mardi 21 août 2012 - par phiconvers

Réveillez-vous Picards !

… et Bourguignons, Languedociens, Béarnais, Bretons, etc. Pour les Parisiens, je n’y compte guère, franchement (mais tout vient à point).

L’épisode émeutier qui a sorti quelque peu la France de sa torpeur estivale nous a valu, comme c’est devenu l’usage depuis les années 1980, une tragique double peine : celle d’observer des petits et grands sauvages tirer sur nos fonctionnaires et saccager des biens publics financés par nos soins (ou ceux de nos enfants) puis subir les habituelles explications socio-coprologiques de la ribambelle habituelle de justificateurs de l’injustifiable. Ainsi donc, ces « jeunes » crient leur désespoir à une société égoïste coupable de les avoir parqués dans des ghettos immondes et de leur ôter insidieusement toute chance de s’insérer. Fermez le ban et à la prochaine…

Un jour viendra, mon Dieu vite, où l’on demandera des comptes aux quelques crapules qui s’échinent à nous rendre collectivement coupables de tous les crimes et délits perpétrés par quelques-uns. Les sociologues (Mucchielli & co.), les magistrats, les politiques, et tous les merdias qui relaient complaisamment leurs bêtises. Quand je dis demander des comptes, je précise bien à l’usage des dérapologues professionnels que je me défends d’envisager de sortir du cadre de la civilisation si manifestement inconnue des émeutiers.

Petite différence cette fois-ci par rapport aux précédentes : l’épisode intervient cent jours après la « libération de la France » et il n’est plus possible de l’attribuer à l’adorateur du Kärcher (d’ailleurs tellement confit en dévotion devant son idole qu’il a oublié de l’utiliser pendant ses mandats successifs…). Alors bien sûr, il y a Valls mais c’est tout de même gênant pour les commentateurs habituels du chaos d’observer que la « jeunesse » ne semble pas faire différence entre l’horizon socialiste radieux et la nuit réactionnaire du sarkozysme. Pour l’instant, on peut encore parler d’effet d’inertie…

Quelques éléments de réflexion maintenant :

- les fameux « quartiers » ont émergé à partir des années 1950 comme alternative aux bidonvilles où vivaient encore des dizaines de milliers de personnes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Si l’on ne dira jamais assez à quel point les urbanistes idéologues à qui l’Etat a alors confié la tâche de loger les classes populaires ont fait preuve d’un goût aussi dégueu que l’était leur illusion marxiste, il faut néanmoins admettre que ces tours financées par les Trente Glorieuses ont constitué un progrès social considérable, au moins aux standards de notre société consumériste et individualiste. Aujourd´hui encore, ces tours sont infiniment luxueuses par rapport aux taudis dans lesquels vivent encore des dizaines de millions d’humains dans les pays émergents (lesquels côtoient de près une richesse beaucoup plus provocante que celle de nos quartiers bourgeois, croyez-moi). Si l’on ajoute à cela la rénovation urbaine des dernières années et les équipements publics sportifs et culturels financés par la dette, nos « quartiers », aussi tristounets puissent-ils être si on les compare à nos jolis villages de campagne, offrent à leurs habitants un confort individuel standard et le moyen matériel pour une famille d’élever dans la dignité ses enfants ;

- beaucoup se plaisent aujourd’hui à qualifier ces quartiers de ghettos. Faut-il rappeler qu’ils le sont devenus à la (dé)faveur d’une immigration incontrôlée, que des âmes généreuses (avec l’argent des autres) souhaitent accueillir sans plus de contrôle à l’avenir ? Au nom d’une mixité sociale, ethnique et culturelle érigée en objectif de société, les classes populaires originaires ont été chassées de leurs quartiers quand ceux-ci ont basculé dans une culture allogène où elles sont devenues minoritaires ; on observera d’ailleurs que ces nouveaux exilés de l’intérieur contraints de s’éloigner encore davantage des centres urbains pour retrouver un environnement tranquille et conforme à leur culture sont les gros bataillons électoraux du FN. Tiens tiens, les fous, on leur a donné la mixité et ils la rendent sans même dire merci ???

