samedi 10 novembre 2012 - par Agafia

Sourire quand même

En cette veille du 11 novembre, je regarde les gens remplir leur grilles de loto chez le buraliste. Combien d’entre-eux connaissent l’origine de cette loterie nationale attisant leurs espoirs d’une vie meilleure ? Il me vient l’envie de leur poser la question, et puis je renonce.

« A l’Ouest, rien de nouveau » de Erich Maria Remarque et  « La peur » de Gabriel Chevalier furent, à l’adolescence, mes livres de chevets. Depuis, j’ai dévoré nombre d'ouvrages sur les tranchées de 14-18, avec autant d’appétit que les totos dévoraient les poilus. J’ai conservé le bracelet d’identification de soldat que mon grand-père paternel portait dans la boue des tranchées. Comme tous les hommes ayant vécu cette boucherie à grande échelle, il est rentré l’esprit fortement marqué par ce qu’il avait vécu, mais physiquement indemne. Presque un miracle pour un fantassin. D’autres n’ont pas eu cette chance, ceux dont les noms sont gravés sur ces monuments que nous fleurirons après demain. Morts pour la France.

Et puis il y a ceux que la mort n’a pas voulu emporter et qui porteront toute leur vie, à même la peau, les stigmates hideux de la folie meurtrière, le masque de la tragédie et de la fureur des armes… les Gueules Cassées.

La première guerre mondiale fut une guerre moderne. Les progrès technologiques en matière d’armement, l’utilisation intensive, à outrance, de projectiles ultra vulnérants virent apparaitre de nouvelles blessures inconnues jusque là. Dès septembre 1914, le médecin général inspecteur Sieur déclare à l’Académie des sciences : « Le nombre de blessures graves est actuellement de 95% ! ». Un désastre sanitaire. Néanmoins, dans la logique et l’expérience des guerres passées, on continue d’affirmer la prédominance des blessures par balles sur celles causées par les obus. et on considère que le rôle chirurgical des postes médicaux les plus avancés du front doit être réduit, une blessure par balle étant considérée comme « bénigne » et guérissant rapidement.

Mais les chirurgiens opérant à l’arrière constatent au contraire que les blessures par éclats d’obus sont beaucoup plus nombreuses et graves que les blessures par balle. Désormais, les chirurgiens des postes avancés ne vont plus devoir se contenter des premiers soins destinés à faire supporter au blessé l’évacuation sur l’arrière, mais devront exécuter sur place, des actes chirurgicaux élaborés. Nouvelle donne, nouveau dispositif. Les chirurgiens iront aux blessés et non plus l’inverse.

L’évolution de la technique thérapeutique va être alors considérable. Les progrès de la chirurgie de guerre seront sans précédent. Les chirurgiens deviendront les médecins de l’impossible.

La guerre des tranchées sera la cause d’un nombre considérable de traumatismes maxillo-faciaux, la tête des soldats étant la partie la plus exposée aux tirs ennemis. Très peu de temps après le début des hostilités et devant l’affluence des blessés de la face, on ouvre à Paris les deux premiers centres de traitement maxillo-faciaux au Val de grâce et à Lariboisière. Très rapidement, on crée des centres similaires à Lyon, et Bordeaux et quinze autres vont s‘ouvrir sur tout le territoire national. Chaque centre et annexe contient entre 150 et 500 lits… Tout juste suffisant.

A Paris, on doit bientôt créer des annexes appelés « hôpitaux auxiliaires » afin de soulager les unités centrales totalement saturées. Ce potentiel est encore augmenté grâce à des donateurs étrangers, Fondations Hoover, Rockfeller, Clearing-house, le comité France-Amérique, ainsi que de nombreux donateurs provenant de la Suisse et du Canada.

C’est au Val de Grâce que l’on envoie les blessés les plus atteints. Un service de cinq salles attenantes au bloc chirurgical, et contenant chacune cinquante lits. Le docteur Morestin et son équipe s’y attelle à redonner aux hommes une identité humaine.

On assiste alors à la naissance de la chirurgie reconstructive et réparatrice de la face.

Les chirurgiens vont se trouver confrontés à des blessures inconnues avec pertes importantes des parties osseuses et molles du visage. Au XIXe siècle, de telles blessures condamnaient irrémédiablement l’homme qui en était atteint. Considérés comme perdus, on achevait ce genre de blessés pour abréger ses souffrances. Peu à peu, les praticiens vont apprendre à lutter contre les problèmes les plus complexes, vont repenser leur savoir et leurs pratiques, vont s’adapter à ces nouvelles conditions. Et si au tout début, leur inexpérience pourra se révéler lourde de conséquences esthétiques et parfois vitales, leurs progrès et leur acharnement à vouloir sauver ces hommes dans un état de délabrement physique et psychique terrifiant, seront extraordinaires, même révolutionnaires. L’émulation est grande entre les hommes de l’art. On invente à tour de bras. Aucun matériel et aucune pratique n’échappent à l’évolution, table d’opération, instruments, électro-aimant - pour extraire les corps étrangers métalliques des blessures, - prothèses, rhinoplastie, greffes en tout genre, autoplastie, lutte contre les paralysies faciales, appareils de mécanothérapie... Les médecins et les chirurgiens révèlent alors toute leur inventivité adoptant la devise de leurs confères américains venus opérer en France :  « The right to look human » le droit d’avoir une apparence humaine. Ces chirurgiens, appelés par les blessés « les mécaniciens de génie », « les artistes de l’impossible » ou encore « notre père à tous » comme l’écrira l’un d’eux, seront les fondateurs de la chirurgie moderne au service de la réparation faciale.

