vendredi 30 janvier 2015 - par Ariane Walter

Tsipras et Poutine

Ce qui se passe en Grèce est énorme.

Je dois dire tout d’abord que je méfiais des intentions « à la Hollande » de Tsipras. (« La finance est mon ennemi ». On connaît la suite . )

Le parti communiste grec (KKP) qui ne soutient pas Syriza, ce qui peut paraître paradoxal, en avait donné les raisons cet été. Raisons qui ont été reprises par Asselineau récemment. Bref Tsipras qui avait fait la tournée des maîtres du monde, leur avait laissé entendre qu’ils pouvaient le laisser être élu sans crainte, qu’il n’était pas dangereux et qu’il n’entendait absolument pas quitter l’Europe ou l‘Euro. C’est alors que le KKP l’avait traité de traître à la Grèce.

Or la réalité est tout à l’opposé.

Tsipras joue une partie d’échecs qui n’est pas sans rappeler celle d’un maître qui s’appelle Poutine.

Il avance à coup précis et audacieux.

D’une part, sauf pour les aveugles, dès les premières heures de son mandat il donne des signes de son intérêt pour Moscou. Comme le fait remarquer Bild dans « Die Russen-Connection der Griechen-Radikalos » : « A peine 90 minutes après son investiture […], Tsipras rencontre qui ? L’ambassadeur russe en Grèce »

Cet été, déjà, Tsipras avait refusé de reconnaître le gouvernement fasciste de Kiev. Il échappe donc à la doxa européenne. Comment imaginer que la Grèce puisse rester dans l’UE en ayant une politique extérieure tout à l’opposé et sur quel sujet !

Autre élément d’importance : peu de temps avant l’élection de Tsipras, Poutine avait annoncé qu’en cas de victoire de ses couleurs, il ferait sauter l’embargo et reprendrait son commerce avec la Grèce. Enorme proposition. Après !es résultats de l’élection, les félicitations de Poutine rappellent cette avancée. Une possibilité qui est précisée ce soir :

« Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré jeudi que la Russie envisagerait d'accorder une aide financière à la Grèce si celle-ci lui en faisait la demande. "Nous pouvons imaginer que si une demande est soumise au gouvernement russe, nous l'étudierons de près, en prenant en compte l'ensemble des facteurs de nos relations bilatérales", a-t-il dit à la chaîne CNBC.Ne soyons donc pas étonnés que le nouveau ministre grec de l'Energie, Panagiotis Lafazanis ait assuré qu'Athènes était contre les sanctions et "n'a pas de divergence avec la Russie".

 https://www.zonebourse.com/…/Moscou-pret-a-aider-la-Grece-…/

Ajoutons enfin, il y a deux jours, la claque la plus magistrale que l’on puisse imaginer. La Grèce a refusé de voter de nouvelles sanctions pour Moscou suite aux évènements de Mariupol. 

Le Point rappelle alors des évènements antérieurs dans un article titré « Tsipras le nouvel ami de Poutine. »

« Ce n'est pas un hasard si le premier diplomate à être venu saluer Alexis Tsipras après sa prestation de serment comme nouveau Premier ministre de la Grèce est l'ambassadeur de Russie. La proximité du leader de l'extrême gauche avec la politique de Moscou, y compris pour ce qui concerne l'Ukraine, s'était déjà manifestée en mai 2014 lors d'un voyage à Moscou. Reçu par la présidente d'une des assemblées du Parlement russe, Tsipras avait alors soutenu l'annexion de la Crimée et défendu le référendum organisé, avec la bénédiction de Moscou, dans la partie orientale de l'Ukraine par les séparatistes. »

« Le Temps » souligne la même évolution  : « Contre les sanctions de l’UE en Russie, contre le gouvernement ukrainien, contre l’austérité, contre l’Allemagne : Alexis Tsipras n’a pas tardé à démontrer la continuité idéologique de Syriza. Un nouvel axe se dessine : Athènes-Moscou. »

Cela n’a pas échappé au quotidien économique russe Kommersant : « le nouveau premier ministre grec, Alexis Tsipras, a, dès avant la victoire de Syriza, annoncé qu’il était favorable à un allégement des sanctions et contre la politique d’isolement de la Russie. »  La Neue Zürcher Zeitung résume la situation dans la formule : « Le cheval de Troie de Poutine ».

« A peine installé, le gouvernement de Syriza passe l’acte : il récuse les nouvelles sanctions contre la Russie réclamées par Bruxelles après la reprise de violentes hostilités dans l’Est de l’Ukraine. Pendant ce temps, Nikos Kotzias, le ministre des Affaires étrangères, transfuge du Parti communiste grec, défend des relations bilatérales plus étroites avec Moscou. Il aurait déjà remercié Poutine de s’être porté « au secours de nos frères orthodoxes » en Crimée. »

On est donc confronté à une évolution soudaine et fascinante que très peu avaient imaginée. Que Tsipras, assuré du soutien de la Russie, trop heureuse de récupérer un tremplin sur la méditerranée, prépare une sortie de l’Europe et de l’Euro, inévitable, voici qui ouvre des horizons incroyables.

Tsipras, nouvel Hercule nettoyant les écuries d’Augias ? 

« Le Point », la voix de notre maître atlantiste, n’arrive pas à en croire ses yeux. Il ne peut imaginer que Tsipras se jette d’une manière aussi directe dans les bras de Poutine.

« Les diplomates européens comptent sur le pragmatisme de Tsipras pour ne pas agiter le chiffon rouge symbole des idées de son parti, en votant contre les sanctions au risque de rompre la solidarité européenne sur un sujet majeur de politique étrangère. Beaucoup pensent que le problème du rééchelonnement de la dette grecque, sa préoccupation première, et pour laquelle le nouveau venu va devoir guerroyer ferme, le poussera à certaines concessions sur d'autres sujets. Ainsi, dans le programme de Syriza, y a-t-il une sortie immédiate de la Grèce de l'Otan et la remise en cause des droits accordés à l'alliance qui font de la Crète une de ses principales bases navales en Méditerranée. Bizarrement, c'est là une exigence qu'Alexandre Tsipras a abandonnée, juste avant les élections. »

Oui, mais maintenant il est élu, et ses premières mesures sont tout à l’opposé des conseils de la Troïka. 

Ses premières décisions sont tellement fidèles à ses promesses. On est si peu habitué à ça. Surtout avec cette gauche crapuleuse que nous avons en France…

Parmi toutes les décisions qui honorent ce gouvernement, (arrêt de la privatisation de l’EDF grec, des ports du Pirée et de Thessalonique, salaire minimum relevé de 580 euros à 751,) le réengagement des femmes de ménage du ministère des finances est un acte fort et symbolique :

« L'un de nos premiers gestes sera une réduction immédiate et spectaculaire des dépenses du ministère qui permettra la réintégration des femmes de ménage », a annoncé le nouveau ministre des Finances Yanis Varoufakis lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Guikas Hardouvelis.

