Portraits troublants : Robert MUNDELL, l’inventeur canadien de la ruine des pays européens par l’€uro...
Robert Mundell : inventeur de l'outil d'asservissement des peuples, et même des gouvernements.
Il file des jours tranquilles, entre son appartement de New-York et son palais en Toscane, avec sa femme Valérie, de 20 ans sa cadette, et leur fils (R. Mundell a 2 autres enfants d'un 1er mariage).
L'idée selon laquelle l'euro aurait échoué est dangereusement naïve. L'euro fait exactement ce que le géniteur des principes de l'euro ( et le 1% des plus riches qui en avaient soutenu le principe) avait prévu et planifié qu'il fasse.
Ce sont les recherches toxiques de Robert Mundell sur les devises et les taux de change, qui ont généré le modèle de l'union monétaire européenne et celui de la monnaie unique européenne.
Robert Mundell, canado-américain était résolu à trouver une arme qui pourrait balayer la législation gouvernementale et le droit du travail.
« Il est très difficile de licencier des travailleurs en Europe », se plaignait-il.
C'est presque pour son propre plaisir qu'il incita les plus riches des européens à créer l'Euro, et à priver les banques centrales gouvernementales de créer de la monnaie, comme c'est le cas aux USA.
" L'euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé. Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie empêchera alors l'utilisation des politiques monétaire et budgétaire keynésiennes par les vilains petits élus pour sortir une nation de la récession", promettait aux banquiers et aux multinationales ce charmant ennemi de la démocratie, Robert MUNDELL.
« L'euro mettra la politique monétaire hors de la portée des hommes politiques, et sans la politique budgétaire, la seule façon pour les nations pour pouvoir conserver des emplois est la surenchère dans la réduction des règles du commerce »,
On voit avec la multitude d'accords sur le commerce, dont le plus infect actuellement est celui dit TAFTA, de quelle façon cette stratégie monétaire était "la bonne" pour asservir tant les états souverains, que leurs citoyens.
Il cita, alors les lois du travail, les règlements environnementaux et, bien sûr, les taxes et les impôts. Tout cela serait éliminé par l'euro. La démocratie ne serait pas autorisé à interférer avec le marché ( ou avec la plomberie ).
Comme un autre lauréat du prix Nobel, Paul Krugman l'avait remarqué, la création de la zone euro violait une observation de base de l'économie concernant les « zones monétaires optimales ». Cette observation pratique avait pourtant été théorisée par Robert Mundell en personne.
Pour lui, ce n'était pas une objection qui tienne. Pour Robert Mundell, le but de l'euro n'était pas de faire de l'Europe une puissante unité économique unifiée. Son but était approximativement le même que celui de Reagan et Thatcher : la révolution conservatrice.
« Ronald Reagan n'aurait pas été élu président sans l'influence de Robert Mundell », a écrit Jude Wanniski dans le Wall Street Journal. L'économie de l'offre mise au point par Mundell est devenu le modèle théorique des Reaganomics, la révolution économique conservatrice - ou comme George Bush Père l'avait appelée : « l'économie vaudou » : la croyance magique en la panacée du libre-marché qui a également inspiré les politiques de Mme Thatcher.
Mundell explique qu' en fait, l'euro est fait d'une pièce avec les "Reaganomics" :
« La discipline monétaire s'imposera aussi bien que la discipline budgétaire sur les politiciens. »
Et quand une crise arrivera, les nations économiquement désarmées n'auront plus comme solution que déréglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d'Etat en masse, réduire les impôts et d'envoyer les États-providence en Europe dans les égouts.
Ainsi, nous voyons que :
- le Premier ministre (non élu) Mario Monti exige la "réforme" du droit du travail en Italie pour rendre plus facile le licenciement pour les employeurs, comme Mundell voulait le faire pour les plombiers toscans.
- Mario Draghi, la tête (non élue) de la Banque centrale européenne, appelle à des « réformes structurelles » - un euphémisme pour l'écrasement des protections légales des travailleurs.
Tous deux citent la théorie nébuleuse selon laquelle cette « dévaluation interne » à chaque nation devra la rendre plus compétitive. En oubliant soigneusement de préciser que si toutes les nations de l'UE l'appliquent, cette « compétitivité » s'annule et que les seuls qui en profitent dans ce cas, ce sont les employeurs.
Monti et Draghi ne peuvent pas expliquer de manière crédible comment, si tous les pays du continent déprécient leur main-d'œuvre, que tous puissent ainsi acquérir un avantage concurrentiel.
Mais ils n'ont pas à expliquer leurs politiques ; ils n'ont qu'à laisser les marchés travailler sur les obligations de chaque nation. Par conséquent, l'union monétaire est la lutte des classes par d'autres moyens.
Loin d'échouer, l'euro, qui était le bébé de Mundell, a réussi probablement au-delà des rêves les plus fous de son géniteur.
A chacun de savoir maintenant, s'il considère que cet euro là, à l'image de cette Europe là, a apporté quelque chose de positif à l'humanité, ou si comme le souhaite Robert MUNDELL, cette monnaie unique a privé les états de leur libre arbitre en terme de politique économique et monétaire...
Gilles SONDEREGGER
93 réactions
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JL
30 juin 2014 09:15
Bonne analyse.
Mais une question se pose : dans le processus de mondialisation libérale, est-ce que l’alternative euro or not euro ne se résume pas à un choix obligé peste ou choléra ?
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lsga
30 juin 2014 10:33
Alors, disons que :
« Et quand une crise arrivera, les nations économiquement désarmées n’auront plus comme solution que déréglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d’Etat en masse, réduire les impôts et d’envoyer les États-providence en Europe dans les égouts. »Est un énoncé vrai, indépendant de l’Euro.Ce qui permettait à la France, aux USA, à l’Angleterre, de conserver une politique sociale malgré la baisse tendancielle du taux de profit, c’était les politiques néo-coloniales. Le prix bas des matières premières compensait le coût élevé de la main d’oeuvre. C’est le coeur de la politique Bismarckienne, c’est à dire de l’État Providence dans l’économie Capitaliste.L’Euro, en fait, l’agrandissement des marchés, n’est qu’un accélérateur du processus. Le néo-colonialisme étant contradictoire avec la logique de marché ; cette situation dans laquelle les colonisés africains finançaient le système social français n’était plus possible. -
JL
30 juin 2014 11:52
’’cette situation dans laquelle les colonisés africains finançaient le système social français n’était plus possible.’’
