samedi 23 août 2014 - par chems eddine Chitour

Tant qu’il y aura des hommes justes : La barbarie sera contenue

TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES JUSTES

La barbarie sera contenue

 

 « A force de tout voir on finit par tout supporter...

A force de tout supporter on finit par tout tolérer...

A force de tout tolérer on finit par tout accepter...

A force de tout accepter on finit par tout approuver. »

Saint Augustin

 

 « A force de tout voir on finit par tout supporter...

A force de tout supporter on finit par tout tolérer...

A force de tout tolérer on finit par tout accepter...

A force de tout accepter on finit par tout approuver. »

Saint Augustin

 

Cet été a été pour les Arabes, et plus largement les Musulmans, la somme de toutes les peurs, de toutes les lâchetés, de toutes les compromissions, de toutes les dérives du droit international dont en principe les grandes nations en sont les gardiennes. Le massacre toujours recommencé , mais prévisible dans l'histoire contemporaine des Ghazaouis, le silence assourdissant, voire complice des pays occidentaux, la neutralité immorale comme l'écrivait Foster Dulles, dans un autre contexte, des pays du tiers-monde aux premiers rangs desquels les parvenus que d'aucuns nomment les Brics ont fait que des crimes contre l'humanité ont eu lieu dans des pays en miettes comme la Syrie, l'Irak et la triste Libye où la somalisation est en cours...

Dans cette contribution, je veux pointer du doigt qu'il n'en a pas toujours été ainsi. Des hommes politiques en Occident se sont élevés contre les indignités, les crimes abjects et l'injustice. Au-delà de la lettre remarquable du fondateur du site  Médiapart, Edwy Plenel, à François Hollande pour lui faire toucher du doigt la réalité du drame palestinien, je vais donner la parole à plusieurs hommes d'Etat qui à leur façon ont sauvé l'honneur de la dignité humaine et dénoncé à leur façon les dérives du droit.


Dominique de Villepin : un héritier de la pensée gaulliste

Devant l'indifférence des hommes politiques français tétanisés par leur peur de déplaire aux réels tenants du pouvoir en France, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, élève la voix face au massacre qui est perpétré à Ghaza. Il écrit dans une tribune : « C'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l'existence et à la sécurité d'Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d'État constitué.(...) Il est temps de parler et d'agir. Il est temps de mesurer l'impasse d'une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la « retenue » quand on tue des enfants en connaissance de cause ? (..) » (1)

« Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges poursuit de Villepin. (...) Ayons le courage de dire une première vérité : il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre. Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples. (...) Il y a une deuxième vérité à dire haut et fort : il ne saurait y avoir de responsabilité collective d'un peuple pour les agissements de certains. Comment oublier le profond déséquilibre de la situation, qui oppose non deux États, mais un peuple sans terre et sans espoir à un État poussé par la peur ? (...) On désespère de la diplomatie du carnet de chèques de l'Europe qui se borne à payer pour reconstruire les bâtiments palestiniens qui ont été bombardés hier et le seront à nouveau demain, quand les États-Unis dépensent deux milliards de dollars par an pour financer les bombes qui détruisent ces bâtiments.(...) L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. (..) À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l'imposer par la mise sous mandat de l'ONU de Ghaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avec une administration et une force de paix internationales. (...) Nous n'avons pas le droit de nous résigner à la guerre perpétuelle. Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice (....) » (1)

Cette position nette et sans atermoiement ne nous étonne pas. Souvenons-nous aussi que monsieur de Villepin s'était illustré aussi par un discours mémorable aux Nations unies le 14 février 2003 concernant l'aventure américaine en Irak. Morceaux choisis : « (...) L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. Et ne nous voilons pas la face : cela sera long et difficile, car il faudra préserver l'unité de l'Iraq, rétablir de manière durable la stabilité dans un pays et une région durement affectés par l'intrusion de la force. (...) Car la guerre est toujours la sanction d'un échec. (...) Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. (...) Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur. » (2)

Ce discours constitue une réponse aux déclarations du secrétaire américain de la Défense, Donald Rumsfeld, dans lesquelles il estimait que la France et l'Allemagne relevaient désormais de « la vieille Europe ». Le discours de De Villepin donna lieu à une véritable standing ovation ce qui est exceptionnel dans l'enceinte des Nations unies. Ce discours s'est voulu « continuateur » de la politique équilibrée de la France et a été unanimement appréciée par tous les peuples épris de paix et notamment par les pays arabes qui y ont reconnu des accents gaulliens.

 

Le discours culte du général de Gaulle

On connait la position sans atermoiement de De Gaulle concernant le Moyen-Orient. Après la débâcle arabe de 1967, De Gaulle, sans épouser les thèses arabes fait part de sa « volonté d'affirmer la présence de la France dans le jeu international » et sa « volonté d'apaisement ». Cette fameuse politique arabe de la France qui eut des continuateurs en la personne de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin. : « Le général de Gaulle condamnera l'agression puis l'occupation israélienne des territoires conquis par la guerre. Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, trois moments forts : d'abord, ses appréhensions quant à l'établissement d'un etat juifs au coeur de la Palestine : « L'établissement, entre les deux guerres mondiales, car il faut remonter jusque-là, l'établissement d'un foyer sioniste en Palestine et puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'établissement d'un Etat d'Israël, soulevaient, à l'époque, un certain nombre d'appréhensions.(...). Certains même redoutaient que les juifs, jusqu'alors dispersés, qui étaient restés ce qu'ils avaient été de tout temps, un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur, n'en viennent, une fois qu'ils seraient rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis dix-neuf siècles : l'an prochain à Jérusalem. (...) » (3)

