samedi 11 mars 2023 - par Christophe DEGANG

Une autre vision de la question des retraites

S’il y a un hommage que nous pouvons rendre à nos amis politicards, c’est d’avoir su donner tout son sens à l’expression « l’horizon de la retraite ». L’horizon, vous savez, cette ligne qui s’éloigne inexorablement au fur et à mesure qu’on avance. 60, 62, 64, pourquoi pas 67 ou 70 à l’occasion des prochains quinquennats.

Alors que ce gouvernement, dès le début du quinquennat précédent, s’était appliqué à donner de la visibilité aux entreprises, allant jusqu’à plafonner les indemnités prudhommales afin que les patrons voyous sachent à l’avance combien cela leur coûterait de se débarrasser déloyalement d’un salarié, pour nous, salariés, la visibilité de notre avenir a l’air de moins leur importer. Il y a un an, soit avant l’élection présidentielle, j’étais moi-même incapable de savoir s’il me restait 7 ans avant la retraite ou 12. Tout dépendait de la philosophie, voire du calcul électoral, de la personne qui serait élue.

Puisque nous parlons de démocratie, il convient déjà de répondre à l’argument choc de la macronie : « En élisant Emmanuel Macron, vous avez voté POUR la retraite à 65 ans ».

Nous ne rentrerons pas dans les mièvreries du style « oui mais c’est face à Marine Le Pen » ni ne ferons remarquer que 80% des électeurs inscrits n’ont pas voté pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.

Il suffit de dire deux choses. La première est que nous ne pouvions pas voter il y a un an pour une réforme qui n’est pas aboutie aujourd’hui, laissant nombre de députés dans l’incertitude.

Ensuite, il faut être conscient que le mode de scrutin utilisé pour l’élection présidentielle n’est pas adapté pour mesurer l’adhésion des électeurs à une mesure ou une autre. C’est un scrutin uninominal à deux tours uniquement destiné à nous choisir un président. Et il serait amusant d’imaginer que d’autres mode de scrutins ayant le même objectif (mettre trois bulletins dans l’enveloppe, donner des notes ou avis, faire un classement…) donneraient probablement dans chaque cas un lauréat différent.

Il faut également être conscient que nous, électeurs, nous retrouvons tous les 5 ans face à une dizaine de candidats, qui ont tous des propositions qui nous séduisent et d’autres qui nous déplaisent, mais que nous n’avons à notre disposition en tout et pour tout qu’un seul bulletin de vote pour répondre à des centaines de questions. Donc non, à l’occasion de la présidentielle, il ne nous a pas été possible de répondre précisément à la question de la retraite. Il ne nous a d’ailleurs pas non plus été possible d’éviter un président que 80% des électeurs inscrits n’avaient pas désiré.

De plus, il faut noter que Valérie Pécresse proposait également la retraite à 65 ans et qu’elle a fait le plus mauvais résultat des républicains. Alors, avons-nous voté pour la retraite à 65 ans de Macron ou contre la retraite à 65 ans de Pécresse ?

Mais quoi qu’il en soit, si les macronistes persistent à prétendre que l’élection présidentielle valide l’âge de départ à la retraite, qu’ils considèrent alors qu’en 1981 nous aurions voté pour la retraite à 60 ans, et que depuis, chaque fois qu’ils veulent revenir dessus, nous nous y opposons farouchement, exprimant ainsi que nous n’avons pas changé d’avis.

Quant à la question d’un référendum spécifique à cette réforme, il serait bien évidemment ridicule. Nous connaissons déjà la réponse, à moins d’une surprise due au fait que seuls les partisans du oui se déplaceraient, et poser la question des retraites uniquement sur cette réforme fermerait la voie à une multitude d’autres propositions alors que bien évidemment, une réforme des retraites est nécessaire.

Car oui, évidemment, une réforme est nécessaire, car il est inacceptable qu’un retraité, ou tout autre citoyen français, quels que soient son âge, sa situation ou son cursus professionnel, soit obligé de choisir entre se chauffer ou se nourrir dans un des pays les plus riches du monde.

Est-ce que, pour autant, la solution est de travailler plus longtemps ? Nous touchons là directement à la question du partage du travail. Il y a effectivement de multiples bonnes raisons de collectivement travailler plus : pour pourvoir les postes qui sont vacants dans les services publics, relocaliser des productions nécessaires à notre souveraineté énergétique, alimentaire ou sanitaire, appliquer des techniques de production moins polluantes mais moins coûteuses en main d’œuvre, et bien entendu de réaliser la transition environnementale qui est probablement la préoccupation prioritaire qui doit guider nos choix, bien avant un hypothétique équilibre comptable.

