lundi 2 juin 2014 - par wesson

Pourquoi il n’y a pas d’intervention militaire Russe en Ukraine ?

Voici un article remarquable sur la crise Ukrainienne, traduit d'un site d'analyse économique en langue Russe : WorldCrisis.ru (http://worldcrisis.ru/crisis/1516927). Ce site est assez proche du pouvoir, notamment du Vice président Russe, Dimitry Rogozin. L'article a été écrit par «  le soldat Shukov de l'Armée Rouge » Сухов боец красной армии [suho]. Je ne sais pas qui se cache réellement derrière ce pseudonyme.

C'est une analyse à mon sens assez complète de la stratégie Russe concernant l'Ukraine, et pourquoi elle se garde bien d'intervenir militairement. C'est un point de vue Russe donc évidemment pas neutre.

A titre personnel, je ne suis pas d'accord avec tout, peut-être aurai-je l'occasion de m'en expliquer dans les éventuels commentaires. J'espère également ne pas avoir trop fait d'erreur dans la traduction.

Le niveau des analyses sur l'internet Russe est parfaitement décrit par l'analyste politique Simon Uralov : « Considérer que c'est uniquement nos collègues de Kiev qui sont devenus hystériquement sanguinaires est une erreur fondamentale. Parmi nos collègues de Moscou, beaucoup font la même erreur.  »

 
Le propos de cet article est de sortir de cette hystérie afin de livrer une analyse froide de la situation en Ukraine.
 
Je vais commencer par des éclaircissements nécessaires sur plusieurs sujets émotionnellement importants :

 

 Pourquoi il n'y a pas une intervention militaire russe ?

Si ce texte avait été écrit quelques jours plus tôt, une partie importante de celui-ci aurait été consacrée à expliquer que l'envoi des troupes en Ukraine aurait non seulement été inapproprié, mais totalement stupide, même après le référendum. Heureusement, le chef de la résistance à Slaviansk, Igor Strelkov, s'est chargé de cette tâche mieux que moi même : Dans son message vidéo il décrit clairement l'inertie pour une action réelle de la population locale de Lugansk et Donetsk pour protéger au mieux leurs intérêts contre la junte. Anticipant les arguments sur la participation au référendum, je m'empresse de dire que cocher une case sur un bulletin de vote est très certainement cool, mais ne permet pas « de faire tomber le régime » par une bande de bobos collectant des « Like » sur Facebook. Parce que un « Like » coché sur un bulletin ne change rien en lui même. Le référendum a été nécessaire mais pas une action suffisante.

 

Le Kremlin était-il préparé aux événements en Ukraine et comment il improvise maintenant ?

Je vous conseille de lire le télégramme de Wikileaks à l'adresse suivante https://wikileaks.org/plusd/cables/08MOSCOW265_a.html , dans lequel on voit que Kremlin avait clairement averti les Américains en 2008 du scénario qui se déroule aujourd'hui : "Les experts nous disent que la Russie est particulièrement inquiète des fortes divisions en Ukraine sur son adhésion à l'OTAN, avec énormément de la communauté ethnique russe qui est contre, ce qui pourraient conduire à une importante scission, avec violence ou au pire, une guerre civile. Dans cette éventualité, la Russie aurait à décider s'il convient d'intervenir ; une décision que la Russie ne veut pas avoir à prendre". 

 

 Il est logique de supposer qu'un tel développement pour le Kremlin n'était pas une surprise et nous sommes maintenant dans un scénario désagréable mais plus ou moins travaillé, une sorte de "Plan E". 

Pour bien comprendre ce que le Kremlin va faire, laissons-nous formuler les objectifs : 

  1. Ne pas permettre l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN. 
  2. Ne pas permettre la mise en place et la stabilisation en Ukraine d'un régime Russophobe, ce qui implique sa dénazification. 
  3. Ne pas permettre un génocide de la population Russe du Sud-Est.

 

Idéalement, il faut mettre en œuvre ces 3 objectifs tout en évitant de briser l'économie Russe pendant sa réorientation vers l'Asie, et en même temps empêcher les Américains de sauver leur économie finissante au dépens de l'UE.

 

Comment atteindre ces objectifs ? 

Prenons le scénario le plus simple, et voyons ses faiblesses et ses conséquences négatives :

L'armée Russe rentre donc en Ukraine, arrive à Kiev en quelques jours et s'empare de toute l'Ukraine. Les "Patriotes" jubilent et défilent à Khreschatyk, etc.

On pourrait penser que les 3 objectifs sont atteint, mais les problèmes suivant vont émerger :

1 - Dans l'UE, où les élites industrielles font tout pour retarder voire geler toutes sanctions, le « parti de la guerre » (c'est à dire le parti des USA, ou celui de la « Pax Americana » ) triomphe clairement. On applique les sanctions réelles et maximales contre la fédération de Russie, avec les effets les plus négatifs principalement sur l'économie Européenne elle-même, qui tomberait immédiatement dans la récession. Pas de quoi se réjouir.

Dans ce contexte, les Américains arriveraient facilement à imposer la signature de leur version du partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement (TAFTA), ce qui transformera toute l'Europe en appendice de l'économie Américaine. Les négociations ont lieu en ce moment même, et pour les Américains, l'entrée des troupes Russes en Ukraine serait un formidable cadeau. Les sanctions contre la Russie mettraient les affaires Européennes dans le cercueil, et l'abolition des barrières commerciales avec les US planteront le dernier clou. Ce que nous aurons à la sortie : une UE dans un état comparable à une sortie de guerre, et les États-Unis tout de blanc vêtu, auront gaiement absorbé tout le marché Européen sur lequel ils n'ont pas et n'auront plus jamais de concurrent. La fédération de Russie ne sera guère mieux. Il ne vous semble pas que quelqu'un dans cette situation est un pigeon, et ce quelqu'un ce n'est pas les USA ? A ce propos, il ne faut pas prendre en compte l'argument que les politiciens Européens ne feront pas leur propre suicide économique. Les Euro-Bureaucrates sont capable de faire pire, comme on le voit en pratique.

2 - Outre le fait que le Kremlin rendrait service à Washington, il faudra voir ce que la Russie deviendra elle-même.

  • Si des sanctions contre la Russie arrivent avant que le méga contrat gazier de 30 ans avec la Chine soit signé, cette dernière sera en mesure de négocier un prix avec une position de force . En fait, en position d'exercer un chantage, ce que la Chine d'ailleurs montre mais pas de manière très évidente. 
  • Si les sanctions contre la Russie arrivent avant que le méga contrat pétrolier soit signé avec l'Iran, par lequel Rosneft serait en mesure de contrôler 500.000 barils supplémentaires de pétrole par jour, l'Iran serait en mesure de négocier un prix avec une position de force. 
  • Toutes les tentatives ultérieures pour construire quelque chose, jusqu'aux simples livraisons et produits d'importations nécessaires seront très, très chèr. 
  • Si les sanctions sont décidées avant la signature de l'accord sur la création de la Communauté économique Eurasienne, imaginez de quels atouts Loukachenko et Nazarbaïev disposeront pour tordre le bras de Poutine pendant les négociations. Encore un peu plus et Moscou devra payer son propre pétrole afin de créer la Communauté économique Eurasienne. 

3 - La fédération de Russie devra assumer elle-même le redressement de l'économie Ukrainienne, sa dénazification et lutter contre les groupes compacts des nazis Ukrainiens, soutenus par les étrangers.

 

En sommes, il est clair que dans ce scénario , les gagnants sont les États-Unis et la Chine. Et La Russie restera avec un profond sentiment de satisfaction morale, des problèmes économiques, et les injures futures des « véritables Ukrainiens » qui seront malheureux de leur "vie sous occupation." 

