mercredi 30 novembre 2011 - par Gabriel

SOS Etudiant en perdition

 4H00 du matin, le bip strident du radio réveil agresse Marie. Douche, café à l’arrache devant ces notes du dernier cours sur les principes fondateurs de la cinquième république et sa maxime gravée au fronton des mairies « Liberté, Egalité, Fraternité ». Une thèse à pondre, avant la fin du mois, sur ces trois mots et leurs significations réelles aujourd’hui. 

 A 08H00 interrogation écrite, ça va être chaud après la nuit passée avec ce type, comment qui s’appelait déjà ? Ah oui, Serge, chauffeur de taxi, 49 ans, marié et père de trois enfants dont une fille de son âge. Sympa le Serge, il a été correcte, il ne lui a pas demandé des trucs trop tordus comme certains malades et puis avec les 100€, elle va pouvoir remplir le frigo. Marie a eu 18 ans cette année, elle ne sais pas pourquoi mais, elle a l’impression d’en avoir un peu plus.

 Elle se prostitue depuis un an, afin de payer les études, le loyer de son placard à balaie, le transport et la bouffe. Elle a essayé des petits boulots mais ça ne couvrait pas ses frais et elle n’avait plus assez de temps pour réviser ses cours. Elle ne se plaint pas, c’est la seule alternative qu’elle a trouvé pour y arriver. Bien sur, elle n’a pas demandé l’aide de ses parents, ils sont déjà assez en galère comme ça. Le père travaillait dans l’usine de Gandrange avant d’être remercié et avant que l’autre charlot vienne y passer son voyage de noce. La Mère fait des ménages dans les bureaux d’une société de placements financiers.


 Ainsi tourne la machine, il parait que c’est normal, le système « D » qui ils disent, tout droit importé made in América, le modèle sociétale de notre cher président. Dernièrement son amie Agnès est tombée sur un taré qui l’a frappé. C’est vrai que parfois c’est limite. A la fac, une dizaine de ses collègues appliquent le même principe. Il est facile par Internet de trouver des clients. C’est fou le nombre de frustrés qui sont capable de payer pour s’envoyer en l’air avec ce qui pourrait être leur descendance. La société part en vrille et ses individus sont vraiment malades... Marie pense que se prostituer ce n'est qu’un viol consenti et rémunéré. Nécessité faisant loi, en mettant le doigt dans cet engrenage sordide, la situation a pris pour elle un côté risible, presque ludique, mais en même temps un grand mépris des hommes et de cette vie a grandit en elle. Puis petit à petit une déconstruction psychologique c’est mise en marche. Attention, Ce qui importe dans la ferveur de l'adolescence, ce n'est pas le sujet de l'émotion, mais l'émotion elle-même. Certains feront naufrage dans la vérité de cette réalité…

 

 Selon Sud Etudiant, un étudiant qui travaille a 40% de chances en moins d'obtenir son diplôme qu'un étudiant non salarié, ce qui expliquerait, selon le syndicat, que certains se tournent vers la "prostitution". En France, selon les chiffres de l'Observatoire de la Vie Etudiante (OVE), 40.000 étudiants se prostituent pour payer les frais liés à leurs études ! Un étudiant sur 57 ! Et ce chiffre est en dessous de la réalité, nombreux sont ceux et celles qui n'osent pas le déclarer...

 La politique néolibérale menée par les derniers gouvernements de droite comme de gauche ont appauvri une grande partie de la jeunesse. Toujours selon l'OVE, en France, 225.000 étudiants ont des difficultés à payer leurs études, 100.000 vivent sous le seuil de pauvreté et 45.000 d'entre eux vivent dans une situation d'extrême pauvreté. Vu la hausse énorme des loyers, le logement est la part du budget des étudiants qui a le plus augmenté. Pendant ce temps, le montant des bourses n'a, lui, pas bougé... L'accès réel aux études supérieures devient de plus en plus difficile.

 

 Mais croire que ce processus est limité à la France serait une erreur. Il ne reflète que la situation qui se développe dans toute l'Europe. Aucune donnée n'est disponible pour la Belgique, mais l'exploitation, par l'industrie du sexe, d'étudiants confrontés aux mêmes problèmes ne fait pas de doute. Une étude récente de l'université anglaise de Kingston illustre les liens entre augmentation des frais d'inscription et prostitution. De 1998 à aujourd'hui, le nombre d'étudiants forcés à recourir à l'industrie du sexe a doublé en Angleterre pendant que les droits d'inscription ont triplé (aujourd'hui 4.500 € par an en moyenne).

