Terrorisme ou acte isolé
Sans préjuger du résultat de l'enquête judiciaire, l'attaque au couteau de Villeurbanne devrait tous nous faire réfléchir sur le problème de l'accueil de réfugiés, d'immigrants et la présence de clandestins de toutes sortes.
Les agressions de demandeurs d'asile ou de clandestins i se multiplient en Europe et sèment la consternation auprès des populations. En plus des agressions ou des attentats meutriers, il ne faut pas oublier les agressions contre les femmes ou contre les biens qui sont plus nombreux que ce qui est dévoilé.
D'un autre côté, nous voyons des intervenants dans les médias prêcher la compréhension et surtout veiller à ne pas généraliser vu que la presque totalité des demandeurs d'asile est pacifique. Pour eux, il ne faut pas non plus amalgamer avec les Français d'origine étrangère, c'est dangereux, raciste et fait le lit d'un certain parti ostracisé.
Toujours est-il que ce genre d'attaques n'est pas le fait de « souchiens » et les clandestins pacifiques sont bien en situation illégale.
Si des études prouvent que les pays européens ont besoin de nouveaux arrivants pour leur démographie ou pour leur économie comme en Allemagne par exemple (1,1 million de migrants rien qu'en 2015) et bien qu'on en débatte avec des avis contradictoires et qu'on régularise éventuellement les clandestins sinon il y a lieu de les obliger à quitter le territoire comme cela se fait partout ailleurs dans le monde.
Si pour des raisons humanitaires (scolarité des enfants, bonne intégration, réfugié étant au travail, délai anormalement long) on ne peut les expulser, les parlementaires sont payés pour trouver des solutions acceptables à ce problème.
Cette mise au point étant faite, venons en au fait et à cette attaque. L'enquête déterminera s'il s'agit d'un attentat terroriste ou d'un fait isolé et dévoilera éventuellement la motivation du coupable.
Ma réflexion porte d'abord sur ce que ressent un réfugié après être arrivé chez nous.
C'est généralement un homme adulte ou jeune qui a fait un long voyage pour arriver en Europe. Il a risqué sa vie à plusieurs reprises et notamment lors de la traversée de la Méditerranée.
Lui, sa famille ou son clan ont rassemblé de l'argent pour payer le voyage et les passeurs.
On lui a fait miroiter l’espoir d'un avenir meilleur en Europe. Des millions d'immigrants l'ont précédé et ont réussi au moins à sortir de la misère et ont ensuite fait venir leur famille.
Si après plus d'un an de procédure (avec la procédure d'appel), il reçoit un ordre de quitter le territoire, imaginez sa frustration.
Cela n'excuse pas la violence mais cela devrait quand-même faire bouger les responsables politiques qui sont au pouvoir sur plusieurs points.
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Est-il normal que des gens qui arrivent en faisant une demande d'asile qui a beaucoup de chances d'être refusée circulent librement dans le pays pendant la procédure ?
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Est-il normal qu'on laisse tout le poids de la prise en charge des migrants aux pays les plus proches des côtes africaines. Je fais ici une remarque. Les bateaux des ONG qui recueillent des « naufragés » doivent, d'après le droit de la mer, les conduire vers le port le plus proche et le port le plus proche des côtes libyennes est Tunis. Vu le nombre de touristes qui se rendent tous les ans en vacances en Tunisie, on peut dire que c'est un pays sûr.
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La majorité des migrants arrive en France en avion. Comment obtiennent-ils un visa ? S'ils ont un visa, c'est qu'ils se sont rendu dans un consulat français. Quelle raison ont-ils donnée pour obtenir ce visa ? Tourisme, visite de famille, études... ou demande d'asile ?
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Est-ce que cela ne coûterait pas moins cher de prévoir des programmes européens dans les pays d'origine des migrants pour améliorer leur vie dans leur pays plutôt que de laisser la place aux organisations islamiques ?
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En attendant le réponse de la demande d'asile, pourquoi laisse-t-on des associations prendre les demandeurs d'asile en charge ? N'est-ce pas le rôle de l’État.
Imaginez que les demandeurs d'asiles politiques et économiques se retrouvent dans des centres fermés à leur arrivée. J'écris bien centres fermés et pas prisons ni barbelés.
Qu'on commence par expliquer que c'est une procédure provisoire et que ceux qui commettent des violences, s'évadent ou refusent le programme risquent d'être expulsés sans attendre le résultat de la demande d'asile.
Qu'on profite de cette période pour donner des cours pour faciliter l'intégration future des demandeurs d'asile politique puisque c'est la première motivation des demandes et la seule qui peut être retenue.
Cela pourrait être des cours de langue, de civisme, sur les coutumes du pays, sur les devoir envers le pays d'accueil etc
Tout cela en rappelant chaque jour que seul les demandes d'asile politique seront acceptées.
Cela permettrait de faire un premier tri. Les cas violents, les non intégrables qui refusent par exemple de serrer la main à une femme, les intégristes religieux etc seraient pour la plupart décelés et leur dossier pourrait être étudié en priorité.
Pour les autres et si la réponse de la demande d'asile n'arrive pas dans un délai raisonnable à déterminer, ils pourraient sortir et être pris en charge par des associations tout en étant prévenus régulièrement qu'en cas de dossier refusé, leur expulsion sera immédiate.
Il faut savoir que tous les demandeurs d'asile ne sont pas intégrables dans notre société. Certains ont commis ou subi des violences depuis leur enfance et ne pourraient pas s'intégrer sans une thérapie. Ils viennent aussi parfois de pays où les mœurs sont aux antipodes des nôtres et ils ne trouveront jamais leurs repères pour vivre dans une société ouverte, surtout s'ils restent dans un environnement proche de leur communauté d'origine, ce qui est généralement le cas.
Voila par exemple une proposition qui reste humanitaire mais qui aurait aussi l'avantage de la clarté et de la fermeté.
Ce budget devrait, d'après moi, être pris en charge par l'Union européenne pour qu'un scandale comme Lampedusa cesse et que cette charge soit assumée par tous les pays de l'Union européenne y compris ceux qui ne sont pas contributeurs net au budget de l'UE. C'est une question de solidarité non négociable pour moi.
iJe fais une distinction entre un réfugié qui a fait une demande d'asile et un clandestin qui n'en a pas faite ou qui demeure dans le pays après avoir été débouté.