« Avec le nouveau gouvernement, nous nous attendons à une vie meilleure pour les plus démunis », espérait Lilly Giannaki, qui devrait faire partie des agents réembauchés. Elles étaient 595 mises sur le carreau en 2013, environ 300 d'entre elles souhaitent être réembauchées.

M. Varoufakis, arrivé sac au dos et portant une simple chemise, a été le premier ministre des Finances à ne pas être chahuté par ces dures à cuire qui se sont souvent heurtées aux forces de l'ordre, devant le ministère. Les forces de l'ordre étaient d'ailleurs, pour la première fois, invisibles.

 Il faut dire que de voir au pouvoir des politiques qui respectent l’humain ça fait du bien.

Bon sang que c’est bon !

Tsipras, le nouvel Ulysse qui va flécher les prétendants qui ruinent son royaume et déshonorent sa femme ?

On a envie d’un peu d’héroïsme en des temps vulgaires.
Le ridicule de Hollande n’en ressort que plus qui, après les évènements « Charlie » avait décrété : « La vie reprend son cours. Il faut faire des achats. Ce sont les soldes. » Ridicule ! 

Oui, nous, nous avons un gouvernement à solder ! On le cède pour pas cher, même…Pour rien du tout.



336 réactions


    • kéké02360 30 janvier 2015 21:45

      effectivement leur retour n’est pas envisageable, ils vont rester dans les latrines de la Vème ripoublique smiley


    • kéké02360 31 janvier 2015 15:33

      que les extrêmes gôches s’unissent !!!!! smiley

      à ma connaissances il n’y a que Lutte Ouvrière qui a refusé de défiler le 11 Janvier derrière les sarkollande melenchon ..... et les fachiste-sionistes Ukrainiens Netanyaou et cie .......

      A croire qu’il n’y a plus que Lutte Ouvrière à gauche dans notre pays, une lueur d’espoir tout de même smiley


    • jaja jaja 31 janvier 2015 15:38

      « Nous regrettons la transformation de la manifestation de dimanche prochain, initiée par les organisations antiracistes, en une « marche républicaine » dont Valls se voudrait l’organisateur et où Sarkozy défilera. Farouches opposants de « l’unité nationale » pour les raisons décrites plus haut, nous ne participerons pas à cette marche. Il est de toute première urgence que celles et ceux qui sont révolté-e-s par cet attentat fasciste et refusent de défiler derrière Sarkozy et Valls, qui veulent résister au racisme et combattre les discriminations, qui s’opposent aux politiques sécuritaires et liberticides se regroupent et reprennent l’offensive.

      Paris, le 10 janvier 2015

      Signataires  : Alternative libertaire, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France


    • Ariane Walter Ariane Walter 31 janvier 2015 15:44

      Entièrement d’accord.


    • jaja jaja 31 janvier 2015 15:44

      « La coalition des terroristes d’État » (NPA)

      « Parmi eux se signalait de façon particulièrement provocante le Premier ministre israélien, Netanyahou, accompagné de son acolyte fasciste Lieberman. Certes, il n’était pas le seul dans ce rassemblement de terroristes à avoir du sang sur les mains, mais les massacres récents dont il porte l’entière responsabilité suscitent encore horreur et indignation  : plus de 2 000 victimes en quelques semaines à Gaza, sous les bombardements. Un massacre qu’Obama, Hollande et Merkel ont justifié et laissé faire...

      Netanyahou a donc bénéficié d’un accueil privilégié, défilant au côté de Hollande qui l’a accompagné à la grande synagogue le soir même, pour rendre hommage aux 17 victimes, a-t-il dit... Mais des victimes n’étaient pas juives et celles de Charlie hebdo étaient tout sauf croyantes. Que lui importe, il méprise les convictions comme il méprise les vies humaines. Il tend à ceux qui le courtisent et le flattent le miroir de leurs mensonges et de leurs bassesses. Ne sont-ils pas eux-mêmes des terroristes  ? De la Syrie à l’Irak, de la Libye au Mali, leur coalition ne produit-elle pas ce terrorisme qu’elle prétend combattre  ? Le développement de l’islamisme radical, du fanatisme religieux, n’est-il pas l’enfant monstrueux de leur politique qui, depuis la première guerre d’Irak, n’a fait que semer la mort, la misère, le chaos et le désespoir. »

      http://www.npa2009.org/actualite/la-coalition-des-terroristes-detat


    • CN46400 CN46400 31 janvier 2015 18:45

       « l’ordure solférinienne »


         Quelqu’un les a ramassé pendant 30 ans les ordures solfériniennes......

    • izarn izarn 31 janvier 2015 19:42

      L’erreur de Mélenchon, c’est d’aller avoir voulu croire en Hollande...Au PCF, au NPA...
      Ces gens ne representent rien pour l’avenir.
      Tsipras a refusé le PC, pour s’allier à des souverainistes.
      Mélenchon est un ex-trotskiste.
      Tsipras, comme Chavez, n’est pas un trotskiste. (Cf reference aux religions de ces deux personnages)
      Voila la différence. Entre la victoire et l’échec.
      Mélenchon est mentalement bloqué, d’une autre génération.
      Il est trop mou, il rampe pour continuer à passer dans les médias qu’il soit-disant déteste...
      Il vitupère, mais en fait il n’a pas de couilles...
      Le courage paie...Mais il a peur, comme d’ailleurs Marine Le Pen...
      Ensuite l’alliance avec le PS, il ne faut pas y penser ! C’est l’ennemi numéro un. (Le PS en Grece est réduit à moins de voix que le NPA en France ! Le PS français ; c’est son destin !)
      Meme Chirac était plus socialiste !!!


    • kéké02360 1er février 2015 14:50

      exact tout ce que tu dis !!!!
      t’aurais même pu dire que Mélenchon est un franc maçon qui a servi loyalement le ps pendant plus de trente ans, qui était d’accord avec la mafia ump-ps pour attaquer la Libye, qui dernièrement bousculait les autres pour être en photo le 11 janvier avec les sarkollande ...... le facho ukrainien et le criminel netanyaou ........

      Ben dites donc vous êtes pas fiers les filles , les gars de l’affront de gauche !!!!!!!

      En fait à part lutte ouvrière, égalité-réconciliation et un peu le fn je ne vois pas actuellement d’autres opposants au système smiley mais bon soyons positif c’est mieux que rien !!!!!! smiley


  • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 12:50

    Aux dernières nouvelles, on en est toujours là.


    « Le nouveau gouvernement d’extrême-gauche en Grèce a lancé une bombe en abjurant une déclaration de l’UE sur la Russie.

