mardi 29 novembre 2016 - par VDJ

Un ami est mort à Cuba

Il y a parfois des coups de fil qui ne trichent pas. A la première sonnerie, on sait déjà. Qui appelle, et à quelle heure. Sans amabilités inutiles, trois mots sont lâchés. Entre camarades, on se comprend.

Les autres, tous les autres, ils diront ce qu’ils voudront. Ils sortiront des placards leurs commentateurs attitrés avec leurs papiers préparés à l’avance. Ils réécriront l’Histoire à leur guise, comme ils le font toujours. Peut-être même feront-ils semblant de découvrir aujourd’hui ce qu’ils s’obstinaient à ignorer hier. Lorsque des nains dressent le portrait d’un géant, c’est généralement de ses chevilles qu’ils parlent.

Mais un ami est mort, à Cuba. Et je crois que si vous l’aviez connu, vous aussi vous l’auriez aimé.

J’avoue qu’en ce qui me concerne, cela n’a pas toujours été le cas. Il y avait encore chez moi quelques traces de respect pour les faiseurs d’opinion. Je n’avais pas encore réalisé à quel point ils pouvaient haïr quelqu’un de bien. Mais au final, c’est bien un ami qui est mort, à Cuba.

Et comme pour la mort d’un autre ami, au Venezuela, les larmes me montent aux yeux. Et aujourd’hui aussi, ce n’est pas sa mort que je pleure, mais l’incommensurable injustice qui lui a été faite - avant, pendant et probablement après. Je pleure l’insondable médiocrité et bêtise de tous ces gens de très peu qui ne m’ont jamais inspiré autre chose qu’une vague indifférence ou mépris.

Lorsqu’un tel ami disparaît, à Cuba ou ailleurs, l’envie de chanter ses louanges te submerge. Tu cherches des anecdotes qui perceront le mur d’hostilité ou d’indifférence dressé par des plus forts que toi. A ton tout petit niveau, tu aimerais lui rendre un peu justice. Mais le plus souvent, tu passes au mieux pour un aficionado qui tenterait de convertir son entourage à sa toute dernière découverte musicale - comme si l’éthique, la fidélité envers ses convictions, la détermination, le courage, l’abnégation, l’honnêteté, la persévérance, l’amour de son peuple, et même le devenir de l’humanité, n’étaient qu’une affaire de goûts et de couleurs.

Et tu te poses évidemment la sempiternelle question du « pourquoi ». Mais cette question, qui est la question de toutes les questions, posée si souvent et depuis tant d’années, finit par s’émousser. Alors tu la reposes encore une fois, comme une lame sur une pierre à aiguiser les consciences, en vérifiant de temps en temps le fil avec ton pouce.

Quelque part, tapie au fond de toi, tu sens poindre la jalousie. La jalousie envers ceux qui l’ont côtoyé, qui l’ont connu mieux que toi. La jalousie envers un peuple qui a eu la suprême intelligence – pour ne pas dire l’audace - de l’entendre, de le comprendre, quand il a parlé avec ces mots qui n’appartiennent qu’à lui mais qui ne demandent qu’à être partagés. Des mots qui avaient, qui ont encore et qui auront pour toujours, la beauté de l’évidence.

Des mots lancés à la face de ses juges qui prétendaient rendre une justice qui leur était pourtant si étrangère. Des mots « tempétés » sur des places publiques, devant des millions comme lui, assoiffés de justice et d’un monde meilleur. Des mots posés aux micros des Nations-Unies, pour asséner leurs quatre vérités à un parterre composé essentiellement de nuisibles dont l’histoire ne retiendra pas le nom, encore moins le prénom. Et derrière les paroles, ces indispensables corollaires qui sont les actes.

Alors d’aucuns diront qu’il était exceptionnel, et ils auront raison. Mais j’aime à penser aussi qu’il n’aurait jamais été ce qu’il est sans tous ces autres qui l’ont reconnu, porté et suivi dans une des plus belles aventures humaines du 20ème siècle, et peut-être même du 21ème.