Isga, votre discours est fait des mots qui appartiennent au vocabulaire capitaliste.
Non, les colonisés africains ne finançaient pas le système social français ils finançaient les profits des capitalistes français.
Ce qui doit s’adapter, ce n’est pas le système social , mais les capitalistes.
Cela me rappelle cette émission sur Arte, Amérique, notre histoire de laquelle j’ai retenu ça : « N’ayant plus de nouveaux territoires à coloniser, nous avons colonisé nos propres enfants. »
La mondialisation libérale, c’est la colonisation universelle, urbi et orbi. Les capitalistes sont les néo-colonialistes.
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lsga
30 juin 2014 12:30
non, je reprends les analyses de Rosa Luxemburg, c’est tout : ni plus, ni moins.
Le Bismarckisme, c’est à dire l’État Capitaliste Providence, est un mode de production dans lequel une bourgeoisie militaire s’entoure d’un bourrelet de classe moyenne pour se protéger, et ainsi pouvoir mener des politiques coloniales violentes.Le libéralisme, c’est la privatisation des colonies. Donc, en effet, les français ne pouvant plus s’appuyer sur les africains, sont obligés eux aussi de subir l’exploitation capitaliste la plus brutale.L’immense majorité du tissus industriel français d’avant 73 consistait à transformer des matières premières africaines (c’est encore le cas aujourd’hui). L’emploi en France au 20ème siècle s’est fait au détriment du développement industriel de l’Afrique : MANU MILITARI.Mais en effet, le marché a fini par reprendre ses droits : les colonies ont été privatisées, et les industries relocalisées. -
1871-paris
30 juin 2014 13:59
exactement Isga, j’en suis arrivé a la meme conclusion mais avec un etape intermédaire qui se deroule en ce moment, « la guerre economique »
il y a toujours eu des emprunts fait par les rois, cela provoqua des banqueroutes et des fortunes (necke, pergau...) puis vaint les guerre de conquete, de vrais rapines sur les pays voisin, cela permettait d’assurer le sort des créancier de l’etat « Narbonne le 23 decembre 1792 » les richesses pur encore parvenir de cette maniere.
mais lorsque le niveau de vie s’améliorant poussa les riches possédant a trouver des solutions pour accroitre leur avantages, il exploitèrent le colonialisme comme tu le mentionne, en béneficiant de delta du prix de revient d’exploitation et du prix de revente au citoyen ayant des moyens plus élévé qu’avant. apres quelques guerre permettant des coupes dans les effectifs socialiste et communiste un peu trop nombreux debut 20ème siècle, nous voila parti a petit pas au debut pour les « guerre » economiques, qui connurent un coup d’accélérateur a la chut de l’union soviétique. et depuis le rythme devient incontrolable, mais une chose est certaine ce systeme vie des cycle difficile et va surement péricilité pour autre chose. mais quand et quoi.... -
lsga
30 juin 2014 14:10
bon tu y es presque, mais arrête de dire « riches » et « pauvres », c’est bourgeois et prolétaires (et ces concepts ne se recoupent pas, il existe des prolétaires riches et des bourgeois pauvres)
« mais lorsque le niveau de vie s’améliorant poussa les riches possédant a trouver des solutions pour accroitre leur avantages,, il exploitèrent le colonialisme »Le taux d’exploitation en France devenant défavorable aux bourgeois, ceux-ci utilisèrent le colonialisme« les « guerre » economiques, »guerres impérialistes :S’il te plait : si tu veux être un vrai communiste, passe moins de temps sur Agoravox, et lis (ou relis) les grands classiques. Il faut lire et comprendre le Manifeste, Socialisme Scientifique, l’Impérialisme, Que Faire ?, c’est un strict minimum.Tu verras, au lieu de réclamer cette cochonnerie libérale de salaire universel, tu réclameras l’abolition du Salariat, et ce sera beaucoup mieux. -
Gilles SONDEREGGER
30 juin 2014 22:50
Le capitalisme n’est pas que le néo-colonialisme. Dans la plupart des pays « occupés » économiquement par l’occident, on peut parler sans exagérer de néo-esclavagisme !
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lsga
1er juillet 2014 09:53
le Capitalisme est contradictoire avec le colonialisme. Le Capitalisme place le marché, le paiement au comptant, au centre de toutes les activités. Le Colonialisme, c’est la domination bureaucratique d’un État par un autre État.
Le Colonialisme s’effondre, et les États Providence avec. L’Euro n’a qu’un rôle secondaire dans ce process, un rôle d’accélérateur.Il n’y a pas de Capitalisme à visage humain possible, il n’y a pas de lois sociales permettant de protéger le prolétariat dans le Capitalisme, il n’y pas de morale ou d’éthique applicables aux marchés. Il y a une propriété privée des moyens de production à abolir. Toutes les autres luttes, sans exception, échoueront. -
JL
1er juillet 2014 10:10
Isga fait mine d’ignorer ce qu’est la privatisation des armées.
Academi alias Blackwater
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lsga
1er juillet 2014 10:27
pas du tout JL, j’utilise même souvent cet argument pour rappeler que l’État Nation américain est mort.
Aujourd’hui, Black Water accepte en Afrique des contrats Chinois, contre les intérêts américains.Le « peuple » américain, comme leurs juges, devient un peuple en lutte, sans nation, sans système social, qui ne réclame rien d’autre que le renversement mondial des 1%.Le Socialisme nous vient des USA. -
JL
1er juillet 2014 10:32
Ah oui ?
Et qui selon vous, disposera de ces magnifiques joujoux ? Et pour en faire quoi ?
