment ! -
Jean d’Hôtaux
16 septembre 2010 00:30
@ Guy :
« Parle de Sarko et tu auras un max d’audience. »C’est indéniable ...
@ ADNdidiot & Marc Gelone :
Les modèles institutionnels belge et suisse sont fort différents et la construction des deux pays également.
La Suisse s’est construite sur la base d’alliances entre des territoires souverains, auxquels sont venus s’agglomérer d’autres territoires. Si la Suisse porte encore aujourd’hui le nom de Confédération Helvétique, en fait elle n’en est plus une depuis 1848, date à laquelle elle s’est transformée en État fédéral, s’est dotée de sa première véritable Constitution, de son premier gouvernement fédéral (le Conseil fédéral) et des institutions que nous connaissons encore à ce jour : Parlement bicaméral. Les Cantons sont tous dotés de leur propre Constitution, de leur propre gouvernement, de leur Parlement, etc.
Dans sa Constitution fédérale, la Suisse reconnait ses quatre langues nationales que sont l’allemand, le français, l’italien et le rhéto-romanche, mais chaque canton définit lui-même sa, ou ses langues officielles.
La Suisse est un pays très décentralisé et complexe et il serait vain de vouloir en décrire toutes les subtilités en quelques lignes. Toutefois les problèmes linguistiques ne sont pas comparables à ceux de la Belgique.
Amitiés aux Belges et aux Français !
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asterix
16 septembre 2010 08:37
Tu vois Gelonne que quand tu ne te perds pas dans tes croisades, tu es capable d’avoir des avis intelligents. Il est évident que la Belgique était mûre pour le sous-nationalisme dès que les partis se sont séparés sur base linguistique. Nous en sommes même arrivés, oh comble ! à avoir plus de convergence entre partis ethniques qu’entre coreligionnaires de la même obédience.
J’envie les Suisses de n’avoir pas pris la même voie. -
morice
16 septembre 2010 10:55
J’ai essayé par un autre bout de parler de notre histoire, par l’humour.
vous croyez que c’est le sujet ? -
morice
16 septembre 2010 10:57
et en suisse, les banques continuent à tout cacher :voilà ce qui VOUS intéresse.
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plancherDesVaches
16 septembre 2010 12:33
Non, désolé, L’Enfoiré.
J’atteste aussi m’intéresser aux problèmes de la Belgique car, tout comme en Hollande, lorsque l’extrême-droite menace la Démocratie (ou le peu qui en reste), j’ai l’impression que les peuples ont oublié Hitler...
Et soyez aussi sûr que le fait que le président illégitime français soit un peu trop d’accord avec les idées développées par ces racistes commence à être aussi révélé, ce qui est une TRES bonne chose pour l’ouverture des yeux du peuple.
N’oubliez pas qu’à chaque fois que l’extrême-droite gagne en Europe, c’est l’ensemble de nos pays qui sont menacés par leurs idées. -
L’enfoiré
15 septembre 2010 16:26
Frank,
Je signale que Bart a déjà gagné.
Il est presque incontournable.
Le CD&V avait la NVA en cartel en 2007. Elle l’a rejeté ensuite.
Aujourd’hui, le CD&V passe en dessous de la NVA. -
asterix
15 septembre 2010 16:36
Merci Franck 2012. Jamais Di Rupo n’a reçu un tel message de soutien
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nilson
15 septembre 2010 16:10
Bonjour Asterix,
Je viens de lire votre article avec intérêt.
Finalement, cet article devrait être lu par les gens du nord, n’est-il pas ?
Aussi, serait-il peut être bon de faire traduire ce texte vers le néerlandais.-
L’enfoiré
15 septembre 2010 16:22
Nilson,
Vous avez raison.
Avant la période des élections, la RTBF a diffusé des émissions jumelées en Flandre et en Wallonie.
C’est amusant de le savoir, mais il y a des villes dont les noms sont très proches l’un de l’autre, en alternance entre le Nord et le Sud. Parfois une seule lettre de différence et une prononciation différente.
Je n’ai plus la liste en tête et je l’ignorais à part quelques uns.