 

Comment disposer dans le temps les jalons de nos faiblesses :

  1. contrat de gaz avec la Chine - Mai-Juin (! 21 mai signé) 
  2. contrat de pétrole avec l'Iran – cet été (C'est pourquoi les États-Unis ont levé l'embargo, car Rosneft travaille fortement avec BP, mais pas avec Exxon Mobil. Où va couler le Pétrole ? En Chine). 
  3. Important ! Les élections au Parlement européen vont donner beaucoup de voix à des eurosceptiques alliés de la Russie. Après l'élection, il y aura une autre commission Européenne avec laquelle il sera beaucoup plus facile de travailler - 25 mai. Encore plus important ! Le contrat de gaz avec la Chine est signé, et les députés nouvellement élus seront plus souple envers le projet de pipeline South Stream. 
  4. Obtention de tous les documents / permis / etc pour la construction de South Stream – Mai.

C'est ce qu'on voit à l’œil nu. Mais il y a d'autres aspects qui sont très importants, qu'il est difficile d'intégrer dans un calendrier précis : 

  1. La transition vers les contrats en roubles pour l'énergie. Le Pétrole et le gaz ce n'est pas les patates, il y a des contrats à long terme qu'on ne peut pas changer unilatéralement. Il faudra beaucoup de travail pour les remplacer par les nouveaux, plus modifier les contrats en cours.
  2. Transition vers les cours en roubles pour l'énergie (pour la bourse en roubles) sur les marchés russes - c'est un travail d'enfer, au moins parce que personne jusqu'à présent n'as jamais fait quelque chose d'identique. 
  3. Système de paiement en propre. 
  4. Préparation à la substitution des importations ou amélioration du travail avec les fournisseurs Asiatiques (pas en mode d'urgence) 

Cette liste n'est pas exhaustive, c'est ce que je vois moi, et le Kremlin également sur des horizons beaucoup plus larges. 

 

Maintenant, il faut ajoutez les initiatives intéressantes du ministère russe des Affaires étrangères, qui n'est pas resté assis les bras croisés. Par exemple, le vice-ministre Karasin s'est rendu le 6 mai à Doha et a rencontré toutes les élites Qatari. Les résultats ont été à mon avis, choquant. Selon le ministère des Affaires étrangères, l'émir du Qatar a déclaré qu'il apprécie la "politique régionale convaincante et cohérente de la Fédération de Russie", ce qui était inattendu de la part d'un pays qui n'est pas seulement un simple allié des États-Unis mais la branche politique de Exxon Mobil dans le Moyen-Orient, et également un opposant à 100% de la Fédération de Russie en Syrie. Mais la chose était bien simple : En effet, ce rêve américain de fournir au monde entier un gaz pas cher est une sentence de mort pour le Qatar et ses élites. Sans les prix du gaz ultra-haut, le Qatar ne perd pas seulement l'espoir d'une grandeur régionale, mais devient un poids mort. Doha s'oriente très vite et commence à proposer des choses intéressantes : "Dans le même temps, l'accent a été mis sur l'accélération de la coordination dans le cadre du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)". Où se tiendra le prochain sommet ? Il se tiendra au Qatar, quelle coïncidence ! Le FPEG est une organisation qui comprend des pays comme la Russie, l'Iran, le Qatar, le Venezuela, la Bolivie et d'autres exportateurs, que pendant une longue période le Kremlin a tenté en vain de transformer en équivalent gazier de l'OPEP. Il est possible que ce soit maintenant l'heure de gloire pour un cartel du gaz. Pour la première fois, les trois principaux exportateurs de gaz : la Russie, le Qatar, l'Iran ont des intérêts très similaires et peuvent travailler ensemble du même coté de la barricade, pour se partager et contrôler le marché du gaz liquide et de pipeline. Un tel cartel du gaz, même dans un format réduit (seulement la Fédération de Russie, Qatar, Iran) contrôlera au moins 55% des réserves de gaz du monde et aurait un sérieux moyen d'influencer fortement les marchés de l'énergie de l'UE et de l'Asie. Bien sûr, un tel projet soulèvera de nombreux problèmes, il rencontrera des obstacles, personne n'as la garantie que tout fonctionnera, mais il est important de voir que Moscou cherche activement des opportunités pour obtenir les avantages stratégiques supplémentaires dans la lutte contre les États-Unis. 

J'espère qu'il est clair maintenant pour quelle raison le Kremlin essaie de gagner du temps en Ukraine et pourquoi c'est important.

Mais revenons aux problèmes directement liés à l'Ukraine et notons que même la mise en œuvre de tous ces projets importants en politique étrangère n'aideront pas à la dénazification de Kiev, et faire en sorte que les troupes Russes ou l'armée rebelle de la Nouvelle Russie (Novorossia) soit accueilli joyeusement au minimum jusqu'à aux régions du centre. Si l'armée de Novorossia a des problèmes de mobilisation à Lugansk et à Donetsk, travailler avec les régions encore plus zombifiée sera très, très difficile. Cependant, il semble que il viendra sur le terrain au côté de la Fédération de Russie le colonel « Famine » et les forces spéciales « Giperok » (« Hyperinflation »), ce qui changera radicalement l'équilibre des forces.

L'économie Ukrainienne est finie. Les semis de printemps ont été catastrophiques, les cultures de légumes ont été détruites par le gel, l'absence de crédit, les problèmes de gaz, la hausse des prix du carburant, on peut dire sans risque que pour l'économie arrivera un petit animal polaire qui sera très dodu et très fourré (NDLT  : C'est un jeu de mot, « fourré » et « dodu » étant dans l'acception péjorative argotique, ai-je besoin de faire un dessin ...). Personne ne voudra donner de l'argent à la junte, pas même le FMI qui a promis quelque chose comme 17 milliards (soit 50% exactement de ce dont l'Ukraine a besoin pour cette année), et dans le contrat il y a une fausse excuse « si Kiev ne contrôle pas toutes les régions, Kiev ne recevra pas un sou ». La famine, le froid et l'hyperinflation (causée par la chute de la hryvnia) travailleront activement à affaiblir la junte et remettront en place la cervelle des « véritables Ukrainiens ». Il n'aimeront bien évidemment pas la Russie, mais ce n'est pas nécessaire. Il suffit qu'il se souviennent de la période Ianoukovitch comme d'un rêve enchanté désormais inaccessible. Le chaos inévitable et l'effondrement total des structures sociales, couplé avec une guerre civile de faible intensité sera une garantie que l'OTAN ne prendra pas l'Ukraine parce que l'Europe sera prête à "se coucher sur les rails" pour empêcher ça, et aux États-Unis les politiciens plus ou moins modérée ne permettront pas de faire le pas qui de toute évidence ne les conduirait pas à une victoire, mais à une guerre nucléaire. 

De plus, dans le contexte d'un effondrement économique total, les mineurs, les métallurgistes et les autres camarades qui sont maintenant fermement collées à leur emploi de peur de le perdre et espérant "s'en tirer avec sa cabane au bord du précipice", n'auront plus une telle possibilité. Ils devront participer sous une forme ou une autre aux problèmes politiques et économiques de la Nouvelle-Russie. Et ils devront probablement le faire arme à la main.

Dans le même temps, la junte prénommée Porochenko et cornaquée par l'Union européenne aura une forte stimulation de négocier avec Moscou, faire des concessions, et proposer des compromis. La nouvelle Commission européenne qui a besoin de paix à l'Est et d'un transit stable de gaz poussera Porochenko dans cette direction. Dans la même direction, Porochenko sera poussé par les bouleversements sociaux provoqués par la le colonel Famine et l'agent saboteur Hyperinflation. 

