jeudi 5 janvier 2017 - par La centrale à idées

« Vivre ensemble » dans le « multiculturalisme » dîtes-vous ?

 

Depuis quelques décennies déjà, nous autres citoyens d'une République « une et indivisible », avons été sommés de « vivre ensemble » dans une société « multiculturelle ».

 

Avant d'émettre quelque jugement de valeur que ce soit, bon est de rappeler que dans les faits, ce projet de société – fondé sur les deux « impératifs catégoriques » mentionnés ci-dessus – a été imposé de façon non-démocratique par nos élites.

 

Que les intentions de ces dernières (nos élites) aient été « bonnes » ou « mauvaises » et/ou que la population française, dans son ensemble, ait fini par s'y plier (sinon à y adhérer), là n'est pas la question : à aucun moment de son histoire récente, le peuple français n'a été consulté sur ce qui devait inévitablement provoquer un choc social et culturel sans précédent, aux effets irréversibles. Aucun référendum n'a par exemple été organisé avant l'instauration du Regroupement familial (1976), avec lequel nous sommes rapidement et définitivement passés d'une immigration de « travail » - qui s'était développée dans le contexte de la « reconstruction » d'après-guerre – à une immigration dite de « peuplement », massive et incontrôlée, prélude à la mise en place de la société « multiculturelle ».

 

L'un de mes collaborateurs de la Centrale à idées avait déjà appréhendé la question en juin dernier dans un article intitulé : « Du multiculturalisme en République »1. Il avait notamment inscrit son propos dans une perspective plus large, en touchant à des problématiques telles que « la primauté de la culture d'accueil », ou le principe de l'assimilation républicaine. Ma réflexion se veut donc complémentaire, en mettant l'accent sur les aspects philosophiques et pratiques des choses. Enfin, comme l'avait déjà fait mon camarade, j'interpellerai à mon tour mes « frères de sort », en les invitant cette fois-ci à faire un choix.

 

 

« Multiculturalisme », « vivre-ensemble » : Si les mots ont encore un sens...

 

Du point de vue de la sémantique, le terme « multiculturalisme » désigne la coexistence de différentes cultures (ethniques, religieuses, etc.) au sein d'un même ensemble (pays par exemple).

 

Il est donc ici question de « culture », dont on peut donner la définition suivante : l'ensemble des connaissances, des savoirs-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et conditionne en grande partie les comportements individuels.

 

Toutefois, pour qu'une culture puisse garder sa spécificité et durer dans le temps, celle-ci doit nécessairement maintenir une certaine distance (qui peut prendre différentes formes) avec les autres cultures. Prenons un exemple concret pour bien nous représenter les choses : le projet « multiculturaliste » en France, y a par exemple permis l'établissement relativement répandu de restaurants asiatiques, au grand bonheur des tenants du « vivre-ensemble », qui en sont généralement friands. Or, pour que cette cuisine puisse être proposée aujourd'hui dans notre pays, il va de soi que des cultures chinoise, vietnamienne ou encore thaïlandaise, aient dû exister. Toutefois, celles-ci auraient-elles pu se développer efficacement, si elles n'avaient pas choisi de se protéger derrière des frontières et autres barrières symboliques à un moment de leur histoire ? Cela a beaucoup à voir avec un « écosystème », ce que l'essayiste Hervé Juvin a brillamment explicité dans un ouvrage au titre évocateur : La Grande séparation. Pour une écologie des civilisations2.

 

Dans une société « multiculturelle » comme la France, ces barrières symboliques protectrices existent, la première s'appelle « le droit à la différence », martelé par les mêmes idéologues. Mais le paradoxe veut que tous y aient droit (arabo-musulmans, noirs, asiatiques, etc.) sauf le Français de « souche » autochtone, coupable d'être majoritaire dans son propre pays.

 

 

 

Venons-en maintenant au fameux « vivre ensemble », ce concept systématiquement associé au « multiculturalisme ».