Lors de l’une des émissions, il y eu une rencontre dans une même famille, entre une habitante de Wallonie et le reste de la famille en Flandre.
L’habitante wallonne insistait pour bien réfléchir avant de voter pour Bart De Wever.
Elle a peut-être tourné la tête d’une personne, mais...
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asterix
15 septembre 2010 16:27
Bien sûr ! Et ils ne vont pas être contents du tout nos guerriers sans peur et sans reproche. C’est tellement plus facile d’aller casser des panneaux et vitrines en périphérie que de combattre pour la liberté. Jamais un seul Ministre de l’Intérieur n’a osé dissoudre leurs milices, ce doit sans doute être une question de gouvernement.
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François51
15 septembre 2010 17:42
il avait tout pigé cet homme là.
http://www.youtube.com/watch?v=v1e0WCWB_mg -
bluebeer
15 septembre 2010 18:28
Bonjour Astérix,
les belges parlent aux belges...
C’est clair que nos salades n’intéressent pas trop nos frères de langues, mais bon... Ils ont leurs soucis aussi : Woerth, Sarkozy, les retraites, les Roms, et surtout, surtout, l’ISLAM !
Pourtant, un petit pays voisin, en place depuis 180 ans, qui a partagé bien des vicissitudes, dont l’histoire s’entrelace avec la leur, qui va imploser sous la pression d’un mouvement nationaliste minoritaire d’inspiration fascisante, ça pourrait susciter une ou deux réactions sinon de sympathie, du moins d’intérêt. Parce que ce n’est pas du tout sans conséquence pour le reste de l’Europe. Et je suis prêt à parier qu’on surveille ça de très près dans quelques chancelleries et palais présidentiels de par le monde.
Mais c’est bien connu, les histoires belges, c’est pour rire, alors...
Enfin, bon, j’ai bien aimé la virulence de l’article. Ce nationalisme aveugle, c’est de l’anti-progrès, de l’anti-démocratie. On rejette les problèmes sur une minorité stigmatisée, on refuse de penser en termes de synergie, en terme de communauté élargie, en terme d’humanité. C’est une politique de grandes gueules. Si nous échouons ici au coeur de l’Europe, ça n’annonce rien de bon pour l’avenir de la Communauté. Et même si beaucoup estiment que le projet européen s’est depuis longtemps fourvoyé dans des chemins de traverse et a perdu son vernis démocratique, un retour pur et simple en arrière n’est ni imaginable, ni souhaitable. Les enjeux dépassent de loin le simple sort des francophones. C’est un jeu de domino qui s’amorce, et toute la crédibilité d’un projet qui est fragilisée.-
asterix
15 septembre 2010 19:16
Salut Blubeer, c’est la seconde fois qu’on se croise,
En gros, ton commentaire me va, sauf qu’islam, t’aurais dû dire islamisme. Enfin bon, tu te rattrapes avec tes minorités stigmatisées, c’est donc bon ainsi.
C’est vrai que d’être traités d’allochtones chez nous, de sales profiteurs qui vivent des largesses de la Flandre, on connaît.
De Wever, et c’est là où il s’avère immonde, conclut toutes ses démonsrations par son petit couplet sur la Flandre martyre, victime. Il y a le mythe du bon pasteur... de Jésus Christ ...de tout ce qu’on veut, cela ne prête guère à conséquence.
Mais utiliser celui du martyr, c’est dangereux !
Et vu les preuves que j’apporte, son mythe falsifié, hein...
Nilson dit ci-dessus qu’on devrait traduire cet article en néerlandais, ce serait ravageur.
Bart De Wever sape les tréfonds d’un des pays fondateurs de la Communauté.
Donc, de toute la Communauté. -
bluebeer
15 septembre 2010 19:44
Bon, bon, islamisme, ok. De toute façon, il n’y a plus que ça sur agoravox ces derniers temps. ça va être un suspense insoutenable les élections de 2012.