Mais l’argument du gouvernement qui est que nous devons travailler plus vieux, pour produire plus de richesses, comme si c’était le décalage de l’âge légal qui allait remplir le carnet de commandes des entreprises, pour (peut-être) générer plus de cotisations, qui permettront de revaloriser les petites retraites de 1.5 à 2.2% dans un contexte de forte inflation, afin que le retraité qui a déjà l’électricité qui arrive à son compteur et le magasin prêt de chez lui plein de victuailles ait le droit d’appuyer sur le bouton de son chauffage ou faire ses courses est tout bonnement tiré par les cheveux. 2% sur 1000 € (nous avons bien compris qu’il ne fallait pas trop compter sur les 1200), ça fait 20 balles. Mais qu’est ce qu’ils vont bien pouvoir faire de ce pognon de dingue !!!

Le travail est une action nécessaire pour réaliser notre projet de société. Et si dans notre projet de société, nous prévoyons d’offrir un niveau de vie digne à nos citoyens, nul besoin de travailler plus pour ça. Les richesses nécessaires sont déjà produites, et même en excès. Pour l’électricité, nous en exportons, et pour la nourriture, nous détruisons des excédents de stocks.

Alors, soit, nous allons (provisoirement) rentrer dans le jeu du gouvernement. Ils ont choisi une réforme paramétrique, contrairement au quinquennat précédent où elle était systémique. Notons au passage que le point commun à toutes les réformes depuis trente ans, c’est de nous faire travailler plus vieux. Pas plus longtemps en fin de compte, puisque de toute façon ils ne sont pas capables de trouver du travail pour tout le monde. Nous passerons en fait collectivement plus de temps au chômage.

Le premier paramètre, sachant qu’il y en a trois, est le montant des pensions. Il est établi qu’elles sont déjà trop basses et qu’on ne peut pas explorer cette piste.

Le second, celui qui a été choisi par le gouvernement, est celui du temps de travail. Laissons tomber cette histoire de l’âge légal à 64 ans qui n’est que du flan, un totem pour les divers courants politiques et les syndicats. Le facteur qui importe réellement, c’est le temps de cotisation. La retraite à 62 ans avec 42,5 années de cotisation ne concerne que ceux qui ont commencé à travailler avant 19.5 ans. A 64 ans avec 43 annuités, cela ne concerne que ceux qui ont commencé avant 21 ans.

Le « travailler plus » engendre deux questions : qui ? et quand ? Les questions de la répartition du temps de travail au sein de la population et tout au long de notre vie.

Donc le choix du gouvernement est de nos faire « travailler plus collectivement ». Là, je me dis « chouette ». Collectivement, ça veut dire tous. C’est-à-dire que pour moi qui travaille depuis 33 ans, la plupart du temps en sous-effectif parce que mon employeur ne veut pas ou ne parvient pas à recruter alors qu’il y a des millions de chômeurs qui ont besoin de remplir leur frigo et de valider des trimestres, je vais enfin avoir du monde pour venir m’aider dans mon boulot (pour info, des semaines de 6 longues journées pendant 6 mois rien que l’an dernier). Et là… Patatras ! En fin de compte, on me dit que ce ne sont pas les autres qui vont travailler plus. C’est moi, et tous ceux qui ont déjà un boulot, qui vont devoir se taper deux ans de plus. Pour les autres, il va falloir attendre une hypothétique loi travail de plus. Peut-être auraient-ils dû commencer par là. Plus de postes pourvus, plus de cotisations. Mais bon. Avant de nous demander de travailler plus vieux, ils feraient mieux de s’atteler à atteindre le plein emploi. Le vrai. Pas celui qui laisse 4.9% de la population dans la précarité. D’ailleurs, il y a un moyen mnémotechnique pour le plein emploi. Plein emploi, frigos pleins.

Nous avons évoqué les nombreux facteurs qui justifient de travailler plus. Mais il y a également ceux, non moins importants, qui justifient qu’on travaille moins : le fait que nous ne sommes plus au sortir de la guerre avec un pays et des infrastructures à reconstruire, que la progression de l’efficacité des moyens de production a considérablement diminué les besoins de main d’œuvre, et que la diminution nécessaire de notre impact environnemental va nous obliger à produire moins, en tout cas mieux. Les économistes main stream se bousculeront pour affirmer que la réduction du temps de travail n’a pas permis de créer des emplois. Mais ce serait omettre, volontairement ou pas, que le temps de travail légal sur une vie n’a pas diminué sur ces trente dernières années, mais est plutôt passé de 39 heures hebdomadaires sur 37.5 années, soit 67012 heures, à 35 H sur 42.5 années, soit 68297 heures. 1300 heures de plus, et bientôt 2000 !

Donc ça, c’est pour le « qui ? ». Ceux qui bossent déjà.

Pour le « quand ? », c’est encore plus amusant. En admettant qu’effectivement il faille travailler plus, nous en parlerons plus tard, pourquoi entre 62 et 64 ans ? Toute la question est de savoir comment nous répartissons le temps de travail sur notre vie.