 

Au-delà d'une coexistence, ce principe suppose une certaine dose d'échange et d'ouverture à l'Autre, sans lesquelles nous ne serions que dans un « vivre côte-à-côte ». Ainsi, dans une société multiculturelle, le meilleur indicateur d'un « vivre-ensemble » bien compris, serait donc l’existence de métissages : l'union féconde entre hommes et femmes d'origine ethnique différentes, ce que les mêmes tenants de l'idéologie multiculturelle ne contesteront pas et appelleront généralement de leurs vœux. Or dans cette acception, ne faut-il pas, au préalable, que tout le monde accepte de jouer le jeu, sur les bases d'un certain libéralisme sociétal notamment, en acceptant (inconditionnellement) le principe d'exogamie ? Et pour que le « vivre ensemble » puisse véritablement s'envisager, ne faut-il pas, en dernière instance, que nous ayons quelque-chose en commun pour pouvoir continuer « à faire société » ? Peut-être à l'aide d'une et même culture de référence ? En effet « le métissage pour le métissage » comme seule fin, ne peut avoir comme conséquence, que la destruction pure et simple de toutes les cultures (donc du multiculturalisme !).

 

Il y a donc une contradiction profonde entre l'idéal d'un « vivre ensemble » universaliste et métisseur d'un côté, et un multiculturalisme fondé sur le « droit à la différence » (donc intrinsèquement différentialiste) de l'autre.

 

 

 

A l'échelle d'un pays comme la France, submergé par une immigration massive, le multiculturalisme devient donc, inévitablement, la matrice du communautarisme. Comme le disait fort justement le général De Gaulle « on n'assimile des individus, pas des peuples », et ces peuples, conscients de leur spécificité culturelle, n'ont tout simplement pas d'autres choix que le repli communautaire pour préserver leur identité. Et malgré le principe constitutionnel d'une « république une et indivisible », qui ne reconnaît pas d'autres communautés que la seule « communauté nationale », ce séparatisme est aujourd'hui une réalité. Nombreux, il faut l'admettre, sont les groupes communautaires qui refusent et qui refuseront toujours de « vivre avec ». Le communautarisme est, d'une certaine manière, un « individualisme à plusieurs ». Ceci est vrai – comme l'a très bien démontré le géographe Christophe Guilluy3 – y compris pour les chantres du « vivre-ensemble » eux-mêmes, à travers des stratégies bien connues (triche à la carte scolaire, copropriétés « blanches »). Au fond, personne n'a envie d'être « minoritaire »...

 

 

Parlons-nous (encore) et tranchons pour de bon

 

Français de « souche » ou d'origine étrangère, jeunes et moins jeunes, vous suivez et commentez peu l'actualité, que vous trouvez peut-être, à raison, trop anxiogène. Vous vous définissez comme des individus peu politisés (voire apolitiques) et peu concernés par la « chose publique », à l'exception peut-être des seules élections présidentielles, où vous pouvez encore avoir l'impression d'être des « citoyens ». Vous avez le sentiment que quelque-chose ne tourne pas rond et que notre société va mal, mais devant la trop grande complexité des choses sans doute, une certaine humilité vous fait préférer l'apathie à la révolte. Vous vous considérez généralement comme des gens tolérants, ouverts au dialogue et non-violents, ce que vous et moi avons en commun. Il y a néanmoins une ligne rouge qui ne doit jamais être franchie avec vous : la critique – même construite et mesurée – du « vivre ensemble » dans une société multiculturelle, véritable tabou. Peut-être, par peur du jugement moral, n'avez-vous jamais creusé la question comme je l'ai fait. Ou bien – sans en avoir été directement les instigateurs – y croyez-vous encore sincèrement, par idéalisme plus que par « bons sentiments ». Toujours est-il qu'en « sanctuarisant » la question comme vous le faites, vous participez, malgré vous, à la fuite en avant dans laquelle nous entraînent ceux qui en ont fait carrière ; et, de fait, vous alimentez un ressentiment destructeur, aussi bien parmi les Français dits « de souche » que les Français d'ascendance étrangère assimilés - dont je fais partie.

 

Néanmoins, vous restez mes « frères de sort » car, au bout du compte, nous sommes dans la même « galère » vous et moi. Surtout quand à l'idéal d'un « vivre ensemble », se substitue l'effrayante possibilité d'une « guerre civile » (multiculturelle celle-là aussi hélas). Nous devons donc rapidement nous entendre sur une redéfinition du pacte social.