Malgré tous les progrès, retrouver son visage d’antan est illusoire, même si certains résultats sont impressionnants. Du moins, peu à peu, intervention après intervention, un homme n’ayant plus de nez, de mâchoire, atrocement défiguré, retrouve un peu son humanité, au pris de terribles souffrances. On n’utilise pas la morphine, considérée à l’époque comme un poison entrainant des paralysies faciales, des pertes de mémoire, et la diminution des facultés intellectuelles. Quant aux anesthésiques, ils sont réservés aux opérations dans les blocs opératoires. Sitôt l’intervention finie, le blessé est rendu à son calvaire de chaque instant jusqu'à ce que la cicatrisation apaise un peu sa douleur.

On en frissonne, et on ne peut qu’admirer le courage et la résistance de ces hommes, sans oublier le désarroi psychique lié à leur perte d‘identité, à la peur du futur, après des mois passés derrière les murs de l‘hôpital. A leur sortie, ils resteront méconnaissables, traumatisés et stigmatisés, parfois rejetés par cette société des années folles qui veut oublier le désastre de ces années tragiques que lui rappelle chaque regard posé sur ces gueules cassées. Ils devront réapprendre à vivre.

Combien de mes concitoyens cochant leur grille de Loto en cette veille du 11 novembre, savent encore que c'était pour eux, ces hommes déshumanisés, à la face ravagée par la guerre, et « sculptés par la fureur des canons » que fut créée la loterie nationale ?

 

Sources : « Les Gueules Cassées » Martin Monestier

Illustration : Les invalides de guerre jouant aux cartes - Otto Dix 1920

http://www.gueules-cassees.asso.fr/lng_FR_srub_23-Les-grandes-dates.html



137 réactions


  • fmAA52 10 novembre 2012 23:08

    ah ! Juluch

    l’Afrique ,quel beau terrain de jeux

    vive la colo !


  • alinea Alinea 10 novembre 2012 23:54

    Depuis que l’homme écrit l’Histoire,
    Depuis qu’il bataille à coeur joie
    Entre mille et un’s guerr’s notoires
    Si j’étais t’nu de faire un choix,
    À l’encontre du vieil Homère,
    Je déclarerais tout de suit’ :
    « Moi mon colon, cell’ que j’ préfère,
    C’est la guerre de quatorz’-dix-huit ! »

    Est-ce à dire que je méprise
    les nobles guerres de jadis,
    Que j’me souci’ comm’ d’un’ cerise
    de celle de soixante dix ?
    Au contrair’, je la révère
    Et lui donne un satisfecit
    Mais mon colon,cell’ que j’ préfère,
    C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !

    Je sais que les guerriers de Sparte
    Plantaient pas leur épée dans l’eau,
    Que les grognards de Bonaparte
    Tiraient pas leur poudre au moineaux...
    Leurs faits d’armes sont légendaires,
    Au garde-à-vous j ’les félicite,
    Mais mon colon, cell ’que j’ préfère,
    C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !

    Bien sûr celle de l’an quarante
    Ne m’a pas tout à fait déçu,
    Elle fut longue et massacrante
    Et je ne crache pas dessus,
    Mais, à mon sens, ell’ ne vaut guère,
    Guèr’ plus qu’un premier accessit,
    Moi mon colon, cell’ que j’ préfère,
    C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !

    Mon but n’est pas de chercher noise
    Aux guérillas, non, fichtre non,
    Guerres saintes, guerres sournoises
    Qui n’osent pas dire leur nom,
    Chacune a quelque chos’ pour plaire,
    Chacune a son petit mérit’,
    Mais mon colon, cell’ que j’ préfère,
    C’est la guerre de quatorz’dix-huit

    Du fond de son sac à malices,
    Mars va sans doute à l’occasion,
    En sortir une - un vrai délice !-
    Qui me fera grosse impression...
    En attendant, je persévère
    A dire que ma guerr’ favorit’
    Cell’ mon colon, que j’ voudrais faire,
    C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !

    (Est-il besoin de signer ?)


  • Christoff_M Christoff_M 11 novembre 2012 01:33

    Vous oubliez aussi que le LOTO chez nous fut crée par un décret promu par un jeune ministre de
    l’époque qui cherchait un moyen de lever de nouvelles taxes( nos politiques en France ne font de grandes études que pour inventer de nouveaux impôts ou nouvelles taxes pour la majeure partie d’entre eux)...

    Et ce jeune ministre s’appelait Jacques Chirac... étonnant non nous étions en 76-77...
    Etonnant aussi avec les milliards que ramassent les jeux sous l’égide de FDJ en 2012, l’état étant majoritaire, que certains déficits de l’état ne soient même pas comblés ni améliorés...
    On peut rêver d’un Etat utopique ou les jeux serviraient à combler les déficits sociaux...

