mardi 1er novembre 2011 - par Marc JUTIER

Argent dette : Unissons nos indignations pour exiger l’abrogation de l’article 123

 L’immense dette n’existe pas, ce n’est qu’une croyance collective, une hallucination ! et pourtant cette pyramide de Ponzi est à la base de la plupart des tracas du monde dans lequel nous vivons. Pillage des ressources naturelles, pollution de toutes sortes, exploitation humaine, inégalité sociale, gâchis, chômage, stress et suicide au travail, malnutrition et faim dans le monde, tout cela est dû à une invention : l’argent fiduciaire, le système monétaire à réserves fractionnaires. Par ce système, 1 % de la population mondiale pillent, exploitent et manipulent avec un instrument fictif : une monnaie qui est créée à partir de rien.

 Combien de temps encore, nous les 99 % restant vont-ils croire au « Dieu Argent » au veau d’or qui n’est même plus d’or ! Combien de crises monétaires, financières, économiques, sociales, combien de guerres allons-nous encore supporter avant de réaliser la colossale escroquerie, la grossière manipulation derrière cette pitoyable invention : la MONNAIE !

 Nous sommes riches de l’accumulation des savoir-faire, des connaissances, des techniques, des inventions, des immeubles, des réseaux, des ponts, des usines automatisées, etc, laissés par les générations qui nous ont précédés. En fait, nous n’avons jamais été aussi riche et ces 1 % continuent à nous manipuler, à nous faire croire à la peur du lendemain, à la peur de manquer, à la crise économique, à nous mettre en compétition tous contre tous sur le marché du travail – c’est un peu comme si les esclaves se battaient pour être en esclavage ! n’est ce pas ridicule ?

 Qui manipule la création et la circulation de la monnaie ? Au profit de qui ? Avec quelles conséquences économiques, politiques, budgétaires, sociales, écologiques, humaines ? Pourquoi en est-il ainsi ? Comment changer ça ? Qui cherchera à nous en empêcher ? Aux USA et en Europe, la faillite des États et des collectivités est avant tout une conséquence, cumulée sur des décennies, de l’interdiction désormais faite aux États souverain - c’est-à-dire le Peuple - de créer sans avoir à payer d’intérêts au secteur financier la monnaie nécessaire à ses investissements publics.

 Cette question de la monnaie, opaque comme le sont toutes les évidences avant d’être pointées du doigt a été et est encore méconnue du public, de l’écrasante majorité des élus, de la majorité des acteurs économiques et des commentateurs autorisés sur les médias, c’est-à-dire suffisamment lisses ou mal informés pour être autorisés à se présenter à l’écran ou sur les ondes. Le débat, resté longtemps circonscrit dans quelques sphères d’économistes ou d’activistes marginaux a explosé depuis la crise de 2007-2008… grâce au net et uniquement sur le net. Dans les médias dominant, le silence radio et le brouillage systématique sur ces questions reste de la plus grande rigueur.

 La question de la création et de l’organisation de la circulation monétaire et du crédit frappera aux portes des chancelleries, s’invitera sur les plateaux des médias, sur la place publique et résonnera aux pieds des gratte-ciels jusqu’à leur sommet, ou du sommet jusqu’à leur base. Les questions d’argent passent pour techniques et obscures. En fait c’est très simple !

 On raconte aux gens que l’argent qu’ils empruntent à leur banque est de l’argent créé par une banque centrale et que d’autres ont déposé sur leur compte. C’est un mensonge ! en réalité plus de 90 % de l’argent que l’on dépose sur son compte courant ou qu’on épargne est de l’argent mis en circulation par une banque au moment où des gens, des entreprises ou des collectivités contractent une dette auprès d’elle. Aujourd’hui, seuls 7 % de l’argent est créé par les États ou les banques centrales. Tout le reste, c’est de l’argent qui circule sous forme de dettes accordées par les banques généralement privées qui en ont le monopole. Voilà les faits. Pourquoi laisser la chose dans le flou ou à des experts ? Sommes-nous trop bêtes pour nous saisir de la question ? Pourquoi les débats démocratiques médiatisés, surtout à un moment où les états sont en faillite, n’abordent-ils jamais cette question ?

 Que la monnaie soit mise en circulation sous forme de crédits par les banques en fonction de critères qui sont les leurs et non pas de critères d’utilité publique, éthiques, écologiques, citoyens, etc. voilà la principale question de civilisation que soulève le système actuel. Mais dans le système de la circulation monétaire par les banques, le fait que l’argent qui circule soit simplement la contrepartie de dettes n’est pas la seule chose à comprendre. Il est important de comprendre qu’il s’agit d’une cavalerie qui s’accélère à cause des intérêts exigés à chaque étape et qui nous conduit droit à une catastrophe écologique et sociale globale.

 En 20 ou 30 ans ces intérêts doublent la somme à rembourser, ce qui condamne le système global à une croissance exponentielle de l’activité économique, de la création monétaire, de la surexploitation des ressources ! En effet, à chaque tour de ce manège infernal, nous ne pourrons rembourser cette somme doublée que s’il y a suffisamment de monnaie… c’est-à-dire si d’autres s’endettent à leur tour, et ainsi de suite et toujours plus, toujours plus vite. C’est une « cavalerie » qui ne marchera que le temps de trouver d’autres gogos, privés ou publics pour s’endetter.

 La création et la circulation monétaire conçues et contrôlées par des banquiers centraux ainsi que par les banquiers privés en fonction des seuls critères de l’économie capitaliste est un processus qui cache sous son capot le moteur le plus puissant, le plus aveugle et le plus secret de la malédiction de la croissance qui ravage la planète, éteint les espèces, fait fondre les pôles, facilite les investissements les plus fous, condamne tous les budgets à la faillite et soumet irrémédiablement les peuples aux puissances d’argent.

 Depuis trois siècles la monnaie mise en circulation par la dette soumise à l’intérêt par les banques est aspirée par les sphères financières et investies dans un capitalisme sans âme, sans esprit et sans direction autre que le profit ; ce cancer a gagné toute la planète. Dans ce système monétaire, la puissance financière des banques est devenue titanesque et s’est alliée à celle des industries et des médias dans lesquels tout ce beau monde a investi, ce qui a créé un pouvoir d’une puissance d’influence irrésistible et inouïe. Aucun pouvoir public ne lui résiste. La classe politique des démocraties représentatives – gauche et droite confondue – sont, sauf quelques voix vite marginalisées, absorbé dans ce système et ils sont d’ailleurs souvent recyclés dans le secteur de la finance.

 Le pouvoir politique des États et des instances internationales, loin de pouvoir jamais être un contre-poids à cette puissance, est devenue en réalité dans les faits un simple relais de plus pour celle-ci. Aucune régulation politique n’est plus possible face à ce monstre gavé de crédit et d’intérêts et dont la puissance croît exponentiellement. Les lobbies financiers et industriels, au service de politiques entrepreneuriales sans âme, par leur mainmise sur les médias qu’ils poussent au bavardage stérile, musèlent les esprits et les consciences éclairées, masquent leurs fraudes, leurs escroqueries, leurs pollutions et leurs crimes et font faire l’apologie, auprès des foules sentimentales, de leurs expéditions armées faites au nom de la « civilisation » et dont le seul but est d’étendre et d’accélérer le pillage des ressources du moindre recoin du globe. Depuis les trois siècles que ce système fonctionne ainsi, les choses n’ont fait qu’empirer. Dans ce système de création et de circulation monétaire par le crédit et la dette, tout l’argent contribue à renforcer l’influence et la puissance de complexes et de collusions à la rationalité déshumanisée. Il y a bien collusion, consanguinité des sphères publiques et privées concernées et opacité anti-démocratique afin de soustraire la question de la création et de la circulation monétaire à tout débat politique public. La sphère financière a une puissance de corruption et d’influence, pour défendre leurs intérêts, hors de tout entendement. Avec cet argent créé ainsi de rien, soit « ils » vous achètent soit « ils » vous éliminent ! Le mot de dictature financière n’est donc pas usurpé.

 Imaginez que demain tous les ordinateurs de toutes les banques du monde perdent la mémoire. Rien n’a été détruit, aucune catastrophe naturelle, aucune guerre. Que se passerait-il ? Nous voici enfin libéré d’un fardeau purement imaginaire qui n’existait que par la magnétisation dans un sens ou dans l’autre de minuscule secteur sur des disques de cuivre – les disques durs des ordinateurs des banques. Nos chaînes de l’argent-dette disparues, n’aurions nous pas l’intelligence de construire un monde plus paisible ? Bien entendu, les 1 % nous diront que sans cet ordre monétaire ce serait le chaos, l’anarchie, la barbarie. Bien sur ! sinon comment justifieraient-ils leur domination ?

 N’en avez vous pas assez d’être esclave des financiers ? n’en avez-vous pas assez de voter pour des politiques qui ne vous disent même plus qu’il serait possible de faire autrement ? n’en avez pas assez d’être manipulé par quelques intellectuels, économistes ou journalistes ? n’en avez pas assez d’avoir le cerveau lavé par les publicitaires ? n’en avez vous pas assez de travailler pour acheter des produits dont vous n’avez pas réellement besoin ? n’en avez vous pas assez d’être considéré comme du bétail par les 1 % ?

 Sur le net et dans la rue, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris que nous n’avons jamais été aussi riche et que nous sommes les esclaves d’un système monétaire profondément inique et absurde. En effet, le système monétaire à réserves fractionnaires permet aux banques commerciales de créer plus de 90 % de la masse monétaire en circulation à partir de 8 % de réserves (accords de Bâle II ) – ex nihilo – et d’en réclamer des intérêts à tous : aux ménages, aux entreprises et même, depuis le 3 janvier 1973, à l’ État ! Pourtant, dans les médias dominants, aucun journaliste n’évoque cette escroquerie ! sommes-nous dans une société schizophrénique ?

 La solution est simple : rétrocéder la totalité du pouvoir de création monétaire à l’État. Une fois que l’État l’aura récupéré à 100 %, il est facile d’imaginer une société très différente. D’abord, l’État se financera principalement par ce pouvoir. Libéré du fardeau de l’argent-dette, grâce aux technologies et débarrassé de l’obsolescence programmée, le travail véritablement utile ne représentera qu’un faible pourcentage de l’effort contraint d’aujourd’hui. Nous pourrons alors envisager un nouveau contrat social qui donnera à chacun de quoi vivre décemment.

 Aujourd’hui, le système monétaire est inacceptable, il est similaire aux privilèges accordés aux nobles avant la révolution Française. Cette réforme monétaire sera l’élément déclencheur d’une nouvelle civilisation. La civilisation actuelle basée sur la rareté de la production et de la gratuité des ressources naturelles n’a plus de sens alors que nos moyens de productions sont plus efficaces que jamais et que nous avons atteint et même largement dépassé les taux de renouvellement naturels de notre planète.

 La première étape de la révolution monétaire passera par l’abrogation de l’article 123 du traité de Lisbonne. Cet article interdit à la Banque Européenne de prêter de l’argent aux états et aux collectivités territoriales. Or, c’est justement en empruntant à sa banque centrale que l’État créait l’argent nécessaire à ses besoins sans avoir à payer d’intérêts. Commençons, tous bords politiques confondus, par abolir cet article scélérat. C’est lui qui institue l’esclavage public de la dette. En Europe une grande partie des impôts sont détournés pour payer des intérêts aux nantis et aux financiers alors que les services publics sont démantelés ou bradés aux multinationales sous prétexte de faire des liquidités pour rembourser une dette devenue inextinguible.

 L’article 123 est en Europe la cause principale du surendettement public cumulé et du manque de liquidités des États. L’instauration de ce verrou tiré en catimini à l’insu des peuples pour les réduire à l’esclavage, les étouffer, les inciter à brader leurs services publics illustre par excellence la toute-puissance scélérate des lobbies financiers, l’ignorance du peuple et la corruption mêlée d’incompétence des pouvoirs politiques. Ce racket des contribuables et des États au profit des possédants a commencé aux USA dans les années 20 avec la Fed, en France avec la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France – aussi appelée loi Pompidou-Giscard – qui a aussi été le cheval de Troie des néo-libéraux pour l’étendre à toute l’Union Européenne avec les traités de Maastricht (article 104) puis de Lisbonne (article 123).

 Avec la Fed, la loi Giscard, les traités de Maastricht et de Lisbonne, en Occident, non seulement le Souverain, le peuple, l’État ne bat plus monnaie comme on le croit, mais il s’interdit en plus lui-même de créer la monnaie dont il a besoin pour les investissements publics ou le bien commun. Il s’oblige lui-même à se financer en s’exposant aux spéculateurs, moyennant le paiement d’intérêts aux riches et aux fonds d’investissements.