L’armée américaine présente son canon anti-émeutes à micro-ondes : l’Active Denial System’’ L’Active Denial System est un nouveau système d’arme de l’armée américaine destiné à repousser des émeutiers. L’ADS émet un faisceau d’onde électromagnétique d’une fréquence de 95 GHz vers un sujet. Quand les ondes touchent la peau, l’énergie des ondes se transforme en chaleur au contact des molécules d’eau de la peau. Une impulsion de 2 secondes porterait la peau jusqu’à une température d’environ 55 °C, causant une intense sensation de brûlure très douloureuse. Il faudrait une exposition au faisceau de 250 secondes pour brûler la peau. Source : Wikipédia.’’
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lsga
1er juillet 2014 10:33
ceux qui en profiteront ? ceux qui sont capables de payer, indépendamment de leur nationalité.
Bienvenu dans la phase impérialiste du Capitalisme, celle où les multinationales sont plus puissantes que les États. -
JL
1er juillet 2014 10:35
Hé bien voilà ! Nous y sommes. Et comment comptez vous détruire ces nouveaux monstres froids ?
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lsga
1er juillet 2014 10:38
les détruire ? Tu plaisantes j’espère. Ils sont base à venir du Communisme. Il ne faut pas les détruire, mais faciliter leur émergence, pour pouvoir les Collectiviser :
Le Communisme, ce n’est pas la prise de contrôle des États Nations ; mais la collectivisation des trusts internationaux.Ça vous arrive de lire les classiques ? -
JL
1er juillet 2014 10:50
Vos lectures ne me paraissent guère plus bénéfiques à l’humanité que la lecture du Coran telle que pratiquée par les barbus.
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lsga
1er juillet 2014 10:55
et donc ? Toi tu considères qu’il faut empêcher l’émergence des trusts internationaux et retourner à un Capitalisme National façon années 30 ?
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JL
1er juillet 2014 11:25
Je n’ai pas de dogme. Le capitalisme en soi ne me gênerait pas si les revenus du capital étaient correctement redistribués.
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lsga
1er juillet 2014 12:23
lol, c’est strictement impossible, contradictoire avec la nature même du Capitalisme, qui pour pouvoir fonctionner, a besoin de la croissance.
Bref, l’Histoire on la connait, ça fait 150 ans qu’elle se répète : nous allons droit vers une guerre mondiale, et les Keynésiens/Bismarckiens nationalistes en seront grandement responsables, plus encore que les libéraux. -
lsga
1er juillet 2014 13:53
contrairement à vous, je connais son fonctionnement, et je sais qu’il est strictement impossible de retourner au Capitalisme industriel et national des années 30.
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César Castique
30 juin 2014 09:33
Il y a des sources fiables, c’est-à-dire non idéologiquement polluées ?
Parce qu’il s’agit de savoir s’il est possible de se servir de ces assertions, ou si une origine orientée les rend inutilisables.-
alinea
30 juin 2014 23:35
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Claude Simon
30 juin 2014 09:57
Il me semble plus sage d’avoir la lutte des classes inscrite dans une monnaie que sur un champ de bataille.
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lsga
30 juin 2014 10:40
vous êtes un imbécile : la lutte des classes ne peut pas s’inscrire dans des symboles, elle est nécessairement matérielle.
Pour rappel, la lutte des classes n’est pas une question de pouvoir d’achat, mais de pouvoir sur l’appareil de production. Les augmentation de salaires sont immédiatement et très facilement compensable par la bourgeoisie par la hausse des prix :Enfin, la création monétaire ne permet absolument pas de reprendre le contrôle de la monnaie. La valeur d’une monnaie se décide sur les marchés financiers internationaux. La France, même si elle imprimait ses propres francs, devrait toujours acheter ses importations en Dollar. Bref :cela ne changerait RIEN. Pire : la France étant un tout petit marché, les marchés financiers pourraient sans difficulté l’écraser, et la hausse des prix à la consommation serait fulgurante.La lutte des classes, c’est la lutte pour le contrôle de l’appareil de production, pas pour le contrôle des symboles magiques et des bouts de papiers. -
Claude Simon
30 juin 2014 12:09
Et bien Isga, ce que l’on constate en entreprise, c’est surtout la lutte des prolétaires entre eux.
Et, du fait de la mondialisation, la servilité des prolétaires afin de conserver leurs appareils de production de subsistance au détriment d’autres prolétaires d’autres nations.Leur sort leur importe peu.Votre pensée magique de, prolétaires du monde, unissez-vous, n’est pas réaliste. -
Claude Simon
30 juin 2014 12:18
Et le prolétaire, il ferait bien mieux de s’approprier les moyens de compréhension.
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lsga
30 juin 2014 12:20
et oui, le prolétariat est stupide et divisé.
je ne vois ce que cela change au fait que la création monétaire ne permet absolument pas de reprendre le contrôle de la monnaie. La valeur d’une monnaie se décide sur les marchés financiers internationaux. La France, même si elle imprimait ses propres francs, devrait toujours acheter ses importations en Dollar. Bref :cela ne changerait RIEN. Pire : la France étant un tout petit marché, les marchés financiers pourraient sans difficulté l’écraser, et la hausse des prix à la consommation serait fulgurante. -
Claude Simon
30 juin 2014 13:17
La zone euro a été suffisamment prudente sur sa masse monétaire.
Nous sommes à priori abrités d’une inflation interne.Si l’hyper-inflation est importé par des devises type dollar ou yens, cela n’est pas mauvais pour notre activité économique. -
lsga
30 juin 2014 13:25
ah : je me suis trompé sur vous ?
je pensais que vous étiez pour la sortie de l’Euro...Sinon en effet, dans une zone économique aussi forte que l’Euro-zone, une souveraineté monétaire devrait permettre une politique inflationniste sans que les marchés financiers ne puissent y faire grand chose.Mais bon : le mieux, ce serait encore de remplacer la finance par un organe de planification. -
Claude Simon
30 juin 2014 13:57
Historiquement en France, la finance et la privatisation prend la main quand il n’y a plus de défi industriel majeur.
S’il y a de vrais projets que ne créditent ni les industriels ni les financiers, le plan se doit de revenir sur la scène.Il en va de même de la recherche. -
Croa
30 juin 2014 23:55
Pour Isga « Les augmentation de salaires sont immédiatement et très facilement compensable par la bourgeoisie par la hausse des prix ».