    Il a déclaré dans un communiqué de presse le mardi (27 Janvier) : »la déclaration susmentionnée a été libéré sans la procédure prescrite pour obtenir le consentement par les Etats membres et en particulier sans l’obtention du consentement de la Grèce« .

     »Dans ce contexte, il est souligné que la Grèce ne consent pas à cette déclaration« .

    Alexis Tsipras, a exprimé son »mécontentement" dans un appel téléphonique à Federica Mogherini, responsable des relations étrangères de l’UE.

    https://euobserver.com/foreign/127393


  • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 12:53

    Dernières mesures :


    ‪#‎Grèce‬ ‪#‎Tsipras‬ a demandé à son équipe de faire le moins de dépenses possible. (billets d’avions éco etc).

    #Grèce #Tsipras a demandé à ‪#‎Evangelos‬ Venizelos (président du PASOK) de rendre sa BMW blindée qui a coûté au gouvernement grec 750,000 €.


    • doctorix, complotiste doctorix 30 janvier 2015 23:04

      Il ferait bien de la garder pour lui.

      S’il fait mine de réussir, il finira en martyr.

    • izarn izarn 31 janvier 2015 19:45

      Bah maintenant il ne risque plus rien...Il n’est plus qu’un trou du cul !
      Mais bon, il peut-etre la mafia derrière lui ?


    • Doume65 2 février 2015 23:59

      Sept cent cinquante euros, la BMW blindée, c’est pas cher !

      Non, sérieux, cette syntaxe anglaise au beau milieu d’une phrase française, ça fait tâche. Tout le monde peut se tromper, c’est vrai. Rappelons que sept cent cinquante mille, en français, ça s’écrit comme ça : 750 000.


  • Laurent 47 30 janvier 2015 12:56

    Je suis très étonné....de voir autant de gens s’étonner de ce rapprochement entre la Grèce et la Russie, car il est on ne peut plus logique ! La Russie et la Grèce on souffert de l’occupation et des atrocités infligées par les nazis durant la dernière guerre, et ça ils ne l’ont pas oublié !

    Alors, quand ils ont vu que la Communauté Européenne ( enfin c’est du moins comme elle prétend s’appeler ), applaudissait à l’arrivée au pouvoir des néo-nazis lors du putsch sanglant du Maïdan à Kiev, et prenait des sanctions économiques ( sur ordre de Washington ) contre la Russie qui avait accordé sa protection aux russophones de Crimée, menacés d’extermination par les fascistes ukrainiens, les grecs ont compris que le nazisme revenait en force ! Et ils ont compris que leurs véritables amis, ceux qui ne les avaient jamais trahi, étaient les russes ! Et l’aide promise par Moscou va certainement se concrétiser pour le plus grand bien de la Grèce...et de la Russie, qui sait mieux jouer aux échecs que les débiles qui nous dirigent ! Pas un seul chef d’état européen, aveuglé par l’endoctrinement médiatique américain, ne s’est encore aperçu qu’il se tirait une balle dans le pied en détruisant son économie sans aucune raison valable !
    Comme le disait Brassens : le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con !

  • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 13:20

    Article paru sur le Saker.

    Karl-Georg Wellmann, député CDU au Bundestag et président du groupe parlementaire germano-ukrainien, a frontalement attaqué le nouveau chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras, et l’a mis en garde de ne pas devenir un traître dans la confrontation avec la Russie. « L’UE ne connaît pas d’adhésion obligatoire. La Grèce ne fera pas échouer toute la politique de la communauté occidentale envers la Russie » [chaque pays de l’UE a un droit de veto sur les décisions de politique étrangère, NdT], a menacé le politicien de la CDU, également membre du conseil du forum germano-ukrainien.

    Wellmann a clairement déclaré dans un entretien au Handelsblattque dans le débat sur de nouvelles sanctions contre la Russie, une politique amicale envers Moscou risquait de détériorer considérablement les relations déjà difficiles de la Grèce avec Bruxelles.

    En cela, il a admonesté la Grèce de façon professorale et wilhelmienne [agissant autoritairement comme le Kaiser Wilhelm, NdT], avec les mots suivants :

    La Grèce montre les dents contre la politique anti-russe de l’UE

    « Tsipras devrait, dans son propre intérêt, arrêter son tintamarre électoral et revenir à la raison. »

    Le membre du conseil d’administration du forum germano-ukrainien a insisté en outre sur le fait qu’Athènes ne devait pas oublierson besoin urgent de soutien de la part de l’UE et a ajouté :

    « Si ce soutien n’a plus de valeur, il doit le dire ouvertement. L’UE ne connaît pas d’adhésion obligatoire. Dans tous les cas la Grèce ne fera pas échouer toute la politique de la communauté occidentale envers la Russie. »

    Même si cela ne doit pas plaire à tout le monde, le gouvernement grec nouvellement élu a déjà démontré, quelques jours après son entrée en fonction, qu’il ne voulait plus se laisser dicter son agenda de politique interne ni de politique extérieure par l’UE.

    Karl-Georg Wellmann est membre du conseil d’administration du forum germano-ukrainien et de la Transatlantic Leadership Academy (TLA), pour le développement de la coopération transatlantique entre décideurs politiques des États-Unis et de l’Europe. En outre, il s’engage en tant que Membre de l’Advisory Board de Young Transatlantic Conservative Alliance.

    Traduit par Toma, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone



    • Ariane54 Ariane54 30 janvier 2015 18:38

      En réponse à cette insulte (je pèse mes mots) de la part de Wellmann, Tripras devrait exiger le remboursement du prêt que l’Allemagne doit toujours à la Grèce... ça leur ferait les pieds à ces donneurs de leçons qui nous assènent à longueur de temps : Quelle que soit la misère que cela provoque, les pays européens DOIVENT PAYER LEURS DETTES ! Bandes de faux-cul ! Tout comme Junker qui ne s’est pas gêné pour dire que : « aucune démocratie ne peut renier les accords conclus », lui qui est mouillé jusqu’aux yeux dans un scandale financier au Luxembourg. Que ses petits copains de multi-nationales paient également leurs impôts qu’ils ont soustraits aux peuples européens avant d’oser ouvrir son claque-m....
      Désolée pour ces gros mots, ils me foutent en rogne ces salauds !


    • Auxi 30 janvier 2015 20:14

      Désolée pour ces gros mots, ils me foutent en rogne ces salauds !


      Pas de quoi, on n’est pas au couvent, et tes « gros mots », je les trouve pour ma part très en-deça de la vérité.

    • franck milo franck milo 30 janvier 2015 22:27

      Bonjour Ariane, quel plaisir de vous lire !

      C’est un danger pour la paix dans le monde ce Wellmann !

      Le « silence radio » de JL Mélenchon en dit long...

      Tiendrait-on le bon bout.. ?