Tous ces facteurs additionnés ouvriront pour le Kremlin de grandes opportunités pour modeler l'ancienne Ukraine en quelque chose qui correspond aux intérêts de la fédération de Russie. Et c'est précisément ce scénario qu'essaie d'éviter les États-Unis, qui ont des motifs sérieux pour envenimer ce conflit en utilisant la troupe et provoquant des bains de sang massif.

Si on additionne le temps nécessaire pour que le colonel Famine agisse, ainsi que le temps requis pour résoudre les problèmes en matière de politique extérieure dans le sens d'établir un travail avec la Chine, avec l'Iran, de dédollariser, de substitution des importations, etc, on peut très grossièrement arriver à la conclusion qu'il y aura besoin entre 5 et 9 mois (soit ce le fameux Décembre que Ianukovitch voulait négocier) pour avoir des solutions possibles à la crise Ukrainienne et sur les autres questions qui soit à l'avantage maximal pour la Russie.

Pendant cette période, il faut entretenir au minimum l'Ukraine en état de Guerre Civile (C.A.D soutient de la République Populaire de Donestk (DNR) et République Populaire de Lugansk (LNR), mais il n'est pas nécessaire de prendre Kiev trop rapidement, pour ne pas créer de problèmes inutiles), et idéalement combiner la guerre civile à des négociations prolongées et permanentes en Ukraine, avec la participation d'observateurs internationaux, quelque chose comme un format 2 + 4, par exemple Porochenko, Tsarev + Russie, UE, OSCE, et États-Unis. 

 

La touche finale.

Ces derniers mois, les États-Unis ont fortement freiné le travail de la planche à billet, réduisant l'injection de capitaux de 85 à 55 milliards de dollars par mois (pour faire simple). Beaucoup de personnes attendent (par exemple http://www.reuters.com/article/2014/04/27/us-usa-fed-idUSBREA3Q08920140427) , que la machine s'arrête complètement à la fin de cette année.Toujours le fameux Décembre. Cela est dû au fait que, bien que le dollars soit la principale monnaie internationale, l'imprimer sans fin est impossible. Selon diverses estimations, les États-Unis ont presque entièrement épuisé « la source de stabilité » du dollar, qui permettait de jouer au gamin avec l'imprimante. De plus, l'effet secondaire inévitable de ces jeux est la réduction du taux des obligations Américaines, qui d'une main aide Washington à payer moins pour sa dette, mais de l'autre main étouffe le système de pensions et d'assurances Américaines, qui repose sur l'attente de rendements très différents des portefeuilles obligataires. Grosso modo vers la fin de l'année, les États-Unis auront le choix entre faire sauter leur système social afin d'imprimer toujours plus de billets, ou de réduire considérablement leurs appétits afin de conserver une certaine chance de stabilité chez eux. A en juger par la réduction de la quantité de dollars injectés dans le système, Washington a décidé que la prévention d'une explosion sociale chez eux est plus important que les ambitions de politique extérieure. 

 

Maintenant que les puzzle est complet, faisons nos pronotics :

* L'Amérique va essayer par tous les moyens d'aggraver la crise en Ukraine, afin d'affaiblir la Russie et tentera de de faire coucher tout le marché Européen avant de devoir fermer la planche à billet.

* Le Kremlin va essayer de transformer la crise Ukrainienne d'une phase aiguë vers une phase chronique – Guerre civile plus les négociation de basses intensités sur fond d’effondrement économique de l'Ukraine. Dans le même temps, le Kremlin va utiliser le temps pour se créer des conditions les plus confortables pour une transition vers une confrontation brutale avec les États-Unis – Dédollarisation, collaboration avec la Chine, l'Iran, le Qatar, création de la Communauté Économique Eurasienne, etc 

* Fin complète de la crise - Décembre 2014, peut-être plus tôt si les US arrêtent d'essayer de l'aggraver. 

* Et si ils ne veulent pas arrêter de l'aggraver ? - Alors ... guerre ... grande guerre pour les ressources, car le boom sur le gaz de schiste n'était qu'une bulle ordinaire. sur ce sujet en détail dans l'article de William Engdahl "Washington shale boom – bust" http://journal-neo.org/2014/05/12/washington-s-shale-boom-going-bust/
 



69 réactions


  • claude-michel claude-michel 2 juin 2014 11:24

    l’Ukraine s’effondrera d’elle même..par manque de moyen pour survivre sans l’apport de la Russie..Les USA jouent une carte sans valeur en pensant pouvoir (avec l’OTAN) mettre sur le sol Ukrainien des t^tes nucléaires en direction de la Russie...Poutine sait que l’Amérique est en perdition économique et ne pourrait supporter le coût d’une guerre dans cette région.. !

    Ce pays tombera comme un fruit mur dans quelques temps dans les mains de Poutine et lui aura fait des économies alors que les USA/UE auront dépenser une fortune pour rien.. !
    C’est l’âme slave que l’ouest ne comprend pas.. !

    • Pere Plexe Pere Plexe 2 juin 2014 18:56

      Le sort de l’Ukraine semble malheureusement certain.

      En revanche concernant les USA et la Russie rien n’est joué.
      Si les fondamentaux russes sont meilleurs il ne faut pas oublier qu’en économie aussi c’est la politique internationale qui prime. (par exemple en faisant semblant de croire que le us$ à encore de la valeur ou que les agences de notations sont rationnelles ).
      Et à ce jeu les States sont toujours largement devant. Et elles le resteront aussi longtemps que l’UE sera une docile vassale.
      Les Chinois, toujours pragmatiques, aime l’idée d’un monde multipolaire qui les renforcerait et libérerait le marché de l’énergie . Mais ils ne peuvent pas (pas encore) se passer du marché US. En ce sens ils cautionnent ce qui peut affaiblir son client préféré mais sans trop hypothéquer ses exportations.

  • Jimmy 2 juin 2014 11:30

    voila tout est dit, merci pour la traduction
    où l’on voit que Poutine travaille pour notre bien malgré nous
    et que le vote FN n’est pas une si mauvaise chose


    • Doume65 2 juin 2014 16:32

      « et que le vote FN n’est pas une si mauvaise chose »
      Bonjour Jimmy.
      Tu peux nous expliquer le rapport entre l’article et ta conclusion STP ?


    • Jimmy 2 juin 2014 17:22

      le fait qu’un plus grand nombre d’eurosceptiques au parlement européen va rendre celui-ci plus enclin à négocier avec les russes plutôt qu’avec les américains comme dit dans l’article


    • Pere Plexe Pere Plexe 2 juin 2014 21:37

      Pour na part j’estime que le score des eurosceptiques affaibli plus encore l’UE et la condamne à n’être que le pantin des USA.


  • Furax Furax 2 juin 2014 11:41

    Article très intéressant, beau travail.
    En voici un autre qui donne un éclairage un peu différent mais qui rejoint souvent l’analyse que vous avez traduite.


