vendredi 19 juin 2015 - par Dwaabala

Tour d’horizons

L'horizon est la limite de ce que l'on peut observer, du fait de sa propre position ou situation.

Quand cette notion passe de l'espace dans le temps elle devient ce que l'on observe quand on est en pleine mer : monotone mais toujours renouvelée.

Ainsi, le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a-t-il mis au point son Le plan d’action stratégique d’amélioration de la sécurité « Horizon 2018 »

Alors que selon Le Figaro La dette du régime d'assurance chômage dépassera… 35 milliards fin 2018 mais que si les conditions économiques continuent de s'améliorer, le taux de chômage passera ainsi de 10,1 % fin 2014 en France métropolitaine à 9,4 % fin 2018.

Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique, propose de réformer les grilles salariales qui n'ont pas bougé depuis 30 ans. Une revalorisation salariale pour les agents de l'Etat à l'horizon 2020. Selon Les Échos.

Autre bonne nouvelle, mais à l'horizon du green :

En s’inscrivant dans un plan plus large dont l’objectif affiché est de compter 700 000 licenciés à l’horizon 2018, la Ryder Cup peut s’avérer être un formidable accélérateur pour le golf en France.

Il y a longtemps que notre Président voit loin.

Le vendredi 19 avril 2013, le président de la République, François Hollande, a installé la Commission "Innovation 2030" présidée par Anne Lauvergeon et composée de vingt personnalités, industriels, scientifiques, économistes... selon La stratégie Europe 2020

Ce qu'annonçait plus haut Le Figaro est confirmé par L'entreprise. L'Express : Réformes : le gouvernement espère 800 à 900.000 emplois à l'horizon 2020 (programme national de réformes)

Enfin... ici, il s'agit d'une simple espérance du gouvernement.

Pour la réforme territoriale.

S. Gautier Claudy Lebreton (président de l’Assemblée des départements de France) : « Le président de la République a été convaincu que la réforme qu’il propose doit respecter strictement la Constitution » et dans Le courrier des maires et des élus locaux une variante stylistique grâce à l'inversion  : 2020 : c’était l’horizon fixé par Manuel Valls dans son discours de politique générale lorsque, pour la première fois, l’exécutif annonçait la suppression à terme des départements.

Enfin, voyant toujours plus avant, François Hollande prône une réduction de 50% de la consommation d'énergie finale à l'horizon 2050. Ce qui, selon le président, permettrait au pays de réaliser des économies de 20 à 50 milliards dès 2030 sur la facture énergétique. C'est Le Figaro qui l'a dit.

Je n'ai plus la source, elle est sans doute radiophonique, mais j'ai également entendu qu'il entendait maîtriser la hausse des températures en la limitant à 2° pour 2050, mais ailleurs, qu'une augmentation de 1,5° aurait déjà des conséquences catastrophiques.

Quand je regarde les innombrables strates du jurassique autour de chez moi, chacune témoignant d'une température donnée des mers, je me dis que ce F. Hollande est très fort à vouloir stabiliser les choses. Nos lointains descendants ne verront plus qu'un dépôt sédimentaire uniforme à partir de 2050, ce sera la couche dite hollandienne supérieure : comme leur vie sera monotone !

Et puisque nous parlions de degrés et pour revenir au sujet de manière optimiste, le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France a publié au format PDF pour ceux que cela intéresse  : Le vin dans le monde à l'horizon 2050.

Je m'arrête car je commence à voir deux horizons.

 



11 réactions


  • lsga lsga 19 juin 2015 21:21
    Copy/pasta pour Dwaalaaba (désolé, pas de rapport direct avec l’article)
     
    Pour les keynésiens en rut qui se croient d’extrême gauche, pour les fans de Tsipras le social-traitre et de Chavez le néo-fasciste, rappelons rapidement ce que voulait dire cette phrase en citant l’adresse de 1850 de Karl Marx : 
     
     « Les petits bourgeois démocratiques, bien loin de vouloir bouleverser toute la société au profit des prolétaires révolutionnaires, tendent à modifier l’ordre social de façon à leur rendre la société existante aussi supportable et aussi commode que possible.ce que les petits bourgeois démocratiques souhaitent aux ouvriers, c’est un meilleur salaire et une existence plus assurée ; ils espèrent y arriver soit au moyen de l’occupation des ouvriers par l’Etat, soit par des actes de bienfaisance ; bref, ils espèrent corrompre les ouvriers par des aumônes plus ou moins déguisées et briser leur force révolutionnaire en leur rendant leur situation momentanément supportable. Tandis que les petits bourgeois démocratiques veulent terminer la révolution au plus vite et après avoir tout au plus réalisé les revendications ci-dessus, il est de notre intérêt et de notre devoir de rendre la révolution permanente, jusqu’à ce que toutes les classes plus ou moins possédantes aient été écartées du pouvoir, que le prolétariat ait conquis le pouvoir et que non seulement dans un pays, mais dans tous les pays régnants du monde l’association des prolétaires ait fait assez de progrès pour faire cesser dans ces pays la concurrence des prolétaires et concentrer dans leurs mains au moins les forces productives décisives. Il ne peut s’agir pour nous de transformer la propriété privée, mais Seulement de 1’anéantir ; ni de masquer les antagonismes de classes, mais d’abolir les classes ; ni d’améliorer la société existante, mais d’en fonder une nouvelle.Leur cri de guerre doit être : La révolution en permanence ! »
     
    Vous, faux communistes, keynésiens en toc, petits bourgeois qui courent après l’État Providence, vous n’êtes pas des communistes, vous êtes des social-traîtres, vous êtes l’ennemis de la révolution.