- il faut s’entendre sur ce qu’est la pauvreté, qui serait à la fois une cause et une justification des émeutes. Les plus pauvres en France vivent aujourd’hui à la campagne. Ils sont pour l’essentiel des gens âgés, qui ont travaillé toute leur vie sans brûler quoi que ce soit et qui ont vu la mondialisation miraculeuse amenée par les élites urbaines ruiner leur équilibre économique, compromettre leur environnement et, cerise sur le gâteau, leur expliquer que c’était des beaufs. Le gamin d’Amiens Nord, qui n’a encore rien apporté à la société, a accès à des commodités que des centaines de milliers de gens n’ont pas ailleurs, malgré leur labeur. Je ne parle même pas de la femme de ménage indienne, chinoise, brésilienne ou marocaine pour qui la vie de ce gamin enragé apparaît comme un rêve inaccessible…

- il faut enfin déterminer qui sont les victimes de cette rage : ce ne sont pas les sociologues, les politiques ni les journalistes. Pour le moment en tout cas (tout vient à point…). Ce sont les voisins pacifiques et honnêtes, les immigrés désireux de s’intégrer et de faire en sorte que leurs enfants aient une vie meilleure que la leur, les policiers, dont on se demande combien de temps ils accepteront encore des règles d’engagement criminelles et l’ingratitude de leurs donneurs d’ordre.

Le grand mensonge consiste à dire que ces émeutiers aspirent à l’intégration. Je suis au contraire convaincu qu’ils sont dans une logique de sécession territoriale. Ils conchient l’école, les codes républicains, la civilisation fondée sur l’état de droit, les services publics de quartier, les jolis petits marchés : leur objectif est d’instaurer un ordre différent « chez eux » et de chasser les intrus (pêle-mêle les flics, les pompiers, les postiers, les neuneus moralisateurs qui voient en eux l’avenir de la France, les petites vieilles dames qui osent leur demander de se taire minuit passé, bref, tout ce qui représente un ordre qu’ils jugent fondés sur la faiblesse.

A vous, Picards, de voir ce que vous voulez. Peut-être finirez-vous par donner raison à tous ceux que vous écoutez dans vos télés et qui vous disent que, si l’on a brûlé votre caisse, c’est votre faute. Après tout, si vous vous contentez d’éteindre votre télé et d’aller faire dodo en espérant que demain, il ne vous arrivera rien…



30 réactions


  • zarathoustra 21 août 2012 10:02

    La guérilla urbaine n’a jamais été dans l’histoire un moyen d’expression d’une quelconque désespérance sociale. Si on regarde actuellement on observe ce genre de phénomènes en Afghanistan, en Irak, en Syrie (zone de guerre) ou bien au Mexique, au Brésil (cartels de la drogue,..). Cette méthode n’est pas employée pour faire avancer des revendications sociales mais pour chasser/éliminer un ennemi. Le point commun entre toutes ces zones sont des états faibles. 


    Les sociologues font d’une très petite minorité d’agitateurs des représentants des habitants des quartiers (ça pose la question de la représentativité de l’échantillon choisi) et ensuite ils se font les portes paroles de ses populations en prétendant nous détailler les revendications pourtant non formulées par les émeutiers. Il s’agit simplement d’une récupération politique grossière qui fait honte à leurs professions.

    • zarathoustra 21 août 2012 12:30

      La légitimité d’une révolte dépend du prix que les insurgés sont prêts à payer pour leurs idéaux. Il faut avouer qu’une immolation ou l’affrontement des tirs de la police à balle réelle donne une certaine idée du désespoir dans lequel sont plongés certains individus. Après si le relativisme ambiant vous amène à mettre sur un même point une poignée de cagoulés qui incendient une école maternelle avec ceux qui ont affronté les chars à Tian an men tant mieux pour vous. Même Mélenchon ne s’y est pas trompé en qualifiant ces individus de crétins et soulignant leur rôle utile au capitalisme.


  • totor101 totor101 21 août 2012 11:57

    Je témoigne ...
    J’ai habité une barre (démolie en 2002) après mon mariage en 1968...

    C’ETAIT GENIAL  !

    Positif
    Salle de bains, Wc, cuisine équipée, chauffe eau, chauffage central
    Négatif
    5ème étage sans ascenseur ....

    Mais quand on compare aux logements « normaux » de l’époque
    Wc, cuisine nue, chauffage poêle à bois ou charbon....


