lundi 14 octobre - par Jules Seyes

Rappeler ses responsabilités à un journaliste, est-ce le menacer ?

Le tacle de Rima Hassan contre BFM fut interprété par beaucoup d’intervenants intéressés comme une menace insupportable, mais peut-être devrions-nous aider ces gens à compléter leur culture avec l’histoire de Julius Streicher.

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Cela n’empêchera pas, ceux intéressés de jeter la pierre, mais remettra l’église au centre du village. La propagande de guerre commande de discréditer les opposants et le tacle de Rima Hassan qui rappelait à BFM les louanges reçues des officiers de communication israélien devait être contré.

L’élément de langage fut une comparaison facile avec Charlie Hebdo, mais cette lecture intéressée en masque une autre.

Rappelons que nous parlons d’un conflit où l’Afrique du Sud a engagé une instance pour obtenir sa qualification en génocide et que les cours ont globalement validé les premières étapes de la procédure. Donc, les éléments portés à la connaissance de la cour ont semblé suffisamment solides pour ne pas rejeter la demande !

 

Si l’incrimination de génocide est retenue, alors nous entrons dans le cadre d’une justice pour génocide et donc celui du procès de Nuremberg. Peut-on alors menacer des journalistes de suites juridiques sur cette base ?

La loi française prohibe l’apologie du crime contre l’humanité, ce que seront les opérations israéliennes si la procédure de l’Afrique du Sud prospère.

article 24, alinéa 5, de la loi du 29 juillet 18811 :

« Seront punis de la même peine [cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende] ceux qui... auront fait l'apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage ou des crimes et délits de collaboration avec l'ennemi, y compris si ces crimes n'ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs. »

Donc, potentiellement, si la justice décidait de juger sur cette base et le brevet de vertu accordé par ce colonel israélien à BFM pourrait soudain se muer en un terrifiant élément à charge.

Le tacle de Rima Hassan peut être parfaitement interprété de cette manière. Curieux, BFM semble incapable d’y penser !

Nous sommes encore dans le cadre de lois existantes, connues et promulguées, mais la base légale du procès de Nuremberg fut différent : Le tribunal a condamné en affirmant que certains crimes sont si horribles que la loi n’est pas nécessaire, l’accusé devait connaître sa responsabilité à priori.

L’argument ouvre l’interrogation sur les crimes si horribles dont l’accusé doit avoir connaissance. Le métier de journaliste étant d’être informé, par définition il ne peut pas prétendre à l’ignorance. Reste la question : Le journaliste est témoin de son temps et non acteur. Impossible de lui reprocher d’avoir largué des bombes ou commis des crimes.

Seulement, le procès de Nuremberg a répondu à la question et condamnés Julius Streicher2 pour ses écrits antisémites considérés comme facteur ayant contribué aux crimes nazis.

Les journalistes d’aujourd’hui, avec leur propagande cochent la case, tant ils s’intègrent à la propagande de guerre. Ici Israélienne, mais doit-on parler de l’Ukraine, la Libye… et du nombre de morts associés ? L’action médiatique fut l’indispensable préalable à l’action des politiques d’agir et on pourrait considérer leur propagande comme un facteur nécessaire de ces actes.

La culpabilité médiatique est d’autant plus importante que Julius Streicher était considéré comme déséquilibré mental. Sauf cas particulier, personne n’en accuse nos journalistes. On leur reproche paresse, conformisme, lâcheté, mais pas davantage et donc leur responsabilité peut être parfaitement engagée.

Ces personnes disposent d’ailleurs d’un haut niveau de formation intellectuelle et pourraient parfaitement choisir une autre carrière. Impossible dès lors d’invoquer la contrainte et ces individus sont responsables de leurs articles ou de leurs reportages.

Autre point, avant Nuremberg il était possible de dire, je ne savais pas. Désormais, cette jurisprudence s’impose à chacun et en particulier aux journalistes auxquels la charte de Munich devrait servir de guide moral.

