mardi 29 décembre 2009 - par Paul Villach

Timisoara : « Ceci n’est pas un charnier », aurait écrit Magritte

« Quand je dis : vous êtes un homme, c’est bien un fait tout de même !  » a objecté Alain Maillard dans le premier entretien qu’on a eu avec lui, sur les dix en cours de diffusion jusqu’au 1er janvier 2010 dans l’émission « Médialogues » de Radio Suisse Romande (1). Après audition, on trouve la réponse qu’on lui a faite, trop elliptique et imprécise pour être comprise. Il faut dire que le sujet n’est pas simple à traiter en quelques mots à la radio. On se propose donc ici d’y revenir.

1- La représentation par l’image
 
Le leurre en débat est le leurre de la saisie directe de la réalité. Les journalistes ne cessent de parler de « fait » qu’ils croient pouvoir opposer à « commentaire ». Or, on n’accède jamais à « un fait  », mais seulement à « la représentation d’un fait » car la réalité n’est perceptible qu’à travers les prismes plus ou moins déformants de médias. Et les premiers d’entre eux, avant les médias de masse, sont les médias personnels : les cinq sens, le cadre de référence, l’apparence physique, les postures, les silences, les images et les mots.
 
Quant on se réfère à la leçon de Magritte (1929), la compréhension est aisée. Magritte a peint deux toiles, une pipe sur l’une, une pomme sur l’autre. Et il y a ajouté ces légendes respectives : « Ceci n’est pas une pipe  », « Ceci n’est pas une pomme  ». On conçoit sans peine la solution cachée de la contradiction apparente que renferme ce paradoxe : on est, en effet, en présence de la représentation d’une pipe et de celle d’une pomme ; l’une ne se fume pas, l’autre ne se croque pas.
 
2- La représentation par les mots
 
Les choses se compliquent quand on use seulement des mots pour le même exercice. Désigner « une pipe » ou « une pomme » signifie, en effet, « Voici une pipe ! », « Voici une pomme ». Mais on ne peut, sans plonger l’esprit dans la confusion par la contradiction, ajouter aussitôt en légende à cette désignation : attention ! « Ceci n’est pas une pipe », « Ceci n’est pas une pomme ».
 
Pour sortir de l’embarras, il faut distinguer les deux niveaux de langage en jeu : le niveau 1 qui désigne l’objet, « Voici une pipe », « Voici une pomme », et le niveau 2, dit métalangage, qui désigne les mots et non les objets indiqués : le mot « pipe » et le mot « pomme » ne sont ni une pipe ni une pomme mais seulement leur représentation. Pas plus que leur représentation en image, leur représentation en mots ne se fume ni ne se croque.
 
Cette distinction est difficile et peut paraître byzantine car l’usage courant l’oublie et finit par confondre l’objet et l’étiquette qui le désigne. On se rend compte plus facilement de la notion de représentation par la traduction d’une langue dans une autre ; « That is an apple, a pipe », dit l’anglais en offrant une représentation différente de celle qu’en donne le français, soit par les mots soit par la prononciation.
 
3- La représentation par le contexte
 
Il en est de même de la phrase d’Alain Maillard : « Vous êtes un homme. » Si propre que soit le mot « homme » pour désigner une personne de sexe mâle, son emploi ne permet pas de dire que c’est « un fait », mais seulement « la représentation d’un fait  » : les Anglais disent « You are a man » ; mais les Romains ont le choix entre « Homo es » ou « Vir es » selon le contexte : « homo » est le terme désignant l’espèce humaine et « vir », le sexe mâle.
 
