Refaire le monde. Article 2 « les biens et services financent les biens et services »
Article 2 « les biens et services financent les biens et services »
Le 19 novembre, je proposais le premier principe de notre construction "les humains financent les humains"
Voici la suite logique « les biens et services financent les biens et services »
Que signifie ce charabia ?
Rappelons déjà la démarche :
Acte 1 = le constat que tout ne tourne pas rond dans notre monde (c’est un euphémisme ), inutile d’en débattre et de l’exposer sur ce site, tout le monde en est sans doute convaincu.
Acte 2 = puisque l’existant n’est pas bon, un « monde meilleur, ce serait quoi ? », c’est l’exercice proposé ici, formaliser les grands principes, les grandes règles de ce monde meilleur
Acte 3 = définir les diverses étapes pour passer aussi vite que possible de l’existant au monde meilleur. Mais sans bruler les étapes car il est stupide d’indiquer déjà la direction à prendre si on n’a pas défini la destination finale.
Avec "les humains financent les humains", nous savons dejà que chaque humain a un pouvoir d’achat (même si la suite des échanges peut/doit permettre de préciser encore de nombreuses zones d’ombre = posez vos questions = je proposerai des réponses)
Si chaque humain a un pouvoir d’achat, on pourrait écrire « simple, avec cela il choisit et paie toute sa consommation ». Ainsi tous les biens et services sont financés directement par le consommateur. Pas de problème !
Bien sur, c’est peu réaliste. Pourquoi ?
Certains biens et services sont difficilement facturables : comment facturer un trottoir, un juge, un gendarme, etc
Collectivement, nous souhaitons imposer certains services, par exemple l’education, la sécurité, etc. car cela nous semble indispensable.
C’est pour cela que nous avons créé le principe des impots/taxes, bref des dépenses imposées pour permettre un service proposé à la collectivité.
Et c’est bien sur la source de nombeux débats et conflits : plus de taxes et d’impots ? ou moins de taxes et d’impots ? pour qui (réponse habituelle = pour l’autre), qui bénéficie de ces services gratuits (réponse habituelle = moi, pas l’autre)
Alors comment organiser tout cela ?
Supposons avoir déjà mis en place le principe "les humains financent les humains" qui permet aux actifs de partager leur production avec les jeunes et les seniors, c’est-à-dire en fait avec eux-mêmes avec un simple décalage dans le temps. Principe équitable donc normalement facile à accepter.
Supposons aussi (d’autres chapitres ulterieurs pourront préciser cela) que
- Chaque actif ait une rémunération équitable (contrepartie financière adaptée au service rendu à la collectivité). Il y a du boulot, mais supposons dejà fait !
- Des moyens de communications (sans doute numériques) permettent à tous les citoyens de se prononcer en permanence sur nos choix de société (et de changer d’avis si envie). Genre nombreux RIC permanents consultatifs.
- Les « élus aux manettes » soient des gestionnaires pour mettre en œuvre au quotidien les grands choix indiqués ci-dessus (et gestionnaires revocables si insatisfaction sur la durée)
Alors collectivement nous pourrions mettre en œuvre le 2ème principe « les biens et services financent les biens et services »
Cela signifie que, comme « un prélévement sur la rémunération des actifs donne un pouvoir d’achat aux jeunes et retraités », ici un prélévement (type TVA) sur les produits facturés permet de financer les produits qui semblent gratuits.
Juste pour illustrer ! TVA sur les carburant pour financer les routes, TVA sur le tabac et l’alcool pour financer la santé…
Mais l'objectif de mes propositions n'est pas de préciser ces choix (je n'ai pas l'outrecuidance de vouloir décider, c'est la majorité du peuple qui doit le faire). L'objectif est de mettre en place une mécanique, un système qui permet ces choix et leurs évolution dans le temps.
Et tous ensemble choisir les grandes orientations : plus de financement collectif ou plus de paiement direct par le consommateur ?
Quels produits financent quels produits ?
Taux de cette TVA ?
Certains souhaitent la simplification !
Vous aurez sans doute noté qu’avec ces 2 seuls principes, tout est financé : le pouvoir d’achat de chaque humain, et chaque produit.
Vous oubliez les impots (revenu, ISF, IMI, entreprises) et les taxes de tous poils (des centaines à citer).
La situation est équitable, chaque humain est récompensé à hauteur du service qu’il rend.
Les mieux récompensés (les plus riches) contribuent plus que les autres au collectif puisque
d’une part leurs prélévements proportionnels sur rémunérations sont plus élevés,
d’autre part leurs paiements de TVA proportionnels à la conso sont plus élevés.
Je vois déjà arriver les commentaires « tout cela, c’est du blabla », certes, mais que pensez vous de ces principes ?
Et si cela parait équitable et de bon sens, pourquoi n’arriverions-nous pas à aller dans ce sens … même s’il faudra un peu de temps.