 Plusieurs personnalités issues du corps académique des universités francophones en Belgique, comme le recteur de l'UCL ou l'assistant de l'ancien recteur de l'ULB, ont déclaré récemment vouloir briser le plafond du minerval (aujourd'hui plafonné à 835 €). 

http://www.jeminforme.be/enseignement_superieur/minerval.html

 Ils préparent ainsi consciemment l'opinion à une hausse de celui-ci, pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros ! Selon l'UCL, les frais pour une année d'études sont de 9.278 € en moyenne, ce qui correspond à près de 200 services de ménages en petites culottes. Mais qu'à l'avenir un plus grand nombre d'étudiants soient littéralement poussés à se vendre si les minervals augmentent n'émeut guère les recteurs, les patrons et leurs politiciens. Les Etudiants de Gauche Actifs défendent l'idée d'un salaire étudiant suffisant afin que chacun puisse étudier. Cela mettrait fin au recours à des solutions individuelles extrêmes comme la prostitution. En Italie aussi le phénomène semble plutôt répandu. L'année dernière, on a découvert sur le campus de l'université de Calabre un groupe d'étudiantes Erasmus qui recevaient d'autres étudiants chez elles et couchaient avec eux moyennant finances. Mais il ne s'agit pas toujours de prostitution proprement dite…

 

 L’avenir est dans l’éducation parait-il, demain ce seront les enfants comme Marie qui dirigeront notre monde, enfin ce que l’on en aura laissé. Avec cette rancœur et ce mépris accumulés, je crains le pire, justice serait qu’ils nous le fassent payer.

 Rien qu'avec les 180 millions de l’avion présidentiel, combien de studios d'étudiants auraient pu être aménagés près des universités ? A 37.000 € la nuit au Majestic pour un G(vain), combien de bourses auraient pu être versées aux étudiants. Ce n’est pas une question de moyens et quelques soit la couleur ou les tendances politiques de chacun  réveillons nous ! Car nous parlons ici de nos enfants …



62 réactions


  • Harfang Harfang 30 novembre 2011 15:21

    Votre article fait mouche Gabriel...
    Entendons-nous bien, je ne suis pas abolitionniste de la prostitution (j’ai déjà eu l’occasion de me prendre la tête avec Lorelei sur l’un de ses articles) car je pense que c’est irréaliste.
    Mais je suis farouchement opposé à la prostitution contrainte. Or pour moi, une prostitution étudiante rendue plus ou moins inévitable par le manque de moyens financiers a quelque chose de contrainte...

    Père de deux enfants, je m’inquiète de ce que sera leur avenir. S’il font le choix de se prostituer un jour (une fois majeurs), même s’il est évident que je désapprouverais ce choix, je ne pourrais les en empêcher. Mais je ferai tout mon possible pour qu’ils ne soient pas placés devant ce choix simplement parce qu’ils souhaitent faire des études et ne peuvent les financer.

    L’arrogance et le mépris de ceux qui font les choix éducatifs de demain ne cesse de provoquer ma tristesse et ma colère.


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 15:37

      Bonjour Harfang,

      Comme vous l’avez compris ce n’est pas un article sur la prostitution en général mais sur la prostitution que les étudiants (nos enfants), en manque de moyens financiers, ont pris comme unique alternative afin de continuer leurs études. Ce qui me scandalise au plus haut point, c’est que nous sommes dans un pays riche ou après les travailleurs pauvres qui dorment dans leurs voitures, après les retraités qui font la queue aux restos du cœur, nos enfants en arrivent à vendre leur dignité pour pouvoir apprendre afin de s’en sortir dans ce monde bouffé par le profit. Merci de vos remarques.


    • toujours des crimes comme les suIcides de jeune mères ne pouvant plus elever leurs et qui s

       se font refuser 20 euros en fin de mois...pour nourrir ses enfants PAR UN PETIT CON DE

      GUICHETIOER ARROGANT ET TROP PAYé COMME SA SALOPE DE DIRECTEUR ...QUI PERCOIT :

       50000 EUROS...PLUS UNE PRIME (comme le guichetier quand il casse...une jeune ou la met sans provision pour un chèque de bouff de 20 euros

      NON SARKO TON MONDE N EST PAS BEAU...DES BEBES MEURENT DANS LES RUES...
      LES RETRAITES FONT LES FINS DE MARCHE.ET VONT AUX RESTOS DU COEUR

      ET TOI LE NABOT TU PAYES DES CHAMBRES A 37.000 EUROS A CES POURRIS DU G20

      TU N ES QU UN LARBIN DE ROCKFELLER ET DU FMI

      J ’AI ENVIE DE VOMIR QUAND JE TE VOIS FAIRE TES GRIMACES DE SINGE PARANO..


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:40

      Je comprends votre colère l’écureuil, nous sommes nombreux à avoir la même bouillonnant dans nos tripes. Transformons là en énergie positive pour prouver à tous les profiteurs qu’ils ont tord et que tôt ou tard, chacun devra payer sa note.


    • bnosec bnosec 1er décembre 2011 09:56

      Arfang dit : « une prostitution étudiante rendue plus ou moins inévitable par le manque de moyens financiers a quelque chose de contrainte »

      Croyez vous que toutes les autres prostituées (non étudiantes) font ça pour leur épanouissement personnel ?


  • foufouille foufouille 30 novembre 2011 16:02

    100x30 = 3000

    apres elle vendra ses momes


  • Fergus Fergus 30 novembre 2011 16:21

    Bonjour, Gabriel.

