lundi 7 avril 2014 - par ZEN

Rwanda : 20 ans après

Questions sur une terrible énigme

                               "En 1994, entre le lundi 11 avril à 11 heures et le samedi 14 mai à 14 heures, environ 50000 Tutsis, sur une population environ de 59000, ont été massacrés à la machette, tous les jours de la semaine, de 9h30 à 16 heures, pas les miliciens et voisins Hutus, sur les hauteurs de la commune de Nyamata, au Rwanda..."

 Froide relation d'un aspect d'une catastrophe d'une plus grande ampleur, menée comme un "travail" obligatoire, relatée par Jean Hatzfeld dans Une saison de machettes.

 Quand le meurtre de masse devient un devoir...

Sidération ! C'est encore le sentiment qui domine...20 an après.

 Comment en parler, quand l' ampleur de l'horreur rend muet, pétrifie, quand l'inimaginable nous ébranle ?

  Malgré la compréhension des racines (qui ne furent pas tribales !), des causes, proches et lointaines, connues ou encore mal éclaircies, d'un tel cataclysme, l'esprit se heurte à un mur, comme après les horreurs de la Shoah, du Cambodge, celles de l'ex-Yougoslavie : comment fut-ce possible ?

 Comment la mécanique de l'horreur a-t-elle pu se propager si vite et si systématiquement, pendant les 100 jours d'extermination, planifiée tous les matins, dans chaque localité ?

 Comment parler de l'indicible souffrance vécue par les Tutsis et les Hutus opposants ?

La démesure de ce crime de masse inaudible met en évidence ce que nous oublions souvent : le fragile vernis d'humanité, affectant même les plus cultivés ou religieux...

 Mise en évidence aussi de la normalisation de la haine, de l'incroyable force du conditionnement, de la propagande, de la haine programmée, à partir d'une histoire manipulée depuis longtemps.

 Un traumatisme toujours présent, malgré le silence des survivants, celui qui suit les immenses frayeurs collectives.

 La peur cultivée à jouée contre de faciles boucs émissaires

Des hommes comme les autres...

 Le génocide des Tutsi n a pas été improvisé en fonction d une conjoncture. Il n était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Les médias qui en ont été les vecteurs efficaces l' attestent sans ambages. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l inscription durable dans la culture de la région des Grands lacs d une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, une majorité naturelle et une minorité perverse, le « vrai peuple » rwandais et une race de « féodaux  ». (JP Chrétien)

 Oui, les  medias ont joué un rôle clé, la propagande de la  radio a été permanente, l'appel au meurtre constant, entre deux émissions de variétés.

 Ce  génocide de proximité a été favorisé par un intégrisme ethnique, que les occupants coloniaux ont contribué à développer très tôt, dans leur intérêt. Toujours diviser pour mieux gérer.

   La vérité sur le génocide rwandais reste encore à écrire.

 La part prise par la France fait encore l'objet de polémiques. 

On a parlé de neutralité coupable. Certains ont fait un pas de plus :

 "On a déjà beaucoup écrit sur l’histoire de la présence française à Bisesero, en particulier le remarquable livre de Patrick de Saint-Exupéry, L’Inavouable. Ce qu’il est important de retenir, c’est le geste d’Antoine pour qui la complicité de la France dans le génocide des Tutsis ne fait pas de doute, comme un pan d’Histoire qu’on peut interpréter jusqu’à plus soif, mais dont les faits sont indéniables. De la même manière qu’il y a eu un appui au régime d’Habyarimana pendant toutes les années Mitterrand, y compris avant et juste après le déclenchement du génocide, il y a bien eu des soldats français, peut-être fourvoyés, en compagnie des interahamwe sur la colline de Bisesero, où des dizaines de milliers de Tutsis ont été sauvagement assassinés. Ce n’est pas le genre de chose qui s’oublie facilement au pays des mille collines. C’est une marque indélébile entre les deux États.. Ce qu’il est important de retenir, c’est le geste d’Antoine pour qui la complicité de la France dans le génocide des Tutsis ne fait pas de doute, comme un pan d’Histoire qu’on peut interpréter jusqu’à plus soif, mais dont les faits sont indéniables. De la même manière qu’il y a eu un appui au régime d’Habyarimana pendant toutes les années Mitterrand, y compris avant et juste après le déclenchement du génocide, il y a bien eu des soldats français, peut-être fourvoyés, en compagnie des interahamwe sur la colline de Bisesero, où des dizaines de milliers de Tutsis ont été sauvagement assassinés. Ce n’est pas le genre de chose qui s’oublie facilement au pays des mille collines. C’est une marque indélébile entre les deux États..."

 Le débat est loin d'être clos.