Merci donc à lui, et à tous les autres.
Merci encore une fois pour votre solidarité, votre courage, votre bonté et votre persévérance.

Merci au peuple cubain, pour nous avoir donné Fidel.

Viktor Dedaj
« il y a des cadeaux que l’on range jalousement au fond du coeur »

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim Alfonso, Cubain, internationaliste.

propos recueillis par l’auteur, à Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.



20 réactions


  • fred.foyn 29 novembre 2016 11:07

    C’est votre droit de vénéré un « Dictateur » sanguinaire..mais ça fait un peu con non ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 novembre 2016 11:28

      Mourir aura été la seule bonne action de la vie de ce dictateur sanguinaire ! ! !

    • fred.foyn 29 novembre 2016 12:13

      @Jean-Pierre Llabrés...en effet, mais les communistes sont en adoration devant cette ordure..Remarquez qui se ressemble s’assemble...


    • Francis, agnotologue JL 29 novembre 2016 12:18

      @fred.foyn
       

       vous n’aurez pas fait illusion longtemps.
       
       Chassez le naturel, il revient au galop.

  • microf 29 novembre 2016 11:14

    A l´Auteur.
    Ne vous en faits pas, l´histoire lui rendra justice, et l´histoire lui a même déja rendue justice par l´élection de Trump aux Usa.
    Même si ce Trump est anti-Castro, mais ce Trump dans sa campagne a tenu le même language que Castro en dénoncant les injustices et la politique mafieuse de son pays, c´est la même chose qu´avait fait Castro au Cuba, et c´est cela lui rendre justice.
    Dort en Paix FIDEL.


  • tf1Groupie 29 novembre 2016 11:57

    Un texte qui ressemble à l’apologie d’un gourou placardée au fronton de son temple.

    Comment peut-on prétendre sans rire faire une révolution pendant 50 ans ?


  • jaja jaja 29 novembre 2016 12:21

    Communiqué du NPA

    MORT DE FIDEL.

    Une page de l’histoire se tourne. Fidel Castro sera identifié, à jamais, au dirigeant de la révolution cubaine. Celui qui a renversé une dictature sanglante, celle de Batista. Celui qui s’est opposé durant plus de cinq décennies à l’impérialisme américain. Dans les années 60, la révolution cubaine aura été un immense espoir pour tous les peuples qui luttaient pour leur libération nationale et sociale. Fidel et les révolutionnaires cubains ont su dire Non à l’impérialisme. Dans ces années là, des foyers de lutte latino américains aux certaines des luttes de libération africaines, Fidel et ses camarades auront incarné l’internationalisme et la solidarité anti-impérialiste.
    Ils auront suscité l’enthousiasme des jeunes générations révolutionnaires.
    Si nous avons toujours défendu la révolution cubaine, nous avons aussi marqué nos désaccords, notamment sur la politique de l’Etat cubain vis à vis de son soutien à la bureaucratie soviétique et sur les conceptions des révolutionnaires cubains quant à la démocratie politique.
    Ecrasé par le blocus de l’impérialisme américain, attaquée de toutes parts, Cuba a tenu !
    A l’heure de la mort de Fidel, c’est cet exemple que nous voulons retenir : celui d’une révolution qui a dit Non à l’impérialisme.
    Hasta la victoria siempre !

    Montreuil, le 26/11/2016


    • lsga lsga 29 novembre 2016 12:31

      @jaja
      la bureaucratie soviétique était impérialiste. 


      L’épisode des missiles de Cuba l’a clairement montré : Cuba soutenait l’impérialisme de l’URSS. 
       

      Au passage, rappelons que l’opposition entre Castro et le Ché est du même ordre que ce qui sépare le FdG et le NPA : le FdG, comme Castro, est nationaliste, bureaucratique, et anti-américain avant d’être anti-impérialiste. Le Che : c’était la Révolution en permanence. 
       

      Enfin rappelons le : À Cuba, dès les années 60, c’était Raoul Castro à la tête de l’armée cubaine qui contrôlait l’appareil de production, qui décidait de la planification agricole et industrielle. Le prolétariat cubain est aliéné, ni plus ni moins que le prolétariat US.  