Je la prie de relire l’article !
En fait les patrons européens sont contraints par plus fort qu’eux, à savoir la haute finance, et ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de compenser les augmentations de charges (les vrais : je ne parle pas ici de cotisations mais plutôt d’objectifs à atteindre ) qui leurs sont imposées par des réductions de coûts.
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lsga
1er juillet 2014 09:55
Claude : ok, mais pensez à le rappeler plus souvent dans vos commentaires. On a trop l’impression que vous êtes du côté des euro-sceptiques.
Croa : le problème n’a strictement rien de nouveau, il se pose depuis le début du 19ème siècle
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Claude Simon
30 juin 2014 10:01
Et si les 1% sont si gagnants avec cette monnaie de singe, c’est que ceux sont vraiment des singes.
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Gilles SONDEREGGER
30 juin 2014 23:08
Ils savent très bien qu’ils sont multimilliardaires en dollars sans contrepartie or, donc effectivement en monnaie de singe. Leur but : faire payer la facture à l’Europe, qui est bien plus puissante qu’eux ! Que reste t-il aux américains... ? Google, Yahoo, Amazone (bientôt bouffée par Alibaba.com), Mac, et Microsoft qui s’enterre (vive Openoffice.org, vive libre-office ! Vive Ubuntu !)
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BOBW
1er juillet 2014 11:26
@ Gilles :« vive Openoffice.org, vive libre-office ! Vive Ubuntu !) »( Et les autres « bébés Pingouins »...)
Voilà un « Univers » d’Émancipation et de Libération face à ces « Ogres anthropophages insatiables » des Multinationales
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julius 1ER
30 juin 2014 10:21
C’est la dérégulation à outrance qui est le principal responsable de notre situation, allié au fait que les banques ne financent plus l’économie, l’euro n’est là que pour entériner un fait accompli !!!!!!!!!!!
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Claude Simon
30 juin 2014 16:42
C’est juste que la monnaie finit par se trouver là où on en a besoin.
Inutile d’y trouver un outil de hiérarchisation ou de prédation.
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Le printemps arrive
30 juin 2014 20:42
« cette monnaie unique a privé les états de leur libre arbitre en terme de politique économique et monétaire... »
c’est le but d’une monnaie d’asservir, quelque-soit son nom :
voir iciAu lieu que ce soit un état qui asservisse sa population, c’est une entité supranationale (la FED) qui le fait. Vive la mondialisation
! Bientôt plus qu’un seul grand maître qui règne sur toute la planète... ou plus aucun, à nous de choisir d’ouvrir les yeux..ou pas...
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Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 06:54
Le printemps arrive,
En voilà une idée, « la monnaie asservit » !
Une monnaie = une économie = un peuple.Regardez quels étaient les fondamentaux économiques de la France quand elle disposait de sa monnaie nationale, ya pas photo !
Il y avait, quelle horreur ! 500 000 chômeurs, et pas 5 millions, et la France n’était quasiment pas endettée. Elle avait même une industrie, oui, oui, une industrie !
Regardez les objets autour de vous, d’où viennent- ils ?
Comme dit Paul Craig Roberts à propos des USA :
« Une économie délocalisée, ce n’est pas une économie ».Du temps jadis où on enseignait l’économie, et pas TINA, on apprenait qu’une économie a pour but de fabriquer les biens et les services dont une société a besoin.
Et qu’on exportait le surplus, si quelqu’un en avait besoin quelque part, pour compenser les biens qu’on ne produisait pas, et qu’il fallait importer : le pétrole, le chocolat, le café, le caoutchouc, le coton, etc
C’est ce que rappelaient les 53 pays qui, après la guerre, ont planché sur « La Charte de la Havane », évidemment les USA ne l’ont pas ratifiée....
Avec la mondialisation, nous avons désormais une usine à schizophrènes :
* les gens ont perdu leur boulot.
* mais ils sont ravis d’acheter des merdes pas chères à obsolescence programmée...Désormais, on importe un maximum de choses, et on se plaint que la balance commerciale soit déficitaire...
On marche sur la tête, et il faudrait trouver cela parfaitement normal... ?! -
Le printemps arrive
2 juillet 2014 17:56
Fifi, prenez le temps d’écouter l’exposé de Gérard Foucher, ce que vous n’avez pas fait, votre réponse en atteste.
Ce que vous écrivez a été vrai, dans des conditions précises et ne se reproduira pas. Il faut inventer quelque chose de nouveau et vous nous proposez de revenir en arrière.Malgré toute votre bonne volonté et sûrement à votre corps défendant, vous êtes enfermée dans un dogme.
Je vous rappelle l’étymologie du mot travail : torture.
Travail, mot que je ne confonds pas avec activité créatrice et émancipatrice. -
Fifi Brind_acier
6 juillet 2014 20:02
Le printemps arrive,
Exact, j’avais oublié de regarder les vidéos. Je les regarderai en entier, mais je me suis arrêté sur l’invention des impôts. 1er désaccord :Les impôts ont servi longtemps aux Pouvoirs qui battaient monnaie pour s’enrichir, eux et la classe dirigeante sur laquelle ils s’appuyaient.
Les impôts servent désormais, en principe, à faire fonctionner les biens publics, qui sont, avec les salaires, la forme la plus élaborée de redistribution de la richesse nationale. J’écouterai la suite plus tard, mais déjà, je ne suis pas d’accord avec le début.
La monnaie est apparue quand le troc a montré ses limites, comme équivalent aux productions à échanger. Aujourd’hui les richesses accumulées par la spéculation a déconnecté la monnaie de l’économie réelle.
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Fifi Brind_acier
6 juillet 2014 20:13
Le printemps arrive,
La suite de la vidéo est aussi sans fondements que le début... Il confond dette publique et dette privées.Depuis que les banques existent, 2000 ans avant JC, elles prêtent de l’argent avec intérêt aux entreprises ou aux particuliers. Même les banques islamiques qui prêtent sans intérêt, récupèrent ensuite les intérêts sur les résultats obtenus.