« Le général de Gaulle ne se faisait pas d'illusion sur l'issue du conflit : « (...) Certes, malgré l'infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les Arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. (...) On sait que la voix de la France n'a pas été entendue.' Israël, ayant attaqué, s'est emparé, en six jours de combat, des objectifs qu'il voulait atteindre. Le général en visionnaire énonce le mécanisme du cycle occupation, résistance, répression : « Maintenant, il (Israël) organise sur les territoires qu'il a pris l'occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s'y manifeste contre lui une résistance, qu'à son tour il qualifie de terrorisme... » (3)

Il donne enfin, sa conviction sur l'issue du conflit, à savoir l'évacuation des territoires occupés : « (...) il ne peut y avoir de solution sauf par la voie internationale. Un règlement dans cette voie, à moins que les Nations unies ne déchirent elles-mêmes leur propre charte, doit avoir pour base l'évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance et la reconnaissance réciproque de chacun des Etats en cause par tous les autres. (...) Suivant la France, dans cette hypothèse, Jérusalem devrait recevoir un statut international ». (3)

Le discours de de Gaulle n'a pas pris une ride, il est plus que jamais d'actualité. De pareilles positions à contre courant des consensus ambiants sont à même sûrement de faire entendre à chacun les limites à ne pas dépasser pour qu’en toute chose la morale, le droit et plus largement la dignité humaine dont la protection devrait être l’alpha et l’oméga des sacerdoces des grands de ce monde.



L'ambivalence du discours d'Obama

A l’autre bout du curseur, des beaux mots sans épaisseur , c’est aisi que l’on peut qualifier le discours d’Obama qui avait donné tant d'espoir, et en définitive mielleux. Le discours du président Obama prononcé a l'université du Caire « Un nouveau départ » (« A New Beginning »), est destiné en théorie à améliorer les relations américaines avec les musulmans après la catastrophe Bush . Nous lisons : « Alors, qu'il n'y ait aucun doute : l'islam est une partie de l'Amérique. Et je crois que l'Amérique recèle la vérité qui dit que, sans égard à la race, la religion où la position sociale, nous tous partageons les mêmes aspirations : vivre en paix et en sécurité, bénéficier d'une éducation et travailler dans la dignité ; aimer notre famille, notre communauté et notre Dieu. Ce sont des choses que nous partageons. C'est l'espoir de toute l'humanité ». (4)

« Abordant ensuite le conflit israélo-palestinien, il déclare : « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse : deux peuples aux aspirations légitimes, chacun avec son histoire douloureuse qui fait fuir tout compromis.(...) Les Palestiniens doivent renoncer à la violence.(...) Dans le même temps, les Israéliens doivent reconnaître que, tout comme le droit d'Israël à exister ne peut pas être nié, celui de la Palestine ne peut pas l'être non plus. Les Etats-Unis n'acceptent pas la légitimité de la continuation de la colonisation. »(4)

Nous connaissons la suite. Aux dernières nouvelles, les Etats-Unis auraient ravitaillé en armes Israël pour lui permettre de continuer à « se défendre » contre des damnés de la Terre utilisant des lance-pierres...


Le courageux discours de Arafat l’icône de la liberté

Un autre discours marquant qui donne la dimension du courage dans des situations extrêmes est le discours de Arafat à la tribune des Nations unies en 1988. Ce discours plaidoyer pour la paix des hommes contient en creux, l'espérance du peuple palestinien. Lisons : « (....) Lors de notre première rencontre, j'avais conclu mon intervention en affirmant, en ma qualité de président de l'OLP et de commandant de la révolution palestinienne, que nous ne voulions pas que soit versée une seule goutte de sang, juif ou arabe, et que nous ne voulions pas que les combats se poursuivent, ne fut-ce qu'une minute. (...) Je m'étais adressé à vous pour que vous vous teniez aux côtés de notre peuple en lutte pour l'exercice de son droit à l'autodétermination, pour que vous lui donniez les moyens de retourner de son exil imposé par la force des baïonnettes et de l'arbitraire, pour que vous nous aidiez à mettre fin à la tyrannie imposée à tant de générations de notre peuple, depuis tant de décennies, afin qu'il puisse enfin vivre dans sa patrie, retrouver ses maisons, libre et souverain, jouissant de la Plénitude de ses droits nationaux et humains (...) Le rêve que nous caressions alors était d'établir un Etat palestinien démocratique au sein duquel vivraient musulmans, chrétiens et juifs sur un pied d'égalité, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, dans une seule société unifiée, à l'instar d'autres peuples sur cette terre dans notre monde contemporain. (...) » (5)

Plus encore, poursuit Arafat en tentant de faire le distinguo entre les Juifs épris de justice et de paix et les autres : « Nous réalisons affimme –t-il , qu'il y a en Israël comme hors d'Israël des juifs nobles et courageux qui n'approuvent pas la politique de répression et les massacres, qui réprouvent la Politique d'expansion, de colonisation et d'expulsion du gouvernement d'Israël et qui reconnaissent à notre peuple un droit égal à la vie, à la liberté et à l'indépen-dance.(...)Notre peuple ne revendique aucun droit qui ne soit le sien, qui ne lui soit reconnu par le droit et les lois internationales.(...) Je m'adresse ici tout particulièrement aux Israéliens de toutes les catégories, de tous les courants et de tous les milieux et, avant tout, aux forces de la démocratie et de la paix, et je leur dis : venez ! Loin de la peur et de la menace, réalisons la paix, (...) la paix des braves, loin de l'arrogance de la force et des armes de la destruction, loin de l'occupation, de la tyrannie, de l'humiliation, de la tuerie et de la torture. » (5)