    Au lieu de cela nos grands cerveaux politiques inventent tous les jours de nouvelles taxes, de nouveaux impôts déguisés sans jamais réellement clarifier ce qui existe déjà ce qui fait que la machine étatique française devient tous les jours un mille feuille et une machine infernale de moins en moins gèrable et une bombe à retardement...

    A croire que certains le font exprès en haut lieu... on en rit mais de mauvais cœur qd meme !!


  • Soi même Soi même 11 novembre 2012 03:27

     merci pour ce document très bien documenté, j’ai apprécier votre texte.et le choix de vos illustrations !

     


  • paco 11 novembre 2012 05:22

    Se souvenir d’eux est important. Merci Agafia.
    Se souvenir des dates et de ce qu’elles racontent.
    Il y a des concitoyens qui savent tout simplement pas.


  • Georges Yang 11 novembre 2012 10:22

    Tous ceux qui ont au moins un ascendant français de souche (sans compter les descendants des troupes coloniales) ont eu un ou plusieurs poilus dans leur famille et certains une gueule cassée. Moi j’ai un mort au front et un blessé qui en est revenu. Et ces gens en voulaient certes à l’incompétance de l’état major, mais étaient restés patriotes même après la fin de la guerre

    Ce sont leurs enfants qui ont été pour la plupart défaitistes dès 1938

    Quelqu’un a parlé d’Otto Dix, qui a su très bien montrer les horreurs de la guerre vu du front allemand, et pourtant ce n’était pas un planqué, soldat de première classe, mitrailleur en première ligne, lui aussi s’insurge contre les planqués et les profiteurs dans ses dessins et peintures


  • easy easy 11 novembre 2012 12:02

    J’admire la détermination de Romain Desbois qui se retrouve être le seul à réagir en célinien.


    Pour changer d’horizon tant celui de la Marne nous hystérise et en écho à ce qu’avait relevé Médi sur un autre topique

    «  »« Et de cela, de ce sadisme essentiellement nécessaire, »Orwell« ou Huxley en parlent peu. C’est un peu comme ce que Girard énonce, à savoir que les écrivains ont de l’avance sur les anthropologues et les psychanalystes pour ce qui touche à l’humain. Maintenant ce sont les cinéastes qui ont de l’avance sur les écrivains ! »«  »« 

    je cite le film »Hara kiri : Mort d’un samourai" où l’auteur met en balance l’honneur du guerrier et sa miséricorde.

    La balance, l’équilibre, la pondération, c’est au fond ce que nous espérons de chacun lorsque nous nous retrouvons sous son autorité, sa domination, sa force, son pouvoir.

    Et la présence de Romain Desbois sauve ici ce principe. Sans lui, pas de balance, tout pour un seul plateau.

    Romain seul, ici, ça ne le ferait pas. Mais Juluch seul, ici, ça ne le ferait pas non plus.

    Moi, c’est la guerre du Vietnam que j’ai vécue mais toutes les guerres hantent mon esprit, dont celle de 14-18 et des gueules cassées j’en ai vu deux. J’avais été très intéressé par la médecine de guerre, de celle de Dunant à la chirurgie réparatrice de 14-18 et je trouve que les gougouttes en silicone en sont des avatars. (je n’ai pas de doute que dans deux siècles, nous serons nos smarphones, donc à la fois synhétiques, très petits et partout à la fois, immortels)

    Je comprends parfaitement qu’un chef de guerre, qu’un Mangin, qu’un shogun, qu’un Bigeard, ne puisse que tenir un discours ultra. C’est injouable de tenir des soldats sans ce jusqu’au boutisme, sans cette folie. Un général ne peut que tenir des discours ultra guerriers, absolument sacrificiels. 
    Il doit aussi, quand se présentent des cas particuliers, faire exemple de manière ultra. Donc se montrer dur envers les déserteurs ou objecteurs de conscience.

    Mais jusqu’à une certaine limite.
    Il faut qu’il y ait un moment où il doit lâcher prise et reculer de son absolutisme, sinon il est fou. Aussi volontaire soit-il à sa propre mort, il est fou à lier s’il ne cède jamais. 

    Quel est ce moment, ce cas de figure où le chef doit baisser son bras et se montrer compatissant ?
    C’est à lui d’en juger.
    Ce doit être une affaire personnelle. Il vaut mieux pour chacun de nous d’avoir l’impression que nous avons tous une conscience propre, une éthique individuelle et qu’elle nous incite à lâcher prise à un certain moment. A découvrir alors ce moment.

    Surprise.
    Ce doit être une surprise.

    Ce seuil du lâcher prise ne doit pas être normalisé. C’est en restant une affaire individuelle, identitaire, personnelle que nous avons l’impression d’être restés humains au sens de la générosité envers la vie, au sens de la générosité à épargner la vie de celui qu’on tient sous notre lame ou au bout de notre corde (que ce soit en contexte de bataille ou en contexte judiciaire)

    Ça fait qu’au bilan, ce qui compte pour moi, pour ne pas en devenir fou devant le spectacle de la guerre, c’est de voir qu’il y a des gens d’avis, d’éthique, de limites, de seuils différents. Je veux bien partir au combat avec des Juluch mais à condition qu’il y ait aussi des Romain Desbois. 
    J’aimerais autant qu’il y en ait moit-moit et dans chaque camp.