    Bravo pour cet article non seulement utile mais nécessaire. Que des étudiant(e)s en soient réduits à se prostituer pour s’en sortir est l’un des scandales de notre société. Sê prostituer ou s’adonner à des combines illégales tel cet étudiant qui, ce matin, sur les ondes, reconnaissant s’en sortir uniquement en revendant à la sauvette des billets de concert.

    Tout cela est lamentable et illustre parfaitement la déliquescence de notre société. Honte sur elle, honte sur nous qui laissons faire, honte surtout sur ces politiques qui, détournant les yeux de la galère des humbles et des jeunes, continuent de protéger sans vergogne les intérêts des classes possédantes !

    Cordiales salutations.


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 16:38

      Bonjour Fergus,

      Il y a de quoi être révolté en effet. Nous hypothéquons l’avenir en laissant  nos enfants se salir. Comment, après de tels traumatismes vont-ils gérer leurs vies et la société ? Merci de ton commentaire. Cordialement


  • Nums Nums 30 novembre 2011 16:51

    Merci Gabriel pour ce texte émouvant qui reflète malheureusement une bien triste réalité. 


    Quand je pense que nous vivons dans un pays qui dégouline de richesses dont l’ensemble permettrait à TOUS de pouvoir vivre dignement et avec sérénité pour l’avenir.

    2,2 millions de millionaires dans ce pays et près de 9 millions (dont plus d’un million d’enfants) vivant en dessous du seuil de pauvreté ! C’est scandaleux !


    Vous écrivez :

    « Avec cette rancœur et ce mépris accumulés, je crains le pire, justice serait qu’ils nous le fassent payer. »

    En effet, il y a de quoi accumuler de la rancoeur et je comprendrais qu’ils viennent demander des comptes sur le fait que la majorité ferme les yeux voire s’en fout complètement. Parmi cette majorité, j’affirme que la plupart considère que si ça va pour elle dans l’ensemble tout va bien. 
    Je participe régulièrement à des rassemblements d’indignés sur ma commune. On aborde les passants de manière pédagogique afin de leur expliquer certaines choses dont ils n’auraient peut-être pas conscience. Résultat : l’écrasante majorité s’en contrefout royalement. Dans le meilleur des cas, c’est l’indifférence. Dans le pire (heureusement c’est rare), nous sommes moqués et avons parfois droit à des insultes (authentique !).

    J’aimerais terminer mon commentaire sur le cas des jeunes SDF. J’ai remarqué que près de chez moi, 80% de ceux que je croise ont aux alentours de la vingtaine. Je les connais tous et parmi eux il y a 4 mineurs (dont 3 filles). Là encore, c’est scandaleux, mais surtout, comment a-t-on pu en arriver là ?

    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:12

      Bonjour Nums,

      Rassurez vous, vous n’êtes pas seule dans cette démarche. N’attachez pas d’importance aux railleries et aux moqueries parce que vous êtes dans le vrai. La vie et le combat que vous menés sont remplis de sens. Merci de ce que vous êtes, ne baissez pas les bras, l’individualisme finira par mourir devant les échéances à venir.


  • foufouille foufouille 30 novembre 2011 16:57

    ca me fait penser a un docu sur la thailande
    hotesse sans coucher 450, soit 3 smic
    prostituee en plus 1000 voire 2000


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:16

      foufouille, vous faites d’étranges parallèles et je ne suis pas sur que cela soit comparable avec le fléau qui nous préoccupe ici. De plus je trouve vos calculs quelque peu cyniques.


    • foufouille foufouille 30 novembre 2011 18:35

      tu devrait pouvoir le telecharger
      surtout la partie ou le trans a le sida, mais continue pour le fric
      puis fais la morale, meme si d’apres elle, toute les prostituees le savent


  • Ruut Ruut 30 novembre 2011 17:04

    Il y a 10 ans c’était déjà comme ça.
    Ce n’est pas prêt de changer.
    Mais que reste il aux Garçons en mal de financements ?


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:21

      Ruut, ce fléau touche toutes sortes d’étudiants, autant les filles que les garçons. Si cela était déjà d’actualité il y a 10 ans, avec la paupérisation de notre société le phénomène s’amplifie  et j’ai peur qu’il se banalise dans les esprits.


  • MYOSOTIS 30 novembre 2011 17:15

    Il y a aussi les femmes seules ou divorcées avec enfants qui se prostituent pour subvenir aux besoins de leur famille ! très facile à partir de sites de rencontres, où 99 % des mecs (souvent mariés) ne recherchent que des plans Q  !

    Et toutes ces femmes qui restent mariées parce que si elles divorçaient, leur seul salaire ne suffirait pas à faire bouillir la marmite et qui donc doivent en quelque sorte se prostituer au sein de leur semblant de couple ! continuer à vivre en couple, faute de mieux, où est donc, la soit disant liberté des femmes dans ce cas de figure ? 