Les discours de Martin Luther King et de John Fitzgerald Kennedy

 Dans le même ordre dans un discours mémorable, Martin Luther King s'était élevé contre l'injustice et l'apartheid. Le discours prononcé le 28 août 1963, devant le Lincoln Memorial, à Washington, D.C., est généralement considéré comme l'un des plus grands et des plus marquants du XXe siècle. Selon le député américain John Lewis : « En parlant comme il l'a fait, il a éduqué, il a inspiré, il a guidé non pas simplement les gens qui étaient là, mais les gens partout en Amérique ainsi que les générations à venir. » « Je fais le rêve qu'un jour cette nation se lèvera et vivra le vrai sens de sa foi : « Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux. » « Nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déversera comme un torrent et la droiture comme un fleuve puissant. »

Avant lui, - deux mois auparavant seulement - avec la même foi dans la nature humaine. Kennedy dénonçait ce que l’Occident appelait le rideau de fer.. « Ich bin ein Berliner » (« Je suis un Berlinois ») est une célèbre phrase prononcée par John Fitzgerald Kennedy, alors président des États-Unis dans le discours qu'il fit lors de sa visite à Berlin-Ouest le 26 juin 1963, à l'occasion des quinze ans du blocus de Berlin. Au-delà de l'idéologie Est-Ouest qui n’est pas l’objet ici d’une appréciation, le discours de Kennedy marqua l'Histoire.


Les sacerdoces de Boumediene concernant la dignité humaine

 La participation de Boumediene, en avril 1974, à la session spéciale de l'Assemblée générale de l´ONU où il a prononcé un discours mémorable sur le Nouvel ordre économique international est un moment fort. Pour la première fois un pays du tiers-monde lève courageusement la tête. Il mit en garde, en vain, le « Nord » contre les attentes du « Sud ». Dans son fameux discours, il avertissait contre ce que d’aucun appellent l’invasion avec des prophéties auto-réalisatrices : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. »

Mieux encore luttant contre les faux dévots, les marchands du temple qui instrumentent la religion en la gardant figées dans une perspective passéiste, il déclare à la Conférence des Etats islamiques à Lahore en 1974 : « (...) Les expériences humaines dans bien des régions du monde ont démontré que les liens spirituels (...) n´ont pas pu résister aux coups de boutoir de la pauvreté et de l´ignorance pour la simple raison que les hommes ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux. (...) Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d´hôpitaux. (…) » (6)

Ce discours est profondément subversif pour les potentats arabes et les musulmans figées dans une vision étriquée de la modernité.. Plus largement ces discours centrés sur la justice, rien que la justice, toute la justice devraient pour les grands de ce monde être des repères moraux qui doivent être affirmés sans détour pour qu'enfin les hommes croient en une justice transcendant en définitive les bas calculs qui n'honorent pas leurs auteurs.

Assurément, à sa façon Saint Augustin avait raison de nous avertir des limites des accommodements qui du compromis peuvent amener la compromission par perte des valeurs de référence. Compromission qui aboutit à la tolérance de la barbarie qui fait que « La communauté internationale accepte que l’on vole la vie à 500 enfants palestiniens dont le seul tort est d’être né du mauvais côté de l’histoire.

 


1. http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/31/31002-20140731ARTFIG00381-dominique-de-villepin-lever-la-voix-face-au-massacre-perpetre-a-gaza.php

2. Discours de De Villepin au Conseil de sécurité le 14 février 2003

3. Charles de Gaulle, Discours et messages, tome 5, vers le terme, janvier 1966-avril 1969, Paris, Plon, 1970 pages 232-235,

4. Barack Obama : Discours du Caire le 4 juin 2009

5.http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/arafat88-fr

6. http://www.alterinfo.net/HOUARI-BOUMEDIENE-Un-visionnaire-en-avance-sur-son-temps_a40788.html

 

Article adapté de http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/200629-la-barbarie-sera-contenue.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz



25 réactions


  • caillou40 caillou40 23 août 2014 10:04

    Les « grands » mots..n’empêchent pas les maux...Des phrases célèbres sont toujours dans le vide des esprits..Avoir une jolie phrase dans un bouquin..n’arrête pas les hommes dans leur course de
    l’infamie...il est très facile de nos jours de s’en rendre compte hélas en ouvrant les yeux tout simplement.. !


  • juluch juluch 23 août 2014 11:39

    Un bel article, il faut le dire.....




    Merci pour le partage.

  • chantecler chantecler 23 août 2014 12:07

    Ceci dit des justes il n’ y en a pas bézef et ont du mal à s’exprimer dans nos médias .


