jeudi 26 septembre 2013 - par La râleuse

Telle est ma sousFrance

Après un début d’année, hivernal comme il se doit, suivi, jusque début juillet, d’un printemps humide de pluies glaciales avec pour seule originalité leurs diversités ; après une trêve de 45 jours si agréablement estivale que nous nous sommes sentis réconciliés avec la météo puis d’une période de nouveau froide et pluvieuse qui nous a laissés augurer un automne précoce ; nous venons de connaître le réconfort d’un magnifique et chaleureux été indien. 

Et m’est venu alors cette interrogation :

Mais au fait, depuis quand avons nous adopté cet été indien qui ne remplace pas, qui n’est aucunement différent de ce que les vieux de mon enfance appelaient, selon qu’il se montrait fin septembre ou mi novembre, été de la Saint-Michel ou été de la Saint-Martin ?

JPEG - 45.6 ko
Produits de Mac Do

De cette interrogation en est venu une autre :

- Depuis quand, nous, français, avons nous renoncé à notre identité nationale pour lui préférer les us et coutumes des américains des États-Unis ?

  • C’est arrivé si insidieusement que nous n’y avons pas prêté attention.
  • C’est arrivé, juste après guerre, avec notre engouement pour les westerns et les super péplum, notre découverte du jazz et du rock-and-roll, notre préférence pour le port du Jean qui offrait l’avantage d’être unisexe, notre goût soudain pour la BD, la cigarette roulée et le Whisky.
  • C’est arrivé avec la mode lancée par nos chanteurs et groupes musicaux de s’affubler de noms américains.

Que pouvaient contre cette invasion, nos Marcel Pagnol et Émile Zola, nos Gustave Courbet et Auguste Rodin, nos René Clément et Jean Cocteau ?

Mais tout ça n’était rien contre le tsunami qui nous a englouti avec ses méthodes de séduction axée sur les proies les plus faciles à envouter : les enfants et les adolescents, intermédiaires indispensables pour appâter les parents. J’ai nommé les Mac Do.

Quelle hérésie que ces burgers, milkshakes, et sodas hautement caloriques consommés maintenant par trop d’adultes au détriment de nos bons vieux sandwichs jambon/beurre mangés à la table d’un café, accompagnés d’un honnête verre de Beaujolais ou d’eau plate selon les goûts !

Quelle calamité que ces Mac Do qui déciment les restaurants routiers où, pendant les longs trajets, on s’arrêtait pour se sustenter d’un plat du jour roboratif et sain dans une ambiance autrement plus conviviale avec les camionneurs qui s’interpellaient en franchissant la porte :

« Eh Nénesse, si tu croises Maurice, dis-lui d’appuyer sur la pédale de frein à hauteur de X... Y’a les condés qui sont planqués dans les fourrés à 100 mètres de l’arrivée en ville. »

ou hélaient la serveuse :

« Oh la Zézette, fait soif. Magne donc tes miches par ici et apporte-nous un pichet de rouge qui tâche. »

Oh, bien sûr, il n’y a pas que du mauvais dans les us et coutumes importés des États-Unis d’Amérique et je trouve cette dernière fête d’Halloween bien sympathique avec la distribution de menue monnaie et bonbons à des enfants déguisés.

Mais, qu’en avions nous besoin alors qu’il nous suffisait de restaurer cette coutume pascale de mon enfance qui nous envoyait, par groupes de bambins armés de crécelles fabriquées par nos papas, à travers les rues du village.

Nous nous arrêtions devant chaque porte de maison pour brailler, d’année en année le même chant d’église. en agitant nos crécelles harmonieusement accordées à nos voix juvéniles, jusqu’à ce que ses occupants, plus sans doute pour obtenir notre silence que par amour de la cacophonie, ouvrent et nous distribuent bonbons et œufs frais que nous gobions pour nous lubrifier le gosier.

De quel complexe étrange souffrons-nous qui nous incite à préférer une culture étrangère à la nôtre ?

À même inciter nos jeunes à occulter cette culture qui est la nôtre si j’en crois les derniers programmes scolaires proposés par les grands décideurs de l’enseignement favorables à l’éradication pure et simple de l’apprentissage d’une partie de notre histoire. (Fichtre, Henri IV, Louis XIV, et Napoléon 1er, éjectés de notre patrimoine culturel ! Rien que ça ! Décidément, nous sommes bien peu de chose) pour la remplacer par l’étude des empires Songhaï, Han, ou Gupta (sûr que ces connaissances vont leur être autrement utiles à nos jeunes futurs chercheurs d’emplois). 

Et le plus étrange sans doute est que, dans le même temps, la grande majorité des français, qui goûte tant l’américanisation, refuse la mondialisation et s’accroche à ses racines nationales, voire régionales.

Encore plus étrange, les français américanisés que nous sommes devenus sont, pour beaucoup, de plus en plus xénophobes et revendiquent la pureté de leur origine raciale en occultant que la culture américaine est celle de récents migrants de toutes races et toutes nationalités. 



58 réactions


  • gaijin gaijin 26 septembre 2013 10:32

    la france ayant perdu la guerre ( ben si et même 2 fois ) s’est vue imposer la culture des vainqueurs
    vae victis


    • miha 26 septembre 2013 11:24

      En effet, un quota de films américains (pas que ça) était imposé en contrepartie du plan Marshal.