Cette représentation par les mots ou l’image se complique, en effet, puisqu’elle varie suivant le contexte. Que veut dire, en effet, cette phrase, « Vous êtes un homme  » ? Tout dépend justement du contexte où elle s’inscrit. 1- D’abord, s’agit-il d’une opposition d’espèces entre l’homme (homo) et l’animal ; ou s’agit-il d’une opposition de sexes entre l’homme (vir) et la femme ? 2- Ensuite ; à quelle motivation l’émetteur obéit-il en faisant cette observation ? Est-ce un reproche adressé à quelqu’un dont la conduite bestiale ou cruelle est indigne d’un homme ? Ou est-ce un compliment, comme dans le poème de Kipling, « If », où un père enseigne à son fils qu’être homme, c’est être capable de « voir détruit l’ouvrage de (sa) vie et sans dire un seul mot (se) mettre à rebâtir  », et conclut « You’ll be a man, my son !  » ? Ainsi, selon le contexte, même la phrase la plus simple livre « les représentations de la réalité » les plus opposées.
 
4- La représentation par les leurres
 
Mais on n’en a pas fini avec la complexité de « la représentation d’un fait ». Car les hommes (et les femmes), eux-mêmes, ajoutent aux illusions structurelles de l’univers médiatique, comme l’illusion d’une saisie directe de la réalité, leurs propres leurres selon les conjonctures et leurs stratégies d’information. Le 20ème anniversaire du prétendu charnier de Timisoara le rappelle utilement.
 
Les stratèges roumains dont la motivation était de convaincre l’étranger de la barbarie de la dictature qu’ils renversaient, ont su à merveille capter l’attention et déclencher les réflexes aveuglants appropriés en usant d’un leurre redoutable, le leurre d’appel humanitaire.
 
Ce leurre est, en effet, dangereux, puisqu’il fait appel à ce qui en chaque être humain constitue le cœur même de son humanité, l’inclination à ne pas rester insensible au malheur de son semblable et à lui porter assistance. Les stratèges cyniques tiennent un ressort quasi irrésistible pour « mettre en mouvement » leurs cibles, c’est-à-dire les émouvoir, au sens étymologique du verbe latin « moveo ».
L’exhibition du malheur d’autrui ou son simulacre déclenche invariablement le réflexe de voyeurisme qui est aussitôt suivi par le réflexe de compassion en certaines circonstances. Tel a été l’effet recherché par l’exposition de cadavres mutilés exhumés à Timisoara, et présentés comme ceux de victimes d’une police barbare.
 
Mais encore faut-il que, selon une distribution manichéenne des rôles, les victimes apparaissent bien comme innocentes pour que les réflexes jouent à plein, d’un côté, le réflexe de compassion envers elles et, de l’autre, le réflexe symétrique inversé souvent associé, le réflexe de révolte et de condamnation de leurs bourreaux. Aussi ces cyniques ont-ils choisi d’exhiber prioritairement un nouveau-né sur le ventre d’une femme (voir photo ci-contre) : peut-on trouver victime plus innocente qu’un nouveau-né martyrisé ? La violence qui lui a été infligée conduit à crier sinon vengeance, du moins justice !
 
Sous l’empire du leurre d’appel humanitaire et des réflexes qu’il stimule, la représentationdu charnier n’est pas perçue comme telle, pas plus que la représentation du nouveau-né martyr  : on croit voir directement le charnier lui-même et le nouveau-né martyr ! Et pourtant, ce n’est qu’un bobard, un bobard vraisemblable, mais un pur bobard ! Avant de le diffuser à travers le monde, les médias auraient été bien inspirés de se souvenir de la leçon de Magritte et de commencer par écrire sous la photo du charnier : « Ceci n’est pas un charnier  » !
 
Mais les journalistes s’assignent une vocation prophétique. Ils ont fait leur cette définition flatteuse de leur rôle donnée par Albert Londres, : « Notre métier, disait-il, n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie  ». Ils se veulent dispensateurs de « faits » et de « vérité » quand ils ne peuvent rapporter d’ « un terrain  » où ils enquêtent qu’ « une carte plus ou moins fidèle  ». Ils ne tolèrent pas qu’il existe un écart irréductible entre les images et les mots dont ils usent, d’une part, et la réalité que ceux-ci représentent, d’autre part. Ils s’emploient quotidiennement à faire croire le contraire. Ils pensent gagner à ce prix un crédit quand au contraire, ils s’exposent au discrédit puisque, par la méconnaissance des illusions de la représentation, une erreur comme celle du charnier de Timisoara est vite commise. Paul Villach
 
 


17 réactions


  • le-Joker le-joker 29 décembre 2009 12:14

    Ceci n’est pas un article.


