mercredi 9 décembre 2015 - par Thierry SALADIN

Une présentation des résultats électoraux ignorée des médias dominants

Alors que les médias dominants, aux ordres des faiseurs de marionnettes que sont devenus nos responsables politiques, nous balancent comme d'habitude leur vérité, il nous a paru opportun de porter un autre regard sur ce premier tour des élections régionales du 6 décembre 2015.

Résultats électoraux du premier tour des Régionales, que ne vous donneront jamais les médias. Évidemment.

(source : Ministère de l'Intérieur : http://elections.interieur.gouv.fr/regionales-2015/FE.html)

Front National : 13,29% des inscrits.
Union de la Gauche:11,08% des inscrits.
Union de la Droite : 12,77% des inscrits.


Abstentionnistes : 50,09% des inscrits.
Votants blancs : 1,20% des inscrits.
Votants nuls : 0,79% des inscrits.

 

Dit autrement, entre les abstentionnistes, ceux qui ont voté blanc et ceux qui ont voté nul, il s'avère que :

86,71% des Français ne veulent pas du Front National.
88,92% des Français ne veulent pas du Parti socialiste et de ses alliés (Verts, Front de Gauche, etc.)


87,33% des Français ne veulent pas de la Droite (LR, UDI, MOdem, etc.)

C'est pas mieux, présenté comme ça ?

Par égard pour lui, nous laisserons le lecteur d'Agora Vox juger par lui-même de la profondeur de la crise politique que traverse notre pays.

 

Thierry Saladin



108 réactions


  • petit gibus 13 décembre 2015 12:13
    J’aimerai bien avoir la boule de cristal
    de ceux qui y lisent les cachauteries
    de 50% d’abstentionnistes smiley 

  • ricoxy ricoxy 13 décembre 2015 16:53

     
    C’est en effet une bonne présentation de la chose. Un homme de droite, qui se présentait dans le Nord et qui avait recueilli 25 % des voix, ironisa sur la candidate de l’extrême droite qui, elle, avait obtenu un peu plus de 40 % des voix : 
     
    – 60 % des électeurs vous ont rejetée ! 
    – Et vous, 75 % des électeurs vous ont rejeté !
     


  • eric 13 décembre 2015 19:03

    FN victorieux dans la seule bourgogne parait-il...

    Une gifle à la stratégie de com. du PS...


  • Crab2 13 décembre 2015 21:13

    Que Bartolonele fossile islamophile enfourlardé de la gauchesénile ait perdu n’est pas le pire

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/noel-2015.html

    ,

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/12/13/noel-2015-5730533.html


  • MdeP MdeP 14 décembre 2015 13:06

    Un petit bilan, peut-être, avant de tourner cette page électorale ?

    Reprenons très en amont, aux années 1980.

    Après les deux cohabitations sous les septennats de Mitterrand (1981-1988 et 1988-1995), les deux cohabitations sous les mandats de Chirac (1995-2002 et 2002-2007), dénotant non pas d’une instabilité gouvernementale mais bien d’une incapacité gouvernementale, les deux partis politiques dominants concernés par cette bérézina ont décidé de modifier la date des élections législatives qui avaient lieu un an après les Présidentielles, laissant aux français le temps de ronger leur frein pendant un an pour rebasculer dans l’opposition. Les Législatives ont donc lieu désormais 1 mois après les Présidentielles évitant ainsi l’écueil de la cohabitation mais pas de l’incompétence.

    Dès 2002, Chirac est élu sur la base du vote utile (barrage au Front national) pour 5 ans, le septennant présidentiel ayant, lui-aussi, été modifié et ramené à 5 ans.

    Par la suite, le parti présidentiel repeint également sa façace RPR pour devenir l’UMP de Sarkozy élu sur la vague scélérate de 2007 avec ses « passer la banlieue au karcher », « racaille »... pour autant que je me souvienne. Là aussi, le vote « utile » est à nouveau utilisé comme barrage au Front national.

    Nouveauté en vu des Présidentielles 2012, la classe politique commence à sérieusement déraper. En effet :

    Dès 2011, nous assistons à un authentique attentat politique visant à disqualifier un potentiel candidat aux Présidentielles de 2012, DSK qui envisageait, pour ce faire, de raccourcir son mandat au FMI. Mal lui en a pris...
    En 2012, le 19 mars, soit un mois avant les Présidentielles, nous assistons atterrés et suspicieux aux attentats de Toulouse tuant de jeunes enfants, un père de famille et des militaires.

    Sarkozy n’est pas réélu.

    Mais Hollande prend le chemin de l’Elysée.

    Et les séries meurtrières liées à la politique continuent.

    Le 7 janvier 2015 c’est Charlie Hebdo politiquement impliqué dans la vie du pays qui paie un prix très lourd pour la boucler définitivement. L’Union nationale est la vague à surfer.

    Le 13 novembre 2015, les attentats de Paris, faisant 500 victimes, ont lieu à quelques jours des Régionales quasiment perdues d’avance malgré un redécoupage fou décidé par le Président de la République.