49 réactions


  • Massada Massada 7 avril 2014 11:44
    La décision du Gouvernement français de boycotter ostensiblement la 20ème commémoration du Génocide le 7 avril 2014 à Kigali est abjecte. 
    Un déshonneur qui rejaillit sur l’ensemble de la Nation française.

    La honte absolue.

    • lsga lsga 7 avril 2014 15:16

      Le Rwanda nous ramène directement aux politiques néo-nazi de la France coloniale. Oui, le Nazisme, ce n’était rien d’autre que l’application des méthodes coloniales européennes aux populations européennes elles-mêmes.

       
      Ainsi, au Rwanda, ce sont les français qui ont créé artificiellement les races Tutsi et Hutu. Le racialisme mène toujours, systématiquement, à des guerres de types génocidaires. L’Oligarchie Française est donc TOTALEMENT, ENTIÈREMENT, responsable de ce qui s’est passé au Rwanda




    • lsga lsga 7 avril 2014 16:36

      ce n’est rien d’autre que les techniques de sélection et de croisement des bovins qui ont été appliquées aux noirs (surtout dans les Dom-Tom). 


    • ZEN ZEN 7 avril 2014 17:07

      Isga
      Oui, trop fort
      Revoyez mon lien sur l’histoire fabriquée...
      "...Si l’identification des pasteurs tutsis comme détenteurs du pouvoir et des cultivateurs hutus comme sujets était déjà fixée à l’arrivée des Européens à la fin du XIX siècle, il est manifeste que les colonisateurs successifs, l’Allemagne et la Belgique, ont joué un rôle crucial dans l’imposition de ce différencialisme. Conformément aux théories en vogue dans l’Europe du début du XX siècle, les colonisateurs ont appliqué la notion de race aux catégories sociales Tutsi et Hutu.

      Considérant les Tutsis, sur base d’ indices anthropométriques, comme plus proches des Européens, le colonisateur belge s’est reposé sur cette « minorité supérieure » pour administrer le territoire rwandais, lui réservant l’exclusivité des postes à responsabilité. À partir des années 1930, les Belges procèdent à des recensements. Les Rwandais sont invités à déclarer le groupe auquel ils appartiennent. Les statistiques donnent les chiffres suivants : 85 pour cent de Hutus, 14 pour cent de Tutsis et 1 pour cent de Twas [2] Ce « fichage ethnique » allait « couler dans le béton » la partition de la société en trois catégories, avec les conséquences que l’on connaît sur le cours de l’histoire du minuscule pays africain.

      Pour en savoir plus  :
       Jean-Pierre Chrétien, L’Afrique des grands lacs - Deux Mille Ans d’histoire, Aubier-Historique 2000, 412 pages
       Gérard Prunier, The Rwanda Crisis, History of a Genocide, New York : Columbia University Press, 1995


    • asterix asterix 7 avril 2014 18:20

      Bravo Zen ! On sent que tu te tenais prêt à répondre à cette question...

      Le responsable, puisqu’historiquement il en faut un, est bien la Belgique à qui fut donnée, à titre de compensation après la 1ère guerre mandiale, les territoires du Rwanda et du Burundi. Le raté fut de diviser ces deux pays de telle sorte que 50% des deux ethnies se retrouvent des deux côtés. Au lieu d’une frontière verticale, on aurait créé une frontière horizontale, le tour était joué. Un découpage dont les Jésuites évangélisateurs ne voulaient pas, considérant les Hutus comme plus intelligents, de race plus pure ( nous sommes dans les années 30 !!! )
      A la lecture de l’Histoire, le gâchis fut de ne pas unir ces deux nouvelles colonies au Congo, ce Congo qui, aujourd’hui compte 7 milions de morts dûs à la fois au coltran et aux milices du M-23 rwandaises.
      Ne dit-on pas également que Kabila fils n’a jamais été celui de son père, mais un Rwandais infiltré ( relisez ce qu’en dit Musavuli ). Et que dire des condamnations récentes par de nombreuses associations internationales du Rwanda, de son père-dirigeant du moment ?
      Du massacre à sens unique ? Mais non ! Des responsables, il y en a des tonnes, Mr KAGAMè. Mais vous n’avez aucun droit de vous accaparer le souvenir immonde de la mort de 500.000 Tutsis ET OPPOSANTS HUTUS,
      Si je compte bien, vous en avez quatorze fois autant sur la conscience.
      Notre ex-Ministre des Finances, Ministre actuel des Affaires Etrangères Didier REYNDERS commemorera l’oubli sélectif au nom de ma Nation. Grâce lui en soit rendue aux yeux de celui qui pille la Région des Grands Lacs, massacre et viole en masse par milices interposées, dispose par personnes interposées des clés économiques du Congo, pays le plus riche en minerais de la planète et le plus pauvre au niveau de ses habitants.
      Kagamé est depuis trop longtemps au pouvoir. Comme tout dictateur, il en veut plus et encore plus et ce jusqu’au chaos.
      Il faudrait qu’on le laisse tout seul dans son coin.