    • izarn izarn 31 janvier 2015 20:02

      Amusant, sans plus. Nous sommes assez au courant des délires de cette trahison euro-otaniste.
      Le problème de son discours, c’est qu’il n’a aucun droit à aucune menace contre la Grèce.
      Que la « politique européenne » n’est qu’une plaisanterie basée sur l’unanimité.
      La menace c’est de ne pas donner du « QE » à la BoG...Bon. Et alors ?
      Bien, il suffit de sortir de la zone euro, de faire défaut (400 milliards inzebaba) et de recevoir l’aide de la Russie, voire, de la Chine ?
      Ce Wellmann n’est qu’un histrion qui perds son sang froid de reptile...
      T’as raison, coco, ça va mal pour toi !
      C’est ce que nous disons depuis toujours : Il faut oser faire tout crouler...
      Comme les banques en 2008. Les politicards ont rampé.
      Maintenant ? Et bien dansez !


    • alinea alinea 31 janvier 2015 20:11

      Mais milo ! Mélenchon ne se tait pas : il écrit sur son blog, un article dans le Grand Soir que j’ai fait passer ici ; seulement, nos médias ne lui donnent pas la parole !! Bizarre, non ?


    • kéké02360 1er février 2015 14:58

      Faut pas censurer tes maux ni tes mots quand tu parles de la Gestapo smiley

      C’est çà la liberté d’expression !!! smiley


    • Doume65 3 février 2015 00:07

      « une politique amicale envers Moscou risquait de détériorer considérablement les relations déjà difficiles de la Grèce avec Bruxelles. »

      Bon, je crois que tout est expliqué ici pour ceux qui n’avaient pas encore compris : Il ne s’agit pas de vouloir une quelconque justice par rapport à la Russie. Il s’agit simplement d’être inamical (c’est à dire agressif) envers elle. Karl-Georg Wellmann a lâché le morceau !


  • tf1Groupie 30 janvier 2015 13:44

    Effectivement la Grèce devrait quitter l’UE et rejoindre la fédération Russe : ces deux pays sont plus proches en culture et en niveau de vie.


    • Ruut Ruut 30 janvier 2015 15:20

      La France aussi devrais faire de même.


    • Attilax Attilax 30 janvier 2015 19:15

      Non, ni russes ni ricains, ni chinois : indépendants, ça m’irait mieux.


    • tf1Groupie 30 janvier 2015 21:37

      Une sorte de village gaulois ?

      Avec Arianix comme chef de village :  smiley


    • Pyrathome Pyrathome 30 janvier 2015 21:43

      Une sorte de village gaulois ?

      Oui, avec tf1Groupie à la télé dans le rôle de mr Bean smiley


    • izarn izarn 31 janvier 2015 20:09

      Non mais avant il vont te faire te faire mettre...A la grecque !
      Tu vas payer mon vieux !!
      Fait gaffe à ta banque, elle risque de crouler dans pas longtemps !
      A moins que Hollande lui fourgue 50 milliards sur tes impots...
      Comme Sarko à l’époque...


  • Jean-Marc B 30 janvier 2015 13:50

    Laurent 47
    J’ai encore envie d’applaudir Brassens. Et vous aussi.
    L’Allemagne, à la tête de l’UE à présent, on a des raisons bien légitimes de se méfier de ses initiatives quand on est Français.
    Et les Grecs aussi ont tout lieu d’être critiques. D’autant plus qu’ils n’ont pas eu d’indemnités de guerre. (C’est ce que j’ai appris lors d’un voyage dans ce pays) Et pourtant les tombes des victimes du nazisme couvrent plusieurs collines de la campagne de Grèce. Ces victimes, souvent de gauche, Tsipras est allé de suite les rappeler à notre souvenir en allant s’incliner sur un monument mémoriel. Je crois que c’est significatif.
    Les événements d’Ukraine me semblent bel et bien avoir été initiés par des mouvements nazis. Je vois encore les inscriptions qui barbouillaient les bâtiments publics investis par les « insurgés ». Alors là aussi nous avons de bonnes raisons d’être vigilents. On ne peut pas laisser en paix un fascisme qui s’installe aux portes de l’Europe. Et à proximité de la Russie ...
    Merci Ariane de revenir sur Agoravox. Continuez à nous informer de la Grèce, pour nous dire comment elle va son nouveau chemin.


  • howahkan Hotah 30 janvier 2015 14:14
    Russia might bailout Greece – finance minister

    la Russie pourrait renflouer la Grèce...dit le ministre russe des finances...

    "Well, we can imagine any situation, so if such [a] petition is submitted to the Russian government, we will definitely consider it, but we will take into account all the factors of our bilateral relationships between Russia and Greece, so that is all I can say. If it is submitted we will consider it," Siluanov told CNBC in an interview in Moscow on Thursday.

    ----------------------------------------------------

    On peut imaginer toutes sortes de situations, aussi si une telle demande (renflouer la Grèce) est soumise au gouvernement Russe, nous la prendrions sûrement en considération...mais nous prendrions aussi en compte tous les facteurs des relations bilatérales Grèce-Russie, c’est tout ce que l’on peut dire,si on nous soumet une telle demande .......


  • tf1Groupie 30 janvier 2015 14:21

    Il est urgent que la Grèce adopte le Rouble


  • Paulopopotin 30 janvier 2015 14:48
    AGORAVOX hostile aux droits de l’homme ?

    Il y a trois ans une série de cambriolages a eu lieu à Erévan, capitale de l’Arménie. La police, incapable de trouver les auteurs, a monté de toutes pièces un dossier contre des soi-disant auteurs de ces cambriolages choisi arbitrairement sans qu’il ait la moindre preuve. L’un d’eux est mort lors de son arrestation, un autre s’est suicidé en prison, les autres ont été condamnés à des peines de 1 à 15 ans de prison.

    J’ai écrit à une quinzaine d’associations de défense des droits de l’homme. Aucune ne m’a répondu. 

    Ecoeuré j’ai écrit un article dans Agoravox qui raconte toute l’histoire. Refusé ! Je l’ai réécrit de façon moins véhémente. A nouveau refusé.

    Il ne me reste plus qu’à protester sous forme de message que j’insère dans des discussions qui n’ont rien à voir vous invitant à protester auprès d’Agoravox.

    • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:10

      Agoravox choisit ses articles. Récemment l’un des miens a été refusé et j’ai assez dit à quel point je le regrettais vu sa teneur. Mais c’est la règle. Recommencez votre article. Il est certainement nécessaire. Quant à l’influence qu’un auteur peut avoir sur la rédaction d’agoravox, soyons clairs, elle est nulle.


    • kéké02360 1er février 2015 15:12

      << mais c’est la règle >>
      C’est quoi la règle, la liberté d’expression ou agoravox qui choisit ses articles comme les grands merdias !!!!!??????

      Vu la déferlente de pub sur agorabox maintenant faut plus trop rêver à une quelconque liberté .....


