mardi 3 mars 2020 - par JMBerniolles

Réseau électrique européen, risque de Black out et Fessenheim

Le problème de la garantie d’une production d’électricité suffisante vis à vis de la demande est une question complexe. Et variable dans la mesure où il peut y avoir d’importantes coupures pour travaux, ou bien accidentelles, sur des lignes THT et HT d’un réseau électrique. Il peut également y avoir des arrêts d’unités de production ou des mises en service. Enfin, il y a les productions prioritaires de courant électrique intermittentes provenant principalement d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques.

Cette question est aussi rendue difficile par l’existence de plusieurs réseaux électriques gérés de manière indépendante, avec des problèmes d’informations et de coordination des actions. Il est clair également que l’état général des réseaux électriques et de leurs connexions en Europe de l’ouest, les pays sous la gestion de l’Union Européenne, n’est pas au niveau requis pour accepter sans risques des échanges d’électricité importants qui font parfois de longs détours pour arriver à leurs destinataires. Notamment pour la liaison France > Italie par exemple.

Réseau électrique

Pour s’adapter à la demande d’électricité la production électrique s’organise en trois niveaux, primaire, secondaire et tertiaire.

Le primaire comprend les unités de production de base, pilotables. Soient en France les réacteurs nucléaires et les chaudières à charbon. Pour le réglage en fréquence, la variation de puissance est reliée à la variation de fréquence par un coefficient en MWe/Hz. Le secondaire est un bloc de puissance de réserve fonction de la demande attendue. Le tertiaire est une réserve de puissance mise en œuvre en 15 minutes pour reconstituer le secondaire. Pour remettre le secondaire à niveau dans certains cas, il y a également une réserve de puissance dite minute. Aujourd’hui cela est complété par des possibilités de délestage programmé.

Une règle de sécurité demande aussi à ce que le primaire puisse faire face, par un réglage en fréquence, à l’effacement instantané d’une puissance de 3000 MWe sur le réseau.

On conçoit bien dans ces conditions qu’un réseau électrique actuel ne puisse admettre, pour sa stabilité, qu’un pourcentage maximum d’énergie intermittente susceptible de s’effacer brutalement. Juste pour donner une idée ce pourcentage maximum est sans doute inférieur à 20 % [l’Allemagne s’en sort en déversant son courant éolien dans les autres pays européens, la Pologne en particulier et en important du courant].

Pour se faire une idée des risques de Black out encourus sur le réseau interconnecté des pays de l’UE et au-delà, on examinera le cas du Black out partiel concernant un sous réseau européen, du 4 novembre 2006 en soirée. On verra également ce qui a changé depuis et si cela est susceptible de changer favorablement la situation vis à vis de la stabilité du vaste réseau électrique interconnecté en Europe de l’ouest.

Black out partiel du 4 novembre 2006

L’analyse et les données techniques sur les événements en chaîne qui ont conduit au Black out partiel proviennent essentiellement d’un rapport préliminaire du groupe des régulateurs européens dans le domaine de l’électricité et du gaz, ERGEG (l'équivalent européen de la CRE). Celui-ci s’appuie sur les informations des gestionnaires de réseaux électriques allemands, au moins trois sur quatre : Eon, RWE principalement et EnBW. Et de leur union au niveau européen l’UCTEvoir en fin d'article *** 

La première chose qui frappe l’esprit est que les fonctionnaires administratifs européens ont pris des décisions sur l’ouverture du marché de l’électricité conduisant à des flux d’échanges de courant en Europe et au-delà (Maroc..) que les réseaux électriques ainsi que leur type de gestion étaient loin de pouvoir assurer avec la stabilité et la sécurité requises. Les gouvernements d’incompétents n’ont rien objecté et une fois de plus, dans notre système européen et national, la politique a pris le pas sur la technique.

Des règles administratives ont bien été édictées comprenant des critères techniques, mais dans le cas du Black out partiel on verra que la plus cruciale des règles, le critère N-1 (Les aléas simples : Liaisons, transformateurs ou auto transformateurs, groupes de production, tronçon de jeu de barres pour lesquels les aléas acceptés sont nuls ou très faibles) : Liaisons, transformateurs ou auto transformateurs, groupes de production, tronçon de jeu de barres pour lesquels les aléas acceptés sont nuls ou très faibles), n’a pas été respecté.

Vraisemblablement parce que dans la situation de coupure des deux lignes THT de 380 kV il ne pouvait l’être dans l’état du réseau électrique concerné à cette époque là. Des incidents ont ainsi entraîné des réactions en chaîne notamment la déconnexion de champs éoliens et d’unités de cogénération. Puis le partage du réseau généralen deux ou trois zones Est/Sud est et Ouest.

Les conditions requises par l'UCTE (union des gestionnaires du réseau européen) pour la réponse primaire se basent sur un déséquilibre de 3.000 MW. Or, cette panne a représenté un déséquilibre de 9.000 MW et seulement sur une partie du réseau de l’UCTE. Des zones Est (Nord et Sud) et Ouest ont pu se découpler.

On en arrive à des considérations telle que celle figurant dans le rapport de la CRE (qui reprend en général le rapport préliminaire de l’ERGEG son homologue européen) : « Les conséquences de cette panne d’électricité ont été aggravées par le comportement d’ensemble de la production décentralisée. Dans la plupart des pays européens, ce comportement a été marqué par le caractère aléatoire des déconnexions et des reconnexions des centrales éoliennes, qui n’a pu être compensé efficacement du fait de la faiblesse des informations accessibles en temps réel aux gestionnaires de réseaux de transport sur la puissance injectée. » 

Il y avait donc à cette époque là de gros problème intrinsèques fragilisant la sécurité du réseau électrique européen. Pour améliorer cette situation, sans régler bien entendu la question de la variabilité de la puissance des éoliennes, il faut faire des investissements énormes : lignes THT et HT, moteur des éoliennes synchrones avec une électronique coûteuse et fragile, centres de pilotage, …

Dans le contexte européen le réseau électrique français amène de la stabilité comme le souligne la CRE à propos de cet accident « L’enquête menée par la Commission de régulation de l’énergie fait apparaître que le système électrique français a largement contribué à la sauvegarde du système électrique européen ».

Donc la fermeture en France d’unités de production électrique contribuant à la réserve primaire et secondaire est un affaiblissement vis à vis de la stabilité du réseau électrique européen. C'est le cas de la centrale nucléaire de Fessenheim. Soit une puissance électrique de 1800 MWe et une puissance de réglage de 900 MWe/Hz.