Au fait, quitte à remonter dans l’histoire, tu aurais pu évoquer la bataille des éperons d’or, contre la chevalerie française, gagnée non seulement par les milices communales flamandes armées de leur célèbre goedendag, mais appuyées par un contingent namurois, et menées en autre par un archidiacre liégeois. Encore une mythologie récupérée au profit d’un nationalisme caricatural. -
asterix
15 septembre 2010 20:39
Bien sûr que j’aurais pu rappeler la bataille des Eperons d’Or ! Le mythe premier. Mais de celui-là, Bart s’en fout un peu. En tant qu’historien et c’est délibéré, ses travaux ont toujours porté sur le mouvement flamand et la dynamique de peuple martyr qui s’ensuit.
Et quand il gueule sa haine, le martyr a tous les droits !
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morice
16 septembre 2010 10:59
tu aurais pu évoquer la bataille des éperons d’or, contre la chevalerie française, gagnée non seulement par les milices communales flamandes armées de leur célèbre goedendag, mais appuyées par un contingent namurois, et menées en autre par un archidiacre liégeois. Encore
ah, ça c’est dans tous les bouquins d’extrême droite.... -
asterix
16 septembre 2010 14:13
Morice...
La bataille des éperons d’or n’est pas relevée que dans la littérature d’extrême-droite. Tout belge en culottes courtes l’apprend dès l’école primaire. Ce mythe se traduit en flamand par « nous sommes les plus forts ! » En Belgique francophone que votre inconscient aime tellement charrier, il a aussi été dévié, correctif des troupes wallonnes venues à l’appui, et devient : arrête ton char, français !
A mon avis, on doit se sentir quelque part supérieurs à vous...
A moins que ce ne soit l’inverse, évidemment.
Versons ça dans le dossier folklore, tu veux ?
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aspic
15 septembre 2010 19:16
Bonjour Astérix,
eh bien, voilà enfin la photo avec Le Pen !
Ce qui manque dans votre article :
1) des liens vers les sources de vos informations (en néerlandais/francais/anglais)
2) un ton moins accusateur de l’ensemble de la population de la Flandre (passé et présent), ceci nuit a la lisibilité et l’objectivité de votre texte
3) un style plus concrèt, moins personnel mais factuel
C’est seulement dans ce cas là que les honnêtes Flamands pourront changer leur opinion.Je précise : je trouve pas mal d’assumptions basés sur des informations incomplètes, ou même des évidences : l’Anvers avait la plus forte proportion d’habitants juifs de la Belgique, facile à éliminer. Il me semble donc normal que la proportion des victimes juif d’Anvers était plus élevé que par exemple à Namur. N’oubliéz pas à mentionner le nombre de juifs déportés de la Hollande, la carte d’identité mentionnait la réligion du porteur...
J’ai, après nos récentes échanges fait des recherches en néerlandais sur le web et je n’ai pas (encore) trouvé des preuves de vos précédentes affirmations.Concernant la bataille de la Lys : j’habitais pas très loin, ma femme vient de ce coté, pratiquement au bord de la Lys. Il y a eu une forte résistance à Vinkt, j’ai entendu des vieux relater cette période, ou les Allemands s’étaient heurtés à une opposition des « Chasseurs Ardennais », des franc tireurs. Ces vieux Flamands étaient plein d’admiration pour leur courage !
Puis pour nos amis en France : l’intérêt de cette histoire réside dans le danger (encore à prouver) de la monté de l’extrême droite dans les pays du Nord, car la Belgique n’est pas l’exception : informez-vous sur la difficile formation du gouvernement Néerlandais, après le succès fulgurant de Geert Wilders, populiste connu pour ses actions anti-islam. Puis il y a le
Danmark... et que penser de ce qui se passe en France en ce moment même ?ton « copain » Flamand
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asterix
15 septembre 2010 19:28
Je suis absolument ravi de te serrer la main, ami flamand. C’est finalement de votre démocratie à vous que je m’inquiète, tu l’as compris.
Allons tous les deux à Laeken chez Albert. Tu lui sélectionnes un francophone et moi, comme flamand, je lui propose Steven Vanackere.
D’ici deux semaines, nous aurions un nouveau gouvernement en place.