    • Furax Furax 2 juin 2014 11:41

    • soi même 2 juin 2014 21:45

      Ce que je retiens de la crise Ukraine en dehors le conflit classique Occidental par l’intermédiaire des oligarques Ukrainiens, c’est cela : ( Mme Timochenko, qui a besoin d’argent, aurait conclu un accord avec les Européens, pour que l’Ukraine puisse immédiatement démarrer l’élimination des déchets nucléaires. Le truc, c’est que l’Ukraine ne dispose pas des aménagements pour cela. Ce qui signifie qu’ils vont tout simplement les enterrer. Ils ont bien l’intention de les enterrer dans la Zone d’Exclusion de Tchernobyl. « C’est déjà pollué. Nous allons enterrer et cacher tout ça là-bas  ». Si une personne est décisive… Eh bien, Yatsenuk et Turnychov ne veulent pas y toucher. Timochenko est d’accord avec Yarosh, et Yarosh a donné des instructions à Muzychko. Mais Musychko, malgré son apparence brutale, ce n’était pas un imbécile. Il a très bien compris que celui qui a été en charge de l’organisation de tout cela allait l’éliminer. C’est pourquoi il a commencé à agir différemment de ce à quoi Timochenko s’attendait. Donc, il n’y avait plus d’autre solution que de l’éliminer. Pour autant que je sache, le train de déchets nucléaires reste actuellement en attente à la frontière polono-ukrainienne, il ne va nulle part. C’est tout à fait évident ! - l’Europe a besoin de l’Ukraine comme dépotoir. Ce qui m’étonne de la part des dirigeants Ukrainiens c’est cela : Ceux qui vont mourir ou qui deviendront stériles par rayonnement, ce ne sont pas seulement les roturiers. Les enfants de l’élite en seront forcément affectés. )

      Et ces citations : (Récemment, le cinéaste Karen Shakhnazarov a dit quelque chose de très vrai quand il est apparu à la télévision : L’Occident n’a jamais mis fin à la guerre froide contre la Russie. L’Union soviétique désintégrée, tout a continué de plus belle. Brzezinski en a parlé très franchement dans une de ses interviews, c’était après la guerre froide quand elle avait déjà pris fin. Il a dit : « … Ne vous y trompez pas, nous ne sommes pas en guerre avec le communisme, mais avec la Russie, quel que soit le nom qu’on lui donne ». S’il avait dit la guerre contre « l’esprit Russe », alors il aurait pu pratiquement répété les mots de Churchill, qui avait déclaré en 1940 :

      “Nous ne sommes pas en guerre contre Hitler, ou même contre le national-socialisme. Nous sommes en guerre contre l’esprit Allemand, l’esprit de Schiller, de sorte qu’il ne puisse jamais être rétabli.”

      Le genre de castration spirituelle qui a été imposée aux Allemands après 1945, c’est ce qu’ils voulaient faire à la Russie après 1991.
      Dans une des interviews d’Alexander Rahr, qui est une sorte de frange politique Allemand, a déclaré que de nombreux hommes politiques et des journalistes occidentaux restent toujours que la Russie ne se repente pas. Signification : la Russie a perdu la guerre froide, de sorte qu’elle doit se repentir. Autre chose qu’il a expliqué, pour laquelle il a été critiqué en Occident : « Pour l’Occident la victoire sur l’Union Soviétique n’était pas moins importante, et peut-être plus importante encore, que la victoire sur Hitler. ». Parce qu’Hitler leur appartient. La Russie ne l’a jamais fait. C’est pourquoi nous devons combattre l’adversaire non seulement à nos frontières et pas uniquement quand il nous envahit. Nous devons créer des problèmes à l’adversaire là où il est le plus vulnérable. ) 

      Je crois que ses deux faits nous montre réellement ce que l’Occident Européen a vraiment perdue son Âme !






    • filo... 2 juin 2014 21:54

      @par soi même

      « Je crois que ses deux faits nous montre réellement ce que l’Occident Européen a vraiment perdue son Âme ! »

      Venu son âme à Dieu le fric, oui ! 


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 juin 2014 01:58

      Derriere tout ca, il y a que la Russie est une partie de l’Occident... et l’avenir de l’Occident en partenariat avec l’U.E. L’Amerique, c’est aussi lOccident... mais via TAFTA... la derniere tentative des Anglo Saxons pour vassaliser la civilisation occidentale. Il ne s’en voient pas comme une partie, mais comme les seigneurs, le herrenvolk ! En attendant que les anglos soient quéris de leur hybris, il faut penser que l’Occident sur lequel on peut compter finit à Calais




  • alinea alinea 2 juin 2014 11:48

    Heureusement que vous êtes là Wesson !! Merci


  • antyreac 2 juin 2014 12:29

    Pourquoi la russie impérialiste n’intervient elle pas davantage en Ukraine ?

    La raison est simple ,elle craint les conséquences sur son économie déjà mal en point depuis quelques mois et en plus elle craint une riposte du monde libre.


    • alinea alinea 2 juin 2014 12:50

      Cette « crainte » est peut-être justifiée !! et c’est peut-être sagesse que de ne pas mettre de l’huile sur le feu ! Voilà peut-être un homme qui sait que les peuples existent, ce qui n’est pas le cas de tout le monde !!


    • lsga lsga 2 juin 2014 12:53

      un prétendu anarchiste qui défend l’oligarchie russe fascitoïde...

       
      vive l’anarchie...

    • alinea alinea 2 juin 2014 13:21

      Isga !! je n’ai pas été construite de manière monolithique !! ce n’est pas ma faute ! smiley Sûre que libérale, par exemple, en bonne compagnie, je pourrais me le permettre !!


    • lsga lsga 2 juin 2014 13:26

      oui oui, on a bien compris : tu es un anarchiste qui est pour l’autocratie néo-tsariste russe.... 


    • CN46400 CN46400 2 juin 2014 13:49

      La Russie, d’après A2, vient de décider de faire des économies. Ils n’achètent plus de porc (1 million de tonnes l’an dernier...) dans notre Bretagne, les « bonnets rouges » ne vont pas tarder à faire mouvement vers l’Elysée. Hollande, de retour de Bruxelles, les attend de pied ferme !


    • alinea alinea 2 juin 2014 15:39

      Isga : ça veut dire quoi être « pour » ou « contre » ; quel impact cela a-t-il sur le monde, mon sentiment, construit avec ce que je suis et avec ce que je sais !!
      Oui, je préfère Poutine à Obama, ou à Hollande, ou à Merkel ! et ce n’est pas parce que chaque Russe est plus heureux que chaque Amerlock ou chaque Allemand, c’est juste parce qu’il est droit, donc fiable. Et ça, de nos jours, c’est énorme !!


    • wesson wesson 3 juin 2014 00:04

      Bonjour Anty,


      cela fait un moment que la Russie se posait la question de dédollariser son économie. C’était une question de fond, mais sans plus. Les Russes ont depuis longtemps essayé de passer des accords hors Dollars, mais n’avaient jamais trouvé jusqu’à maintenant un partenaire qui y soit prêt. 

      Mais l’Ukraine a été en fait un électrochoc sur ce sujet là. En fait, pas l’Ukraine mais le fait que Visa et Mastercard ont interdit pendant quelques heures aux Russes les transactions bancaires, avant - tout compte fait - de faire marche arrière à toute vapeur.

      Et si la dédollarisation n’était pas un sujet majeur en Russie, il l’est devenu désormais. Ils sont déjà en train de bazarder des bons du trésor Américains libellés en Dollars, qui se font d’ailleurs pratiquement tous racheté en loucedé par Euroclear en Belgique, qui agit très probablement en sous-main de la Fed elle-même qui se rachète sa propre dette.

      Et si les Russes ce sont lancés là dedans, c’est qu’ils ont quelques chances d’y parvenir. Et à en juger l’agitation Américaine pour essayer en sous main de contrer cela et d’imposer de véritables sanctions à la Russie, je crois que eux aussi pensent qu’ils ont une chance de réussir.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 juin 2014 02:02

      @ Wesson


       Je crois que votre analyse des evenements est impeccable. Rien a ajouter. Le temps travaille pour la Russie.