      Et attendez de voir ce qui va se passer après le traité transatlantique que l’UE ne va pas tarder de signer sans nous demander notre avis... il n’y aura pas que la culture, il y aura tout le reste (en particulier la bouffe... exemple : bonjour aux poulets javel pleins d’hormones venus des USA... miam, miam, miam )


    • bingofuel 26 septembre 2013 12:04

      Tellement évident, qu’il paraissait inutile de le rappeler.
      Rappelons qu’au passage, ils ont rançonné tout l’or de la banque de France (l’argent du beurre) et comme si c’était pas suffisant, ils se sont fait passer pour les gentils libérateurs (le sourire de la crémière) en faisant oublié qu’ils sont grandement à l’origine du financement du nazisme, et que ce sont les méchants russes qui ont réalisé le sale boulot de détruire les 9/10ième de l’armée fasciste.
      Vivement la viande aux hormones, le maïs OGM, les centrales General Electrics type Fukushima et le cancer à 40 ans.
      Maintenant je dis « ils », mais je pense aux banksters, le peuple US est aussi la première victime de ces agents du démiurge.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2013 12:13

      Absolument faux. Ce sont les industriels allemands qui ont principalement contribué à financer le NSDAP de Hitler. Ils étaient séduits par son anti-bolchevisme forcené et ont cru pouvoir en faire une marionnette à leur bénéfice en l’installant à la Chancellerie après les succès nazis dans les urnes.


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 13:32

      Bonjour gaijin

      et merci pour votre commentaire.

      Un puriste vous dirait que la France a perdu bien plus que deux guerres et avant elle La Gaule.
      La différence, c’est que la culture des vainqueurs précédents nous a été bien plus bénéfique.
      C’est tout au moins mon avis et je le partage... Au moins avec moi-même.
      Cordialement,

    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 13:44

      Bonjour Miha,


      et merci pour votre commentaire.

      Comme vous, mes papilles gustatives se hérissent à l’avance des mixtures que l’on s’apprête à nous faire ingurgiter puis, une fois qu’elles nous auront rendu malade, des médicaments toxiques qui nous seront prescrits pour achever de nous empoisonner. 

      Cordialement,


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 13:56

      Bonjour bingofuel et Mmarvinbear,


      Un bonjour commun puisque vous voilà lancé dans une discussion dont je ne chercherai pas à vous départager n’ayant pas assez de connaissance en ce qui concerne le financement dont ont profité Hitler et sa clique.


      Par contre, je suis bien d’accord que l’URSS - et surtout le petit peuple russe - a énormément contribué à couper les jarrets au régime hitlérien mais seulement quand le méchant Hitler a cherché à manger le gâteau de son petit copain Staline.


      Cordialement à tous deux 


    • bingofuel 26 septembre 2013 18:15

      Oui « la râleuse », il n’y a ni bon ni méchant dans le monde enchanté de la Real Politik.
      Staline et Molotov ont bien anticipé et su jouer aussi leur jeu au prix des sacrifiés du bon gâteau YALTA. En 41-42, les allemands ont d’abord fait le sale boulot pour Staline : Polonais, Biélorusse et Ukrainiens ont été exterminés en mémoire de leur soutien aux blancs en 1920.

      Quant à l’histoire officielle des méchants allemands revenchards, j’y crois pas une seconde.
      Le plan des banskters est lisible et établi depuis 1913 :

      1ier temps
       : création de la FED pour contrôler la monnaie US dans un premier temps

      2ième temps
       : convaincre le Kaiser de lancer la première guerre mondiale, histoire de mettre à genoux l’Europe et sa première société industrielle et sociale du monde : la bien heureuse Allemagne. Seul contre-temps : la révolution communiste proposant un modèle de société alternative aux illusions du démiurge : le libéralisme

      3ième temps : réarmer rapidement l’Allemagne pour la lancer contre le hideux Bolchévisme, mais il fallait aussi impliquer les Juifs pour les convaincre de force d’embarquer dans le mouvement sioniste. Du même coup, la vente des camions FORD à la Wehrmacht jusqu’en 1941, les fonds des plan YOUNG et DAWES pour transférer une dette Allemande phénoménale et financer leur armée depuis 1924, le contrat de licence STANDARD OIL - IG FARBEN pour fabriquer de l’essence de synthèse.... et j’en passe certainement.
      De même que l’on nous fait croire au peuple Allemand votant pour Hitler. Renseignez-vous : les Allemands n’ont jamais voté pour Hitler, c’est Hindenburg qui l’a nommé. De notre côté, on a jamais voté pour Petain. Quelles ont été leurs légitimités ? Qui a mis au pouvoir de tels pantins ? Pourquoi ?

      4ième temps : libérer l’Europe complètement exsangue et étendre le pouvoir de la FED sur toutes l’Europe. Seule erreur de jugement, Staline plus démoniaque que prévu ne s’est pas effondré et c’est en catastrophe qu’ a été organisé le débarquement en 44, les russes étant déjà aux portes de l’Allemagne....

      5ième temps  : étendre le pouvoir de la FED sur l’Europe. Cela s’appelle BRETTON WOODS et au passage rançonné l’or des vaincus - transféré aux US en 1939 de la banque de France vers Fort KNOXX devant les risques d’invasion Allemande (comme quoi ils étaient bien au courant de la force mécanique qui allait tomber sur la tête de nos grands parents et du sous-équipement endémique de l’armée Française de l’époque) et jamais revenu.

      6ième temps : installer les juifs en Palestine sous tous les bons prétextes de leur souffrance orchestrée par les banksters US. Du coup on crée une présence et une pression sur les terres pétrolifères qu’il faut contrôler à tout prix car voir le temps suivant.

      7ième temps : créer l’OPEP et le pétro-dollar de sorte à apparier production de barils et émission de dollars. Cela doit durer coûte que coûte jusqu’à épuisement de tous les pétroles possibles de la planète, car sinon c’est l’effondrement du système financier contrôler par les banksters. En même temps que le contrôle de la monnaie, on l’étend aussi sur le contrôle de l’énergie.

      8ième temps : orchestrer la mondialisation dont l’UE pour déstabiliser les agricultures locales, les industries, les identités culturelles, les nations et prendre le contrôle final de la nourriture et des esprits. Le but ultime me parait clair : ce sera celui de notre extermination en vertu du manque de ressource, de la surpopulation, du réchauffement climatique. Tous les hommes de bonne disposition seront détruits pour rétablir la logique des barbares, des forts, des élus : des véritables Aryens.