2 ans de plus, sur une carrière d’un petit peu plus de 40 ans, cela fait moins de 5%. C’est le gain maximum possible par cette réforme. En effet, 6 mois de plus sur la durée de cotisation, cela représente moins de 2%.

Ramener ces 5% de travail en plus à un autre moment, sur le temps de travail hebdomadaire par exemple, cela ferait moins de deux heures par semaine. Autant il est contraignant de travailler deux ans de plus, autant passer deux heures de plus sur une semaine alors qu’on y est déjà, c’est beaucoup plus facile. D’autant que beaucoup serait fort contents de ne faire que deux heures de travail hebdomadaires de plus. Bien souvent, ceux qui sont en emploi sont contraints à beaucoup plus.

Il faut de toute façon considérer le temps de travail global (celui nécessaire à la réalisation de notre projet de société) comme un budget. Le travail des politiques est d’ailleurs normalement d’ajuster le temps de travail légal (temps de travail annuel par le nombre d’année de cotisations) à ce temps de travail global. En visant trop bas, il faudra faire des heures supplémentaires pour finir le boulot. Et en visant trop haut, cela génère des périodes de chômage. Vous avez bien dû noter que pour l’instant nous étions dans la deuxième situation.

Ce budget temps, nous pouvons l’estimer à 61 500 heures de travail dans la vie de chaque actif. Ce chiffre est obtenu en multipliant le temps de travail annuel légal par le nombre d’années de cotisations et en appliquant un taux de chômage de 10%. Il peut évidemment être soumis à débat pour plusieurs raisons, mais cela ne change rien aux propos suivants. Plus on augmentera le temps sur lequel nous devrons consommer ce budget temps, en repoussant le moment de partir à la retraite par exemple, plus il faudra être économes en diminuant d’une façon ou d’une autre le temps de travail annuel.

Je ne prendrai pas parti de savoir s’il est mieux de partir à la retraite plus tôt ou plus tard car les deux peuvent avoir leurs avantages. Une retraite tardive peut très bien être une mesure de justice sociale si nous sommes capables de partager le travail, par exemple en appliquant la semaine de 32 heures en 4 jours et 24 en trois jours pour les métiers pénibles (long débat). Partir à 67 ans en ayant eu toute sa vie 4 jours de repos pour 3 de travail, cela me semble tout d’un coup plus acceptable. Et la question de la pénibilité est du même coup en grosse partie résolue.

Mais il n’y a pas de limite à l’imagination quant à la répartition du temps de travail sur une vie : semaine plus courte, plus de congés payés, temps de travail dégressif sur une vie, plus d’années, ou moins d’années… Je vous laisse faire les calculs (par exemple 61500/nombre d’années de cotisations/47 semaines par an = temps de travail hebdomadaire).

La troisième piste à aborder dans une réflexion paramétrique est celle du financement. Lorsque Edouard Philippe, alors Premier ministre nommé par un gars qui a fait 18.19% des inscrits au premier tour de la présidentielle dit en 2019 « je ne veux pas que les Français aient à cotiser plus donc je choisis à leur place qu’ils travailleront plus (vieux) », mais de quel droit ? Et si de notre côté nous préférions nous payer quelques années de vie supplémentaires en cotisant plus ? Pourquoi déciderait-il à notre place ?

Déjà, combien cela nous coûterait il ? 5% de cotisations supplémentaires sur les 8 postes de cotisations retraites que compte notre bulletin de salaire (SS Plafonnée, déplafonnée, complémentaire tranche 1, tranche 2, et ce sur les parts salariales et patronales) sur un salaire à 2200 euros bruts (j’ai pris le mien en me faisant le cadeau d’une petite augmentation), cela représenterait moins de 30 € par mois, répartis bien évidemment sur l’ensemble de ma carrière. Travailler deux ans de plus me coûterait 5000 € rien que de transport. Pour moi, le calcul est vite fait. Je les lui donne ses 30 balles à Manu, à condition qu’il me rende mes deux ans.

Et nous pourrions n’agir que sur une partie de ces 8 postes, notamment sur les 0.4% de sécurité sociale déplafonnée, qui concerne essentiellement les salaires au-dessus de 3666 € par mois (et donc de fait les très gros salaires). En les augmentant de 0.1%, cela représenterait 25% de recettes supplémentaires uniquement sur ce poste.

Sans compter les pistes déjà évoquées de taxes sur les milliardaires (et pourquoi pas les multimillionnaires qui ne sont pas frappés non plus par la pauvreté), les gros dividendes, la spéculation…

En clair, le paramètre financement serait probablement beaucoup moins contraignant pour nous que le fait de reculer l’âge légal ou de rallonger le temps de cotisation, mais bien entendu, cela n’irait pas dans le sens de l’obsession néolibérale qui est de nous faire travailler plus vieux.