  • Jojo 29 décembre 2009 12:31

    J’ai aimé l’article merci.


  • anty 29 décembre 2009 13:58

    Le criminel de Carpates et le génie de la connerie a mérité son sort...

    Aujourd’hui les roumains libérés de la tyrannie ne se sentent que mieux

    bien qu’ils doivent reconstruire leur pays après les dégâts des communistes. 


    • non667 30 décembre 2009 14:00

      à anti
      Il n’y a jamais eu autant de roumain en france que depuis la mort de Caucescu !!
      Caucescu revient vite !!!


  • Francis, agnotologue JL 29 décembre 2009 14:52

    Il n’est pas inutile en effet de rappeler que le signifiant n’est pas le signifié. Certains le font avec talent, comme Magritte.


    • Francis, agnotologue JL 29 décembre 2009 14:59

      D’autres développent, d’autres ne reconnaissent rien de bon qui ne vienne d’eux ...


  • ddacoudre ddacoudre 29 décembre 2009 15:07

    Bonjour paul et bonne fête de fin d’année

     

    Le verbe est essentiel mais il est aussi castrateur ? le verbe est avant tout un son, un son qui se rapporte à l’objet désigné, la pomme à sa fréquence et apple la sienne, les deux ne produiront une résonance que si au préalable l’apprentissage de cette relation a été effectuer. C’est grâce aux fréquences que nous découvrons notre univers.

     

    C’est pour cela que la représentation d’un objet peut induire les mêmes effets que la réalité, qu’une sonorité peut renvoyer à cet objet.

     

    L’image introduit le leurre s’il n’est pas fait l’apprentissage de la distinction. Je ne sais pas si tu as eu l’occasion de lire j’ai mangé mon père, mais le père et le fils qui ont trouvé avec des bouts de bois charbonneux l’usage de la production d’image, dessinent sur la paroi de la grotte un mammouth et le matin quand la tribu sort, effrayé, ils rentrent tous dans la crotte pour récupérer leurs armes de chasse dont ils dardent le mammouth, mais à leur grande déconvenue elles ne le pénètrent pas, l’auteur aurai pu embrayer pour en faire une idole mais il n’a pas été jusque là.

     

    Pour les objets la relation est facile, mais la vu de la pipe, comme celle de la pomme peuvent éveiller l’émotion de fumer ou manger, tout comme l’objet réel, c’est notre grand sujet existentiel la place de l’image dans notre monde contemporain, ou la technologie permet au travers d’elle de tromper et leurrer, tout comme de faire découvrir les lieux du monde ou nous n’irons jamais.

     

    En l’espèce tu traites de la distinction entre le réel et l’imaginaire pour lequel nous ne disposons pas d’un langage construit et que l’on sépare en faisant comme magritte, ceci n’est pas une pomme, sous entendu mais son image, et le fait de ne pouvoir par le verbe mentionner cette distinction est l’objet de manipulation.

     

    C’est là qu’intervient le rôle castrateur du verbe. Quand un être dit je t’aime à un autre, si nous situons ce mot sur une échelle de zéro à l’infini, il occupe une place et désigne sa signification pour tous. Mais en aucun moment il n’a la même valeur pour chacun car celle-ci va dépendre de sa singularité de son unité existentielle le fait que l’on soit un est unique dans un espace donné, le fait que personne ne puisse, mettre ses pieds au même endroit que le mien au même instant.

    Ainsi si chacun d’entre nous se place en amont ou en aval de se mot sur l’échelle de zéro a l’infini, aucun mot de défini chaque singularité, car à partir de là il ne serait plus possible de communiquer, (nous nous retrouvons donc devant le problème de l’incertitude d’Heisenberg).