    En même temps, ne peuvent se prostituer même par dépit ou désespoir, que celles qui ont un physique avantageux ! Tous ces gros porcs ne sont que de sales profiteurs ! Profiter de la misère humaine pour avoir ce qu’ils ne peuvent avoir autrement , voilà le vrai sujet ! Comment un mec peut-il trouver son compte dans une telle situation ? à savoir que si il a l’opportunité de coucher avec une jeunette, c’est juste parce que la jeunette est aux abois ! sinon que dal il aurait ! Il n’y a pas de quoi se sentir fier !

    C’est la loi du plus fort et quoi qu’on en dise, beaucoup d’hommes encore éprouvent de la satisfaction à voir une femme sous leur domination ! Celles justement qui ont de bons salaires et donc exerçant des jobs épanouissants et qui peuvent se passer de coucher avec des nazes, sont jugées par ces mêmes nazes comme des chieuses ! faut être vraiment désespérées pour se satisfaire de beaufs ! Les bourgeoises qu’on surnomme les « cougars » procèdent de la même façon ! Plus aucune moralité ! Le pognon est roi et celui qui peut avoir le pouvoir sur l’autre parce que mieux loti l’utilise sans aucun état d’âme" ! on utilise l’autre, on le vide de sa substance ! on le jette ensuite comme un objet usagé dont on a plus besoin !

    Au suivant et vite, faut brûler sa vie par tous les bouts, n’importe comment ! La notion de respect n’existe quasiment plus !

    Triste monde


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:27

      Myosotis en effet, triste monde. Comme vous, je me demande comment des hommes peuvent profiter ainsi d’adolescents qui pourraient être leurs fils ou leurs filles. Comment peuvent-ils, le matin, se regarder dans une glace, cela me dépasse. Mais la vie est ainsi, elle peut être autant merveilleuse que dégueulasse à chacun de savoir ce qu’il en fait. Merci de votre révolte.


    • foufouille foufouille 30 novembre 2011 18:37

      c’est quand pour les riches salauds
      faut avoir 100€ a depenser dedans


  • Richard Schneider Richard Schneider 30 novembre 2011 17:16

    En un article est résumée la condition de vie d’un grand nombre d’étudiants qui fréquentent - tant bien que mal - nos Université sous l’ère de notre Monarque Vénéré.

    De « mon temps », il y bien longtemps, la vie étudiante - à l’époque on disait plutôt estudiantine - n’était pas toujours facile. Mais elle était joyeuse, conviviale. Si on n’avait plus de pognon, on allait bouffer au rab au RU du coin : il y avait toujours un copain qui, à défaut d’un tikson, allait se resservir avec son plateau, qu’il vous passait ensuite ...
    Nous étions jeunes, fraternels, idéalistes, pleins d’énergie et d’optimisme. Avec quelques certifs ou un vague diplôme, quoiqu’il arrive, on trouvait du travail. Aujourd’hui, avec bac + ..., les jeunes font des stages (non ou très peu rémunérés), ou des interims même pas dans la branche qu’ils ont étudiée ...
    Nous vivons une « drôle d’époque », qui pourrait s’intituler : « La Grande Désillusion » des années 2000...
    L’Europe qu’on nous a vendue ? Rappelez-vous Maastricht :« Votez pour l’Europe Unie, vous aurez la paix, le bonheur et la prospérité  ! » Qu’en est-il aujourd’hui ?
    Les étudiants, surtout depuis cinq-six ans, sauf les 1% dont parlent les « Indignés », galèrent, se replient sur eux-mêmes et n’attendent plus rien de l’avenir. Ils n’ont même plus la force de révolter ... Ça ne serait pas passé comme ça à « de mon temps ». 
    Fergus l’a bien noté : nos politiques ont laissé se dégrader une situation économique et sociale, à un tel point que « nous », nous ne pouvions même pas imaginer, même pendant les soirs de grande déprime (après un échec à un examen par ex.).
    L’auteur a bien fait d’écrire ce papier, qui nous interpelle sur l’avenir de la jeunesse, chose probablement la plus précieuse d’une nation.

    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:34

      Bonjour Richard, comme vous le dites si bien, la politique libérale faisant allégeance à la finance a sacrifié les choses les plus précieuses de notre nation, notre jeunesse, notre solidarité, notre fraternité. L’individualisme et l’accumulation de richesse sont adulés et cités en exemple, avec de telles valeurs nous tuons la vie et nous allons droit dans le mur de la violence, de l’inutilité et de la bestialité. Merci de votre commentaire.


  • MYOSOTIS 30 novembre 2011 17:45

    Les coups de gueule hélas, l’indignation n’arrangent rien ! Ca fait du bien de vider son sac mais ne rien pouvoir faire de concret est frustrant !!!

    Moi déjà par mon vote en 2012, je sais que j’agirai dans le sens du bien en ne votant pas pour un libéral ou un faux de gauche qui agira comme un libéral ! Après, je redoute le pire, le peuple ne pige pas tout, comme l’impression qu’il préfère s’enfermer dans le déni !!! dommage !!!

