samedi 5 janvier 2019 - par Dr. salem alketbi

Qu’y a-t-il derrière la Décision de Retirer les Troupes américaines de la Syrie ?

JPEG

Dans une décision surprise, le président américain Donald Trump a confondu de nombreuses parties et déclenché une vaste controverse internationale lorsqu'il a appelé au retrait des troupes américaines de Syrie, affirmant que le seul objectif de leur présence, qui était la défaite de l'organisation de Daech, a été réalisé, achevant ainsi la présence de l'armée américaine en Syrie depuis 2015.

La décision américaine confondit toutes les parties impliquées dans le dossier syrien, provoqua une grande confusion parmi les observateurs, souleva de la même manière un vaste débat américain et entretint un lien clair avec la démission du ministre de la Défense, Jim Matisse, afin de donner l'occasion à ce qu'il appela le choix d'un ministre de la Défense dont les idées et les vues convergent avec celles du président Trump.

Environ 2 000 soldats américains sont déployés en Syrie, principalement concentrés dans l'est et le nord du pays, des régions riches en pétrole où les forces démocratiques syriennes (les Kurdes étant la principale composante) combattent contre l'organisation Daech.

Il existe plusieurs bases militaires stratégiques dans les zones frontalières syriennes avec la Jordanie, la Turquie et l'Irak. Par conséquent, le retrait soudain de ces forces sème la confusion dans l'équation syrienne et soulève de nombreuses spéculations sur les motifs de cette décision, ses conséquences et les répercussions attendues.

Malgré les divergences d'opinions sur l'interprétation de la résolution, il est généralement admis que les forces démocratiques syriennes, principal allié syrien des États-Unis, ont perdu de leur valeur stratégique et devraient faire face à des frappes militaires de la part de la Turquie et de milices soutenues par Ankara. La décision pourrait être un "feu vert" pour lancer une opération militaire turque qui suivrait directement la fin du retrait américain.

La controverse a porté non seulement sur le sort de la Syrie, mais également sur celui de l'organisation Daech. La Grande-Bretagne a estimé que l'organisation n'avait pas encore été vaincue et qu'elle se trouvait toujours en Syrie, alors que la France a confirmé son engagement militaire d'expulser Daech des derniers sites qu’elle contrôle en Syrie, quant à l’Allemagne, elle a vu que le retrait américain puisse nuire à la bataille contre le Daech. Ce sont là des réactions qui signifient que l'administration du président Trump n'a pas consulté les alliés européens sur la résolution, une affaire confirmée par la présence d'indices indiquant qu'il n'y a pas de consultation au sein de l'administration elle-même !

Naturellement, la Russie s'est félicitée de la décision des États-Unis et a considéré qu'elle est "juste". La Turquie l'a également fait. La résolution permet aux deux pays de partager leurs intérêts en Syrie en partenariat avec l'Iran, mais offre une occasion précieuse à la Turquie de renforcer sa position stratégique vis-à-vis de la Russie et de l'Iran. Et cette décision est dans l’intérêt du régime du président Assad et lui offre une excellente occasion de contrôler totalement le territoire sur lequel les forces kurdes sont basées.

Le régime syrien est sceptique quant aux intentions du président Trump et ses médias voient dans cette décision une possibilité importante d'échange de rôles entre les États-Unis et la Turquie, comme en témoigne l'escalade du discours turc sur une guerre contre les forces kurdes.

Certains observateurs en sont venus à considérer la décision du président Trump comme un retour au programme précédent des États-Unis visant à réduire l'intérêt des États-Unis pour le Moyen-Orient et à reprendre la stratégie "l’Asie en premier lieu" lancée par l'ancien président Barack Obama, tandis que d'autres voient une erreur stratégique majeure autant que l'erreur d'Obama lorsqu’il a fermé les yeux sur l’usage par Assad d'armes chimiques et lui a permis de pénétrer les limites de la menace rouge américaine à cet égard. Alors que d'autres ont poursuivi en affirmant que le président Trump poursuivait sa politique de concrétisation des promesses faites lors de la campagne pour l'élection présidentielle sur le retrait des troupes américaines des zones de conflit en application de la stratégie "America First", d'autres ont émis l'hypothèse que cette résolution était destinée à provoquer un débat intérieur américain majeur éclipsant médiatiquement les enquêtes judiciaires qui se rapprochent progressivement du président. Dans toutes ces prévisions il y a une part de vérité à différentes mesures, les républicains eux-mêmes ont considéré cette décision comme un "cadeau gratuit" pour la Russie et l'Iran !