 Si vous êtes Français et que vous ne savez pas pourquoi vous avez eu tort de voter OUI au référendum sur le traité constitutionnel Européen en 2005, ou bien si vous n’avez pas « tout compris » pourquoi vous avez voté NON, maintenant vous savez pourquoi. La perle des arnaques néo-libérale venue tout droit des U.S.A. y est sertie dans l’écrin de cet article 123, rédigé, comme il se doit, de façon technique et dont le sens est inaccessible au commun des électeurs et des élus. Les dettes ont commencé à gonfler en France et en Europe à partir de l’instauration de ces textes piégés et sont devenues impossibles à rembourser. Les revenus de l’impôt sur le revenus suffisent à peine à payer les intérêts de cette dette, indéfiniment… jusqu’à la faillite de l’État ou à la révolution monétaire. Ces intérêts, pour un pays comme la France, s’élèvent désormais tous les ans à 40 milliards d’Euros. Le montant des intérêts versés est relativement stables ces dernières années malgré l’augmentation des encours en raison de la baisse des taux d’intérêts (40,5 milliards en 2008, 39,0 milliards en 2009, 40,1milliards en 2010), avec un niveau plus élevé des remboursements du principal (112,9 milliards en 2008, 125,7 en 2009 et 110,7 en 2010). Le service de la dette passait ainsi à 153,3 milliards en 2008, 164,7 en 2009 et 150,9 en 2010, avec des émissions d’emprunts plus élevés encore : 191,8 milliards en 2008, 259,8 en 2009 et 192,6 en 2010. http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_la_dette

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France

http://www.dettepublique.org

 Il va de soit qu’une des plus urgentes revendications est l’abrogation de l’article 123 du traité de Lisbonne et la restauration sous une forme ou une autre de la souveraineté monétaire pour financer les investissements nécessaires au bien commun. L’abrogation de l’article 123 n’aura que des avantages et aucun inconvénient pour l’écrasante majorité d’entre nous, de même que l’abolition de l’esclavage n’a eu aucun inconvénient, sauf bien-sûr pour ceux qui vivaient de son commerce ou de son exploitation.

 Gandhi, avant d’obtenir l’indépendance et la liberté de l’Inde, a commencé par un acte symbolique facilement fédérateur, pointant au cœur du système de l’iniquité. Il a commencé par la « Marche du sel ». La revendication de l’abrogation de l’article 123, la restitution de la liberté de créer la monnaie pour le bien commun, pourra bien être la Marche du Sel des peuples d’Europe, puis du monde. Unissons nos indignations, trop sélectives alors que nous savons bien maintenant comment « tout se tient ». Tant qu’à frapper la bête aux mille têtes hideuses, frappons-la tous ensemble, au cœur.

 Sortons de la schizophrénie de la société du spectacle. Nous avons toutes les ressources en nous pour bâtir une Nouvelle Civilisation merveilleuse, il suffit pour cela de croire en nous. Ni colère, ni haine, ni violence. La révolution commence par une prise de conscience individuelle. N’achetez que le nécessaire, retirez votre argent des banques, si vous travailler, ne faites que des choses bénéfiques pour autrui, sinon – vous travailler dans une usine d’armement, dans une banque ou dans le marketing par exemple – faites vous licencier, cultivez votre jardin, échangez avec votre voisin, aimez vos proches et même vos moins proches, éteignez votre téléviseur et faites connaître ce message ou un message similaire à tous ceux que vous pouvez par internet ou en direct.



113 réactions


  • Alpo47 Alpo47 1er novembre 2011 09:23

    Très juste et ... utopique . Car ce changement devra être imposé par les peuples, parce que les politiques, marionnettes du système financier, ne feront jamais rien dans ce sens.

    Prise de conscience ... résistance passive ... refus du système ... changement de paradygme .


    • lesdiguières lesdiguières 1er novembre 2011 13:39

      Car ce changement devra être imposé par les peuples, parce que les politiques, marionnettes du système financier, ne feront jamais rien dans ce sens.

      http://www.atramenta.net/lire/la-dette-dans-tous-ses-etats/35165


    • ObjectifObjectif 1er novembre 2011 17:32

      Il faut créer notre monnaie démocratique, sans rien demander à personne :

      Bancopoly : le jeu qui fait fureur !


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 14:24

      la révolution protestante (à l’origine du capitalisme) a eu comme déclencheur : l’imprimerie.

      la révolution démocratique d’aujourd’hui a comme déclencheur internet

      et oui, la prise de conscience est mondiale

      le changement de paradigme est inexorable


    • caramico 6 novembre 2011 09:22

      Pour « rassurer » les marchés, voilà que le gouvernement, celui du « travailler plus pour gagner plus », conforté par la faible mobilisation des indignés en France, va essayer de mettre en place une deuxième journée de soi-disant solidarité, en fait une deuxième journée d’esclavage.

      Il est en effet juste de faire travailler les pauvres pour rien alors que les bonus des banquiers affameurs du peuple ont augmenté de 12% cette année.

      J’observe avec angoisse la passivité de mes concitoyens qui pour l’instant ne méritent que la première syllabe de leur nom, jusqu’où se laisseront-ils faire ?


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 1er novembre 2011 09:41

    D’accord sur l’objectif, mais je crois qu’on aura plus vite fait de sortir de l’Euro, et de l’Europe, que de convaincre les eurocrates d’abroger l’article en question du traité de Lisbonne.



    • thomas1789 2 novembre 2011 17:28

      tu sort de l’euro, mais tu reste endetté.....voir plus puisque du coup ta monaie se devalorise,...

      pas glop


  • Michel COLAS 1er novembre 2011 10:20

    Très juste, mais l’on peut sortir de cette panade. Bien sur, il faudra une volonté de changement politique radical et dénoncer le traité de lisbonne : des candidats le proposent. En attendant, voici un lien vers ma pétition :

    http://www.mesopinions.com/Non-a-la-loi-de-1973-et-pour-le-retour-de-la-liberte-monetaire-pour-la-France-petition-petitions-c2049691ec9efac7740302fc92713ae8.html

     


    • moussars 2 novembre 2011 16:34

      Très bien. Mais haro aussi sur la loi Delors de 1983, supprimant l’indexation des salaires sur l’inflation.
      Cette dernière est l’ennemie des rentiers, des spéculateurs, des financiers et autres bandits et boursicoteurs.


  • Robert GIL ROBERT GIL 1er novembre 2011 10:39

    La grande majorité de l’argent existe seulement sous forme de chiffres dans des comptes bancaires. Par la loi, ces chiffres ont la même valeur que des billets de banque et des pièces de monnaie. Une petite réserve d’argent réel suffit pour faire face aux besoins courants. La loi stipule le minimum des réserves que les banques doivent maintenir. C’est souvent quelque chose comme 10 % à 20%. Lorsque vous allez faire un emprunt dans une banque, le banquier ne regarde pas s’il a de l’argent à vous prêter : il le crée à la demande. L’argent n’est donc pas fonction de richesses produites mais de crédits, donc de dettes. Si toutes les dettes étaient remboursées en même temps, il ne resterait donc dans les banques que le minimum prévu par la loi. Mais avec les intérêts, il faut rembourser plus que l’argent mis en circulation.......

    http://2ccr.unblog.fr/2011/05/07/creation-dargent-et-endettement-public/


  • Jean-paul 1er novembre 2011 11:16

    @ GIL
    Avec quoi nous remboursons en meme temps les dettes de la voiture ,de la maison,des achats etc.....Sinon logique on ne ferait pas de dettes .


  • miha 1er novembre 2011 11:29

    Cette Europe-là va s’écrouler... le plus tôt sera le mieux... l’article 123 sombrera avec elle.

    Référendum en Grèce : le début de la fin, car j’espère bien que le peuple grec va refuser les « solutions » de l’UE à la botte de la « phynance ».


  • herbe herbe 1er novembre 2011 13:24

    Merci pour l’article !

    Il y a ceci en cours :

    http://www.audit-citoyen.org/

    effectivement nous avons tout à gagner à sortir du statut assigné de spectateur ...


  • lesdiguières lesdiguières 1er novembre 2011 13:40

    Car ce changement devra être imposé par les peuples, parce que les politiques, marionnettes du système financier, ne feront jamais rien dans ce sens.

    http://www.atramenta.net/lire/la-dette-dans-tous-ses-etats/35165


  • Bioman Bioman 1er novembre 2011 16:50

    Bonjour,

    Je vous invite sur le pearltrees « le savoir est une arme »

    C’est quoi l’argent dette ?

    http://www.pearltrees.com/#/N-u=1_343671&N-p=24119810&N-s=1_3219020&N-f=1_3219020&N-fa=3219020

    “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.”


  • lambda 1er novembre 2011 17:05

     juste une info que vous savez peut être déjà mais qui est troublante

    Le bail de 99 ans de la Réserve Fédérale (la FED) expire le 23 décembre 2012

    Il n’y a jamais de hasard et cette année 2012 sera agitée !!

    http://tenfiotenwo.skyrock.com/3029404316-Depuis-le-23-decembre-1913-la-banque-centrale-americaine-est-dirigee.html


  • Mylène 1er novembre 2011 17:28

    Par lambda c’est à dire ?? 


  • Lorelei Lorelei 1er novembre 2011 18:06

    nous avons été vendu aux banques et leurs lubies criminels comme notre santé a été aux pharmas


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 1er novembre 2011 18:29

    Très belles démonstrations, très-belle illustration, mais on en finit pas de faire des belles démonstrations, et ça change rien. Alors..


    Désertons ! (et guillotinons dés qu’on pourra)

    Tenez, on a bien rigolé :

     La crise des ânes

     

     Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 euros par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 euros et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 dans huit jours et il quitta le village.

     

     Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix auquel ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

     

     Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

     

     Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.

     

     Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

     

     Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant.

     

     Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.


  • Tiberius Tiberius 1er novembre 2011 18:40

    Ce n’est pas parce que vous êtes dans l’ignorance complète des lois du marché et de la façon dont les choses acquièrent de la valeur qu’il faut croire que cette valeur n’est pas plus réelle que nos dettes. Un peintre dessine deux rectangles de couleur sur une toile et son bout de tissu s’échange quelques années plus tard des centaines de millions de dollars. Cela paraît insensé mais c’est ainsi. Ce qui fait la valeur de cette toile, c ’est le marché, c’est-à-dire ceux qui sont prêts à payer pour l’acquérir. Et cette valeur marchande est alors tout aussi réelle que peuvent l’être celles de nos dettes ou de toute monnaie fiduciaire.

    J’achète un tableau de Mark Rothko pour cent million de dollars Les experts que je consulte me garantissent qu’il est authentique. Quelques temps plus tard ayant besoin d’argent, j’en revends la moitié sous forme de titres de propriétés qui ne tardent pas à se transformer en monnaie d’échange. Tous s’imaginent que la valeur de leur titre de propriété est garantie par le tableau lui-même. Seulement voilà, quelques années plus tard, les experts réalisent que mon tableau n’est pas de Rothko mais d’un illustre inconnu. La valeur marchande de celui-ci s’effondre brutalement faisant perdre leur argent à tout ceux qui ont accepté en paiement les titres de propriété.

    Cela signifie-t-il que la valeur du tableau n’était pas réelle ? NON ! C’est juste le marché qui ne lui accorde plus le même intérêt. Les gens étaient prêts à l’acheter 100 millions quand ils pensaient qu’il était de Rothko or il ne l’est pas et ils n’en veulent plus. Voilà !


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 1er novembre 2011 18:58

      Vous y croyez vous à vos embrouillaminis ? On doute..


      Le monde de l’Art est plein d’ânes, de filous, de caves, de crédules, de vendus, de cupides, de crétins, de politiques, d’« hommes d’affaires », de ploucs, d’« experts » cher Tibère..

      ..ça la « valeur ».. ! De Rothko à Pikassault, de Pollock à Buttock-Asshole

       La crise des ânes

       

       Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 euros par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 euros et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 dans huit jours et il quitta le village.

       

       Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix auquel ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

       

       Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

       

       Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.

       

       Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

       

       Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant.

       

       Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 10:53

      Vous n’avez pas encore compris que plus de 90 % de la monnaie est de la « fausse monnaie » et c’est pas moi qui le dit ! c’est un prix Nobel d’économie !!

      Le jugement éthique porté sur le mécanisme du crédit bancaire s’est profondément modifié au cours des siècles. (...)A l’origine, le principe du crédit reposait sur une couverture intégrale des dépôts. (...) Ce n’est que vers le 17ième siècle, avec l’apparition des billets de banque, que les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l’insu du public . Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents  »La crise mondiale aujourd’hui" maurice="maurice" prix="prix" nobel="nobel" de="de" sciences="sciences" economiques="economiques" juglar="juglar">span>


    • Tiberius Tiberius 2 novembre 2011 13:39

        @ Marc Jutier  

      Parce que les prophètes de la fin du monde ont de tout temps été légion sur Terre, nombreux sont forcément les intellectuels en tout genre a nous avoir un jour prophétiser la crise. 

      Et s’il y a ceux qui l’ont vu venir de la Chine quand celle-ci a adhéré à OMC il y a également ceux qui comme Allais l’ont plutôt vu venir de la dérégulation financière. Mais si vous, Marc Jutier, choisissez aujourd’hui de mettre en avant la version d’Allais, ce n’est pas parce que vous auriez les compétences en économie pour juger de sa pertinence, NON ! C’est simplement et prosaïquement parce que les idées de cet homme servent pour l’occasion vos propres délires sur la nécessaire destruction du capitalisme.

      Alors permettez-moi de vous faire remarquer que si vous pensez réellement que le Nobel d’Allais lui confère un magistère pour ce qui touche aux questions économiques, peut-être devriez-vous abandonner le communisme, car à ce qu’il me semble, Allais était un partisan de l’économie de marché. Et si vous trouvez cet économiste tellement clairvoyant, qu’attendez-vous pour vous convertir comme lui au capitalisme ?


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 14:39

      Monsieur pour votre information

      Je suis ingénieur en physique et

      j’étudie et j’écris sur l’économie depuis 15 ans

      d’abord, il faut savoir que l’économie n’est rien de plus qu’une grossière escroquerie intellectuelle

      lire l’excellent ouvrage de Serge Latouche : L’invention de l’économie

      le capitalisme est en train de mourir et cela n’est pas mon délire …

      observez simplement les faits et les actes des peuples !!

      cela dit je suis aussi pour une économie de marché !

      avec beaucoup plus de liberté et moins de taxes qu’aujourd’hui

      je veux simplement que la création monétaire revienne aux peuples !!!

      fermer la bourse des valeurs mobilières et nationaliser toutes entreprises cotées en Bourse.