La dette publique, c’est autre chose. Elle provient du fait que les Etats n’ont plus le droit d’emprunter à leur Banque centrale (article 123 du TFUE) à taux 0%, mais ont obligation d’emprunter aux banques privées, au marché, avec intérêts.
C’est Michel Rocard qui l’explique en 2 minutes.
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Fifi Brind_acier
30 juin 2014 21:02
à l’auteur,
Ce texte sur Mundell est paru le 3 septembre 2012 sur le site « La lettre volée » sous le titre « Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée », à partir d’un article du Guardian, signé Greg Palast. Rendons à César...Je l’utilise souvent pour montrer que l’UE et l’euro ne sont pas seulement la base d’un marché, mais un projet POLITIQUE contre les peuples et les salariés.
C’est le projet des économistes de l’école de Chicago dont les effets désastreux sont décrits dans « la Stratégie du choc », de Naomi Klein.
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lsga
30 juin 2014 21:10
vi, et c’est un effet nécessaire, c’est à dire inévitable, de l’économie capitaliste.
There is no alternative.... à part le renversement du Capitalisme. -
lsga
30 juin 2014 21:52
looooooooooooool
et le retour au salage de la viande pour la conservation... -
Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 18:25
Isga
Vous trollez pour l’ Empire 24h/24 ? ou vous êtes plusieurs à vous relayer ?
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Fifi Brind_acier
30 juin 2014 21:07
à l’auteur,
Dans votre biographie, vous vous présentez comme euro critique.
Maintenant que vous savez que c’est une machine de lutte des classes, vous avez changé d’avis ?Les acquis sociaux ont tous été obtenus par des luttes dans le cadre national.
Ils sont en train de disparaître dans le cadre européen.
La seule solution pour y échapper, est de revenir à la souveraineté.
« Programme de Libération Nationale » de l’ UPR-
lsga
30 juin 2014 21:20
dite Fifi, d’après vous, dans combien de temps la France disparaîtra ?
500 ans ? 1000 ans ? 5.000 ans ? 50.000 ans ? 500.000 ans ? 5 Millions d’années ? 5 milliards d’année ?Je serais curieux de connaitre votre estimation. -
lermontov
30 juin 2014 21:55
Jamais La France est une Idée et à ce titre éternelle. Il y a bien des anachroniques qui nous ressortent le fossile Marx ces temps-ci.
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Gilles SONDEREGGER
30 juin 2014 23:04
Je suis euro-allergique, voulez-vous dire ! L’Europe de Merckel, de Reding, du Bilderberg de M. DeCatries, du lobby des « golden 8 », ces 8 famille moitié américaines, moitié européennes, qui aujourd’hui n’ont même plus besoin d’acheter les politiques des pays un par un, puisqu’il leur suffit de placer leurs gens (le prochain est Valls) aux postes clés. Quand on voit le laxisme fiscal de la France, qui a laissé tous ses milliardaires passer en Suisse, idem pour les allemands, il ne faut pas s’étonner de suivre les pas de la Grèce. Je l’annonçais il y a 3 ans déjà, dans « le forum du médiateur » (un forum bordélique à souhait de France Télévision...). Je suis POUR une Europe qui uniformisera sa fiscalité pour tous ses pays, qui crèvera les furoncles de Monaco, Jersey, Gibraltar, LeLiechtenstein, le Luxembourg, qui sortirait de l’OTAN pour ne plus avoir à se compromettre avec des USA qui sont de l’autre côté de l’océan, et qui saura former une Europe géographique, culturelle et sociale avec la Russie, seule issue pour qui n’est pas aveuglé par le cauchemar américain et ses trilliard « évaporés » de la comptabilité de la Fed’ ! Les américains coulent ? Qu’ils coulent ! Ils n’avaient au’à investir dans l’économie de leur pays, au lieu d’investir dans des guerres qu’ils perdent à chaque fois. Les gaz de schistes ont été surévalués de 97% aux USA, leurs réserves de pétrole sont épuisées...comme le disait la fable : « Vous chantiez ? Eh bien, dansez maintenant ! » Comment se prévaloir d’une Europe, ou la libre circulation permet à tout milliardaire d’aller se domicilier dans une cabane de chasse en Roumanie ou en Pologne, avec des plafonds d’imposition sur les revenus à 14/18%, et qui plus est sans ISF (aussi le cas du Luxembourg).Une Europe, une fiscalité, un SMIG !
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Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 06:19
Gilles,
L’UE, ce n’est pas l’ Europe. L’Europe est une notion géographique.L’UE fait partie de l’Empire américain, elle a été crée par lui, pour lui, ainsi que l’euro et l’ OTAN. Elle le sera bien davantage encore avec TISA &TAFTA.
Elle est encore là, parce que des gens comme vous, qui n’ont pourtant aucun intérêt à voir disparaître la France, essayent de faire survivre ce pur produit de l’école de Chicago, en faisant croire qu’il est possible d’en faire quelque chose de positif.
Il n’est pas possible d’en faire autre chose, il faudrait que les 28 changent les Traités à l’unanimité, fondamentalement, ce que l’ Allemagne refusera, elle est la gardienne des intérêts américains.
Vous vendez des illusions et vous êtes co- responsable. -
Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 06:32
Isga,
Vos voeux de voir disparaître les Etats Nations sont en bonne voie.
L’UE, l’euro, l’ OTAN, les euro régions, TISA & TAFTA y veillent.
L’avenir est lumineux, il suffit de voir l’ état de la Grèce et de de l’ Irak pour comprendre ce que vous appelez de vos voeux : une superbe réussite, n’est-il pas ? -
lsga
1er juillet 2014 09:57
j’ai toujours pas compris : d’après vous, dans combien de temps la France disparaîtra ?
Peut-être que comme Lermontov vous pensez que la France existera toujours dans 135 Milliards d’années ? -
OmegaDG
1er juillet 2014 14:59
@Isga « ... dans combien de temps la France disparaîtra ? »
Vous êtes probablement trop jeune pour constater que la France agonise. Hormis à faire la guerre en mercenaire contractuel pour les USA, elle est déjà à disparaitre par ses acquis sociaux et le peu de pouvoir national réel qu’il lui reste en tant que province de Bruxelles, succursale de Washington.