La belgitude, c’est tellement mieux quand on la vit à deux. -
bluebeer
15 septembre 2010 19:31
Bonjour Aspic,
joli commentaire. Comme je l’ai écris ailleurs, il n’y a pas de réelle animosité entre flamands et francophones « de la rue ». De ma vie, je n’ai rencontré qu’un seul et unique flamingant vindicatif, et de tous mes déplacements sportifs en Flandre, je garde le souvenir d’un accueil au minimum courtois, souvent chaleureux.
L’anecdote des chasseurs ardennais à Vinkt est documentée sur leur site. Ils ont non seulement stoppé l’avance allemande à cet endroit, mais les ont même forcé à se replier un jour ou deux. De rage, les Allemands ont massacré quelques civils des villages voisins - flamands, bien évidemment. Cet événement était commémoré annuellement par une délégation des chasseurs ardennais et des représentants communaux, jusqu’à il n’y a pas si longtemps. On a quand même une histoire en commun...
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asterix
15 septembre 2010 23:26
Cher Aspic,
C’est en partie votre réaction sincère de flamand atteint dans son honneur qui m’a donné l’idée de concevoir celui-ci. La haine de l’autre qu’a instillé Bart est un danger qui nous guette dorénavant aussi, nous francophones. Admettez que je sois aussi à titre personnel outré par le discours de Bart et qu’il est sûr que nous devons maintenant nous séparer, réussir à nous séparer sans que cela ne fasse trop de casse. Tout comme vous, je n’ai nulle confiance en ceux qui, de votre côté comme du notre, ne représentent que trente pour cent de l’électorat sans présenter aucun projet commun. Sûr que notre PS doit autant vous révulser que votre N-VA. L’image que donne Bart du pourri si vous voulez. Je crois qu’il faut au plus tôt arrêter ça. Notre recul par rapport au pays permet de le préciser plus nettement.Affinez vos recherches via les sites francophones forcément plus concentrés sur Bart et remontez ensuite dans les détails in het vlaams. Excusez-moi mais, étant de la vieille école, j’ai tout noté sur un calepin qui fait 60 pages.
Comme un vrai professeur d’histoire.
Tot genoegen, Monsieur
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p3lo
15 septembre 2010 19:21
Bonjour à tous & Astérix,
L’important c’est de réveiller les dormeurs, je vous suggère un petit clip à visionner
« Bienvenu en Bel gique »le texte est « pas piqué des vers ».
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pastori
15 septembre 2010 21:15
les amis de mes amis sont mes amis ;
les amis de lepen sont donc aussi les amis des fans de lepen ;
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asterix
15 septembre 2010 21:41
Je vous le traduis en néerlandais pour que la communion soit totale :
Vrienden van mijn vrienden zijn mijn vrienden
Vrienden van Bart De Wever zijn dan ook vrienden vans de fans van Bart De WeverFaites gaffe quand même de le dire vite et sans accent si vous vous trouvez un jour face à eux.
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asterix
15 septembre 2010 21:35
Expliquez-moi en quoi consiste le révisionnisme bruxellois dont vous m’affublez, monsieur.
Als je kan, ’tuurlijk hein pitche !
Schieve lavabo... -
L’enfoiré
15 septembre 2010 22:17
Brusselse revisionnisme ? Dat heb ik nooit ervan gehoord.
In welke gebied ?Chez les Brusseleirs, les Zinneke, faudra m’expliquer ce révisionnisme. Parce qu’on ne veut pas se faire manger par les autres régions ?
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stef
16 septembre 2010 00:49
Brussel est une ville historiquement FLAMANDE !
Et, doit revenir à la Flandre... si scission il y a.Vous n’avez pas répondu à la question posée dans votre avant dernier article.. -
asterix
16 septembre 2010 08:49
Historiquement, Bruxelles fut aussi un jour un champ de patates et même l’épicentre d’une forêt qui coupait notre pays en deux. Elle appartient donc au premier ménapien qui a décidé d’y construire une cahute pour se protéger des animaux sauvages.
Tous ceux qui sont venus après ne sont que des usurpateurs !