    Mais je préfère nettement toutes les relations les plus dyades ou binomiales possibles.
    A deux, en face à face, c’est mieux.
    J’aime bien les duels à l’épée, avec l’honneur placé sur le principe du premier sang (qui suppose donc clairement qu’il n’est pas fou, qu’il inclut l’épargne de la vie)
    Et le cas du duel entre Cuevas et Lifar.
    Premier temps, ils s’escriment, l’un blesse l’autre, le combat cesse
    Le lendemain, ils pleurent dans les bras l’un de l’autre.

    Ce qui est possible entre deux personnes devrait nous servir de modèle pour établir nos concepts de masse. Nous devrions concevoir nos sociétés en copiant au plus près ce qui se passe entre deux personnes. Or ce n’est pas ce qui se passe. Nous avons conçu des sociétés qui agissent de manière très différente alors nous les trouvons cruelles. Mais elles sont tant d’autorités, tant de valeurs sont brandies par elles que nous les adoptons de manière individuelle.
    La société a une mentalité qui n’est pas celle d’un individu en face d’un individu. La société n’est plus que face à elle-même. Elle ne croit qu’en elle, se suffit à elle-même. Elle est folle de narcissisme. Et nous, les individus, nous l’imitons tant elle a d’Autorités et de Pouvoirs.
    Fascinés par la société, nous calquons notre mentalité sur elle et lui ressemblons de plus en plus, au fil de notre adolescence. Nous ne lui ressemblons pas en termes d’objectifs, nous sommes même souvent opposés à ses choix mais nous lui ressemblons dans l’absolutisme, nous devenons durs, nous ne montrons pas nos limites, nous ne montrons pas que nous avons un seuil au-delà duquel nous renonçons. Nous nous montrons individuellement trop ultras, trop jusqu’au boutistes ; alors que nous ne sommes pas des généraux, pas même des sergents.
    (Tristane Banon est un exemple qui illustre mon propos, mais Françoise Bettancourt pareil, Delarue pareil, Sheila pareil...Et Samantha Geimer est un parfait contre exemple en son affaire contre Polanski)




    • Romain Desbois 11 novembre 2012 13:36

      Easy

      Merci pour ce passionnant commentaire même si je pense n’avoir pas toujours suivi. Le terme célinien mériterait d’être expliqué, svp.

      Le duel est une solution qui ne me sied point car cela donne une suprématie à celui qui sait se battre ou qui est plus avantagé par l’âge ou la force.

      Par contre , nous avons déjà sous nos yeux une efficace alternative à la guerre : le foot !!!!

      Et je me demande si cela ne fait pas déjà plus de morts français que la guerre aujourd’hui.

      Alors voilà mettons nos conflits entre les mains des équipes de foot nationales !!!! smiley


    • easy easy 11 novembre 2012 15:19



      Bonjour Romain.

      Je vous renouvelle mes félicitations et remerciements


      Le célinien c’est celui qui, au moment où chacun en est à jouer du clairon, à déposer des couronnes sur les monuments aux morts, ose dire « Foutaises ! »



      Mais j’ai toujours une vision dynamique, historiciste, des choses. Je ne connais pas l’objectif seul, je ne connais que le cheminement.

      Céline seul ne m’intéresse pas et d’ailleurs il ne pourrait pas exister.
      Il me faut Mangin + Céline. Il me faut Bigeard + Ferrat. Il me faut Michel Sardou et Coluche.

      Il me faut Juluch et Romain Desbois.
      Il me faut tout le monde pour voir à la fois réalité et sens.




      Reprenons le duel entre Lifar et Cuevas (dernier duel officiel il me semble)

      Je vous ai raconté comment ça s’était terminé.
      Or cette fin seule ne m’intéresse pas. Elle ne me dirait rien de l’être humain et elle ne pourrait pas exister sans son début.
      Qu’est Curiosity sur Mars s’il n’y avait pas non-Curiosity avant ? S’il n’y avait pas eu autre fois l’impossibilité de le réaliser et même de le concevoir ? Curiosity est pour moi une histoire, un cheminement en une de ses étapes. Ce robot est à mes yeux rattaché et indissociable du passé, de toute l’histoire de l’aviation.

      Il a fallu que Lifar et Cuevas se fussent pris de bec en public (orgueil de chacun alors mis à vif et impossiblité de reculer) pour démarrer cette histoire dont j’aime la fin. Il a fallu qu’ils risquassent la mort mutuelle, il a fallu qu’ils s’épargnassent, qu’ils rentrassent chez eux les jambes en coton, pour que dans la nuit, chacun ait envie d’aller embrasser l’autre. « Merci de m’avoir épargné. Nous avons été fous »

      Je tiens à cette belle fin mais je tiens donc aussi à son début pas rigolo du tout.