Le président Trump semblait convaincu de sa décision et la défendit avec acharnement, estimant que cela n’était pas surprenant du tout et qu’il avait exigé le retrait des troupes il y a plusieurs années. Il avait exprimé le souhait de retirer les troupes américaines pendant plus de six mois et avait accepté de prolonger la durée pour des considérations dont le délai a pris fin. Le président Trump s’est demandé : " Les États-Unis veulent-ils devenir un policier au Moyen-Orient et n'avoir que des vies précieuses à sacrifier et des milliards de dollars à dépenser pour protéger des personnes qui ne peuvent presque jamais apprécier ce que nous faisons ? Voulons nous rester là bas indéfiniment ? Il est temps que d’autres se battent".

Ce tweet a plusieurs significations. La première est que le président Trump a lié sa décision au fait de ne pas obtenir un financement suffisant pour la présence militaire américaine en Syrie. La seconde est que Trump ne rejette pas l'idée d'opérations militaires ou de guerres. "Il est enfin temps que d'autres se battent", ce qui signifie que le retrait des troupes américaines pourrait être un prélude pour une autre guerre, ce qui pourrait être interprété dans le cadre de la montée en puissance militaire contre l'Iran, que ce soit pour le combattre ou pour intensifier la pression militaire exercée sur ce pays, d'autant plus qu'il est illogique de signaler la guerre à l'Iran en présence de troupes américaine concentrées en Syrie et en Afghanistan, et le fait est que les préparations se font pour retirer les troupes américaines de ces deux pays. Ce la pourrait ne pas être une simple tant en termes de calendrier, ou en termes d'élément de synchronisation avec d'autres développements liés à l'influence iranienne au Moyen-Orient.

Il est également certain que la résolution a un lien étroit avec un certain accord ou une certaine entente dont les dimensions ne sont toujours pas claires avec la Turquie. La décision américaine a été prise suite à un appel téléphonique du président Trump avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, où il avait été convenu de vendre à la Turquie un accord sur des missiles Patriot de 3,5 milliards de dollar ; un signe très important d'amélioration des relations des alliés atlantiques, ce qui signifie que le climat est déjà favorable aux accords stratégiques qui peuvent inclure le retrait des États-Unis de Syrie.

Au milieu de ces attentes et spéculations, qu'en est-il d'Israël ? La décision américaine signifie-t-elle que le président Trump met en risque la sécurité de l’allié stratégique le plus proche de son administration ? Le Premier ministre israélien Netanyahu a tenté d'assouplir l’impact de la décision et a déclaré qu'il avait déjà été informé de l'intention de Trump de retirer ses troupes de Syrie, mais tout le monde sait qu'Israël s'inquiète de la présence intensive de l'Iran en Syrie, la preuve est que Netanyahu lui-même a déclaré qu’Israël restera tout seul dans la région, ce qui causera un déséquilibre par rapport à l'alliance entre la Russie, la Syrie et l'Iran, alors que les médias israéliens ont considéré la décision de Trump comme une" gifle envers Israël "et une victoire pour la Turquie, l'Iran et la Russie.

Il est probable que la décision de retirer les forces américaines de Syrie ne soit pas encore claire et que les mois à venir soient semés de surprises, dont certaines pourraient révéler les véritables motifs de cette décision. Doivent être pris en compte ici le caractère du président Trump et ses décisions tactiques fondées sur un objectif à court terme qu’il abandonne aussitôt que l’objectif à court terme est réalisé, ce qui explique sa fluctuation entre une position et une autre, non par hésitation ni par erreur, mais conformément à une approche stratégique qu’il ne veut pas abandonner, d’où la décision de retirer des troupes est sujette à modification, annulation, réexamen, c'est-à-dire à toutes les possibilités.



25 réactions


  • Massada Massada 5 janvier 2019 17:44

    Le retrait de l’armée américaine de Syrie rend à Israël sa liberté d’action dans l’espace aérien syrien et libanais, lui permettant de maîtriser la menace iranienne plus que jamais. 
     
    Les Etats-Unis mèneront une guerre économique contre l’Iran, laissant à Israël le choix d’employer l’armée.
     

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine ont discuté hier du conflit en Syrie, lors d’un entretien téléphonique.
    M. Netanyahu a affirmé au président russe « qu’Israël est déterminé à poursuivre ses efforts pour empêcher l’Iran de s’implanter militairement en Syrie ».


    • Julyo Julyo 5 janvier 2019 22:41

      @robert
      Nietyaoo et Massada sont de grands adeptes de l’onanisme devant l’éternel !