Complément de réflexion personnelle sur le Black out partiel de 2006

Les explications officielles n’expliquent pas bien pourquoi en dépit des calculs, des précédents, - qui s’étaient sans doute déroulés à des heures plus creuses -, et dans un contexte où les gestionnaires principaux de Eon et RWE n’étaient visiblement pas inquiets, le réseau électrique sous le contrôle d’Eon et de RWE s’est brusquement déséquilibré avec des flux d’échanges qui ont surchargé des lignes THT et HT. Cela signifie que le secteur Nord ouest de l’Allemagne est rapidement rentré en déficit de puissance électrique de manière non anticipée. On a vu que en ce qui concerne l’Ouest européen un déséquilibre instantané de 3000 MWe doit pouvoir être corrigé par un réglage primaire en fréquence, c’est à dire nucléaire et chaudières à Charbon. Dans le rapport ERGEG il est clairement affirmé que les groupes de gestion du réseau (Eon et RWE particulièrement) n’ont eu ni le contrôle, ni les informations relatives aux unités de production décentralisées qui sont directement raccordées au réseau électrique. Soient en particulier les champs éoliens et les unités de cogénération. Au niveau de la production des éoliennes en Allemagne du Nord il y a une contradiction fondamentale entre un rapport préliminaire UCTE, - union des producteurs et gestionnaires de l’électricité au niveau européen et des interconnexions extérieures -, qui indiquait une forte production éolienne vers le moment de l’incident et le rapport ERGEG qui conteste cette information (tout en ayant affirmé que les informations sur ce point sont mal maîtrisées par les groupes de gestion). Néanmoins il est dit que le groupe de gestion Eon a indiqué que la production éolienne était à cet instant un peu supérieure à 50% de sa valeur maximale (qui n’est pratiquement jamais atteinte).

Il y a un flou certain au niveau de la connaissance de la puissance électrique éolienne de cette zone,qui pouvait très bien être au niveau de 6000 MWe (à l'époque la puissance théorique des éoliennes en Allemagne dépasssait les 20.000 MWe) et s’affaisser à 2000 MWe par exemple à la suite d’une saute de vent, puisque la puissance d’une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse du vent. Dans une estimation du groupe de gestion Eon la situation dans sa zone était la suivante : la puissance mobilisée par la consommation était de l’ordre de 13.700 MWe alors que la production était approximativement à 14.100 MWe, dont 3.200 MWe de puissance éolienne, tandis que les flux d’échanges impliquaient une puissance électrique de 7.300 MWe environ. On remarquera que la proportion de puissance éolienne était importante : 23%. Ce qui est dans une zone de pourcentage critique. Le rapport de l’UCTE mentionne qu’une puissance totale de 10.700 MWe s’est découplée du réseau dans le zone Ouest à la suite d’effet en cascade.

Il résulte assez clairement de cette réflexion que le rôle de l’éolien dans le Black out européen partiel du 4 novembre 2006 a été important et sans doute décisif . Et les mesures insuffisantes qui ont été prises depuis, qui ne vont pas toutes dans le bon sens comme l’arrêt des réacteurs nucléaire de Fessenheim, ne sont pas susceptibles de changer la donne.

Conclusion

Quelques citations de rapports officiels récents situent bien les gros problèmes de cette politique imposée dans les domaines de la production électrique et du réseau électrique aux pays de l’UE.

Remarque du rapport UCTE

[La production provenant de sources d’énergie renouvelables et, en particulier la production d’énergie éolienne, est particulièrement problématique dans ce cas. Les mécanismes mis en place au niveau national ont, généralement, pour but d’augmenter la production à partir de sources renouvelables sans créer trop de barrières à l’entrée de ces unités sur le marché.] 

Dans un rapport diffusé sur le site SENAT le 17 février 2020 on peut lire en exergue :

“Or, force est de constater que la seule politique communautaire de l'énergie mise en œuvre au cours des dix dernières années a eu pour objectif de développer un marché libéralisé, ce qui entre en opposition avec la garantie de la sécurité d'approvisionnement. En effet, ce choix, qui a considérablement bouleversé les conditions d'exercice du métier d'électricien et remis en cause des logiques d'organisation parfois vieilles de cinquante années, n'a pas été assorti d'une véritable réflexion sur la spécificité du système électrique et sur la notion de sécurité d'approvisionnement.”

On y lit aussi :

Eurelectric" dont votre mission d'information a rencontré l'un des représentants lors de son déplacement à Bruxelles, a récemment chiffré à 1 000 milliards d'euros les montants à investir en Europe pour répondre aux besoins en électricité d'ici 2035, et estimé nécessaire de mettre en service, avant cette date, entre 700 et 1 000 GW, soit l'équivalent de sept à dix fois le parc électrique français. Cette prévision est notamment fondée sur l'anticipation par Eurelectric d'une croissance de la consommation d'électricité de plus de 44 % entre 2005 et 2030 dans l'Union européenne à 25”

Est-ce que ces gens là sont conscients que l’Allemagne puis la France avec la LTE, ont promulgué des Lois (complétement irréalistes) qui imposent une division par deux de la consommation électrique, base 2008 pour l’Allemagne et 2012 pour la France, dans cette même période de temps ?

On y met également en exergue des prévisions de l’UCTE :

l'UCTE explique qu'en 2015, l'équilibre du système n'est plus assuré si d'autres investissements que ceux actuellement connus et décidés ne sont pas réalisés. Sur la période 2015-2020, la situation devient d'autant plus tendue que de fortes incertitudes pèsent sur le déploiement des ENR électriques, la mise à l'arrêt des centrales thermiques et l'avenir du nucléaire. Au total, le parc de production dans l'UCTE devrait présenter une puissance supérieure de 50 GW pour assurer la sécurité d'approvisionnement électrique en 2020

En gros pour assurer la stabilité du réseau électrique UTCE étendu au-delà de l’Union Européenne, inhomogène et aux maîtrises et gestions décentralisées, il faudrait plus d’électronucléaire, de centrales thermiques et moins de courants intermittents.... Un système de fous, de corrompus et d’incompétents fait exactement le contraire. La clé du problème se situe certainement dans les investissements faramineux, une estimation de l’ordre de 1000 milliards d’euros au bas mot est souvent citée, qui devraient être engagées afin de pouvoir introduire de manière massive et prioritaire les électricités d’origine éolienne et à un degré moindre photovoltaïque. Sans garantie de stabilité donc.

Bien sûr on objectera que pour l’instant “tout va bien” même si des accidents graves ont été frôlés, mais cela tient à une donnée qui n’est pas prise en compte et qui est la forte récession économique dans l’UE, ainsi qu’à des capacités de délestage importantes sur des unités de production. Qui résume bien l’esprit qui préside à la gouvernance : on privilégie l’éolien et le PV vis à vis de la production.