      Je ne peux donc pas dire « Il faut que les hommes s’embrassent au lieu de se taper dessus ». Ça serait puéril et insensé de dire ça. Insensé de dire « Il faut vivre en paix »

      Je peux dire « Soyons pacifistes. Le cas échéant, acculés, soyons violents mais visons toujours de saisir la première occasion venue, de seconde en seconde, pour reculer de forfanterie, pour finir pacifiés et tous en vie sauve ».
      Je ne peux pas dire « Ne soyons jamais violents » car ça n’a jamais existé, sinon à se faire flinguer tels les Indiens de la marche du sel.

      Je ne peux pas dire « Cheminons en paix » mais je peux dire « Semons notre chemin guerrier de gestes de paix ».




      La réalité nous oblige à constater que chacun a mille occasions de passer agressif ne serait-ce que pour défendre sa peau ou celle de son gosse. Il ne faut donc pas fantasmer d’un monde sans violence. Mais on peut fantasmer que les épisodes violents se terminent comme dans le cas Lifar Cuevas.



      Vous parlez du foot comme alernative aux bagarres.

      Prenons alors le baby-foot pour régler les conflits entre deux personnes.

      Pourquoi pas.

      Mais nous ne devons pas perdre de vue le fait suivant : Ce que nous avons à défendre le plus c’est notre vie (ne serait-ce que parce que notre mère nous a foutu cette idée dans le crâne).
      Comme il y a compétitions entre nous, la question de notre vie est en fait toujours en jeu, toujours présente en arrière-plan de tout conflit.
      Si nous réglons nos conflits les plus graves par un lancer de noyaux de cerises, nous serons trop loin de la mise en jeu de notre vie et le perdant de la partie de noyaux exigera forcément une épreuve plus dangereuse.

      Un duel consistant à parcourir 50 m en vélo sur le sommet d’un mur de 20m de haut alors.

      Duel au foot, OK mais ça existe.
      Un cran plus haut duel à sauter d’un plongeoir de 15m
      Un cran plus haut, cran maximal, duel à l’épée au premier sang.



      Il faut admettre que nos conflits soient tous réglés par un duel mettant en jeu notre vie ou quelque chose de très proche.
      Le duel à l’épée et au premier sang apporte une des meilleures réponses à ce besoin.

      Je regrette que les Chefs aient réussi à interdire ces duels au premier sang qui ne faisaient quasiment jamais de morts.
      Je regrette que les Chefs aient su nous imposer le service militaire, de devoir de nous battre à mort pour quelque raison d’Etat. A nous retrouver à nous entretuer par millions, même quand nous n’avons aucune dent contre quiconque, même quand nous avons abusé de personne, même quand nous n’avons que des amis. A devoir bombarder même nos amis qui se retrouvent enrôlés dans le camp d’en face. 



      Si un peuple convient de placer au-dessus de tout le duel au premier sang, vraiment au-dessus de tout, les gens n’iront pas directement à ce maximum.
      Ils vont se chamailler de milles manières avant d’en arriver à l’épée premier sang car ça n’amuse personne d’être blessé. 
      Il y aura donc de temps en temps seulement des duels et chacun tremblera tout en se sentant mutuellement humain, non fou, non jusqu’auboutiste puisque premier sang seulement. 

      Il faudrait que le peuple se ressaisisse et place au-dessus de tout le principe du premier sang seulement. C’est le seul moyen de faire ressortir qu’en aucun cas, même au sujet d’une désertion, on ne doit aller à tuer.
      C’est le duel au premier sang qui permettra à chaque gueux de jeter son gant à n’importe quel prince ou milliardaire.
      Ca diminuera immédiatement les écarts sociaux car chacun supportera d’avoir un ou deux ennemis (parce qu’il aura quelque peu abusé d’eux) mais pas 300 000. Un oiu deux duels tous les dix ans, c’est jouable, 300 000 non.

      Si les duels au premier sang sont non seulement autorisés mais brandis en Chose suprême, nous éviterons les mille insultes que nous nous lançons quotidiennement puisque chaque insulteur saura qu’il pourrait se prendre le gant de l’autre dans la figure.

      Ici, personne n’aurait osé vous insulter. Car doué ou pas à l’épée (nul doute que chacun s’y entraînera alors) chacun peut toujours, au gré du hasard, infliger à l’autre une blessure (qu’on pourrait, par l’entremise de quelque sorte d’armure, limiter aux seuls membres). 


      Actuellement, à défaut du droit de duel, nous ne tuons plus nos rivaux que par le biais de l’Etat, par le canal de la Justice. Nous plaçons alors notre cible, une personne seule, face à un énorme Goliath. Ce n’est pas équitable, c’est lâche et ça ouvre un boulevard à des tas de comportements hypocrites.

      S’il n’y avait plus que les duels au sommet de tout, les chefs règleraient leurs différends en s’escrimant entre eux, sans intermédiaires et il n’y aurait plus de guerres.

      Ce sont les chefs, ceux qui peuvent utiliser les effets de masses, qui ont tout intérêt à interdire les duels. 