 

Mais avant toute chose, je vous demanderais de bien vouloir accepter – de bonne foi – le diagnostic. Il ne s'agit pas ici de savoir si le « vivre-ensemble » dans le « multiculturalisme » est « bon » ou « mauvais » en soi. La politique et la morale sont deux choses différentes, la question qui doit être posée ici est la suivante : Est-ce que cela fonctionne et est-ce que cela va dans le sens de l'intérêt général ? Or le bon sens et la réalité suffisent à démontrer que ce projet n'est pas réaliste et que sa poursuite coûte que coûte, constituerait une fuite en avant dangereuse et irresponsable. Vous devez donc avoir le courage de regarder la réalité en face et de prendre vos responsabilités. Au fond, vous qui ne cherchez pas à « être élu » et qui ne cherchez pas à « vendre quelque-chose » qu'auriez-vous véritablement à perdre en acceptant de vous remettre en question ? 

 

  • Vous pourriez choisir d'assumer jusqu'au bout votre apathie et votre apolitisme au quotidien, ce serait votre droit et je le respecterai. Après tout, la démocratie libérale dans laquelle nous vivons le permet. A la condition toutefois d'accepter le pluralisme des idées (y compris celles qui ne vont pas dans le sens de l'idéal « multiculturaliste ») et de s'interdire de donner des « leçons de morale » à ceux qui, nombreux comme moi,continueront de prendre part aux activités de la Cité, pour y décider collectivement de leur destin. 

 

En revanche, si vous préférez continuer « à faire l'Histoire » à nos côtés, deux possibilités s'offrent à vous, la démocratie (à travers un référendum) s'occupera ensuite de trancher :

 

  • Vous choisissez de défendre jusqu'au bout le multiculturalisme, et par extension le communautarisme, qui comme nous l'avons démontré, lui est inhérent. Vous devrez alors renoncer au principe de « vivre ensemble » et lui préférer celui du « vivre côte-à-côte » à l'anglo-saxonne. Notre Constitution devra par conséquent être modifiée : la République ne sera plus « une et indivisible » et des communautés pourront officiellement être reconnues sur notre territoire. Et bien sûr, vous devrez accepter, par principe, que la communauté autochtone (« les Français d'après la France » ?) puisse elle aussi se « communautariser », au nom du « droit à la différence ». 

     

  • Vous préférez défendre le principe universaliste de « vivre ensemble » contre le communautarisme et son « vivre côte-à-côte ». Dans ce cas, vous devez admettre que le meilleur (sinon le seul) système qui s'offre à nous pour pouvoir véritablement « vivre ensemble », ne peut être qu'une République authentique et son principe d'assimilation à la culture autochtone majoritaire. Comme l'a très bien dit Henri Guaino : « La démocratie s'accommode du communautarisme, des phénomènes sectaires. La République non. ». Cela suppose aussi, vous vous en doutez, que l'immigration soit régulée pour faciliter le processus d'assimilation à une culture française de référence qu'il faudra promouvoir. 

     

2Hervé Juvin, La Grande séparation. Pour une écologie des civilisations, Gallimard, 2013

3Christophe Guilluy, Fractures françaises, François Bourin Éditeur, 2010



45 réactions


  • Rmanal 5 janvier 2017 10:57

    Avec les bas du front, on touche vraiment le fond intellectuel.
    Vous utilisez des termes dont vous ne comprenez pas la provenance, et donc le sens original, pour donner un semblant intellectuel au seul sujet qui vous intéresse : l’immigration massive et l’intégration vs le communautarisme. Pourquoi noyer le poisson dans un discours pédant et stupide ? D’autant qu’en partant directement et franchement sur ces sujets, il y a une vrai réflexion à avoir.
    Le vivre ensemble date de la création de l’état Français, bien avant les vagues migratoires. Le multiculturalisme aussi et voulait dire que les Bretons pouvaient vivre avec les Alsaciens. Retournez donc un peu à l’école apprendre vos basiques et passer votre bac.


    • Habana Habana 5 janvier 2017 11:08

      @Rmanal
      Je ne vois qu’un pédant et stupide ici : vous.


    • La centrale à idées La centrale à idées 5 janvier 2017 13:29

      @Rmanal
      « Discours pédant et stupide », venant de quelqu’un comme vous je prends ça pour un compliment !


      Le « vivre ensemble » avec Bretons, Alsaciens et autres Berrichons a été (et est encore) seulement possible car :

      1. Nous les définissons, ils se définissent et ils nous (habitants du pays) définissent d’abord comme des FRANÇAIS ;

      2. Ils ne sont pas « hors sol », mais présents sur le sol français bien avant 1976 ;

      3. Ils n’ont jamais cherché, et ils ne cherchent pas aujourd’hui, à imposer leur mode de vie au reste de la population française.