 

Comme nous le voyons, le journaliste d’aujourd’hui a beaucoup moins d’excuses pour ses errements et devrait en être tenu pour responsable à un niveau bien plus important que du temps de Nuremberg. Le propagandiste connaît son rôle dans la propagande de guerre, aujourd’hui parfaitement analysée.

Seulement, il s’imagine y échapper, car il se trouve du côté du pouvoir et si la justice sait se montrer ferme envers les zélateurs de la cause palestinienne, elle a pour les propagandistes des causes de l’empire américains les yeux de Chimène et une complaisance digne d’éloges.

Hélas, permettez-moi de vous rappeler ce film : Section spéciale au moment où les magistrats doivent condamner pour livrer aux Allemands les victimes expiatoires, l’un des juges invite ses collègues à réfléchir :

« Et si les Allemands perdent la guerre ? »

Nous connaissons la réponse : Les Allemands ont perdu et la justice se refit une virginité au moment où des magistrats ayant prêté serment de fidélité à M. Pétain ont ensuite jugé pratique de le condamner à mort sans même se déporter comme l’honneur l’eut exigé.

Rassurez-vous, nous pouvons avoir la même confiance dans la justice. Aujourd’hui les différentes instances concourent à condamner pêle-mêle : Gilets jaunes, pro palestiniens, professeur Raoult (Je sais, ce sont différentes instances avec différentes légitimités, mais le procédé demeure le même.).
La justice condamne, avec zèle, les opposants, livre au système médiatique la pâture pour ses lynchages et se montre d’une pudeur de violette avec le pouvoir en place.

Seulement, c’est aujourd’hui, demain ce pouvoir restera-t-il en place ? L’issue est incertaine, tant le système multiplie les erreurs et dans sa toute puissance déchaînée radicalise ses oppositions.

Alors, si le pouvoir actuel peut se maintenir, ses agents peuvent se rassurer, encaisser leurs salaires, ils seront choyés et promus. Fin de cet article.

Seulement, s’il ne se maintenait pas ? Alors, un nouveau pouvoir naîtrait sur les ruines du précédent et (soyons cyniques) condamner les agents trop engagés et visibles (Tiens des journalistes par exemple) constitue un moyen pratique de donner des gages à peu de frais. Dans ce cas, vous avez du souci à vous faire, car la logique historique vous désigne comme victime expiatoires.

 

Et pour le coup, ce serait justice comme nous l’avons vu, votre dossier est chargé. Reste l’ultime point : La société aura-t-elle intérêt à vous poursuivre ?

Voyons ce qu’en disent les conventions signées par la France :

L’espace global de l’information et de la communication, qui est un bien commun de grande valeur pour la démocratie, doit soutenir l’exercice des droits de l’Homme, en particulier du droit à la liberté d’opinion et d’expression, et notamment le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de rechercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’Homme (article 19) ;

 

L’espace global de l’information et de la communication, se définit donc comme un bien commun de grande valeur. Il concerne bien sur l’espace médiatique qui donc impacte le commun. En ce sens, nous subissons tous les conséquences des choix éditoriaux des médias. Si cela restait un travail d’éditorialiste assumé, alors il relèverait de la liberté d’expression assumée. Seulement ici, les journalistes œuvrent sur une propriété de l’ensemble de la population avec des moyens impossibles à concurrencer pour le simple citoyen !

Hélas ces dernières années ont montré que l’information pouvait être biaisée : L’affaire des armes de destruction massive en Irak tombe dans cette catégorie. Les massacres de Misrata en Libye, et qui n’ont pourtant pas eu lieu fondent une guerre, ou bien l’information donnée sur les inoculats covid 19 parés de toutes les vertus et exempt de tout défaut (ce que l’information officielle de Pfizzer démentira plus tard, car ils reconnaîtront ne pas avoir testé l’impact du produit sur la transmission, mais seulement sur sa capacité à produire de la protéine Spike).

Dés, lors, le texte du partenariat le démontre, le droit à la liberté d’expression fut violé, puisque le citoyen se voyait dénier la possibilité d’une information transparente. S’y ajoute la violence utilisée et encouragée par ces mêmes médias envers les hérétiques coupables de ne pas partager l’emballement médiatique du moment qui viole la liberté d’opinion.