L’approche rationnelle pour obtenir un réseau électrique européen interconnecté fiable et stable nécessiterait une politique de la production électrique exactement à l’inverse de ce qui est engagé aujourd’hui. Soient : plus d’électronucléaire et l’arrêt des programmes éolien et photovoltaïque pour la production de masse de courants électriques. Nous sommes très loin d’une capacité industrielle de stockage de masse de l’énergie.

Dans le domaine de l’électronucléaire, deux types de réacteurs nucléaires devraient être privilégiés. D’abord, pour un faisceau très complet d’avantages, des réacteurs nucléaires de quatrième génération. Particulièrement les “rapides à sodium” qui peuvent être installés assez rapidement en offrant l’avantage de brûler du Plutonium et des transuraniens, et qui seraient conçus pour être capable de “suivre” le réseau.

Puis des unités nucléaires plus petites, dites SMR (réacteurs nucléaires modulaires) pour des usages spécifiques comme dans des zones isolées, des Îles sur ou en mer.... 

***

Historique succinct du Black out partiel du 4 novembre 2006

(rapports officiels)

Le 4 novembre 2006 le passage avancé vers 22 heures ce jour là alors qu’il était initialement prévu à 1 heure le 5 novembre, d’un bateau de croisière sortant des chantiers navals Meyerwerft sur le fleuve Ems, déjà réalisé 14 fois avant cela, a nécessité la coupure de la ligne THT de 380 kV reliant Diele à Conneforde. Ceci sous la gestion d’Eon. Des calculs prévisionnels avaient bien entendu été réalisés avec un résultat positif. La ligne a été coupée à 21 h 38 et dès 21 h 39 des problèmes ont été signalés : des valeurs d’ajustement limites étaient rencontrées sur les lignes Elsen-Twistetal et Elsen-Bertechdissen. En outre à 21 h 41 le groupe de gestion réseau RWE a signalé à Eon l’atteinte d’une valeur limite de sécurité à 1.800 A sur la ligne Landesbergen-Wehrendorf qui était déjà pratiquement atteinte et c’est d’ailleurs cette ligne qui a déclenché la première. Malgré cela le groupe de gestion réseau Eon a donné le feu vert pour le passage du bateau à 21 h 42. Ensuite la situation s’est tendue. A 22 h 06 l’intensité sur la ligne Landesbergen-Wehrendorf  a dépassé la limite avec 1900 A. Malgré des actions correctives cette ligne a déclenché à 22 h 10 minutes 13 secondes. Puis il y a eu le départ d’une cascade de coupures, la ligne de 220 kV de RWE reliant Bielefeld/Ost à Gütersloh a déclenché deux secondes plus tard. Puis encore 4 secondes après la ligne de 380 kV de Berchterdissen-Elsen a également déclenché.

Enfin un effet domino a conduit à l’isolement de trois zones dans le réseau UTCE européen. Zone Ouest, zone Nord est et zone Sud est.

Vers 22 h10 la zone Ouest avait un déficit de puissance de 9.000 MWe. La fréquence sur cette zone est tombée vers 49 Hz. Ce qui a déconnecté des champs d’éoliennes. D’où l’amplification du phénomène. Au total c’est une puissance de 10.700 MWe qui a manqué comprenant une partie importante de production éolienne et de cogénération.

Les délestages obligatoires ont conduit à un Black out partiel.

Il y avait aussi des pays en surfréquence due à la surproduction d’électricité à l’Est : La République Tchèque, la Pologne, la Slovaquie, l’Ukraine et des parties de l’Allemagne, de la Hongrie et d’Autriche. L’Est sud était en sous fréquence.

Le redémarrage du réseau a été difficile à cause de reconnections intempestives de champs éoliens notamment

Pour cette reprise c’est la France qui disposait de la plus grande puissance avec 4.995 MWe, venait ensuite l’Espagne avec 3.696 MWe .. l’Allemagne était au niveau de l’Italie avec 2.676 MWe.

Le parc de production d’électricité d’origine hydraulique en France a largement participé au rétablissement du réseau électrique européen.

En conclusion on peut dire que si la coupure de la ligne THT double de 380 kV Diele-Conneforde a bien été l’élément initial dans le Black out européen partiel, cet incident a mis en évidence l’extrême fragilité du réseau européen interconnecté de l’époque, avec un rôle néfaste important d’unités de production décentralisées à partir d’éoliennes et de cogénération.

Bien entendu des actions correctives et de modernisation ont été entreprises depuis, mais la volonté d’introduire plus de courants intermittents sur le réseau et darrêter des unités de production appartenant au réglage primaire et secondaire rendent en définitive le réseau électrique européen encore plus fragile. ***

 



82 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 3 mars 2020 14:39

    Homme de peu de foi ! Tu n’as même pas foi en la vertu du YAKA post-mortem ! Je te soupçonne d’être secrètement opposé aux plus excellents génocides programmés par les banksters qui nous veulent du bien... Du reste comme l’a fort bien proclamé Anne Lauvergeon, qu’importent les dégâts collatéraux sur les femmes et les enfants, du moment qu’on éradique tous les mâles blancs, et tous les incroyants ! 


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 3 mars 2020 15:36

    Un diplômé de science molle connait plus les réseaux électriques que tous les ingénieurs qui travaillent dessus . Épicétout.


  • pemile pemile 3 mars 2020 15:49

    C’est bien, vous avez enfin consulté les rapports (CRE/UCTE) que vous accusiez de mensonge le 7 février et que je vous avais déjà exposé en décembre 2017 pour obtenir le même déni de votre part.

    Si cette explication peut passer pour le profane qui n’a pas les moyens d’approfondir la question, des spécialistes, notamment à l’EDF n’ont pas été dupes.

    C’est bien ce point là est enfin réglé !

    Suite à cet incident de 2006, les mesures ont été prises pour que les grosses productions éoliennes soient pilotables depuis les centres de contrôles des réseaux et ne soient plus déconnectées automatiquement (arrêté du 23 avril 2008 en France)

    PS : Votre titre associe black out et Fessenheim, mais rien dans votre article ne le justifie smiley


    • JMBerniolles 3 mars 2020 16:22

      @pemile

      Avant de sortir votre baratin programmé, il faut lire correctement l’article.
      Et puis comprendre…. 


    • pemile pemile 3 mars 2020 16:29

      @JMBerniolles « Avant de sortir votre baratin programmé, il faut lire correctement l’article. Et puis comprendre… »

      J’ai tout correctement lu et bien compris que votre discours sur l’incident de 2006 avait changé, merci.

      Sinon, que n’ai je pas compris dans cet article pour justifier son titre, où se trouve l’explication du lien entre black out et fermeture de Fessenheim ?