      Le plan est proprement démiurgique, et il continue de se dérouler sous nos yeux.


    • Cedric Citharel Cedric Citharel 26 septembre 2013 18:17

      Dans les deux fois, vous comptez la guerre économique ? Celle qui nous oblige désormais à subir les lois de la finance internationale ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 septembre 2013 00:23

       Renseignez-vous : les Allemands n’ont jamais voté pour Hitler, c’est Hindenburg qui l’a nommé.


      Ah bon ?

      Elections allemandes

      1928 : 2,6 % pour le NSDAP, soit 12 élus

      1930 : 18,3 %, soit 107 élus

      Juin 1932 : 37,3 %, soit 230 élus

      Nov 1932 : 33,1 %, soit 196 élus

      1933 : 43,9 %, soit 288 élus. Représentant du parti comptant le plus d’ élus, Hitler est investi chancelier.

      Novembre 33 : 92,2 % des voix. La dictature, ça aide...

      1936 : 98,8 % de « oui » ( les électeurs doivent approuver ou non une liste de candidats préétablie pour tout le pays) . 99 % de participation (taux officiel)...

      1938 : 99,1 % de « oui », 99,6% de participation. 

      On dirait que les nazis avaient encore quelques scrupules...

    • philippe913 27 septembre 2013 08:41

      Les russes n’ont pu faire la guerre que grâce à l’industrie américaine qui leur a fourni énormément de matériel, ce qui n’ôte rien au courage des soldats russes qui partaient se faire massacrer joyeusement par millions.


    • gaijin gaijin 27 septembre 2013 08:53

      cédric
      non ( encore que ce soit aussi un point de vue possible )
      première fois contre les allemands
      deuxième fois contre les américains
      je sait ça peut choquer mais si on sort du story telling ce sont les faits
      si les usa n’avait pas eut besoin de la france en tant que poste avancé dans leur guerre contre les soviétiques elle aurait fait partie du camp des vaincus .....


    • bingofuel 29 septembre 2013 11:46

      Je corrige donc, on doit en effet considérer l’élection indirecte par les allemands, source Wikipédia :
      "Et en dépit de son énorme poids électoral, jamais une majorité absolue des électeurs ne s’est portée sur lui, puisque même en mars 1933, après deux mois de terreur et de propagande, son parti n’obtient que 43,9 % des suffrages. Toutefois, il a atteint son objectif poursuivi depuis fin 1923 : arriver au pouvoir légalement. Et il est hors de doute que le ralliement de la masse des Allemands au nouveau chancelier s’est fait très vite, et moins par la force que par adhésion à sa personne".

      Toujours le même fantasme de grandeur et de puissance des peuples à tendance culturelle arrogante, et c’est un beau levier de manipulation.


  • jef88 jef88 26 septembre 2013 11:08

    photo admirable !
    le string (nom américain) dans tous ces états !
    lol, lol, et re lol


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:38

      Je crois avoir oublié de vous saluer, jef88

      et vous prie de bien vouloir m’en excuser.

      Oui, moi aussi la photo m’a amusée.
      Mais je vous avoue que lorsque l’embonpoint aura fini de gagner l’Europe (et il est en bonne voie), j’en serai consternée.

      Cordialement,

    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:40

      oncle archibald, bonjour,


      Je vous décerne l’Oscar... Euh, pardon, le César du jeu de mot smiley


  • Buddha 26 septembre 2013 11:27

     Oh, bien sûr, il n’y a pas que du mauvais dans les us et coutumes importés des États-Unis d’Amérique et je trouve cette dernière fête Halloween

    Salut...juste une précision Halloween est une ancienne coutume païenne celtique en pratique en Irlande, Angleterre et nord de l’Europe avant l’ ère chretienne....une célébration des morts...recyclée pour nous par la grâce de leur seigneur jésus christ,enfin de ceux qui s’en réclament en fête de la Tousaint..

    salutations.


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 14:06

      Bonjour Buddha


      et merci pour cette précision qui, sauf si vous trouvez ma position « jésuitique », argumente le dernier paragraphe de ma chronique à propos de la culture américaine produit des cultures de migrants de toutes races et toutes nationalités.


      Cordialement,


  • Claudius Claudius 26 septembre 2013 11:28

    La « culture » des dindons s’est imposée aux Souchiens après linvasion de ll ’ Europe en 44


    Tout le reste est blabla charabia

    Sauf votre texte, très bien, qui restera incompris

    A noter, la « culture » de la nouvelle invasion s’accomode fort bien de celle des dindons

    Hollywod, disneyland, bien-pensance, ardeur à l’orgie

    Obscène 

    Vos illustrations sont bien choisies

  • ZenZoe ZenZoe 26 septembre 2013 11:59

    Il n’y a pas qu’en France. Partout dans le monde on a le rouleau compresseur de la culture américaine, le bon et le mauvais. Manque de bol, on a l’impression que partout les gens prennent surtout le mauvais (la bouffe, la mode et les séries télé par exemple).


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2013 12:16

      Uh ? Les meilleurs séries TV du moment sont américaines ! Je ne parle pas des merdes comme NCIS et consort, mais jetez donc un oeil sur Dexter (au moins les 4 premières saisons, après, cela se gâte ), Breaking Bad, Battlestar Galactica. Bref, sur ce qui se fait sur les chaînes câblées.


      A vous faire regretter Joséphine et Julie Lescaut...

    • ZenZoe ZenZoe 26 septembre 2013 12:30

      Mmarvinbear,
      merci pour Dexter et le reste - c’est vrai, il y a aussi du bon dans les séries télé
      , mais beaucoup de nullités, surtout les trucs pour les ados et certaines séries policières.