       PJCA

  • filo... 2 juin 2014 13:18

    @Wesson

    Votre article me confirme ce que j’ai toujours pensé, dis et écris, que l’Ukraine ne sortira jamais de giron russe et ne fera jamais parti de l’OTAN.


  • Patrick Samba Patrick Samba 2 juin 2014 14:00

    Bonjour wesson,

    c’est sûr que cet article du soldat Shukov est autrement plus intéressant que la soupe dont on essaie de nous rassasier au travers des articles de la presse bien pensante hexagonale dirigée par l’oligarchie industrielle et financière.

    Néanmoins, forcément !, on ne peut pas ne pas lui trouver de défauts.
    Deux me sautent aux yeux :
    -" Le chaos inévitable et l’effondrement total des structures sociales, couplé avec une guerre civile de faible intensité sera une garantie que l’OTAN ne prendra pas l’Ukraine" : il est bien gentil notre soldat, mais il est du genre à jouer avec des allumettes sur un tonneau de poudre ouvert ! Une guerre civile de faible intensité garantie ! Une guerre civile par définition est imprévisible.

    - A aucun moment il ne parle d’Israël...


    • Doume65 2 juin 2014 16:43

      « A aucun moment il ne parle d’Israël »
      Pourquoi, il devrait ? Explique STP.


    • marcdouziech 2 juin 2014 18:39

      Parcequ’en bon joueur d’échecs, il sait que le sujet Israël devance de très peu le point Godwin !


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 juin 2014 19:57

      Parce que d’une manière générale toute analyse géo-stratégique mondiale aujourd’hui ne peut à priori exclure Israël. Et ici il est question de l’URSS, de l’UE, des USA, de la Chine, du Qatar, de l’Iran. Et à plus forte raison quand il est question d’Iran. Et peut-être plus accessoirement du Qatar. Et aussi et surtout quand il est question d’énergie touchant le Moyen-Orient.


    • xantrius 2 juin 2014 20:24

      @patrik samba 

      c’est comme les chiens, les antisémites du service ne peuvent pas passer a coté d’un sujet sans lever la patte pour pisser dessus, reflex pathologique. 


    • Bergegoviers Bergegoviers 2 juin 2014 21:34

      On reconnait toute l’islamophobie raciste de cet article qui parle du Qatar et de l’Iran sans mentionner le noble prophète Mohammed, la paix et la bénédiction soient sur lui.


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 juin 2014 21:49

      xantrius, tout d’abord c’est « antisémites de service », et non « antisémites du service », et ensuite, c’est vous qui voyez...


    • Patrick Samba Patrick Samba 2 juin 2014 22:26

      xantrius, vous êtes sacrément réactif dès que le nom d’Israël est écrit dans un article sur l’Ukraine (cf : Ukraine, quand l’Occident joue avec le feu nucléaire - AgoraVox le média citoyen )
      Et dans les commentaires à cet article vous n’aurez certainement pas manqué de découvrir ce lien :
      Ukraine : pourquoi Israël a fait faux bond aux Américains - Le Point


    • wesson wesson 3 juin 2014 00:22

      Bonsoir Patrick Samba,


      Sur le 1er aspect (guerre civile de faible intensité), le calcul prends en compte les faiblesse respectives des belligérants. 

      Du coté DNR et LNR, peu de gens se mobilisent et s’impliquent réellement dans le combat, et préfèrent se cramponner à leur travail en espérant ne pas être touché par une shrapnel. On est bien loin d’un soulèvement de toute la population, même si la sympathie pour les insurgés et bel et bien réelle. La conséquence est un nombre très peu élevé de combattants au moins pour maintenant.

      Du coté de Kiev, l’armée régulière ne veut pas combattre et l’offensive se résume à la « garde nationale » formée à la va vite avec les extrémistes de Pravyi Sektor. Même si sur Maidan ils ont montré une bonne efficacité, en matière militaire ils doivent encore faire leurs preuves. Piloter un tank n’est pas aussi simple et rapide à apprendre que de lancer un cocktail molotov.

      Ce n’est donc même pas une question de matériel militaire de part et d’autre, l’OTAN et la Russie pouvant y pourvoir de manière indéfinie, mais c’est par le nombre peu élevé de combattants de part et d’autre que ce conflit devrait rester de faible intensité. En tout cas, je crois que c’est le calcul des Russes, qui ne manqueront pas de faire venir quelques remuants Tchétchènes si Kiev fait venir de son coté un peu trop de Polonais ou de Lituaniens. 


      Pour le second sujet, Israël, je crois sincèrement que sur ce coup çi, il est hors du jeu. Israël s’inquiète actuellement largement plus des mamours Américano-Iraniens, de l’évolution de la Turquie et de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanction qui commence à toucher son économie que autre chose. Je crois que sur l’Ukraine, ils ne s’y sont pas impliqués comme ils l’avaient imprudemment fait chez le bouffeur de cravate Géorgien.

      Comme je l’ai expliqué sur une autre réponse, celui dont la responsabilité manque à être désignée dans ce papier, ce n’est pas Israël, mais c’est l’Europe.

  • AmonBra AmonBraQ 2 juin 2014 14:07

    Grand merci @ Wesson pour le partage de ce très intéressant article que complète le non moins intéressant lien de Furax.
    Véritables prescripteurs d’un « ’occident » qu’ils ont totalement parasité, les banksters psychopathes oeuvrent pour transformer l’Est ukrainien en piège à Russie, mais compte tenu que les russes ont averti dès 2008 du danger de guerre civile menaçant l’Ukraine, on peut légitimement s’interroger sur le fait de savoir réellement qui veut pièger qui ? Ou, plus exactement, qui a déjà piegé l’autre ?
    Vu la rapidité, le timing et la précision des mesures prises par les russes : Crimée, contrat gazier avec les chinois, pétrolier avec l’Iran, moyens de paiement etc, j’aurai bien ma petite idée, mais c’est peut être encore un peu tôt pour l’affirmer . . .


  • Montdragon Montdragon 2 juin 2014 14:10

    Scénario catastrophe en effet, car pour la France un arrêt du gaz russe revient à accorder 100 000 visas supplémentaires aux pépites algériennes.
    Où est le gaz sinon ?


  • kane85 kane85 2 juin 2014 14:18

    Peut-être Poutine, en dehors d’être bon joueur d’échec, a-t-il lu Sun Tzu !

    On y lit qu’il n’y a pas de plus belle victoire que celle remportée sans bataille !! smiley

    Economies sur toute la ligne ! C’est les autres qui s’affaiblissent ! Très belle stratégie !

    Merci pour la traduction.


    • antyreac 2 juin 2014 15:15

      Pour instant c’est l’économie de la Russie impérialiste qui est mal en point

      L’Occident et le monde libre en général a tout l’intérêt de jouer la carte de l’isolation de la gangrène russe et ça marchera tout comme avec l’ex urss qui a plié devant l’embargo occidental.

    • alinea alinea 2 juin 2014 15:41

      On peut déjà dire isolement ! vous savez dans quel état il est, l’Occident ?


    • kane85 kane85 2 juin 2014 15:44

      Mais oui ! Mais c’est bien sûr ! Et c’est l’ours qui met le caviar dans les petits pots !!!!!! smiley smiley smiley smiley smiley smiley ....................................


    • kane85 kane85 2 juin 2014 15:45

       Message ci-dessus pour Antyréac évidemment...


  • LE CHAT LE CHAT 2 juin 2014 15:15

    il lui suffit de couper le robinet de gaz , pourquoi en faire plus ?????