Et l’écologie dans tout ça ? Pour ceux qui ne s’en souviendrait pas, Elisabeth Borne n’est pas la Première ministre chargée de la casse sociale mais celle chargée de la planification écologique et énergétique. Mais à quand remonte la dernière fois qu’on a entendu le mot « écologie » dans sa bouche ?

Nos néolibéraux ont beau essayer de se doper à la petite pilule verte, parlant de croissance verte et d’écologie industrielle (bientôt, on va polluer bio), leur obsession économique reprend vite le dessus. Il faut absolument « produire plus de richesses », sans distinction de la réalité d’un besoin ou d’une neutralité environnementale. Et ce trait de caractère transparait encore au travers de cette réforme. Travailler plus pour produire plus, en oubliant que produire une richesse, c’est transformer des ressources naturelles, en utilisant de l’énergie, générant des déchets et par le biais d’unités de productions qui empiètent bien souvent sur la biodiversité. Nous avons ici les 4 mamelles du désordre environnemental, mais ils n’en n’ont cure. De plus, en ciblant le travailler plus sur les personnes qui travaillent déjà, sur les métiers qui existent déjà, ils ne font que pérenniser, amplifier un modèle économique qui est à l’origine des problèmes et qu’il faudrait réformer, au lieu de cibler un nouveau pan de l’économie en y orientant la main d’œuvre disponible dont nous disposons, créant de nouveaux métiers et de nouvelles sources de cotisations, et réglant de facto la pseudo question de déficit des caisses de retraites.

Ne faut-il pas voir dans le gâchis de cette réforme des retraites un problème de méthode ? Sans parler du spectacle pathétique que les politicards nous ont livré à l’assemblée, ne pourrions-nous pas trouver meilleure procédure démocratique ? Si nos élus, au lieu de se croire investis d’un droit divin qui les autorise à imposer leur idéologie à une majorité plus que réticente se voyaient plutôt comme des animateurs de la démocratie ? Et si dans le cas où un problème légitime sur la question des retraites serait identifié (à mon sens le faible niveau des pensions), ils préféraient fixer un cahier des charges, lancer un appel à projets qui permettrait d’explorer toutes les pistes volontairement négligées par le gouvernement, organiseraient des débats afin de laisser se dégager deux, trois, quatre… projets permettant d’atteindre les objectifs. Il ne nous resterait plus qu’à voter pour sélectionner le meilleur et à l’appliquer.

Et si la politique au sens noble, c’était chercher tous ensemble la solution à un problème précis au lieu d’être un spectacle de polichinelle joué par des sales gosses ? Autorisons-nous à rêver, mais ce rêve est à construire par nous-mêmes car personne ne le fera à notre place.



133 réactions


    • charlyposte charlyposte 12 mars 2023 11:47

      @sophie
      Sachant que le marché de l’armement est une manne quasi inépuisable ! smiley L’Ukraine est selon moi vraiment un détail de l’histoire et c’est peu de le dire, vraiment smiley


    • chat maigre chat maigre 12 mars 2023 11:56

      @charlyposte

      en voilà une idée qui pourrait résoudre bien des problèmes !!

      une taxe de quelques % sur les budgets militaires smiley

      en 2021 les dépenses militaires mondiales ont dépassé les 2000 milliards de dollars


    • charlyposte charlyposte 12 mars 2023 12:01

      @chat maigre
      Comme quoi on arrête pas une équipe qui gagne POST-COVID inclus ! une arme au service d’une autre arme et ainsi de suite .............................. ?


    • chat maigre chat maigre 12 mars 2023 12:13

      @charlyposte

      tous des pourris, de la vermine...

      mais il n’arriveront pas à nous empêcher de boire l’apéro du dimanche smiley
      ils ont qu’à essayer pour voir et là il verront ce que c’est des gens en colère smiley


    • charlyposte charlyposte 12 mars 2023 12:32

      @chat maigre
      Ses gens là ne savent pas et plus ce que que ceux sont les vrais gens normaux smiley ses gens là sont immortels les poches pleines ! sans poches ils deviennent deux fois plus mortels qu’un SDF.... c’est dire la valeur de cette bourgeoisie de façade... de pacotille qui ne voit ni la poutre et encore moins une paille le nez dans leur fion pour ne pas être reconnue par la moindre caméra de fortune ! smiley


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 13 mars 2023 15:07

      @chat maigre
      Quand j’étais jeune, il y avait une TVA de 33.33% sur les produits de luxe. Cette TVA s’attaquait directement à la consommation des plus aisés, aussi bein français qu’étrangers. Elle a été retirée, et, hasard ou pas, aujourd’hui la personne la plus riche au monde est un magna du luxe.