Il est quand même curieux qu’au Canada les intellectuels politiques connaissent Asselineau, ses dénonciations et son programme, plus que la moyenne des Français.
Orwell ne s’est trompé que de 17 ans sur notre civilisation. Les libertés de chacun ont fondues avec l’acier des deux tours. Les chants de Cassandre des Snowden sur la NSA et d’Assange sur les crimes du Système n’ont rien changés, au mieux pour le Système elles les ont banalisés comme affaire courante.
La manipulation de l’information et la propagande sur l’opinion font rage sur la toile avec de nouvelles escouades d’ingénieurs sociaux déguisés en nouveaux anarchistes marxistes verbeux pour brouiller toutes les pistes pouvant conduire à une prise de conscience planétaire tout en marginalisant les lanceurs d’alertes par l’étiquette de conspirationistes.L’opinion proclamme haut et fort que l’amérique est en déroute, dans les faits il faut bien constater que c’est l’Europe qui vit la déroute. Pendant que la Russie et la Chine sont à signer des accords monumentaux et s’apprêtent à ignorer totalement le dollar comme monnaie de transaction, nous avalisons notre servitude volontaire par de nouveaux accords de monopole américain par la TISA & la TAFTA avec des sanctions d’autorité au même titre que BNP et nous observons la bataille géopolitique des U.S. en Ukraine en Syrie et en Irak.
DG
En passant, votre enveloppe hebdomadaire de la DGSE-Cybion vous attend à la réception.
Votre mentor Robert Bibeau, le faux-cul marxiste au service du Système, a déjà procédé à l’eradication du seul journal citoyen politique du Québec sans parti pris, le transformant en webzine littéraire insignifiant, lui et son comparse hasbarat qui ont noyauté et pris en contrôle ce journal, laissant à une nunuche le rôle d’éditeur aux copiés/collés de proverbes chinois, l’apparence d’une gestion impartiale. Tous les commentaires y sont scrupuleusement censurés. -
lsga
1er juillet 2014 15:05
vous êtes certainement trop vieux pour voir que la France est morte.
Sinon, dans l’absolu, d’après vous, combien de temps la France pourrait exister ? -
OmegaDG
1er juillet 2014 15:24
Six minutes pour me lire et répondre, vous êtes de garde aujourd’hui ?
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lsga
1er juillet 2014 15:28
6 minutes ? 30 secondes suffisent. Vous lisez combien de livres par semaine ?
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lsga
1er juillet 2014 15:40
en tout cas, visiblement, vous n’avez pas lu Orwell.
1984 ne se passe pas en 1984... C’est juste le coeur de l’intrigue, le point principal, celui qui est porteur du message politique de son livre.Il parle des gens comme vous qui ne connaissent plus l’histoire du 19ème siècle. -
lermontov
1er juillet 2014 15:42
La France existera toujours ; il y aura toujours quelqu’un pour se dresser devant l’injustice et dire ’non’.
Tu ne pourras effacer cela : qu’un jour, un peuple s’est dressé comme un seul homme et a dit ’non’ ;qu’un peuple a refusé l’idée de fatalité et a coupé la tête de son roi.
Voilà ce qu’est la France. Je ne suis pas le premier à le dire. Un type comme Henri Heine l’a dit en son temps ; lui, juif, mulâtre, est venu à pied d’Allemagne voir ce que c’était. Car c’était un prodige, un séisme dans l’Histoire.
Sais-tu que par exemple Dostoïevski fût condamné à mort puis déporté au bagne pour cela ? Parce qu’il faisait partie d’une conjuration s’inspirant de l’idéal dit français et visant à renverser le tsar ?C’est pas à toi que cela risque d’arriver, tu me diras, révolutionnaire.com.
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lsga
1er juillet 2014 15:45
et oui, l’idéal de la révolution bourgeoise a été porté par la France... d’ailleurs, la France est une création de la révolution bourgeoise... elle a à peine 200 ans, et est déjà morte.
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Aita Pea Pea
1er juillet 2014 15:54
Isga ,si tu avais lu autre chose d’Orwell que « 1984 »tu saurais tout le bien des gens comme toi ...
Sinon ,bonne question ;ça paie bien Cybion ?
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lsga
1er juillet 2014 16:00
tiens Aïtea : toi qui connait si bien Orwell, rappelle donc à Omegouille quand se passe 1984, et pourquoi c’est important.
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OmegaDG
1er juillet 2014 17:05
Vous patinez comme une danseuse ridicule et vous divergez comme un troll du Système, Isga Cybion.
Avant d’écrire commençez par vivre un peu en dehors du virtuel. L’expérience est aussi importante que votre 19 ième siècle d’histoire trafiquée par les vainqueurs ou les essais et théories révolutionnaire de Marx qui n’a jamais été prolétaire mais sous assistanat de Hegel..Ici c’est congé férié. Et vous, à votre âge, vous ne travaillez pas en ce premier juillet ?
Sinon « Un livre par jour éloigne l’insignifiance pour toujours » ça ne semble pas votre cas avec votre maxisme de pacotille*.
DG
* « La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaises raisons » Friedrich Nietzsche
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Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 18:33
Omega,
Merci pour votre commentaire.
Vu qu’ Isga est sur tous les fils, je suppose que les 2, 5 millions d’euros de Bruxelles pour les trolls, permettent d’en payer plusieurs...
« L’ UE et sa patrouille de trolls pour contrer les eurosceptiques ».De fait, il s’agit souvent de contrer l’ UPR, la sortie de l’ UE et de l’euro, bien plus que le FN, présenté pourtant par les médias comme le « super eurosceptique » de service...
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Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 18:40
Marx n’a jamais bossé de sa vie, il s’est fait entretenir par Engels, fils d’un propriétaire de filatures, dont la condition ouvrière au 19e siècle n’était pas un modèle d’acquis sociaux.
En clair, il a vécu avec Engels, de l’exploitation du prolétariat. -
OmegaDG
1er juillet 2014 19:42
@Fifi Brind_acier
Merci pour le lien. Continuer d’en mettre vous êtes lus et suivis avec intérêt de ce coté-ci de l’Atlantique, croyez moi sur parole.
