mercredi 8 novembre 2017 - par Claude Courty

Plus la population augmente, plus la société s’enrichit, et ... plus elle crée de pauvres

 « L’être humain étant avant toute opinion et toute autre considération, un consommateur » (G. Bouthoul), plus sa population augmente plus sa société s’enrichit et dans un apparent paradoxe, plus la société s’enrichit plus elle produit de pauvres (relatifs) ; plus la société s’enrichit, plus la pauvreté s’étend, et plus la société s’appauvrit plus la pauvreté régresse.

Mais dans un cas comme dans l’autre, encouragés par tous ceux qui se font leurs défenseurs pour des raisons sommaires et trop souvent clientélistes, nombreux sont les pauvres qui se préoccupent davantage de l’enrichissement d’autrui que de leur propre sort, lequel fait que leur effectif croît plus rapidement que celui des riches, dans la proportion de 86 à 14 %. Sur 100 êtres humains qui voient le jour, 14 naissent au-dessus de la médiane de la richesse collective et 86 au-dessous. En d’autres termes, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, 14 êtres humains naissent riches et 86 naissent pauvres.

Dès lors que par convention le volume de la pyramide sociale représente l’importance de la population qui l’habite, le schéma ci-dessus illustre ce mécanisme inéluctable ; d’autant plus difficile à admettre que si la pauvreté a une limite qui est le niveau zéro de la richesse sous lequel nul ne peut descendre, la richesse n’en connaît pas d’autre que celle des ressources qu’offre la nature.

Quoi qu’il en soit, la compassion la plus grande et la plus sincère n’y peut rien changer, excepté dans ses effets à court terme, sans cesse irrémédiablement remis en cause par le mécanisme lui-même ; ce qui n’est pas sans décourager les meilleures intentions, dès lors en conflit avec la priorité naturelle de chacun, qui est d’améliorer et garantir sa propre condition et celle de sa descendance. Reste à l’avantage des plus démunis le fait que l’homme ne doit pas oublier les devoirs que lui dicte, sinon la solidarité avec ses semblables, au moins la conscience de cette aide dont chacun peut avoir besoin un jour, nul n'étant à l'abri des vicissitudes de l'existence. C'est ainsi que la réduction des inégalités sociales finit par échoir à la société qui ne doit pas pour autant oublier que pour y parvenir elle doit veiller à son propre équilibre, notamment et avant toute autre mesure, en termes démographiques et environnementaux.

 

Voir à ce sujet "Précis de pyramidologie sociale". Version papier & ebook avec option gratuite d’emprunt)

https://www.amazon.fr/Pr%C3%A9cis-Pyramidologie-sociale-pr%C3%A9occupe-peuplent/dp/1549526200/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1508946401&sr=8-1&keywords=Pr%C3%A9cis+de+pyramidologie+sociale



25 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 8 novembre 2017 16:52

    Le problème des pauvres, c’est qu’ils ignorent leur grande richesse (celle de désirer). Le problème des riches, c’est qu’ils s’imaginent que les pauvres sont tous malheureux.


  • MagicBuster 8 novembre 2017 17:15

    Avec cet article - il y a une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle.

    La mauvaise nouvelle - c’est qu’il n’y en a pas de bonne.
    La bonne nouvelle - c’est qu’il n’y a pas de mauvaise.


  • Nicolas_M bibou1324 8 novembre 2017 17:18

    Pouvez-vous définir le terme « pauvre » ?


    Parce que les inégalités, on s’en fiche, c’est l’affaire des jaloux. Ce qui est important, c’est l’accès aux soins, à la nourriture, à l’eau potable.

    Y a-t-il plus de démunis aujourd’hui qu’hier, c’est la bonne question à se poser.

    Et la réponse est clairement ... non. En 1900, il y avait environ 800 millions de personnes souffrant de malnutrition, soit la moitié de l’humanité. en 1950, pareil, 800 millions. En 1970, pareil. Aujourd’hui, pareil.

    Le pourcentage ne cesse de diminuer avec l’augmentation de la population. Le chiffre reste étonnamment stable. Je n’ai pas l’explication de cette stabilité.

    • Claude Courty Claudec 8 novembre 2017 19:27
      @bibou1324
      La définition suivante est généralement admise :
      Est pauvre tout individu dont les besoins vitaux ne sont pas intégralement satisfaits (alimentation, habillement, logement, instruction, hygiène et santé, sécurité.
      Est pauvre « profond » tout individu dont le revenu quotidien est inférieur 1,9 dollar (ONU). La population humaine compte entre 1 et 2 milliards de pauvres profonds, l’accord étant loin de régner entre les experts sur un chifffre exact.