    • asterix asterix 7 avril 2014 18:25

      Erreur m’ayant échappé à la relecture et Zen a raison : les Tutsis étaient la « race » privilégiée et non les Hutus.


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 avril 2014 21:49

      Dans ce cas, je fais appel à une spécialiste : Colette Braeckman


    • ZEN ZEN 7 avril 2014 22:53

      Merci pour le lien vers Colette Braekman, journaliste belge courageuse du Soir, à laquelle le livre qui vient de sortir rend hommage dès la préface, comme une des première lançeuse d’alerte.


    • bakerstreet bakerstreet 7 avril 2014 23:37

      Zen


      Cette dynamique est assurément la même chez tous les colonisateurs : Cliver, désigner un corps d’administration locale au sein d’une ethnie, qui sera ensuite la courroie de transmission et la soupape de sécurité. 

      Les anglais ont fait la même chose avec les sikhs, en inde...
      Les américains ont su exploiter les rivalités entre les tribus indiennes pour en faire marcher certaines avec eux...

      On peut ainsi posséder un pays, comme un attelage, rien qu’en tirant sur quelques rênes. 
      Le plus consternant est que les dominés prennent au pied la lettre dans leur rapport les uns aux autres, un critère de sélection qu’ils reproduisent . 
      C’est ainsi que certains se blanchissent la peau actuellement, tandis que d’autres se tapent sur la poitrine en se prenant pour des surhommes. 

      Toujours finalement les mêmes plats réchauffés : La manipulation, le mensonge, l’instrumentalisation, le déni, le clivage, les os qu’on lance à la foule.
      C’est en ce sens qu’on trouve une des-humanité universelle ! 
      Noirs, blancs, toutes les couleurs de la médiocrité de l’âme.

      N’importe quel petit Hitler parvient à ses fins en pensant à ces choses, quant il se rase le matin. 
      Le soir, il se passera un p’tit opéra de Wagner, pour prendre de la hauteur, et ne pas regarder de trop près les corps qui jonchent le sol. 

      Mais en a t’il besoin, au fait ?
      Tous ces psychopathes, et ces pervers, prennent leur pied, là où vous souffrez


  • ZEN ZEN 7 avril 2014 12:05

    En parcourant cette dernière enquête, on se rend compte que ce boycott sonne comme un aveu.
    Si tous ne connaissaient pas les tenants et les aboutissants, un certain nombre savaient depuis des mois qu’un massacre se préparait.
    Et que faisait le capitaine Barril sur place ?


    • Furax Furax 7 avril 2014 12:56

      Zen
      « cette dernière enquête » est celle que j’évoque plus bas :
      "Un autre, dont j’ai oublié le nom, sourire narquois aux lèves et livre à promouvoir à la main, affirmait ce matin sur France 24 qu’il y avait eu au Rwanda deux opérations militaires, l’une officielle baptisée « Turquoise » et l’autre, clandestine, nommée « Dami ».
      Tout militaire (et même civil un tout petit peu averti), hurle de rire 
       !"


    • non667 7 avril 2014 15:44

      , Bernard Lugan
      voici en gros la version de bernard lugan que j’avais lu il y a une quinzaine d’années :
      au rwanda vivait en paix comme au moyen age en france depuis des décennies un peuple compose de 2 ethnies .les tutsis bergers,guerriers ,haut sur jambes ! et les hutus cultivateurs trapus . les 1° soumettaient / protégeaient les 2° contre les agressions extérieures comme les seigneurs protégeaient leurs serfs qui les nourrissaient !
      puis vinrent les belges , les français ,et les curés avec leurs gros sabots ,qui avec son appétit , qui avec son utopie , qui avec son « humanisme » poussèrent /armèrent les hutus a faire leur révolution..........(argument :c’est la paix , les tutsis ne vous protègent plus ce ne sont que des parasites , nous vous protègeront s’il le faut ! ). avec moins de nuance que n’en avait pris 
      Le 23 décembre 1793, le Général de l’armée républicaine François-Joseph Westermann envoie ce message au Comité de salut public à l’issue de la Bataille de Savenay :
      « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m’avez donnés [...]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé [...] »

      yougoslavie , printemps arabes ,syrie ,Ukraine, bientôt iran ,ingérence dans des pays en paix ! l’histoire se répète
       