    • machin 6 janvier 2019 08:03

      @Massada

      ’’Le retrait de l’armée américaine de Syrie rend à Israël sa liberté d’action dans l’espace aérien syrien et libanais’’

      En se cachant derrière des avions de lignes ?

      ...


    • machin 6 janvier 2019 08:16

      @Massada

      "lors d’un entretien téléphonique M. Netanyahu a affirmé au président russe « qu’Israël est déterminé à poursuivre ses efforts pour empêcher l’Iran de s’implanter militairement en Syrie ».

      "
      ..
      C’est exact le nazi sioniste (pléonasme) a bien appeler Monsieur Poutine.
      Comme vous, j’ai mes sources, et Monsieur Poutine lui même, il y a deux heures, m’a raconté, l’entretient en se tordant de rire...

      ..


    • sls0 sls0 6 janvier 2019 18:26

      @Massada
      Je me demande si même vous vous croyez en ce que vous avez écrit.
      Une armée qui s’est fait ridiculisé en 2006 par le hezbolah.
      Une aviation qui faisait votre force qui peut être bloquée par le système russe.
      La force de l’armée israélienne d’avant c’était l’ignitiative souvent personnelle, une ébullition d’idées.
      Maintenant elle est soviétisée, sclérosée, sans idéal à part empêcher Metanyahu d’aller au trou.

      Tactiquement des enclaves avec 2000 américains ça se nettoie assez facilement, c’est la puissance américaine qui bloquait ces interventions.
      Les USA lâchent ces enclaves car leur « alliés » ne servent plus à rien, si on regarde dans le passé c’est assez dans leurs habitudes.
      Ils ont misé sur un scénario, ils ont perdu, ils sont pragmatiques. Le complexe militaro-industriel ne gagnera pas plus d’argent. Les américains paient pour ce complexe mais ils faut un peu les motiver, la Syrie ne concerner pas l’américains de base, même pas peur, difficile de faire raquer.
      Les médias, l’AIPAC et l’es évangélistes sionistes ont beau avoir un discours belliqueux, quand le coeur n’y est pas, ils n’on plus envie de payer.
      Il faut du truc qui fasse peur, l’atomique fait peur, pas la Syrie.

      Au fait Massada, vous en êtes où avec les tunnels ?
      S’ils veulent être très discret, 1200m par mois c’est tenable.
      S’il n’y a pas un réseau dense de capteurs sismiques, c’est 2-3 fois plus rapide mais ça reste artisanal.

      Pas d’affaissements dans votre potager ?


    • Alren Alren 6 janvier 2019 19:08

      @Massada
      "Le retrait de l’armée américaine de Syrie rend à Israël sa liberté d’action dans l’espace aérien syrien et libanais, lui permettant de maîtriser la menace iranienne plus que jamais.« 

      Il n’y a pas de menace iranienne en réalité, pas de menace d’une guerre comme celle que l’Iran a dû mener contre l’Irak de Saddam Hussein.
      En fait les mollahs iraniens ont compris que les Israéliens ne seraient jamais »rejetés à la mer" car le monde ne le veut pas.
      Mais ils maintiennent une pression d’hostilité pour passer comme de bons musulmans aux yeux de leur peuple et de leurs alliés chiites moyens-orientaux. Cette hostilité permet aussi de justifier l’absence de démocratie en Iran qui deviendrait très forte en cas d’apaisement.

      D’autre part les Israéliens savent bien qu’un raid aérien en Syrie occasionnerait des pertes d’appareils et le pire de tout la capture de pilotes.
      C’est un risque qu’ils ne peuvent se permettre de courir d’autant plus qu’ils savent après les échecs US, que l’aviation à elle seule ne peut remporter une bataille.
      Il est encore moins concevable qu’ils lancent une offensive terrestre face à l’armement russe dont sont dotés les Syriens.

      Enfin je doute que les Turcs osent lancer une offensive terrestre contre les Kurdes de Syrie tant que les Russes seront là. Or ces derniers ne sont pas prêts à partir avant longtemps ...


    • Ouallonsnous ? 6 janvier 2019 19:22

      @Massada

      Encore une fois, tu te tirlipote et abuse de la fumette !


  • patwa 5 janvier 2019 19:04

    Bonjour,

    Que nini, c’est juste un Transfer public privé, le nombre d’américains armées en Syrie de change pas. Mais les privés peuvent faire des ’bavures" sans escalade diplomatique contrairement a un uniforme national. Leur vie n’a aucune valeur, se sont des hommes a louer, peut les tuer et les faire tuer sans verser une larme.