    Trop de gens qui ont encore trop de confort (par rapport à ceux qui en manquent) et qui partiront comme chaque année faire du ski, privilégiés qu’ils sont ! et ceux là effectivdement qu’en ont-ils à foutre que des gens crèvent de faim et que des enfants de pauvres se prostituent pour se payer leurs études là où leur chouchou de fils ou de filles a toutes les conditons réunies pour réussir sa vie, sans trop se fatiguer ? ils estiment qu’eux ont tout fait pour réussir leur vie alors de là à réduire les autres à l’état de « parasite » !!!

    Pour ça que je pense qu’il faut une aggravation générale et que même les bobos casquent et là il y aura une vraie solidarité ! tant que certains se croiront à l’abri, ils ne voteront jamais pour le collectif mais pour leurs pommes !


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 17:53

      Comme vous MYOSOTIS je crois que seule une grande catastrophe pourra réveiller les hommes et leur faire comprendre que dans ces cas là, l’individualisme c’est la mort et que seule la solidarité et l’entraide peuvent sauver notre espèce..


  • Jason Jason 30 novembre 2011 19:34


    Il y a deux crimes quel’on commet sans une seule arrière-pensée dans notre société :

    1. Mentir à la jeunesse.

    2. Ne pas investir convenablement dans cette irremplaçable richesse de la nation que sont les générations futures.


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 21:52

      Bonsoir Jason, notre plus grand crime est l’état dans lequel on laisse le monde à nos enfants. Merci de vos remarques.


    • foufouille foufouille 30 novembre 2011 21:19

      "Commencer par vendre son corps pour payer ses études, puis vendre son âme pour trouver un boulot, puis vendre sa dignité pour le garder..... ou comment le système façonne, conditionne à se vendre, à se prostituer pour survivre !!"
      ouais quand on a commence ............
      et surtout meme si c’est difficile au niveau du rmi ou en dessous, de survivre, on peut


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 21:55

      Salut Orion, entièrement d’accord avec ton revenu universel pour permettre à chacun de vivre dignement. Merci.


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 21:57

      Bonjour Tipol, quelque soit sa race, nous devons nous interroger lorsqu’un enfant se prostitue pour payer ses études. Ce n’est plus une histoire de pays ou de couleurs. Merci de votre lecture. 


  • herbe herbe 30 novembre 2011 21:42

    Merci cher messager !
    Nous aurions bien besoin d’un défenseur

    Parce que non ce ne sont pas toujours les méchants qui gagnent...


    • Gabriel Gabriel 30 novembre 2011 22:01

      Bonsoir l’herbe, si les hommes le veulent vraiment et si ils sont de plus en plus nombreux à y croire alors, tout est possible. Merci de votre passage parmi nous.


  • non667 30 novembre 2011 22:02

    prostitution des étudiants= un choix logique
    il y a tout un tas d’emploi qui ne demandent pas de diplôme au delà de 18 ans (cap ,bac pro ) seulement ce ne sont pas des emplois nobles ,ils sont plutôt salissant alors quand on n’en veut pas il faut investir dans les études, faute de papa,maman , il ne reste si on ne veut pas transpirer ,ni se salir ,qu’a se prostituer . Sachant que même avec un diplôme il faut coucher pour obtenir un bon poste (surtout dans les médias et la politique (coucou cresson ) la prostitution est en quelque sorte un bon apprentissage ! smiley


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 07:45

      non667 vous êtes dure dans vos propos mais ils ne sont pas tout à fait faux. Seulement voilà, c’est vrai qu’il y a des petits boulots mais ceux-ci sont chronophages et laissent peu de temps aux études et très souvent ils ne suffissent à couvrir les frais généraux. Merci de votre intervention.


    • foufouille foufouille 1er décembre 2011 12:18

      ou ?
      un resto qui a 4 apprentis sur 8 en cuisine va pas t’embaucher
      il reste le macdo ou le travail au black et les bourses


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 07:45

      alchimie, veuillez m’excuser mais je ne comprend pas trop votre intervention et le rapport avec le sujet.


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 07:49

      Il ne faut jamais cesser de dénoncer ce genre d’injustice, et surtout en parler à nos ados. Merci


  • jak2pad 1er décembre 2011 02:12

    cet article, quelle blague !
    une accumulation de tous les clichés : la Marie qui se lève à 4 heures du matin, l’interro écrite à 8 heures, le père licencié à Gandrange ; la mère femme de ménage devinez où ? mais dans un organisme financier bien sûr !
    et ça continue sans fin, tous les lieux communs pour expliquer que finalement cette pauvre Marie, fallait bien qu’elle se prostitue pour finir sa thèse.

    Alors voyons un peu ce qui se passe dans ces Facs si redoutables :
    des « semestres » de 12 semaines maxi, un début d’année en octobre, la fin en mai .
    Une dizaine d’heures de cours par semaine ( quand les profs sont bien là, et pas en séminaire à Vancouver).
    A peu près aucun étudiant dans les couloirs le lundi, et le vide total à partir du vendredi midi.