      CQFD

      La Corse sous la Révolution française et après, ça a donné Bonaparte ! (oui l’école c’est loin, mais il me reste encore des « basiques » comme vous dîtes...) qui ne roulait que pour la FRANCE et pour la FRANCE SEULE. 

      Le « droit à la différence » lui, ça a donné chez nous, au niveau des « élites » : Une indépendantiste guyanaise (Taubira), une ministre de l’éducation nationale pour l’enseignement de l’arabe dès l’école primaire (Najat Vallaud-Belkacem), entre autres. 
       



    • Rmanal 5 janvier 2017 14:18

      @La centrale à idées
      Vous m’avez fait bien rire : vous connaissez un peu l’histoire de France et de ses régions ?
      « Nous les définissons, ils se définissent et ils nous (habitants du pays) définissent d’abord comme des FRANÇAIS ; »
      En fait vous n’êtes peut être pas stupide, juste un ignare de notre histoire.


    • manu manu 5 janvier 2017 14:49

      @La centrale à idées

      Lorsque vous vous dites Indien, Musulman, Chrétien, Européen, ou autre chose, vous êtes violents. Savez-vous pourquoi ? C’est parce que vous vous séparez du reste de l’humanité, et cette séparation due à vos croyances, à votre nationalité, à vos traditions, engendre la violence.
      Jiddu Krishnamurti


    • jambon31 6 janvier 2017 10:43

      @Rmanal
      Vous vous embourbez.


  • Gabriel Gabriel 5 janvier 2017 11:23

    Le slogan des gouvernements actuels ne serait il pas celui-ci : " Soyez tolérant, acceptez l’intolérance et apprenez à vous détruire vous-même. " Difficile de dire jusqu’où accepter les intérêts de l’autre sans sacrifier aux vôtres. La mixité des communautés ne peut fonctionner que si aucune d’entre elles ne cherche à imposer sont mode de vie et de croyance aux autres....


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 12:04

      La mixité des communautés ne peut fonctionner que si aucune d’entre elles ne cherche à imposer sont mode de vie et de croyance aux autres....

      @Gabriel
      C’est l’évidence même. Il y a déjà des différences entre les régions françaises ; un intervenant, plus haut, évoque les Bretons et les Alsaciens. Qu’on mange surtout des crêpes bretonnes et qu’on boive du cidre du côté de la gare Montparnasse, et qu’on avale surtout de la choucroute du côté de la gare de l’Est, cela n’a jamais posé posé aucune espèce de problème, pas plus que la multiplication des restaurants japonais ou chinois. C’est du même ordre, et Il n’y a jamais eu un militantisme fanatique de la crêpe, du canard laqué ou de la choucroute. Parler de multiculturalisme à propos de cette fort heureuse et très superficielle diversité, ce serait le comble de la sottise. Tous ces gens-là ont le sentiment d’appartenir à une même nation, partagent les mêmes valeurs, et ne sont nullement ennemis les uns des autres. Les anciennes religions cohabitent aussi désormais très bien en France, et je ne pense pas que l’objectif d’un Fillon se déclarant catholique (on s’en fout !) puisse être demain d’organiser une nouvelle Saint-Barhélémy !
      L’islam n’aurait pas posé plus de problèmes s’il n’était pas devenu très largement fanatique ou plutôt si ceux qui s’en réclament n’avaient pas consenti à ce fanatisme abominable en refusant d’en dire quoi que ce soit, en le tolérant avec peut-être l’arrière-pensée véhiculée par beaucoup d’imams, que la civilisation occidentale étant pourrie, il fallait la balayer pour faire prévaloir un totalitarisme coranique dont on voit partout se multiplier les horribles conséquences.
      Ce qui est quand même effarant quand on lit cet article, c’est qu’il ne soit nulle part question de cette prétention totalitaire de l’islam sans laquelle il n’y aurait aucune raison de parler de multiculturalisme. La question actuelle, c’est : peut-on tolérer l’intolérable ? La seule réponse, c’est NON, et il n’y a pas à tourner autour du pot.


  • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 11:28

    à l’auteur,
    Votre article me paraît bien confus ! Pour illustrer le multiculturalisme, vous évoquez l’immigration venue d’Extrême-Orient. Or, elle offre l’exemple même d’une intégration parfaitement réussie. Je vis depuis plus de vingt ans à Belleville, je passe souvent d’un restaurant « chinois », comme on dit (mais il s’en faut bien que tout le monde soit chinois à Belleville !), à un bistrot également « chinois », je n’y vois souvent que des gens d’Extrême-Orient mais je n’ai pas pour autant l’impression d’être ailleurs qu’en France : c’est exactement la même culture moderne, qui s’étend désormais de San Francisco à Tokyo en passant par l’Europe. Il y a longtemps que les arts et la littérature de la Chine ou du Japon sont devenus les nôtres, qu’on ne se sent pas plus dépaysé au musée Guimet qu’au Louvre et que cette riche culture n’a plus rien d’exotique, pas même les dragons multicolores qui envahissent nos rues au nouvel an et fascinent tout le monde. Après le meurtre atroce d’un Chinois à Aubervilliers, il y aura eu une grande manifestation des « Chinois » entre la République et la Bastille. On y voyait s’agiter des milliers de petits drapeaux tricolores, on chantait la Marseillaise. Bref, on était français, on se réclamait des valeurs de la République, et on était nationaliste comme aucun Français n’oserait peut-être même plus l’être dans un pays qui n’est plus capable s’assumer comme nation.

    S’il y a un problème actuellement, c’est celui qui est induit par un islam qui propage partout la haine d’une France dont on brûle les drapeaux, qui développe un racisme absolument épouvantable dont les Juifs et les « Chinois » on été longtemps les premières victimes jusqu’à ce que soit au tour des « faces de craie » et des sales koufar que nous sommes de découvrir, avec les nombreux attentats de ces dernières années, ce que serait le sort qui nous attendrait dans un pays où l’islam deviendrait majoritaire. Les chrétiens d’Orient en savent déjà quelque chose.

    Le dernier numéro de la revue Causeur, à la différence de votre article, n’esquive pas le problème. Je lis sur la couverture : « Toujours plus de territoires perdus - Au coin de la rue, la charia ». Et j’ai beau connaître assez bien la banlieue, y ayant enseigné pendant douze ans, je dois dire que je suis consterné par ce que découvre et que j’ignorais encore.

    Si on veut savoir à peu près ce qu’est la situation actuelle concernant le multiculturalisme, qu’on lise la réédition augmentée des « Territoires perdus de la République », ou le bouquin de Céline Pina paru au début de l’été dernier : « Silence coupable ».
    Il me semble que votre article, qui noie le poisson, est effroyablement « silencieux » sur toutes ces questions, lesquelles sont pourtant au coeur même du débat.


    • Rmanal 5 janvier 2017 12:04

      @Christian Labrune
      Pour une fois bien d’accord avec vous. L’auteur n’arrive même pas à donner un sens à ces mots.
      Comme vous dites le vrai problème est l’intégration vs le communautarisme.


    • La centrale à idées La centrale à idées 5 janvier 2017 13:48

      @Christian Labrune

      J’ai vécu pendant plus de 20 ans dans la « France profonde », j’ai aussi habité deux ans, comme vous, dans le quartier de Belleville que je trouverais toujours exotique. En effet, excusez-moi d’être « trop franchouillard », mais des lieux où l’on mange asiatique, où l’on passe de la musique asiatique, où il y a une très grande majorité de clients asiatiques, qui parlent des langues asiatiques, ce n’est pas la France, c’est l’Asie en plus petit. ET CE N’EST EN AUCUN CAS UN JUGEMENT DE VALEUR, c’est l’observation de la réalité ! Nos amis asiatiques sont polis, charmants et travailleurs, il n’y aucun problème là-dessus. 

      S’il m’arrive à moi aussi d’aller manger dans ces restaurants, c’est bien pour avoir accès à une ASIE AUTHENTIQUE. Si je veux vraiment me sentir en France, je retourne manger de la Truffade, dans mon Auvergne natale... A votre avis, quand un pékinois se rend dans un restaurant français de Pékin tenu par des expatrié français, c’est pour goûter à la « culture chinoise » ?

      Si j’ai choisi cet exemple cher monsieur, c’est que je pensais qu’il parlerait plus facilement à mon lectorat cible (voir fin de l’article) pour expliquer ce qu’est le réflexe communautaire pour « préserver sa culture », CE QUE JE NE CONDAMNE PAS MORALEMENT

    • manu manu 5 janvier 2017 14:47

      @La centrale à idées

      Quand je vais dans un resto chinois c’est pour manger du porc aigre doux ou du riz cantonnais ou autre, pas pour « avoir accès à une ASIE (soit disant) AUTHENTIQUE ». Pour l’Asie authentique faut faire un voyage en Asie.