      Par contre, pour la petite et moyenne entreprise : plus de libertés et moins de charges


    • Tiberius Tiberius 2 novembre 2011 15:28

      Vous prétendez étudier depuis 15 ce qui ne serait selon vous qu’une escroquerie intellectuelle et fort de votre maîtrise de la fausse science en question, vous prônez une économie de marché libérale où toutes les entreprises cotées en bourses seraient nationalisées. Alors là, bravo !!!

      Et les propos d’Allais que vous me citiez étaient donc pour vous le fruit d’une escroquerie ce qui ne vous a pas gêné pour vous en servir afin d’étayer vos propres hypothèses en la matière.

      Assez de bêtises, bonne journée monsieur Jutier.  smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:04

      @ Tiberius

      Permettez-moi de poursuivre l’échange entamé avec mon article de la veille.
      Je vous retrouve dans la même posture de défense/agression et je trouve ça dommage

      Parce que votre exemple du tableau constituait une intéressante base de discussion.
      Il était judicieux parce que vous pointez la là dimension constructiviste de la réalité sociale.

      L’univers dans lequel nous vivons est, au moins pour son versant social, basé sur des réalités qui ne sont telles que parce que convenues, tacitement ou consciemment, mais convenues entre les hommes.

      Elles font l’objet d’un consensus, cad, qu’elles ne dépendent du point de vue de personne en particulier, et elle apparaissent donc indépendantes, réelles.

      La valeur des choses en est un exemple.

      La valeur des choses, c’est-à-dire, la « réalité » que nous leur accordons est une construction sociale dépendante seulement de l’accord qui se réalise à leur sujet.

      Il s’agit donc d’un artefact, d’un artifice, ou si vous voulez une fiction, souvent nécessaire, souvent utile, comme la monnaie.

      Mais encore faut-il que cette dernière reste aux mains d’un peuple souverain quant à sa création.

      Lorsque, de manière criminelle, la création monétaire passe dans les mains des gangs banques à l’insu du plein grè des peuples, ce qu’a réalisé en France la loi de 1973, la fiction devient malsaine, malfaisante plus exactement.

      Car un taux d’intérêt ridicule (3%) va créer des montagnes de dettes quelques décennies plus tard.

      Votre exemple du tableau est excellent parce qu’il montre que rien n’interdit de faire le chemin à l’envers et de décider que ce que l’on a cru avoir de la valeur, n’en a plus.

      Cela pourrait être le cas des dettes souveraines en l’occurrence. Elles sont illégitimes dès l’origine, constituant une véritable extorsion de fond via l’intérêt indû puisqu’indûment attribué aux banques.

      Ce qu’explique le présent article, c’est précisément cet aspect de  »pure fiction" de="de" la="la">

      Elle n’existe que tant qu’on y croit, tant qu’on lui fait confiance (fiduciaire).

      Il ne tient qu’à nous de ne plus croire à la monnaie malsaine, usurpée, qui nous met en esclavage.
      La monnaie que nous le peuple (We the People) n’avons pas créée doit être considérée comme de la fausse monnaie (comme le dit si bien Maurice Allais).

      Toute la question est donc celle de la réalité dans laquelle nous vivons.

      Vous ne voulez pas lacher la réalité néo-libérale. Comme on vous comprend.

      C’est comme si vous aviez pris la pillule bleue dans Matrix. Difficile d’y renoncer.
      Pourtant, c’est pure illusion.
      A un moment il faut bien que le voile se déchire.

      La réalité est telle que nous la construisons.
      Il est temps de ne plus accepter cette construction qui nous met en esclavage.
      Il est temps de laisser tomber les chaînes de l’argent-dette des banques privées.

      La perte de la souveraineté sur la création monétaire est la clé de l’enfer de la dette dans lequel nous sommes.

      La récupération de cette souveraineté nous en sortira... si l’Empire ne vient pas nous jeter dans l’enfer de la guerre ;-(

      Ce qui nous ramène au danger chinois dont vous faites grand cas.
      Je suis sur ce point tout à fait d’accord avec vous.

      La Chine est un réel danger pour l’économie européenne ou occidentale.
      Mais il faut voir qu’elle aussi est  une fiction devenue réalité.

      La Chine telle que nous la connaissons maintenant est un pur produit du néo-libéralisme dont l’Europe téléguidée par l’Empire a été l’instrument. Elle doit ses succès à la dérégulation et à la délocalisation des moyens de production, donc la libre circulation du Grand Capital.

      Pour étayer ce propos, je ne peux que vous inviter à écouter la magistrale conférence que François Asselineau a donnée à Perpignan cette année.

      Vous vous déclarez pour la doxa néolibérale ?

      Viendra le temps où vous prendrez conscience de l’erreur magistrale que c’était.

      Je vous le souhaite.


    • Tiberius Tiberius 2 novembre 2011 23:23

      Je ne m’attendais pas à vous voir reprendre cette conversation ici, mais pourquoi pas.

      Non la valeur des choses n’est pas une fiction, elle n’est pas le simple fruit d’un accord tacite entre les acteurs économiques comme une règle que des joueurs se fixent à l’usage, c’est le résultat même du jeu. Et cette valeur est réelle ! Si vous et moi tentons notre chance dans la littérature. Nos ouvrages sont édités et le mien obtient prix sur prix ainsi que la reconnaissance du monde littéraire. Le vôtre n’obtient rien de tout cela et pourtant, alors que les ventes de mon livres stagnent en France, le vôtre s’envole au firmament des ventes mondiales, là où l’on ne croise plus que les Dan Brown et autres Stephen King !

      C’est à cet instant que vous pourrez distinguer ce qui fait toute la différence entre une valeur qui résulte d’une simple entente (la valeur de mon livre) et la valeur que donne à une oeuvre l’imprévisible jeu économique (la valeur de votre livre à vous). Et j’aurais beau pleurnicher que mon oeuvre était mieux construite, mieux écrite, j’aurais beau décrier votre livre en le traitant de commercial, cela n’y changera rien. Le marché m’aura fait un sort et je n’aurai plus qu’à finir mes jours comme tant d’illustres inconnus tandis que vos oeuvres inspireront des films bien des années après votre mort.

      Des gens qui se croient importants peuvent s’imaginer en mesure de définir la valeur des choses, ils peuvent même s’imaginer habilités à dire ce qui a de la valeur ou n’en a pas. Mais la vraie valeur qu’acquerront nos oeuvres aux yeux de nos semblables, il n’appartient à personne en particulier de la définir. Et ceci pour la simple raison que nul ne peut la prévoir à l’avance avec assurance. Même le grand Steve Jobs dont le talent à flairer le succès est d’ores et déjà devenu proverbial, s’est parfois trompé. Il n’y a que le marché par le subtil jeu des acteurs économiques qui puisse en décider. 

      Et cette valeur que donne aux choses le marché n’est pas une fiction. Ce n’est pas parce que la logique qui détermine la valeur nous est dans ses tréfonds totalement inconnue qu’elle n’est pas réelle. Au contraire, il n’y a rien de plus réel que le fait pour un livre d’être acheté ou de ne pas l’être.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 novembre 2011 07:11

      Encore une fois, votre exemple a pour thème la contruction sociale d’une réalité (sociale).

      Vous opposez avec raison le fait que l’avis des experts ne changera rien au fait que ce qui, en dernier ressort, fait la valeur d’une chose, sa « réalité », c’est ce que vous appelez le marché et que, pour ma part, j’appelle le consensus.

      Marché ou consensus, c’est pareil, puisqu’il s’agit de dire que lorsque tous les acteurs s’accordent sur une chose, celle-ci est jugée réelle, c’est-à-dire, cause de l’effet qu’elle suscite.

      Ainsi, un livre qui aurait le succès que vous décrivez, amènerait nécessairement à penser que c’est un livre de valeur et pas seulement le produit d’une campagne publicitaire. Par exemple, qu’on aime ou qu’on aime pas, on ne peut dénier une « réelle » valeur à la série des Harry Potter.

      Pareillement, lorsqu’un comique sort une blague qui fait rire toute la salle, nous savons que la blague est comique, que le comique est bon (il est « réellement » comique) parce que, précisément, toute la salle a ri et cela, même si nous-même nous n’avons pas ri.

      Ce que nous constatons c’est qu’il y a un consensus qui atteste de la réalité du comique en tant que comique. La salle a construit une « réalité sociale », celle du comique en tant que tel. Il est reconnu comme tel.

      Ce succès bien sûr le met en joie. Mais qu’il soit comique ou écrivain, il sait qu’il n’est rien de plus éphémère que le succès. Parce que, précisément, la foule est changeante, capricieuse.

      Elle pourra se détourner de lui aussi vite qu’elle s’en est entichée. L’exemple de l’œuvre d’art que vous avez donné colle ici très bien : il importe de comprendre que le consensus peut se défaire et souvent plus facilement qu’il ne s’est fait.

      C’est là où il apparaît que la réalité incontestable du succès (au moment où le succès est « actuel »), la réalité incontestable de la « valeur » est susceptible, est susceptible de s’évanouir.

      Et d’apparaître alors pour ce qu’elle était depuis le début : une réalité sociale, donc une fiction sociale qui ne nous apparaît réalité que tant que persiste le consensus à son égard.

      Le consensus disparaît, la valeur, la réalité disparaît. C’est aussi simple que cela.

      C’est ce qui s’est passé pour les emprunts russes, c’est ce qui se passe actuellement pour le foncier aux USA, c’est ce qui se passe chaque fois qu’une valeur est à la baisse.

      Le consensus se défait.

      Et bien actuellement, vous assistez à l’effondrement du consensus sur la « réalité » de la monnaie. Les gens, de plus en plus éduqués , surtout par internet comme je l’ai été, comprennent que la monnaie, ce n’est pas le métal, la chose palpable.

      La monnaie, c’est simplement le sceau qui est imprimé sur le métal (ou le papier) par le pouvoir.

      Et ce pouvoir, longtemps celui du roi, les gens se souviennent avoir fait une révolution pour le récupérer et ils ne comprennent pas que des politiciens criminels aient pu l’abandonner aux banques.

      Et dès lors, par cette simple prise de conscience collective, par ce délitement du consensus pour faire confiance ou crédit au sceau infâme des banques , ce dernier perd toute valeur, il cesse d’être une réalité.

      Nous le peuple (We the People comme disent les zuniens) avons ce pouvoir. C’est nous qui créons les réalités auxquelles nous croyons. Et il n’y a pas de limites à cela.

      Pour finir ce commentaire (à qui il faut bien une limite  smiley) je ne vois rien de mieux que vous donner cet exemple du peuple US qui a été privé du droit à émission de billets lors de la création de la FED (qui a désormais seule ce droit) mais dont la chambre des représentants a toujours le droit d’émettre des pièces.

      Comme je l’ai indiqué dans mon article AA+ et ensuite quoi ? Weimar 2.0 ? - AgoraVox le média citoyen, on discute très sérieusement là-bas de l’émission de pièces de 1 ou 5 trillards de dollars que le peuple US pourrait donner à la FED pour rembourser ses créances.

      C’est tout à fait possible d’un point de vue légal, cela ne poserait aucune espèce de problème, sauf peut-être au cartel international de banques que constitue la FED et à tous les investisseurs à sa suite.

      Mais ce sera peut-être l’occasion de découvrir que l’on peut faire sans eux…


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 novembre 2011 07:14

      Ooups, comme Firefox et puis ensuite Chrome coinçait en m’obligeant à je ne sais quel contrôle de sécurité (identifiant et mot de passe inconnu) j’ai utilisé Internet Explorer, visiblement égal à lui-même.

      S’il y a un superviseur, peut-il effacer ça ?

      Je recommence en dessous...


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 novembre 2011 07:16

      Encore une fois, votre exemple a pour thème la contruction sociale d’une réalité (sociale).

      Vous opposez avec raison le fait que l’avis des experts ne changera rien au fait que ce qui, en dernier ressort, fait la valeur d’une chose, sa « réalité », c’est ce que vous appelez le marché et que, pour ma part, j’appelle le consensus.

      Marché ou consensus, c’est pareil, puisqu’il s’agit de dire que lorsque tous les acteurs s’accordent sur une chose, celle-ci est jugée réelle, c’est-à-dire, cause de l’effet qu’elle suscite.

      Ainsi, un livre qui aurait le succès que vous décrivez, amènerait nécessairement à penser que c’est un livre de valeur et pas seulement le produit d’une campagne publicitaire. Par exemple, qu’on aime ou qu’on aime pas, on ne peut dénier une « réelle » valeur à la série des Harry Potter.

      Pareillement, lorsqu’un comique sort une blague qui fait rire toute la salle, nous savons que la blague est comique, que le comique est bon (il est « réellement » comique) parce que, précisément, toute la salle a ri et cela, même si nous-même nous n’avons pas ri.

      Ce que nous constatons c’est qu’il y a un consensus qui atteste de la réalité du comique en tant que comique. La salle a construit une « réalité sociale », celle du comique en tant que tel. Il est reconnu comme tel.

      Ce succès bien sûr le met en joie. Mais qu’il soit comique ou écrivain, il sait qu’il n’est rien de plus éphémère que le succès. Parce que, précisément, la foule est changeante, capricieuse.

      Elle pourra se détourner de lui aussi vite qu’elle s’en est entichée. L’exemple de l’œuvre d’art que vous avez donné colle ici très bien : il importe de comprendre que le consensus peut se défaire et souvent plus facilement qu’il ne s’est fait.