  • Furax Furax 7 avril 2014 12:16

    Prudence, prudence !
    Rappelons nous, le juge Bruguière et, surtout, l’enquête très serrée de Pierre Péan.
    http://www.rwamucyo.com/index.php?id=5&tx_ttnews[tt_news]=424&cHash=37f6ca5884
    Pour la première fois, un vote démocratique avait permis de porter au pouvoir un Président Hutu. Immédiatement, les Tutsi organisent une rebellion armée basée en Ouganda, équipée et préparée par les « bons »américains. Mitterrand, et c’est bien normal, a protégé le président élu et a apporté l’aide militaire de la France pour résister aux putchistes et former l’armée Rwandaise. Rien de plus logique.
    Deux récits différents, l’« officiel » et celui de Pierre Péan. A vous de juger.
    Ce qui est certain et ne doit pas être oublié :
    Les tutsis se livrent actuellement à un génocide sans précédent dans l’ est du Congo (six millions de morts !) dans le silence époustouflant de la « communauté internationale » et des « merdias ».
    Les « journalistes » me semblent toujours aussi brillants sur cette affaire. M de Saint-Exupéry affirmait hier que Mitterrand protégeait le « régime » en place au Rwanda. Cet élément de langage de la newlangue est utilisé par tous les journalistes aux ordres pour désigner un pouvoir démocratiquement élu devant être renversé par une juste smiley rebellion.
    (Bachar, Ianoukovitch...)
    Un autre, dont j’ai oublié le nom, sourire narquois aux lèves et livre à promouvoir à la main, affirmait ce matin sur France 24 qu’il y avait eu au Rwanda deux opérations militaires, l’une officielle baptisée « Turquoise » et l’autre, clandestine, nommée « Dami ».
    Tout militaire (et même civil un tout petit peu averti), hurle de rire !
    Il s’agit d’un détachement militaire mis à la disposition d’un gouvernement pour l’instruction de ses troupes :
    « Détachement d’assistance militaire et d’instruction (DAMI) »
    http://www.troupesdemarine.org/actuel/operations/rwanda.htm


  • Furax Furax 7 avril 2014 12:23

    Mon lien sur Pierre péan ne fonctionne pas. En voici un autre :
    http://survie67.free.fr/France/pierre-pean.html


  • ZEN ZEN 7 avril 2014 12:36

    Merci pour ce lien, riches d’informations engagées, mais à ne pas écarter


  • Massada Massada 7 avril 2014 12:49

    http://survie.org/genocide/


    En soutenant les auteurs du génocide, les autorités politiques et militaires françaises se sont rendues complices de ce crime. Cette complicité est attestée par de nombreux documents et témoignages, pourtant aucun responsable français n’a été jugé. En 2014, 20 ans après, exigeons la vérité et la justice.



  • claude-michel claude-michel 7 avril 2014 13:56

    A l’époque de la colonisation de l’Afrique...religion oblige..les gentils blancs ont créer les ethnies pour différencier les origines des habitants qui vivaient sans se regarder de travers pour cause de différence de caste...Résultat le génocide du Rwanda sous le regard de l’armée Française qui a d’abord évacuer les blancs du coins en regardant sans broncher les assassinats de masse...On peut retrouver sur le net des films d’actualités de l’époque montrant l’armée ne bougeant pas devant les massacres...Alors quand ces tordus de politichiens viennent faire la morale en disant que c’est une honte et une insulte de la part du gouvernement Rwandais de montrer la France du doigt..Je me dis que les Jupé et con-sort ne valent pas un pet de lapin... !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 7 avril 2014 14:45

      Que le pouvoir Rwandais accuse la France c’est de bonne guerre.

      Que cette propagande absurde, que dément la simple chronologie des faits, trouve un écho aussi large ici laisse vraiment songeur.


    • lsga lsga 7 avril 2014 15:13

      ce sont les français qui ont créé artificiellement les races tutsi et hutu. 

      En cela, nous sommes responsables. 

    • Furax Furax 7 avril 2014 15:57

      Isga,
      Le Rwanda est une ancienne colonie...belge ! smiley
      Par ailleurs la race Tutsie évolue grand pas !
      Sans l’aide de personne les Tutsis vont pouvoir se laisser aller au racisme le plus abject de manière inattaquable puisqu’ils se veulent maintenant membres à part entière du « peuple élu »
      http://www.societecivile.cd/node/4014
      http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?id=188065
      http://resistancecongo.afrikblog.com/archives/2008/01/13/7553007.html


    • lsga lsga 7 avril 2014 16:22

      et en quoi cela change-t-il le fait que ce sont les scientifiques français qui ont créé artificiellement ces races ?


    • claude-michel claude-michel 7 avril 2014 16:27

      Par lsga ....heu..le Rwanda était une colonie Belge si je ne m’abuse.. ?


    • lsga lsga 7 avril 2014 16:28

      et en quoi cela change-t-il le fait que ce sont les scientifiques français qui ont créé artificiellement ces races ?


    • Furax Furax 7 avril 2014 16:33

      Trop forts les scientifiques français !


    • lsga lsga 7 avril 2014 16:42

      Et oui, les français ont été les champions de la génétique pendant des siècles. 