  • Christian Labrune Christian Labrune 23 août 2014 16:59

    à l’auteur
    Très beau titre d’article. Malheureusement fort peu en accord avec ce que nous pouvons observer ces derniers jours. Les exécutions sommaires de dix-huit pauvres bougres par le Hamas (cette fois, on n’a pas traîné leurs cadavres derrière des motocyclettes : ça fait vilain) , celle du journaliste américain par un jihadiste, la persécution des chrétiens à Gaza, celle de la même minorité ou celle des Yézidis en Irak, tout cela vient mettre un sérieux bémol à votre vision irénique des choses. Ou bien faut-il en conclure qu’essayer de trouver des « hommes justes » dans le camp obscurantiste qui défie actuellement les valeurs occidentales, cela reviendrait à chercher une aiguille dans une botte de foin ?
    Ce que vous faites dire au leader de l’OLP, neveu de Mohammed Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem dans la Palestine mandataire puis à Berlin chez les nazis, est tout simplement faux. Ca ne vaudrait que s’il fallait illustrer le vieux principe coranique de la Takîya. Entre les discours que cet ancien terroriste, qui regardait son oncle comme un « héros », tenait devant les instances internationales et ceux qu’il tenait pour un public arabe, il y avait un abîme.
    Dans les discours que vous reproduisez, il paraissait soucieux de voir les deux peuples vivre en paix, mais la charte de l’OLP n’a jamais explicitement reconnu l’état d’Israël et n’a jamais eu d’autre objectif que d’éradiquer l’entreprise « sioniste » ; partant, de foutre à la mer les Israéliens. Pas très éloignée en cela de l’article 7 de la charte du Hamas, lequel préconise l’extermination de tous les Juifs jusqu’au dernier. Je ne sais pas trop où en sont les choses après les derniers pourparlers avortés entre Israël et les Palestiniens organisés par Kerry, mais il n’y a pas si longtemps, lorsque le projet d’une solution à deux états était envisagé, l’Autorité présidée par Abou Mazen exigeait encore une Palestine « judenrein ». C’est tout dire.

    Par ailleurs, c’est très curieux, mais le mélange des « hommes justes » que vous citez me paraît constituer une assez peu ragoûtante marmelade. J’ai la plus grande admiration pour De Gaulle, ma seule réserve portant sur sa position assez malheureuse à la suite de la guerre de six jours, celle précisément que vous essayez de justifier. Mais mettre à côté d’un De Gaulle l’abominable sycophante de Mediapart ou un Villepin sans colonne vertébrale et prêt à toutes les palinodies pour recommencer à exister politiquement, c’est plutôt comique.

    Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire, je recopie ci-dessous deux passages, avec les liens qui permettront de les retrouver et de se faire une tout autre idée d’un Yasser Arafat qui restera dans l’histoire, avec les Mechaal, Haniyeh et quelques autres du même acabit, le prototype du politicard complètement pourri, prêt à tout et même aux assassinats pour se remplir les fouilles. A sa mort, on évaluait la fortune que le bonhomme avait patiemment amassée au service des pauvres et bons Palestiniens, à plus d’un milliard et demi de dollars. 

    Wikipedia article « charte de l’OLP »

    Après la signature des accords d’Oslo, le Conseil national palestinien, avec une majorité de 504 votes pour, et 54 votes contre et 14 abstentions, le CNP a exprimé en décembre 1998 à Gaza, un « soutien de principe » concernant sa volonté de modifier la Charte nationale palestinienne. Dans son discours d’ouverture, Yasser Arafat annonce en outre : « ...les articles de notre Charte qui sont contraires au processus de paix doivent être annulés. Je vous appelle à modifier tous les articles qui s’opposent à la paix des braves ».

    Le 22 janvier 1998, Arafat confirme par lettre une fois encore au président Clinton que « toutes les dispositions dans la Charte qui ne sont pas en adéquation avec l’engagement de l’OLP de reconnaître Israël et vivre avec lui en paix sont annulées ». Une commission juridique est nommée quelques jours plus tard ayant la mission d’annuler les articles de la Charte nationale palestinienne mentionnant l’objectif de l’OLP à anéantir l’État d’Israël. Elle devait proposer en outre des nouvelles dispositions qui traitent de la reconnaissance officielle par l’OLP du droit d’Israël d’exister et de vivre dans la sécurité.

    Article très précis concernant la charte de l’OLP et les projets de modification qui n’ont jamais abouti.

    http://palestine1967.voila.net/pol.palest/P.pol.palest.charteolp.htm

    Le 14 décembre 1998, Arafat convoque une réunion avec certains membres de l’OLP mais pas du Conseil national palestinien, et leur demande non pas de modifier la Charte,mais de confirmer leur soutien à la lettre du 22 janvier 1998, que lui-même Arafat avait envoyé à M. Clinton en guise d’appaisement .

    Bref,la Charte nationale palestinienne de juillet 1968, qui nie le droit à l’État d’Israël d’exister, n’a jamais été abrogée par le Conseil national palestinien.


    • Christian Labrune Christian Labrune 23 août 2014 22:07

      Omar,
      les jihadistes en herbe n’ont rien à faire ici.
      Des messages crapuleux de ce tonneau sont automatiquement éliminés si on en fait la demande.
      Je préfère quand même les laisser en place : ça permet au lecteur un peu sensé de se faire une idée du danger que commence à représenter en France une certaine forme de fanatisme islamique associée au racisme qui l’accompagne généralement.
      Un autre de votre espèce me menaçait naguère sur ce site de la guillotine et même du pal. Chacun saura y reconnaître sans beaucoup de difficulté la marque de fabrique des zélateurs du Califat.