      C’est là où il apparaît que la réalité incontestable du succès (au moment où le succès est « actuel »), la réalité incontestable de la « valeur » est susceptible, est susceptible de s’évanouir.

      Et d’apparaître alors pour ce qu’elle était depuis le début : une réalité sociale, donc une fiction sociale qui ne nous apparaît réalité que tant que persiste le consensus à son égard.

      Le consensus disparaît, la valeur, la réalité disparaît. C’est aussi simple que cela.

      C’est ce qui s’est passé pour les emprunts russes, c’est ce qui se passe actuellement pour le foncier aux USA, c’est ce qui se passe chaque fois qu’une valeur est à la baisse.

      Le consensus se défait.

      Et bien actuellement, vous assistez à l’effondrement du consensus sur la « réalité » de la monnaie. Les gens, de plus en plus éduqués , surtout par internet comme je l’ai été, comprennent que la monnaie, ce n’est pas le métal, la chose palpable.

      La monnaie, c’est simplement le sceau qui est imprimé sur le métal (ou le papier) par le pouvoir.

      Et ce pouvoir, longtemps celui du roi, les gens se souviennent avoir fait une révolution pour le récupérer et ils ne comprennent pas que des politiciens criminels aient pu l’abandonner aux banques.

      Et dès lors, par cette simple prise de conscience collective, par ce délitement du consensus pour faire confiance ou crédit au sceau infâme des banques , ce dernier perd toute valeur, il cesse d’être une réalité.

      Nous le peuple (We the People comme disent les zuniens) avons ce pouvoir. C’est nous qui créons les réalités auxquelles nous croyons. Et il n’y a pas de limites à cela.

      Pour finir ce commentaire (à qui il faut bien une limite  smiley) je ne vois rien de mieux que vous donner cet exemple du peuple US qui a été privé du droit à émission de billets lors de la création de la FED (qui a désormais seule ce droit) mais dont la chambre des représentants a toujours le droit d’émettre des pièces.

      Comme je l’ai indiqué dans mon article AA+ et ensuite quoi ? Weimar 2.0 ? - AgoraVox le média citoyen, on discute très sérieusement là-bas de l’émission de pièces de 1 ou 5 trillards de dollars que le peuple US pourrait donner à la FED pour rembourser ses créances.

      C’est tout à fait possible d’un point de vue légal, cela ne poserait aucune espèce de problème, sauf peut-être au cartel international de banques que constitue la FED et à tous les investisseurs à sa suite.

      Mais ce sera peut-être l’occasion de découvrir que l’on peut faire sans eux…


    • Tiberius Tiberius 3 novembre 2011 12:27

      Le consensus n’est autorisé ni sur l’offre ni sur la demande sans quoi ce n’est plus le marché. En fait, par nature, la demande n’autorise pas le consensus parce qu’il n’est tout simplement pas possible de trouver de solution unique ou définitive aux problèmes des humains. Impossible par conséquent de faire rire tout le monde avec la même blague ou de captiver toute la planète avec un même roman. Il est en revanche facile pour les acteurs économiques de s’accorder sur l’offre. Mais c’est évidemment aux dépens des consommateurs et cela est proscrit dans le cadre d’un marché libre. L’intérêt du marché est de ne jamais chercher le consensus mais au contraire de tirer avantage de la grandes variétés des attentes humaines. C’est d’ailleurs l’une des principale raison qui font que les libéraux s’opposent à l’idée d’un état providence car celui-ci ne peut par définition apporter à nos problèmes que des solutions uniques. Le marché quant à lui apporte une multitude de solutions et c’est ensuite par le libre jeu des acteurs économiques que la valeurs des solutions en question se déterminera.

      Alors comment naît cette valeur ? Vous connaissez comme moi la loi de l’offre et de la demande. Cette valeur varie en fonction du rapport entre l’offre et la demande. Plus grande est l’offre par rapport à la demande plus faible est la valeur des marchandises. Dans mon exemple précédent, la demande pour mon livre est plus faible que pour le vôtre et forcément, cela ne nous rapportera pas à l’un et à l’autre la même chose. Mais si je n’avais fait éditer mon livre qu’à un exemplaire et que j’étais parvenu à en faire une oeuvre d’art, alors peut-être que celle-ci aurait pu un jour s’échanger chez les collectionneurs aussi chère qu’un Rothko et me rendre peut-être plus riche que vous. Pourquoi ? Parce qu’il n’y aurait qu’un seul livre (une offre très faible) face à une demande cette fois bien plus importante. 

      Vous voyez, cet « accord » que vous voyez se dessiner entre les acteurs économiques sur le demande est loin de pouvoir suffire à définir la valeur des choses. 


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 4 novembre 2011 04:01

      J’ai bien peur de ne pas avoir explicité suffisamment accord et consensus. Dans l’usage que j’en fais ils n’impliquent nullement d’être intentionnels ou même conscient.

      Vous ne voulez pas voir que ce que vous appelez marché, offre, demande ne sont QUE des dynamiques de groupe, donc des dynamiques de formation de consensus plus ou moins larges (consensus ne veut pas dire unanimité) et surtout plus ou moins stables.

      Ainsi, il apparaît que ce que vous avez évoqué est complètement oblique à ce que je soutiens, il n’y a pas l’ombre d’une contre-argumentation.

      Je maintiens que c’est le consensus qui fait et la valeur et la réalité de ce sur quoi il porte et je serais vivement intéressé si vous aviez le moindre exemple réel (ou fictif non capilotracté) qui montrerait le contraire.
      Il est pour moi évident que vous n’en avez pas. Sauf à croire que le marché soit autre chose qu’une dynamique de consensus en formation ou en délitement. Il est cela, il n’est que cela. Voilà mon hypothèse et elle permet de comprendre le caractère de fiction utile de la monnaie mais aussi de tout ce qui est de l’ordre du symbolique, toutes nos réalités sociales...


    • Tiberius Tiberius 4 novembre 2011 12:43

      Je ne peux pas contre-argumenter sur des bases erronées. Vous êtes en train de me dire que la valeur des choses serait purement fictive parce qu’elle ne serait que le fruit d’un simple consensus. Vous rendez-vous compte que si la valeur des choses est fictive alors leur importance pour nous l’est également. Seraient donc fictifs, mon désir de manger, mon désir de me distraire, de me déplacer, de m’informer, de me cultiver, mon aspiration au confort, à la santé, à la sécurité... 

      Mais admettons quand même que vous ayez raison et prenons donc le B-A-BA pour tenter de situer ce fameux consensus dans le processus. Quand les prix augmentent, l’offre augmente, mais la demande diminue et quand les prix redescendent, la demande remonte alors que cette fois c’est l’offre qui décline. On est censé atteindre le point d’équilibre quand la courbe de l’offre croise celle de la demande. On pourrait prétendre qu’un consensus s’est alors réalisé si tout pouvait continuer ainsi dans le meilleur des mondes. Seulement voilà, comme je vous l’ai dit, le consensus ne figure pas dans la logique du marché et il y a toujours un gros malin qui tentera de prendre l’avantage sur les autres en baissant ses prix, c’est forcé ! Pire, on ne peut pas vendre à l’infini toujours plus de casseroles aux gens. Il vient toujours un moment où le marché se rétracte. Conséquence : les prix descendent inéluctablement et les marges du secteur s’étiolent petit à petit jusqu’à contraindre les fabricants à trouver de nouveaux produits qui auront l’heur de plaire à quelqu’un, s’ils veulent survivre. 

      Où diable se situe le consensus dans tout ça ? C’est justement cette IMPOSSIBILITÉ de parvenir à consensus qui est la cause de cette fuite en avant perpétuelle du marché ! 

      PAS DE CONSENSUS !!!

      LA FAIM OU LE DÉSIR DE SE DISTRAIRE NE SONT PAS DES FICTIONS  !


    • ObjectifObjectif 16 avril 2012 14:11

      La monnaie n’est qu’un système de comptabilité. Pour bien comprendre : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pour-un-systeme-monetaire-112936


  • lagabe 1er novembre 2011 18:49

    moi je voudrais faire remarquer 2 ou 3 choses :

    L’allemagne a une dette inférieure à la notre
    Elle a mis + de 1900 milliards dans la réunification
    Elle a mis + de 40 % du budget européen

    Cherchez l’erreur

    Si d’un coup on supprime la dette , on risque de pénaliser , plus les classes moyennes


    • chantecler chantecler 2 novembre 2011 08:59

      « L’ Allemagne a mis plus de 1900 milliards pour la réunification . »

      Ces 1900 milliards ont financé des travaux gigantesques d’infrastructures , de routes, de voieries , de rénovations de villes , de villages, d’immeubles . ( Les habitants de l’ ouest ont fait de bonnes affaires...)

      J’ai traversé l’ ex Allemagne de l’est à cette époque : c’était un gigantesque chantier et la population avait du travail .

      De plus des usines perfectionnées se sont implantées : j’ai visité par exemple sur la Baltique un chantier naval qui utilisait les derniers perfectionnements techniques pour fabriquer des portes containers de pointe .

      L’Allemagne retrouvait son intégrité perdue des conséquences de la dernière guerre et la plupart des Allemands étaient enthousiastes .

      Il y avait certes quelques tensions avec ceux de l’ex RDA car eux n’avaient pas les moyens de profiter des aubaines , ni les qualifications pour travailler partout : d’où persistance d’un chômage à l’est et grogne .

      Et nous , de notre côté ,que nous disait on dans les médias ?

      Que l’Allemagne avait perdu de sa superbe ,de sa croissance et que la France rivalisait avec elle dorénavant dans ses performances ....

      Voilà l’aveuglement de nos classes dirigeantes cocardières : incapables de voir , ni de comprendre ce qui se passait à coté . De la dérision , de la forfanterie ...

      Voilà les imbéciles qui nous dirigeaient et qui sont encore aux commandes actuellement, inféodés au capital, aux marchés , aux US , à l’oligarchie financière et qui se moquent du peuple en permanence .

      Quand on les entend critiquer un plan d’ embauche de 60 000 jeunes au nom du réalisme économique , alors que le jeunesse vit en plein cette crise en n’ accédant pas au travail , il y a de quoi hurler devant tant d’incompétences et de cynisme .

      On favorise encore et toujours la rente , on sacrifie la jeunesse . Comme en temps de guerre !

      Mais c’est une guerre véritable qui est engagée : la finance contre les populations .

      Cr.


    • Dzan 2 novembre 2011 09:07

      Lagabe
      Pourquoi ?
      Au risque de passer pour ètre vacciné avec une aiguille de phonographe, je rappelle, que , dans les années 60 nous avions une industrie lourde ( aciéries, fonderies) des machines- outils françaises , Eranult Somua, Cazeneuve, Rouchaud machine transfert Renault,et bien d’autres. Une industrie automobile puissante, des petits moteurs ( gardening, scies ) Français. De l’optique ( Angénieux) De l’électroménager, Moulinex, Seb, des vélos, vélomoteurs, motos Motobécane Motoconfort, Peugeot, Terrot.Des engins de chantier Poclain.
      Et la liste est loin d’ètre exhaustive.

      Que reste t’il de tout celà ? Rien
      EX : Ernault est devenu Ernault / Toyoda, Seb Moulinex vendus, Motobécane maqué avec Yamaha
      Notre industrie de camions gros tonnage a été vendue à Volvo.
      Il y eut une tentative de la marque Voxan, de relancer la moto de grosse cylindrée. Il eût suffit que le gouvernement Français en achète pour la police, ou autre corps d’état, pour que ça marche, mais non, vaut mieux de BMW ou autres Japonaises. Les pelleteuses, sont Liebherr, Komatsuet autres.

      Alors que les Allemands ont Industrie lourde, voitures de luxe, motos, optique, chimie, machine outils etc...etc...


    • lagabe 2 novembre 2011 18:56

      je vais dire simplement , les banques françaises ont environ dans les 1500 milliards de dépots et 1800 milliards d’emprunt donc un différentiel de 300 milliards
      En clair pour vous faudrait adosser les emprunts aux dépots soit une différence de 300 milliards
      conclusion beaucoup moins de croissance


  • Ewen Marechal 1er novembre 2011 19:09

    D’accord avec l’auteur. Je me dois de faire une petite remarque :


    Dans le cadre de l’UE, l’abrogation de cet article ne se fera pas unilatéralement, et je doute qu’il soit possible que les 27 états membres aient des gouvernements acceptant de le faire. Je rappel que l’Angleterre, par exemple, tir bp de profits de cette loi. Sans parler des lobbys pro états unis.

    Donc, il faut appliquer l’article 50 du TUE pour sortir du cadre de l’UE et ne plus subir cette loi. C’est la seule chose que peut faire unilatéralement la France, sans l’accord impossible de 26 états.

  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 1er novembre 2011 19:09

    « 

    exiger l’abrogation de l’article 123 »
    Oui-oui, c’est entendu..

    Mais faut en plus leur mettre l’article 75 au C.. : crime de haute trahison contre l’humanité.