       


    • lsga lsga 7 avril 2014 16:56

      quoi ? 

       
      Alors, aujourd’hui 80% de l’emploi industriel français est VOLÉ aux africains, et cela fait 200 ans que ça dure.
       
      En Afrique comme en Europe, la bourgeoisie a créé des États-Nations artificiels ne correspondant à rien. Mais en Afrique, les généticiens français ont en plus joué aux apprentis sorciers en traitant le « nègre » comme un bovin, en faisant des expériences génétiques sur lui. 
       
      Or, le racialisme mène nécessairement aux guerres génocidaires. 
      Au Rwanda, ce sont deux races créé artificiellement par les français qui se sont entre-tuées. Nous portons la responsabilité de ce massacre. 

    • Nestor 7 avril 2014 17:01

      « oui, les français ont été les champions de la génétique pendant des siècles. »

      Oui, même avant Clovis ...


    • ZEN ZEN 7 avril 2014 17:03

      Isga
      Revoyez votre histoire, notamment celle des Grands Lacs


    • lsga lsga 7 avril 2014 17:08

      alors, jean-pierre chrétien dit exactement la même chose... 

       
      ce sont les races créé artificiellement par les colons qui sont sources des conflits génocidaires. 

    • claude-michel claude-michel 7 avril 2014 17:14

      Par oncle archibald ...Ce sont les colonisateurs qui ont créer les ethnies (c’est dans tous les livres d’histoire)...(le mot « ethnie » (de même que celui de « tribu ») a acquis un usage massif en langue française depuis le xixe siècle, au détriment d’autres termes comme « nation » c’est sans doute qu’il agissait de classer ces sociétés à part, en leur déniant la cohésion d’une nation. Durant la période coloniale, il convenait ainsi de définir les sociétés amérindiennes, africaines, océaniennes et certaines sociétés asiatiques, voire balkaniques, comme « autres » et « différentes », en les présentant comme des sociétés situées hors de « la » civilisation, le mot « civilisation » ne désignant que l’aire culturelle de « l’Occident chrétien »)


  • Massada Massada 7 avril 2014 15:10

    La France refuse toujours de déclassifier les documents relatifs au Rwanda.


    Ces documents pourraient contenir la preuve que la France connaissait parfaitement la réalité de la guerre civile et a choisi d’y participer sérieusement, en comprenant que cela pouvait passer par l’extermination. 
    Il faut comprendre qu’il n’y a pas de prescription lorsqu’il s’agit de génocide. De fait, plusieurs hauts responsables pourraient être condamnés. 

  • Massada Massada 7 avril 2014 15:37

    Un ancien lieutenant colonel de la légion étrangère confirme l’exfiltration au Zaïre des génocidaires par les militaires français en juillet 1994


    Les révélations d’un ancien lieutenant colonel français sur France Culture donnent 100% raison aux accusations formulées contre l’Hexagone par le Président du Rwanda :
    Les français doivent enfin découvrir les actes commis – au nom de la nation française- par leurs gouvernants en 1994 et prendre conscience des efforts déployés par la suite, y compris aujourd’hui pour tenter de tout effacer et réécrire l’histoire


  • bakerstreet bakerstreet 7 avril 2014 16:24
     Massada

    « La France refuse toujours de déclassifier les documents relatifs au Rwanda. »

    Pas vraiment étonnant. 
    Certains documents relatifs à la guerre de 14 viennent d’être seulement ouverts. Ouvrir un document, c’est ouvrir une boite de pandore, livrer des noms, des agents. Pas forcément à voir avec une volonté de camoufler un secret honteux. 

    Je n’en connais pas plus que ce que je lis à droite et à gauche. 
    Il semble avéré que la France a aidé le gouvernement en place, dans l’éternelle stratégie des pions, et de la real politik. . 

    Pour autant peut on l’accusé de complicité de génocide ?
    Cela me semble un peu fort de café, et en tout cas totalement suicidaire. Pas un politique n’aurait pris ce risque, en pleines affaire Papon, Touvier, Barbie....L’époque était déjà prétrifiée par le passé qui ne passait pas, sans remettre les couverts. Des imprudences ont sont doute été faites, des choix foireux ont sans doute été déterminants, mais peut on les mettre sur une volonté pré établie d’arriver à cette horreur. 
    Ca ne tient pas une seconde. 

    Maintenant il faut sans doute trouver des boucs émissaires. 
    Dans l’histoire, en remontant les pistes, on pourrait en trouver cent, mille. 
    C’est comme quand vous avez un accident ? Qui est responsable, le chauffard, la route, le vendeur d’alcool, le voisin qui n’a retenu le chauffard, la signalisation défaillante, la puissance de la voiture ?....

    Ou encore, par exemple qui a financé le parti nazi d« Hitler, et son accession au pouvoir ?