  • pigripi pigripi 21 août 2012 16:15

    @auteur


    Bravo pour votre lucidité et votre courage
    De plus en plus de citoyens partagent vos observations et vos analyses et le font savoir à travers l’Internet.
    Avez-vous lu ce résumé de la situation ?


  • pigripi pigripi 21 août 2012 16:16

    • phiconvers phiconvers 22 août 2012 01:06

      Merci. Puissions-nous faire l’économie d’une révolution, je crois en tout cas que c’est encore possible...


  • Massaliote 21 août 2012 16:28

    A Marseille, des quartiers entiers sont aux mains des islamistes et des dealers. Les travailleurs sociaux en sont chassés souvent « en douceur ». Curieusement, les activités proposées et financées par nos impôts ne trouvent plus d’amateurs. Les « défavorisés » se voient encadrés par les « frères » qui s« occupent de les »éduquer" et prennent en charge leurs loisirs. Un Etat dans l’ Etat.


    • phiconvers phiconvers 22 août 2012 01:10

      La nature a horreur du désordre. Quand ce n’est plus l’ordre public, c’est un ordre mafieux qui s’installe (lequel déteste les gêneurs). La question de l’ordre islamique est sous-jacente : l’islam fleurit sur l’abandon de l’ordre de l’Etat et le jour viendra où il balaiera les petites crapules mafieuses qui, aujourd´hui, sont ses alliées de circonstance... En tout état de cause, le « mécréant » a du souci à se faire !


    • phiconvers phiconvers 22 août 2012 03:56

      oui sur l’hypocrisie, mais cette connivence avec les petits dealers et autres emmerdeurs est tactique et temporaire (cf Afghanistan et autres régies islamiques où il ne fait pas bon voler ni dealer).


  • blablablietblabla blablablietblabla 21 août 2012 16:50

    C’est toujours pareil on dénonce mais on ne propose aucune solution !


    • zantanos 21 août 2012 17:43

      Séparation de l’église et de l’état : nul culte ne devrait être subventionné.

      Liberté d’expression : le pluralisme des idées dans les médias publics n’est pas respecté.

      Arrêt des subventions publiques aux associations politiques : nul ne devrait être obligé de soutenir une idéologie, quelle qu’elle soit (LICRA, MRAP et compagnie suivez mon regard).

      Arrêt de l’incitation à l’immigration clandestine : les aides sociales doivent être réservées aux seuls nationaux, peu importe leur origine.

      Étiquetage du mode d’abatage de la viande obligatoire : nul ne devrait être obligé de subventionner quelque culte que ce soit (pour information, la dîme fut abolie avec les privilèges le 4 août 1789).

      Expulsion des hors-la-loi étrangers : la France n’a pas pour prérogative d’entretenir les délinquants étrangers.

      Droit du sang : être français s’hérite ou se mérite (bienvenue aux amoureux de la culture française du monde entier).

      Abolition du révisionnisme historique et de l’auto-flagellation : si certains ne respectent pas la France c’est avant tout parce que nous leur enseignons à la haïr.

      Respect de la volonté populaire : nous sommes en démocratie, le vote des français n’est que très peu représenté.

      Les idées ne manquent pas. Le système est verrouillé.


    • Henri Francillon Henri Francillon 21 août 2012 18:41

      Ce système économico-politique est en effet verrouillé puisqu’il a pour fonction de subsister et de rendre tout le monde dépendant de lui.
      Il est donc façonné pour s’autoreproduire (on le voit bien avec les « élites » et leur armée de valets médiatiques, toutes issues du même moule) et il est illusoire et vain de vouloir le réformer de l’intérieur.
      C’est de système politique et économique qu’il faut donc changer, et pas de parti ou de personnes à leur tête.
      La formation d’une Constituante populaire est un passage obligé car il est indispensable de repartir sur des bases nouvelles et donc d’écrire une nouvelle Constitution.
      À mon avis, le tirage au sort du Gouvernement fait partie des solutions, afin d’en finir avec les élections qui, puisqu’elles exigent des financements importants, entrainent automatiquement la corruption des élus.