En ce sens, les journalistes sont des acteurs politiques et non plus de simples citoyens engagés. Si cette responsabilité peut être minorée pour la presse écrite et les médias des réseaux où le citoyen a entamé des démarches pour se procurer le média, elle est plus grande pour la presse télévisuelle, asymétrique par nature.

Les choix politiques effectués sous cette pression médiatique peuvent donc être considérés comme contraints et forcés et si les médias possèdent ce pouvoir, alors, ils doivent aussi être comptables de conséquences !

Il ne s’agit pas ici de brider la liberté d’expression, mais de responsabiliser des individus placés en possession des moyens d’un monopole. Chacun reste libre de ses propos à la ville ou dans un cadre privé, voire à la tribune d’un parti politique qui invite à un de ses événements.

Seulement, cette liberté cesse au moment où vous entrez sur un plateau de télévision et avez la possibilité d’influer sur le débat public !

Remarquez le bien, nous venons de réinventer les fondements doctrinaires de l’ARCOM, mais si la doctrine est saine, la pratique ne l’est pas et ses membres tombent sous le coup d’une réprobation égale ou supérieure à celle méritée par les médias tant elle use de ses pouvoirs dans un but que je trouve partisan.

Sa construction même est viciée et donner à une autorité administrative des pouvoirs de sanction crée un monstre. Seule la justice, via un jury citoyen devrait pouvoir prendre connaissance et juger les crimes médiatiques. L’ARCOM devrait à minima être réduite au rang de signaleur et non de juge.

Ces réformes effectuées, il restera alors à juger le passé, notre présent. Nous l’avons vu, les fondements sont nombreux et forment au moins la base d’un cas.

La difficulté sera d’éviter le lynchage dans un contexte où il est probable que les conséquences négatives de toutes les politiques prônées par nos médias et forcées dans le débat public apparaîtrons au même moment en pleine lumière. Rejet par le monde, appauvrissement généralisé et autres créeront un climat délétère.

Le nouveau pouvoir aura intérêt à projeter l’ensemble en pleine lumière pour se dédouaner des difficultés qu’il affronte. La relative clémence de l’épuration de 45 ayant conduit au retour des mauvaises habitudes deux générations plus tard ; cette fois-ci, le balancier ira sûrement dans l’autre sens.

Alors, comme le dit Rima Hassan vous paierez !

Il conviendra juste de nous montrer terriblement exigeants sur la précision des modes de condamnation. Jury, appel, des textes de lois clairs avant les procès (Même s’ils contiendrons forcément un certain droit rétroactif), ces garanties formelles seront nécessaires pour préserver la légitimité du nouveau processus.

Ainsi, baigné d’honneur, il pourra entrer dans les mœurs et les condamnations prononcées serviront cette fois (Espérons-le) de garantie contre le retour de tels errements dont notre pays baigné de culture courtisane n’est que trop coutumier !



23 réactions


  • Yann Esteveny 14 octobre 14:19

    Message à Monsieur Jules Sieyes,

    Inutile de prétendre discuter de la Seconde Guerre Mondiale sur la place publique lorsque que les lois de la République Antifrançaise conduisent en prison la simple présentation d’un fait.

    Je vous cite : « Cela n’empêchera pas, ceux intéressés de jeter la pierre, mais remettra l’église au centre du village. »

    Détruire l’église au centre du village n’est-il pas le but recherché par ceux dont ils ne seraient être question d’évoquer l’action génocidaire ?

    Respectueusement


  • Lynwec 14 octobre 14:49

    Marrants, ces journalistes... Quand on leur dit leurs quatre vérités en leur rappelant des choses bien réelles, et qu’ils ne peuvent en aucun cas démentir, ils se sentent « menacés » ...

    Mais quand ils cautionnaient les délires covidistes de ceux qui auraient bien voulu nous enfermer dans des camps, créer une société à deux vitesses (bah en fait, ça, c’est déjà fait... juste l’aggraver un peu plus) ou nous vaxxiner entre deux gendarmes, ce n’était pas des menaces, non non non...