    • Dwaabala Dwaabala 19 juin 2015 23:08

      @lsga
      Vous, faux communistes, keynésiens en toc, petits bourgeois qui courent après l’État Providence, vous n’êtes pas des communistes, vous êtes des social-traîtres, vous êtes l’ennemis de la révolution.

      Un conseil, pour plus d’efficacité si je peux me permettre : ce n’est pas à nous qu’il faut le dire, c’est devant les masses révolutionnaires qui ne demandent qu’à aller jusqu’au bout qu’il faut nous dénoncer.


    • lsga lsga 19 juin 2015 23:16

      @Dwaabala
      nous sommes les masses révolutionnaires. nous tous, sans exception. 


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juin 2015 12:55

      @Dwaabala

      lsga, c’est un spartagus inversé, c’est à dire, la même rhétorique absurde et irréaliste où on se demande s’il n’est pas le contraire de ce qu’il prétend, à savoir, un vrai capitaliste et donc une taupe.

      Marx , en considérant qu’il fut sincère, s’est fourvoyé avec la théorie de la monnaie, incapable de renoncer à son atavisme bourgeois hérité de son père et la conséquence fut la mort né du marxisme et plus grave, a conduit le communisme dans une chausse trappe à laquelle il n’a pas su sortir.


    • Dwaabala Dwaabala 20 juin 2015 18:45

      @Hervé Hum
      Je ne suis évidemment pas d’accord avec ce que vous dites de Marx, mais après tout, si c’était vrai, c’est que le communisme n’était pas bien costaud et ne méritait pas mieux.
      Quant à @ Isga, je ne suis pas d’accord non plus car je crois sentir chez lui une forme de désespoir qui me touche. Sinon, s’il pratique le second degré, c’est assez fort et très drôle ; mais je vois mal une taupe de droite perdre ainsi son temps.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juin 2015 21:53

      @Dwaabala

      Le communisme ne se réduit pas à Marx !

      Le problème est d’avoir réduit le communisme à Marx.

      Si je voulais faire un procès à Marx, je serai certainement très dur avec lui, mais si je me faisais son défenseur, j’aurai aussi de gros arguments de défenses. Ceci pour dire qu’on ne saurait juger tout noir ou tout blanc.

      La force du communisme reste encore bien caché, mais elle réside plus que jamais dans la théorie, non pas de la valeur (bien que cela reste un accessoire indispensable), mais dans la théorie de la monnaie qui elle, reste à divulguer.

      La définition de la monnaie est « la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui ».

      Cette définition a été donné par Adam Smith, sauf que celui ci était un bourgeois et cherchait à définir un modèle économique à l’usage exclusif des bourgeois et non des prolétaires.

      Marx aurait dû s’interroger de savoir pourquoi Adam Smith, après avoir reconnut la définition de la monnaie, s’attache à définir une théorie (de la valeur) consistant à interdire la mise en oeuvre de la définition de la monnaie. Au lieu de cela, il reprend la théorie sophiste d’Adam Smith et valide son sophisme.

      Bref, si Marx est sincère, c’est un triple idiot !!!


    • lsga lsga 20 juin 2015 23:23

      je suis plus du côté du second degré que de la tristesse. 

       
      Hervé a raison sur un point : le communisme ne se réduit pas à Marx, il existait avant Marx, il existera après Marx.
       
      Maintenant que nous sommes tous d’accord : unissons nous CONTRE les Keynésiens qui sèment les graines du fascisme. 

    • Hervé Hum Hervé Hum 21 juin 2015 12:00

      @lsga

      si j’ai raison sur un point, c’est que je n’ai pas raison sur les autres.

       lsga pourrait il dire en quoi je n’ai pas raison au sujet de l’impasse de Marx entre la théorie de la monnaie et la théorie de la valeur ?

      je l’écris une dernière fois, si la monnaie se définit comme étant « la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui », qu’elles sont les conséquences directes de cette définition ?

      Adam Smith a certainement compris que cela conduit directement au communisme, mais en tant que bourgeois cela ne pouvait pas lui convenir et de ce fait a établit la théorie de la valeur. Mais que dire de Marx qui l’a suivi sur ce terrain comme un idiot utile ?


  • Le p’tit Charles 20 juin 2015 10:06

    L’horizon des événements est la limite de la région de l’espace-temps influençable depuis un point donné... !


  • Dwaabala Dwaabala 21 juin 2015 12:23

    @ Hervé Hum
    Vous tordez le cou à Marx en quatre lignes et sur la théorie de la monnaie.


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 juin 2015 17:41

      @Dwaabala

      Marx s’est certes trompé lourdement, mais on peut aussi y voir le fait de ses propres limites. Ce qui signifie aussi en conséquence, qu’il a apporté sa pierre à l’édifice et que la relève à tardé, prise dans cette ultime étape qui est de prendre réellement le pouvoir politique et économique en tant qu’artisans de cette même réalité.

      Ce vecteur qu’est la monnaie en tant qu’unité de compte du temps de vie humain, est et a toujours été le vecteur du développement économique de toute société complexe, nous sommes simplement arrivé au stade ultime de la socialisation globale de la société et cela implique le sens de la responsabilité, telle que définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.


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