    • phiconvers phiconvers 22 août 2012 01:16

      @blablabli...
      Il y a le diagnostic puis les solutions. Si on n’est pas d’accord sur le diagnostic, il n’y a pas de solutions. Il n’est donc pas vain d’essayer de faire partager un constat.

      Sur les réponses maintenant, elles devraient être apportées par ceux qui aspirent au pouvoir politique (ce qui n’est pas mon cas). La France vient de sortir d’une longue séquence électorale et je ne peux que constater que mes compatriotes n’ont manifestement pas voté d’une manière permettant d’envisager un début de résolution des problèmes que j’expose. Qu’y puis-je ???

      J’ai bien des idées sur ce qui pourrait être fait mais celles-ci n’auront un intérêt que dès lors qu’elles seront reprises dans le débat politique en raison de la pression populaire.


  • foufouille foufouille 21 août 2012 17:05

    en campagne, on a les memes problemes dans certains endroits avec les delinquants blancs
    comme les gendarmes ne mettent que des PV et refusent d’aider les gens, les momes fout tout ce qu’ils veulent
    le seul endroit ou les flics font leur, c’est chez les bourgeois
    en plus, ils sont plus nombreux


  • antonio 21 août 2012 17:24

    Article lucide et intéressant.


  • Tang Tang 21 août 2012 18:26
    A la fraction de Maghrébins et autres Africains qui peuvent s’intégrer en France, fait face une armée de voyous qui ne laissent pas faire. Cette milice a besoin de créer des zones de non droit pour pouvoir faire du recel et trafic de drogue sans risques. Ce sont ces groupes qui ont vicieusement et avec beaucoup de racisme chassé les Français qui vivaient dans les cités. Certains de ces habitants chassés étaient eux-mêmes des Français issues de vagues migratoires précédentes depuis l’Europe du Sud. Leurs voitures ont été brûlées, leurs boites aux lettres défoncées, leur enfants agressés jusqu’a ce qu’ils partent. De ceux qui n’ont pu aller ailleurs, ils exigent le silence, la soumission totale et le regard baissé sous peine de mort. Ces voyous ont enrôlé jusqu’aux enfants des cités en les utilisant comme guetteurs, les faisant plonger dans la délinquance et leur retirant tout prospect d’une scolarité et d’une vie normales.

    Contre les habitants des cités qui sont originaire de l’immigration, cette mafia a pratiqué une politique d’encerclement et d’isolation. Une fois qu’on se retrouve entre « Maghrébins », la loi du silence tombe comme chape de plomb. Entre ces habitants et la France il y a une barrière qui fait qu’après plusieurs générations, aucune intégration, aucun rapprochement ne sont possibles.


    • foufouille foufouille 21 août 2012 18:56

      ca fait juste 30a que ta police refuse de defendre les pauvres
      mais t’inquites pas, ca va etre le bordel chez toi aussi, tu rigoleras moins


  • Tang Tang 21 août 2012 18:30
    Cette société issue d’une immigration récente et la société Française d’origine évoluent selon des trajectoires divergentes. Les Français reçoivent la bonne parole et les vérités toutes faites depuis des chaines de télévisions appartenant au régime ou bien à de grands groupes financiers. Ils apprennent à se détester et à avoir honte de leur passé. Ils apprennent que le fait même de revendiquer leur identité est un crime impardonnable.

    En même temps, les habitants des cités ont leurs antennes paraboliques tournées vers des chaines financées par le Wahhabisme triomphant. Ils y voient des gloires qui n’ont jamais existé et une identité fabriquée sur mesure pour combler leur vide.

    Aujourd’hui, un prédicateur Qatari mi-moukhabarat mi-CIA a plus de poids dans les cités que tous les élus Français réunis. Ce n’est pas par hasard que des gens originaires de l’immigration disent ne pas vouloir se plier aux lois de la République. Ils voient bien à quoi ça a servi aux Français de souche de respecter ces lois scélérates qui enferment la victime et libèrent les récidivistes prêts à tuer. A ces lois, ils préfèrent celles d’Allah, ou tout du moins présentées comme telles, par les medias arabes aux financements inavouables.

    Aujourd’hui, il y a un tel communautarisme en France qu’une personne peut arriver d’Afrique et parler sa langue maternelle sans jamais avoir à parler en Français. Ceci est déjà grave pour ceux qui arrivent d’ailleurs, mais encore plus dramatique pour ceux qui naissent en France mais bercent toute leur vie dans un environnent qui ressemble a une mauvaise imitation du pays de leurs arrières grands-parents.