     

    Pour autant sans aller au devant d’une impossibilité nous pouvons construire des mots pour désigner les situations et les différencier.

     

    Rien ne nous interdit de dire l’imapomme (l’image de la pomme) ou l’imapipe, rien ne nous interdit d’avoir un langage pour l’illusion, rien ne nous empêche de distinguer par celui-ci le réel de l’imaginaire, il faut seulement que du temps s’écoule, ou que ceci devienne un apprentissage, il resterait à savoir si la vu ou la sonorité de l’imapomme déclancherait l’émotion de faim, car pour le cerveau tous ces mots ramèneraient à l’objet correspondant, réel ou pas, bien qu’il sache distinguer celle qui se croque.

     

    Et la télévision ?

    Elle nous renvoie son temps, et elle nous trompe en exigeant de nous, que nous fassions notre le sien, au nom de l’impartialité télévisuelle, alors que ce n’est que celui du cadreur. Cette même télévision ne nous explique-t-elle pas qu’elle nous fait vivre en direct instantané des événements qui se produisent à l’autre bout du monde. Naturellement c’est faux. Nous n’avons ni l’odeur ni la sensation ni une vue personnelle car il s’agit d’un langage commercial sélectif, d’une réalité partielle, dont chacun tire l’émotion qui l’arrange. Ceci parce que l’information nous arrive dans un temps que nous ne pouvons pas mesurer consciemment.

    Cette réalité ne nous est pas perceptible du fait de nos limites, mais l’intelligence peut la connaître et tenir en compte, au-delà des luttes d’images émotionnelles.

    Je m’explique, je veux dire que l’image télévisée, n’est qu’une suite de photos. Autant nous avons conscience qu’une photographie fixe un événement passé, et suscite l’imaginaire, autant nous perdons cette réserve de vue, à cause du mouvement qui est donné à la succession de photographies qui défilent, parce qu’elles ressemblent à un instant de vie proche. Un événement retransmis n’est qu’un fragment de vie, il est partiel et partial, il n’a toute sa valeur de réalité qu’à partir du moment où vous l’avez vécu, ou que vous connaissez l’histoire des événements qui l’ont emmené.

    Sinon le film d’un événement reste des photos qui nous parlent, comme nous disons improprement, car le dialogue c’est nous qui le faisons avec notre imaginaire. Nous en oublions trop souvent, que les médias et la télévision en particulier sont un commerce d’audience. Ils sont une loupe grossissante, tant ils sont le reflet de la notoriété qui est sous-jacent en nous.

    Ainsi, le seul fait d’avoir réduit le temps à sa plus petite expression nous fait entrer dans la vie virtuelle des autres, dont nous gardons le plus souvent des caricatures. Sauf que nous, nous croyons connaître la vérité parce que nous en avons vu des fragments.

     

    Codialement.

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    • Paul Villach Paul Villach 29 décembre 2009 15:28

      @ ddacoudre

      Je vous présente aussi mes voeux  !

      Merci d’avoir prolongé la réflexion que j’ai proposée.

      Je crois que la notion de leurre est aujourd’hui d’autant plus redoutable que jamais elle n’est abordée par l’École. Elle est royalement ignorée.

      Quel élève sorti de cette École serait en mesure de faire l’inventaire des leurres dont il est susceptible d’être assailli quotidiennement ?

      Comment l’école nomme-t-elle une métaphore, une comparaison, une métonymie  ? « Une figure de style » !
      L’élève quitte l’école avec l’idée qu’il s’agit d’un ornement, d’une fanfreluche dont on pare son expression pour briller... quand il s’agit le plus souvent d’un leurre pour l’amener à adhérer à un produit, un être ou une idée.
      C’est gravissime. Mais qui s’en soucie ?