  • Pallas Pallas 1er novembre 2011 20:04

    Vous avez tout a fait raison !
    François Asselineau préconise pour cela la sortie de l’Euro, ainsi que de l’europe, condition nécessaire selon lui à la restauration de la souveraineté nationale permettant de (re) battre monnaie !
    http://www.u-p-r.fr/


  • non667 1er novembre 2011 20:32

    en 73
    je n’avais pas la télé ,
    ni ne lisais les journaux ,ni n’écoutais la radio  !
    par contre nous avions de petites revendications syndicales qui étaient rapidement satisfaites ! la peur d’un nouveau mai 68 sans doute !
    alors je me pose la question  :
    pourquoi en mai 68 on a fait 5 semaines de grève pour permettre à cohn bendit d’aller dans le dortoir des filles de la citée u et qu’en janvier 73 pas un mot sur le hold up des banques ?
    pas un mot du ps ,pc , mao ,trotsko ,gaucho ..etc .... ?
    pas une seconde de grève ,ni manifestation !

    je recherche dans ma bibliothèque de vieux gaucho pour voir
    dans « le projet socialiste pour la France des années 80 » je trouve p 40 :.............
    surtout ,(les usa ) ils continuent à bénéficier de l’exorbitant privilège du dollar ,apanage du « prince »qui peut,seul,battre monnaie pour le reste du monde .

    conscient donc de l’importance de battre monnaie le ps dans les 380 pages de projets (avec des nationalisations ) n’évoque à aucun moment la pernicieuse loi pompidou-giscard -rothschild !
    2012 toujours rien ! par contre il tape toujours sur marine qui l’évoque !

     


    • chantecler chantecler 2 novembre 2011 11:36

      Vous avez la dent dure et l’esprit rancunier..

      Les soixante huitards, toujours repris par la droite , quelle frousse pour la bourgeoisie !...Et sincèrement résumer ça à une affaires de dortoirs de filles et de DCB !!!

      Il y a eu grève générale en France , je vous le rappelle , et ça dépasse largement votre analyse...

      De plus des mouvements de protestation ont eu lieu partout dans le monde , en Allemagne, en Italie , en Tchécoslovaquie ..... comme aux USA , car il y avait une guerre ignoble (napalm) au Vietnam et étendue au Cambodge ....

      Vous dites que la loi de 73 n’a pas été combattue : franchement qui se doutait des conséquences de cette loi ,lorsqu’elle a été prononcée par le libéral Giscard , bien après 68 d’ailleurs alors que nous n’avions aucune dette !

      Il fallait être spécialiste de l’économie et de l’histoire politique pour comprendre ce que cela impliquait quelque 10 ans plus tard .

      Et puis cette loi est une parmi d’autres amenée par l’école de Chicago , les lobbies friedmaniens qui ont imposé le néolibéralisme partout , sous la houlette de R. Reagan et de M. Thatcher .

      Il y a eu d’autres attaques : l’abandon du Glass Steagall , la globalisation , l’apologie de la libre concurrence , l’ouverture des frontières à tous vents . L’ Europe libérale et ses traités ( le TCE de Giscard , devenu Lisbonne ... ).

      Et auparavant la décision de Nixon, de déconnecter le $ de l’or en rapport justement avec le coût de la guerre du Vietnam ....

      Vous vous déchainez contre 68 , comme la droite a rabaché les « quarante huitards » du 19 éme siècle ( puis imposé N III )

      Puis la Commune , le Front populaire , la résistance et le programme de CNR ...

      Vous êtes vachement moderne ! Précis dans vos analyses !

      Cr.


    • non667 2 novembre 2011 15:04

      à chanteclerc
      Vous êtes vachement moderne ! Précis dans vos analyses !
       je suis passeïste ? cohn bendit n’existe plus ? il n’y a plus de 68tard (opportunistes vestes retournées dans la politique actuelle ? )
      le fil étant coupé je vous livre personnellement mon vécu de mai 68 !
       les filles c’était une boutade !

      ATTENTION V.O. MAI 68 PEU EN CACHER UNE AUTRE :

      réopen mai 68 :

      mai 68 ,les manif , les 5 semaines de grèves .ouvrier j’y étais .
       il m’a fallu attendre le 40° anniversaire soit 2008 et de nombreuses redif pour comprendre les vraies raisons de mai 68 et comprendre que moi même et les 55 millions de français ont été pris pour des c...
      MAI 68 est une manipulation comme le 9/11 ,timisoara , les armes de destruction massives

      — - indice : les grèves spontanées (même 1 h.) , manifestations n’existent pas . il y a forcément des manipulateurs derrière ( naturellement syndicats , partis politiques ) avec un but ,des revendications !.
      . mai 68 :rien de tout cela .au départ ,un groupe de fils de bourges qui voulaient avoir accès au dortoir des filles à la citée universitaire ’dixit cohn bendit "
       au fil des jours prococ -réac-provoc -réac le conflit s’est envenimé les étudiants ont fait appel aux ouvriers .tout les syndicat s’y sont mis (en trainant les pieds)et le but réel est apparu : déboulonner de Gaulle . une telle conspiration ne pouvait être le fait des syndicats ils n’arrivaient même pas a s’entendre pour un défilé unitaire du 1° mai !
       de plus de gaulle ayant sorti la france de l’otan + un indic au gouvernement avait les faveurs de moscou donc du pc donc de la cgt ,par rapport au ps .

      en 2008 j’ai entendu a la radio ( à propos du frère de ségolène qui était fiché par les R G) un retraité des R.G. dire qu’ il savait fin 67 qu’il y aurait des évènements très important au printemps suivant !

      ÇA CHANGE TOUT 

      mai 68 n’est pas un chahut de potache qui aurait dégénéré mais un complot mondial !

      pas fomenté par la gauche ( en avril 68 dans les réunions syndicales on n’en parlait pas !) bien qu’exécuté par elle.
      mais par les américains pour la sortie de l’otan + conversion or/dollar /franc +opposition a de gaulle pour son droit des peuples (tous les peuples ,discours de Phnom penh : http://www.gaullisme.fr/43cdg_Phnom... ) à disposer d’eux même et à se libérer des tutelles américaines et soviétiques ?

      donc un complot tramé fin 1967

      que s’est-il passé en 1967 avec de gaulle

      « VIVE LE QUEBEC LIBRE » qui fait encore rire aujourd’hui !

      et puis à propos de la guerre des 6 jours un discours prémonitoire qui ne fait pas rire du tout : édifiant à écouter absolument !

      http://www.dailymotion.com/video/xc...

      à la lumière de l’attitude d’israël aujourd’hui on voit que pour ce pays ce discours était intolérable et justifiait sa vengence .

       donc mai 1968 qui a toujours passé pour une contestation étudiante spontanée a été un complot juif (un des participant de la coordination étudiante a déclaré dans un journal juif ,s’il n’y avait pas eu "daniel bensaïd (pas sur ) (juif séfarade) la réunion aurait pu se faire en yiddish(langage des juifs ashkénazes allemands) )(nous sommes tous des juifs allemands n’est pas un slogan sorti par hasard à l’époque )

      il a entrainé la France dans 5 semaines de grève générale (inédit en france ) pour les INTÉRÊT D’ISRAËL (pays ultra nationaliste(dans et hors frontière/diaspora ) pour lui et antinational pour les autres de façon a ce que les juifs puissent vivre plus facilement en « coucous » parmi les autres peuples (tactique inscrite dans leur religion dès sa création :genèse chapitre XVII ) et pour les  INTÉRÊT DU N.O.M .
      danielcohn bendit figure emblématique de mai 68 est toujours une taupe d’israël dont les manigances sont insoupçonnables si on ne se méfie pas !

      au sein des verts quel est son rôle ?

      il dit oui a l’europe (a titre perso )
      régionalistes = anti nation forte = démolition des nations (vrai but de Europe ) = démolition des seuls obstacles au mondialismes (nouvel ordre mondial ) au mains des judéo américano capitalistes

      - pour toutes les guerres américaines (irak .....)

      en avril le peuple 68 n’avait aucune revendication et était heureux . on gagnait bien sa vie tout le monde faisait 48h dont 8 supplémentaires majorées de 25% .c’est ce qui a permit la grève mais ne l’a pas causé . oui un peuple affamé ne se revolte pas ,il meurt .

      comme pour le 11-9 il est important de connaître la vérité de façon a ne plus se laisser manipuler ,comprendre ce qui se passe , réagir /voter en conséquence !

       


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 16:45

      @ non667

      Je dois dire que je me suis posé les mêmes questions : mais bon sang qu’est-ce qu’ils foutaient les gaucho en 1973 pour ne pas avoir sourcillé à la loi Rotschild, ni sur le moment, ni plus tard.

      Chantecler essaie de noyer le poisson avec tous les autres petits mouvements périphériques mais il manque ce faisant l’importance cardinale de cette loi.

      Du même ordre d’importance que la création de la FED en 1913, toutes choses égales par ailleurs.

      Donc oui, on peut bien s’interroger sur l’ignorance crasse OU la compromission des élites de gauche.
      Car ce qui nous arrive était fatal, puisque mathématique.

      Enfin, concernant le recadrage de mai 68, je dois dire que je trouve ça solide. ça me paraît très pertinent et plausible a priori.
      Merci pour cet éclairage qui donne matière à penser !


  • LE CHAT LE CHAT 1er novembre 2011 21:16

    et dire qu’ après avoir fait sa promo personnelle , l’auteur a voulu nous vendre Hollande et maintenant il nous vend les indignés , la veste à géométrie variable , faut vite aller déposer le brevet ...............................


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 11:05

      Cher Le Chat,

      Je dois dire que ton commentaire m’a fait rigoler ! merci !

      Trèves de plaisanterie …

      Si je soutiens Hollande, c’est que je suis persuadé qu’il va arriver au pouvoir avec, en plus, une large majorité à l’assemblée.

      C’est comme ça ! alors mon calcul est simple, j’ai décidé de faire « pression » à l’intérieur du PS sur les questions monétaires.

      Si Hollande me proposait Bercy, je ne serais pas contre !! 


    • LE CHAT LE CHAT 2 novembre 2011 15:05

      Si Hollande me proposait Bercy, je ne serais pas contre !!

      alors là , toi aussi tu me fais rigoler ! merci ! ça vaut tous les antidépresseurs du monde !
      faudra vraiment que tu fasses une grosse pression alors , et que tu saches jouer des coudes pour arriver jusqu’à Flamby , parce qu’en ce moment ça grouille de lèches boules autour !


  • Croco Croco 1er novembre 2011 21:45

    Est-ce que PAR HASARD il y en aurait pas UN pour défendre les titres de propriété des EPARGNANTS qui détiennent des obligations d’état...(c’est à dire des titres de dette on est bien d’accord) ? tous des voleurs aussi ? on fout tout par terre alors et on abolit la propriété privée... on y réfléchit un poil avant ok ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:10

      @ Croco

      Les rentiers ont toujours été les grands gagnants de l’histoire économique non ?

      Il faut bien que le pendule reparte un jour dans l’autre sens non ?

      Les petits rentiers ne perdront jamais que ce qu’ils étaient en mesure de perdre, n’est-ce pas ?
      ça sera pas pire que les emprunts Russes.

      Les gros rentiers perdront gros.
      Ah, ben, izavé qu’à s’assurer avec des CDS... smiley

      Non sérieux, je plaisante.
      Je suis d’accord pour réfléchir pour les petits porteurs.
      Les petits.
      Mais que ce ne soit pas l’occasion d’adoucir le sort des banques.


    • perlseb 2 novembre 2011 20:06

      on fout tout par terre alors et on abolit la propriété privée

      Oui, bien sûr. Le peuple ne se rend pas compte que c’est la propriété privée qui le rend esclave (foncier, capital ainsi que le matérialisme bébête (société de consommation)).

      Ne serait-ce pas plus intelligent de mettre en commun les choses pour en produire moins et mieux les utiliser ? L’éducation consistant alors à apprendre à respecter le bien commun : ceux qui ne sont pas éduqués ne pourraient pas profiter du bien commun et devraient alors tout s’acheter eux-mêmes (comme tout le monde aujourd’hui). Ils auraient un niveau de vie 10 fois inférieurs aux autres pour un travail 10 fois supérieur.

      Mise en commun associée à éducation et responsabilisation, c’est la clef d’une vie encore plus facile et bien moins destructrice pour l’environnement. Mais c’est aussi obliger les gens à réagir contre l’éducation qu’ils ont reçue tout au long de leur vie, éducation fournie par la société de consommation.

      Mais bon, ça sera dans un deuxième temps, après la récupération par le peuple de la création monétaire, et pourquoi pas de tous les intérêts que perçoivent les banques. Si on nationalisait la création monétaire et les banques, on pourrait peut-être envisager de ne plus payer d’impôts. Après tout, le métier de banquier est bien trop important pour le confier à des privées (c’est au peuple de décider quels projets doivent être aidés et encouragés, pas à une poignée d’individus qui sont prêts à tout piller pour s’enrichir encore plus).


  • Tythan 1er novembre 2011 21:50

    Bonjour,

    Si vous avez raison de vouloir abroger l’article 123 et de permettre à nouveau la monétisation, il ne faut pas croire que cela résoudrait tous les problèmes magiquement. Encore une fois, jamais aucun Etat ne s’est financé que par la seule création monétaire, y compris avant 1973.

    J’ai écrit un artice là dessus que j’avais également publié sur agoravox disponible ici http://tythan.blog.free.fr/index.php?post/2010/12/14/La-mon%C3%A9tisation-des-dettes-publiques

    L’auteur de cet article ferait bien de le consulter. Par exemple, lorsque vous expliquez " On raconte aux gens que l’argent qu’ils empruntent à leur banque est de l’argent créé par une banque centrale et que d’autres ont déposé sur leur compte." A ma connaissance, jamais personne n’a raconté cela...


  • teddy-bear teddy-bear 1er novembre 2011 22:17

    Il ne faut pas s’exciter avec cette annonce de référendum, c’est du pipeau. Papandréou est sur la touche et tire sa révérence avec ce pétard mouillé. Et les « colonels » ont l’index sur la queue de détente.