  • Narak Narak 21 août 2012 21:11

    Ils sont rigolos ceux qui sont spécialistes de tourner en rond comme un chien faisant du sur place en tentant de se mordre la queue !


    Moi aussi je suis issu de l’immigration. Arrivé en France, en 1970, à l’âge où l’on va à la maternelle, j’ai vécu avec ma mère et ma tante pendant deux ans et demi de chambre d’hôtel miteuse en chambre d’hôtel miteuse. Nous nous lavions au lavabo, sans eau chaude et les toilettes étaient sur le palier. Quand nous sommes rentrés dans notre HLM en banlieue sud de Paris, en 1972, nous avons éprouvé un grand sentiment d’évolution sociale : nous avions une chambre chacun, une salle de bain, un salon pour recevoir des amis, des toilettes et une cuisine, un balcon. C’était le Pérou et nous ressentions en même temps qu’une gratification une réelle reconnaissance envers la France. Lorsque un peu plus de 10 ans plus tard nous avons accédé à la Nationalité Française, ça n’était pas dans le but de n’être que des français de papier : pour bénéficier des avantages en chiant sur le drapeau tricolore.

    Beaucoup cherchent des excuses socio-économiques aux crétins décérébrés qui foutent le souk (y’a pas d’autre mot et, culturellement, ça leur va à merveille) dans les cités dénuées de droit. Mon cul, ai-je envie de dire et sans emphase dans la grossièreté. La seule chose qui les intéresse c’est de foutre ce pays à genoux, d’abord, pour en faire leur pays, ensuite. Les trafics, la violence gratuite, le sexisme le plus abjecte et le racisme anti-blanc : voilà leur credo. LES VRAIS NOUVEAUX FASCISTES SONT LA ET PAS AILLEURS.

    Qu’on ne vienne pas me casser les couilles avec le racisme. J’ai grandi entouré de gens de toutes origines. Tout le monde se serrait les coudes et se respectait. Mais de mon temps y’avait pas de distinction, de droit particulier pour les uns vis-à-vis des autres. Si y’en a qui trouvent ça normal que quelqu’un qui travaille et cotise pour la sécurité sociale n’ait plus de remboursement sur certains médicaments estimés être des « médicaments de confort », tandis que Mamadou descendu de l’avion avec ses quatre épouses et ses 13 anfants (CAS VERIDIQUE) soit pris en charge par tout un tas d’aides toutes plus extravagantes les unes que les autres (RSA, APL, CMU, AIDE MERE ISOLEE — !!!! — etc...) et bien c’est qu’il n’a plus grande notion de ce qu’est le Droit ou alors si, il a peut-être quelques notions de ce qu’est le Droit, mais plus du tout de ce qu’est la JUSTICE et la vraie.

    Ce pays va imploser. Si ce n’est pas avant, au moins d’ici à une trentaine d’années, lorsque la moitié des habitants de ce pays seront des étrangers ou des français de papier d’origine étrangère qui n’auront pas pris la peine de s’intégrer. Alors, moi je serai trop vieux pour toutes ces conneries, mais la jeunesse elle va s’amuser, quand on découvrira ce qu’est réellement l’Islam (il suffit pourtant d’ouvrir le Coran et de le lire) et que les différentes communautés en question se mettront à vouloir imposer la Charia à tout le monde... car la plus grande partie de l’immigration, culturellement, est liée à l’Islam.

    Nous sommes en effet dans une logique de sécession et de revendication coloniale nouvelle. La France se tiers-mondise et tout le monde fait l’autruche... jusqu’au réveil salvateur qui fera, malheureusement, couler beaucoup de sang et répandra la terreur aux quatre coins de l’Hexagone. 

    Pensez-y...

  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 21 août 2012 22:18

    ...Pour aller à la guè-è-ère
    Donner des hori-ons...

    Belle métaphore, et si vraie (à part qu’on est en été). Certains partent en vacances, d’autres les regardent partir. Alors...