      Si quelqu’un me jette le gant dans un contexte de duel au premier sang érigé en chose suprême, je ne me verrais aucune raison de me suicider. Au contraire, j’aurais plaisir à continuer de vivre dans un monde où l’on ne conçoit pas de tuer, même aiu pire des haines.

      Alors que si je me vois emmené par les gendarmes pour aller faire la guerre, je trouverais le suicide excellente solution pour sortir au plus vite et sans tuer personne de ce monde qui préfère l’orgueil à la pitié.



    • Romain Desbois 11 novembre 2012 19:56

      easy

      Merci beaucoup pour votre passionnant commentaire, merci de relever le niveau mieux que je ne sais faire.
      J’adhère à 100% à votre réflexion mais bon c’est frustrant. Oui il est plus riche de débattre avec des gens qui ne pensent pas comme soi. Je considère toujours que ce n’est pas parce que l’on n’est pas du même avis que l’autre à tort. bon j’avoue que je pense avoir raison d’office de penser ce que je pense. Mais ce serait machiavélique de penser le contraire smiley

      Vous devriez aimer la radio Ici et Maintenant qui est pour moi l’agoravox radiophonique. Les auditeurs interviennent depuis 1980 sans filtrage, seule censure, celle imposer par la loi plus un ou trucs tabous par la radio (nul n’est parfait). Ecoutez ce soir après 23h si vous le souhaitez, cela devrait vous plaire.

      Pour en revenir à votre commentaire, on oublie souvent un facteur pourtant fondamental. Le fait que nous sommes des humains et que nous ne sommes pas toujours intègres, honnêtes, bons (ha ce Rousseau, quel rigolo !).

      Et quelques soient les outils , les règles, il y aura toujours un petit futé pour les contourner, les détourner. Au foot comme au duel.
      N’a-t-on pas créer des règles de bonnes guerres ? cocasse quand on y pense ! smiley

      Je ne reprocherai jamais à quelqu’un d’avoir manqué de courage face au risque de mourir ou de souffrir.
      Comme vous je me suis toujours dit que la mort valait mieux que le meurtre. Mais en aurais-je le courage. Heureusement , je n’ai pas eu encore à le vérifier.

      Bonne soirée.
      RD


    • Christoff_M Christoff_M 12 novembre 2012 02:23

      Eh Agoravox ce n’est pas le bar des cires pompes prétentieux...
      Vous venez vous ecouter parler ou vous reagissez à l’article !!


    • Agafia Agafia 12 novembre 2012 08:46

      Désolé pour le repliage, Easy et Romain, j’aurais aimé éviter , mais en plus de la disgression et du hors sujet, la longueur est franchement indigeste.

      Romain, à « révisionniste », « minable » et « insultante », vous pourrez rajouter « censeur » à mon portrait. smiley.. Heureux ?


    • juluch juluch 12 novembre 2012 21:56

       J’ai vu que l’on parlait de moi......................

      Coucou !!

    • Agafia Agafia 13 novembre 2012 09:27

      Ouaip Juluch,

       smiley
      Apparemment vous faites un beau couple indissociable et indispensable avec Romain D
       smiley
      A quand le mariage ? smiley


    • juluch juluch 13 novembre 2012 12:39

      J’en ai parlé à ma femme.............elle veut pas divorcer !!


      Lol !!

    • Romain Desbois 13 novembre 2012 13:03

      j’en ai parlé à mon « mari », il veut pas non plus smiley


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 11 novembre 2012 13:13

    Sauf que l’ article parle de 11 novembre et de billets de Loterie vendus 

    avec marqué dessus «  pour les gueules cassées  » 

    Après  «  plus  on pédale moins vite , plus vite on va moins loin  »  ou  "bien 
    je préfère nettement  toutes les relations les plus dyades ou binomiales possibles .

    Nous-même à la maison mangeons plutôt du fromage fait à partir d’ un animal
    à quatre pieds paissant dans les verts herbages faisant un tapis jonchant le sol
    qui se trouve par-terre , on est donc dans le sujet . 

    La vie est une loterie .

  • François51 François51 11 novembre 2012 15:13

    Maurice Genevoix « Ceux de 14 » et les carnets de guerre du caporal Louis Barthas. 2 livres qui m’ont bouleversé.


    • jaja jaja 11 novembre 2012 15:27

      Pleinement d’accord en ce qui concerne Barthas..... Je n’ai pas lu Genevoix....


    • Romain Desbois 11 novembre 2012 21:19

      « S’il m’était prouvé , qu’en faisant la guerre, mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même NON à la guerre !
      Car on n’élabore pas une société humaine, sur des monceaux de cadavres »
      Louis Decoin


  • COVADONGA722 COVADONGA722 11 novembre 2012 17:52

    @jaja Barthas et genevoix ya ça aussi un roman qui explique la mort de la france rurale entre 1914/1918
    La nuit d’avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. C’était une épaisse nuit d’août qui sentait le blé et la sueur de cheval. Les attelages étaient là dans la cour de la gare. Les gros traîneurs de charrues on les avait attachés dans le brancards des charrettes et ils retenaient à plein reins des chargements de femmes et d’enfants.
    Le train doucement s’en alla dans la nuit : il cracha de la braise dans les saules, il prit sa vitesse. Alors les chevaux se mirent à gémir tous ensemble.
    Giono : le grand troupeau


    • jaja jaja 11 novembre 2012 18:16

      Un roman... oui pourquoi pas mais c’est très différent d’un témoignage écrit jour après jour sur des cahiers d’écolier par le soldat Barthas, un de ces hommes de première ligne qui ne manque pas d’humour ce qui donne à son récit... Je ne sais comment te dire...je ne suis pas critique littéraire  smiley

      Il est vrai que les premières lignes de Giono donnent envie de lire la suite...