Vous trouvez que votre discours se tient ? -
L’enfoiré
16 septembre 2010 09:54
Stef,
’Vous n’avez pas répondu à la question posée dans votre avant dernier article..’Désolé, Stef, mais je ne vois pas auquel. Est-ce celui-ci ? Je ne vois pas votre question, ni votre présence dans les commentaires.
« Brussel est une ville historiquement FLAMANDE ! »
Ah, l’histoire , il n’y a rien qui évolue plus que l’histoire. Le fameux droit du sol à la flamande... !!!
Il n’y a rien de naturel à l’histoire. Elle se fait sur le tas. Vous n’avez pas remarqué toutes les nationalités qui gravitent à Bruxelles, ou Brussel ou Brussels ou... C’est un peu New York en réduction.
Il n’y a rien d’immuable. Je vous rappelle que nous sommes tous ici sur Terre, pendant un très court laps de temps. Demain, Bruxelles ne sera plus ce qu’elle est aujourd’hui.« Et, doit revenir à la Flandre... si scission il y a. »
Elle reviendra avec son propre destin, si scission il y a, ce qui est loin d’être sur dans l’immédiat.
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asterix
15 septembre 2010 23:34
Hé pagemak l’enfoiré !
Ca est Quick et Flupke qui parlent maintenant plus que sur le flamand, une fois.
Quick, y dit ya
Et Flupke, y dit neen.
On est bien avancés, une fois ! -
fred
16 septembre 2010 01:51
Merci @ l’auteur pour cet article. J’en ai beaucoup appris.
Tellement de choses à dire !1. Que BDWever n’ait jamais pris les armes ne peut lui être reproché ;2. Si son grand-père a trafiqué avec les Nazis... C’est un indice mais c’est surtout son grand-père ;3. Pour caricaturer, la Belgique est une plaque tectonique entre le droit du sang et le droit du sol : droit latin et droit germanique. Ces différences sont inscrites dans les gênes de ce chouette pays. Il n’y a rien à faire.Pour le reste, oui je trouve que la Flandre dérive... C’est certain.Le monde aussi, de manière caricaturale depuis 2001. Bush était d’extrême-droite, Sharon aussi. Ce n’est pas parce que les médias ne l’ont pas expressément nommé que c’était faux.Les pays démocratiques auraient dû suspendre toute relation commerciale et diplomatique depuis le début de l’attaque de l’Afghanistan et -a fortiori- d’ l’Irak. Ce manquement grave alors que l’ONU a été créée pour répondre à ce genre de problèmes est la clé de voûte de la situation aujourd’hui. Tant que la vérité ne sera pas faite sur les attentats du 11 septembre et les coupables châtiés, oui nous nous dirigeons tous vers l’abîme. Et il y a du chemin. Même Eric Laurent continue à croire à la fable officielle ainsi que Jovanovic ! Et ça, sans autre argument que les mots qui n’existent pas au dico comme « conspirationniste » ou adepte d ela thèse du complot. Comme s’il n’y avait pas de complot...Quel rapport avec l’article ? Ecoutez les propos de Pierre Hillard et vous verrez que faire de Bruxelles une « île » artificielle où les lois sont privées, un cabinet européen du NWO à ciel ouvert est leur objectif. ce qui explique que les médias nous mettent les uns sur les autres et polluent nos rapports wallons/flamands. ILs pilonnent tout cela sans répit.A partir de là, libérer Bruxelles, pacifier la Belgique seraient la base d’un anti NOM et profiteraient à la planète entière.Mais inutile de nous voiler la face : c’est bel et bien un très beau début de facisme que nous vivons. Pour moi, on a juste gagné 2 ans sur leur agenda.Ce n’est pas pour ça que nous devons cesser de nous battre au niveau idéologique. Mais arrêtez d’être naïfs : tout cela est voulu et encouragé.A Agoravox : pourquoi une telle profusion d’articles anti-Islam de type terrorisants ??? Pourquoi encore tolérer les messages du facho Douglas Barr ???A tout le monde : réorganisez vos priorités et luttez, chacun de votre côté, avec vos petits moyens, et ce, dans la limite de vos possibilités. Unis nous vaincrons car nous somme splus nombreux. Et que nous avons plus de moyens de nous informer qu’avant. Rien n’est plus vraiment difficile à comprendre aujourd’hui, une fois qu’on a appris le refrain...Que Dieu nous protège et nous aide.-
Christoff_M
16 septembre 2010 02:23
tu sais que le grand père Bush fricotait avec les nazis, cela n’a pas géné grand monde dans l’Europe actuelle qui est partie faire la guerre avec le fils d’un ancien financier qui ne cachait pas ses amitiés avec l’extreme droite européenne....