    Les notes aux examens ? mais demandez donc à quelques étudiants comment ça se passe, et quelles sont les notes obtenues, vous tomberez à la renverse : aucune note inférieure à 10, toutes les matières passées en une après-midi, à raison de cinq minutes par matière, bonnes notes pour tout le monde.
    Pourquoi ?
    Eh bien parce qu’il y a eu auparavant dix ou douze semaines de grève avec occupation, et que personne ne doit en souffrir.

    Je mens ? mais pas du tout, c’est arrivé il y a deux ans dans toutes les facs de Paris, et l’année d’avant aussi, et encore avant également.

    Beaucoup d’étudiants n’ont jamais fait une année « normale » (sic) de 23 semaines de cours.

    Et cela expliquerait la prostitution ?

    Vous voulez rire !
    Se prostituer, c’est juste avoir une grosse flemme, ne pas aimer se lever trop tôt ; et se faire nettement plus d’argent qu’en allant faire la plonge ou du baby-sitting, ou n’importe quel boulot où on transpire.
    C’est pareil pour les prostituées adultes, et elles le disent dans leurs instants de sincérité.

    J’ai travaillé 15 ans dans une Fac. Plein d’étudiants faisaient des jobs d’étudiants : plongeur, serveuse, vendeuse, j’en passe. Il gagnaient peu, mais passaient leurs examens aussi bien que les autres.

    Votre article est d’une grande malhonnêteté, et je constate que l’immense flot d’approbation que vous récoltez revient à une quasi-incitation pour ses jeunes gens à se faire des thunes par tous les moyens sans trop se fatiguer, et c’est plutôt déprimant.
    Mais n’exagérez pas dans l’excuse et le pathos : quoi qu’on raconte, une personne qui se prostitue est une prostituée, diplômée ou pas.


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 08:06

      Merci beaucoup jak2pad de cette intervention qui en terme de clichés, comme vous le dénoncé si bien, est loin dans être exempt. Votre discours je l’ai déjà entendu (Les partis conservateurs et moralistes de droite en sont friands), le milieu éducatif et scolaire est peuplé de fainéants et de grévistes, blabla bla etc… Et vous savez quoi ? Les 40 000 étudiants qui se prostituent aujourd’hui en France le font par plaisir et pour devenir riche … Votre honnêteté confine à la bêtise. Merci mille de votre éclairage et de votre savoir vivre plein de certitudes. Ce sont des gens comme vous qui gouvernent ce pays aujourd’hui !


    • francesca2 francesca2 1er décembre 2011 10:47

      Bonjour Jack2pad

      Cet article est un merveilleux modèle de misérabilisme bien pensant et vous venez avec votre bon sens, votre lucidité et votre réalisme... c’est totalement pas cool, Jack2pad....


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 11:28

      Francesca2, je vous souhaites juste à vous et votre famille de ne pas être obligé de choisir un jour sous la pression. C’est tellement facile la critique, dans certain pays on prend un réel plaisir à condamner durement ses impardonnables coupables ...


    • Zord Zord 1er décembre 2011 11:49

      Je ne connais pas le sujet, mais jme reconnais un peu dans la réponse de jack2pad,
      J’ai fait 6 ans d’étude a Rennes 2000-2006, ville étudiante (40000 étudiant).
      J’ai jamais entendu parler de prostitution étudiante, peut-être de deal de shit au pire.
      Donc quand je lis 1/57 qui se prostitue, je me dis que je devais être vraiment trop concentré sur mes études pour ne jamais avoir entendu parler d’un fléau pareil...


    • foufouille foufouille 1er décembre 2011 12:21

      "une accumulation de tous les clichés : la Marie qui se lève à 4 heures du matin, l’interro écrite à 8 heures, le père licencié à Gandrange ; la mère femme de ménage devinez où ? mais dans un organisme financier bien sûr !"
      dans ce cas, il y a des bourses


  • Chris83 1er décembre 2011 09:52

    Jack2pad !

    Propos dégueu de fonctionnaire frustré(e) qui crache sa rancoeur d’avoir été tout juste capable de passer 15 années derrière un guichet de l’administration d’une cité U

    15 ans à les cotoyer et à les regarder ramer... N’ont rien perdu lorsque vous êtes parti(e)


  • Fabien 09 Crazy Horse 1er décembre 2011 10:22

    Moi ce qui me rend triste, c’est le constat que la dignité et l’honneur ne font pas partie de la nature humaine, mais que ce sont sans doute des acquis culturels. J’aurais aimé que la réalité soit différente.

    Je ne jette pas la pierre aux personnes qui se prostituent (au sens propre comme au figuré). Mais jamais rien ne changera tant qu’on ne sera pas un certain nombre à placer l’intégrité, et un certain nombre de « valeurs supérieures » au-dessus de tout (même de notre propre vie). L’instinct primaire nous pousse à sauver notre peau, éventuellement celle de nos proche. L’instinct « supérieure » nous somme de protéger « l’organisme ». Un organisme en guerre contre lui-même est condamné. Dans un corps sain les cellules cancéreuses meurent d’elle-mêmes... Bref.