    Juste des opinions...


    • Eric F Eric F 15 octobre 14:12

      @Lynwec
      On se demande parfois si les journalistes relaient les consignes des politiciens, ou s’il dictent aux politiciens une ligne de conduite (en relayant leurs sponsors).

      Vous évoquez la crise covid, les média allaient toujours dans le sens des enfermistes et des vaccinistes à outrance (alors que la vaccination devrait relever d’un choix individuel).
      Sur le conflit ukrainien, ce n’est jamais assez de fournitures selon lRochebin et consorts.
      Sur le budget, pour les Doze et émules, il faut ménager les très gros et taper au milieu de la pyramide des revenus et en haut de la pyramide des âges.

      Entre le ruban jaune sur les plateaux télé et le drapeau pal arboré à l’assemblée et dans les avenues, marre de l’importation de conflits lointains, qui portent atteinte à la cohésion nationale !


  • leypanou 14 octobre 15:15

    Alors comme le dit rima Hassan vous paierez : il ne faut pas rêver, ils ne paieront rien du tout ou à la marge comme l’affaire de la TNT d’autant plus qu’il y a passage de journalistes d’une chaîne à une autre (FranceInfo-BFM-LCP-LCI).


  • Soucougnan Soucougnan 14 octobre 19:29

    @Jules Seyes

    Si l’incrimination de génocide est retenue (...) Peut-on alors menacer des journalistes de suites juridiques sur cette base ?

     

    En France, la loi n’est pas rétroactive. Si ce n’était pas illégal au moment des faits, vous ne pouvez pas être condamné. Seuls les faits se produisant après l’acte qui rendrait les propos illégaux seraient concernés. Et encore faudrait-il que la France reconnaisse la valeur du jugement de la CIJ. Par exemple, monsieur Poutine est poursuivi pour crime de guerre, mais la Russie n’acceptant pas les décisions de la CPI, il reste considéré chez lui comme innocent et parfaitement libre.

    Donc la France reconnaissant l’attaque du 7 octobre comme un acte terroriste, BFMTV violerait la loi en laissant quiconque sur ses ondes promouvoir de quelque façon les agissements du Hamas. Mais la chaîne reste autorisée à ouvrir son antenne aux défenseurs de la guerre à Gaza. Et si demain cela devenait illégal, eh bien BFMTV n’aurait plus le droit de les laisser faire, mais elle ne pourrait pas être condamnée pour quelque chose qui était légal au moment de faits.


    • courel 14 octobre 19:44

      @Soucougnan

      Je me demande si vous avez raison...

      Au moment où Pétain et Mitterrand collaboraient de concert, c’était tout à fait légal et même obligatoire de le faire.
      Pourtant, Le fusible Pétain à sauter tout seul.
      Pour lui, la loi a donc été rétroactive.

       


    • Lynwec 14 octobre 20:43

      @Soucougnan

      Une chaine d’informations est censée informer, le cas échéant en donnant la parole aux diverses parties en présence. Ce n’est pas faire la promotion de quoi que ce soit .

      Par contre, donner la parole à une partie et une seule, et valider le discours tel quel, même quand la réalité visible par tous le dément, ça s’apparente à de la propagande, pas de l’information .

      De toute manière, cette chaîne s’est grillée pendant la période covidiotiste en se faisant le relais de la propagande d’état par ses bandeaux défilants annonçant les morts du jour, validant tels quels les mensonges d’état, vu l’absence d’autopsies sur les décédés pouvant être morts de tout autre chose, et en particulier de
      -l’absence de soins réels, soignez vous au Doliprane...(on ne pourra plus faire ça pour la prochaine plandémie, ça va partir aux USA, on brade, faut bien payer la Dette aux Banques usurières...)
      -l’intubation
      etc...


    • Soucougnan Soucougnan 14 octobre 22:39

      @courel

      Le fusible Pétain à sauter tout seul.