  • teddy-bear teddy-bear 1er novembre 2011 22:21

    J’ai la forte impression que je me suis trompé de rubrique


  • manech42 manech42 1er novembre 2011 22:51

    Le peuple tentera toujours de trouver un aspect positif aux choses, qui par leur nature, ne sont pas susceptibles de changer.

    A méditer.

  • lloreen 1er novembre 2011 23:21

    Il faut surtout aussi abroger l’article 49-3 de la constitution, véritable outil anti-démocratique.
    Cet article a permis à Sarkozy de s’asseoir sur le vote des français lors du referendum de 2005 en faisant revoter le parlement, qui a voté OUI à l’adoption du traité de Lisbonne alors que les français avaient voté NON à 53%....

    Nous sommes des « incapables » au sens juridique du terme, puisque nous sommes sous la tutelle de « représentants », qui ne représentant que les intérêts de l’oligarchie, en étant grassement rétribués...


  • Anonymous Republic Punisher Robert de Nowhere 2 novembre 2011 02:23

    Il est temps que tout le monde prennent conscience de ce qui est écris dans cet article qu’on soit de gauche ou de droite nous sommes tous les victimes d’une arnaque bancaire aux profits d’une minorité de banquiers/rentiers/ultrariches. Et même vous les riches vous vous faites arnaquer car quel interêt aurez-vous à vivre dans un pays de pauvre où les rues seront sâles où il n’y aura pas de service public et une délinquance énorme et où vous ne pourrez plus vous promener sans vous faire braquer ? Vous pourrez tjrs vous éclatez tous seul dans votre monde de riches quand la plupart des gens seront pauvres vous aussi vous serez pauvres !


  • Grasyop 2 novembre 2011 09:31

    À tous ceux qui comme moi étaient déjà exaspérés par les bannières gigotantes de ce site et découvrent ce matin la nouvelle lubie publicitaire d’AV, une solution simple, l’ajout d’une ligne dans AdBlock : *.beezik.com.

    Déjà que ce site est la lie de tout l’internet, le repaire de tous les névrosés alléchés, qui par les billets complotistes, qui par les billets xénophobes, si en plus il faut se taper des publicités et autres gadgets clignotants (sans compter tous les sites suiveurs) pour pouvoir lire et discuter tous ces torchons, ça va pas durer longtemps !  smiley Alors virons la pub ! :->


    • Grasyop 2 novembre 2011 10:01

      Et pour plus de tranquillité, vous pouvez aussi virer addthis.com, beead.fr, quantserve.com, wibiya.com, ytimg.com. Sans compter Fèces-de-bouc, évidemment !


    • chantecler chantecler 2 novembre 2011 11:42

      Moi ce qui me désespère c’est le nombre de fachos concentré sur ce site .
      Mais bon , ils existent et ce serait bien dangereux de les ignorer .


    • Grasyop 2 novembre 2011 12:04

      Tout à fait d’accord smiley (c’est la deuxième partie de mon premier message).
      Et effectivement, la chaise vide n’est pas la solution, il faut quand même bien les bousculer un peu dans leurs délires...


    • non667 2 novembre 2011 20:27

      à chanteclerc
      Moi ce qui me désespère c’est le nombre de fachos concentré sur ce site .
      Mais bon , ils existent et ce serait bien dangereux de les ignorer .

      Moi ce qui me désespère c’est le nombre de nazisraëliens concentré sur ce site .
      Mais bon , ils existent et ce serait bien dangereux de les ignorer . smiley smiley smiley


  • lloreen 2 novembre 2011 09:39

    De toutes façons la question ESSENTIELLE est de savoir si oui ou non, les citoyens vont se décider à regarder la réalité EN FACE.
    Comme vous l’avez très bien expliqué, Monsieur Jutier, le scandale premier est celui de l’arnaque de l’argent-dette.
    D’aussi loin que l’on puisse se souvenir, la politique a TOUJOURS été dirigée non pas depuis les palais de la République, mais depuis les arrières-cours des banquiers et de leurs organes de transmission (gouvernements, « représentations » diverses et variées comme les « commissions », véritables outils dictatoriaux aux mains de mafieux et de parasites).

    Le mouvement des indignés est tout à fait opportun, mais encore faut-il qu’il ne soit pas politiquement récupéré (...il l’est déjà !) et qu’il mette l’accent sur les véritables scandales :
    1/ la confiscation de la souveraineté individuelle depuis des siècles, par l’intermédiaire de cette oligarchie qui se cramponne au pouvoir comme les tiques sur leur victime.

    2/ l’arnaque « légalisée » de l’argent-dette, avant dernier échelon avant la dictature mondiale, c’est à dire, la suppression des « problèmes liés à la finance et à la gestion calamiteuse » et l’instauration d’une monnaie unique (celle des banksters, cela va sans dire...).

    Pour ceux qui viendront dire qu’il s’agit d’une théorie « conspirationniste », dites-moi à partir de quelle date les « acquis » nous ont permis d’être VERITABLEMENT souverains, c’est à dire, qu’ils nous ont permis de nous exprimer de façon à être ENTENDUS.
    JAMAIS.
    Quelques soient les partis au pouvoir, le citoyen n’a jamais eu aucun choix que celui d’avaliser, par « obligation », les décisions prises par d’autres.

    Le referendum tels que prévus par notre constitution n’est qu’un simulacre de plus, à côté de celui d’élections « libres »...

    Le fait de se voir imposer des monnaies successives, de n’avoir AUCUN moyen d’action efficace ni d’occasion de s’exprimer directement sont des éléments qui permettent de constater que nous vivons au sein de systèmes dictatoriaux.
    Se contenter de mots comme liberté , égalité, fraternité inscrits sur des feuilles de papier ou les frontons des bâtiments publics ne changent rien à cet état de fait.

    Il suffit de voir comme les polichinelles sur la scène politique (à prendre au sens propre) s’agitent lorsque les citoyens commencent à ne plus se laisser manipuler.L’exemple grec est saisissant !
    Voilà que Papandreou parle de referendum.....
    Quelle farce !
    Rappelez-vous donc de « notre » referendum en France sur l’adoption du traité de Lisbonne en 2005 !.... 
    Nous avions voté non, me semble t-il....et pourtant ce traité nous a été IMPOSE, comme tout le reste, d’ailleurs....« grâce » à l’outil (article 49-3) qui fonctionne toujours en parallèle et permet au gouvernement de peser sur les décisions en dernier ressort.
     
    Mais en France c’est vrai que nous ne vivons pas en dictature et que nous sommes libres... !


    • ralph 6 novembre 2011 22:02

      Bonjour,

      Une fois que nous avons compris que la valeur de l’argent est complétement fictive,
      il me semble que l’étape suivante devrait être...s’en passer, trouver d’autres solutions pour faire nos échanges.
      Une fois que l’argent sera banni de notre utilisation quotidienne eh bien, nous aurons une chaîne en moins...et ceux qui en possèdent des tonnes...ils pourront toujours l’utiliser pour se chauffer pendant l’hiver...


  • lloreen 2 novembre 2011 09:50

    Il existe bien fort heureusement, beaucoup d’initiatives dont celle-ci, prévue pour le 20 novembre 2011 :

    http://unricpouruneac.unblog.fr/

    Le mouvement des indignés devrait déboucher sur l’obligation pour les gouvernants de se prononcer publiquement :
    - sur la quantité de l’or de la France
    - sur les transactions effectuées
    - sur le fondement de l’ adhésion française à l’Otan

    Il faudrait rappeler que les gouvernements sont au service de l’Etat français et non pas d’intérêts privés.
    Pat conséquent la loi de 1973 (Pompidou) doit être immédiatement abrogée et tout ce qui a été escroqué à l’état français (c’est à dire à l’ensemble des français) doit être confisqué et rendu aux dépossédés,qui pourront demander réparation.

    C’est bien ce que fait aussi l’état d’Israël, qui reçoit encore de substantielles réparations de l’Allemagne et d’autres, pour un holocauste en 1945....


  • kalagan75 2 novembre 2011 10:13

    il est facile de mettre toute la résponsabilité sur nos gouvernants : cela fait trente ans que nous vivons à crédit , que certains défendent les acquis sociaux financés sur l’emprunt , et que les français votent pour celui qui leur promet le plus .
    Nous sommes le pays qui redistribue le plus et cette redistribution est financée par l’endettement , commençons par vivre avec ce que nous avons !!

    Prétendre que la dette est fictive est idiot : si votre voisin vous prête son argent pour financer vos projets , si vous vous écroulez , il s’écroule aussi .
    le peuple grec va s’exprimer, et s’enfoncer dans un monde ... inconnu .


  • lloreen 2 novembre 2011 10:36

    kalagan 75
    « prétendre que la dette est fictive est idiot ».
    Ce qui est idiot c’est de ne pas comprendre l’asservissement qui résulte de cet état de fait.

    Qui est le seul a être libre dans toute cette arnaque de l’argent-dette ? C’est bien celui qui imprime les billets, non ?
    Qui s’enrichit à partir de rien, non ?
    Et SUR QUELLE LEGITIMITE ?

    La dette EST fictive, parce qu’elle est CREEE de toutes pièces.
    Les banques prêtent de l’argent qu’elles n’ont pas.Elles « créent » cet argent en endettant les états et les personnes, ce n’est quand même pas difficile à comprendre !


  • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 10:47

    Certain n’ont pas encore compris que plus de 90 % de la monnaie est de la « fausse monnaie » et c’est pas moi qui le dit ! c’est un prix Nobel d’économie !!

    Le jugement éthique porté sur le mécanisme du crédit bancaire s’est profondément modifié au cours des siècles. (...)A l’origine, le principe du crédit reposait sur une couverture intégrale des dépôts. (...) Ce n’est que vers le 17ième siècle, avec l’apparition des billets de banque, que les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l’insu du public . Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents "La crise mondiale aujourd’hui", Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Economiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.

     

    Pour tout bien comprire sur l’histoire contemporaine !

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Zfv5dR2fILY

    Manipulations et récupération, qui est vraiment derrière les « Indignés »

    http://infoguerilla.fr/?p=12322

    Reuters révèle que l’occupation de Wall Street est un coup monté par Soros

    http://infoguerilla.fr/?p=12306

    " C’est la garantie d’une catastrophe financière mondiale que de laisser ces charlatans appliquer leurs théories qui est d’ajouter de la dette à un problème de dettes"

    "Ben Bernanke et Jean-Claude Trichet sont des terroristes financiers, les faits le prouvent"

    Max Keiser et le nouveau plan europeen

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-MiihEV8608

    George Carlin à propos de la guerre et de la politique

    5’47 de vérité de franche rigolade !

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZexmuYeKUxY

    L’esclavage moderne

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_gXsDYN6zWI

    Dans un monde où 1% de la population possède 40% de la richesse de la planète, dans un monde où 34.000 enfants meurent chaque jour de pauvreté et de maladies évitables et où 50% de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour.
    Une chose est clair : Quelque chose tourne très mal...
    Vulgarisation des procédés de création d’argent par la banque centrale américaine - la Réserve Fédérale - Où comment l’argent est crée à partir de dette et pourquoi il est virtuellement impossible de s’en débarrasser...
    Extrait du Film Zeitgeist : Addendum


  • lloreen 2 novembre 2011 10:55

    kalagan 75
    « il est facile...gouvernants ».

    Je suis d’ accord avec vous, car ils ne sont responsables qu’indirectement de la situation.Le premier responsable est le cartel bancaire qui a graissé la patte à de nombreux représentants, qui se sont considérablement enrichis au fur et à mesure que les citoyens ont accepté de déléguer leur pouvoir.
    Il n’en reste pas moins que cette arnaque de l’argent-dette résulte de l’escroquerie de ce cartel bancaire et que tous ceux qui en ont bénéficié directement ou indirectement devront rendre des comptes au citoyen que nous sommes.C’est l’enjeu du mouvement des indignés.

    La situation actuelle nous concerne tous.Elle prouve à quel point nous avons été asservis par les puissances de l’argent et comme nous touchons tous de l’argent de ce cartel bancaire, nous participons de gré ou de force à ce système.
    Il faut changer la donne et cela ne sera possible que si nous reprenons notre souveraineté.Il n’y a aucune autre alternative.
    Les gouvernements se retrouvent acculés (cela devait bien arriver un jour...) et nous sommes interpelés par l’ampleur de la tâche qui nous attend : acquérir notre souveraineté citoyenne.
    C’est maintenant ou jamais.

    Nos gouvernants n’ont jamais été plus libres que nous ne l’avons été nous-mêmes.Ils se bornent à n’être que les courroies de transmission du lobby financier (donc économique).

    Nous devons repenser tout notre rôle au sein de cette société et du monde.
    Quelle est la place de l’être humain sur cette terre ?
    D’esclave (des intérêts financiers) que nous sommes, parviendrons-nous à nous rassembler, à collaborer pour faire émerger de nouvelles structures, un nouveau fonctionnement sociétal ?

    Ceux qui se sont arrogé le droit de nous tromper n’ont certainement pas à nous confisquer un droit à l’erreur.


  • kalagan75 2 novembre 2011 10:56

    bien sûr que cet argent est créé à partir de rien , comme une entreprise qui entre en bourse où sa valeur est fictive mais cet argent fictif qui rentre dans le système , appartient au final au petit épargnant . Donc si tu annules cette dette ficitve , tu dois donc retirer du système monétaire sa valeur . Donc ton banquier va t’appeler pour te dire que ton argent fictif l’était bien , et tu fais quoi après quand tu ne l’as plus ton argent fictif ? tu vas planter des pommes de terre et élever des chèvres ? même pas , puisque tu ne peux même plus les acheter !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:19

      On peut repartir sur une nouvelle fiction, avec une monnaie aux mains du peuple.
      ça va être rugueux au moment du passage d’une fiction à l’autre, mais c’est tout à fait réalisable.