  • coinfinger 2 juin 2014 16:13

    Le soldat Shukov mérite de monter de grade , une visée aussi vaste du pb est peu répandue à ce niveau .
    A mon avis il surestime deux points :
     - la capacité de l’Europe à ’se mettre sur les rails’ , Il me semble s’étre révélé au contraire que l’Europe est une grosse molle . Quand à notre Atlantiste de Président s’en est à un tel point qu’il est hors concours , inqualifiable , y compris sur le plan intérieur . Dernier épisode en date : l’affaire BnP où il est traité comme une serpillére .
     L’effet de bord Ukhraine en Europe est justement de la mettre à jour sur la domination US .
     - l’élan vengeur de la Russie passé la reprise en main de l’Ukhraine contre les USA .
    Certainement pas , sans les déficits US , plus de Chine . Personne n’a intéret à ce que la gonflette US ne se dégonfle aussi rapidement qu’un soufflet . Le mieux est l’actuel décrepitude lente et imperceptible . Seule leur prétention exorbitante peut provoquer une chute brusque . Il y a tout lieu de penser que comme le Titanic ils emportent la seconde moitié du navire dans les profondeurs , c’est à dire l’Europe .
     


    • Doume65 2 juin 2014 16:47

      « l’Europe est une grosse molle »
      On peut citer Limonov : « Ces couilles molles d’occidentaux »


  • leypanou 2 juin 2014 16:25

    Je suis un peu dubitatif de la fiabilité du Qatar dans le FPEG : comment peut-on faire confiance en un état qui est un 100% pro-etatsunien, avec des bases militaires/navales etatsuniennes et françaises, financier des mercenaires en Libye et Syrie, qui s’immisce donc partout avec l’aide de leurs milliards de pétro-dollar dans les affaires d’autres pays comme son mentor l’empire ?

    Peut-il faire quelque chose sans l’aval de son mentor ?

    Conclusion : ce sont ces pauvres Ukrainiens qui vont trinquer, dans tous les cas car avec ou sans Ianoukovitch, les oligarques règnent avec les magouilles qui vont avec.


  • Aldous Aldous 2 juin 2014 17:09

    Il faut dire que les USA viennent de donner une carte non négligeable à Poutine dans l’affaire de l’amende infligée à BNP-Paribas.


    La banque est poursuivie sur la base que les transactions visées bien que ne se passant pas aux USA étaient en $. Donc quiconque brasse des $ doit obéir à la politique extérieure de Washington.
    De quoi encourager les accords comme l’accord gazier russo-chinois traité en Yuan. 


  • Rincevent Rincevent 2 juin 2014 18:33

    Eh oui, dans cet accord c’est bien le volet règlement en monnaies nationales qui fait tousser les USA. Le dernier à avoir eu l’idée de court-circuiter le dollar c’était Khadafi (le Dinar or). Il l’a payé de sa vie mais la Russie + la Chine ce n’est pas la petite Libye…


    • antyreac 2 juin 2014 18:40

      La Russie + la Chine ont leur talon d’Achille et c’est marché extérieur dont ils sont tout les deux fortement indépendant


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 juin 2014 18:57

    Merci Wesson pour cette traduction.

    Je suppose que les dirigeants russes ne sont pas assez bêtes pour étaler leurs cartes !
    Il y a donc fort à parier que dans ce texte, le vrai se cache au milieu du faux, ou que le plan B c’est tout autre chose, suivi d’un plan C, et ils ne vont pas nous les raconter... Infos ou intox ?

    C’est même parce qu’ils utilisent des techniques inconnues de nos spécialistes de jeux vidéos, que Poutine les fait tourner en bourrique...
    « A Washington, Poutine les rend fous ! »

    La Russie vient de signer : elle va vendre du gaz au Japon !

    Vrai ou faux, l’Union économique eurasiatique est désormais un fait réel. C’est du moins ce qui est annoncé avec photo de groupe à l’appui...

    A mon avis, les USA n’ont plus les moyens d’imposer quoi que ce soit militairement. Leur économie est dans les choux, et après la branlée qu’ils ont pris en Syrie, il semble bien que les Russes possèdent des armes de défenses que les USA n’ont pas. « Syrie Echec et Obamat ».


    • wesson wesson 2 juin 2014 21:26

      Bonjour Fifi, 


      « Je suppose que les dirigeants russes ne sont pas assez bêtes pour étaler leurs cartes ! »

      Je ne sais pas si cela s’applique dans ce cas d’espèce, mais au vu de la source (en gros, le site des intellectuels du parti de Rogozine (VP de Russie), ça fait au moins partie des discussions qui se tiennent probablement au Kremlin.

      En tout cas, de cet article ce que j’en tire, c’est que les Russes n’ont pas été surpris par ce qui se passe en Ukraine (Cf le câble de Wikileaks), mais ils ne l’ont pas voulu non plus. 

      Là où je trouve ce papier un peu léger, volontairement à mon avis, c’est qu’il n’évoque en aucune manière la responsabilité Européenne dans cette crise. Pour moi il est clair que nous - Européens - sommes allés mettre le feu là bas, à commencer par Steinmeir (Allemagne), Fabius et le Polonais dont le nom m’échappe. 

      Si les Russes savent bien que en Europe ils ont des ennemis héréditaires (principalement les Suédois et les Polonais), je crois qu’ils ont quand même été surpris par le comportement global des instances Européennes. L’Europe n’avait pas été comme cela par exemple sur le conflit en Irak, ou la Russie avait trouvée en Europe de bons alliés à commencer par la France.

      Alors ils ont certes décidé d’une réorientation vers l’Asie, mais ils se méfient toujours de la Chine - je ne sais pas si c’est bien passé dans la traduction mais dans le texte original c’est très clair. 

      Je pense que ce texte a effectivement une portée politique, de charger un peu les Etats-Unis (qui le méritent quand même bien dans cette histoire), tout en épargnant l’Europe. Ce texte caresse à mon sens l’espoir d’une émancipation Européenne de la tutelle Nord Américaine, et je crois que c’est une erreur. Nous n’en sortirons pas comme ça, en tout cas pas de manière politiquement négociée et sans violence. Et l’arrivée des Eurosceptiques - même si fondamentalement c’est une bonne chose - ne produira à mon sens pas grand chose, car de ce coté là de l’offre politique, ils n’arrivent traditionnellement pas à s’entendre. Je les voit mal adopter une politique commune autre que la chaise vide

      Il y a de toute manière un sérieux problème de légitimation populaire des institutions Européenne, qui risque à terme de donner une instabilité sociale vraiment très grande. Compter sur une Europe pacifique et politiquement indépendante n’est vraiment pas à l’ordre du jour.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 juin 2014 06:32

      On est d’accord Wesson, sur le rôle joué par l’ UE en Ukraine, mais quand on regarde la carte mondiale des bases militaires US, on voit bien qu’elles entourent la Russie et la Chine.
      Cartes des installations militaires US dans le monde.
      Si nous le savons, les Russes le savent aussi, ils ne peuvent pas être surpris par ce qui s’est passé en Ukraine.

      La surprise est plutôt du côté occidental qui a multiplié les provocations, annoncé X fois que la Russie allait envahir l’ Ukraine. Tout ce que Poutine annonce c’est un corridor humanitaire.