  • charlyposte charlyposte 12 mars 2023 11:43

    Selon moi, les classes moyennes du privé sont les victimes de cette réforme aux bénéfices des régimes spéciaux, des feignasses du R.S.A, des faux malades et des migrants proches de la retraite sur le compte du contribuable Français qui doit se soumettre quoi qu’il en coûte !!! de qui se moque t’on via cette arnaque en bande organisée ????????....


  • troletbuse troletbuse 12 mars 2023 12:11

    Pendant qu’on vous amuse avec l’âge de la retraite, faudrait peut-être répondre à cette question/

    Qui atteindra l’âge de la retraite ?

    https://expose-news.com/2023/03/08/confidential-pfizer-documents-reveal-covid-19-vaccination-is-going-to-lead-to-depopulation/


    • troletbuse troletbuse 12 mars 2023 12:16

      @troletbuse
      Comme aujourd’hui une majorité ne veut plus du waxxin, ob passe à d’autres méthodes comme
      Guerre en Ukriane
      Destruction de dépôts alimentaires
      Chemtrails
      Sanctions anti-russes qui nous prive d’énergie donc pénuries et famine.
      Etles bas du front qui ne voient strictement rien
      Les mondialistes jouent sur du velours.


  • chat maigre chat maigre 12 mars 2023 13:02

    moche mais tellement prévisible

    le sénat vient d’adopter la réforme des retraites smiley

    mais qu’attendre de ces gens là !!


    • charlyposte charlyposte 12 mars 2023 13:25

      @chat maigre
      Ils attendent d’années en années que les veaux veautent ....veautent et reveautent au nom de la déveaucratie de masse tant qu’ils respirent avec l’autorisation des z’élites du moyen-âge !!! hum smiley


  • La Question de la Justice appliquée aux retraites est une usine à gaz. Je serais étonné que les rédacteurs ministériels se soient donnés la peine d’aborder les multiples aspects. Du bâclage comme d’hab...

    Au fur et à mesure des débats, le profane découvre la diversité où chaque camp puise ses arguments...

    inégalité des sexes,

    inégalité de la pénibilité,

    de la durée de vie active en fonction de la date d’entrée en activité,

    prise en compte des trimestres sans-emploi

    etc, etc


    • Eric F Eric F 12 mars 2023 16:23

      @Guerre & Paix : Manipulation des masses
      C’est en voulant tricoter du sur-mesure pour chaque cas de figure que c’est devenu colossalement complexe.
      Jusqu’en 1970, c’était 65 ans à condition d’avoir cotisé 120 trimestres (30 annuité), c’est passé à 37,5 trimestres cotisés en 71, et l’âge de départ a été ramené à 60 ans en 82. Jusque là c’était simple, l’âge était le critère déterminant.

      Maintenant, on s’achemine vers un système où le nombre de trimestres de cotisation prime par rapport à l’âge de départ (40, 41,5 puis 43 annuités cotisées). Pourquoi pas, mais il faudrait s’en tenir là (en comptant notamment les congés parentaux comme trimestres validés).
      Certains métiers physiques ne peuvent pas être menés non seulement jusqu’à 60 ans, mais même jusqu’à 50 ou 55 ans, dans ce cas il faut prévoir des reconversions avec priorité d’embauche.
      La pénibilité existe aussi dans de nombreux métiers jamais mentionnés, un prof de collège dans les quartiers difficiles, un commercial qui travaille jour et nuit pour tenir ses objectifs, etc. on n’aura jamais fait le tour.

      PS : les trimestres de chômage indemnisés sont comptabilisé comme ’’validés’’ pour la retraite (mais n’entrent pas dans le calcul des 20 meilleures années), idem le service militaire.


    • @Eric F
      on n’aura jamais fait le tour.

      Pas d’accord !
      Ces gens_là sont payés pour bosser, ils disposent de statistiques et de banques de données en veux-tu en voilà... qu’ils les exploitent ou laissent faire ceux qui veulent le faire.
      Concevoir des programmes météorologiques à 10 jours, c’est bien plus fastidieux !


    • Eric F Eric F 12 mars 2023 17:01

      @Guerre & Paix : Manipulation des masses
      Je crains que ce ne soit pas une question de statistiques mais de tirage de couverture par des corporations, des citadelles syndicales, des idéologies, etc. Quand on aura fini la tournée des professions, à part quelques ronds de cuir administratifs, chacune aurait fait valoir sa forme de pénibilité.

      Quand on regarde ce que font les autres pays d’Europe en matière de prise en compte de la pénibilité, beaucoup n’ont pas de dispositions particulières (Allemagne, Suède...), pour d’autre c’est une liste de métiers à risque particulier qui diffère d’un pays à l’autre, généralement les mineurs de fond, parfois aussi surprenant (tauromachie en Espagne, danseurs en Hongrie...). La Slovaquie et la Slovénie ont une catégorisation des métiers. Quelques pays comme l’Autriche ou la Finlande comptabilisent les années passées en métier pénible (pour cette dernière, l’’effort mental exceptionnel’’ est un critère inattendu).
      On le voit c’est extrêmement disparate, il n’y a pas de ’’bonne’’ solution logique dans les dossiers.