    • Doume65 3 février 2015 00:12

      Je t’ai déjà conseillé de créer un blog. Ça se fait en moins de cinq minutes, (je t’avais donné des solutions) et il y a plusieurs semaines de ça. Qu’est-ce que tu attends ? Tu ne crois pas que se retourner les manches serait plus utile que de pleurer ?


  • ykpaiha ykpaiha 30 janvier 2015 14:51

    Pour éviter l’amesie et peut etre relativiser un peu....

    Et désolé en avnce

    C’est notre grand ami Soros, grand humaniste devant l’éternel, grand pourvoyeur de massacres et autres banksterismes qui a financé et finance la montée de Syriza.

    C’est connu et su depuis la visite de son leader aux US (journausx etmagasines du mois de Février 2013, donc mefiance, et circonspection.

    Issu du magasine allemand Wirtschaftswoche,
    et repris ici

    http://www.agionoros.ru/docs/506.html
    http://www.pravoslavie.ru/english/59853.htm

    The editorial article states that the American multi-millionaire and investor George Soros is funding the second most popular political party in Greece, SYRIZA. According to Wirtschaftswoche, the American financier helped arrange the visit of SYRIZA’s left-wing radical coalition leader Alexis Cipras to the USA, during which the Greek politician became acquainted with influential representatives of American political « establishment ». There Cipras received from them a distinct “go ahead” to “rule”.

    Traduction Google

    L’éditorial affirme que le multi-millionnaire américain et l’investisseur George Soros finance le deuxième parti politique le plus populaire en Grèce, SYRIZA. Selon Wirtschaftswoche, le financier américain a aidé à organiser la visite de gauche radicale coalition SYRIZA Alexis leader Cipras aux Etats-Unis, au cours de laquelle l’homme politique grec fait la connaissance avec des représentants influents de « création » American politique. Il n’y Cipras reçu d’eux un « feu vert » à « règle » distincte.
    ..

    CQFD (au fait qui finance privat sektor ?? aller ne trichez pas .....voir ci dessus)


    • Auxi 30 janvier 2015 15:51

      Il n’y Cipras reçu d’eux un « feu vert » à « règle » distincte.


      Gné ? Y aurait-il un traducteur charabia / français dans la salle ? C’est dire la crédibilité de Ykpaiha ! Ça paye bien, propagandiste ? Il y a de l’embauche, en ce moment ?

    • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:12

      j’ai l’impression que Soros s’est fait baiser. Ce qui me réjouit. Je pense que si Tsipras était de son camp il ne ferait pas tout ce qui se passe.Mais que Tsipras soit prudent.


    • ykpaiha ykpaiha 30 janvier 2015 16:50

      Je crois que tu ne sais pas lire alors :

      Вы ничего не понимаю придурок
      Я написал перевод Google
      идет быстро в школе вы скоро нужно .....


    • ykpaiha ykpaiha 30 janvier 2015 16:51

      désolé message a Auxi (bien sur)


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 janvier 2015 18:29

      Il y a aussi d’autres pays qui ont intérèt à plomber l’euro et aussi des spéculateurs qui gagnaient plein de pognon avec le système monétaire européen...


      Dommage que vous n’en parlez pas ... à moins que ce soit volontaire ?

    • alinea alinea 30 janvier 2015 19:26

      Et nous perspicaces !! Parions que nous aurons notre lot de désinformation !


    • Auxi 30 janvier 2015 20:04

      Tu as raison, Ykpaiha, je ne sais pas lire. J’ai juste été correcteur pendant trente ans pour la presse et l’édition, et je ne me suis jamais fait gauler. Balaise, non ?


    • Auxi 30 janvier 2015 20:08

      Pour éviter l’amesie et peut etre relativiser un peu....

      Et désolé en avnce


      Et ça ne s’arrange pas…


    • Doume65 3 février 2015 00:17

      «  Il y a aussi d’autres pays qui ont intérèt à plomber l’euro et aussi des spéculateurs qui gagnaient plein de pognon avec le système monétaire européen...

      Dommage que vous n’en parlez pas ... à moins que ce soit volontaire ? »

      Tu as toute la place pour en parler ici. Et comme on ne sait pas de qui tu parles, on ne peut pas comprendre pourquoi c’est volontaire de ne pas en parler. Au fait, qui c’est « vous » ?


  • Ruut Ruut 30 janvier 2015 15:18

    Comme quoi la Russie est un allié plus bénéfique au peuple que les USA.


  • JMBerniolles 30 janvier 2015 16:00

    La situation de la Grèce était devenue intenable à la fois pour le peuple et pour la pays.

    Sans compter qu’il y a un contentieux assez lourd avec l’Allemagne.
    Les seuls intérêts de leurs dettes sont déjà un fardeau trop lourd pour les grecs.

    Il ne faut pas oublier que la Grèce a déjà été en défaut de paiement et que l’intervention de la Troïka a surtout consisté à aider les Banques à surmonter ce manquement.

    Le gouvernement Tsipras et les économistes qui le conseillent savent qu’ils peuvent faire chanter l’Europe des traités en menaçant de ne pas payer les intérêts. Ils comptent sur un recul, y compris de l’Allemagne qui ne peut se permettre un effondrement de la dette dans les pays de la zone euro. Tous les grands cris sur le fait que la Grèce doit honorer sa dette, traduisent cette peur.

    La solution du type rachat par la BCE de la dette grecque, qui ne vaudra plus rien si la Grèce refuse de l’honorer et donc plombera l’actif de la BCE elle-même, est de toute manière une étape avant la sortie de l’Euro de la Grèce.

    Le problème est que cette sortie n’est pas dans le programme de Tsipras. Ce qui a fait douter du réalisme de son programme.
    Mais les mesures anti austérité qu’il prend, plus la nécessité de discuter avec la Chine pour le port du Pyrée, essentiel pour que la Grèce retrouve sa vocation maritime, avec la Russie pour la fourniture de gaz naturel et des prêts financiers que la Grèce ne pourra plus obtenir de marchés, l’oblige à sortir du système néo libéral européen.

    Il faut aussi considérer que l’Europe des traités, bâtie sur le néo libéralisme qui l’a conduit à la récession généralisée en 25 ans, est en train d’imploser.

    * les règles sur les déficits sont intenables
    * La BCE entame son deuxième QE après les 1000 milliards d’euros donné aux Banques fin 2013, ce qui est totalement contraire à sa mission fondamentale qui était de maîtriser l’inflation ;
    * la position sur la Russie, qui pose des problèmes à l’Allemagne elle-même est intenable également. Tous les pays qui ont besoin du gaz russe,- Autriche, Tchéquie, slovénie.. et la Grèce -, ne sont pas d’accords avec de nouvelles sanctions.