    • millesime 8 juin 2014 17:37

      La Commission européenne et son Service aux Affaires extérieures de l’UE,(SAE) sous la conduite de Mr Barroso, Mme Ashton et Mr O’Sullivan (ambassadeur de l’UE aux USA, que l’on oublie trop souvent), ont une lourde responsabilité eux aussi dans le déclenchement de cette crise ukrainienne.
      Tout en exhortant le reste du monde et notamment les pays pauvres à consommer « durable » , ne militent plus que pour une seule ressource énergétique principale, le gaz de schiste. (Le TTIP déroulera le tapis rouge aux armées de lobbys pétroliers/gaziers américains).
      http://millesime57.canalblog.com


    • lsga lsga 8 juin 2014 17:38

      ce sont surtout TOTAL et la BNP qui ont une grosse responsabilité dans la crise ukrainienne. 


  • Werner Laferier Werner Laferier 2 juin 2014 19:00

    Une intervention militaire en Ukraine est nécessaire afin de montrer qu’on ne viole pas impunément les frontières régie par le traité de Yalta, modifié, puis réinscrit magistralement ensuite dans le droit international.
    Le plan de batailles est la, nous devons intervenir, poutine ne tardera pas à s’effondrer, lui et les oligarques qui composent le Kremlin.
    Nous avons mis en œuvre des robots de guerre, des drones au USA, nous sommes l’occident, nous composons avec tous les pays développés et qui respectent les droits de l’homme.
    Les américains sont encore les seuls a maîtriser et posséder un certain nombre de technologies.
    Nous avons toujours une très grande avance pour l’acquisition d’informations avec google, facebook et les équipements de télécommunication Cisco qui comportent tous des chevaux de Troie. Nous possédons des insectes robots de la taille d’une abeille, même des geckos robotiques pour grimper les murs. Nos munitions intelligentes qui explosent une fois une certaine distance parcourue. Des grenades bouncing betty qui sautent à 1,5m du sol avant d’exploser. Et niveau aviation nous ne sommes pas en reste non plus.

    Les babioles russes et chinoises bonne pour une brocante ne valent même pas 1 armement américain ! Nous pouvons rayer de la carte le Kremlin, les slot de missiles russes en moin de 24 H avant même que la Russie ne réagisse. Punir Poutine, Bachar, les Ayatolllahs iraniens, le tyran fou de Corée du Nord est un devoir.


    • Pyrathome Pyrathome 2 juin 2014 22:28

      Bon allez, calme toi pépé, prends ta tisane de thym, ta bouillotte et va te reposer un peu, le surmenage c’est pas bon pour tes artères !


    • CASS. CASS. 3 juin 2014 01:43

      Notre devoir est de renvoyer laférier vociférer dans ces pénates d’ashkénazis rothschildiens consanguins c’est à dire chez j ss .org


    • Baarek Baarek 3 juin 2014 10:42

      « -ZZZZzzzzzZZZZZZzzz...

      - !!! Hein, quoi ???!

      -Oh non mon rêve ! Je suis réveillé ! Diable ! ... Vite, je vais me rendormir...

      -De quoi je rêvais déjà ? »

      Non mais vous délirez ? Complètement aliéné que vous êtes, vous n’avez aucune idées de ce que vous racontez ? Je trouve tellement de choses à dire sur votre lapalissade ! Pourquoi je ne détaille pas ? Cela prendrait trop de temps, et je crois deviner que vous n’écouterez pas non plus. J’espère me tromper mais les bien-pensants vous savez, on les connait.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 juin 2014 19:18

    Werner,
    Vous avez raison, les USA et l’ OTAN ne franchissent jamais aucune frontière sans y être invités, ils respectent toujours le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, et respectent scrupuleusement le Droit International de non ingérence...
    Ils font juste du tourisme. « Les interventions américaines depuis 1845 »


    • antyreac 2 juin 2014 19:38

      Il ne faut oublier les interventions russes depuis 1845 elles sont tout aussi nombreuses


      Sans l’intervention américaine en 1944 tu chanterais actuellement deutschland über alles

    • Werner Laferier Werner Laferier 2 juin 2014 21:24

      Non antyriac, Fifi chanterait plutôt une propagande des jeunesses communistes, ou la propagande du KGB, Fifi est connue ici pour soutenir toutes les dictatures du monde par pure anti-américanisme primaire ou anti-occidentalisme primaire.
      Il est évident que sans les USA, la France serait une colonie soviétique après avoir été une colonie du Reich.


    • alinea alinea 2 juin 2014 22:05

      C’est pourquoi nous sommes une colonie US !! Ainsi, nous avons, et tout à fait intimement, le choix de nos maîtres !! smiley !!!!!!!


    • CASS. CASS. 3 juin 2014 01:52

      laférier vous n’êtes pas sans savoir que sans les roth/rouge schilds, les lénine staline de même origine, il n’y aurait pas eu d’urss, sans les rothschilds and co pas de nazisme et leur pantin jacob h. n’aurait jamais été chancelier, alors fermez la !!! ou révisez l’histoire mais pas celle trafiquée .


    • millesime 8 juin 2014 17:49

      quelque peu étonnant Werner et Antyréac, leur seul argument c’est les bombes
      Le Droit international, le droit des peuples ....va te faire f...
      Bizarre tout de même !
      http://millesime57.Canalblog.com


  • JMBerniolles 2 juin 2014 21:28

    C’est bien vu et c’est exatement cela, la Russie, à la diplomatie subtile comme on l’a vu en Syrie pour sauver la face d’Obama à la suite de ses frappes de missiles empêchées par les moyens militaires russes, attend que le gouvernement actuel de Kiev (dont l’influence a du mal à aller au-delà) soit face aux graves problèmes économiques en gestation.

    Le soutien du FMI est juste un carcan supplémentaire et à la suite des élections européennes, pomper de l’argent aux peuples [des milliards d’euros] de la zone euro pour les donner à l"’Ukraine risque de poser des problèmes politiques. 

    Je ferai juste une remarque à propos du gaz de schistes US.
    Les USA ont promis à tout le monde du gaz de schistes, en premier lieu aux japonais pour leur faire signer le TPP (libre échange transpacifique) qu’ils sont réticents à conclure.
    Mais c’est juste du Bluff.
    Il faudrait des terminaux partout, des chaines de méthaniers et puis leur production est insuffisante, elle ne leur garantit même pas leur propre indépendance énergétique.

    En fait, on assiste à un fuite en avant des USA, incontrôlée parce que leurs hommes politiques formés dans la domination absolue du monde par leur pays, ne savent pas comment composer, agir sur le plan diplomatique hors d’un rapport de forces écrasant.
    L’objectif majeur étant pour eux de maintenir la suprématie du dollar dans les échanges internationaux.
    C’est étroitement lié avec la supériorité militaire. Leurs défaites en Afganistan et Syrie sonnent le glas pour le dollar ;




  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 juin 2014 21:56

    @Wesson

    Merci pour cet article.Bonne traduction.Le texte original vaut le détour.
    Sur un plan géopolitique, de manière très paradoxale, la diplomatie de la Fédération de Russie est gênée par le côté « brouillon » et totalement erratique de la diplomatie de l’UE (inexistante).
    Néanmoins, il est évident que d’un côté on parle et on agit de manière efficace (cf. billet de Youri Gorodnenko sur RIA Novosti ici http://fr.ria.ru/discussion/20140530/201387769.html) tandis que du côté de Bruxelles et de Paris on en est à gloser sur la « radicalisation » d’un criminel jihadiste qui aurait tenu cinquante secondes dans les pattes des OMON.

