jeudi 10 octobre 2019 - par Jean Dugenêt

« Tous ensemble » ou « Dialogue social »

Bilan de la grève du 5 février 2019

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Il faut tirer le bilan de l’échec du 5 février 2019. Nombreux sont ceux qui souhaitaient la grève générale et les conditions semblaient mûres pour cela. Mais, il faut se garder d’une attitude « gauchiste ». Le terme a pris une connotation injurieuse depuis qu’il a été employé à tort et à travers par les staliniens. En l’employant, nous faisons, pour notre part, strictement référence à l’ouvrage de Lénine intitulé : « La maladie infantile du communisme : le gauchisme » qui est accessible en ligne via le web sur le site « marxists.org ». Il nous paraît nécessaire de faire à ce sujet une digression. Lénine critique dans ce livre de vrais adversaires politiques mais aussi parfois des amis bolcheviks, comme Radek et Boukharine, avec lesquels il discute au sein du parti comme le font les gilets jaunes dans leurs assemblées. Il dénonce une tendance à faire une surenchère dans les discours et les propositions vers toujours plus de radicalité ou d’extrémisme pensant ainsi être plus révolutionnaire, ou avoir l’air plus révolutionnaire, alors qu’en fait cette attitude va à l’encontre de la « perspective d’unir et d’orienter le mouvement des masses vers la prise du pouvoir  ». La lecture de ce fascicule est assez fastidieuse pour qui ne connait pas précisément les évènements historiques de la période contemporaine de Lénine. Nous nous contenterons donc de donner quelques citations pour illustrer notre propos.

Il dit notamment à propos de la période qui avait suivi l’échec de la révolution de 1905 :

« (Les bolchéviks) avaient dénoncé sans pitié et bouté dehors les révolutionnaires de la phrase qui ne voulaient pas comprendre qu'il fallait se replier, qu'il fallait savoir se replier, qu'il fallait absolument apprendre à travailler légalement dans les parlements les plus réactionnaires, dans les plus réactionnaires organisations syndicales, coopératives, d'assurances et autres organisations analogues. »

Nous sommes tout à l’inverse dans une période d’offensive et non de repli mais il est important de savoir qu’il faut parfois militer au sein des « plus réactionnaires organisations syndicales »…

Lénine combat formellement le terrorisme individuel et les attentats :

 « ce parti (le parti socialiste révolutionnaire) voyait une manifestation particulière de son "esprit révolutionnaire" ou de son "gauchisme" dans la reconnaissance par lui du terrorisme individuel, des attentats, ce que nous, marxistes, répudions catégoriquement ».

Il n’est guère question de cela dans ce qui nous préoccupe actuellement. Il n’est cependant pas inutile de rappeler ici que nous nous opposons à ceux qui proposeraient des actions violentes au cours des manifestations et qui ne feraient ainsi qu’apporter de l’aide aux provocateurs de la police qui cassent des vitrines pour discréditer le mouvement des gilets jaunes.

Lénine explique qu’il ne fallait pas transposer dans la situation de 1908 ce qui s’était passé en 1905 :

 « Dans certaines situations les bolcheviks boycottent le parlement réactionnaire (1905) et dans d’autres conditions ils y participent (1908). »

« Mais transposer aveuglément, par simple imitation, sans esprit critique, cette expérience dans d'autres conditions, dans une autre conjoncture, c'est commettre la plus grave erreur. »

Nous voyons ainsi que les bolcheviks, sur de nombreux points, n’avaient pas une position arrêtée une fois pour toute mais que tout dépendait de la situation du moment.

En 1918 (paix de Brest-Litovsk), la question était posée de savoir s’il fallait admettre un compromis.

« La paix de Brest-Litovsk était à leurs yeux (Radek et Bouhkarine) un compromis avec les impérialistes, inadmissible en principe et nuisible au parti du prolétariat révolutionnaire. C'était bien, en effet, un compromis avec les impérialistes, mais il était justement celui que les circonstances rendaient obligatoire. »

Lénine s’oppose donc aux « gauchistes » qui veulent refuser tout compromis. Voici un exemple de discours « gauchiste » :

 « Il faut par suite repousser de la façon la plus décidée tout compromis avec les autres partis, tout retour aux formes parlementaires de lutte qui, historiquement et politiquement, ont fait leur temps, toute politique de louvoiement et d'entente. ».