    Bilan :

    Lors de ces Régionales, seul le FN a joué le jeu, sans tricherie, sans piper les dés.. c’est ce que nous constatons.

    Le PS et LR (le parti d’oppostion UMP qui a encore repeint sa façade en LR - Les Républicains) jouent à nouveau la carte du « vote utile » à X contre 1 avec le ralliement des petits partis.

    Mais fait extrêmement condamnable, c’est contre le FN que toute la classe politique liguée dans le crime utilise l’impact immense et douloureux sur l’opinion électorale des attentats de Paris survenus 24 jours avant le vote.

    Nul doute que notre « démocratie » fonctionne sur le ressort de la psychologie de masse du fachisme. Et, paradoxalement, ce n’est pas un parti d’extrême-droite qui l’utilise  ! 

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    • MdeP MdeP 15 décembre 2015 08:27

      Un décret de Noël installe la coordination du Renseignement à l’Elysée en 2009

      http://www.latribune.fr/blogs/le-blog-intelligence-economique-de-pascal-junghans/20091224trib000456230/un-decret-de-noel-installe-la-coordination-du-renseignement-a-l-elysee.html 

      Source : La Tribune du 24.12.2009

      Présenté au Conseil des ministres du 23 Décembre, il crée le Conseil de la sécurité nationale, présidé par le CHEF de l’ETAT, dont une instance sera dédiée au Renseignement. Cette centralisation à l’Elysée, si elle a des avantages, n’est pas exempte de reproches.

      Le décret visant à réorganiser la coordination du renseignement a été présenté au conseil des ministres du 23 décembre 2009. Il traduit dans un texte de droit ce que prévoyait le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale, puis la loi du 29 juillet 2009 c’est-à-dire la centralisation du pilotage du renseignement à l’Elysée. Ce qui avait été abandonné, en droit, depuis les débuts de la Veme République, à la suite notamment de l’Affaire Ben Barka. Le SDECE (devenu la DGSE) passait alors sous la tutelle du ministre de la Défense. Plus tard, sous Michel Rocard, le Conseil interministériel du renseignement (CIR), première ébauche de coordination du renseignement civil et militaire, était sous la tutelle du Premier ministre.

      Lorsque le décret présenté hier au Conseil des ministres sera publié au Journal officiel, il sera créé un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) chargé de "définir les orientations« et »fixer les priorités" notamment de renseignement, de sécurité intérieure ou de lutte contre le terrorisme. Ce conseil, aux attributions plus larges que l’ancien Conseil de défense, et présidé par le Chef de l’Etat, sera composé du Premier ministre et les ministres de la Défense, de l’Intérieur, de l’Economie, du Budget et des Affaires étrangères. D’autres ministres peuvent participer aux débats, ainsi que toute autre "personnalité en raison de sa compétence". Le secrétariat du CDSN est assuré par le SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, ex-SGDN).

      Ce conseil comprendra deux instances spécialisées : le Conseil des armements nucléaires et le Conseil national du renseignement (CNR), qui remplace donc le CIR. Il sera chargé de définir les « orientations stratégiques et les priorités » du renseignement et de planifier les « moyens humains et techniques » des services secrets français. Ce CNR se compose du président de la République, du Premier ministre, des ministres et directeurs des services spécialisées dont la présence est requise par l’ordre du jour, ainsi que du Coordonateur national du renseignement, Bernard Bajolet, dont l’équipe se renforce.

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  • confiture 17 décembre 2015 19:01

    Bon je vais faire une confidence indiscrète, au soir du 1er tour le FN a mesuré qu’il pouvait emporter la présidentielle de 2017 en un seul tour, comme les régionales ont peu d’enjeu (et aussi que l’on peut se bruler les ailes), il a été décidé que le second tour serait très classique et voterait dans « le système ». Un sorte de test vous voyez ? smiley


    • MdeP MdeP 18 décembre 2015 01:01

      MdeP @confiture

      Ce que je vois et qui a dépassé le stade du rodage - Florian Philippot l’a très bien résumé, d’ailleurs - c’est que nous somme devenus de la chair à voter, très exactement. 
      Pensez-vous sérieusement qu’un électorat choqué puisse à nouveau accorder sa confiance et remettre son destin en des hommes pour lesquels le Canard enchaîné titre cette semaine « Bataclan : des menaces d’attentat connues depuis plus de cinq ans » ?
      Pensez-vous sérieusement que l’on puisse voter pour des quasi loubards qui sont en train de monter en mayonnaise une polémique minable sur la réponse de MLP au lourdingue Bourdin chargé du boulot de discrédit par le biais d’une assertion choquante et diffamatoire ? Ce ne sont pas les clichés le problème. Le problème c’est que de tels clichés puissent exister, que des hommes aient pu subir un tel martyre, une telle barbarie. Et que tous ceux qui montent au créneau sont précisément ceux qui ont laissé agir des terroristes chez nous. Voilà le problème.
      Pour ce qui me concerne, le test est négatif : je ne suis pas de la chair à voter.

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