  • jak2pad 22 août 2012 02:58

    quelle agréable surprise, lire sur AVox un article clair et courageux, différent du blabla habituel de nos demi-intellos fascinés par le politiquement correct et la culpabilisation permanente.


    Où sont-ils passés, ces braillards si prompts à accuser le monde entier de racisme, de xénophobie et de stigmatisation ?
    Pour ma art, j’ai passé beaucoup d’années ( beaucoup trop) dans une « résidence » du 9-3.
    Je déménage le mois prochain, et j’en suis ravi.
    Ravi et soulagé, j’en ai plein le dos de cette mixité affligeante, de ces petits caïds qui dealent à mort, de cette inculture, de ce primitivisme galopant.
    Et de ces leçons de morale perpétuelles, administrées par de petits hypocrites qui ont tous obtenus en pleurnichant leur HLM de la ville de Paris, et qui ont collé leurs lardons apeurés à l’école privée.
    Je ne donne pas bien cher de ce qui va en advenir, de cette capitulation permanente, de cette soumission qui provoque encore un peu plus d’incivilités, de cette culture « écolo- mixée-gaucho » assez typique d’une classe qui trouve son idéal en Yannick Noah ( c’est dire).

    Les nuages qui s’amoncellent à l’horizon ne sont pas bien encourageants, et j’ai le sentiment que dans pas longtemps toutes ces racailles nous imposeront de nouvelles règles qui vont nous surprendre.

    Dommage, dommage, mais ainsi va la vie.

  • NonPossumus NonPossumus 22 août 2012 11:00

    « Je suis au contraire convaincu qu’ils sont dans une logique de sécession territoriale »
    Voile une belle prise de conscience. Nous sommes face à une logique voulue par l’’Empire« et l’Europe vassale qui conduit à la balkanisation de l’Europe. L’avenir c’est le Kosovo ou la Bosnie ! Pour le moment nous en sommes au stade de la peau de léopard. Les chose sérieuse commenceront dans quelques années ou décennies quand le »printemps arabe" aura atteint son objectif de reconstruire une grande puissance arabo-musulmane.


  • Benoît RIVILLON Benoît RIVILLON 22 août 2012 20:16

    J’aurais de loin préféré que vous vous exprimassiez sous votre véritable identité. Par ailleurs, vous semblez débiter des refrains étranges du style : 


    «  Le gamin d’Amiens Nord, qui n’a encore rien apporté à la société, a accès à des commodités... ». 

    On ne comprend pas bien ce que vous insinuez. Comment mesurer ce que chacun apporte à la société ? Individuellement, rien sans doute. Faire société n’est pas une addition. En outre, vous parlez des commodités comme l’eau chaude ? Sinon, lesquelles ?

    Je suis assez d’accord avec vous sur un point : le projet urbanistique industrialo-concentrationnaire. 

    Je vous réserve pour demain dans cette tribune le témoignage d’une ancien « gamin d’Amiens-nord » qui a eu accès à des commodités.

    • phiconvers phiconvers 23 août 2012 01:10

      Je vous laisse spéculer sur le point de savoir si j’écris sous mon nom ou sous un alias. En tout état de cause, entendez-vous me ficher, vous plaindre de moi, m’envoyer des milices du front de Gauche ??? Je prends soudain peur...

      Le gamin d’Amiens Nord, comme celui de Neuilly ou de Saint Martin des Prés, n’a encore rien apporté à la société. Il est dans une phase de son existence où il est essentiellement débiteur : il coûte de l’argent à la société qui investit en lui et n’a pas commencé à restituer (sauf exceptions via des engagements associatifs solides, étant entendu qu’il est un peu vert, y compris pour cela). Par toutes sortes d’engagements, plus tard, il peut devenir créditeur ou disons en tout cas citoyen à part entière, qui contribue à l’édification de la société et contribue lui-même à la solidarité nationale.

      J’explique que les commodités d’un HLM (quand elles ne sont pas saccagées par des petites frappes) semblent inaccessibles à bien des populations du monde et permettent de vivre dans la dignité. Se laver, s’éclairer, se chauffer n’étaient pas des évidences pour tout le monde en France quand ces tours ont été construites, pas plus que d’avoir accès à des stades, des bibliothèques, des centres culturels de la jeunesse et autres investissements réalisés par la collectivité dans ces quartiers.


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