nous subissons la guerre dans le monde depuis grace à ces descendants de soutiens nazis, bons libéraux américains maintenant...
pas d’article sur Agoravox ou dans nos journaux bien pensants européens, mieux vaut taper sur de petits partis d’extreme droite qui ne jouent en rien sur les guerres actuelles...
A l’auteur, si vous voulez parler d’un parti d’extrême droite actif et guerrier, citez le gouvernement israélien et arrêtez vos hypocrisie sur des partis extrêmes européens qui n’accèderont jamais au pouvoir !!
cela permet de se donner bonne conscience en regardant le caillou quand il y a un rocher plus gênant qui gène la route de la paix mondiale...Pas pour rien qu’on nous impose les diatribes et les chantages de monsieur Cohn Bendit sur les bancs de la CEE... mieux vaut parler de la paille quand on a une poutre dans l’oeil...
L’Europe et ses bancs sont le théâtre de toute l’hypocrisie des pensées du monde occidental, orienté aiguillées par les Usa et Israel en sous main avec leur lobbies...
Mieux vaut parler des roms et détourner l’attention de gaza et de l’afghanistan, honte et echec des politiques occidentales de démocratisation forcées...qui ressemblent étrangement aux évangélisation des pretres au moyen age avec les indigènes, les « auteurs » de ces actes donnent des leçons de morale à la France....
moi j’emmerde tous ces bienpensants bobos idéalistes qui ont créé l’Europe des hypocrites dans laquelle nous vivons en subissant des « grandes idées » imposées de manières antidémocratiques par ces grands cerveaux à la pensée unique et uniforme...
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asterix
16 septembre 2010 09:19
Mr Christoff M
Votre parallélisme entre la Flandre et Israël est pertinente, j’avais d’ailleurs noté l’avis d’un forumeur paru dans la Dernière Heure que je vous livre in extenso :
- Un état riche et prospère par rapport au monde qui l’entoure
- Des territoires qui servent de de réserves foncières et de réservoir de main d’oeuvre à bon marché
- Une barrière infranchissable pour se séparer des pauvres
- Une capitale sous contrôle, bien que les Israéliens n’y soient pas majoritaires
- Une situation de conflits permanents soumis à la loi du plus fort
- Un nationalisme poussé avec le soutien quasi unanime de la population
En fait, tout ce qu’il faut pour ne régler aucun problème de fond.En revanche, j’attire votre attention sur le fait, dit et répété, que Bart De Wever est le premier extrémiste de droite à accéder au pouvoir dans un pays de la Communauté. Il ne s’agit donc plus d’idéologie marginale mais de démocratie dévoyée puisqu’il a obtenu cette légitimité par les urnes. Et un facho, c’est comme les communistes : il prend le pouvoir mais ne vous rend jamais la possibilité de l’infirmer.
Dictature du prolétariat ou dictature par le sang, c’est toujours d’abord de la dictature
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morice
16 septembre 2010 11:01
Pour le reste, oui je trouve que la Flandre dérive... C’est certain.
le mot est faible... elle se nazifie. -
Shaytan666
16 septembre 2010 12:13
C’est un peu comme la Flandres française, où si je ne m’abuse vous avez vos « pénates » !
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Christoff_M
16 septembre 2010 02:05
Etre plus diabolique que Le Pen, ce n’est pas difficile, il suffit de quitter nos frontière de l’indignation des tartufes qui ont toujours pris Le Pen comme bouc émissaire à tous les maux de ce pays, ceci permettait aussi de masquer un programme lacunaire...
dommage pour les glandeurs de l’UMP et du PS va falloir trouver autre chose, ça va être dur il vont être obliger de faire travailler leur Séguéla de service...