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 13 mars 2023 15:02

      @Eric F
      Apparemment, en Allemagne, il y a des aménagements de postes pour les séniors : postes moins pénibles, plages horaires moins contraignantes,...


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 mars 2023 09:03

    FOUTAISES ET TRAHISON ASSUMEES !

    Le vacarme politicien et son insolite longévité qui ont déjà débouché sur la rupture définitive du fragile lien entre le peuple et l’Etat plus qu’irresponsable n’ont été possible qu’à cause de la grande lâcheté des intellectuels, des scientifiques et des politiciens plus que malhonnêtetés...

    Ainsi la France montre qu’au XXIe siècle qui est à l’Apogée du Savoir humain, où tout passe par la Grande Cervelle de l’Intelligence Artificielle du Grand Calculateur Quantique qui donne la meilleure réponse par le simple frémissement de ses virgules flottantes aux incertitudes et aux inquiétudes, on ne peut pas effectuer un simple calcul d’arithmétique élémentaire et prévoir une meilleure retraite pour tout le monde et à plus ou moins long terme...

    Cette grande arnaque de l’Elysée sorcière ne cache même pas son but hypocrite et malsain qui vise le seul avenir et la seule protection des intérêts des milliardaires malades qui verrouillent le monde. Les milliardaires qui accumulent les richesses nationales et deviennent plus riches que les Nations...

    Ce vacarme politico-hypocrito-médiatico-politicien a eu quand-même le grand mérite de rappeler la dissolution de la notion du travail, de la valeur du travail et de la définition même du travail dans le gouffre de l’idéologie de la corruption Etatique qui a réussi à détruire la conscience humaine et à noyer l’esprit de la responsabilité dans la crasse de l’argent sale.

    Aujourd’hui les peuples, qui ne sont pas totalement innocents mais ont eu le reflexe d’élire leurs représentants ont assez de légitimité pour condamner ces derniers pour manquement au devoir élémentaire qui est la gestion rationnelle des richesses et leur investissement au profit de l’intérêt général. 

    Le compromis n’est plus possible. Soit l’Elysée lâche prise et casse son orgueil de bourrique et reconnait ses fautes pour avoir laissé s’évaporer les milliards dans ses folies de grandeur et vers les lointains Paradis fécaux et le peuple se retiendra, soit l’Elysée s’évertue encore dans sa sorcellerie fumante et bouillonnante et le peuple terrorisé deviendra définitivement ingouvernable...

    La France est devant le MUR DE L’ORGUEIL, l’orgueil étant la plus grande maladie humaine qui a tant de fois détruit l’avenir de l’humanité !


  • L'apostilleur L’apostilleur 13 mars 2023 10:01

    @ l’auteur 

    « ...Nous ne rentrerons pas dans les mièvreries du style...80% des électeurs inscrits n’ont pas voté pour Emmanuel Macron au 1er tour... »

    Une idée intelligente.


  • L'apostilleur L’apostilleur 13 mars 2023 10:10

    @ l’auteur 

    On devrait demander aux pays qui ont atteint l’horizon (65, 66, 67...) pourquoi ils n’ont pas manifesté ? Pourquoi ont-ils accepté les aménagements homme-femme pour certains ? ...

    Liste des pays et des conditions de mise en oeuvre des réformes...

    https://www.cleiss.fr/docs/ages_retraite.html


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 13 mars 2023 15:01

      @L’apostilleur
      En Allemagne par exemple, il y a des aménagements de poste de travail ou d’horaires pour les séniors. En France, c’est marche et on t’arrêtera quand tu sera usé jusqu’à la corde.


  • L'apostilleur L’apostilleur 13 mars 2023 10:24

    Macron doit se bouffer les doigts de ne pas avoir retenu la proposition CFDT « 172 trimestres pour tous » 


  • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 13 mars 2023 15:55

    Afin d’ouvrir un peu plus le sujet du financement du budget de l’état, je vais vous donner une information importante, qui n’a d’ailleurs rien de secret.

    L’Etat est un acteur unique : Chaque euro qu’il dépense revient immanquablement dans ces caisses en étant souvent passé au préalable par les caisses de cotisations.

    Imaginons que l’état donne 100€ à une entreprise pour entretenir un bâtiment public (on ne peut pas dire que beaucoup n’en ont pas besoin), ces 100 € donnés à un salarié vont générer environ 40% de cotisation, souvent de l’impôt sur le revenu, et forcément des taxes diverses, TVA et autres, ces deux derniers postes arrivant directement dans les caisses de l’état.