      Au contraire de ce que vous affirmez, les pourcentages sont stables (irrémédiablement, dans la relativité de la richesse et de la pauvreté, qui existent l’une par l’autre) mais par contre les dénombrements croissent proportionnellement à la population. Cf schéma.

  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 8 novembre 2017 18:09

    Réduire les inégalités ne doit pas trouver sa raison dans la charité.

    Si dans une société, les écarts deviennent trop importants, il survient une rupture qui a pour conséquence que les plus et moins fortunés ne se croisent plus, ne font plus les mêmes choses, ne se comprennent plus, ne se parlent plus.
    Dès lors, deux ou trois classes se partageant une même histoire, les mêmes institutions, la même organisation se déchirent, soit par la force de l’avoir ou du nombre.

    Réduire les inégalité doit trouver sa raison dans la volonté de pérenniser une société. Ce n’est pas politique, c’est mécanique.


    • Claude Courty Claudec 8 novembre 2017 19:29

      @La Voix De Ton Maître
      ... et cette mécanique est fondamentalement de nature démographique.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 8 novembre 2017 21:16

      @Claudec

      Fondamentalement, Non.

      Si l’augmentation de la richesse des riches était due à des facteurs externes qui ne sont pas corrélés à la taille de l’échantillon ?

      Prenons par exemple : l’économie d’échelle de la production, la financiarisation de l’économie, la technologie... qui font que les riches s’enrichissent plus vite au détriment des pauvres. La multitude de facteurs ponctuels se traduira par une évolution par paliers difficilement formulables, donc, non fondamentale.

      Je sais : je chipote


    • Claude Courty Claudec 9 novembre 2017 16:11

      @La Voix De Ton Maître
      Que vous chipotiez ou non, le problème st surtout que nous ne parlons pas de la même chose.


  • McGurk McGurk 8 novembre 2017 22:08

    * "La définition suivante est généralement admise :Est pauvre tout individu dont les besoins vitaux ne sont pas intégralement satisfaits (alimentation, habillement, logement, instruction, hygiène et santé, sécurité.« 

    Les plaisirs matériels (et immatériels) ne sont étrangement pas pris en compte dans cette définition. Imaginons un type qui arrive à satisfaire tous les critères mais qui, une fois toutes les charges payées, n’a pas un radis pour aller au cinéma, au restaurant, s’acheter des bouquins ou films, etc. Il est pourtant pauvre, non ?

    Il ne faut pas s’étonner de cette »pyramide de la richesse« . En France, l’ascension par l’éducation, le travail et l’intégration est morte depuis plusieurs décennies.

    On fait croire aux gens qu’avoir un bon diplôme signifiera un bon boulot et une bonne situation mais le marché du travail est bloqué par tellement de critères débiles concoctés par les employeurs que pour avoir un boulot correct il va bientôt falloir être Dieu. Trop jeune, trop vieux, pas assez d’expérience, tous les moyens sont bons pour exclure les demandeurs d’emploi et les pousser vers des boulots minables, sous-payés et pour des personnes surdiplômées.

    L’intégration consiste à balancer des »aides" à la tête du client et entasser les pauvres au même endroit pour cacher la misère. D’où toutes ces cités, quartiers chauds ou départements à éviter.


    • Claude Courty Claudec 9 novembre 2017 16:32

      @McGurk
      Je comprends d’autant mieux votre remarque qu’il m’est arrivé dans ma jeunesse, d’être parfois moins sensible au fait de ne pas manger à ma faim que de n’avoir pas de quoi aller au cinéma. Mais c’est ainsi, les loisirs, la détente, les distractions, ... ne sont pas considérés comme des besoins vitaux.

      Ces éléments pouvant toutefois être considérés comme constitutifs d’une richesse comme une autre et tout étant pyramidable, rien n’empêche de concevoir une pyramide de de leurs bénéficiaires. Nous aurions alors une structure semblable à celle de la pyramide sociale, dont les occupants se répartiraient rigoureusement dans les mêmes proportions, avec à sa base un population croissant 20 fois plus vite que celle occupant son sommet, face à l’échelle de la richesse en question. 


    • McGurk McGurk 10 novembre 2017 11:54

      @Claudec

      Oui mais si on faisait une pyramide représentant ce qu’on pourrait appeler « les besoins superflus » - en référence à mon exemple du type qui rentre dans la catégorie « pas pauvre » bien que pauvre tout de même car n’ayant pas les moyens de s’offrir quoi que ce soit après avoir payé les charges -, celle-ci serait probablement inversée.