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 13:47

      Bonjour ZenZoe


      et merci pour votre commentaire.

      J’ai bien peur d’être accro des séries policières et autres, à l’exception des séries allemandes qui m’endorment uniformément.

      Cordialement


  • Fergus Fergus 26 septembre 2013 11:59

    Bonjour, La Râleuse.

    Bravo pour ce coup de gueule lucide et pertinent dans son constat !

    Contrairement à ce que dit Gaijin (que je salue), cette culture ne nous a pas été imposée, nous nous la sommes imposée nous-mêmes, le grand tournant ayant été la mode yé-yé des années 60, et l’apparition de tous ces chanteurs aux noms américains : Johnny Hallyday, Dick Rivers, Eddy Mitchell et tant d’autres, passés à la trappe, à l’image de ce gars que j’ai bien connu et qui n’a pas percé malgré son patronyme de scène dans l’air du temps : Samy Jones ! 

    Le phénomène des tropismes exotiques n’est pas nouveau : au cours de l’histoire, il y a eu des modes, plus ou moins durables, qui ont mis sous les feux de la rampe l’Egypte ou les pays colonisés d’Afrique noire ou d’Asie, mais cela concernait principalement les classes bourgeoises. La différence est sans doute venue de l’énorme puissance américaine qui s’est emparée de cet attrait apparu lors des sixties (avant il était très marginal) pour envahir progressivement tous les secteurs de la société en s’appuyant sur des jeunes de plus en plus autonomes relativement à leurs parents et assez largement conditionnés par l’émergence des médias audio de masse.

    Le plus désespérant est que le mouvement se poursuit et phagocyte désormais les cultures asiatiques et africaines. Nous allons donc vers une culture unique, et nos bons vieux patrimoines culturels ne seront plus bientôt que des objets de musée. Hélas !

    Cordialement.

     


    • gaijin gaijin 26 septembre 2013 13:12

      fergus
      salutations
      « nous nous la sommes imposée ..... »
      en partie mais pas que
      l’agriculture industrielle, la construction européenne, la destruction des mines de charbons ........etc
      dites moi que c’est un hasard si la france est le pays qui a le plus fort taux de macdo par habitant au monde .........
      certains soutiennent que la révolution de 68 a été « télécommandée » de l’extérieur je n’ai pas d’ avis tranché sur la question mais au vu de ce qui a suivit ça laisse rêveur


    • Fergus Fergus 26 septembre 2013 13:25

      @ Gaijin.

      Sur les évolutions de l’agriculture,,de l’industrie et du commerce (invasion du marketing anglo-saxon), nous sommes d’accord. Je parlais simplement des éléments culturels.

      Comme vous, je n’ai pas d’avis tranché sur Mai 68, mais très franchement je ne crois guère à la thèse de l’intervention américaine.

      Bonne journée.


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 14:13

      Bonjour Fergus,

      Et merci d’avoir pris connaissance de ma chronique.

      Vous savez comme, sans flatterie aucune, votre opinion a de l’importance pour moi, que vous abondiez dans mon sens ou que vous émettiez votre désaccord quant à mon sentiment concernant le sujet que je traite.

       Et encore une fois la pertinence de vos propos m’enchante.

      Amicalement,



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2013 12:10
    • C’est arrivé, juste après guerre, avec notre engouement pour les westerns et les super péplum, notre découverte du jazz et du rock-and-roll, notre préférence pour le port du Jean qui offrait l’avantage d’être unisexe, notre goût soudain pour la BD, la cigarette roulée et le Whisky.

    Pfff. Du grand n’importe quoi. Pourquoi croyez-vous donc que le Jean ait eu autant de succès ? C’est un tissu solide et pratique, bien moins fragile que le coton à tissage simple ou la laine qui étaient portés jusque là. Quand au succès de la BD, désolé de remettre les choses à la place, mais c’est l’ école franco-belge qui a dominé l’après-guerre, le Comics US n’ émergeant qu’ après les années 60. 

    Que pouvaient contre cette invasion, nos Marcel Pagnol et Émile Zola, nos Gustave Courbet et Auguste Rodin, nos René Clément et Jean Cocteau ?

    Dites, Steinbeck, Truman Capote et consorts, c’est de la merde ? 

    Quelle hérésie que ces burgers, milkshakes, et sodas hautement caloriques consommés maintenant par trop d’adultes au détriment de nos bons vieux sandwichs jambon/beurre mangés à la table d’un café, accompagnés d’un honnête verre de Beaujolais ou d’eau plate selon les goûts !

    Hé, pourquoi donc les fast-food ont ils eu autant de succès ? C’est à cause en premier lieu des cafetiers et bistrotiers français qui , voyant qu’ils possédaient de fait un monopole sur la restauration rapide, n’ ont fait AUCUN effort et ont passé des décennies à refiler à leurs clients des sandwichs rances et mal préparés à prix d’or, comportant plus de pain que de beurre ou de jambon, quand il y en avait !

    L’ouverture des premiers fast-foods a sonné leur glas en offrant aux jeunes et aux étudiants un repas moins cher et mieux préparé.


    Quelle calamité que ces Mac Do qui déciment les restaurants routiers où, pendant les longs trajets, on s’arrêtait pour se sustenter d’un plat du jour roboratif et sain dans une ambiance autrement plus conviviale avec les camionneurs qui s’interpellaient en franchissant la porte.

    La encore, vous savez pourquoi autant de restos ont fermé ? Laissez-moi vous raconter une petite histoire : lors de la grande grève des routiers de 95, mon père s’est trouvé bloqué à la frontière italienne pendant plus d’une semaine. Passage de col impossible et derrière, la route fermée. Un seul restaurant accessible. Si le prix du repas était raisonnable, plus le temps passait, plus le prix affiché montait ! Il avait pratiquement doublé à la fin du mouvement.