  • Massada Massada 23 août 2014 17:35
    Tant qu’il y aura des hommes justes : La barbarie sera contenue

    You’ve got a mail 
    http://www.anony.ws/image/DqEK

  • Laurent 47 23 août 2014 17:45

    On s’approche petit à petit, du nombre de 3.000 sémites palestiniens, dont un grande partie de civils, massacrés par un envahisseur nazi ( l’étoile de David pourrait être remplacée par un croix gammée ), qui reproduit le scénario du ghetto de Varsovie : une prison à ciel ouvert, cernée de toutes parts par les S.S., un peuple qui se révolte avec quelques armes dérisoires bricolées, et en réponse un déluge de feu qui s’abat sur le ghetto ! Vous voyez une différence ? Moi pas !

    Mais là, on ne l’entend pas , la grande gueule d’Obama, sauf pour un seul journaliste américain ! Mais il est vrai que la définition de démocratie et de liberté est différente pour l’oncle Sam, selon que le dictateur sente le pétrole ou pas !

    • Massada Massada 23 août 2014 17:58

      « A bon entendeur, salut ! »

      Aux résidents de Gaza,
       
      Les Forces de Défense d’Israël (FDI) ont l’intention d’attaquer des terroristes et des infrastructures terroristes le long de la bande de Gaza.
       
      Les dirigeants du Hamas continuent à se cacher sous terre, au mépris des besoins des civils et de leurs vœux de tranquillité. Nous allons les poursuivre.
       
      Israël attaque actuellement, et va continuer d’attaquer chaque secteur d’où sont conçues des activités terroristes contre Israël.
       
      Chaque maison depuis laquelle les miliciens conduisent des activités hostiles sera prise pour cible.
       
      Pour votre sécurité, empêchez les terroristes d’utiliser votre propriété pour des opérations terroristes, et restez à l’écart des sites depuis lesquels opèrent les organisations terroristes.
       
      Les FDI vous appellent à prendre vos distances des endroits depuis lesquels des individus tirent sur Israël.
       
      La campagne des FDI n’est pas terminée.
       
      Faites attention !
       
       
      Les Forces de Défense d’Israël

    • Massada Massada 23 août 2014 19:21
      Malgré cela, jamais vous n’arriverez à exterminer totalement le peuple palestinien

      Si vous aviez nos moyens militaires Israël n’existerait plus car c’est bien votre objectif.
      Nous avons les moyens mais ce n’est pas notre objectif.
      Notre objectif est de vivre en PAIX

      Il y a une différence morale d’une importance phénoménale entre Israël et ses ennemis. Les Israéliens sont entourés par des gens qui ont affirmé leurs intentions génocidaires à leur égard. La Charte du Hamas est explicitement génocidaire. (…)

      Les monstruosité de l’EIIL démontrent parfaitement votre véritable nature et vos objectifs qui sont d’éliminer toute présence juive et chrétienne au MO.

    • Massada Massada 23 août 2014 22:02
      alterinfo, irib : Islamic Republic of Iran Broadcasting 

      vos sources de lavage de cerveau 100% halal 

      « les djihadistes parlent aux djihadistes »...... 






  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 23 août 2014 20:36

    Tu m’as inspiré le titre d’un prochain article :

    « Tant qu’il y aura des cons »

    Je le dédierai à BHL.

     smiley


  • Massada Massada 23 août 2014 22:11

    Dans le futur, nous préviendrons les israéliens avant de tirer des roquettes. C’est ce que prétend le chef de la branche politique du Hamas, Khaled Mechaal, lors d’une interview accordée au site internet « Yahoo » au cours de laquelle il a aussi rejeté la comparaison faite entre son organisation terroriste et l’organisation djihadiste Islamic State of Irak and Syria (ISIS).


    « C’est une occasion pour moi de dire que nous sommes contre la mort des civils et des journalistes », a déclaré Mechaal

    MDR mais quel blagueur ce Mechaal !! 
    on l’invitera mettre de l’ambiance lors de la prochaine Bar Mitsva

    • Christian Labrune Christian Labrune 24 août 2014 00:08

      Massada
      Je ne sais pas si c’est un bruit qui court ou si je l’ai carrément rêvé, mais j’ai quand même vraiment l’impression d’avoir entendu dire qu’il serait question d’attribuer le prochain prix Nobel de la paix à Khaled Mechaal, Ismaël Haniyeh et Mohammed Deif. Pour ce dernier, évidemment, à titre posthume. Pour les deux autres, on ne sait pas encore. J’avoue que cela ne me paraît pas très vraisemblable, mais sait-on jamais ?


  • MdeP MdeP 23 août 2014 23:18

    MdeP @ chems eddine chitour

    Dites-moi, on n’a pas inventé le fil à couper le beurre à l’Ecole polytechnique d’Alger ? Jusqu’à quand pensez-vous que monde arabo-musulman pourra jouer la carte de la bienveillance occidentale à son égard ? 
    Cartes sur table : le monde arabo-musulman pourrit dans les poubelles de l’Histoire et quand il soulève le couvercle, tout le monde en est incommodé.
    Puisque vous aimez tellement les grands discours, @ chems eddine chitour, changez donc le vôtre. Commencez par condamner fermement tous les groupes terroristes islamistes : le Hamas, en premier lieu, le Fatah, le Hezbollah, l’OLP, L’EIIL.. vous les connaissez mieux que moi !
    Et puis, continuez par condamner la violence faite aux femmes par l’Islam ! Demandez l’interdiction du port du voile, du niqab, de la charia là où elle sévit !
    Condamnez les crimes contre l’Humanité commis par le Hamas contre la population palestinienne prise comme bouclier humain ! 
    Condamnez les crimes de guerre en préparation du Hamas qui entraîne ses enfants à la guerre et à devenir des martyrs dans de futurs attentats contre Israël !
    Condamnez les assassinats des Yazidis, des chrétiens et des kurdes d’Irak !
    Condamnez l’assassinat monstrueux du journaliste américain James Foley !
    Condamnez la barbarie de votre monde !
    Devenez, maintenant à l’instant, un homme juste !
    Montrez-nous que vous êtes autre chose... qu’un barbare !