      Vous remarquerez la discrétion des médias, eux si friands d’anniversaires ! Ils paraissent vouloir ne surtout pas rappeler le fiasco médiatique d’il y a 20 ans ! Il est vrai que les mêmes officient toujours ! Paul Villach

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  • Job Morro Job Morro 29 décembre 2009 16:16

    Bonjour Paul.
    Continuons encore un peu... Le mot fixe une perception de quelque chose de vécu.
    L’expérience est facile : deux personnes ayant vécu les mêmes événements en ont toujours un souvenir différent si ce n’est contradictoire (cf nul ne livre une info qui lui est défavorable) nul ne se construit un souvenir défavorable non plus !
    Si les mots sont écrits (décrivant un événement) alors ils fabriquent un souvenir commun entre les lecteurs témoins de l’événement. Ils peuvent être discutés ou contestés mais pour certains lecteurs ils feront autorité, d’autant plus qu’aucune critique ne viendra systématiquement les décortiquer...

    Il est primordial de compléter le travail de l’école (un minima indispensable) par une relation éducative avec ses enfants, les proches, pour palier aux « ornements de style » et développer le sens critique. ceci est une porte ouverte mais c’est jamais fini...

    Ddacoudre : je vais re-relire « pourquoi j’ai mangé mon père » Mes quatre garçons l’ont lu et se sont bien marrés... Saine lecture !

    Bonne fin d’année !
    Job.

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    • Paul Villach Paul Villach 29 décembre 2009 16:43

      @ Job Morro

      Bien... entendu, cher Job ! Je vois que la mer dont, si j’en crois votre photo, vous êtes très proche, vous fait respirer un vent salubre, parfumé de varech, je suppose ! Paul Villach


    • ddacoudre ddacoudre 29 décembre 2009 21:18

      bonjour jo

      j’ai toujours ce livre en bibliothèque, il est d’actualité car il pose le problème de la science destructrice du monde, quand le tonton dit à son frère avec le feu tu vas embraser le monde, (c’est exactement cela qui nous arrive), et le frère dit tu y viens bien te chauffer, la problématique est posée. j’en ai gardé d’excellent souvenir et le seul fait que tu l’évoque me porte le sourire au lèvre, nous sommes en plein dans le sujet de l’article.

      cordialement et bonne fin d’année.


  • sissy972 29 décembre 2009 16:24

    Bonjour M. Villach,
    Ceci n’est pas un leurre : je vous souhaite de finir l’année 2009 sereinement.
    Quant à 2010, l’avenir vous le dira bien.
    Il fait toujours aussi beau et chaud. Les oiseaux que je gave tous les matins de graines gazouillent leur joie de vivre et cela me suffit.
    Pas de neige ni de verglas, mais le soleil dans le coeur ;
    S.A.


    • Paul Villach Paul Villach 29 décembre 2009 16:57

      @ Sissy972

      Bonsoir Sissy ! Pardon, Bonjour ! C’est que, par rapport à vous, j’avance de 6 heures, je crois ! Ici la lumière baisse... Nous allons sans tarder entrer dans la nuit tandis que vous serez toujours en pleine lumière.
      Merci de vos bons voeux. Je vous en offre d’aussi chaleureux. Oui, une année sereine et heureuse, et de nouvelles découvertes ! Très cordialement, Paul Villach


  • cti41 cti41 29 décembre 2009 20:13

    cher Paul Villach, merci et continuez à nous faire des articles qui décortiquent l’actualité et surtout la façon dont le citoyen peut se faire berner par les journalistes. Que 2010 vous apporte toutes les satisfactions que vous pouvez espérer et pour nous de nouveaux articles. Je les aime particulièrment mais je m’amuse aussi beaucoup de ces trolls pathétiques qui essaient de gâcher les débats que vous ouvrez, c’est tellement beau le vitriole craché par des courageux caché derrière leurs pseudos. Bravo également pour vos interventions sur cette radio Suisse où les journalistes ont la correction, très rare en France, de laisser leurs interlocuteursd développer leurs arguments.
    Christian Contini.


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