      Si on entrait ces données dans la définition-même de « pauvreté », ce ne serait déjà pas simple à définir. A moins qu’on retranche les impôts, différentes taxes et l’épargne.


    • Claude Courty Claudec 10 novembre 2017 12:22

      @McGurk

      Votre pyramide serait nullement inversée. Elle serait habitée par tous ceux que leur condition prive de la satisfaction des besoins auxquels vous pensez, avec le moins défavorisé à son sommet et tous les autres au-dessous, d’autant plus éloignés du sommet qu’ils seraient nombreux.

      Quoi qu’il en soit, le problème avec la pyramide inversée est tout bonnement qu’elle n’est plus une pyramide.
      Il faut savoir ranger un moment ses certitudes ou ses convictions au vestiaire, pour raisonner autrement.

      Cordiale invitation à lire, à propos de pyramide inversée :

  • pipiou 8 novembre 2017 22:15

    C’est passible que la médiane partage entre 16% et 84%.

    La médiane c’est 50% : la moitié au-dessus, la moitié au-dessous.


    • pipiou 8 novembre 2017 22:15

      Erratum : c’est pas possible


    • gueule de bois 9 novembre 2017 11:48

      @pipiou
      La médiane c’est 50% : la moitié au-dessus, la moitié au-dessous.
      Par définition même.


    • gueule de bois 9 novembre 2017 14:01

      @pipiou
      On trouve sur ce site des abrutis pour moinsser les gens qui corrigent leurs fautes. Les connards se reconnaîtront.


    • Claude Courty Claudec 9 novembre 2017 17:07

      @pipiou
      Vous confondez apparemment médiane de la richesse collective et médiane de la population.

      Selon le schéma proposé, la richesse collective à un moment déterminé est bien divisée en deux parties égales, face à une population elle-même répartie pyramidalement face à l’échelle de cette richesse collective, depuis son niveau zéro (pauvreté absolue) jusqu’à son maximum.

  • gueule de bois 9 novembre 2017 11:51

    L’article mélange sans cesse l’absolu et le relatif ce qui le rend difficilement compréhensible.
    Exemple. La paradoxe dit ’du gruyère’.
    Prémisse 1 : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous
    Prémisse 2 : Plus il y a de trous moins il y a de gruyère
    Conclusion : Plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère

    Le sophisme provient du fait que P1 est vrai dans l’absolu et P2 en relatif.


  • picpic 9 novembre 2017 16:49

    L’unique chose qui a de la valeur dans une vie humaine, c’est quoi ? « Le temps ! »
    Peu importe qui vous êtes ou ce que vous avez, si vous n’avez pas de temps, ça n’a aucune valeur...
    Demandez vous ce qui aurait de la valeur si vous saviez que vous mourrez demain ?
    Le temps évidemment, il n’y aura que ça qui comptera à vos yeux... le temps deviendra le centre de votre existence, toute votre attention sera portée sur lui.
    La seule et unique valeur de quelque chose est donc, le temps de vie humaine utilisée à sa fabrication ou son acheminement d’un point à l’autre.

    Ainsi, le riche, n’est riche que du temps de vie qu’il a put prendre à autrui !
    Il n’y a aucune autre richesse.
    tout est un pure principe de vase communiquant...
    l’argent ne vient pas de nulle part...quelque part quelqu’un devra par son temps de vie « payer ».
    Peu importe les mathématiques ou les économistes...la pure et stricte réalité, c’est ça.

    Vous ne pouvez construire votre fortune que sur la misère d’autrui.


    • Sparker Sparker 9 novembre 2017 21:28

      @picpic

      J’adhère, merci.


    • Claude Courty Claudec 10 novembre 2017 08:12

      @picpic

      « Ainsi, le riche, n’est riche que du temps de vie qu’il a put prendre à autrui ! »
      « Vous ne pouvez construire votre fortune que sur la misère d’autrui. » ???
      Le temps mis au service de la morale, de la religion, du social et de la politique en somme. Il faut oser !
      C’est en tout cas ignorer que ce n’est pas le temps qui passe mais tout ce qui vit, avec, pour les hommes, leurs croyances et leurs idéologies.

      La seule chose dont nous soyons certains est que le temps alloué à chacun fait partie de son sort tel qu’il en hérite à sa naissance, quoi qu’il en fasse.

    • Claude Courty Claudec 10 novembre 2017 10:18

      @picpic

      Le temps

      ô Temps, miroir de l’homme, temps qui passe dit-on,

      Dans notre insignifiance et notre prétention.