Il explique qu’il faut absolument intervenir dans les « syndicats réactionnaires » :

 « Le Comité exécutif de la III° Internationale doit, à mon avis personnel, condamner ouvertement et engager le prochain congrès de l'Internationale Communiste à condamner d'une façon générale la politique de non-participation aux syndicats réactionnaires (en expliquant minutieusement ce qu'une telle non-participation a de déraisonnable et d'infiniment préjudiciable à la cause de la révolution prolétarienne) »

Lénine s’oppose aussi à ceux qui ne veulent pas présenter de députés aux élections au prétexte qu’il s’agit d’institutions réactionnaires :

 « Nous, bolcheviks, avons participé aux parlements les plus contre-révolutionnaires, et l'expérience a montré que cette participation avait été non seulement utile, mais même indispensable au parti du prolétariat révolutionnaire, précisément après la première révolution bourgeoise en Russie (1905), pour préparer la seconde révolution bourgeoise (février 1917) et puis la révolution socialiste (octobre 1917). »

Nous voyons ainsi que nombre des questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui ont fait débat dans le mouvement ouvrier depuis bien longtemps et que nous avons tout intérêt à tirer le plus possible d’enseignements de ce qu’ont vécu avant nous les révolutionnaires.

Revenons donc à la question de la grève générale et en particulier à ce qui s’est passé le 5 février. L’attitude gauchiste apparaît souvent chez les gilets jaunes quand la dénonciation de la politique, assurément réactionnaire, de dirigeants comme Philippe Martinez apparaît comme un rejet des syndicats dans leur ensemble. Or les syndicats sont la première forme d’organisation qui permet aux travailleurs de se regrouper pour se défendre. Les accusations « gauchisantes » contre les syndicats peuvent être perçues comme injurieuses par bien des militants syndicaux qui dépensent beaucoup d’énergie pour organiser la résistance au patronat dans leurs entreprises précisément avec les syndicats. Nous nous devons d’approuver et encourager l’activité syndicale dans les entreprises, le travail opiniâtre des militants ouvriers.

 Le discours de François Boulo appelant à la grève générale le 5 février a souvent été perçu comme un désir de se substituer aux syndicats. Nous attendions de Philippe Martinez qu’il appelle clairement à la grève générale alors qu’il était dans l’ambiguïté. Cependant, il ne faut pas croire qu’en le faisant à sa place nous allons être suivi par les travailleurs. Le discours de François Boulo était exactement celui que nous aurions voulu entendre de la bouche de Philippe Martinez. Comme beaucoup, nous nous sommes trouvés placés devant le fait accompli. Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’approuver ce discours, car sinon cela aurait signifié que nous nous opposions à la grève générale, mais nous sommes persuadés que nous étions là dans une dérive « gauchiste ». Ce n’est sans doute pas la raison principale de l’échec du 5 février 2019 mais cela y a probablement contribué. Il ne faut pas croire qu’il suffirait de remplacer mécaniquement les directions traditionnelles du mouvement ouvrier par une direction pure et dure pour que tout aille bien. Il faudrait pour cela que les « purs et durs » soient effectivement reconnus comme une direction. Cela ne peut pas être le résultat d’une décision isolée ou d’une auto-proclamation. François Boulo ni personne d’autre ne pourra se substituer aux directions syndicales pas plus qu’aux directions politiques du PCF, du PS et de la FI. L’idée de faire un nouveau syndicat débarrassé de toutes les tares des syndicats traditionnels a aussi été essayée en vain. Il n’est pas d’autre moyen que d’œuvrer à l’unité dans le cadre des organisations traditionnelles et c’est dans ce combat que peut se dégager une avant-garde.