    • JMBerniolles 3 mars 2020 16:46

      @pemile

      Le Canard enchainé est un appendice, un peu sordide et lourdingue, du pouvoir en place.
      Si ce journal qui bénéficie de « fuites » "leaks’ autorisées avait un tant soit peu d’honneur et de décence au sens orwellien, il défendrait Julian Assange. Dont le procès d’extradition scandaleux sur le fond et dans son déroulement (voir les comptes-rendus d’audience de l’ancien ambassadeur Craig Murray) a lieu à Londres en ce moment. Alors que l’avocat d’Assange est particulièrement bon, la juge étale une partialité sans gène dans les débats de ce procès sans jurés.

      En ce qui concerne les réacteurs nucléaires de Fessenheim leurs dossiers de prolongation de vie pour dix années supplémentaires avaient été soumis à l’ASN il y a déjà quelques temps. La réponse avait été positive. Naturellement c’est une information qui est censurée…. En fait ces réacteurs avaient le potentiels pour fonctionner au minimum encore 20 ans. Aux USA des réacteurs identiques vont fonctionner jusqu’à 80 ans. Les 40 ans initiaux n’étaient absolument pas une durée de vie définitive, mais une durée nécessaire pour la planification, les calculs d’amortissements…. Donc la perte d’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim est estimée à plus de 10 milliards d’euros.

      De plus alors que la fermeture est voulue par le pouvoir depuis 8 ans aucune mesure économique alternative n’existe.


    • JMBerniolles 3 mars 2020 17:03

      @JMBerniolles

      L’avocat d’Assange s’appelle Edward Fitzgerald Il est important de se souvenir de grands avocats courageux


    • pemile pemile 3 mars 2020 17:25

      @JMBerniolles « il défendrait Julian Assange. »

      Il l’ont fait, timidement, mais il l’on fait dans ce même numéro, un encart qui se conclu par « Voila pourquoi il faut se battre pour qu’il ne soit pas extradé »


  • pemile pemile 3 mars 2020 16:00

    Et sinon, pour la fermeture de Fesenheim, vous avez lu l’article du Canard du 26 février nommé : « Une fermeture en or » ?

    Comment cette fermeture « anticipée » juste avant la visite décennale (et son risque de fermeture pour mesure de sécurité sans indemnité) permet à EDF de toucher 400 millions pour cette fermeture anticipée de quelques mois.

    Accompagnée de promesse de versements correspondant à l’éventuel manque à gagner lié aux bénéfices qui auraient pu être tiré de l’exploitation jusqu’à carrément 2041 ! Soit, d’après le rapport des députés Goua et Mariton, des milliards en perspective.


    • pemile pemile 3 mars 2020 16:34

      @San Jose « met un peu de baume au coeur de qui pouvait penser qu’elle n’aurait que 400 millions. »

      Ou rien du tout, après contrôle technique, comme votre voiture ?

      Il me semble aussi que les communes autour qui vont être impactées niveau emploi par la fermeture seront peut être moins bien servies que EDF.


    • pemile pemile 3 mars 2020 17:22

      @San Jose « Gardez pour vos amis les sornettes habituelles sur les réacteurs en ruine. »

      Pas au norme niveau épaisseur du radier, mais je sais que vous et les normes !


    • Matlemat Matlemat 3 mars 2020 23:40

      @pemile
       EDF, entreprise d’état, après la décision de Hollande de fermer Fessenheim, engage malgré tout des travaux pour la prolongation et porte plainte contre l’état.

       La promesse de Hollande oublié soit disant pour attendre l’EPR, Macron, alors que l’EPR n’a pas démarré, décide la fermeture de Fessenheim mais reconnaît la responsabilité de l’état dans le futur manque à gagner et verse 400 millions pour le démantèlement alors que normalement EDF doit avoir assez de provisions. 

       On se demande si l’état dirige EDF ou si EDF dirige l’état ?

       


  • nono le simplet 3 mars 2020 16:52

    Il résulte assez clairement de cette réflexion que le rôle de l’éolien dans le Black out européen partiel du 4 novembre 2006 a été important et sans doute décisif .

    variante

    diable, il a fallu 14 ans pour accuser l’éolien ?

    variante

    diable, il faut remonter 14 ans en arrière pour mettre l’éolien en accusation ?

    variante

    diable, et il ne s’est rien passé d’autre depuis 14 ans mettant l’éolien en cause ?


    • JMBerniolles 3 mars 2020 17:17

      @nono le simplet

      J’ai fini par recontacter l’ami de l’EDF qui avait fait un rapport semi officieux (l’EDF n’avait pas directement à s’exprimer, mais à comprendre bien sûr) sur cette défaillance pour l’EDF… 
      Son rapport intitulé de manière significative Eon ou Eole date du 29/12/2006.

      On peut y lire ceci par exemple :
      « En fait, ce ne sont pas 3000 mais plus de 10 000 MW éoliens qu’on a vu fondre d’un coup d’un seul, le 4 novembre 2006 (dont 6 030 MW pour la seule Allemagne, et 5 030 pour les zones administrées par E.ON et Vattenfall)……  »

      Il cite aussi un rapport prémonitoire de mars 2006  :
       L’étude « Impact de l’éolien sur le réseau de transport et la qualité de l’énergie », de Robyns Benoît, Davigny Arnaud, Saudemont Christophe, Ansel Aymeric, Courtecuisse Vincent, François Bruno, Plumel Sophie et Deuse Jacques (CNRT de Lille, Supélec 14-15 mars 2006, était prémonitoire, comme l’illustrent les extraits ci-après :

      Début du résumé : « L’augmentation de la puissance éolienne installée en Europe a un impact croissant sur le réseau de transport du fait de la difficulté à prévoir la production, de la capacité d’accueil limitée du réseau, du risque de déconnexions intempestives des fermes d’éoliennes et d’une dégradation de la qualité de l’électricité ... »


      Comme vous êtes intelligent il ne vous a pas échappé que l’article argumente sur le fait que la situation ne s’est pas améliorée, mais a au contraire empirée. 