      Temps tu es le métier, majestueux, immense,

      Sur lequel nous brodons notre pauvre espérance.


      Temps qui toujours le même, immuable, serein,

      Est l’écran sur lequel se joue notre destin,

      Tu distilles nos jours avec parcimonie

      Quand tu as décidé de nous donner la vie.


      Temps apaisant nos peines et consumant nos joies,

      Tu restes insensible à nos pleurs, à nos voix.

      Alors que vainement nous voudrions voler,

      Tes lambeaux par lesquels nous semblons exister.


      Temps qu’en son temps Dieu même n’a pas su

      Domestiquer ni vaincre lorsque tu l’eus conçu,

      Tu règnes sans partage et organises ô Maître,

      L’ouvrage par lequel nous pensons te soumettre.


      Temps au nom confondu avec éternité.

      Seigneur de l’univers, suprême infinité,

      Inéluctablement, par la loi du plus fort,

      Tu finis par mener tout et tous à la mort.


      C.C.


  • BA 9 novembre 2017 20:44

    France : la pauvreté, la misère … et l’explication enfin révélée.

    Le Secours Catholique vient de publier l’ « état de la pauvreté en France ».

    A la page 14, je lis ces chiffres ahurissants :

    « En France, l’aide alimentaire concerne en 2015 plus de 4,8 millions de personnes alors qu’elle en concernait 2,8 millions en 2008. »

    https://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs17.pdf

    Et ça me rappelle ces phrases à propos des retraités en France :

    Le Secours populaire face à « un raz-de-marée de la misère ».

    « Un raz-de-marée de la misère »  : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.

    En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».

    « Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités. C’est un raz-de-marée de la misère. »

    « C’est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c’est vraiment douloureux. »

    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html

    La question est donc la suivante :

    « Depuis mai 1974, pourquoi les électeurs français votent-ils TOUJOURS pour des hommes politiques qui font une politique anti-sociale, une politique anti-pauvres, une politique qui appauvrit les classes populaires et les classes moyennes ? »

    Réponse :

    C’est parce que les Français deviennent de plus en plus crétins.

    Plus les années passent, plus nous devenons crétins.

    C’est la Grande Crétinisation.

    Demain, tous crétins ? La chaîne Arte diffusera, samedi 11 novembre à 22h35, en partenariat avec Le Monde, un documentaire au titre en apparence potache, mais dont le sujet est d’une singulière gravité.

    Le film expose les travaux de chercheurs français et américains montrant que l’érosion récente des capacités cognitives des populations occidentales est, en partie au moins, liée à l’exposition à certains perturbateurs endocriniens.

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/07/le-film-demain-tous-cretins-diffuse-sur-le-site-du-monde_5211264_1650684.html

    S’agissant de l’évolution du quotient intellectuel (QI) dans la population générale, nous ne disposons pas de beaucoup de données très solides – c’est-à-dire obtenues sur de grands échantillons de population, sur de longues périodes et en utilisant les mêmes méthodes. Mais à peu près toutes les informations qui sont à notre disposition suggèrent que le QI, après avoir augmenté pendant des décennies, est désormais en baisse. Et ce, depuis la dernière décennie du XXe ou le début du XXIe siècle.

    Les informations les plus solides viennent de la Finlande, où des générations de conscrits sont testées, chaque année au même âge, depuis 1988. Une analyse de ces données publiée en 2013 montre une baisse des capacités cognitives de 2 à 5 points entre 1996 et 2009, selon le type de test. En France, une étude conduite sur une petite cohorte d’adultes suggère une baisse de 3,8 points de QI au cours de la dernière décennie, assez cohérente avec ces chiffres… D’autres travaux, dans d’autres pays, vont dans le même sens.

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/06/barbara-demeneix-il-n-est-plus-possible-de-nier-l-effet-de-l-environnement-sur-le-cerveau_5210963_1650684.html


  • Claude Courty Claudec 10 novembre 2017 07:36

    Le « Secours catholique », pas davantage que le « Secours populaire » ne peut se plaindre de la montée de la pauvreté. C’est la garantie de la propre prospérité de ces institutions, émanation de pouvoirs religieux et politiques (de tous bords) qui ont de tous temps encouragé la prolifération humaine sur laquelle ils sont établis, en négligeant que, par sa démesure, la population deviendrait source de tous les maux de la société comme de ceux de la planète. C’est là qu’est la crétinerie mère de toutes les autres, individuelles comme collectives. Il n’est pour s’en convaincre que de considérer le tabou dont est frappé toute question de population et a-fortiori de surpopulation.



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