      Les exemples historiques abondent.
      Notamment l’épisode de sortie de l’hyperinflation allemande dans les années 20.
      Il a fallu sortir d’une fiction « dévaluée » pour aller vers une autre fiction plus « solide ».
      Et cela a été parfaitement réalisé par le futur ministre des finances de Hitler.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:21

      cf. cet article où je donne quelques détails sur cet épisode


  • Jánošík Jánošík 2 novembre 2011 11:31

    Entendu ce matin sur BFMTV :

    « Papandréaou est CONVOQUE » à Cannes ce mercredi par le petit nicolas.

    Pas invité, NON, du genre, George, vient boire l’apéro avec Angéla et moi, nous causer de ton référendum, de ton peuple... Non Non, CONVOQUE !  

    On va ou ? C’est une insulte au peuple Grec tout entier et à nous tous aussi.


  • lloreen 2 novembre 2011 11:35

    Marc Jutier
    « Certains n’ont pas encore......fictive ».

    Oui, et c’est justement la raison pour laquelle nous sommes en pleine crise !!!!!!
    Il n’y a plus d’argent...... !Donc, les banques doivent endetter encore plus les personnes et les états pour en « créer »...Mais la cupidité sans borne du cartel bancaire lui a fait oublier le moment où la plupart des personnes n’aura plus grand chose : plus de travail, ou alors un travail précaire, donc moins d’argent pour faire tourner la machine et un endettement si colossal qu’il doit être remboursé par plusieurs générations !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Les gens commencent à ouvrir les yeux lorsqu’ils découvrent que leur arrière petit-enfant est déjà endetté avant de naître, si eux demandent un crédit à la consommation !!!
    Sans compter les impondérables de la vie (l’arrière petit-enfant qui naîtra n’habitera peut-être même pas en France, il n’aura pas les moyens de financer le bien que ses ascendants ont acquis, la fin d’un système économique, la maladie....).

    Bref, nous nous trouvons confrontés à de telles extrémités que les gens commencent enfin à réagir.


  • lloreen 2 novembre 2011 11:42

    Le danger actuel est de se tromper de cible : le seul responsable est le cartel bancaire à la base de tout ce système pyramidal.Mais nous sommes concernés aussi, car nous vivons à pieds joints en France.
    C’est ce cartel bancaire et ses représentants qui doivent rendre des comptes.Cela se passera devant les tribunaux et ces gens devront réparation sur leurs biens illégalement acquis sur la base du principe de droit de l’enrichissement sans cause ou d’autres.

    Par conséquent, les solutions existent et c’est aux victimes du système, que nous sommes pour la plupart d’entre nous, qu’il appartient d’intenter les actions en justice pour faire cesser cette arnaque gigantesque.


  • karina 2 novembre 2011 12:01

    Le programme du PS n’en parle pas, opposition de facade...


  • lloreen 2 novembre 2011 12:26

    kalagan75
    Tu viens exactement de comprendre l’ampleur du problème !


  • lloreen 2 novembre 2011 12:46

    Ce n’est pas aux banquiers de décider, mais à nous, les citoyens, individuellement, selon le principe un citoyen=une voix.

    kalagan75
    Les banquiers se sont octroyé un droit.Cela dit bien ce que cela veut dire !Toi, tu n’as aucun droit (si, des droits « virtuels ».... !)tout simplement parce que les précédents te dénient à toi ce qu’ils s’octroient pour eux-mêmes et les leurs.
    Mais t’es-tu déjà posé la question de savoir sur la base de quel droit naturel et quelle légitimité ils le font ?
    Ces gens ont la planche à billets et des serviteurs.Ni plus ni moins.Les premiers de leurs serviteurs sont les politiciens.
    Les autres, ce sont les individus dès qu’ils acceptent le 1er centime d’euro.C’est aussi simple que cela.
    Par conséquent, la première des arnaques a été celle de 1971 aux Etats-Unis quand Nixon (serviteur du cartel financier) a fait passer la fin de la parité du dollar avec l’or.
    Puis la même mesure a été prise en 1973 en France par Pompidou (ancien directeur de la banque Rotschild....).
    Pompidou a octroyé aux banquiers privés (Rotschild)qui l’ont placé à la tête de l’état le DROIT (privilège !!!!!!!) de prêter leur argent avec intérêts à la France (donc à chaque citoyen français)...

    1/ je croyais qu’en France les privilèges avaient été abolis en 1789 (tout le monde peut se tromper....)
    2/un président a accompli un acte de haute trahison envers le peuple français.
    3/TOUS les successeurs de Pompidou (Mitterrand, Chirac, Sarkozy) non seulement n’ont pas mis fin à cette escroquerie « légalisée » par nos « représentants », mais ils ont continué d’endetter TOUJOURS PLUS l’état français et par voie de conséquence, ils continuent leur trahison.
    La palme d’or revenant à qui vous savez, lui qui a même réussi à entraîner notre nation dans la guerre en intégrant la milice privée des mondialistes (Otan) !

    Il est grand temps de mettre fin à cette calamité, qui touche non seulement la France, mais l’Europe et le monde entier.

    Nous devons gagner notre souveraineté individuelle c’est à dire que nous devons IMPOSER le referendum d’initiative populaire et l’abrogation de l’article 49-3 de la constitution, qui annule le résultat du vote populaire.

    Je dis à ceux qui vont rétorquer que le peuple est ignorant qu’ils ont bien raison, car tout a été fait depuis les années 1970 pour qu’il le devienne.Et qu’il est grand temps d’inverser la vapeur.
    Nous disposons de l’internet pour apprendre, nous cultiver, nous instruire et échanger.

    Nous pouvons révolutionner notre société sans qu’il soit besoin de verser la moindre goutte de sang, grâce aux technologies dont nous disposons.

    La seule chose qui fait défaut, vous l’aurez compris, c’est la « volonté politique »....
    Raison de plus pour IMPOSER que la seule qui doive compter, à l’avenir radieux que nous pouvons créer , soit la volonté populaire.

    La seule qui ne soit encore jamais exprimée !


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 14:56

      BIEN DIT ! Bravo !

      oui en effet, tout cela est un vrai problème politique dans le sens noble du terme.

      Voilà pourquoi j’ai essayé, depuis une quinzaine d’années, de développer une union à gauche pour avoir un rapport de force avec le PS

      je me suis déjà exprimé sur la question …

      Lettre ouverte aux socialistes et à tous les français de gauche

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-aux-socialistes-et-99904

      J’ai jeté l’éponge et j’ai décidé de continuer le combat à l’intérieur du PS…

      Qui vivra verra ! 



  • lloreen 2 novembre 2011 12:51

    oncle archibald

    Ce n’est pas aux victimes de llorer comme vous dites, mais aux responsables de la situation actuelle quand ils commenceront à réparer leurs torts. 


  • lloreen 2 novembre 2011 12:52

    Je ne sais pas par quel mystère on cherche encore des victimes qu’elles réparent les dégâts qu’elles ont subies.... !!!
    Le syndrome de Stockholm peut-être ?


  • lloreen 2 novembre 2011 12:53

    les dégâts qu’elles ont subis, pardon !


  • lloreen 2 novembre 2011 12:57

    oncle archibald
    « un contrat en bonne et due forme »
    Il y a erreur sur la substance.


  • kalagan75 2 novembre 2011 13:44

    c’est un peu comme les fumeurs qui portent plainte contre les fabricants de cigarettes le jour où on leur trouve un cancer . Les indignés ne se sont pas indignés pendant 30 ans . Tous les acquis sociaux et avantages divers comme 35 H, emplois jeunes , retraites et pré-retraites de 52 à 60 ans ont été acquis sur l’endettement et le sacrifice des générations suivantes !


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 15:06

      Ce que vous dites là, n’est que le lavage de cerveau déblatéré par l’oligarchie néo-libérale afin de culpabiliser les peuples ...

      Vous n’avez toujours pas compris le fond du problème

      Les banquiers ne sont, ni plus ni moins, que des faux-monnayeurs !

      Dans quelle langue faut-il vous le dire !!! ???

      il faudrait plutôt réfléchir sur le fait monétaire

      le document ci-joint vous donnera quelles pistes

      Cette pitoyable invention : la MONNAIE ! 


    • kalagan75 2 novembre 2011 15:51

      puisque tu milites au PS apparemment , je vais t’expliquer ce que fait un maire et conseiller général PS de notre région : par chez moi, l’économie d’un village est basée sur l’exploitation forestière . Un militant PS est devenu maire d’un petit village en lieu et place d’un gars du village qui gérait correctement l’exploitation des forêts , en promettant monts et merveilles .
      Pour embellir son village , il a donc sur-exploité la forêt , il a maintenant 5 ans d’avance de coupes de bois . Les investissements du village n’ont donc pas été réalisés sur l’endettement . Mais qu’en sera-t-il dans 30 ou 35 ans ? la génération future n’aura plus de bois à exploiter ; pour l’instant c’est indolore pour la population qui profite des installations construites, mais dans le futur , le village sera ruiné car la forêt met 40 à 50 ans à se régénérer !! .
      Ce même maire ne se gène pas pour faire la morale aux autres politiques qui pratiquent l’endettement par l’emprunt ou les PPP ...


  • lloreen 2 novembre 2011 14:58

    L’escroquerie des banquiers est la suivante.En ayant ôté la parité des monnaies avec l’or, l’argent ne devenait guère plus que de la monnaie de singe.Je passe sur les artifices puissance « n », qu’ils se sont ingéniés à élucubrer à partir de ce néant.C’est vrai qu’on doit leur reconnaître un certain génie dans le genre maléfique...

    Pour avoir de l’argent, ils ont crée la dette.C’est à dire qu’ils se« sauvaient » eux-mêmes depuis 1973 et les « sauvetages » en règle qui apparaissent au grand jour actuellement, comme par enchantement,sont en fait la goutte d’eau qu’ils ont utilisée pour faire déborder le vase qu’ils possèdent.Pour eux, cela ne constitue aucun problème, puisqu’ils ont déjà tout prévu avec leur « monnaie unique », qui se réduira dans l’absolu à de simples jeu d’écritures....vu qu’ils ne veulent à terme plus que des cartes et non plus des pièces et des billets.

    Ils ont d’ailleurs, comme la plupart du temps, réussi à persuader les gens que payer avec une carte était « plus pratique », ce qui reste à démontrer....En effet, je ne compte plus les fois où la carte ne passait pas, où la carte était tout bonnement périmée, où le système ne fonctionnait plus à cause d’une panne informatique...Le temps nécessaire pour les manipulations est supérieur à celui qu’il faut pour payer en espèces...
    Quant à l’excuse du vol d’argent...demandez un peu l’avis de ceux qui se sont fait voler leur carte....
    Bien sûr, lorsqu’on veut payer par internet l’emploi de la carte est inévitable....faute de quoi on reste en rade....si l’on veut profiter de tarifs préférentiels...
    Traduction : si l’on veut participer encore un peu plus au jeu du toujours moins cher...
    Là encore, payer moins équivaut à ...payer plus.
    Ce qu’on gagne d’un côté est perdu de l’autre (charges sociales, taxes et impôts toujours plus importants pour recoller les morceaux...) !
    Les gagnants à tous les coups sont toujours les banques...qui prêteront de plus en plus aux états ou alors... de moins en moins parce que le système est rongé jusqu’ au fil ultime !

    Vous allez torpiller l’hôtellerie française en allant passer vos vacances en Thaïlande et payer plus d’impôts pour payer les allocations diverses et variées de ceux qui auront perdu leur travail ou à qui il faudra financer le rsa et la cmu parce qu’ils auront des ressources trop faibles ...C’est d’ailleurs ce’ qui arrive dès aujourd’hui et cela ne risque pas de s’améliorer, vu la conjoncture !
    A moins de faire partie de la caste privilégiée des parasites qui ne paient pas d’impôts, ou si peu, et dont je me suis laissé dire qu’ils sont très minoritaires....on ne peut pas faire abstraction de cette réalité.

    Comme il y a moyen de remédier à cette infamie, il n’y a aucune raison de laisser encore trop longtemps pourrir la situation.
    Il suffit qu’il soit mis fin ce privilège amoral, exorbitant et totalement injustifié au XXI ème siècle d’endetter les personnes et les nations.
    Pour l’instant, le président Chavez est occupé à rapatrier l’or vénézuélien .
    Et Sarkozy ?Et Merkel ?Et Papandreou ?
    Où est passé l’or de la France pour que la parité avec une nouvelle monnaie soit rétablie ?


  • Vipère Vipère 2 novembre 2011 15:24

    Effectivement l’article 25 de la Loi n° 736-7- du 3 janvier 1973 dite Loi Pompidou-Giscard et...

    Et cher Marc Jutier, vous omettez Rotschild !!! Le très richissime banquier Rotschild !!! Pourquoi passer sous silence le banquier ? 

    Ce petit clan d’initié a fait une loi interdisant à l’Etat d’emprunter auprès auprès de la Banque de France, (la Banque Centrale Public Française).