Un pays ou on laisse s’installer des intégristes polygames, c’est sans doute le progrès multiculturel que nous devons à l’Europe des ennemis de la droite européenne...
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asterix
16 septembre 2010 10:28
Je vais peut-être vous étonner, mais je partage votre avis sur « Le Pen bouc émissaire servant à masquer un programme lacunaire des partis traditionnels » et la nécessité de foutre un pied au cul aux intégristes « polygames ou non ». Le premier sert de réserve de votes à droite, les seconds à gauche. Ce que je déplore, c’est l’amalgame que vous en tirez. Le monde n’est plus qu’un grand village et il est nécessaire que nous montrions qu’une entente citoyenne est possible sur base de nos valeurs communes, ce qui est la base même de toute démocratie.
Sinon, je crains que vos deux extrêmes en arrivent à se faire la guerre et là, cela dépasse mon entendement. Dites-moi si je me trompe, mais il me semble que l’idée fondatrice de l’Europe était justement de mettre fin au nationalisme d’où qu’il vienne.
Mais il est de retour : Bart De Wever l’idéologue raciste est au pouvoir ! -
asterix
16 septembre 2010 12:34
Galonne,
je te laisse continuer malgré le racisme où tu prétends voir la solution.
Pour cette fois, car la prochaine, je replie, mmh ?
Tu es complètement idiot de fustiger les nouveaux belges qui ont fait l’effort de s’intégrer ! Danger, il y aura le jour où le parti islamiste - Abdullah Bastin - belge bon teint et ancien propriétaire d’une flotte de taxis de surcroît, aura ses représentants à Bruxelles et au Palais de la Nation. Tu remues des phantasmes nauséabonds, ses scores électoraux prouvent que son opinion est négligeable ! -
Emile Red
16 septembre 2010 12:59
Astérix, il ne faut pas prêter attention aux élucubrations néo-fascistes du sieur Gelone.
D’une part c’est un névropathe de la cause white power
D’autre part en tant qu’Italien, admirateur de la ligue du nord et vénérant le duce, on ne peut difficilement attendre mieux de sa part.C’est le genre de type qui se donne des airs cultivés, mais si on ne le suis pas sur ses chemins bourbeux, il prête plus à rire qu’à s’inquiéter tant qu’on reste vigilant sur ce genre de racaille qui fait plus de mal à la démocratie que celle des banlieues.
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morice
16 septembre 2010 11:05
Un pays ou on laisse s’installer des intégristes polygames, c’est sans doute le progrès multiculturel que nous devons à l’Europe des ennemis de la droite européenne...
euh, on peut voir la situation autrement : qui a intérêt à foutre ce souk ?rappelez-vous 2005...d’un côté on dénoncede l’autre on alimente...-
asterix
16 septembre 2010 11:23
Et du troisième, on ne dit rien. Cela n’a pas l’air d’être ton genre non plus...
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galien
16 septembre 2010 11:47
Tout à fait d’accord, la manipulation consiste à pousser des deux bouts.
On va d’ailleurs assister à une spectaculaire médiatisation du FN pour 2012, un 2002 inversé étant la stratégie la plus probable.
Mais il faut aussi voir, que bien relevant de la propagande, à force de manipulation le problème est devenu une réalité objective, la réalité dépasse la fiction.
Le corps social étant complètement ruiné, démembré, la situation est critique, le risque est réel.La menace pour les français d’origine arabo africaine est latente, que reste il à faire ?
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asterix
16 septembre 2010 12:40
Deux choses, Gallien
- arrêter de ne se sentir français que pour le football
- démontrer par un grand mouvement citoyen immigré qu’ils partagent les valeurs de la République.
Sur ce, revenez un peu au sujet : j’accuse Bart De Wever de révisionnisme !
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Emile Red
16 septembre 2010 12:48
Putain !
Moi qui comptait passer ma retraite moitié année dans le berceau familial qu’est Antwerpen.