    Henry Ford, laissa les dividendes de ces voitures vendues en Allemagne au petit führer, et eut une belle croix de fer. Les banquiers américains et anglais furent assez généreux, croyant en l’avenir de ce beau programme. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.solidariteetprogres.org%2Fdocuments-de-fond-7%2Fhistoire%2Farticle%2Fcomment-londres-et-wall-street-ont-mis-hitler-au.html&ei=Ta5CU9zVCIeo0AWgwIDwAg&usg=AFQjCNEtvaSQf4fysGQK9wgV7qvbvpdHAA

    Pourtant il aurait suffi qu’ils lisent » mein Kampf« , qui était tout, sauf un document caché, pour savoir, noir sur blanc, ce qui allait suivre. A la lettre, tout est indiqué dans ce livre maudit, dont seuls les lecteurs français, eurent droit à une version expurgée, le Furher tenant à les ménager un temps soi peu, avant de les envahir.

    Il y eut tout un courant de sympathie active et militante aux states, que Joseph Roth, le grand écrivain américain, exploita pour son roman paru il y a 3 ou 4 ans »le complot contre l’Amérique", prétexte à remettre le courant d’idées fachisant de l’époque. 

    Plutôt que de faire Nuremberg, les allemands auraient pu avoir la bonne idée de faire le procès de tous des opportunistes et de ces apprentis sorciers qui avaient organisé la prise du pouvoir d’Adolph : Histoire de se débarrasser du mistigri...Sauf qu’à force de ne pas se regarder en face, à trouver absolument l’indice du complot extérieur, on échappe à toute remise en cause, on se donne toutes les raisons de recommencer. 

    C’est ce qui se passe en partie au Rwanda, en ce moment. Les Tutsis faisaient office de boucs émissaire, et de victimes expiatoires. 
    C’est, il me semble la même dynamique qui fait désigner la France aujourd’hui.
     Facile pour se déculpabiliser, une opération de déni collective, surtout quand le pays traverse de graves problèmes. 
    Une piqûre de rappel trafiquée et partisane, est toujours utile, pour remettre le bon peuple sur les rails.
    Combien de tueurs, et de génocideurs au Rwanda ? 
    Des milliers, des centaines de milliers !
    Des camps de concentration à ciel ouvert. 
    L’abattage hors des barbelés, en ricanant, en se moquant des enfants qu’on coupait en tranches, des femmes qu’on torturait à petit feu
    C’est trop, la tête vous tourne. 


    Raccourcis, amalgames : Il faut absolument regarder ailleurs.
    Ca, tous les grands manipulateurs politiques savent déclencher ce genre de torticolis.
    Attention au lumbago !




  • ZEN ZEN 7 avril 2014 16:58

    Alex
    Aucun document sérieux auquel j’ai pu avoir accès ne parle d’aide au massacre, mais d’autre chose...
    Lisez ce livre pour une toute nouvelle approche
    Relisez mon billet : tout n’est pas qu’hypothése


    • ZEN ZEN 7 avril 2014 17:48

      en déduire qu’il a favorisé, organisé ou participé au massacre, me semble hasardeux.

      J’affirme le contraire
      Voir l’extrait de Mediapart ci-dessous


  • ZEN ZEN 7 avril 2014 17:17

    C’est toute la qualité du livre que publient Benoît Collombat et David Servenay, « Au nom de la France », guerres secrètes au Rwanda (éditions La Découverte), que d’explorer ces quatre années qui ont précédé le génocide. Les deux journalistes travaillent depuis des années sur le Rwanda, le premier ayant réalisé de nombreuses enquêtes pour France Inter, le second ayant déjà publié un livre important, en 2007 avec Gabriel Périès, Une guerre noire, enquête sur les origines du génocide rwandais (1959-1994).

    Ce que révèle ce livre, c’est d’abord l’ampleur de l’engagement français auprès des troupes du régime dictatorial d’Habyarimana. Formation, armement, construction d’une gendarmerie rwandaise qui sera ensuite l’instrument du quadrillage de la population et de sa mobilisation pour participer aux massacres, opérations spéciales, assistance technique dans les phases de combat : à partir de 1990, l’armée française s’engage crescendo pour sauver un régime qui, en parallèle, met en place les structures qui permettront le génocide.

    Or, et c’est là le point clé, la France ne peut ignorer ce projet génocidaire. Car, dès 1990, les alertes sont faites. Elles se multiplieront ensuite, venues de militaires, des agents de la DGSE, des diplomates et des ONG. En 1993, un rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avec trois autres organisations humanitaires documente parfaitement les massacres survenus en 1992, premier acte du génocide. Que fait la diplomatie française ? Elle s’inquiète de son retentissement médiatique ; la politique française restera inchangée... Les alertes se font-elles encore plus détaillées, lorsqu’il est, par exemple, signalé l’achat de cargaisons entières de machettes à la Chine ? Il ne se passe rien de plus.