    • pemile pemile 3 mars 2020 17:32

      @JMBerniolles « On peut y lire ceci par exemple : « En fait, ce ne sont pas 3000 mais plus de 10 000 MW éoliens qu’on a vu fondre d’un coup d’un seul, le 4 novembre 2006 »

      Et voila, c’est plus fort que vous, vous recommencez à nier tous les rapports de mesures de puissance collectés au niveau européen ! smiley

      Je remets donc en lien le rapport détaillé de UCTE


    • pemile pemile 3 mars 2020 17:37

      @JMBerniolles "du fait de la difficulté à prévoir la production, de la capacité d’accueil limitée du réseau, du risque de déconnexions intempestives des fermes d’éoliennes et d’une dégradation de la qualité de l’électricité"

      Aucun de ces points n’est encore un problème aujourd’hui, les précisions météos, vent et soleil, sont de plus en plus précises, les déconnections intempestives ont a vu que c’était géré depuis, la qualité de l’électricité, fréquence et tension, est maintenant identique à celle d’une centrale, les lignes sont optimisées grâce aux FACTS, etc, etc


    • nono le simplet 3 mars 2020 18:41

      @San Jose
      j’ai écrit dans le 1 et le 2 ... 3 articles sur mers el kébir pour ne pas écrire grand chose c’est longuet ...


    • JMBerniolles 3 mars 2020 19:00

      @pemile

      Il faut garder votre calme … et adresser votre baratin à d’autres… 

      Votre discours n’est ni cohérent, ni étayé et il nie des réalités comme la relation puissance/vitesse du vent d’une éolienne.


    • pemile pemile 3 mars 2020 19:58

      @JMBerniolles « Il faut garder votre calme … et adresser votre baratin à d’autres »

      Je suis calme, alors que cet article démontre que c’est bien vous qui étiez dans le baratin depuis nos échanges de 2017 !

      « Votre discours n’est ni cohérent, ni étayé »

      wiwi, mon discours cohérent et étayé sur ce point depuis 2017 m’a surtout valu vos insultes smiley

      « et il nie des réalités comme la relation puissance/vitesse du vent d’une éolienne. »

      Mais c’est bien sûr, vous allez donc me dire où j’ai nié cela ?


    • JMBerniolles 3 mars 2020 20:46

      @pemile

      Il me semble clair que je vous laisse vous expliquer.
      Ce n’est pas mon genre d’insulter et de mépriser les gens. Et j’accepte volontiers la contradiction. 

      Fin 2006, j’avais lu ce rapport EDF officieux fait par un ami fiable, que je viens de récupérer. Ce rapport, ainsi que le rapport du groupe gestionnaire du réseau européen faisait état de l’effacement brutal d’une puissance supérieure à 10.000 MWe. C’est ce chiffre qui était resté dans mon souvenir. J’ai attribué cela à l’éolien… et j’admets tout à fait que cela puisse se discuter. Puisqu’il y avait aussi une puissance échangée notable. Dans les rapports que j’ai lu et dans ce rapport « EDF » particulièrement qui cite une puissance éolienne entre Eon et Wattenfall supérieure à 10.000 MWe … et le fait que 6110 MWe d’éolien ont disparus en quelques secondes …. 


    • pemile pemile 3 mars 2020 21:06

      @JMBerniolles « Dans les rapports que j’ai lu et dans ce rapport « EDF » particulièrement qui cite une puissance éolienne entre Eon et Wattenfall supérieure à 10.000 MWe … et le fait que 6110 MWe d’éolien ont disparus en quelques secondes »

      D’après le rapport de l’UCTE, la production éolienne totale à 22h09 était de 6 476MW (dont 3 938 en Espagne) et les chutes de production entre 22h10 et 22h30 étaient de 10 909MW dont 4 892MW d’éolien (dont 2 800MW en Espagne)


    • nono le simplet 4 mars 2020 00:31

      @San Jose
      Alors celle-là c’est la meilleure.
      Heureusement, vous écrivez court.

      3 articles sur 3 ans de guerre à l’est c’est un résumé extrême et j’en suis conscient
      Mers el Kébir méritait sans aucun doute un article ... mais 3 ?


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 01:01

      @nono le simplet

      Et combien mériterait Dunkerque...perso vu qu’un de mes grand père y a été fait prisonnier...plus. Lol


    • nono le simplet 4 mars 2020 06:33

      @Aita Pea Pea
      ah oui ! Dunkerque ... et la première bataille, oubliée, où les français ont gagné, Narvick en avril-mai 40


  • bebert bebert 3 mars 2020 17:22

    Combien de barrages hydro- electriques vendus au privé depuis que micron est au pouvoir ?

    Ces barrages qui servent en cas de pic de consommation , ce pays est foutu


  • bebert bebert 3 mars 2020 17:24

    Vous avez aimé les Aéroports de Paris, les autoroutes et Engie, vous allez adorer ce nouvel épisode de la grande série de privatisations, pour le moins étonnantes, menée par le gouvernement français. Cette annonce fait suite à près de dix ans de pression de la part de la Commission européenne pour démanteler la gestion publique de l’énergie hydro-électrique.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-mardi-26-mars-2019


  • Matlemat Matlemat 3 mars 2020 23:15
    • Aux USA avec toutes les centrales à charbon, au gaz et nucléaire, il y a 2h de black-out en moyenne par consommateur.
    • France, 20% de renouvelable : 50 minutes de Black-out
    • Danemark, 60% de renouvelable : 15 minutes
    • Allemagne, 50% de renouvelables : 15 minutes

    https://www.comwatt.com/energie/actu/energie-renouvelable/idees-recues/le-danemark-repond-a-trump-sur-le-risque-de-black-out-cause-par-les-energies-renouvelables/


    • titi titi 4 mars 2020 02:03

      @Matlemat

      « Danemark, 60% de renouvelable : 15 minutes  »
      Le Danemark a fait le choix d’une surcapacité installée avec à la clef, une production à prix négatif les jours de grand vent. Le prix payé par le consommateur final est le plus élevé d’Europe.

      « Allemagne, 50% de renouvelables : 15 minutes  »
      Pratiquement toute la production de Fessenheim était exportée en direction de l’Allemagne. 


    • pemile pemile 4 mars 2020 09:46

      @San Jose « Vous moqueriez-vous de nous en vous contentant d’une corrélation en guise de démonstration ? »

      Si la moquerie vous énerve, Matlemat marque quand même un point smiley

      La corrélation tient plutôt sur la qualité du réseau et l’infrastructure de lignes enterrées, là où la France est à la traîne, mais elle met quand à mal le discours récurrent que les énergies renouvelables intermittentes entraînent obligatoirement des black out, non ?


    • pemile pemile 4 mars 2020 10:31

      @nono le simplet « la presque totalité actuelle des pannes sont dues à des tempêtes et des orages »

      Pour l’entretien des passages des petites lignes dans les bois dans mon coin, depuis que c’est sous traité, c’est fait à la va vite n’importe comment.


    • Matlemat Matlemat 4 mars 2020 12:14

      @titi
      «  Le prix payé par le consommateur final est le plus élevé d’Europe. »

       Cela incite aux économies d’électricité et cela permet aux particuliers producteurs d’électricité d’avoir une rente.