    Je pense que c’est simplement pour récupérer de la marge de manœuvre, pour pouvoir foutre la merde en cinquante occasion et accuser les petit pions d’abus et de débordement, tout en s’en lavant les main. C’est une menace criminelle-terroriste permanente, destinée a emmerder les forces de sécurité légitimes.

    Une mousse de putain de société privées ébauche par des collabos pour la plupart expatriée, vas occuper 250 site a Damas et emmerder provoquer et mettre en scène des incidents invraisemblables, vont contraindre le gouvernement a restreindre leur activité, a s’engager dans un bras de fer juridique pour les virer.

    Voila en gros ce que je tire des offres d’emploi de SoF en décembre.

    ++


  • eresse eresse 5 janvier 2019 20:50

    Bonsoir,

    Donc si j’ai ben compris, vous étés émirati et après avoir participé au financement de la guerre contre la Syrie, vous vous retrouvez « le cul a l’air ». La Syrie a gagné et n’a pas sombré comme la Libye ou l’Irak.

    Vous tentez de vous rassurer en prétendant que cela n’est que temporaire et peut être soumis à un revirement Américain.

    Bien sur ; les habituels « abrutis » au service des US (la france et l’angleterre) non rien compris et restent sur place à la demande d’israel.

    Allez, encore un peu de temps et vous relancez vos relations diplomatiques avec la Syrie. A quand l’échange de lettre de créances pour vos ambassadeurs ?


  • phan 6 janvier 2019 00:47
    Qu’y a-t-il derrière la décision de retirer les troupes américaines de la Syrie et d’Afghanistan  ?
    Feu vert au Boucher de Tel Aviv : l’utilisation des bombes nucléaires contre l’Iran est permise sans dommages collatéraux pour les Motherfucker GI !

  • Massada Massada 6 janvier 2019 08:25

    Les caisses sont vides, les caisses sont vides, crient-ils tous en cœur depuis des décennies. 
    Les 50 millions d’€ offerts par Macron à la Palestine ont servis à Mahmoud Abbas de s’acheter un jet privé. On spolie les Français !

     
    J’espère qu’il a mis un gilet jaune autour de son jet privé !



    • Christian Labrune Christian Labrune 6 janvier 2019 14:43

      @Massada

      J’ai vu hier qu’une radio appartenant à l’Autorité Palestinienne avait été prise d’assaut à Gaza : le personnel molesté, et tout le matériel d’enregistrement et d’émission détruit. Bonne poire, l’Europe paiera bien la casse, comme d’habitude.

      Ils sont vraiment marrants ces Frères Palestiniens. J’aime beaucoup les voir, lorsqu’ils se rencontrent pour se « réconcilier », se faire des bisous, comme les morveux de la maternelle après une petite empoignade, mais ça ne les empêchera jamais, quand l’occasion se présente, d’essayer de refroidir tel ministre d’une faction rivale, ou de tirer à bout portant des balles dans les jambes ou dans le cul de ceux qui ne les approuvent pas entièrement. 

      Combien de temps l’Europe - et la France qui n’est plus la France , vont-elles encore soutenir cette bande de parfaits connards ?


  • Massada Massada 6 janvier 2019 08:28

    Encore une bonne nouvelle : On s’éclate à Gaza !
     
    Selon des sources à Gaza, au moins 15 personnes ont été tuées et plus de 40 blessées dans une énorme explosion samedi soir à la maison près de Khan Younes de Muhammed Talal al Ajani, un officier supérieur de la branche armée des Brigades Nassser Salah al Din (branche armée des Comités populaires de résistance).


  • Christian Labrune Christian Labrune 6 janvier 2019 14:30

    L’article décrit fort bien la situation actuelle et ses incertitudes ; sur beaucoup de points, on se trouve en effet réduit à des conjectures. Les réactions occidentales ont été assez brouillonnes : les plus opposés à Trump, les plus hostiles aux interventions américaines depuis la guerre d’Irak lui reprochant de faire la même erreur qu’un Obama qu’ils avaient pourtant soutenu sans même voir que son retrait précipité des troupes américaines avait été une des causes de l’émergence du Califat de Raqqa.

    Les réactions en Israël, qui est pourtant le pays le plus immédiatement concerné, ont été plus prudentes. Certes, beaucoup de journalistes paraissaient assez interloqués après la décision du président Américain, mais la réaction, qui n’a pas trop tardé, des responsables politiques, aura été très claire : il faut qu’Israël, en toutes circonstances, ne compte que sur ses propres ressources. Il y aura même eu un raid de Tsahal sur la Syrie, presque immédiatement, pour faire bien voir que rien n’était changé, et qu’il ne fallait pas que l’Iran puisse imaginer avoir désormais les coudées franches.