  • Christian Labrune Christian Labrune 23 août 2014 23:31

    La résolution de l’actuelle guerre de Gaza découlera tout naturellement de ce qui va se passer dans les mois qui viennent en Irak et il en résultera aussi une rapide disparition du syndrome palestinomaniaque fabriqué par la propagande soviétique après la guerre de 67.
    Je m’explique : le ton des media français, depuis ce qui est arrivé aux Yézidis dans les montagnes du Sinjar, a déjà considérablement changé. Au début, on se faisait croire que le conflit à Gaza opposait Israël aux pauvres et bons Palestiniens. Croyant soutenir ces derniers, on soutenait de fait l’organisation terroriste qui les a pris en otages à partir de 2007. Mais il a bien fallu peu à peu se rendre à l’évidence : le Hamas se souciait beaucoup moins du sort des populations civiles palestiniennes qu’une aviation israélienne multipliant les précautions. Pour le personnel de direction de l’entreprise Hamas, il paraissait encore possible au début du conflit de pouvoir gagner toujours sur les deux tableaux : plus ça irait mal pour les Gazaouis, plus il en crèverait et dans les conditions les plus horribles, mieux cela vaudrait pour pallywood, pour la « cause » et pour la maison Hamas. L’opinion et les journalistes ont beau être passablement décérébrés depuis tant d’années par l’auto-suggestion hypnotique naissant de leur mauvaise conscience d’anciens colonialistes (héritage funeste d’un Sartre gâteux dès la guerre) ils ont quand même fini par comprendre cette logique perverse, et en particulier qu’il n’y avait pas une très grande différence entre les exactions de Boko Haram, celles du Hamas et celles du Califat : c’est partout le même fanatisme islamiste qui, au nom d’Allah persécute les minorités et coupe les têtes. Tout le monde pensait que la trêve de cinq jours pourrait se prolonger indéfiniment, se transformer au Caire en une petite guerre diplomatique qui finirait bien par aboutir, comme souvent, à un arrangement plus ou moins bancal mais plus ou moins durable. C’est le Hamas qui l’aura rompue, au mépris de l’épuisement et du désespoir des populations civiles qu’il aurait dû protéger. Je ne suis pas géologue, mais je ne pense pas que le sous-sol de Gaza soit aussi dur que celui de New York, et il aurait quand même été possible, me semble-t-il de creuser ici et là quelques abris souterrains pour que tant de pauvres gens soient à l’abri des attaques aériennes : quand on veut déclarer une guerre, le premier souci c’est quand même de s’assurer qu’on ait quelque chance de la gagner et, même en pareil cas, il convient toujours de faire en sorte que les femmes et les enfants ne se retrouvent jamais exposés en première ligne. Ca, c’est le sort réservé au soldat.

    Toujours est-il que sur AgoraVox où la palestinomanie la plus naïve aura produit en un mois une trentaine de pleurnicheries ineptes, depuis une semaine on ne lit plus rien. Il est vrai qu’entre les horreurs perpétrées par les bandes armées d’Abou Bakr al-Baghdadi et les frappes aériennes de Tsahal, il n’y a guère de comparaison possible. C’est même la première fois dans l’histoire qu’on voit une armée prévenir qu’elle va bientôt lâcher des bombes - et sur quelle partie du territoire ! Si les habitants d’Hiroshima avaient pu bénéficier du même procédé, nul doute qu’ils s’en seraient trouvés un peu mieux.

    Mais laissons de côté les opinions occidentales bêtes et versatiles, lesquelles se contentent pour s’informer, en France, du journal de vingt heures, du Monde ou de Libération, et seraient bien empêchées le plus souvent de situer Gaza, Tel Aviv et Jérusalem sur une carte muette de la région. Les chancelleries occidentales et même la plupart des états de la Ligue arabe n’attendent qu’une chose : que Netanyahou ait enfin terminé dans sa région le très sale boulot de mettre le Hamas hors d’état de nuire. Ce n’est, comme le faisait remarquer naguère Gilles Kepel, qu’une toute petite partie d’un problème beaucoup plus vaste, et qui menace tout le Moyen-Orient si on n’y met rapidement bon ordre.
    Malgré les ambiguités du souverain jordanien ces dernières années, l’heure n’est plus, dans ce pays déjà très menacé sur sa frontière avec l’Irak où son armée a déjà pris position, de soutenir le Hamas. L’Egypte, très opposée à un allègement du blocus ne souhaite rien tant que la rapide éradication d’une variété de Frères musulmans qui pourrait faire la pluie et le beau temps dans la région. Même l’Arabie saoudite, soutien du pire wahhabisme, paraît avoir fini par comprendre le danger.
    Il ne reste au fond pour soutenir le Hamas que le Mussolini turc, les néo-nazis Iraniens et surtout le « vilain petit Qatar », principauté esclavagiste et modèle parfait de toutes les formes de pourriture politique contre lequel il ne tardera pas à devenir nécessaire et même économique de prendre toute sorte de sanctions même si, jusque là, il aura plutôt servi de pompe à finance. Le régime islamo-fasciste d’Erdogan ne tardera pas à s’effondrer. Les mollahs iraniens n’en ont plus pour très longtemps : ils tomberont dans peu d’années comme les mouches à la fin de l’automne.
    Au lieu de soutenir le Hamas comme l’auront fait beaucoup de naïfs qui ne voyaient pas qu’il était le premier ennemi de leurs pauvres et bons Palestiniens, il aurait mieux valu induire ces derniers à se révolter contre leurs bourreaux. L’Egypte n’aura supporté qu’un an la pression de la botte islamiste, mais à Gaza cela dure quand même depuis sept ans. S’ils en redemandaient après ce qu’ils viennent de subir, ce serait à désespérer complètement d’une humanité que « les hommes justes » auraient pour lors définitivement désertée.