    Dans un second temps, les 20, 30 ou 40 euros restant serviront à consommer, ce qui permettra à une entreprise, à son tour, de payer un salarié qi va également cotiser et payer des impôts et taxes.

    Dans se second temps également, l’argent des cotisations va être versé à ceux qui en ont besoin et qui le dépenseront, générant de fait à leur tour des cotisations taxes et impôts.

    En clair, le manque de recette de l’état et des caisses de collectivité est la conséquence directe des politiques d’austérité qui ralentissent la circulation de la monnaie. Un « billet » qui passe 20 fois dans les poches de l’état participera 2 fois plus à son budget que le même billet qui n’y passerait que 10 fois.


    • pipiou2 13 mars 2023 18:22

      @Christophe DEGANG
      Ce n’est pas aussi si simple que ça malheureusement.

      C’est le principe de politique Keynesienne, mais si ça marchait aussi facilement ce serait beau.


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 13 mars 2023 19:15

      @pipiou2
      Ben oui, quand on n’appuie pas sur le bouton il est facile de dire que ça n’allume pas la lumière.


  • pipiou2 13 mars 2023 19:29

    Croire que l’économie est aussi simple qu’appuyer sur un bouton n’est peut-être pas une bonne idée.

    Si vous croyez que les politiques keynesiennes n’ont jamais été appliquées c’est qu’il faut approfondir votre culture économique.


  • JMBerniolles 14 mars 2023 17:39

    Comme dans beaucoup des articles ici consacrés à la question de la Retraite, l’auteur ne comprend absolument pas le contexte économique et politique qui gouverne les propositions gouvernementales.

    Quel est ce contexte ?

    Un des aspects de la « virtualité » de notre économie est relatif à la manière dont les médias orchestrés traitent de notre économie. Tout ne va pas bien mais la situation réelle de notre économie n’est absolument pas expliquée aux français.

    Et comme les partis politiques ont depuis longtemps abandonné leurs cellules de réflexion sur l’économie au profit de commissions « écolos » qui s’occupent de sauver le Climat, la Planète même, la connaissance de l’état réel de notre économie et de son impact sur les activités, investissements nécessaires, budgets ... sont totalement ignorés.

    Deux chiffres traduisent bien notre état réel : la dette va vers les 3000 milliards d’euros et notre déficit extérieur vient de battre un record en 2022 à 164 milliards d’euros..  La terrible réalité de notre pays c’est la Stagflation et la paralysie au niveau budgétaire et des investissements.

    Pour prendre donc un exemple au niveau de l’investissement on constate (avec la fusion ASN-IRSN entre autres) qu’il y a la volonté réelle de relancer notre électronucléaire au niveau de l’Etat. Mais le domaine de l’énergie a été donné au privé et les centaines de milliards d’euros dépensés par l’Etat pour l’éolien, le PV, la voiture électrique, qui ne font pas avancer notre pays, empêchent l’Etat français de dégager les environ 100 milliards d’euros nécessaires dans un premier temps. Et le privé ne financera pas les réacteurs nucléaires. Et c’est un moyen de réduire notre dette extérieure qui s’envole. Il faut se souvenir que dans les années 80 le secteur national a construit 58 réacteurs nucléaires tout en gérant un secteur social et de la Santé très avancé.

    Les multiples problèmes du secteur de la Santé, les nombreuses fermetures de classe et le manque de Professeurs, les fermetures de bureaux de Poste .. montrent combien notre pays ne peut plus maintenant assurer les budgets afin de maintenir ce statut privilégié.

    En résumé notre engagement servile dans le néo libéralisme nous a conduit à la récession et à la paralysie complète. Et l’inflation qui s’installe va ronger notre économie et notre secteur bancaire. [C’est l’inflation et la hausse des taux d’intérêts de la FED américaine qui a conduit à la faillite d’une Banque clé pour le développement de la haute technologie dans la Silicon Valley. Et il est presque comique et pitoyable d’entendre Joe Biden affirmer au peuple américain qu’il n’y a pas de problème bancaire. 

    C’est ce contexte économique dramatique qui pèse dans notre problème des retraites. Le néo libéralisme nous oblige à dériver vers une retraite plus tardive dans des conditions plus strictes. Il peut y avoir des millions de manifestants, ce qui s’est déjà produit dans le passé sans effet, le projet gouvernemental sera maintenu. Ce que les Syndicats, les Partis politiques, des auteurs sur ce site qui traitent de la question de la retraite.... n’ont pas compris est que le retour de la Retraite à 60 ans, à un système de Santé avancé, à une Education de pointe... supposent la sortie du néo libéralisme.