    Ensuite, il y eu le retour de bâton. La route libérée, les routiers sont partis et ont fait passé le message au sujet de ce resto et du comportement du patron. Quelques mois après, privé de clients, il mettait la clé sous la porte.


    Mais, qu’en avions nous besoin alors qu’il nous suffisait de restaurer cette coutume pascale de mon enfance qui nous envoyait, par groupes de bambins armés de crécelles fabriquées par nos papas, à travers les rues du village.

    Dans le nord du pays, à la Toussaint, les enfants déambulaient dans les rues avec des betteraves creuses illuminées d’une bougie et faisaient du porte à porte à la Saint-Martin.

    En fait, Halloween n’est que revival d’une fête païenne celtique qui a été adaptée selon les coutumes des différents pays.


    De quel complexe étrange souffrons-nous qui nous incite à préférer une culture étrangère à la nôtre ?

    On peut dire qu’en réalité, la culture américaine et européenne sont issues d’une seule et même tradition, qui se sont développées de part et d’autre de l’ Atlantique. Après tout, les USA ont été fondés à partir des colonies britanniques. Cela explique le cousinage proche de nos deux cultures et le pourquoi de son acceptation aussi rapide.


    À même inciter nos jeunes à occulter cette culture qui est la nôtre si j’en crois les derniers programmes scolaires proposés par les grands décideurs de l’enseignement favorables à l’éradication pure et simple de l’apprentissage d’une partie de notre histoire. (Fichtre, Henri IV, Louis XIV, et Napoléon 1er, éjectés de notre patrimoine culturel ! Rien que ça ! Décidément, nous sommes bien peu de chose) pour la remplacer par l’étude des empires Songhaï, Han, ou Gupta (sûr que ces connaissances vont leur être autrement utiles à nos jeunes futurs chercheurs d’emplois). 

    On ne peut pas comprendre notre monde si on ne comprend pas son passé. Il n’y a aucun mal à consacrer un peu de temps aux cultures et aux histoires étrangères. La société française n’est plus fermée et repliée sur elle-même. La Mondialisation a fait que toutes les sociétés, toutes les cultures avancées sont en contact. Les comprendre est devenu primordial pour se comprendre.


    Et le plus étrange sans doute est que, dans le même temps, la grande majorité des français, qui goûte tant l’américanisation, refuse la mondialisation et s’accroche à ses racines nationales, voire régionales.

    Non, les Français ne refusent pas la Mondialisation dans leur grande majorité, bien qu’ils aimeraient parfois qu’il y ait plus de règles de protection par exemple. Quand au régionalisme, il est bien souvent folklorique et se limite aux spécialités culinaires ( et aux alcools locaux...), laissant de coté les langues locales.




    • gaijin gaijin 26 septembre 2013 13:21

      marvin
      les machins burgers vous trouvez ça bon ???
      et Battlestar Galactica ???????
      vous venez de la quatrième dimension ou quoi ?


    • Mendosa Mendosa 26 septembre 2013 14:55

      Battlestar Galactica est une des meilleures séries TV jamais réalisées... vous ne savez même pas de quoi vous parlez...


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:18

      @ Mmarvinbear


      Ma foi, je crois que le Jean est fabriqué avec une toile issu d’un mélange de coton et de lin et donc, à ma connaissance ni plus ni moins résistante que le coton et, mais je n’en jurerai pas, il me semble que le velours est plus résistant que la toile utilisée pour la fabrication du Jean. 


      Pour ce qui concerne la BD, je vous accorde que l’école franco-belge, avec Spirou, et belge, avec Hergé et son héros Tintin que l’on trouvait dans tous les établissement catholiques (et pour cause !) se sont fait connaître en premier mais n’ont jamais eu l’audience populaire des Comics US. Et le journal de Mickey, avec le succès qu’on lui connaît, était déjà distribué en France dans les années 50.


      Je n’émets aucune critique négative concernant les auteurs que vous citez, Mmarvinbear. Je regrette seulement qu’ils aient trop longtemps supplanté (jusqu’à les faire négliger) les romanciers et réalisateurs de films que je cite. 


      Ma foi, Mmarvinbear je regrette votre mauvaise expérience en matière de sandwichs. Mais êtes-vous bien certain d’en avoir mangé d’autres que ceux proposés, hors de prix, par la SNCF ?

      Pour ma part, comme la banlieusarde que j’étais n’a jamais été bien riche et n’a guère eu la chance de profiter de cantines, je me suis souvent nourrie de sandwichs à Paris où je travaillais et m’en suis très bien portée à tous points de vue.

      Et pour expliquer la disparition des restaurants routiers, vous disculpez les Mac Do et rejetez la responsabilité sur un seul tenancier malhonnête ! 

      Un seul coupable et tous condamnables ! Ne trouvez-vous pas votre jugement un peu expéditif smiley ?

      Pour ce qui concerne Halloween, j’ai déjà répondu à un commentaire rappelant son origine. 

       Concernant votre explication d’une culture américaine facilement ingurgitée parce qu’issue de la culture britannique,j’aimerais que vous m’expliquiez pour quelle raison nous n’absorbons pas aussi goulument la culture australienne ?

      Mais là où vraiment je ne suis pas d’accord avec vos argumentations, c’est quand vous prétendez que la grande majorité des français ne refuse pas la mondialisation. 

      J’ai l’occasion de discuter avec des personnes de tous âges et toutes conditions (exceptées les classes sociales disposant d’un revenu au-dessus de la moyenne) et il ressort nettement que la majorité des français accepte quelques avantages de la mondialisation mais exècre toutes ses contraintes. Or, au cours des discussions, il est loisible de se rendre compte que les contraintes leurs semblent bien plus nombreuses que les avantages.