    En France on nous cache la réalité de notre situation économique, mais on voit bien que nos responsables demandent que la BCE joue le rôle de Bad Bank, qui est une manière d’effacer une partie de notre dette également.

    la Grèce ne pèse rien en elle-même, mais elle constitue l’étincelle qui va mettre le feu aux poudres. 









    • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:13

      Merci JM de cette étude qui me paraît très juste. il s’agit ici de simple logique mais aussi d’honnêteté et d’humanité et on comprend que cela en tourneboule certains.


    • Roubachoff 2 février 2015 01:01

      Même si je souhaite l’inverse, il y a de très grands risques que la Grèce soit broyée par l’EU. Mais elle aura joué un rôle d’éclaireur. Les prochains, en Espagne ou ailleurs, sauront qu’il faut d’emblée sortir de l’Euro et de l’EU. C’est le début d’un processus, pas sa fin. Mélenchon ferait bien d’y réfléchir... 


  • quid damned quid damned 30 janvier 2015 16:07

    À la lumière de votre article, je suis un peu moins perplexe sur les réelles intentions du nouveau gouvernement Grec. Espérons qu’il y ait « contagion » comme dirait certains journaleux (évidemment être à l’écoute du peuple est une grave maladie qui pourrait gangrener l’ordre financier établit).
    Merci Ariane d’apporter votre éclairage dans ce labyrinthe médiatico-politique.


  • jaja jaja 30 janvier 2015 16:14
    Il est un peu tôt pour savoir ce qu’il va se passer maintenant et jusqu’où le gouvernement anti-austérité Grec ira. Évidemment que Syriza va chercher à s’appuyer sur les Russes ce qui lui permet de peser dans les négociations sur la dette engagées avec les responsables de l’UE. Mais jusqu’où ? Quand à la reconduction du plan d’aide « Yanis Varoufakis a semblé faire totalement fi des 7 milliards d’euros que l’UE s’apprête à verser au pays fin février, dans le cadre de son programme d’aide, si toutefois il respecte ses engagements...M.  Varoufakis est resté de marbre : "Les sept milliards, nous n’en voulons pas, ce que nous voulons, c’est repenser tout le programme", a-t-il lancé »

    Notons que l’ennemi du peuple grec ce n’est pas la seule troïka (FMI, BCE, UE), mais aussi les banquiers, les multinationales et les capitalistes....qui pillent le pays. Et donc deux tâches immédiates essentielles incombent à un véritable gouvernement anticapitaliste :

    1) annuler la dette odieuse qui n’a servi qu’aux banquiers et aux entreprises sans que les Grecs n’en voient la couleur.
    2) socialiser les banques en expropriant les actionnaires, sans indemnités ni rachat et en créant ainsi un monopole bancaire au service et sous le contrôle de la population en s’assurant donc le monopole du Crédit.

    C’est bien ce qu’affirme le parti grec d’extrême gauche Antarsya :
    « Dans un futur proche, SYRIZA testera, à partir des positions gouvernementales, la politique visant à « soulager » les gens dans le contexte de l’Eurozone et des traités européens. ANTARSYA insiste sur le fait que sans mettre fin au payement de la dette, sans rompre avec l’Euro et l’Union Européenne, sans nationaliser les banques et les grandes entreprises sous le contrôle des travailleurs, les espoirs du mouvement des travailleurs et du peuple ne pourront pas être satisfaits. »

    C’est de l’économie capitaliste qu’il faut se débarrasser en Grèce (comme partout ailleurs en Europe) tout en ne respectant aucun Traité de l’UE ni aucune loi nationale au service de la propriété privée des moyens de production et de la domination capitaliste !

    Et cela ne pourra se faire que si les travailleurs eux-mêmes s’invitent sur le devant de la scène pour imposer leurs exigences par la force du nombre...
    Donc soutien total aux travailleurs Grecs !


    • jaja jaja 30 janvier 2015 16:17

      Il est évident qu’annuler la dette et socialiser banques et grandes entreprises comme le veut Antarsya correspond à une sortie en force de l’UE et de l’Euro...


    • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:30

      Très intéressant ton post JAja. Dis-moi il y a un rapport entre Antarsya et le KKP ?


    • jaja jaja 30 janvier 2015 17:08

      Non le KKE stalinien (Parti communiste Grec) ne s’allie avec personne et voue une haine féroce aux « anarchistes » et aux groupes gauchistes qu’il a combattu jusque dans les rues d’Athènes tentant même de les empêcher de se rendre devant le Parlement grec défendu par la police comme le montre cette vidéo où l’on voit la violence des affrontements devant le Parlement :

      http://www.vice.com/en_uk/video/teenage-riot-athens-full-length

      Quand à Antarsya c’est un regroupement d’organisations issues du trotskysme, du maoïsme et du KKE lui-même.... Les deux organisations se regardent en chiens de faïence....


    • CN46400 CN46400 30 janvier 2015 18:44

      « Le KKE stalinien... » c’est une insulte pour.... Staline qui n’a jamais refusé de collaborer avec les sociaux-démocrates (36, 45 en France et Espagne etc) alors que le KKE (15 sièges) a refusé d’aider Syriza (2 sièges manquant) à arriver au pouvoir.


    • alinea alinea 30 janvier 2015 19:17

      Je pense qu’effectivement le temps des demi mesures est révolu. Le premier pas a été fait, je suppose que « l’excitation » empêchera la capitulation ;en revanche rien n’empêchera les vautours, les salauds d’oeuvrer.
      C’est pourquoi il est grand temps, qu’au moins, le peuple français s’exprime ! En soutien, mais aussi chez nous, en exigences, même minimum !
      Montrons qu’ils ne vont pas nous berner jusqu’à la fin des temps avec leur je suis charlie !
      Le printemps c’est bientôt !!! la solidarité, là, elle veut dire quelque chose ; un coup de pouce aux Espagnols pendant qu’on y est, et pour nous, préparer nos échéances !!


    • jaja jaja 30 janvier 2015 21:28

      @CN46400
      Bof... la il nous faudrait ressortir les raisons du revirement puis de la nouvelle alliance de Staline avec les « sociaux fascistes » d’avant 1936 devenus ensuite les sociaux démocrates... ça nous amènerait un peu loin mais s’expliquait à l’époque par les besoins de l’URSS de trouver des alliés en Occident face au réarmement allemand inquiétant pour elle...

      C’est un peu hors sujet mais le KKE adhère toujours au concept du « socialisme dans un seul pays » jadis défendu par Staline.D’ailleurs Papariga (secrétaire générale du parti communiste grec) avance aujourd’hui que la Grèce peut mettre en place le socialisme à l’échelle nationale.... Le KKE se revendiquant de plus lui-même de l’oeuvre stalinienne je n’ai aucun scrupule à le qualifier de stalinien... ce qui pour moi n’est pas un compliment mais c’est une autre histoire.


  • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:17

    10152535081502382


    un dessin humoristique très amusant sur « le cheval de Troie. »

  • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:28

    Encore de belles et bonnes nouvelles.


    La ‪#‎Grèce‬ s’oppose à la mine d’or de ‪#‎Skouries‬ exploitée par le Canadien Eldorado Gold !

    #Skouries : une forêt ancienne devient la dernière bataille de #Grèce. 
    La mine d’or de #Skouries est le symbole de la lutte des citoyens contre des intérêts privés. Pour en savoir plus sur une région de non droit en #Grèce à cause de la mine d’or de #Skouries, c’est par là :http://www.okeanews.fr/20130405-skouries-une-foret-ancienne…


  • Tillia Tillia 30 janvier 2015 16:45

    Très intéressant pour la suite à donner à cette doléance 


    « Annulation de la dette : l’Allemagne refuse à la Grèce ce qu’elle a obtenu.

    L’Allemagne de l’Ouest, de son côté, avançait les mêmes arguments que la Grèce aujourd’hui. Sans réduction de la dette, il n’y aura pas de croissance. Au final, l’accord de Londres a permis aux Allemands de rembourser seulement s’ils dégageaient un surplus commercial. Bonn ne pouvait pas non plus payer plus de 3 % du revenu de ses exportations.

    De cette manière, les autres pays étaient incités à importer des produits allemands pour gonfler la balance commerciale de leur ancien ennemi. C’est ainsi que l’Allemagne de l’Ouest a pu bâtir sa machine à exporter qui est, depuis, devenue le moteur du miracle économique allemand. »La renaissance économique allemande n’est due qu’au non-paiement d’une part importante des dettes et au fait que l’Allemagne n’a pas dédommagé tous les pays qui ont été les victimes [du régime nazi]« , soulignait en 2011 l’économiste et historien Albrecht Ritschl à l’hebdomadaire »Der Spiegel« .

    Il rappelle que l’Allemagne »est responsable des plus importantes faillites bancaires du XXe siècle« . L’effondrement de son économie au début des années 1930 a fait trembler tous les pays. »Seuls les énormes sacrifices financiers consentis par les États-Unis après la Première et la Seconde Guerre mondiale ont permis à l’Allemagne de devenir un exemple de stabilité économique”, souligne Albrecht Ritschl."

    L’article en entier 

    • Ariane Walter Ariane Walter 30 janvier 2015 16:50

      Très intéressant, en effet, merci !


    • doctorix, complotiste doctorix 30 janvier 2015 19:43

      Selon Mélenchon :

      Les Allemands ont occupé la Grèce au cours de la Seconde Guerre mondiale et ils se sont livrés dans ce pays à plusieurs massacres de masse en plus des destructions habituelles. 
      Le comble du cynisme, c’est qu’ils ont fait payer à la Grèce les « frais d’occupation ». Cela représente 168 milliards d’euros actuels.
      Pauvres grecs, qui payent quand les allemands les occupent, et qui payent encore quand ce sont les multinationales qui les occupent..
      C’est quand qu’ils arrêtent de payer ?

  • BA 30 janvier 2015 17:02

    Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.

    Intraitable. Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :

    « Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »

    On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.

    Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :

    « Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »

    Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a-la-Grece-et,29890.html

    La construction européenne est anti-sociale.

    La construction européenne est anti-populaire.

    La construction européenne est anti-démocratique.

    Elle doit être détruite.


    • Tillia Tillia 30 janvier 2015 17:20

      Non elle ne doit pas être détruite BA elle doit être repensée et réaménagée, si elle disparaît, beaucoup de pays qui y sont affiliés - et pas des moindres - depuis très longtemps ne s’en relèveront pas.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 janvier 2015 19:33

      Tillia,
      Pour remettre à plat les Traités européens, il faut que les 29 pays, jamais d’accord sur rien, se mettent d’accord UNANIMEMENT pour voter le programme du FDG à la place des Traités actuels.


      Vous imaginez Merkel votant le programme du FDG ? Non ?
      Alors il n’y aura jamais l’unanimité.
      Vous vendez de faux espoirs depuis plus de 30 ans.

    • CN46400 CN46400 30 janvier 2015 20:51

      « Pour remettre à plat les Traités européens, ...... »


        Il suffit de voter comme les grecs et même Merkel votera FdG. En 36 toutes les droites ont voté les congés payés. En 67 le smig à 600F était inconcevable, démagogique, en 68 Pompidou le passait à 670F.....

    • tf1Groupie 30 janvier 2015 21:30

      Si la France ne veut pas du FdG, on se demande pourquoi l’Europe en voudrait ??


    • Tillia Tillia 31 janvier 2015 00:59

      Du FDG ... ha ? ils ont réussi à pondre un programme quelconque ?? 

      Je suis étonnifié ! 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 janvier 2015 08:08

      CN
      En 1936, la France était un pays souverain et les élus dépendaient du vote des citoyens.
      Aujourd’hui ceux qui décident (FMI, BCE, Commission européenne) s’en fichent, ils ne sont élus par personne et se cooptent entre eux.
      Chercher donc la définition de : dictature.


    • CN46400 CN46400 31 janvier 2015 08:40

      @ Fifi


      Les états bourgeois sont toujours des « dictatures » de la bourgeoisies en fonction de leurs intérêts, l’UE n’échappe pas à cette règle. Pourtant, on a souvent vu des états bourgeois revirer leur politique à 180°. Par exemple le 10 mai 1940 la bourgeoisie anglaise a jeté Chamberlain (apaisement avec Hitler) par Churchill (guerre à outrance). Pendant que le bourgeoisie française voulait solder le Front Populaire en mettant le pays à la remorque des nazis....... 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 janvier 2015 11:04

      CN,
      Donc l’ URSS était un Etat bourgeois et une dictature, dirigée uniquement par le Polit Bureau.
      Il y a d’ailleurs beaucoup de ressemblances entre l’ URSS et l’ Union européenne.
      Est-ce pour cette raison qu’autant de gens de Gauche veulent sauver l’ UE et l’euro ?


    • CN46400 CN46400 31 janvier 2015 11:43

      « Ressemblance entre l’URSS et l’UE...... »


         Bof, il faut tordre sans complexe la réalité pour oser cette comparaison. Même si, comme l’URSS, l’UE risque de défunter because trop plein de privatisations, d’oligarchisation et de financiarisation et de corsetage des états membres. Reste que si dans l’URSS tous les moyens de production étaient étatisés, il en est différemment dans l’UE, çà change évidemment les données du pb.

         Quand à l’état, c’est toujours, sous des formes diverses, une dictature au service d’une minorité (la bourgeoisie, PCUS....etc ) où d’une majorité (le prolétariat) destinée à disparaître (dépérissement) dès que les hommes seront capables de régler leurs différents autrement que par la force militaire.