Et merci pour Engels et non Hegel le philosophe. Errare humanum est, j’ai écris trop vite sans me relire.DG
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alinea
1er juillet 2014 23:00
Écrire et penser, ce n’est pas du travail ? Vous êtes pro Mao alors !! Les intellos aux champs !! Il n’était pas riche non plus, il a un fils qui est mort, pas de faim, mais de manque d’hygiène et de soins ! Pas facile la vie de Marx, je trouve votre post un peu, comment dire, indécent !!
À chacun ses talents, ses besoins, ses forces, c’est ça qui fait le monde des hommes, varié et passionnant !! -
Fifi Brind_acier
2 juillet 2014 08:00
alinea,
Personne n’a empêché les marxistes historiques de travailler à temps partiel pour avoir le temps de réfléchir !Recherchez un peu de quoi vivaient tous ces grands penseurs, cela vous donnera aussi à réfléchir. Défendre la cause du prolétariat quand on vit de l’exploitation des enfants et des ouvrières du textile au 19e, effectivement, cela me choque.
Comme disait Guy Bedos : « Il est de plus en plus difficile d’être de Gauche, surtout quand n’est pas de Droite ! »
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Fifi Brind_acier
2 juillet 2014 08:25
Omega,
Un livre qui peut intéresser nos amis canadiens :
« Hors des griffes de l’aigle - 4 siècles de résistance canadienne à l’expansionnisme américain » par David Orchard.
Je ne l’ai pas encore lu, mais Asselineau en a dit le plus grand bien...Nous nous plaignons d’avoir les Américains sur le dos depuis la guerre froide, mais les Canadiens doivent les supporter depuis 4 siècles. Mes condoléances !
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alinea
1er juillet 2014 00:04
"Robert Mundell, canado-américain était résolu à trouver une arme qui pourrait balayer la législation gouvernementale et le droit du travail."-
Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 06:28
alinea,
Oui, Mundell savait que l’UE n’était pas « une zone monétaire optimale », et que cela allait empêcher les Etats de mener une politique monétaire et budgétaire pour défendre leurs peuples.
C’est pour cela qu’il l’a imposée dans l’ UE : pour en finir avec les acquis sociaux et les salaires.
Vous feriez bien d’envoyer ce texte à Mélenchon et à Pierre Laurent, qui s’obstinent à nous faire croire qu’on peut faire de l’ UE et de l’euro quelque chose qui défende l’ humain...
Il n’y a rien à garder, il faut en sortir pour signer de nouveaux accords de coopération, et pas uniquement avec des pays européens...
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Claude Simon
1er juillet 2014 09:10
@Fifi,
Un autre fondateur de l’euro nous avait prévenu.Il faut allier à l’euro des monnaies complémentaires (libellées euros ou autres). -
alinea
1er juillet 2014 10:23
Un économiste n’impose rien du tout Fifi ! Ce que j’ai lu ne dévoile pas cet horrible complot ourdi par un seul homme !
Pour moi, c’est comme dire que Mahomet est coupable des djihadistes, Jésus de l’inquisition, Marx de Staline, Adam Smith de toutes les calamités d’aujourd’hui !!! et Einstein d’ Hiroshima !!! -
Emmanuel Aguéra
1er juillet 2014 12:00
@ Claude Simon,
J’aime bien vos interventions empreintes de pertinence.
Ceci-dit, rien compris à l’article. Pas besoin de Mundell, de ttes façons, après le hijack de la BNP hier, ni de personne d’autre, pour s’apercevoir que le seul rempart à ces tarés d’américains en déroute est une Europe forte avec un euro solide, n’en déplaisent aux décervelés de tous bords qui iraient jusqu’à la guerre pour un bout de chiffon.
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Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 18:43
Alinea,
Lisez « Les Evangélistes du marché » de Keith Dixon, et vous verrez comment les économistes de l’ Ecole de Chicago, au service évidemment de la finance et des multinationales, s’y sont pris pour niquer tout le monde... -
Fifi Brind_acier
1er juillet 2014 18:49
« L’Europe forte »,
Les Etats européens ont donné mandat à la Commission européenne pour négocier TAFTA & TISA !Ils ne négocient nullement nos intérêts respectifs, pas davantage qu’à l’ OMC, où ce sont les Commissaires européens qui négocient...
Ce que nous avons, c’est une Europe « fortement atlantiste », qui n’est un rempart que dans votre imagination.
« L’Europe, rempart des USA », c’est une plaisanterie de café du commerce, du même genre que « L’ Europe, c’est la paix ! ». Vous croyez encore à ces bobards ?
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Gilles SONDEREGGER
1er juillet 2014 19:11
Mundell n’a effectivement pas imposé grand-chose. Il a juste été l’élaborateur de la méthode. En gros, il a inventé la recette, et l’a refilée à tous ceux qui soit n’y comprenaient rien, soit ne comprenaient que trop bien ou cela pouvant mener...
Ce sont les pires : ceux qui par derrière, soufflent les lois aux politiques, en restant bien prudemment dans l’ombre. Je vous en prépare un très beau spécimen dans mon prochain « Portraits troublants ».... -
alinea
1er juillet 2014 20:35
tout le monde ?
Ne sont-ils pas tous de la même famille ? Je voulais juste souligner que les économistes, on les écoute ou pas ! ils ne « font » pas !
À lire cet article, j’ai eu l’impression qu’on voulait nous désigner le coupable ! je ne remets pas en cause le processus !!
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xmen-classe4
1er juillet 2014 01:40
l’euro c’est comme envoyer des banquiers hypies directement au viet nam en pleine guerre pour la gagner sur les usa et les nationalistes. ils se font démonter...
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patrickluder
1er juillet 2014 09:45
Le but de cette stratégie est simple, c’est juste déguiser une forte inflation au profit des plus riches.