Les militants ouvriers qui interviennent dans les syndicats doivent y montrer la nécessité de soutenir le mouvement des gilets jaunes notamment face à la répression tout en respectant leur désir de ne pas être récupérés. Ils doivent proposer de se joindre à eux le plus souvent possible comme cela s’est déjà fait. Les militants ouvriers doivent se prononcer en faveur du Frexit et demander que les organisations ouvrières gardent leur indépendance vis-à-vis de l’UE et donc, par conséquent, de la CES (Confédération Européenne des Syndicats). Cela suppose que les dirigeants rompent avec le « dialogue social ». Il y a incompatibilité entre la lutte pour le « tous ensemble » et la pratique du « dialogue social ». Ou bien nous créons les conditions de l’unité pour battre tout à la fois les capitalistes, Macron et Bruxelles ou bien nous laissons nos dirigeants s’enfermer dans la pratique du « dialogue social » qui lie les syndicats à l’UE. D’après la CFTC « on pourrait définir le dialogue social comme étant l’ensemble des dispositifs au sein desquels se confrontent les intérêts des salariés, des employeurs et du gouvernement  ». Il faut bien sûr comprendre que les intérêts des salariés doivent alors être liés à ceux des employeurs et du gouvernement et qu’il n’est donc pas question de se mobiliser contre eux. Le dialogue social a pour but d’assurer la paix sociale pour le bénéfice des exploiteurs. C’est pourquoi nous exigeons toujours des dirigeants syndicaux qu’ils rompent avec le dialogue social pour s’engager dans la voie de la mobilisation contre le pouvoir.

 



18 réactions


  • Attila Attila 10 octobre 2019 18:32

    "Il n’est pas d’autre moyen que d’œuvrer à l’unité dans le cadre des organisations traditionnelles "

    Quand on voit que la CGT-Conti a été interdite de parole au congrès de la CGT, comment des militants pourraient-ils arriver au Bureau et réussir à faire changer de cap à ce syndicat ?

    .


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 octobre 2019 21:19

      @Attila
      Bonjour,
      Je ne suis pas au courant de ce qu’est la CGT-conti.
      Je ne propose pas de changer les directions des syndicats. Je sais par expériences que des dirigeants syndicaux préfèrent souvent saborder leur organisation que d’en céder la direction. (Cf le SNI, syndicat des instituteurs).
      Je propose d’oeuvrer à l’unité... malgré les directions et non pas de changer les directions. Cf. la manifestation du 13 mai 1968 et la grève générale qui a suivi. Je vais préciser cela dans la prochaine version (pour un livre).


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 10 octobre 2019 21:28

      @Attila
      Excuse moi. J’ai compris que la CGT-conti ce sont ceux de Continental.
      C’est stupéfiant qu’ils n’aient pas pu s’exprimer au congrès.


    • Attila Attila 10 octobre 2019 21:51

      @Jean Dugenêt
      Les directions syndicales sont bien verrouillées et les Conti devaient gêner.

      .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2019 07:01

      @Jean Dugenêt

      C’est stupéfiant qu’ils n’aient pas pu s’exprimer au congrès.

      Non, ce n’est pas stupéfiant, c’est banal, quelle expérience as-tu donc des syndicats ? Ils sont parfois pire que le patronat !

      « Syndicats, corruption, dérives et trahisons » , lis le bouquin, il donne une bonne idée de l’ambiance qui règne dans les syndicats.

      Tous les syndicats ne sont pas affiliés à la Confédération européenne des Syndicats, je crois que S.U.D n’y est pas affilié.

      Ce serait peut-être une solution que d’appeler les salariés à quitter leurs syndicats corrompus et à aller se syndiquer à SUD ?

      L’éparpillement, ça sert à quoi ?

      Je ne sais pas si appeler à l’unité sert à quelque chose, ils ont institutionnalisé la division, ils défilent chacun son tour, et quand plusieurs syndicats se mettent d’accord, il en manque toujours 1 ou 2... .



    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 11:39

      @Attila
      "Il n’est pas d’autre moyen que d’œuvrer à l’unité dans le cadre des organisations traditionnelles "

      Je vais préciser ma pensée car ma formule était un peu courte.