    Donc il faudrait en fait passer à la revendication politique


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 14 mars 2023 23:03

      @JMBerniolles
      Belle analyse. Dommage de la commencer par une remarque désobligeante mais entre personnes intelligentes, nous ne nous arrêterons pas à ça.
      Bien malin celui qui sait ce qui se passe dans le cerveau tortueux d’un néo libéral. Ces gens ne pensent pas comme nous. Il y a ce qu’ils imaginent dans ce merveilleux pays qui s’appelle la théorie et où tout se passe bien, et ce qui survient en fait dans la vraie vie. Dernièrement, Macron affirmait que travailler quelques heures de plus grâce à la réforme des retraites allait permettre de produire et partager plus de richesses. Il n’y a que celui qui ne s’est jamais retrouvé avec des sticks sur les bras qui croit qu’il suffit de produire pour vendre.
      Pour ce qui est de la dette et du déficit commercial, le fait de travailler plus peut effectivement contribuer à atténuer ces problèmes. Mais cela ne répond pas à la question qui travaille plus ou quand.
      Et bien évidemment, râler et dénoncer ne suffit pas. Si dans un premier temps je m’applique à démontrer qu’on se moque de nous et qu’il y a d’autres solutions, c’est bien évidemment pour faire naître la colère et l’envie d’amorcer l’action politique de virer ces gens là, ce qui je l’imagine, va dans le sens de votre dernière remarque.
      Cela fait quelques années que je suis très actif pour essayer de fédérer les forces vives de notre pays. J’ai initié la convergence des divers collectifs qui voulaient organiser une primaire citoyenne. Au nombre de 7 au départ, il n’en restait plus que deux à la fin : la Primaire Populaire qui s’est entêtée à organiser non pas une primaire citoyenne mais une primaire de la gauche bien évidemment vouée à l’échec, et un autre collectif qui n’avait manifestement pas les moyens de ses ambitions.
      Et d’un autre coté, accompagné d’autres personnes, j’ai cherché à expliquer à une multitude de petits candidats, armés de leurs égos et outils voire programmes infaillibles, que même en se fédérant pour ne présenter qu’un seul candidat, nous aurions mille peines à recueillir les 500 parrainages. Bien que je leur ai proposé une méthode qui disait oui à tout le monde et non à personne, ils se sont entêtés dans leur démarche et ce qu’il devait arriver arrivât : un seul a dépassé les 100 parrainages et tous les autres étaient en dessous des 50. Pour ceux qui en avaient obtenu.
      Vous pourrez découvrir une partie de la méthode de convergence que je leur ai proposée dans cette vidéo de trois minutes.
      La convergence : Pourquoi et comment ? - YouTube

      Cordialement


  • JMBerniolles 15 mars 2023 09:37

    Merci pour votre réponse d’abord.

    Vous avez raison ce n’était pas intelligent et inutilement blessant.

    Je ne l’avais pas conçu comme tel et cela s’adressait plutôt aux syndicats et partis politiques.

    Toutes mes excuses.

    J’ai déjà manifesté pour les retraites dans le passé avec des millions de personnes.

    Sans résultat. Cela devait amener à réfléchir. Les syndicats devraient réaliser qu’ils ne sont plus à l’époque du capitalisme industriel, qui faisait avancer le pays et avait besoin de la paix sociale. Là c’est un capitalisme financier à gouvernance internationale qui veut réduire et asservir les peuples, ravager la culture, détruire les racines.... pour ce faire

    On ne peut plus ’saucissonner’ les problèmes, retraites, Santé, services publics, emploi ... c’est un tout cohérent qu’il faut abattre.

    C’est courageux d’écrire un article ici. Votre texte contient beaucoup de bonnes choses ..

    Veuillez bien m’excuser


    • Christophe DEGANG Christophe DEGANG 15 mars 2023 10:34

      @JMBerniolles
      Vous êtes tout excusé.
      Et vous avez raison. Il ne s’agit pas que de la question des retraites mais de tout un projet de société qu’il faut réinventer. J’aborde d’ailleurs différents aspects concernant le projet de société dans l’article. Mais bien évidemment, il ne faut pas rater une occasion de le faire et cette contestation sur les retraites est une occasion de parler d’autres sujets aussi.
      Vous avez également raison quant au manque de culture des syndicats et des oppositions. Quand j’écoute les débats, bien souvent j’ai la réponse en tête, j’attends qu’elle vienne, mais non. Cet article est aussi là pour leur apporter du grain à moudre, mais encore faudrait il qu’il arrive jusqu’à eux. Et qu’ils le lisent.
       


  • JMBerniolles 15 mars 2023 13:44

    @l’auteur

    Très heureux d’avoir pu échanger cordialement avec voue.

    Bon courage pour vos actions. Je pense que c’est perdre son temps que de s’adresser directement aux Syndicats et encore plus aux Partis politiques où les gens ne pensent qu’à sauver leur siège, Surtout au Parlement ; européen où il y a en plus une corruption généralisée.

    Il faut essayer de convaincre les gens à la base


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