  • Massada Massada 24 août 2014 08:51
    5 roquettes tirées depuis la Syrie ont explosé à proximité de villages et de kibboutzim dans le nord du Golan sans faire de victimes ni de dégâts.

    réplique énergique de Tsahal contre l’Armée de Béchar al Assad ! a quoi il joue ce clown ?

    D’autre part, l’un des plus grands immeubles de Gaza, haut de 14 étages, situé dans la partie centre-ouest de Gaza-city, dans le quartier de Sabra, a été totalement détruit par le Khe’l Avir.
    Un important stock de roquettes que le Hamas avait aménagé au-dessous de cet édifice civil a ainsi été détruit.
    Deux énormes explosions secondaires, qui ont couvert Gaza-city de fumée durant de longues minutes, ont démontré que cet entrepôt avait effectivement été neutralisé.

    l’Armée de l’air avait informé les occupants de l’imminence de sa frappe en envoyant un missile léger et inoffensif sur le toit de l’immeuble à partir d’un drone. Cette mesure explique qu’il n’y ait ni blessés ni morts lors de cette opération, les occupants ayant eu le temps de fuir.

  • christophe nicolas christophe nicolas 24 août 2014 09:39

    Bel article mais je crois que les efforts d’un règlement politique et juridique sont louables mais insuffisants.


    Regardez les forces de Tsahal et celles de l’armée Française et vous verrez que Tsahal est un « monstre » : 2600 chars de combat sans compter la réserve, c’est dément. Ils vivent « par » et « pour » la guerre sans compter le réseau de renseignement des sayanims et les lobbys divers et variés. Israël n’a pas eu la bombe atomique en faisant des recherches mais en pompant grâce aux chercheurs juifs travaillant dans divers pays. Israël, c’est « Josué » sans Jésus, alors ça saigne... La solution consiste à revenir vers Dieu, le Vrai et le mettre devant les prophètes. Jésus et Marie passent avant les prophètes et ça vaut pour l’Islam car c’est Marie qui apparaît à tous les peuples de la Terre.

    Il y a un beau passage qui dit que « les hommes ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux. (...) Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d´hôpitaux. (…) » et cela m’a fait penser à la prophétie d’Agnes, la messagère du ciel qui parle  « d’un nouvel Ordre religieux, différent de tous les autres, et qui se subdivisant en trois : la chevalerie, les religieux prêtres et les hospitaliers, rendra le plus de services à l’Eglise, ». Evidemment, il faut interpréter car les prophéties annoncent le futur dans le langage du passé, la chevalerie représente les force productrice qui fournissent le pain et les richesses, les prêtres représentent ceux qui éduquent la forme intentionnelle et fournissent la vérité et l’enseignement dans l’ordre de la connaissance, les hospitaliers représentent ceux qui soignent et prennent soin de la vie.

    • Christian Labrune Christian Labrune 24 août 2014 15:48

      « Bel article mais je crois que les efforts d’un règlement politique et juridique sont louables mais insuffisants. »

      @Christophe Nicolas
      Je crains que l’auteur de cet article n’ait pas lieu d’être trop satisfait d’une semblable approbation. Je pense même que, se réclamant comme il le fait quelquefois d’un certain rationalisme, il aurait préféré que vous vous dispensiez d’un délire mystique qui le ridiculiserait tout à fait s’il fallait qu’il s’en accommodât, ce qu’il ne ferait probablement pour rien au monde.
      La BVM (*), pour autant qu’il faille prendre au sérieux l’aimable fiction des Evangiles, était tout aussi juive que son « divin » fils crucifié sous Pilate. Je doute fort qu’elle eût beaucoup apprécié le septième article de la charte du Hamas. Pas plus qu’une charte de l’OLP qui se propose de chasser de cette région du monde ceux qui l’ont occupée jusqu’à la destruction du Temple par les armées de TItus en l’an 70 de notre ère. Vous devriez lire un peu Flavius Josèphe, lequel s’était quelque peu vendu aux Romain et n’avait donc rien d’un « sayanim ». Ca vous remettrait rapidement les idées en place.
      Bien que mon athéisme soit très invétéré, je suis tout de même un ancien catholique et La BVM, à ce titre, m’apparaît quelquefois le mercredi vers dix-sept heures dans la grotte des Buttes Chaumont, du côté droit de la petite cascade. Nous parlons de choses et d’autres, du temps qu’il fait ici-bas et là-haut ; surtout, de ses problèmes domestiques (au Ciel, ils n’ont toujours pas l’électricité et les soins du ménage, sans réfrigérateur ni lave-linge, la fatiguent et la préoccupent énormément). Si vous y tenez, je lui demanderai ce qu’elle pense du malheur des Gazaouis qui sont dans une situation pire encore que la sienne. Je lui demanderai même d’intercéder auprès du Tout-Puissant pour qu’il leur donne le sursaut d’énergie qui leur permettrait de botter le cul au personnel de direction de l’entreprise Hamas et de les bouter définitivement hors de Gaza. Ce qu’il leur faudrait, à ces malheureux Palestiniens, c’est une sorte de nouvelle Jeanne d’Arc qui leur fasse voir clairement qui sont leurs vrais ennemis, et le meilleur moyen de les éliminer. Dans cette région du monde où, par la grâce d’Allah, les femmes ne sont destinées qu’à remplir les enfers, c’est d’elles que viendra nécessairement la révolte salutaire.