    Je vais faire un parallèle qui peut paraître encore plus lointains mais j’espère que certains au moins y trouveront du sens.

    Lorsqu’on comparait l’attitude des peuples d’Afrique et celle des peuples d’Amérique face à l’esclavage, en anthropologie, il en ressortait quelque chose qui m’a marqué.

    Il semble que les africains aient relativement bien accepté l’esclavage, et qu’ils s’y sont soumis sans trop de résistance. Ce qui a permis cela, c’est probablement une perte de dignité, un sentiment d’infériorité et la négation d’eux-même. Pourtant il existe des cultures très riches en Afrique, mais elles semblent avoir échouées à insuffler aux hommes certaines qualités essentielles et salvatrices.

    Avec les amérindiens ce fut très différent. Nous (les blancs) n’avons pas vraiment réussi à les transformer en esclaves, en tout cas pas du tout dans les mêmes proportions (et pourtant, Dieu sait qu’il aurait été plus simple de prendre des esclaves sur place que de leur faire traverser l’Atlantique). Ils nous en ont fait bavé : certains refusaient de s’alimenter, d’autres tentaient des attaques suicides, d’autres encore prenaient la fuite au péril de leur vie. Au final, l’ethnocide était la seule solution pour nous.

    Ce que je veux dire, sans appeler quiconque à devenir un martyr du capitalisme néo-libéral, c’est qu’il faut arrêter de cautionner ce système et ses fondements psychopatho-génétique (euh... ça je viens de l’inventer, hein ;) sans quoi nous n’en sortiront jamais ou alors les deux pieds devant...


    • Gabriel Gabriel 1er décembre 2011 11:19

      Crazy Horse, merci de cette intervention pleine de bon sens. Les paramètres provoquant de telles situations sont nombreux et pas simples à analyser. Tout est fonction d’un passif culturel, éducatif et éventuellement religieux. Notre monde actuel est basé sur le paraître et l’avoir, toute l’énergie est concentrée sur ces seuls buts. Peut-être serait-il temps de revoir les priorités et remettre la collectivité et l’humain au centre de nos priorités.


  • jak2pad 3 décembre 2011 03:47

    cher auteur,

    je constate avec tristesse que vous faites autant de fautes d’orthographe dans vos réponses que dans votre article, mais que votre pensée reste toujours parfaitement schématique, avec ce brin de naïveté enfantine si sympathique.
    Encore bravo et continuez : peut-être qu’un article sur les mères de famille qui se prostituent pendant que les gosses sont à l’école... ça existe, je vous assure ! j’en connais une personnellement.
    Sur un sujet pareil, on peut déverser des tonnes de lieux-communs.


  • jak2pad 3 décembre 2011 03:51

    @ francesca :
    merci ma chérie, d’avoir apprécié la saveur de ma réponse.
    Je ne sais pas pourquoi, je supporte les films de série B à la télé, et pas les articles de même extraction sur AgoraVox.
    Mais dans les deux cas, ça me fait pleurer.


  • jak2pad 3 décembre 2011 03:59

    @ chris 83 :
    génial, c’est mon portrait craché : je suis réellement petit ( de corps et d’âme), pas mal racorni et aigre, jaloux et sournois.
    Comment avez-vous fait pour taper si juste ?
    La seule erreur :
     je travaillais au service d’entretien, et je balayais les préservatifs usagés oubliés par les étudiants à côté des canettes vides de Coca.
    Moi, la prostitution, ça me connaît.
    Dans la Fac où j’étais,j’ai connu un Chris qui a fait plusieurs fois sa 1° année, c’était vous ?


    • penajouir penajouir 3 décembre 2011 15:22

      Putain, J’adore les types comme vous, c’est mon fond de commerce la chasse aux cons et vous, de par votre attitude Monsieur je sais tout, j’ai tout vu tout fait, vous êtes un des plus beaux spécimens qui m’est été donné de lire. Puant et prétentieux à l’extrême, le vrai gros con quoi ! Ca doit être un vrai plaisir que de vivre dans votre entourage et je suppose que votre moitié, si vous en avez une, dois pleinement s’épanouir en ménage et vous cocufiant un max, quant à vos chiards, si ils sont intelligents, soient ils se droguent soient ils se prostituent de désespoir d’avoir un père aussi con !!!


    • penajouir penajouir 3 décembre 2011 15:24

      PS : trou duc, j’ai essayé de faire le même nombre de fautes que toi dans tes réponses...


    • jak2pad 4 décembre 2011 04:24

      vous parlez de l’auteur ?


    • penajouir penajouir 4 décembre 2011 10:46

      Mais non de toi jak2pad de mes deux, de toi ! Juste bon à cracher, incapable de créer quoi que ce soit, dugland !