       
      Le principe de la non rétroactivité de la loi est universel. Ça paraît évident qu’on ne peut pas juger quelqu’un pour une crime qui n’existe pas encore au moment des faits. Une seule fois à ma connaissance la loi a été rétroactive, c’est dans le cas du crime contre l’humanité perpétré par les Nazis. Ces derniers ont été jugés pour un crime qui n’existait pas encore au moment où ils l’ont commis.

    • Soucougnan Soucougnan 14 octobre 23:06

      @Lynwec

      Par contre, donner la parole à une partie et une seule


      Il ne faut rien exagérer. Personne n’accuse BFMTV de ne donner la parole qu’à une partie et une seule, vu que ce n’est pas vrai. Ce qui est dénoncé, c’est sa prétendue partialité dans la couverture du conflit. Le message israélien serait, d’après les détracteurs de la chaîne, davantage relayé que celui des opposants. Ce qui est sûr, c’est que les journalistes estiment ne pas être partiaux, et n’acceptent pas que leurs invités osent mettre en doute leur objectivité. Il faut dire que Hassan n’a pas été très habile, en menaçant ces derniers de devoir rendre des comptes. Elle a donné le bâton pour se faire battre.

    • Lynwec 15 octobre 09:45

      @Soucougnan

      « Personne n’accuse BFMTV de ne donner la parole qu’à une partie et une seule, vu que ce n’est pas vrai. »

      Ah bon ? Et dans le cadre de la plandémie, BFMTV a donné la parole à des opposants à l’injection expérimentale ?
      Foutage de gueule en règle que tout ça...
      Pas très habile ?
      A force de laisser tout ce petit monde faire ses petites affaires dégueulasses sans rien dire, on se retrouve dans « Le meilleur des mondes » (lisez, ça vaut le détour).
      Ces gens-là ont bien besoin de se faire rappeler que la roue tourne, toujours, même si ça prend du temps, et plus ils seront allés loin, plus ça fera mal à l’arrivée.

      C’est donc leur rendre service que de les mettre en garde (pas « menacer »...)


    • Eric F Eric F 15 octobre 14:21

      A propos de Pétain : son régime étant illégitime et illégal car il n’a pas fait valider sa constitution ni convoqué d’assemblée comme le stipulait la loi sur les pleins pouvoirs constitutionnels, la continuité du droit républicain prévalait, il n’y a pas eu rétroactivité.
      Du reste, les faits de ’’haute trahison’’ et ’’intelligence avec l’ennemi’’ existent de manière implicite par delà les régimes, cela a été par exemple une charge déterminante contre Louis XVI (plus que l’autocratie).


    • Soucougnan Soucougnan 15 octobre 14:28

      @Lynwec

      Ah bon ? Et dans le cadre de la plandémie


      Ce n’est pas ce cadre dont il est ici question, mais de Gaza et l’hypothèse que cette guerre soit jugée génocidaire par la CIJ.

    • Lynwec 15 octobre 15:31

      @Soucougnan
      Intéressant de voir que vous pratiquer le tronçonnage de citations...en évitant la partie où je reproche à BFM sa partialité « médicale »...

      C’est vrai que ce n’est pas le cadre évoqué, mais vu que vous mettez en exergue l’impartialité (supposée) de BFM pour tacler Rima Hassan, il est bon de rappeler qu’en matière d’impartialité, on a vu mieux à cette occasion...

      La CIJ, comme tous les organismes issus de 1945 est fortement soupçonnable d’être gangrénée, juste bonne à condamner des chefs d’états africains ou yougoslaves (de ceux qu’on ne protège pas, donc)...
      Génocide, c’est à partir de six millions ou moins ? Parce qu’en matière de galéjades (bien que le sujet ne s’y prête pas), apprendre que le président israélien considère comme un crime de guerre l’attaque sur ses militaires en plein repas, on tient le pompon...
      Mode humour (noir) : on comprend mieux maintenant la raison des blocus sur Gaza... Petit Gazaoui, t’as rien à manger, on ne peut donc pas invoquer le « crime de guerre » si tu te ramasses une bombe démocratique fournie aimablement par les USA...