    • tf1Groupie 29 novembre 2016 13:35

      @jaja
      « Ils auront suscité l’enthousiasme des jeunes générations révolutionnaires. »

      Certes, comme Jim Morrison il y a 40 ans ou Joey Starr et Booba aujourd’hui.

      Fidel Castro un étendard pour jeunes rebelles boutonneux en mal de révolutions naïves.


    • jaja jaja 29 novembre 2016 13:54

      @tf1Groupie

      Non Tf1, voici plutôt ce que pensent les jeunes révolutionnaires (boutonneux ou non) de Castro :

      « Point de vue d’un antifa cubain sur la mort de Castro 28 novembre 2016 

      Un antifasciste cubain, qui a grandi à Cuba avant de venir vivre en France et que nous connaissons bien, nous a fait parvenir son point de vue sur la mort de Castro (le texte a d’abord été publié sur le FB de Ras l’Front Le Havre) :

      Une de mes ami-es m’a demandé aujourd’hui d’écrire un court post sur ce que je pense de Castro et de ce qu’il représentait pour Cuba. Elle en a marre de voir des messages de personnes pleurant sa mort partout sur FB. La connaissant, je soupçonne que la plupart de ses ami-es sont de gauche, tout comme les miens. Et oui, j’ai eu aussi eu ma part de messages désespérés sur la façon dont Castro était bon pour Cuba et les Cubains (souvent avec une prose paternaliste).

      Ironiquement, tou-tes ces ami-es regrettant la fin de leur idole auraient probablement fini en prison à Cuba. Un pays où les syndicats indépendants et les partis politiques sont interdits, où les salaires sont plus une formalité qu’une réalité, où existent les classes sociales et dont les différences augmentent chaque jour, où le sexisme est encouragé avec la musique parrainée par l’État afin de détourner les jeunes des vrais problèmes, où les Noirs sont plus contrôlés par la police que les Blancs, où les touristes incapables de trouver un mari/une femme en Europe achètent eux-mêmes un-e partenaire exotique de l’autre côté de l’Océan … n’est pas un pays communiste. C’est une forme très concentrée de capitalisme. Le même apte pour le (et maintenant offert aux) business US, après tant d’années de sacrifices et d’anti-impérialistes tombé-es.

      Non, la santé publique et l’éducation ne sont pas de bonne qualité. C’est simplement gratuit. Elles étaient d’une bonne qualité, mais des années sans payer les professeurs et les médecins, ainsi que l’obsession de seulement développer le tourisme, ont détruit celles qui étaient deux des plus grands accomplissements de Cuba. De Cuba, pas de Castro.

      En tant qu’ancien gamin asthmatique, je n’oublierai jamais les infirmières qui s’occupaient de moi dans une petite clinique, au milieu de la nuit, à La Havane. Elles ne m’ont jamais demandé de l’argent, ni même mon nom ou mon adresse. Elles m’ont simplement offert leur sourire bienveillant. Plus tard, en grandissant, j’ai compris les difficultés de l’âge adulte dans un pays du Tiers Monde. Les résultats en matière de santé et d’éducation sont donc dus à ces travailleurs-euses sous-payé-es. Pas à l’Etat. Pas à Castro. »

      La révolution cubaine était une révolution populaire. Elle a commencé comme un renversement réformiste d’un dictateur, avant d’être volé par une petite élite (nouvellement créée). Elle devint donc Castriste, pas communiste.

      D’autre part, anticipant déjà ceux-celles qui me diront que Cuba deviendra désormais libre et prospère … Je leur rappellerai les innombrables décès précoces d’enfants à travers le monde en raison de la faim (selon le Programme alimentaire des Nations Unies, l’Humanité tout entière peut être nourrie) et de maladies guérissables. Et ce même dans les pays « libres ». Je leur répéterai aussi que la démocratie ne consiste pas uniquement à exprimer ouvertement ses opinions (sans que le pouvoir en ait que faire), c’est prendre en charge sa vie et cela implique des programmes de Sécurité Sociale, des systèmes publics de santé et d’éducation décents. Les mêmes choses que la droite /la gauche « modérée » attaquent année après année, réforme après réforme. C’est-à-dire les mêmes qui demandent aujourd’hui à Cuba d’être libre… tout comme Haïti et sa population appauvrie, je suppose.