    Etienne Chouard estime que ce old-up scandaleux contraint la France à payer 80 Mds d’Euros par an aux banquiers privés et ruine le pays année par année.

    http://www.bancpublic.be


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 15:34

      Merci de l’info !

      mais en spécialiste de la monnaie ... je sais !
      on ne peut pas tout dire dans un article si on veut qu’il soit lu !
      pour plus d’info n’hésitez à parcourir ce document :
      Cette pitoyable invention : la MONNAIE ! 

  • sisyphe sisyphe 2 novembre 2011 15:39

    Article qui pose très précisément le vrai problème. 


    Plus que jamais, urgence d’une réforme monétaire vitale pour les citoyens du monde. 

    Clou à enfoncer, encore et encore. 

  • Marc JUTIER Marc JUTIER 2 novembre 2011 15:55

    La Réforme monétaire proposée par Fraternité Citoyenne

    http://www.fraternitecitoyenne.org/index.php?option=com_content&view=article&id=60&Itemid=82

     

    Réappropriation par le pouvoir politique de la capacité de battre monnaie.

     

    Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. Thomas Jefferson

     

    L’iniquité, l’injustice, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l’environnement ont pour origine une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. La plupart des gens s’imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n’est pas le cas. Certes, l’État imprime la monnaie, il est donc, officiellement et techniquement, le créateur de la monnaie. Cela dit, les banques en prêtant de l’argent « scriptural » (chèques et cartes de crédit) sont le créateur, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par des cartels bancaires privés. Le pouvoir politique a, au cours des siècles, remis aux banques son devoir de créer l’argent de la nation. La plus grande révolution monétaire de tous les temps a eu lieu le 5 août 1914, soit trois jours après la déclaration de la Grande guerre. Comme des milliers de gens veulent retirer l’or qu’ils ont déposé dans les banques à la place des billets qu’ils détiennent, le gouvernement français de l’époque avait décrété le moratoire des dépôts et le « cours forcé » des billets de banques. Les nations belligérantes et les pays neutres suivirent l’exemple. Rothschild disait : si vous permettiez aux banquiers d’émettre l’argent d’une nation, ils ne se soucieraient pas des lois. Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle - au moyen de l’argent-crédit - des destinées des nations et de l’économie mondiale. En fait, tous nos problèmes viennent de là. C’est parce que l’argent est prêté avec intérêt et avec pour seul objectif de faire des profits que nous observons l’absurdité d’investissement dans des technologies « gadget » alors que des besoins de base ne sont pas satisfaits. Le contrôle de la masse monétaire en circulation et donc la création des crédits nécessaires aux activités bénéfiques est le droit régalien du pouvoir politique issu du débat démocratique. La capacité de battre monnaie sur un territoire et donc la création de la confiance dans l’échange marchand est le premier devoir de tout gouvernement souverain. Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l’intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie qu’il peut émettre lui-même sans intérêt et sans dette ? Le fait que le gouvernement ait abandonné cette fonction aux banques privées est une trahison abominable. Le gouvernement se refuse à lui-même un privilège que par loi il a accordé aux banques, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. L’objectif des banques privées n’est pas du tout d’émettre l’argent selon les besoins de la population, mais de faire plus de profits, et d’amener gouvernements, entreprises et individus à s’endetter. L’oligarchie financière internationale est pour une banque centrale européenne car c’est le meilleur moyen d’empêcher tout gouvernement national de recouvrer sa capacité de battre monnaie. Ce tour de passe-passe, cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait :" Le premier devoir d’un roi est de frapper l’argent lorsqu’il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets.« . L’argent »scriptural« ou » électronique" est une bonne invention et il ne s’agit pas de les remettre en cause, mais au lieu d’avoir pour origine la plume du banquier à l’état de dette, ils doivent naître sous la plume d’un organisme national à l’état d’argent serviteur. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer l’argent libre de dette. La royauté ayant été remplacée par l’Etat, dans le cas d’une démocratie qui porte bien son nom, c’est-à-dire qui permet un contrôle réellement actif de l’Etat par le peuple, l’Etat représente le peuple, l’Etat c’est le peuple. Ainsi, indirectement, ce sont les citoyens par l’intermédiaire de l’Etat qui exercent les droits régaliens. Le peuple est alors souverain.

     

    L’économie mondialisée a toujours besoin de plus de crédits afin de se développer. Or, chaque fois qu’une banque accorde un prêt, ce prêt est calculé en fonction des possibilités de remboursement de l’emprunteur, et d’un quota que la banque acquiert auprès de la banque centrale. Cela signifie que les prêts sont des sommes mises au crédit des emprunteurs par un simple jeu d’écritures. C’est donc de l’argent créé qui n’existait pas auparavant. C’est la création monétaire selon le système capitaliste. Et les citoyens par les lois, sont obligés de rembourser des dettes qui n’en sont pas. Ce remboursement implique par ce versement de capital et des intérêts, un enrichissement frauduleux des banques et de leurs actionnaires. C’est devoir par son travail rembourser des dettes contractées sur de l’argent qui n’existe pas, donc de la fausse monnaie. Ce processus de création monétaire s’appelle la monétarisation des actifs.

     

    En redonnant le pouvoir de création monétaire à l’Etat, tous les impôts et taxes, nationales et locales peuvent être supprimées. Car jusqu’avant la crise financière de 2008, ce sont des milliards d’euros qui ont été créés par les banques par l’intermédiaire de prêts. Ainsi, la dette de l’Etat n’existe pas vraiment, et n’est en fait qu’une terrible supercherie.

     

    La création monétaire est un droit régalien du peuple souverain qui doit lui être retourné par l’intermédiaire de son représentant, c’est-à-dire l’Etat. Dans le cadre de l’Europe, l’Etat est alors le pouvoir central si l’Europe se dote d’une constitution proclamant une fédération d’Etats. Mais que ce soit au niveau national ou au niveau européen, le peuple est souverain et a son droit régalien de création monétaire. Et tous les budgets qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux ou européens, doivent être financés d’abord par la création monétaire, et ne recourir à l’impôt si et seulement si les nécessités économiques l’obligent afin de maintenir la stabilité des prix.

     

    Tel que les traités de Nice et Maastricht l’ont défini, la BCE est une institution indépendante qui contrôle les taux directeurs, les taux d’intérêts des prêts aux particuliers et aux entreprises. Son président n’est pas fonctionnaire, il est un acteur privé issus du système bancaire privé et qui défend donc les intérêts privés des banquiers. Sa nomination par le Conseil européen n’y change rien. D’autant plus, la BCE est totalement indépendante de toute sorte de pouvoir politique. Ainsi, non seulement la BCE ne crée pas la monnaie, mais en plus elle sert uniquement les intérêts privés des banquiers avant les intérêts collectifs. De ce fait, il faut placer la BCE sous le contrôle total du pouvoir politique. Et dans le cadre d’une fédération européenne avec un pouvoir central, c’est à la BCE de créer la totalité de la monnaie nécessaire au bon fonctionnement de l’économie européenne que la BCE verse en place et dû de nos impôts.

     

    Si nos partenaires européens refusent ce schéma, alors, la France se doit d’en tirer les conséquences. Car il apparaît de plus en plus évident que la construction européenne s’est faite jusqu’à présent, dans le but de réaliser, une oligarchie des transnationales et des institutions financières. C’est pourquoi l’Union Européenne de 2010 impose la libéralisation des services, l’indépendance de la BCE, l’endettement des Etats et des collectivités territoriales, la perte des droits régaliens et de la souveraineté du peuple. Pour mettre fin à cet état de fait, il faut que les peuples, par l’intermédiaire de leurs représentants élus, contrôlent leurs propres énergies, et donc, aient le contrôle de leur monnaie.

     


  • lloreen 2 novembre 2011 16:03

    par oncle archibald
    « qui a obligé les états » : la loi Pompidou de 1973
    « qui tenait le stylo »..... : nos « représentants »...
    « on a élu » : vous peut-être , mais pas moi...
    « ceux qui......banquiers » : qui est-ce qui finance ?Les politiciens ou le cartel bancaire (et économique c’est à dire tous les lobbies, qui font pression grâce à leur argent... ?)

    « Les banquiers grâce à la complicité...politique »:ou vice-versa, ce qui revient au même....

    Il suffit de voir comment Rotschild a crée l’état d’ Israël par l’intermédiaire du traité de Balfour...Lord Balfour étant évidemment son ami et à l’occasion, un politicien....
    Penchez-vous sur le financement de l’état d’Israël et des autres aussi, accessoirement...
    Penchez-vous sur le pourquoi de la guerre en Libye.La guerre a été déclarée à Kadhafi parce qu’il voulait introduire le dinar/or en Libye et l’étendre à toute l’Afrique.Il voulait retirer les milliards libyens et son patrimoine en milliards et de ce fait aurait ruiné les banques françaises dont chacun sait qu’elles sont sous-capitalisées.....Cela aurait fait « tache » avant les élections de 2012....
    Inutile d’avoir fait l’ENA pour savoir quels étaient les intérêts menacés au cas où Kadhafi aurait mis son plan à exécution....
    Les élucubrations de BHL, la diabolisation de Kadhafi dont que la Libye était considérée comme étant la « petite Suisse africaine », et la mise en scène du CNT a servi de prétexte pour
    geler les avoirs libyens .Les banques ont donc permis à Sarkozy et aux sangsues qui l’entourent de mettre le grappin sur quelques milliards versés au CNT, pour un renvoi d’ascenseur....Il suffit de se remémorer les paroles de Longuet qui leur a fait savoir par discours interposé (c’est comme cela que ça fonctionne....) que le « CNT leur devait beaucoup »....
    Suivez l’actualité économique en Libye et vous verrez bientôt débarquer les Bouygues, le cartel du nucléaire et de l’armement.....
    Quant à la « démocratie », elle était effective en Libye avant l’arrivée des brutes de l’Otan...
    Le scénario a été plu sou moins le même avec Saddam Hussein qui n’avait plus envie d’ échanger les richesses de son pays contre la monnaie de singe américaine....ce qui lui a coûté la vie (ou celle de l’un de ses sosies, allez savoir !).

    Il y a juste un vocabulaire que j’aimerais voir employé un peu plus souvent dans l’actualité : souveraineté individuelle, expression directe et démosophie ...
    Quant aux politiciens,ils disparaitront lorsque nous refuserons de déléguer notre pouvoir et de signer des chèques en blanc....à des escrocs et des usuriers qui n’attendent pas plus de nous !

    Tout n’est pas perdu, car de nombreux citoyens relèvent leurs manches.Ne les laissons pas tous seuls, mais assurons les de notre soutien et surtout : de notre participation effective !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:35

      @ lloreen

      Bravo pour vos différents commentaires qui, accompagnent très bien cet article lui-même très réussi.
      Je vais juste revenir sur votre dernière phrase car elle amène la question essentielle que je souhaite poser à l’auteur et à vous-même :

      "Tout n’est pas perdu, car de nombreux citoyens relèvent leurs manches.Ne les laissons pas tous seuls, mais assurons les de notre soutien et surtout : de notre participation effective !"

      Ma question est : comment comptez-vous réaliser cela : ne pas les laisser seuls, avoir une participation effective... ?

      Dans l’édition de la veille (le 31/10), j’ai proposé un article :
      Les Indignés peuvent-ils réussir sans nous, les 99% ? - AgoraVox le média citoyen

      Il présente (de manière bien insuffisante, je le reconnais) une piste envisageable, celle des cybermanifestations.

      Qu’en pensez-vous ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2011 19:40

      @ Oncle Archibald.

      Je tente une réponse :

      J’ai peur que vous n’ayez pas bien compris.

      Le crime, c’est la loi de 1973.

      Le déficit du budget en est la suite logique ET INEVITABLE,
      Car l’Etat doit assurer des fonctions, des services, des investissements qui se paye tout naturellement par la création monétaire quand on est en croissance économique.
      Tout cela est indispensable.
      Donc le déficit est inévitable lorsqu’on a perdu la souveraineté sur la création monétaire.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 novembre 2011 11:04

      @ Oncle Archibald

      Chacun voit midi à sa porte. Nous attribuons la causalité comme bon nous semble et dès lors nous ne voyons pas la même réalité.
      Ce qui passe par la loi vous semble innocent par construction.
      Mais quand la loi est extorquée et qu’elle autorise une pratique criminelle de mise en esclavage financier des peuples, elle est criminelle même si c’est une loi.

      Ceux qui, une fois la loi en place, « gère » la situation comme ils peuvent ne sont pas à mes yeux criminels, seulement malhonnêtes de ne pas dire la vérité.

      Votre référence à l’inflation ne me paraît pas pertinente en la circonstance. Là n’est PAS la question.
      A l’évidence, vous ne mesurez pas le crime qu’est la privation d’un peuple de sa souveraineté monétaire.
      Vous ne voyez pas ce facteur en tant que cause de l’ensemble du tableau pathologique du capitalisme financier dérégulé.

      Libre à vous, mais vous manquez quelque chose !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 4 novembre 2011 04:12

      Vous ne voulez pas entendre qu’il s’agit ici d’attribution de causalité.
      La question est à qui on file la patate chaude.

      Pour vous, les criminels sont les politiques qui font de la dette.

      Pour ma part, ce sont ceux qui ont donné aux banques l’exclusivité de la création monétaire ET le droit de percevoir des intérêts dessus.

      Les criminels sont ceux qui changent la donne pour faire basculer dans l’ignominie.
      Ceux qui gèrent l’ignominie, le « fait accompli » ont a mes yeux une bien mondre responsabilité.

      Je suis légaliste moi aussi. Mais comme vous le savez, il existe des principes, ceux qui fondent les lois, qui permettent d’affirmer que certaines sont injustes ou criminelles.

      Je me place de ce point de vue.


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