      Somme toute, il suffira donc aux soldats de l’armée la plus morale du monde de grignoter en continu (pas bon pour la ligne, mais...) et ils seront intouchables (un joker de plus...)sous peine de poursuites à la CIJ...


  • courel 14 octobre 19:36

    Super lecture.

    Merci


  • A travers les innombrables vicissitudes de la vie, en France le pourcentage des emmerdeurs est le seul qui n’ait jamais baissé.


  • Chaque soldat de chaque camp enlève son casque , dégrafe son équipement , dépose son arme et s’installe au bord d’un chemin
    et se dit ;
    - Non, je ne vais plus tué, les autres d’en face qui me ressemblent ..

    -Je donne mon arme , mon équipement aux riches & politiciens qui veulent tuer d’autres riches, d’autres politiciens !

    -Moi, je rentre à la maison , vers ma famille et mes amis, je vis ma vie !


    • Corcovado 15 octobre 15:21

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      Jésus, tu es revenu ! Je t’ai reconnu.


    • Lynwec 15 octobre 15:35

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Bonne idée, malheureusement, il y aura toujours des c...ards pour te braquer un flingue dessus si tu ne vas pas au combat...Du temps de l’URSS, on a beaucoup parlé du rôle des « commissaires politiques » pour ça, mais le deux poids deux mesures aidant, d’autres peuvent le faire de nos jours sans que ça lève un sourcil à nos journaputes...


    • Jean Keim Jean Keim 16 octobre 07:46

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Enfin des paroles sensées sur la guerre, ne pas faire la guerre est une décision purement individuelle, elle ne dépend pas de ce que la doxa peut penser, peut importe ce que les autres, quel que soit leur camp, décideront.

      Un être humain sain d’esprit fraternel et compatissant ne fait pas la guerre.


  • Corcovado 15 octobre 15:21

    Avant, des gens comme Rima Hassan existaient déjà. Mais soit ils n’osaient pas débiter leurs énormités, soit personne ne les relayait, soit cela faisait scandale.

    Je vous fiche mon billet que ce n’est pas elle qui ira sauver les femmes iraniennes et afghanes.


  • toto toto 15 octobre 18:20

    La complicité des médias mainstream n’étant plus a prouver,il est clair que certains auront a s’expliquer ....


  • Corcovado 15 octobre 18:39

    Monsieur Seyes,

    Quelqu’un de raisonnable n’accorde plus de crédit à l’Onu, aux cours de justice, aux medias.


  • La Bête du Gévaudan 20 octobre 19:45

    ah ah ah « l’incrimination de génocide » retenue contre Israël ? Mais vous prenez vos désirs racistes pour une réalité...

    A chaque fois que l’état juif se défend contre les assassins arabo-islamique, toute la pègre socialo-tiersmondiste pousse des cris d’orfraie... « comment, pourquoi les Juifs ne se laissent-ils pas massacrer ? »...

    S’en suit un procès, où Israël est évidemment blanchi et les assassins arabo-islamiques condamnés. Car, quand on en vient sur le droit, les réalités parlent. La réalité, c’est que c’est celui qui use de boucliers humains qui comment le crime en terme de droit international.

    Evidemment, ce n’est pas Rima Hassan qui connaît le droit. Entièrement vouée à sa haine raciste et religieuse, cette militante du suprémacisme arabo-islamiste est incapable de se raisonner.

    Quant à l’Afrique-du-Sud c’est un état de tocards. C’est un pays qui pratique le racisme légal (si, si, allez vous renseigner). Et ce pays est tellement pourri que la Province du Cap (y compris les Noirs) est en train de faire sécession de cet état de racailles marxistes. L’Afrique-du-Sud ferait mieux de s’occuper d’elle-même. 

    N’oublions pas que le régime sud-africain et son fondateur Mandela est lié à l’abominable idéologie communiste qui a assassiné des dizaines de millions d’innocents au nom de ses préceptes sophistiques. En matières de génocides, Mandéla et ses amis en connaissent un rayon.


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