      Norton Cru a recensé dans « Témoins » les écrits les plus fiables sur cette première guerre mondiale et Barthas y est en tête de peloton... Vraiment à lire...


    • François51 François51 11 novembre 2012 21:54

      Ceux de 14 de Genevoix c’est la guerre vécue et racontée d’un lieutenant (Genevoix) entre Août 14 et Avril 1915 et de son régiment d’infanterie le 106 ème.  Avril 1915 ou l’écrivain fut gravement blessé au Front aux Eparges nom tristement célèbre. tout ça écrit par un écrivain hors pair. pour moi lire ce livre, fut extraordinaire. tant qu’au tonneliers Barthas extraordinaire chroniques jour le jour de 4 années de guerre, ou l’auteur nous hurle l’horreur de la guerre de toute sa rage super texte, surtout que l’homme lui, n’était absolument pas écrivain. un simple tonnelier du Minervois.


  • Agafia Agafia 11 novembre 2012 23:50

    Un magnifique témoignage également que j’ai découvert il y a peu de temps et que je conseille :

     « J’étais médecin dans les tranchées » de Louis Maufrais.

    Cet homme encore étudiant en médecine quand la guerre éclate, va oeuvrer dans les pires conditions, au feu, durant les 4 années de guerre et quasiment sur tous les fronts, de l’Argonne au Chemin des Dames, Verdun, la Somme...
    Où l’on peut se rendre compte du courage des brancardiers allant chercher les blessés, du quotidien hallucinant d’un toubib et de ses infirmiers dans les postes de secours des premières lignes, de leur solidarité « seule vertu des combats ».

    Il a pris des notes et des photos durant toute la guerre, et son récit qui débute en Août 14 se termine en juillet 19. Récit qu’il a enregistré avec l’aide de sa femme, alors que devenu aveugle,’il ne pouvait plus écrire. 48 cassettes audio de 90 minutes léguées à ses enfants. C’est sa petite fille, Martine Veillet, qui a donné vie au livre.


    • Le chien qui danse 12 novembre 2012 10:15

      Merci a ces gueules cassées et aux autres de leur sacrifice, souvent du à leur ignorance de ce qui les attendais et à la propagande.

      Joyeux noel, dans les deux camps les hommes ont souffert de la folie des dirigeants
      Merci à tous ceux qui ont dénoncé ces horreurs et dénoncé le jusqu’auboutisme irrationnel, l’inanité de sacrifier des millions de jeunes hommes et le desespoir pour leurs proches pour des jeux politico-économique de pouvoir. 
      Merci aux antimilitaristes de nous rappeler que tout ceci nous fait horreur et que débarrassé de ces oripeaux de la gloriole, l’horreur reste l’horreur.
      Respect aux hommes, malédiction pour les commanditaires, d’hier et de demain.
      La guerre ne sera jamais une solution.

  • Romain Desbois 12 novembre 2012 10:19

    je me souviens d’une phrase d’un gars qui refusait d’aller faire la guerre :

    « Ils veulent me lyncher parce que je refuse d’aller me faire tuer pour eux »

    Ca me fait toujours frémir cette phrase.

    Je me demande si elle n’est pas tirée d’un film des années soixante dont le titre est je crois « Pour l’exemple »


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 novembre 2012 13:15

    Sauf , une nouvelle fois pour ceux qui comprennent pas le Français , l’ article au 

     sujet duquel certains font des commentaires parlant de leurs peurs
    et phobies , l’ article lui parle essentiellement de personnes revenues de la guerre 
    avec de multiples blessures de surcroît celles dont la figure a été plus ou 
    moins arrachée . Dessus se greffe un autre sujet parlant de la création de la Loterie 
    Nationale pour venir en aide à ces malheureux . 

    Le sujet n’ est ni en rapport avec :

    L’ homosexualité 

    La peur d’ aller à la guerre 



    L’ occasion d’ écrire 5000000 lignes hors sujet 

    La situation actuelle de l’ Allemagne par rapport à la France 

    Ni l’ occasion de glisser le mot révisionnisme

    Employer le mot propagande 

    Ni d’ insulter à tire-l’ haricot  ( et larigot aussi )

    Ni l’ occasion de faire savoir si on est végétarien 

    Lire un article et commenter dans le sujet serait adapté à construire un monde 
    sans phagocytage intempestif . 

    • Romain Desbois 12 novembre 2012 22:58

      tu manque vraiment pas de culot ! c’est toi qui a été le premier à y faire allusion sur ce fil, et à pliusieurs reprises

      "Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.187) 10 novembre 20:06 

      On connait vos valeurs Desbois .