    C’est ce naufrage politique français que documente le livre de Benoît Collombat et David Servenay. Le choix initial de François Mitterrand n’est jamais contesté ni même questionné durant ces quatre années qui précédent la catastrophe. À partir de 1993, le régime de cohabitation ne vient pas plus remettre en question cette politique. François Mitterrand, sa cellule Afrique, son fils Jean-Christophe Mitterrand, Hubert Védrine, Édouard Balladur, François Léotard, Alain Juppé, son directeur de cabinet Dominique de Villepin, et l’état-major de l’armée, tous persistent dans leur soutien au régime criminel. Un seul homme prend ses distances en envoyant deux notes très critiques à François Mitterrand : Pierre Joxe, lorsqu’il est ministre de la défense avant 1993. Son avis n’est pas écouté..."


  • ZEN ZEN 7 avril 2014 17:23

    A propos des archives, toujours non déclassifiées :

    "...Aucune preuve formelle n’existe de l’implication de soldats français dans les tueries. Mais des travaux d’historiens, des témoignages ont, depuis lors, multiplié les doutes, amplifié les questions et renforcé l’exigence d’un débat public. Alliée indéfectible du régime pro-Hutu qui allait commettre le génocide, la France de François Mitterrand, soucieuse de défendre son « pré carré » africain, l’a aidé jusqu’au bout à s’opposer militairement à l’offensive des Tutsi de Paul Kagamé. Jusqu’aux hallucinantes réunions, à l’ambassade de France, des extrémistes hutu organisant les massacres. Ce passé-là, qui décidément « ne passe pas », doit être interrogé ; de même que les ambiguïtés de l’opération « Turquoise », affichant une prétendue « neutralité » en plein génocide ; ou la protection dont ont bénéficié, pendant des années, d’anciens génocidaires sur le sol français.

    De Vichy à la guerre d’Algérie, il a fallu des décennies pour que la France soit capable d’affronter les vérités dérangeantes et éclairer les pages sombres de son histoire. Vingt ans ont passé, et il est grand temps, même si M. Kagamé n’y aide guère, d’ouvrir les archives et de faire entrer ce génocide dans l’Histoire. Non pour l’oublier, mais pour passer des anathèmes à la complexité, des mémoires à vif aux méthodes historiques. Pour en tirer aussi toutes les leçons d’actualité sur l’impérieuse nécessité de transparence de la politique africaine de la France, du Mali à la Centrafrique...." (Le Monde)


  • Nestor 7 avril 2014 18:08

    Salut Zen ...

    Je ne sais pas si la France est à l’origine de ces massacres ethniques , ce que je sais c’est que ces massacres étaient d’une grande horreur ...

    À l’époque j’avais des potes au 3ème rima de Vannes qui y ont participé (Opération Turquoise) et qui m’ont parlé de ce qu’ils ont eu à y affronter, l’horreur totale ! Puis notamment creuser des fausses pour ensevelir des cadavres mutilés et en décompositions sous une chaleur bien pesante ainsi que les odeurs désagréables et intenses ... Mais en ce qui concerne l’opération Turquoise → Rapport de la CEC ...


    • ZEN ZEN 7 avril 2014 18:22

      Salut Nestor

      Non, la France n’est pas à l’origine des massacres
      C’est beaucoup plus compliqué que cela


    • Furax Furax 7 avril 2014 18:39

      Zen
      Je pense que l’analyse Pierre Péan est la bonne. Kagamé a fait descendre l’avion et il savait ce qui allait suivre.
      Ce n’était qu’un « coup » dans une partie d’échecs qui dépasse les malheureux Rwandais.
      Il suffit d’observer ce qui a suivi : les Tutsis pénètrent en territoire Congolais à la poursuite des Hutus. Et s’emparent des mines de métaux rares. Mais surtout, ils lancent avec Kabila père l’offensive contre Mobutu. Offensive victorieuse. Bien entendu, Américains et Israëliens sont derrière.... Et tout le monde se dit que la « Francafrique » va s’écrouler.« 
      Congo Brazza, Gabon, RCA, Cameroun, rien n’arrêtera les troupes du »progrès et de la démocratie" smiley
      Coup de Génie de Paris qui envoie 2000 Zaghawas ( guerriers Tchadiens particulièrement réputés) à Brazzaville.
      Fin de l’avance du N.O.M.
      Le coup n’est pas passé loin !