       Le prix de l’électricité n’a pas l’air de trop pénaliser l’industrie danoise et les fabricants d’éoliennes.

       La vérité c’est que le prix en France est trop bas pour faire accepter les risques du nucléaire à la population, trop bas pour les finances d’EDF et pour les frais reportés dans le futur à cause du nucléaire, l’état devra payer on le voit bien dans le cas de Fessenheim. 
       


    • Matlemat Matlemat 4 mars 2020 17:34

      @San Jose

      Il y a des particuliers propriétaires d’éoliennes qui ne se plaignent pas de leur investissement.


  • Matlemat Matlemat 3 mars 2020 23:27

    « Ces effets, alors même qu’ils ne sont pas apparents et immédiats, nous savons qu’ils comportent des dommages invisibles et se manifestant à plus ou moins longue échéance, dommages infligés au patrimoine héréditaire, et qui se traduiront par un vieillissement prématuré, par l’apparition de cancers et de leucémies, ainsi que dans les générations suivantes par une augmentation du nombre de malformations, des infirmités, des monstruosités.

     Qu’on ne prétende pas que les doses de radioactivité ainsi libérées sont trop faibles pour atteindre le seuil de la malfaisance.

     Tout au moins en ce qui concerne les altérations génétiques, il n’y a pas de seuil de nocivité.

     Toute augmentation, si légère soit-elle, de la radioactivité élève le taux de mutation dans les cellules germinales et par suite contribue à dégrader les virtualités héréditaires des sujets exposés à des suppléments de radioactivité. » 

     Jean Rostand


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 06:24

      @Matlemat. Tandis que la prochaine annulation de champ magnétique terrestre...


    • nono le simplet 4 mars 2020 06:51

      @JC_Lavau
      avant la queue d’une comète... maintenant le champ magnétique ... la prochaine glaciation ... Nostradamus ressuscité smiley


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 07:35

      @nono le simplet. Tu n’aimes pas te tenir au courant de l’actualité. Les géosciences, ça n’est vraiment pas ta cup of tea.
      Or justement on a tous les symptômes d’un début de renversement du champ magnétique terrestre.
      Remarquez, le parti escrologiste ne manquera pas de dociles courtisans pour raconter à la populace que c’est le RCA qui est le fautif. Michel Barnier a déjà diagnostiqué que les tremblements de Terre sont dus au RCA, et d’autres courtisans ont osé que l’éruption de l’Eyjafjöll serait due au RCA...
      Remarquez, certains mollahs sont en désaccord scientifique avec Michel Barnier : eux sont d’avis que les tremblements de Terre sont dus à la violence des orgasmes des iraniennes.

      Tout au long de ce Quaternaire où il y a des glaciations, les interglaciaires ont été fort brefs, en comparaison des glaciations elles-mêmes. On confesse que les déclencheurs de ces basculements sont fort mal connus.
      Sauf les escrologistes, qui sont tellement sucepérieurs, qu’ils ont trouvé le magique bouton de réglage du climat ! Enfin, à ce qu’ils disent...


    • nono le simplet 4 mars 2020 08:20

      @JC_Lavau
      Or justement on a tous les symptômes d’un début de renversement du champ magnétique terrestre.

      t’en es rendu à valider des hypothèses suppositoires ... tout ça pour ne pas valider le RCA ... c’est triste ...


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 09:15

      @nono le simplet. Ouaip ! Tu exiges que je valide des escroqueries qui te plaisent.


    • nono le simplet 4 mars 2020 09:58

      @JC_Lavau
      t’es quand même gonflé smiley
      toi qui te prétend scientifique tu réfutes le RCA sans aucun doute alors qu’il fait la quasi unanimité des spécialistes ( après avoir longtemps réfuté le réchauffement tout court d’ailleurs ... passons ...) et tu valides sans aucun doute une hypothèse parmi d’autres émise par un ou deux spécialistes parce qu’elle va dans le sens de tes croyances ...
      tu as la démarche pathétique d’un sectaire borné ... mais tu accuses les autres ...


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 10:02

      @nono le simplet. Mais wi, à tes yeux un scientifique est un suiveur de troupeau...
      S’il vous plaist, dit Panurge, m’en vendez un. ...


    • pemile pemile 4 mars 2020 10:22

      @nono le simplet « t’en es rendu à valider des hypothèses suppositoires »

      Si il s’agit de prévoir la date de la prochaine perturbation du champ magnétique, par contre, le fait de déplacements ou d’inversions périodiques du champ magnétique est un fait scientifique.


    • nono le simplet 4 mars 2020 11:03

      @pemile
      le fait de déplacements ou d’inversions périodiques du champ magnétique est un fait scientifique.

      mais en quoi invalide t il le RCA ? sinon en prédisant une inversion des pôles dans 2000 ans ...
      réjouissons nous qu’il fasse plus chaud parce que dans 500-1000-2000(?) ans il va faire froid ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 11:27

      @nono le simplet. Du rayonnement cosmique au sol, il va y en avoir sacrément plus que celui que tu feins de redouter. Plus de champ magnétique ==> plus de piège de Van Allen.


    • pemile pemile 4 mars 2020 11:39

      @nono le simplet « mais en quoi invalide t il le RCA ? »

      Il pourrait invalider le « A » de RCA car il est probable que nos sociétés modernes auraient bien du mal à y survivre ? smiley


    • nono le simplet 4 mars 2020 15:23

      @pemile
      laissons à ceux qui vivront dans 2000 ans le soin

      de résoudre les problèmes de cette époque future ... si tant est qu’il y aura quelqu’un qui puisse le faire ...


    • pemile pemile 4 mars 2020 15:30

      @nono le simplet « laissons à ceux qui vivront dans 2000 ans le soin de résoudre les problèmes de cette époque future »

      Ca ressemble un peu au discours de gestion des déchets nucléaires laissés au générations futures smiley

      Respecter la planète, c’est quand même imaginer une société capable de la préserver ET de perdurer sur le long terme ?


    • nono le simplet 4 mars 2020 16:01

      @pemile
      Ca ressemble un peu au discours de gestion des déchets nucléaires

      t’es gonflé ! les déchets c’est pas une gestion à imaginer dans un futur lointain mais une gestion présente pour pouvoir les gérer dans un futur lointain ... aucun rapport ! de plus moins on en laissera moins ça posera des problèmes aux générations futures ...
      et pour préserver la planète il faut prendre les problèmes dans l’ordre où ils présentent ... chaleur, pollution et matières premières sont ceux de nôtre génération et ça urge ... commençons par essayer de les régler avant de regarder les lointains futurs et hypothétiques problèmes ... si le moteur d’une voiture commence à faire des bruits inquiétants alors qu’on se dirige vers un précipice, la première chose à faire est de freiner et de s’arrêter ou de donner un coup de volant pour ne pas tomber au fond du précipice avant de soulever le capot pour regarder d’où viennent ces bruits et essayer de réparer ... au fond du précipice l’état du moteur est indifférent ...