      Vous en avez fait démonstration sur ce site .« 

      Accompagné par d’autres aussi puants que toi.

      C’est dingue de me faire porter le chapeau. C’est de la pure manipulation Orwellienne.

      Lepire c’est encore tous les »chiens de garde" qui te ressemblent qui font preuve de mauvaise foi en aalant dans ton sens. Mais bon, chacun jugera, les preuves sont là, il suffit de lire le fil.


    • Agafia Agafia 13 novembre 2012 09:48

      @Romain,
      Je ne vois pas où est l’allusion dans cette phrase mais bon... Pour moi, ça signifait juste que vous n’avez pas les mêmes de valeurs. En tout cas, aucune raison de traiter votre interlocuteur de raclure... Mais vous insultez, et puis quand les gens du coup vous répondent sur le même ton, vous hurlez à la manipulation, à l’homophobie, à l’agression, etc... Je commence à piger votre fonctionnement en lisant vos interventions... Décevant.

      Votre antimilitarisme, comme le reste de vos idées, serait tout à fait respectable à condition que vous n’insultiez pas vos contradicteurs parce qu’ils sont. justementd’opinion différente de la votre..
      J’ai eu affaire pendant de nombreuses années à des personnages dans votre genre (et je ne parle pas d’orientation sexuelle hein, chose dont je me fous éperdument) juste des gens aveuglés par leurs certitudes, leur bon droit, leur vision manichéenne de la vie. J’en ai pris plein la tronche, et on m’a tout simplement refusée le droit au chagrin.

      Et je rappelle que rendre hommage à nos soldats ne signifient pas que nous sommes des va-t-en-guerre viandards avides de sang, de tripes et de souffrances.
      Vous manquez drôlement de nuances...


    • Romain Desbois 13 novembre 2012 09:57

      agaffeuse

      Alors je vais être obligé d’être plus clair pour me mettre au niveau où vous semblez pouvoir comprendre.

      C’EST LUI QUI A COMMENCE !!!!! Il n’a pas commencé à écrire sur votre fil. Donc renseignez vou savant de juger. Vous enverriez des innocents à l’échafaud si vous étiez juge.

      D’ailleurs vous repliez les commentaires qui le démontrent.

      Mais oui faites la guerre tout en nuance , en complice que vous êtes des horreurs commises en notre nom.

      Quand vous traitez de lâche les pacifistes, c’est urbain peut-être.
      Ha oui c’est dit dans de la soie , pas avec la grossièreté dont je fais sciemment preuve.

      Allez assumez vos idées et votre responsabilité dans le fait que ce monde est aussi pourri.
      Hypocrite !


    • Agafia Agafia 13 novembre 2012 10:37

      Je pensais au pacifistes dans votre genre, ceux qui n’ont rien dans le froc et qui se contentent d’aboyer derrière un écran. 
      Pas aux vrais combattants qui ont des « cojones ».

      Comme je n’ai aucune envie de rentrer dans votre jeu de pervers narcissique avéré et aigri, manipulateur, insultant, hargneux et haineux, je vais m’arrêter là.
      Bonne journée smiley


    • Agafia Agafia 13 novembre 2012 12:01

      « C’EST LUI QUI A COMMENCE !!!!! » dixit Romain...

       smiley Nan mais franchement, c’est d’une puérilité... Et encore, c’est faire offense aux gosses de dire ça...


    • Romain Desbois 14 novembre 2012 10:46

      Agaffeuse.
      Vous traitez les gens de lâches sans les connaître et vous voudriez qu’ils se laissent faire ?
      Quand on accuse les gens , il faut d’abord vérifier que l’on a le cul propre. (je précise que c’est un proverbe normand, c’est une image au cas où cela vous blesserait inutilement)

      Je respecte les gens respectables et ne suis pas de ceux qui se laissent mener à l’abattoir sans ruer dans les brancards.

      Constant, heureux que ce ne sois par toi sous un autre pseudo.


    • Agafia Agafia 14 novembre 2012 12:17

      Mon cul est comme ma conscience cher monsieur Romain D, propre et tranquille.
      Et surtout, je ne suis pas dévorée par la frustration ni la parano tout azimut comme vous semblez l’être.
      Bonne journée


  • Agafia Agafia 14 novembre 2012 12:26

    Merci Grandgil pour l’article...

    J’ai utilisé le repliage histoire de conserver une cohérence dans les commentaires en rapport direct avec l’article. Et j’essaye de le faire de la manière la plus juste possible, d’ailleurs je me suis repliée aussi smiley

    Et oui, il suffit de déplier, c’est là tout l’avantage du système.

    Bonne journée à vous.


  • norbert gabriel norbert gabriel 31 octobre 2015 02:29

    Belle découverte par cette article très bien fait... Moi aussi je me souviens bien des billets de loterie des Gueules Cassées, je ne me souviens pas comment, mais j’ai toujours su que c’était au profit des anciens combattants... sans doute mon grand père qui m’avait raconté l’histoire du premier gagnant du gros lot, un coiffeur de la région de Valence ou Avignon.. De mémoire Paul Bonhoure, ou quelque chose comme ça ... Oui c’est ça , en 1933 ...


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