  • Gabriel Gabriel 4 décembre 2011 11:17

    penajouir, chacun à le droit de s’exprimer, jak2pad comme les autres et il a même le droit de détester et de critiquer cet article. Agoravox est un espace de démocratie ou chacun débat et c’est ce qui en fait l’intérêt. Inutile donc d’être agressif. Soyons constructifs. Je remercie tous les participants, pour ou contre, qui ont pris la peine de lire cet article jusqu’au bout et qui ont donné leurs avis.


    • jak2pad 5 décembre 2011 02:58

      cher et estimable auteur, bien que brouillé avec l’orthographe ( je le maintiens) :

      merci de faire remarquer qu’il est admis en ce lieu d’échanges courtois d’exprimer un avis différent de celui de la majorité.
      C’est de la confrontation des idées, et non de l’injure, que surgit la lumière cristalline.

      Il importe que le débat conserve un certain niveau.

      je suis entièrement de votre avis : les injures proférées par quelqu’un de manifestement déséquilibré n’apportent pas grand-chose au débat, mais il faut admettre qu’il existe des gens un peu simples d’esprit qui, par manque de capacité d’argumentation, en viennent immédiatement à des attaques violentes.
      Ce sont souvent des individus mal verbalisés et remplis de jalousies et de frustration.

      Le pseudo choisi par cette personne paraît lui convenir à merveille, et refléter sa psychologie.

      Par contre, ces attaques incontrôlées contre ma famille me paraissent inquiétantes, et indiquent qu’il doit s’agir d’une personne très solitaire, ou mal remise de durs échecs personnels.

      Je ne souhaite pas ajouter à son désarroi, et j’arrête là cette polémique stérile.

      Et je maintiens en dernier ressort que vendre son cul est une méthode affligeante de financement, et relève de la prostitution pure et simple. Ensuite, libre à chacun de mettre les motivations qui lui conviennent. Celle qui justifie le mieux ce genre de naufrage étant bien entendu l’argument « je fais des études, mais c’est si dur ! ».
      J’ai fait il y a quelques années une recherche sur le devenir de ces jeunes personnes, qui prétendaient que c’était un simple moyen de financer leurs études.
      Eh bien, à l’arrivée, et même diplômées, pas grand-chose, juste call-girls pour la vie.

      L’argent facile attire toujours.

      par contre la pitié irréfléchie n’est qu’une approbation à faire des conneries.


    • Gabriel Gabriel 5 décembre 2011 07:52

      Pas de la pitié jak2pad mais de la compassion, la pitié est limite insultante. Je ne juge pas, je constate juste un fait de société qui est, à mes yeux, un travers difficilement acceptable dans un pays dit « Riche » ou les dirigeants préfèrent distribuer l’argent à leurs relations plutôt que de le mettre dans l’éducation. Pour finir avec le sujet grammatical qui vous tient tant à cœur, sachez, parce aussi cela m’arrange ainsi que l’immense majorité des intervenants d’agoravox, que les fautes d’orthographes sont celles pour lesquelles j’ai le plus d’indulgence.


  • la_gata la_gata 4 décembre 2011 20:14

    prostitution des étudiants.. rien de nouveau sous le soleil.. j’ai fait mes années de fac entre la fin des ’80 et le début des 90 et tout ça existait déjà..

    mais ça se passait en Amerique du Sud .. dans des pays ou l’éducation universitaire est gratuite mais les bourses n’existent pas , ni les restos du cœur ni la banque alimentaire ni emaus ni RIEN.
     avec un max de chance on pouvait pretendre a un boulot a mi temps au sein de l’université.( payé des clopinettes) et une carte de transport gratuite.
    ajoutez a tout ça un ambiance de guerre civile .( donc peu de boulot ) et la possibilité de se faire « disparaitre » a tout moment par l’armée sous la seule suspicion d’être de gauche car universitaire d’université publique ...

    ce qu’ est malheureux c’est que en France , un pays en paix et avec plus de ressources , on voit le même phénomène.

    je pense qu’ ici se mêlent deux trucs.. d’un coté , un gouvernement que préfère dépenser en tout et n’importe quoi sauf en donner des conditions décentes de vie a une partie de la jeunesse qui se bouge pour son avenir.

    et de l’autre coté certains jeunes pourris jusq’ a la moelle pour le consumérisme. et la société du paraitre. qui préfèrent vendre leur cul avant de vivre avec le minimum nécessaire ,

    a entendre pour minimum :
    oublier l’alcool , les sorties, les clopes, le portable en forfait , vivre a 4 dans un studio, laver leur linge a la main ,se faire a manger des légumes sèches et pâtes toute la semaine et s’habiller au secours populaire.

    aprés je ne jette pas la pierre sur les jeunes non plus car pour la plupart on eté mal elevés par des parents que ne sont pas plus débrouillards que eux.

    sinon par rapport a ce que disait crazy horse plus haut .. pour les africains je ne peux pas trop parler car je ne connais pas trop mais pour les amerindiens.. generalement est un orgueil savoir se debrouiller avec le minimum car il y a la liberté que se joue la dedans . et la liberté c’est leur bien le plus apprécié.


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