      Enfin, si vous croyez vraiment ce que vous écrivez s’agissant des racines régionales, je vous déconseille de vous égarer dans certains restaurants corses, bretons ou basques. Et j’en parle d’expérience pour ce qui est de restaurants corses et bretons. 

      Toujours cordialement,


    • gaijin gaijin 26 septembre 2013 16:07

      mendosa
      navré mais j’en ai vu pas mal ( ça date )
      c’était distrayant mais ça ne m’a pas marqué.
      libre a vous d’aimer bien entendu mais de la a en faire la meilleure série de tous les temps ....


    • alinea Alinea 26 septembre 2013 16:21

      le jean, c’est un nîmois qui l’a inventé ; d’où le denim !! ce n’est qu’un retour aux sources !


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 septembre 2013 00:27

      Battlestar Galactica est une des meilleures séries TV jamais réalisées... vous ne savez même pas de quoi vous parlez...


      C’est souvent le cas avec les anarchistes de salon. Ils croient tout connaître du monde et avoir la Vérité Vraie infuse mais à la limite ils ne sont même pas capables de différencier la gauche de la droite. Alors pour cacher leurs manques, ils insultent ou dénigrent.

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 septembre 2013 01:00

      Ma foi, je crois que le Jean est fabriqué avec une toile issu d’un mélange de coton et de lin et donc, à ma connaissance ni plus ni moins résistante que le coton et, mais je n’en jurerai pas, il me semble que le velours est plus résistant que la toile utilisée pour la fabrication du Jean. 


      La fibre ne fait pas tout. Il y a aussi le tissage, la coupe et les renforts, ces fameux petits rivets cuivrés qui ont fait toute la différence en empêchant l’arrachage des poches.


      Pour ce qui concerne la BD, je vous accorde que l’école franco-belge, avec Spirou, et belge, avec Hergé et son héros Tintin que l’on trouvait dans tous les établissement catholiques (et pour cause !) se sont fait connaître en premier mais n’ont jamais eu l’audience populaire des Comics US.

      Ah non, c’est totalement faux. L’école belge a au contraire été dominante durant les premières années de l’après-guerre, aidée en cela par cette putasserie de commission de « protection de la jeunesse », en réalité une officine concédée aux communistes afin de limiter au maximum l’entrée de la BD étrangère en France et préserver leurs parts de marché avec « Vaillant » puis « Pif gadget ». Imaginez-vous que des oeuvres comme « Tarzan » étaient interdites de publication !


       Et le journal de Mickey, avec le succès qu’on lui connaît, était déjà distribué en France dans les années 50.

      Le premier numéro datait de 1934. En revanche, il était le seul à diffuser de la bd américaine, tous les autres journaux diffusant des bd franco-belges.


      Ma foi, Mmarvinbear je regrette votre mauvaise expérience en matière de sandwichs. Mais êtes-vous bien certain d’en avoir mangé d’autres que ceux proposés, hors de prix, par la SNCF ?


      Je m’en rappelle assez bien, oui...


      Un seul coupable et tous condamnables ! Ne trouvez-vous pas votre jugement un peu expéditif  ?

      Pas vraiment, dans la mesure ou il illustre la course au lucre, le recours aux produits de qualité de plus en plus médiocres revendus de plus en plus chers à ce que les restaurateurs ont longtemps considéré comme étant une clientèle captive.

      La multiplication des fast-food, mais aussi la mise en ventre en supermarché de repas tout prêts à emporter ont fait la différence. Pourquoi payer 15 euros une andouillette-frites surgelée achetée 3,5 euros chez Métro quand on peut se prendre une salade de riz, un poulet-crudités et une part de flan pour deux fois moins cher ?


      Concernant votre explication d’une culture américaine facilement ingurgitée parce qu’issue de la culture britannique,j’aimerais que vous m’expliquiez pour quelle raison nous n’absorbons pas aussi goulument la culture australienne ?

      Question de proximité déjà. En plus, qu’entendez-vous par australienne ? La culture issue de l’empire britannique ? On la possède déjà. 

      L’aborigène ? On a déjà pris les boomerangs mais on doit aussi se taper ces putains de doojeridoo dans les parcs ! Et puis la cuisine abo, faut trouver les ingrédients aussi. C’est à peine si on trouve du kangourou. Alors le koala braisé à la sauce aux eucalyptus...


      Or, au cours des discussions, il est loisible de se rendre compte que les contraintes leurs semblent bien plus nombreuses que les avantages.

      Personne ne nie le fait que les contraintes existent. En revanche, personne ou presque ne soutien les mouvement ouvertement isolationnistes. Seul le FN en fait un fond de commerce mais ses propres électeurs ne jugent pas ce programme crédible.


      La mondialisation est une force puissante qui s’est enclenchée le jour ou deux populations qui se sont trouvées séparées par la géographie ont été réunies par l’ Histoire. Depuis, le mouvement a toujours poussé les peuples et les économies à se mêler de plus en plus, pour le meilleur et le pire.

      On pourra déplorer la mise en avant du libéralisme outrancier comme modèle économique dominant actuel, mais la contrepartie aura été une telle imbrication des sociétés européennes qu’elles en rendent la guerre impossible et intenable au niveau des Nations, en sachant que le continent a été ravagé par les guerres depuis l’ Antiquité pratiquement sans discontinuer !


      La mondialisation est aussi accusée de « tuer » des cultures. C’est vrai et faux. En fait, nous sommes à l’image de la Nature. Quand deux espèces entrent en conflit sur un même territoire, la plus puissante et la mieux adaptée survit et élimine l’autre. 

      En ce qui concerne les cultures humaines, la situation est plus nuancée : on accuse l’ Anglais de supplanter le Français.


      Mais plus du tiers du vocabulaire anglais est d’origine française ! 

      Et comment en vouloir à l’ Anglais quand on sait que le Français est aussi une langue construite sur les emprunts massifs des langues voisines ?