  • CASS. CASS. 3 juin 2014 02:06

    Suite à réaction de Monsieur Bouchard si je puis me permettre,

    EXCLUSIF – Israël encore une fois derrière les assassinats du Musée du Bruxelles
    2 Juin 2014

    Une nouvelle fois, Israël fait un coup de pression sur le CDH de l’ONU

    Avez-vous remarqué que chaque fois que les Européens n’accèdent pas aux souhaits israéliens, ceux-ci déclenchent des actions susceptibles de bloquer les négociations de paix ?

    Encore une fois, l’attaque bruxelloise (comme l’a été l’attaque de Toulouse) tombe à merveille pour Israël qui arrive à bloquer des décisions du CDH sous prétexte de menaces islamistes.

    Avant d’en venir à Medhi Nemmouche, le tueur franco-algérien du Musée de Bruxelles, souvenez-vous de Mohammed Merah. (Annexe à lire en bas d’article). Ici donc, même procédé, même processus de justication, même objectif : faire pression sur l’UNIFEM et le CDH de l’ONU !

    M. Nemmouche a agi le samedi 24 mai 2014 dans la capitale de l’Union Européenne, que s’est-il passé le vendredi 23 à l’ONU (à Genève) ? Les Etats-Unis ont vivement critiqué le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’ONU après l’adoption de cinq nouvelles résolutions contre Israël. Seul pays a avoir voté contre, leurs copains américains.

    Quelles sont ces résolutions ?

    Quatre résolutions concernent le traitement par Israël des Palestiniennes ont été adoptée à 46 voix contre 1 contre. La cinquième dénonce la présence israélienne sur le plateau du Golan. 33 pays ont voté en faveur, un contre, tandis que 13 autres se sont abstenus.

    La Palestine, cela ne vous rappelle rien ? Eh oui, Mohammed Merah !

    Le jour du siège de Toulouse et de l’assassinat (qu’on le veuille ou non) de M. Merah, une résolution dont le but est de vérifier les droits de l’homme dans Jérusalem-est ainsi que dans les territoires palestiniens a été votée au CDH à l’ONU.

    Deux votes d’importance en l’espace de 2 ans montrant du doigt l’Etat d’Israël !

    Pour accentuer la pression sur cette décision qui a mis en colère Mme Schriefer, la représentante américaine, Israël est passé à l’action. En effet, celle-ci a ouvertement et violemment critiqué le Point 7 du CDH, qui exige qu’Israël soit examiné à chaque réunion du CDH, une distinction qui ne s’applique à aucun autre pays. Elle a dit que les États-Unis sont « profondément troublés par l’ordre du jour du conseil dirigé exclusivement contre Israël et par les nombreuses résolutions répétitives et unilatérales portant sur ce point de l’ordre du jour. »

    Et d’ajouter cette petite phrase surréaliste : « Seul Israël, une démocratie vivante et ouverte, reçoit un tel traitement. »

    Maintenant que l’on connait le mobile, reste à vous expliquer pourquoi s’attaquer au couple Riva, Miriam, des services secrets israéliens, le Mossad, Emmanuel qui a travaillé pour la Nativ, association (légale ?) qui donnait des appels aux juifs d’Europe de l’est, particulièrement d’Ukraine, à retourner au pays. Le couple étant aussi accessoirement des comptables. L’Ukraine, étrange…

    Joanne Sandler (assassinée par Merah), ultraorthodoxe (pour une Palestine libre) Travaillait pour l’ONU, le grand-père, dernier directeur de l’ancêtre de l’ONU, la Société des Nations. Pour ce qui est des Riva, les meurtres ne sont pas directement lié au nom de famille, mais comme pour les Sandler, il fallait bon jeter une pierre deux coups. Le même ricochet. Temps de réactivité : Immédiat.

    Le premier coup, et là, on rejoint le jihadiste Merah (capable de s’entraîner des mois pour rater sa cible, des ultraorthodoxes pour l’Etat de Palestine), la famille Riva est elle aussi ultraorthodoxe, c’est l’une des raisons pourquoi Emmanuel a travaillé pour la Nativ. Donc comme pour Mohammed Merah, Israël à penser à les abattre. Les cibles choisies (notée sur un coin de table depuis pas mal de temps) ; le lieu idéal, la ville de Bruxelles, cette capitale de l’UE qui a voté les résolutions Anti-Israël.

    Le second coup, comme pour l’école juive de Toulouse, et comme cité plus haut, faire pression sur l’ONU grâce à un attentat islamiste contre des juifs qui accréditera la menace perpétuelle et justifiera le cadenas Palestinien ainsi que le camp de concentration de Gaza.

    Conclusion de ce rapide exposé : Dès que le CDH de l’ONU voudra se mêler des affaires israéliennes, il y aura réponse appropriée. Pour Israël, la meilleure défense, c’est l’attaque, et la menace contre la communauté juive sera toujours un outil majeur de pression sur la communauté internationale.

    Pourquoi avoir choisi Nemmouche ?

    Bien, parce que comme pour M.Merah, ce n’est pas lui le signataire du massacre. Comme pour Merah, un néo-islamiste égaré a fait l’affaire. La preuve en image ci-dessous.

    Suite…

    http://www.wikistrike.com/2014/06/exclusif-israel-encore-une-fois-derriere-les-assassinats-du-musee-du-bruxelles.html


  • wesson wesson 8 juin 2014 16:10

    Juste pour information, dans la traduction de l’article j’ai sabré 2 phrases du texte original qui faisait référence aux « commissaires [politiques] aux casques poussiéreux » qui pendant la guerre civile étaient entre autre chargés de se recueillir sur les dépouilles des héros. Il me semblait que cette métaphore n’avait de sens que pour les Russophones au fait de l’histoire révolutionnaire du pays.


    Je me suis aussi fait aider pour cette traduction par une personne dont le Russe est la langue maternelle. 

  • wesson wesson 8 juin 2014 20:53

    Pour info sur ce qui se déroule actuellement en Ukraine, il semblerait que ce soit actuellement la région de Sloviansk qui soit sous le feu des forces Ukrainiennes. 


    La stratégie serait la suivante : malgré une supériorité numérique de 1 à 5, les forces de Kiev se contentent d’assiéger les positions des insurgés à bonne distance, c’est à dire hors de portée des mortiers des insurgés. Du coté loyaliste, ils tirent avec du 240mm, et avec aucune précision. Bref, ça tombe n’importe où, principalement dans sur les quartiers résidentiels ou il n’y a même pas de combattants. 

    Cette stratégie est inspirée par le fait que les forces Ukrainiennes ne semblent pas en mesure de mener une attaque d’infanterie. L’armée régulière refuse de combattre ou alors se rends pratiquement sans combat, abandonnant tout le matériel. Et les forces supplétives sont pour une part non formée, et pour l’autre part ne doivent pas tomber dans les mains des insurgés (effet garanti en cas d’exposition à la télé d’une troupe capturée de mercenaires lituaniens, polonais ou mieux de academi - ex blackwater)

    Bref, pas question d’affrontement direct, juste un bombardement et surtout la coupure de toutes les ressources, eau potable et électricité. 

    Par conséquent, tous les enfants ont déjà été envoyés ailleurs (dont une part en Crimée) dès le début des bombardements, et un flot de réfugiés commence à affluer du coté Russe. On voit là aussi se profiler une catastrophe humanitaire.

    Il est surtout navrant de constater que c’est exactement cet usage de force disproportionné (tanks + aviation) sur une population civile qui avait incité la communauté internationale à s’unir contre le régime de Bashar El Assad en Syrie, et qui ne veut strictement rien voir ou rien faire lorsque le cas se reproduit à l’identique en Ukraine.

  • christophe nicolas christophe nicolas 8 juin 2014 22:48

    J’adore l’affiche, Lady Aschton en est presque romantique...


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