  • christophe nicolas christophe nicolas 30 janvier 2015 17:41

    Par expérience, je peux vous dire que l’Allemagne marche à coté de ses pompes. Elle se comporte en mère fouettard et pas en partenaire. 


    La Grèce est sans doute un des plus petit d’Europe économiquement avec de grands atouts culturels et si la politique Européenne les ruine, qui sera le suivant ? L’Allemagne mène une politique d’absorption économique qui est inacceptable en terme de souveraineté.

    En plus, elle se plante totalement sur sa politique énergétique. Lorsqu’on lui écrit par sympathie et qu’on envoie une copie à l’Ambassade pour traduction parce que la langue de Goethe n’est pas chose aisée, l’Allemagne renvoie le papier en demandant de le traduire à ses propres frais.

    Désolé, mais l’ont-ils lu et compris ? Moi je l’ai fait par courtoisie car Angela Merkel à un doctorat de physique quantique. Il y a plein de sociétés allemandes qui ont de bonnes idées mais sont-elles écoutées ? C’est E.ON qui pèse de tout son poids avec 10% du Dax comme Siemens.

    Ces gens ont décidé que ce serait solaire, éolien, supergrids, ITER et vendent ces idées à travers le monde et il va falloir arrêter toutes ces âneries mais ils se sont tant impliqués que le monde doit leur faire prendre conscience qu’ils se trompent de voie, idem pour le Japon.

  • Passante Passante 30 janvier 2015 18:23

    la bonne nouvelle ariane c’est aussi qu’il s’agit d’une équipe et pas seulement d’un homme, 

    de même que poutine par exemple c’est aussi une équipe autrement médiatisée, 
    ou encore le hezbollah, avec des résultats 
    et en conséquence des changments de règles du combat fraîches de cet aprèm ; 

    l’équipe survit au meneur, elle se régénère, plante vivante, ça pense vraiment, 
    l’essentiel, enfin ce qui me rassure le plus, c’est l’horizon extrême du
    évidemment ils ne savent pas ce qu’ils font 
    c’est parfait, 
    au sens où les dimensions intriquées impliquent que c’est pas pensable, 
    mais en mode casino comme ils imporvisent, hors échiquier, c’est plus moulin rouge soudain.

    ailleurs, je ne suis pas assez grec, du moins pas de ceux du jour, 
    pour juger d’un point qui est cette coïncidence du départ de démis roussos 
    et d’une certaine grèce avec lui, d’une certaine image de la grèce, 
    voire fonction, disons-le : cantonnement, surdité allez, 

    grèce si évidemment châpiteau posé sur l’entablement de Crète 
    et décidant de toute Europe 
    Fête Entrée les Baccahntes !
    ni rome ni rien ne peuvent rien contre cette éruption 
    dont l’ukraine ne serait que la flamme visible.

  • COVADONGA722 COVADONGA722 30 janvier 2015 20:37

    yep , je trouve que l’auteur s’enthousiasme bien vite mais bon c’est madame Walter nous y sommes habitué !

    Reste que voir les apparatchiks cooptés bruxellois l’avoir bien profond« pardon » malgré leurs menaces me fait trouver la situation plus que réjouissante.

    Comme identitaire je suis pour la liberté des peuples y comprit celle de se fourvoyer !
    rien ne m’est plus odieux que les propos de Juncker plaçant la volonté de Bruxelles au dessus de celle des peuples !


    on voudras bien me pardonner de proposer à la raclure socialiste française moscovici 
    de s’enfoncer ça bien profondément 

    • Pyrathome Pyrathome 30 janvier 2015 21:51

      raclure socialiste française

      C’est un falseflag sous faux drapeau, ils n’ont juste que le nom de « socialiste », en réalité c’est juste une bande de néolibéraux capitalistes inféodés à l’atlantisme et ses coups tordus...mis à part quelques égarés dans ce boxon infâme qui feraient mieux de se barrer presto.......


    • Enabomber Enabomber 30 janvier 2015 21:57

      Même pas un social-traître, pour être un traître il faut avoir un jour ou l’autre changé de camp. Lui, malgré son papa, il a toujours eu la fibre libérale smiley


    • velosolex velosolex 30 janvier 2015 22:46
      3 faillites d’état en un siècle.....Je me demande si certains ont eu la curiosité de regarder l’histoire de la grèce qui rappelle étrangement le scénario « d’un jour sans fin »

      Le jeu de la Grèce tient des cartes truqués, et des capacités de chantage relative : Si vous suivez pas ma ligne de jeu, je fais pêter la banque, l’europe...Néanmoins, elle n’a pas les moyens de ses ambitions qui sont loin d’être révolutionnaires. 
      - Supprimer la ligne de credit
      - Contacter de nouveaux emprunts

      Une nouvelle forme de capitalisme, qui lie bluff boursier avec népotisme et menaces. 
      Mais a t’elle la taille de ses ambitions ?

    • COVADONGA722 COVADONGA722 30 janvier 2015 23:07

      l Allemagne à fait défaut autant de fois !


    • velosolex velosolex 30 janvier 2015 23:45

      La Grèce et l’Allemagne ?....


      Je voudrais bien que la grèce soit le moteur de l’Europe mais j’en doute fort.
       
      Sans être cruel, quelle est l’ombre d’une solution que donne Athènes pour s’en sortir ?

      Elle ne veut toujours pas faire payer ses armateurs l’impôt révolutionnaire.

      Mais préfère demander une nouvelle ligne de crédit à l’Europe, tout en demandant qu’on lui annule l’ardoise en cours. 

      Tentez de faire le coup avec votre épicier, pour voir. 
      même avec une écharpe rouge autour du cou !



    • velosolex velosolex 30 janvier 2015 23:50

      Ah oui, disent ils en demandant une nouvelle rallonge, ils rembourseront quand ils seront en état de le faire. 

      Ca devrait vous faire rire aussi, charlie en aurait fait une couverture.
      Les grecs, les emprunts, les russes, les emprunts russes. 
      « En attendant Godot, ou Poutine »....Comme disait Beckett 

    • kéké02360 1er février 2015 15:24

      ........ << néolibéraux capitalistes >> sionistes << inféodés .............


  • attis attis 30 janvier 2015 21:01

    Hercule ? Ulysse ?
    Attendons un peu avant de nous enflammer, peut-être ?
    Souvenez-vous de Miterrand 81-83. Il n’ a rien pu faire contre la finance internationale, et on s’est retrouvé avec Fabius, puis Chirac, puis Rocard...
     
    Quant à une sortie de l’euro et de l’UE, je n’y crois pas. Sortie de l’euro peut-être, de l’UE, jamais de la vie.
    Souvenez-vous de la ligue de Délos, et du sort que la démocratique Athènes réservait à ceux qui avaient des velléités d’indépendance...


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