      Après tout, notre langue est latine, notre alphabet phénicien et nos chiffres indo-arabes !


      La mondialisation est une chance dans le sens ou elle nous force à bouger, à évoluer. Rien n’est pire pour une langue ou une société que d’être immobile. 

      Une langue, c’est comme un vélo : quand elle ne bouge pas, elle tombe !


      Enfin, si vous croyez vraiment ce que vous écrivez s’agissant des racines régionales, je vous déconseille de vous égarer dans certains restaurants corses, bretons ou basques. Et j’en parle d’expérience pour ce qui est de restaurants corses et bretons. 


      J’ai bien aimé une fois un reportage sur une société qui vendait une bière provençale. Avec du thym, un peu de lavande comme parfum, une bière marseillaise.

      Brassée et embouteillée en République Tchèque.

      Faut toujours faire gaffe aux étiquettes.


  • Calva76 Calva76 26 septembre 2013 14:13

    Amusante la publicité s’affichant au moment de ma lecture de cet article :

    Disneyland Paris... smiley

    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:43

      Calva76


      J’ <3 - et encore plus votre pseudo smiley

    • Luc le Raz Luc le Raz 26 septembre 2013 16:08

      C’est vrai qu’aficher Poulet Frit Kentucky ça sonne moins bien que Kentucky Fried Chicken. Idem pour les menus McDo Poisson Royal au lieu de Royal Fish. Depuis le temps, je comprends pourquoi les jeunes français parlent mieux anglais.... Ahemmm  smiley


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:33

      Bonjour Actias,

      Excusez-moi mais je ne reconnais absolument pas ma chronique dans l’étude que vous en faites.

      Ce n’est pas de l’ironie, c’est que, vraiment, et je n’exclus pas un manque d’intelligence de ma part, je ne comprends pas ce que vous écrivez.

      Je ne saisis même pas ce que vous entendez par « mon hémiplégisme idéologique ». Paralysie idéologique ? Mais encore ?


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:58

      La discussion est difficile avec vous Actias,

      et vous ne la facilitez pas en multipliant les commentaires et les citations.

      Merci de bien vouloir vous montrer indulgent ; je n’ai pas fait d’études supérieures et mon niveau intellectuel est limité.

      Votre premier post que j’aurais dû comprendre : celui-ci ?

      « Les Indiens aussi sont à fond dedans et ça monte en puissance ... je crois qu’il n’y a que les japonais (d’affreux xenophobes obnibulés par la pureté de leur race soit dit en passant) qui resistent. »

      et bien non, je n’y pige rien et ne vois pas à quoi le rattacher.

      « Vous critiquez violement l’Américanisation de la France, mais pas l’Africanisation.

      Incohérence donc, à moins que vous ayez une explication pour justifier cette différence de traitement. »

      Je n’ai pas remarqué que nous soyons africanisés ! 



    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 16:38

      Bonjour Aladeen,


      Et merci pour votre participation à cette discussion.
      J’ai, bien sûr, et pour des raisons évidentes, apprécié votre commentaire.

      Cordialement,


    • alinea Alinea 26 septembre 2013 16:17

      Camus parle des météques, bien sûr ; le couscous, tout ça !!! smiley  smiley


  • Luc le Raz Luc le Raz 26 septembre 2013 15:28

    Là où les media sombrent dans le ridicule c’est de voir, de plus en plus souvent, s’afficher sur nos écrans TV des pubs tout en anglais.... mais sous titrées !  smiley
    Pourquoi ? C’est « in » ? Moins cher ? Il n’y a pas d’explication logique sinon de se « démarquer » smiley


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 15:46

      Bonjour Luc le Raz,


      Je suis bien d’accord avec vous et le pire étant (personnellement constaté) quand un sous-titrage souffre d’une mauvaise orthographe. smiley

      Cordialement,

  • Papybom Papybom 26 septembre 2013 15:52

     

    Bonjour La Râleuse

    Je ne pense pas que nous avons renoncé à notre identité nationale.

    Durant la deuxième guerre mondiale, les Alliés arrivent en France avec, dans le paquetage des soldats américains une partie de leur mode de vie.

    Du Pont de Nemours fabriquait de la poudre à canon, mais aussi un autre produit explosif  : le bas nylon. Il servit de monnaie d’échange en territoire libéré de l’occupation allemande.

    Après les restrictions, les français se projettent dans les produits exotiques.

    Autre exemple : C’est un publicitaire de Chicago (Léo Burnett) lui qui fera de Marlboro la marque de cigarettes la plus vendue au monde. Avant de s’axer sur l’image du cow-boy, la communication de Marlboro met en scène une série d’hommes virils, le cow-boy étant l’un d’eux. Pourtant, lorsque la marque Marlboro voit le jour en 1926 en Grande Bretagne, elle cible un public féminin. L’une des extrémités de la cigarette est rouge, ce qui rend les traces de rouge à lèvres invisibles.

    On nous a habillement vendu un mode de vie avec force publicité. Mais notre identité n’est qu’en sommeille. Le bons vieux sandwichs jambon/beurre n’est pas mort  !

    Sachons prendre le meilleur dans les civilisations du monde. Rien n’est parfait, mais rien n’est complètement imparfait.

    Bien à toi.


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 16:31

      Hello Papybom

      Ainsi, il faut que je pique une crise et sorte de ma réserve (indienne) pour avoir ta visite smiley

      Il est vrai que je suis peut-être un peu/beaucoup responsable de ce manque d’échanges mais tellement de sujets de rages m’étouffent depuis ces dernières années de gouvernements Sarkozy/Hollande (que j’appelle gouvernements kif-kif mais que je ne kiffe pas smiley ) que j’en perds le courage de m’en décharger sur la toile.