      (*) BVM pour Bienheureuse Vierge Marie, selon l’abréviation usuelle des ouvrages de piété dont je dispose encore et qu’il m’arrive même de lire. Ils sont en effet un remède souverain contre la tristesse. Heureusement, je ne fume plus la pipe et je ne risque donc plus de l’avaler dans un crise d’hilarité irrépressible.


    • Christian Labrune Christian Labrune 24 août 2014 16:12

      ERRATUM
      On voudra bien excuser quelques fautes : « lequel s’était vendu aux Romain[S] » « Un[E] crise d’hilarité ». En fait, j’étais retourné en pensée devant la BVM de la grotte des Buttes-CHaumont et, à cause de ce petit élan mystique, je ne voyais plus du tout mon clavier. Je sais que le Bon Dieu, lui, dans son infinie bonté, m’aura déjà pardonné et ne manquera pas d’ajouter un + à la droite de mon intervention.


    • Massada Massada 24 août 2014 16:26

      Jésus pour autant qu’on en sait était juif (vraisemblablement rabbin) complètement intégré à la mouvance pharisienne. (autorité de la tradition orale supérieure à l’Ecriture ; tripartition pharisiennes des Ecritures du TaNaK : Torah Neviim, Ketouvim, Loi, Prophètes et Autres écrits dont les Psaumes, il adhère à des croyances (résurrection des morts, anges…) communes dans le monde pharisien de l’époque.)


      rien ne laisse penser que Jésus ou ses disciples aient voulu créer une autre religion que le judaïsme, Jacob son frère de sang (jacques), Eben (Pierre) ou Shaoul (Paul de Tarse), étaient juifs et ont continué de pratiquer le shabbat, monter au temple pour les solennités du judaïsme, etc…. 

  • Christian Labrune Christian Labrune 24 août 2014 23:13

    Je viens d’explorer la rubrique « Tribune libre », en quête d’un article sur Gaza qui fasse l’apologie du Hamas. Je me serais fait un vrai plaisir de le ratatiner, bien évidemment. Hélas, je ne vois toujours rien venir. Et pourtant, le sort des Gazouis, on ne peut vraiment pas dire qu’il s’améliore de jour en jour ! Je ne peux pas me résigner à croire que les valeureux défenseurs des opprimés ne réagissent, par une sorte de réflexe pavlovien, qu’à la nouveauté des images et qu’ils se lassent de baver quand ils sont repus, ce serait fort désobligeant. Dès lors je suis bien obligé de concevoir que quelque chose les gêne, désormais : ils commencent probablement à s’interroger sur le rôle si particulier du Hamas dans cette affaire.

    Je n’ai trouvé à me mettre sous la dent qu’un pauvre article consacré aux « prétendues » exactions de l’Etat islamique. Pas de quoi fouetter un chat, selon l’auteur : encore une mise en scène de l’Amérique pour justifier son impérialisme. Une explication vraiment géniale et très approuvée.
    Au fond, les décapiteurs du Califat font ce qu’ils peuvent, mais ils n’y sont vraiment pour rien, les pauvres. Allah Akbar !
    Une vraie page d’anthologie. C’est là, et ça mérite le détour :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-assassinat-du-journaliste-155748.


    • MdeP MdeP 25 août 2014 03:03

      MdeP @ Christian Labrune

      L’article est effrayant. Les commentaires terribles.
       Ces individus « qui s’expriment » n’ont plus rien d’humain. Ce sont de vrais psychopathes.
      Une internaute le fait remarquer d’ailleurs en parlant « d’asile » sur Ago.
      ils ne manifestent évidemment aucune peine, aucune sympathie pour ce pauvre journaliste américain. Avec une désinvolture monstrueuse, l’auteur de l’article ose, dès le titre, faire des gorges chaudes de son assassinat, applaudi et conforté par les habituels sauvages des forums.
      C’est surréaliste de cruauté.


    • Christian Labrune Christian Labrune 25 août 2014 11:47

      « Ces individus « qui s’expriment » n’ont plus rien d’humain. Ce sont de vrais psychopathes. »
      MdeP
      Oui, c’est tout à fait ça. Je viens encore d’ajouter quelques remarques afin de bien mettre les points sur les i. Ce qu’il y a de plus drôle - si j’ose dire - c’est que ce sont bien les mêmes qui minimisent actuellement les crimes et les pratiques génocidaires de l’EI et jetaient naguère hypocritement des larmes sur leurs pauvres et bons Palestiniens.
      Ce n’est assurément jamais la compassion qui les meut, mais la haine. Sans la haine antisémite, qui se serait jamais soucié des Gazaouis ? En tout cas, pas ceux-là, qui constituent le fumier sur lequel ont toujours pu prospérer les pires totalitarismes.


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