      La liberté, l’égalité … restent les objectifs de l’Humanité. Elles n’existaient pas à Cuba tout comme elles n’existent pas en France, aux États-Unis, en Espagne ou n’importe quel autre endroit dans le monde. Ces objectifs sont encore accessibles, mais nous n’avons pas besoin de dirigeants pour les obtenir, peu importe leur « grandeur ». Il n’y a pas de surhomme. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. »


    • tf1Groupie 29 novembre 2016 14:00

      @jaja

      Non ce n’est pas le discours d’un jeune révolutionnaire, c’est le discours d’un jeune boutonneux qui se la pète « antifa » parce que ça fait généreux et supérieur et qui fait des grand discours comme si il était dans une assemblée de lycéens qui vont bloquer leur lycée histoire de se gaver de beaux slogans humanistes déconnectés de la réalité.


    • jaja jaja 29 novembre 2016 14:03

      @tf1Groupie

      Je vais parodier Mélenchon... « Allez va te faire voir » smiley

      J’ai dit ce que j’avais à dire !


    • tf1Groupie 29 novembre 2016 14:08

      @jaja

      C’est bien alors rentre chez toi et fais toi plaisir à mater tes posters d’idoles surannées.


  • moderatus moderatus 29 novembre 2016 14:28


    Bonjour

    dénoncer des injustices c’est bien, en commettre de plus grandes c’est mal.

    je n’ai aucun respect pour les dictateurs , qu’ils soient de droite ou de gauche.

    toutes les opinions ont cependant droit de cité


  • zelectron zelectron 29 novembre 2016 17:30

    LES CUBAINS SONT FRAPPÉS PAR LE SYNDROME DE STOCKHOLM.


  • VDJ VDJ 29 novembre 2016 19:30

    Ca y est ? Les anticubains ont déversé leur bile ? Sorti leurs chiffres farfelus ? Effectué leurs rapprochements douteux ? Répété les inventions sorties d’on ne sait où ? Raconté pour la nième fois que les « Cubains ne rêvent que de partir » ? (à se demander pourquoi tant sortent et rentrent tous les jours.) Bref. Ca fait 50 ans qu’on entend la même chose, et ça fait 50 ans que la barque est toujours à flot. Malgré le terrible et criminel blocus (qui n’existe pas, évidemment).

    Cadeau pour ceux que ça intéresse : « Revolucionarios » (VOSTFr), la révolution racontée par des Cubains. https://www.youtube.com/watch?v=lVeCtOkTRN4


    • JP94 29 novembre 2016 21:42

      @VDJ
      Bah celui qui fait l’Histoire, c’est le peuple cubain, qui s’est incarné en Fidel Castro depuis 1959.


      Les anti-cubains soutiennent donc la politique états-unienne de blocus : or quel pays a su résister à 50 ans de blocus ? Cuba , car son peuple est uni ( la clique payée par l’UE ou les USA n’est pas le peuple, elle est l’ennemi de classe du peuple : tout ce qu’elle veut est de récupérer ses prérogatives en collaborant avec les puissances . Et tous ces aigris expriment et reproduisent une haine de classe, même quand ils se prétendent étranger à la bourgeoisie compradore.

      Ils ignorent tout de Cuba, de son peuple. Il n’y a plus de prisonnier politique à Cuba tandis que pour les plus anciens dans le monde, tel Léonard Peltier ( plus de 35 ans de prison) ou Mumia Abu Jamal ( un peu moins , mais au cachot éclairé 24h24 er qui tient bon ) ou en France Georges Ibrahim Abdallah , ou encore en Israël , il y en a un paquet dont on ne parle pas ! 