       Il n’est pas d’autre moyen que d’œuvrer à l’unité dans le cadre des organisations traditionnelles malgré les directions et c’est dans ce combat que peut se dégager une avant-garde. Quand les masses se mobilisent dans une situation révolutionnaire comme celle que nous connaissons, elles passent, en grande partie, par le canal des organisations traditionnelles mais elles peuvent alors déborder le cadre dans lequel les directions voudraient les enfermer. Les raisonnements simplistes qui ne font appel qu’à la logique formelle dans le style : « s’ils sont pourris alors il faut les combattre », ne permettent pas d’avancer. Il faut absolument manier la dialectique en percevant tout ce qu’il y a de contradictoire dans la nature même des syndicats.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 11:47

      @Fifi Brind_acier
      J’ai effectivement une expérience des syndicats assez particulière. J’étais instituteur quand Mitterrand est devenu président de la république. Les socialistes qui étaient alors majoritaires dans le SNI (syndicat des instituteurs) on fait tout ce qu’il pouvait pour faire passer la politique réactionnaire de Mitterrand. Ils se sont offerts des avantages matériels énormes. Ils se sont fait détacher sur des postes plus ou moins bidons de privilégiés. Dans le même temps, ils se sont transformer en appareil policier interne à l’éducation nationale pour faire la chasse aux instituteurs qui faisaient obstacles à la politique de Mitterrand. Ils ont au bout du compte sacrifié le SNI qui est devenu une toute petite organisation de bureaucrates pourris.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 13:23

      @Fifi Brind_acier
      Bonjour Fifi et merci d’apporter une fois de plus ta participation.
      D’accord évidemment avec le bouquin sur les syndicats et ce que dit l’un des auteurs dans la vidéo :
      « Tout est devenu bon pour maintenir la paix sociale et là où, normalement, il devrait y avoir une défense des salariés par les syndicats de salariés on a aujourd’hui une passivité et même des tabous auxquels il ne faut surtout pas toucher à savoir : les sources de financement... »

      Les principaux syndicats affiliés à la CES sont CGT, FO, CFDT, CFCT, UNSA. Apparemment SUD n’en fait pas partie. Cela ne veut pas dire qu’il est mieux que les autres. Il y a une filiation : vatican => CFCT => CFDT => SUD.
      SUD est issu d’une scission de la CFDT et reste lié à la même idéologie et, de toute façon, cela nous ramène à la discussion sur l’impossibilité de faire un changement fondamental par la fabrication d’un syndicat pur et dur.

      L’éparpillement, nous le subissons et nous faisons avec. J’en ai déjà discuté. C’est le résultat de l’histoire... De même qu’on trouve partout dans le monde différentes religions : juive, chrétienne, islamique... on trouve partout dans le monde différent partis ouvriers : socialistes, staliniens, trotskistes... L’histoire des syndicats et leurs scissions et très liée à l’histoire du mouvement ouvrier. Etre capable d’expliquer les choses ne signifie pas forcément qu’on s’en satisfait mais il est toujours préférable de savoir que d’ignorer.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 15:51

      @Fifi Brind_acier
      Désolé pour l’orthographe.
      La prochaine fois j’essaierai de relire.


  • Sparker Sparker 10 octobre 2019 23:48

    D’abord merci pour votre billet et votre goût de l’avenir...

    Si on veut être pragmatique et non idéologue, la compromis est inévitable. Alors qui dit compromis dit aussi non compromission et c’est cette frontière qui est difficile de définir et de partager.

    L’état bourgeois, ou « l’esprit bourgeois » qui anime bon nombre de parvenus et de ceux qui tendent à l’être, ne se cherche plus, il s’est trouvé et n’a que que le souhait profond de se maintenir et de le justifier.

    La complexité de la société de nos jours rend difficile les compromis. Dans un monde en mouvement et changeant par générations, la technologie poussant à la roue, le maintien fixe d’une situation ou d’un statut ou autres institutions peuvent bloquer les échanges et crisper dans les postures, ce qui je crois est notre lot actuel. C’est la tenaille actuelle, l’hyper mouvement et la fixation, là aussi un compromis ou un arrangement d’intérêts doit être certainement nécessaire.

    Vous qui, il me semble, soutenez ou adhérez à l’UPR vous savez que le frexit n’est pas discutable comme d’autres sujet pour d’autres groupes.

    Nous devons certainement faire preuve de radicalité pour remettre les pendules à l’heure, mais là aussi la frontière est difficile à définir entre ceux qui doit être traité comme une radicalité ou non.

    Il doit falloir certainement redéfinir des bases communes. Il y a une divergence sur le fond qu’il n’est pas facile de résoudre, même avec des compromis mais il faudra certainement en passer par là.