    Les Russes qui ne se sont jamais embarrassés des droits de l’homme ont réussi à faire la loi en Syrie en usant de la force la plus brutale pour maintenir El-Assad, mais il va leur être beaucoup plus difficile d’organiser la stabilité politique et économique d’une région désormais exsangue et dévastée.La Russie est un colosse aux pieds d’argile, et il est bien possible qu’elle n’ait obtenu dans la région qu’une victoire à la Pyrhus.

    Le régime des mollahs de Téhéran, soumis aux sanctions, est dans ses petits souliers et n’aura plus très longtemps les moyens de soutenir financièrement ses milices, même si les ressources du crime organisé et de la drogue permettent à l’espèce de mafia terroriste que constitue le Hezbollah de jouir d’une relative autonomie. Il reste que son Führer, après la découverte et la destruction des tunnels dans le Golan, fait profil bas, ferme sa gueule, et sait très bien qu’à la moindre velléité d’agir, il risque d’être ratatiné.

    L’année qui commence risque d’être féconde en surprises !


    • Julyo Julyo 6 janvier 2019 14:55

      @Christian Labrune
      ...fécondes en bonnes surprises.
      Y’a des éléments qui me font dire que cela ne concernera pas votre point de vue.
      Charbonnier restera maître chez lui : la Syrie retrouvera sa souveraineté.

      Avec El Assad.

      Ce n’est qu’une question de temps si les USA persistent à trahir les Kurdes
      en dégageant des lieux. Bon débarras ! Bye bye yankees ! A ne surtout plus vous revoir !
      En 2019, les cartes rebattues, c’est une bonne choses pour la paix au MO et à l’internationale.

      Et ça, ça fait plaisir.


    • Shaw-Shaw Shawford 6 janvier 2019 15:19

      @Julyo

      Bla-bla-bla

      Est-ce que par contre tu peux répondre simplement par OUI ou par NON à la question que j’ai posé par ailleurs à SELF CON TROLL (et pas le fait que tu puisses y répondre, mais d’y répondre bel et bien !) ?

      https://youtu.be/nPXqkjpXZ_k


    • machin 7 janvier 2019 05:30

      @Christian Labrune

      « Les Russes qui ne se sont jamais embarrassés des droits de l’homme  »

      ...
      ...
      Contrairement à Israheil ou aux États-Unis...

      C’est toujours tristement amusant de voir des fascistes notoires évoquer les droits de l’homme.
      ...
      ...
      Vous semblez remarquablement cultivé et intelligent...
      C’est bien regrettable que votre mauvaise perpétuelle foi obscurcisse en permanence votre jugement.
      .
      Cette tournure d’esprit maladive doit vous jouer de bien mauvais tours dans toutes vos relations humaines, et explique, sans aucun doute, votre acrimonie rémanente.

      Bien entendu, si vous êtes, vous aussi, stipendié par des néonazis ce commentaire n’a aucun sens.

      .


    • Christian Labrune Christian Labrune 7 janvier 2019 11:17

      C’est toujours tristement amusant de voir des fascistes notoires évoquer les droits de l’homme.

      Bien entendu, si vous êtes, vous aussi, stipendié par des néonazis

      ================================
      @machin

      Si je demandais à la modération la suppression de ces insultes, elle serait immédiate, mais je préfère les laisser en place.
      Leur auteur ne comprendra certainement pas pour quelle raison je fais un tel choix, mais le lecteur qui dispose d’un cerveau en état de rendre quelques services ne manquera pas de l’approuver : tout cela est fort éclairant.


    • machin 7 janvier 2019 12:46

      @Christian Labrune

      Je dois vous rappeler qu’en son temps, et sous un autre nom, j’ai déjà vu, avec fierté, mon compte supprimé pour vous avoir défendu, vous personnellement, contre la censure d’un « auteur » (de mon côté de surcroit) avec plus que de la véhémence...

      Je maintiens ici que je vous tiens pour un fasciste et que vos propos sont trop souvent teintés de haine et de racisme.
      Stipendié, je ne sais pas, mais c’est plus que probable, car vous êtes trop intelligent pour faire cela naïvement. vous y avez forcément un intérêt... Pécuniaire ou autre.

      Un fait est un fait, me censurer n’y changera rien, ni ne vous grandira.
      Mais je serais tout de même extrêmement honoré et flatté que vous le fassiez.

      La censure sous quelque forme que ce soit est une ignominie surtout à la solde d’un État voyou.


Réagir