Dans une forte inflation normale, les prix et les salaires montent se qui fait dévaluer la valeur de la monnaie , ce sont donc les plus riches qui en font les frais, en voyant leurs comptes en banques perdre de la valeur.Avec la monnaie unique et la stratégie mise en place, la monnaie garde sa valeur (les comptes en banque ne perdent pas de valeur, et l’inflation est déguisée sous une forme de dévaluation des conditions sociales et des salaires. Pour le peuple le pouvoir d’achat diminue par la baisse de leur salaire, mais le pouvoir d’achat des plus riche augmente par la baisse de prix accompagnant cette « fausse compétitivité » ...=> judicieux simple et efficace, n’est-ce pas ??? -
MadMad
1er juillet 2014 14:02
je vous propose de lire ce pdf qui retrace la reunion secrete du 11 juin 1965 du departement d’état americain sur l’union monetaire europeenne :
http://www.upr.fr/dossiers-de-fond/reunion-secrete-11-juin-1965-departement-etat-americain-union-monetaire-europeenne-
alinea
1er juillet 2014 20:40
Vous conviendrez que les cinq premières pages qui louangent l’UPR, sont carrément rébarbatives !!
Très fashion comme manière de fonctionner !
Si j’ai le courage j’aborderai la sixième page en espérant que celle-là sera le document promis !! -
Fifi Brind_acier
2 juillet 2014 08:07
alinea,
Vous êtes de mauvaise foi, la première page a été nécessaire pour préciser que les dossiers de l’ UPR ne doivent pas être pillés, comme le FN l’a fait récemment, en montrant des documents à la télé pris dans un dossier de l’ UPR, sans même changer les titres.Dès la 2e page, il est question des documents que le journaliste anglais Pritchard a trouvé dans les archives américaines, qui montrent que l’euro a bien été négocié entre les américains et Gergolin. Ainsi que ceux découverts plus récemment.
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tf1Groupie
2 juillet 2014 09:40
A ma connaissance le gouverneur de la Banque Centrale Française n’est pas élu ; et d’ailleurs dans quel pays le chef de la banque centrale est-il élu ?
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coinfinger
2 juillet 2014 19:47
J’apprécie toujours les informations et articles qui mettent en exergue la noirceur des rapports actuels , particuliérement concernant la monnaie , puisque j’estime que c’est le noeud gordien actuel .
En méme temps je suis partagé , j’ai un doute ne serait ce pas les anciens profiteurs qui reviendraient à la charge pour que çà revienne comme avant ?
Parce pourquoi tant de haine chez ce Robert Mundell et autres ...mais surtout pourquoi avec une ame aussi noire a t il gagné ?
Là faudrait peut étre s’interroger sur le Keneysianisme méme façon Krugmann . C’était comment les finances avant la révolution conservatrice ? On ne se souviens plus qu’il y avait quelques petits problémes ? Combien de miliards de l’époque ont été engloutis dans des projets bidons , mais pas perdu pour tous le monde ....Comment le chomage montait malgré les injections . Et aujourd’hui combien de milliers de milliards sont engloutis pour alimenter les banques et financer des guerres atroces ou meurent plus de civils que de militaires et entretiennent un climat de sadisme exacerbé .
Donc j’aurais aimé mieux sans l’incidente opposition aux anges Keynes et Krugmann avec leurs auréoles . -
Emin Bernar Paşa
6 juillet 2014 17:44
c’est pas Mundell qui a fait monter les dettes publiques en zone euro, qui a créé des bulles immobilières...
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Gilles SONDEREGGER
7 juillet 2014 01:55
C’est un magnifique travaille d’équipe. Mundell n’a qu’inventé l’arme « de la solution finale », empêchant tout élu de sauver les finances de son pays... Tout passe par la BCE, comme tout passe par la Fed au states.
Quant aux bulles immobilières, tant qu’il y aura plus d’acheteurs que de vendeurs, elles ont de beaux jours devant elles. Nice a été vendue aux oligarques russes par Estrosy, les milliardaires indiens sont plutôt sur Cannes (Hinduja, Ambani), et les chinois arrivent...Par contre, les complices français de l’U.E. du Bilderberg ont pillé les finances publiques, asséché les recettes fiscales, ruiné le pouvoir d’achat de 50% des français, bridé la consommation, défiscalisé les plus grandes entreprises françaises (et Dieu sait qu’on est bien placés dans quasiment toutes les catégories, entre n°1 mondial de l’assurance, et 3ème, 7è,e et 9ème concernant les banques, 1er et 2ème dans l’industrie du luxe, 1er dans le ciment, etc.). Allez voir le ration CA/ impôt de Total, juste pour rire (jaune).Sarkosy a vidé les réserves et les fonds spéciaux, vendu des tonnes d’or au tiersde sa valeur d’aujourd’hui, et Hollande fait gentillement ce que Valls lui ordonne (pour ceux qui ne l’ont pas compris, Valls est le prochain président co-opté par le Bilderberg, et dirige Hollande depuis 2012).Tout aura été fait pour rendre la France insolvable, et il y avait du boulot pour y arriver ! Le but final ? Offrir la sécu à Axa et consorts, histoire d’empêcher 50% des français d’avoir droit à des soins décents (vous comprendrez quand vous aurez un système d’assurances maladies privées comme en Suisse...chaque membre de la famille cotise, y compris chaque enfant...), les 50% qui ne pourront pas payer la prime avec franchise minimale, et qui n’iront pas se faire soigner ou dépister faute d’avoir les moyens de payer les franchises énormes liées aux primes les plus basses. Axa a racheté Winterthur en Suisse, et est parfaitement prête à assassiner les français pauvres, comme le sont les suisses pauvres actuellement !
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Graffias
6 juillet 2014 18:31
Bonjour
L’euro, L’Europe sa monnaie, ses états. Le projet de rassembler autant de peuples avec chacun leur histoire à marche forcée. Créer des problèmes pour les résoudre ensemble. Pourquoi croire aux prophéties d’orwell quand la nature a horreur des déséquilibres. Pourquoi croire à la fin de la France et de sa culture lorsque la démocratie Athenienne est toujours source d’inspiration. Les empires jeune sont toujours violent. Tous les anciens empire l’ont été. Et ne le sont plus. L’humanité civilisée est récente. Son plus grand défi sera sa demographie. La monnaie euro et ses turpitudes seront résolues.
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