    Comme déjà dit : je crois pas au grand soir mais un petit matin pourrait faire l’affaire.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2019 09:41

      @Sparker
      Merci pour votre commentaire.
      Vous écrivez « un petit matin pourrait faire l’affaire. »
      Mais même un petit matin nécessite la sortie de l’UE, du néolibéralisme et de la mondialisation imposée aux pays occidentaux par nos propres dirigeants.

      Et qui se solde par un désastre pour les classes populaires et même pour les classes moyennes ...

      Il faudrait expliquer sans cesse que la mondialisation ne concerne que les pays occidentaux ! La liberté de circulation des capitaux, de hommes, des services et des marchandises, les piliers de l’UE, et toutes les dérégulations, ne concernent que les pays occidentaux.

      Tous les autres pays du monde ont conservé leurs frontières, leur monnaie, ils mettent des taxes aux importations, protègent leurs entreprises, leurs emplois et leur patrimoine ! Les cocus de l’ histoire, c’est nous.


    • Sparker Sparker 11 octobre 2019 12:38

      @Fifi Brind_acier
       Vous répondez par « un moyen » d’arriver à vos « fins », soit et c’est bien ce que je précise dans mon com.
      La question serait plutôt « vers quoi » il me semble, pour vous je le sais mais ça n’est pas suffisant, le problème est plus profond.
      Ceux, de plus en plus nombreux, qui se posent des questions se les poses sur la finalité de l’action politique et de la société dans laquelle nous voulons vivre.
      Pour ma part le retour au relations « nationales » me semble bien réducteur comme panacée.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 13:06

      @Yaurrick
      Cela est vrai mais une autre formulation fera mieux ressortir la relation de cause à effet : les anciens pays colonisateurs sont ceux où la richesse par habitant est la plus élevée (exception faite de quelques pays pétroliers)


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 13:27

      @Sparker
      Bonjour Sparker et merci de ta participation dont j’apprécie le ton mais je ne comprends pas tout :

      "Il doit falloir certainement redéfinir des bases communes. Il y a une divergence sur le fond qu’il n’est pas facile de résoudre, même avec des compromis mais il faudra certainement en passer par là."

      Quelle est la divergence sur le fond ? Que pourrions nous redéfinir comme bases communes ?


    • Drugar Drugar 11 octobre 2019 14:30

      @Yaurrick
      Oui, mais la richesse par habitant est une moyenne et elle cache les fortes inégalités qui existent au sein de ces pays riches.

      Comme le disait Coluche : « Ils vont être contents les pauvres de savoir qu’ils habitent un pays riche !! »


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 14:56

      @Yaurrick
      Oui. Je fais une différence entre les pays qui ont été colonisateurs (quasiment tous les pays d’Europe) et les pays qui étaient colonisés (principalement Afrique, Amérique du Sud, Asie du sud-est) et qui en général ont subi ensuite un néo-colionalisme. C’est la raison principale qui explique les différences de richesse entre les pays. Viennent ensuite les différences de ressources naturelles mais évidemment dans les pays sous influence néo-coloniale ce ne sont pas eux qui en profite mais ceux qui les pillent.
      D’autres facteurs interviennent plus récemment comme la Suisse qui a la bonne idée de ne pas être dans l’UE ce qui est un avantage considérable ne serait-ce parce qu’elle n’a jamais eu à laisser la facture que nous payons tous les ans.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 octobre 2019 15:02

      @Drugar
      Très juste remarque.
      On a aussi le plaisir et la fierté d’avoir avec Bernard Arnault le milliardaire qui s’enrichit le plus vite et il va bientôt avoir la plus grosse fortune du monde.
      Ouaihhhhhhhhhhhhh !!! On est les meilleurs !


  • zygzornifle zygzornifle 11 octobre 2019 13:46

    Le dialogue social pour Macron c’est CRS , BAC , gendarmerie mobile , grenade de dés-encerclement , lacrymogènes , tonfas , tir dans les yeux , mains arrachées comparution immédiate devant le juge , condamnations , amendes , en voila du bon dialogue social , vie la Ripouxblique , la France est devenue la Rance .....


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