  • Werner Laferier Werner Laferier 7 avril 2014 18:13

    Il ne faut pas se laisser faire par un pitoyable dictateur du tiers monde qui insulte un état démocratique, la France., Kagamé tente de jouer avec la cour des grands, il est temps de lui rappeler sa condition.
    Kagamé ouvrira son bec que lorsque son pays aura les mêmes conditions de vie que l’occident.
    Ce massacre est une tragédie , mais ce n’est guère un génocide, uniquement une lutte de clans entre deux factions, les hutus et les tutsis, tout comme en Irak entre chiites et sunnites.
    Ce sont les croyances et l’obscurantisme qui sont la base des problèmes au tiers monde, pas l’occident.


  • ZEN ZEN 7 avril 2014 19:10

    Un témoignage qu’il ne faut pas négliger


  • Faedriva 7 avril 2014 19:57

    Ce qui est drôle avec ce machin c’est que bientôt aucun africain natif n’aura manipulé de machette pour tuer.

    Z’êtes mignons, mais quand on n’a rien a jalouser, ni a endurer d’un voisin, on ne vient pas un matin juste parce qu’il fait pluvieux lui fendre la tête en quartiers d’orange.

    La plupart des française et français n’ont rien a voir avec ce pays qu’on ne connaissait pas avant 1999.
    Les particuliers qui pouvaient prendre avantage de la situation sont ceux des entreprises comme FT ou Elf ou Total ou Sagem ou Areva, ou...

    En clair, pour vous, en tant que personne : Rien à fiche depuis 1999. Pendez les entrepreneurs et les fonctionnaires de ce moment là comme vous le préférez.
    Foutez moi la paix.


  • Faedriva 7 avril 2014 20:04

    Toute la France devrait se repentir... Mais, vous !
    Qu’est ce que vous avez fait pour valoir de vous faire défoncer la tronche, qu’il suffisait que quelques fonctionnaires chûchottent, à l’oreille, pour que vous partiez tuer ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 avril 2014 21:56

    La Belgique s’est excusé. Quand est-ce que la France passera aux excuses ? Dans cinquante ans ?


  • julius 1ER 8 avril 2014 05:53

    dans cette tragédie, je pense que c’est assez indécent comme le fait Kagamé d’accuser la France et peut-être un peu trop opportuniste de le faire et aussi masquer certains faits en jetant le discrédit sur notre pays..

    le Ruanda c’est un pays grand comme la Suisse expurgée de ces lacs et de ses montagnes, peuplé de plus de 11 000 000 d’habitants, ces données il faut se les remémorer car comment croire un seul instant, et là je crois que la plupart des journalistes ne font pas leur boulot correctement, comment penser un seul instant que Turquoise (le nom opérationnel de la force française de l’époque au Ruanda) aurait pu tenir un pays de 11 millions d’habitants pressés d’en découdre avec une minorité, avec seulement quelques centaines de paras et autres forces d’infanterie de marine...... là on on frôle le ridicule si le sujet n’était pas aussi grave......et je pense comme vous que votre rappel de ce qui c’était passé en Bosnie dans les années 90, avec la soit disant indifférence des casques bleus (hollandais à l’époque ) qui avait été bousculés par les Serbes afin de perpétrer les massacres de civils qui avaient suivis . à l’extrème limite on pourrait parler d’indifférence coupable mais certainement pas de complicité active même si une partie des forces françaises sur le terrain ait pu être entraînée dans cette spirale de violence à son corps défendant, car être sur le terrain dans des villes où le chaos s’installe n’est certainement pas une sinécure, quand à tenir le terrain avec si peu d’hommes alors que la folie criminelle se propage comme un incendie, c’est du domaine de l’impossible et à l’impossible nul n’est tenu !!!!!!!!

    • L'enfoiré L’enfoiré 8 avril 2014 10:52

      Bonjour Julius,

       Il faut lire ce qui s’est passé avant ce jour fatidique. 
       Le problème s’était construit bien avant
       Lisez ceci. Tout était organisé pour que cela arrive. Les milices étaient en attente d’un déclic. L’avion du président abattu fut l’étincelle. La radio des Mille Coline a apporté l’orchestration.
       Colette Braeckman a écrit un article à l’époque qui disait que la France était impliqué dans le processus d’élimination du président.
       Le ridicule ne tue pas. L’absence de réalité peut le faire.
       Il n’y avait pas de mandat des casques bleus.
       Des militaires de cette force ont déchiré leur béret.
       Kagamé est ce qu’il est. Comme tant d’autres, chefs d’états africains.
       Ne mélangeons pas avec d’autres événements et essayons de mettre un plâtre sur une jambe de bois puisque le temps a passé..
       

  • ZEN ZEN 8 avril 2014 08:57

    Il n’était pas question de tenir le pays : ce n’était ni prévu ni possible
    Mais si vous lisez cette dernière enquête, il apparaît que l’enchaînement de la folle mécanique meurtrière aurait pu être évitée, tant par la France que par d’autres puissances concernées. Bill Clinton a reconnu sur le tard l’inertie et les erreurs...


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