      L’extrémité de couleur rouge de la cigarette, je n’ai pas connu et j’en suis bien aise. Quelle horreur ! Même alors que le rouge à lèvres qui ne laisse pas de trace n’existait pas, je n’en ai jamais maculé mes cigarettes.

      Mais, ah quel souvenir que ces bas nylon qui s’obstinaient à sinuer sur mes mollets en dépit du soin que j’apportais à les fixer soigneusement à mes porte-jarretelles. smiley !

      Bien amicalement,


  • alinea Alinea 26 septembre 2013 16:13

    Bonjour la Râleuse !
    Pour préférer mac do, il faut avoir le goût dénaturé ! Je me souviens que du fond de notre cambrousse, mon gamin me tannait pour qu’on aille à mac Do ; tu parles ; ça a été son cadeau d’anniversaire pour ses douze ans ! Je ne sais pas s’il y est retourné deux fois depuis ! Les étudiants préfèrent les Kébabs ou autres bouibouis.
    Les postérieurs hamburgers, c’est quelque chose, hein !! smiley
    Les routiers n’étaient pas réputés pour leurs repas équilibrés et « lights » ( aujourd’hui « léger » ça n’existe plus ! complètement ringard) mais il y avait de la vie ; je crois ce qui a déplu à mon gosse chez mac truc, c’est qu’on bouffe dans du carton, qu’on vire fissa dès la dernière bouchée avalée et qu’on embarque tout notre petit bazar à la poubelle ! Question convivialité !!
    C’est de la bouf laboratoire ; ce qui n’était pas le cas chez les routiers ! smiley
    Moi en revanche, je n’ai pas aimé Halloween : complètement artificiel comme importation ; et je m’étonne toujours que les gens se foutent comme d’une guigne de l’artifice de leur vie !
    bien à vous râleuse


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 16:35

      Bonjour Alinéa,


      Même si le sujet traite pour beaucoup de la mal bouffe, contente de vous retrouver à cette occasion.
      Tellement d’accord avec vous que je me contenterai de vous dire toute mon amitié. 


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 18:24

      Merci oncle archibald,


      Tout un moment de nostalgie que j’ai partagé avec vous en vous lisant.
      Si Mac Do est l’image même de la mal bouffe, votre récit est un véritable régal.

      Bonne soirée

  • 26 septembre 2013 17:27

    Salut ...

    « De quel complexe étrange souffrons-nous qui nous incite à préférer une culture étrangère à la nôtre ? »

    Oui c’est vrai apparemment on dirait qu’on ne fait pas le poids ...  smiley

    Un jour tu franchis pour la premiére fois la porte d’un Macdo, deux ans après c’est deux portes qu’il te faut franchir, parait qu’à force d’y aller les portes rétrécissent et même les chaises ... smiley 


    • La râleuse La râleuse 26 septembre 2013 18:28

      Merci (-.-.-..2) 

      pas facile de vous interpeller avec un tel pseudo smiley Une intention sadique smiley ?

      Mais ça valait le coup ; vous m’avez fait rire.
      Et comme il paraît qu’un rire équivaut à un bon steak. 

      Cordialement

    • 26 septembre 2013 21:40

      Râleuse ...

      « Une intention sadique ... »

      Ouais peut-être bien ça m’excite les Râleuse ... smiley ...


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 26 septembre 2013 19:46

    Ce soir je vais aller jouer du jazz manouche pour l’inauguration d’une boutique d’instruments (moi guitare rythmique et exposition de certains themes ).

    Le jazz manouche ?

    Jazz américain+musique tzigane-gitane +musette (influence des accordéonistes italiens et auvergnats)+chanson française+des fois tangos ou bossas sud-améicains ...

    Ce style est perçu à l’etranger comme issu de Django et des manouches ,mais surtout typiquement français ...

    Django donne une leçon :absorber et recréer ...


  • Moustache Moustache 27 septembre 2013 19:00

    Je suis tout à fait d’accord avec toi, la Râleuse. Je suis de la génération Mac Do et autres Fast food and furious et ça fait belle lurette que je n’en ai pas bouffé, j’utilise ce terme précis car ces burgers/frites synthétiques ne peuvent pas être mangés sans risquer de se péter les maxillaires. En tant qu’épicurienne et non pas Alien, j’aime les plats savoureux dégustés à la fourchette qui réveillent les papilles. Je file illico au resto pour déguster de délicieuses crêpes Bretonnes garnies avec des produits locaux, j’ajoute la p’tite bolée de cidre et... J’en bave déjà sur mon clavier.  


  • ARMINIUS ARMINIUS 30 septembre 2013 07:04

    Que de commentaires intéressants, j’ai aussi envie de préciser quelques détails : le jean Lewis est fabriqué à l’origine avec de la toile de bâche « blue denim » -origine bleu de Nîmes- donc une toile de Provence. Les premiers Lewis achetés en France fûrent ceux ces surplus américains de l’US NAVY achetés au poids et parfois encore tachés de sang, vendus essentiellement aux puces de St Ouen dans les années cinquante
    En ce qui concerne Mc DO c’est le bas de gamme américain, il y a d’autres Burgers bien meilleurs dont celui mis au point par l’inspecteur Harry ...
    Un autre gros leurre US fût l’arrivée sur le marché de la marque Nike, bouleversant complètement les habitudes européennes en matière de chaussures de sport : énorme publicité, énormes marges et produit fabriqué dans les pays les plus pauvres : cout de fabrication peanuts ! Et il en est ainsi aujourd’hui de presque tout le textile : avec 70 % de remise il reste encore un bénéfice-pauvres pigeons qui pensions faire une affaire !
    Pour Hitler, effectivement il ne pouvait être que nommé Chancelier, ce que Hindeburg fût contraint de faire à son corps plus ou moins défendant ( il s’est en fait menti à lui-même en considérant que ce Hitler pouvait être un homme fréquentable... )


Réagir