Moi le Juif errant d’ascendance néerlandophone et ne jactant que le français, j’ai peut-être quelques soucis à me faire, et vers par là, ma famille a déjà donné question barbarie.Suis mal barré, et le pire c’est que je ne sais pas qui ou quoi défendre, je connais seulement ceux que je n’aime pas et qui resteront à jamais indéfendables....
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asterix
16 septembre 2010 13:10
Salut l’Emile, je t’aimais bien, tu sais ( encore Brel...)
Il est de notre devoir à tous de casser du Bart !
Mais le PS - cher Emile RED, ne comprend pas ou fait semblant de ne pas comprendre. Il vend nos principes les plus sacrés contre du pognon, pour maintenir son hégémonie malgré la vague inouïe de scandales à répétition qui lui sont tombés sur le râble. Il est dès lors normal que le mot dignité ne veut plus rien dire pour lui.
Le SP - son pendant flamand - est beaucoup plus lucide. Si tu dois voter à Antwerpen, tu peux lu faire confiance.
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AniKoreh
16 septembre 2010 14:21
Salut Asterix, salut l’Emile !
En effet, c’est un devoir moral de les (casser) exposer partout , sans relâche, les Bart, les VB, et ici sur AVox, les réacs xénophobes, les frontistes patentés, les racistes.
Avec une attention particulière pour les néocons adeptes du choc des civilisations (quelques uns, bien repérés, sévissent ici)
No pasaran ! -
Emile Red
16 septembre 2010 15:10
Je suis 200 % d’accord avec toi AniKoreh
IL ne faut jamais les laisser prendre de la distance sans réagir, ne jamais les laisser dénigrer les principes fondamentaux d’une société équitable et libre, ne jamais accepter leurs propos discriminatoires, xénophobes ou hiérarchisant des groupes humains.
C’est le seul moyen pour que ne reviennent jamais l’innommable.
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Rudolph
16 septembre 2010 14:50
L’auteur semble s’inquiéter du désintéressement des Français à la question belge. A voir. Pour ma part je suis Français et j’aime le peuple belge, je ne ferais pas plus de différences entre un Wallon et un Breton, Picard, Auvergnat, Francilien etc..., la vague sensation d’avoir une frontière régionale ou nationale n’y fait rien.
Avec les Flamands, c’est pas pareil forcément. Je les considère même pas comme un peuple germanique, je pense par exemple que l’on a tout à gagner à avoir une cohabitation d’Etat-Nation la plus étroite possible avec le grand peuple allemand. Non, pour moi les Flamands sont comme des raclures d’anglo-saxons et ça, je pourrais jamais faire de compromis avec eux. J’ai des amis flamands tout comme anglais pourtant, mais l’idéologie anglo-saxonne, y a rien à faire ça me débecte.Vive l’Europe continentale (à savoir l’europe géographique du Portugal à l’Oural moins flamands, hollandais, anglais et grosse méfiance avec certains pays scandinaves).
Cela me paraît très malheureux, mais le mariage continentaux-flamands a quelque chose qui me paraît impossible. Je souhaite quand même avoir tord et j’espère que les belges des deux côtés sauront balayer la mesquinerie et reconstruiront cet Etat-Nation qui leur semble être cher.Très bon article sinon. Les Français s’intéressent sûrement à leurs frères belges mais la solution aux problèmexs est à un niveau supérieur. Il faut tuer l’oligarchie financière mondialisée. Un problème local comme la Belgique sera résolu comme par miracle en même temps car le fond de pensée des flamands reste de surfer sur la vague financière mondialiste. Tout le contraire d’une wallonie au passif industriel.
Terrible mentalité anglo-saxonne. Vive l’industrie. -
Quentin
22 septembre 2010 15:45
Merci Astérix pour cet article. Comme tout « bon » belge, j’ai appris l’histoire de mon pays dès le plus jeune âge. Et j’aimerais rappeller un fait que tu n’as je pensepas développé : l’année 1829 !
Car qui a permis à la Belgique d’exister en tant que pays ? Les flamands ? non, les francophones, ces dictateurs ui ont perdus leurs vies en se libérant du joug des hollandais de Guillaume d’Orange. Les flamands ? Ils étaient favorisés et énormément et ne firent pratiquement rien.