      Le peuple de Cuba est fier , il est éduqué - Cuba exporte des médecins - tout le monde est éduqué à Cuba ( le PISA classe Cuba en tête de l’Amérique et un aspect unique à Cuba est l’absence - prouvée statistiquement - d’inégalités et de disparités régionales à l’Ecole. De plus , les 3/4 des élèves cubains sont placés au-dessus du 1/3 des élèves français ! 
      Mais ni Vallaud Belkacem ni Fillon ne vont nous vanter Cuba, ni son modèle scolaire, qui dans un pays pauvre du fait du blocus , est d’autant plus remarquable : mais l’Education est une priorité à Cuba, et ni ici ( malgré le blabla prétexte à des mesures imposées sans concertation) ni aux USA, où c’est une catastrophe dont le citoyen US qui crache sur Cuba ferait mieux de prendre conscience car, à l’aune du système scolaire, il vit dans un pays arriéré. Et j’ai quelques amis enseignants là-bas qui sont étonnés de l’incurie de leur système , malgré des années d’enseignement en France - et pourtant Vallaud-Belkacem préfère le système US, enfin c’est un prétexte pour casser l’Ecole publique ici en jetant de la poudre aux yeux.

      Je connais des dizaines de Latinos-américains et pour eux, Cuba est l’exemple ! ( communistes ou pas - et eux connaissent les inégalités ( Chili , 2ème pays le plus inégalitaire du Monde - sous Bachelet), le crime et la torture, la spoliation des terres, les assassinats politiques ( 3500 dirigeants et candidats de l’Union patriotique ( communistes et vraie gauche - dont les candidats à la présidentielle ) en Colombie , assassinat pour action syndicale et torture, ( Pérou ) ..sans oublier les coups d’Etats fomentés par les USA : Chili, Bolivie ( auparavant) , Vénézuela, Honduras, Brésil ( Goulart en 1964, puis aujourd’hui ), Paraguay , Argentine, Uruguay ,, La Grenade, Guatemala : il y a en moyenne plus d’un coup d’Etat par Etat..

      Bref les Latinos savent, les dirigeants à la Clinton le savent, restent juste les gogos et bobos d’ici qui gobent ce que disent les précédents et préfèrent une Lepen ou un Fillon, voire un Hollande à un homme et un peuple, Castro et les Cubains.

    • tf1Groupie 29 novembre 2016 22:19

      @VDJ

      Déjà quand on confond « anticubain » et « antiCastro », on a des problèmes cognitifs, voire psychologiques.

      Il me semble pas qu’ici il y est beaucoup d’anticubains, arrêtez de vous faire des films, éteignez vos cierges, coupez votre sono qui serine des chants religieux et sortez prendre l’air, ça vous fera du bien.


  • VDJ VDJ 30 novembre 2016 00:47

    En 30 ans, je n’ai jamais vu un antiCastriste lever le petit doigt contre la tentative de blocus US qui touche toute la population. Ils préfèrent éviter le sujet et/ou prétendre que ce n’est qu’une excuse du gouvernement et/ou prétendre qu’il n’existe pas. Certains se délectent même à l’idée que la tentative de blocus puisse ruiner le pays pour arriver à justifier a contrario leur anticastrisme. Je n’ai jamais vu un antiCastriste s’élever contre les 3000 attentats contre Cuba (et à peu près autant de victimes). Je n’ai jamais vu un antiCastriste protester contre l’asile offert à Posada Carriles à Miami qui a fait exploser un avion civil cubain en plein vol. Je n’ai jamais vu un antiCastriste faire la moindre chose en faveur de la population cubaine, à part débiter son anticastrisme sur des forums. Mais peut-être me trompe-je. Peut-être sommes-nous croisés dans quelque activité, soirée d’information, journée de protestation. Peut-être ont-ils tenté de faire parvenir des pièces détachées à l’hôpital pédo-oncologique de la Havane. Peut-être tenaient-ils le micro lorsque les médecins racontaient leur quotidien et les effets concrets et directs du blocus. Dans ce cas, j’avoue humblement ma confusion.


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