    • pemile pemile 4 mars 2020 16:10

      @nono le simplet « t’es gonflé ! »

      Et je m’attendais bien à une soufflette de ta part smiley

      « il faut prendre les problèmes dans l’ordre où ils présentent »

      Mais aussi prévoir demain et ne pas oublier la loi de Murphy smiley


    • nono le simplet 4 mars 2020 18:12

      @pemile
      Mais aussi prévoir demain

      l’inversion des pôles c’est pas pour demain ni même après demain , peut être même jamais, le fait que ce se soit produit ne signifie pas que ça va se reproduire ... et de toutes façons l’origine anthropique est nulle ... et les conséquences, la durée et les autres paramètres sont inconnus sinon que ça risquerait de ne pas être rigolo si ça dure longtemps ... on risque de se prendre des protons et des électrons par milliers par cm² et par seconde sur la gueule et on n’aurait pas à se faire de soucis pour le futur ... et donc, pratiquement, on fait quoi ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2020 18:28

      nono le simplet regrette : « l’origine anthropique est nulle ... pratiquement, on fait quoi ? ». Quelle déception ! Même pas utilisable pour une bonne guerre de religion !


    • pemile pemile 4 mars 2020 18:29

      @nono le simplet « ça risquerait de ne pas être rigolo si ça dure longtemps »

      Un court orage magnétique du genre de l’éruption solaire de 1859 (censé pouvoir se reproduire tous les 150 ans) sur nos sociétés hyper numérisées n’aurait pas les même conséquence qu’en 1859.


    • nono le simplet 5 mars 2020 04:42

      @pemile
      sans ceinture de Van Allen, même brève, ce serait un problème très secondaire ...


  • zygzornifle zygzornifle 4 mars 2020 08:41

    En plus le réseau vieillit et on ne fait des travaux que quand il y a des problèmes


  • JMBerniolles 4 mars 2020 13:56

    J’admets volontiers que ce texte est assez rébarbatif. 

    Il est plutôt conçu comme une synthèse, base d’informations et de données sur ce sujet crucial. Mais il est intéressant de le confronter à la critique.

    En gros il contient beaucoup d’éléments de réponse aux questions soulevées. Mais il est utile de préciser au moins un point qui est celui de l’évolution de la situation depuis 2006 et en quel sens elle va ?

       Deux éléments importants pointent vers le fait que les responsables du réseau sont encore inquiets pour sa stabilité. 1) l’Allemagne met en service une centrale à charbon de plus de 1000 MWe 2) l’arrêt de chaudières à charbon est différé en France. On peut dire aussi que le passage à l’ultracentrifugation avec l’usine George Besse 2 a rendu au réseau électrique au moins 3 réacteurs nucléaires de 900 MWe.

    On a vu qu’en 2006 on était dans la situation tout de même effrayante à beaucoup de point de vue, où les gestionnaires du réseau électrique ne maîtrisaient pas et manquaient d’informations de base sur des milliers de MWe de puissance électrique intermittente. Et que les éoliennes se déconnectaient sous un seuil de 49.5 Hz.

    Ceci a été amélioré avec la création de centres de pilotage et l’amélioration des connections des éoliennes au réseau, avec de l’électronique, des matériaux rares ... Au prix d’investissements qui renforcent le coût de l’éolien mais qui sont cachés dans les coûts du réseau. 

    Cela n’élimine absolument pas le fait que la puissance des éoliennes s’écroule avec le vent. Et dans cette période de temps l’éolien en Allemagne est passé de l’ordre de 20.000 MWe à 60.000 MWe. Cela ne peut s’accepter qu’avec l’interconnection avec les pays voisin, Pologne, France en particulier. Mais c’est un facteur qui accroit l’instabilité générale du réseau électrique interconnecté.

    Lors d’un effacement de puissance brutal on a vu qu’il y avait la puissance primaire (nucléaire et charbon) pour réagir. Il y a aussi des délestages possibles sur des unités de production. En France c’est de l’ordre de 1000 à 2000 MWe. Cela a déjà permis d’éviter des Black out dans des situations tendues.

    Et puis il y a les compteurs Linky. Qui ont avant tout un rôle d’espion sur la consommation électrique des abonnés et rendent possible la coupure coordonnée d’alimentation électrique à distance. Donc bien entendu on peut s’en servir pour faire face à une défaillance brutale de production. Cela signifie simplement priver d’électricité des millions de foyers aux heures des plus grands besoin. Principalement pour satisfaire l’éolien donc. 


    • pemile pemile 4 mars 2020 14:07

      @JMBerniolles "Cela signifie simplement priver d’électricité des millions de foyers aux heures des plus grands besoin. Principalement pour satisfaire l’éolien donc. « 

      Non, pour les foyers il y a plus »doux" que le délestage, il y a eu en Bretagne des tests d’écrêtement de puissance, passer un grand ensemble de foyers de 6kW à 3kW, de 9kW à 6kW, etc.

      Avec le linky, c’est pas non plus la panacée, car ça repose sur la baisse à distance de la valeur de disjonctage du compteur, qui donc disjoncte si la consommation à l’instant t dépasse la nouvelle valeur. C’est mieux que la coupure totale SI il y a quelqu’un à la maison pour réarmer le linky smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 14:16

      @pemile

      Salut. Oui mais ça sert à rien de réarmer si on ne coupe pas les appareils les plus énergivores. Une petite plaquette d’information à l’usage des non elec ne serait pas de trop...


    • pemile pemile 4 mars 2020 14:46

      @Aita Pea Pea « Oui mais ça sert à rien de réarmer si on ne coupe pas les appareils les plus énergivores. »

      Le top serait effectivement de pouvoir couper à distance que ces appareils les plus énergivores avant baisse de puissance.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 14:56

      @pemile

      M’est avis qu’avec des fils pilotes sur des contacteurs il y aurait moyen...savoir si le linky a les sorties pour...


    • pemile pemile 4 mars 2020 15:02

      @Aita Pea Pea

      C’est prévu avec le module radio (ERL) du linky
      http://www.smartgrids-cre.fr/media/documents/Plaquette-ERL.pdf


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 15:14

      @pemile

      ce qui consomme le plus est le chauffage donc plus de chauffage pour les sans dents locataires.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 15:15

      @pemile

      En fait on revient au contrat EJP mais pour tous. Perso modifier les tableaux me fera du taf ...et du pognon...lol


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 15:21

      @foufouille Non . Tu peux moduler et avoir des priorités si ton installation est aux normes d’il y a au moins une trentaine d’années. Si tu veux je te fais un devis ...pas gratos le devis hein...lol


    • pemile pemile 4 mars 2020 15:22

      @foufouille « ce qui consomme le plus est le chauffage donc plus de chauffage pour les sans dents locataires. »

      On a le témoignage de San José sur ce forum qui dit très très bien vivre avec un seul radiateur 800W smiley

      Passer de 9000W à 6000W, pour quelques heures, ça ne coupe pas le chauffage.


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 15:40

      @pemile

      c’est 6kw maxi pour un sans dents ........


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 15:45

      @foufouille

      Vouais et même que Engie les force à porter une étoile pole-emploi .


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 15:51

      @Aita Pea Pea

      nous, on a juste du 3 fils et la terre avec de la chance donc sauf installation de prises CPL et de prises murales plus un ordi spécial domotique que le bailleur ne paiera pas.

      la journée, je ne chauffe pas avec les fenêtres ouvertes pour éviter le moisi.


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 15:53

      @Aita Pea Pea

      la seule où j’ai eu plus, c’est par ce que les ordures EDF refusaient de diminuer la puissance.


    • pemile pemile 4 mars 2020 16:01

      @foufouille « c’est 6kw maxi pour un sans dents »

      Un sans dents qui se chauffe à l’électrique est un sans dents riche ?


    • pemile pemile 4 mars 2020 16:02

      @foufouille « nous, on a juste du 3 fils et la terre »

      Un chauffage électrique en tri-phasé ??!!


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 16:02

      @foufouille

      C’est ça la difficulté. En tant qu’electricien je ne peux te proposer la lune si je n’ai pas un aperçu de ton installation. Ça se fait vite lorsque tu as de la bouteille...et de décliner parfois en indiquant que pour faire le boulot honnêtement et dans les normes faudra défoncer tous les murs...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 16:05

      @pemile

      Un pilote en noir ?


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 16:14

      @pemile

      sauf si tu veux mendier des aides, tu chauffe presque pas et éteint évidement le chauffage si tu veux faire fonctionner four, etc.

      avec la terre, ça fait 3 fils et pas de fils pilote.

      une fois, j’ai visité une baraque dans le jura avec des fils en 110v recouvert de tissu.

      et même une avec des fils sans isolation, juste des supports en céramique.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 16:17

      @prong

      Prise de force ...Apologie du viol ...


    • pemile pemile 4 mars 2020 16:18

      @Aita Pea Pea « Un pilote en noir ? »

      En tout cas, en me relisant, 3 fils et la terre, ça serait plutôt du biphasé smiley


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 16:26

      @prong

      tu as moins cher = poële à bois flamme verte mais en campagne et dans le privé.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 4 mars 2020 16:28

      @pemile

      T’es déjà tombé sur du tri 220 ? Moi oui en Polynésie...pas de neutre bien sur. Pour adapter les différentiels faut alimenter le neutre avec la phase 1 , puis en sortie la ponter vers l’entrée phase 1 ...les 2 et 3 comme d’hab.


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 16:32

      @San Jose

      un soufflant avec céramique vaut 20 et un bain d’huile 30.

      le must pas testé est à 100 en promo et en céramique .............


    • foufouille foufouille 4 mars 2020 16:48

      @prong

      un chauffage à bois avec avec accumulateur en pierre vaut 400 max et tient toute la nuit avec du bois pas blanc.

      il existe aussi un bouilleur pour cheminée ou mieux, une cuisinière à bois avec bouilleur, four et accumulateur pour 1000 direct pologne sur le net.


  • JMBerniolles 4 mars 2020 18:48

    Il y a toujours un moment où l’on bascule sur le terrible réchauffement climatique anthropique.. Il n’y a pas beaucoup de scientifiques qui, en France, osent contredire la version officielle de l’effet des activités humaines sur le climat , de peur de la police du climat, comme il y a une police de la pensée. Et surtout pas les scientifiques qui sont payés pour travailler sur cet effet anthropique, ainsi que ceux qui bâtissent leur carrière sur celui-ci, Bard, Masson-Delmotte... le médiocre Jouzel naturellement. 

    Parmi les courageux il y a Vincent Courtillot. Je le cite pour qu’il soit clair que les opposants n’ont jamais nié un réchauffement net, disons des années 60 au tournant des années 2000. Avant lequel il y avait eu un pic de réchauffement du à El Niño en 1998 (annexé par les tenants du réchauffement anthropique). C’est précisément à ce tournant des années que l’hypothèse anthropique est morte (à vrai dire elle l’était déjà avant puisque notamment l’augmentation notable de la température moyenne terrestre concernait avant tout l’hémisphère Nord alors que le CO2 se répartit rapidement dans toute l’atmosphère en concentration homogène ). Parce que les prédictions basées sur cette théorie anthropique se sont complètement plantées et que l’évolution de la température moyenne globale terrestre n’a pas suivi l’augmentation régulière de la concentration en CO2 équivalent.

    Ces vérités sont assez faciles à vérifier par soi-même. Mais on ne risque pas de les retrouver dans nos médias asservis… Où j’ai même vu citer une fois ou deux la théorie grotesque suivant laquelle El Niño était du au réchauffement climatique.

    Une des périodes de l’humanité les plus riches culturellement est celle où les philosophes grecs malgré un environnement où les divinités étaient omniprésentes et omnipotentes, ont développé leurs réflexions personnelles.


  • Christian 5 mars 2020 09:28

    Tiens c’est la première fois qu’un ingénieur électricien ou spécialiste montre la complexité du problème de fonctionnement d’un réseau...félicitations. En Suisse on a eu une votation pour sortir du nucléaire, acceptée, avec des débats comprenant :

    des écologistes

    des avocats

    des journalistes

    des économistes

    des physiciens ou mathématiciens

    des politiciens

    et pas un seul ingénieur électricien spécialiste des réseaux.

    et ne croyez pas que les physiciens et mathématiciens en question comprenaient quoi que ce soit d’un réseau électrique...


    • JMBerniolles 5 mars 2020 11:55

      @Christian

      Merci beaucoup pour votre commentaire. Effectivement beaucoup de gens ont un avis ferme sur tout sans forcément connaitre très bien la question, dont moi ...
      Cela s’appelle la démocratie participative … ou citoyenne 
      Mais il n’y a pas de vraie démocratie sans une information accessible délivrée par des experts honnêtes. 


  • Gérard Luçon Gérard Luçon 8 février 13:57

    Et 14 années plus tard, où en sommes-nous, de ce black-out ?


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