    • La centrale à idées La centrale à idées 5 janvier 2017 20:16

      @manu
      Oui je vous l’accorde... C’est toujours plus authentique dans la terre d’origine... C’est ça qui un peu tragique avec le communautarisme en fait, on a envie de dire : « tout ça pour ça au final ? », ça n’aurait pas été plus simple que « tout le monde reste chez soi ? » (le principe de la Décolonisation d’ailleurs !), ça aurait évité bien des malentendus et bien des conflits... 


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 21:20

      pour expliquer ce qu’est le réflexe communautaire pour « préserver sa culture »,

      @La centrale à idées

      Je regrette, mais l’exemple de l’immigration extrême orientale n’a rien à voir avec le multiculturalisme. Les cultures de l’Extrême-Orient ne sont en rien ennemies de la nôtre, et elles n’ont jamais suscité en Occident chez ceux qui ont pris la peine de les étudier un peu, que la plus vive admiration. Installés en France, les Chinois deviennent français sans effort sur deux générations, passée la barrière de la langue, comme n’importe quel Français vivant à Belleville finit par se sentir un peu asiatique, surtout s’il s’est familiarisé avec les arts et et les penseurs de ces lointains pays. La culture, ce n’est évidemment pas dans les rues et les restaurants qu’on risque la rencontrer, elle ne se confond pas avec le folklore ; c’est bien autre chose !
       C’est que nous sommes là en présence de civilisations qui sont extrêmement ouvertes sur l’extérieur, du moins à l’époque moderne, aptes par conséquent à s’enrichir de ce qui vient de l’étranger. Une grande partie de la culture Japonaise, par exemple, qu’il s’agisse des arts plastiques ou de la littérature, vient directement de la Chine, y compris le bouddhisme, tout cela importé dès les VIe et VIIe siècles de notre ère par des voyageurs qu’animait une vive curiosité, laquelle leur faisait négliger les périls de la navigation. Evidemment, cet apport est entièrement repensé par les Japonais, qui parviennent à produire en peu de siècles une synthèse syncrétique des plus originales. Quand les Jésuites arrivent en Chine au XVIIe siècle, ils sont en possession d’un savoir mathématique et scientifique qui intéresse au plus haut point les Chinois. S’ils s’étaient contentés de s’entretenir de sciences et de techniques avec le Fils du Ciel, (l’empereur !) tout se serait passé le mieux du monde.

      Les choses commencent à se gâter au Japon comme en Chine dès qu’il apparaît que l’objectif des missionnaires est surtout de convertir les populations au christianisme en leur représentant qu’il constitue une religion très supérieure aux leurs, lesquelles ne seraient que lamentable superstition, très éloignée de la vérité vraie du christianisme. On chassera sans ménagement les missionnaires et on massacrera beaucoup de convertis, particulièrement au Japon. Faut-il s’en étonner ?
      Cet exemple ancien nous permet aisément de voir que le christianisme au Japon s’est à peu près comporté comme l’islam se comporte aujourd’hui en Europe, et cela devrait donner à réfléchir.
      L’Occident, depuis l’époque classique, est devenu massivement athée ; à tout le moins sceptique en matière de croyances ; il rejoint en cela les « religions » de l’extrême orient qui n’ont rien à voir avec le monothéisme et ont toujours été de ce fait à l’abri du fanatisme. Voltaire remarquait déjà en son temps que les Chinois avaient toujours été sans le savoir très proches de ce qu’on commençait à appeler la philosophie des lumières.

      Si l’Occident était resté chrétien et fanatique comme il pouvait l’être à l’époque où Saint-François Xavier s’embarquait pour le Japon, rien ne serait possible avec les populations d’Extrême-Orient, et rien ne sera possible avec les populations musulmanes aussi longtemps qu’elles n’auront pas elles aussi renoncé à un fanatisme coranique qui présente un retard d’au moins cinq siècles sur LA civilisation de notre temps. Je dis LA civilisation parce que c’est partout la même désormais, opposée à un obscurantisme qui prétend la détruire, mais qui n’est en rien une autre civilisation, seulement un reliquat des époques médiévales les plus barbares.

       


  • leypanou 5 janvier 2017 11:42

    Aucun référendum n’a par exemple été organisé avant l’instauration du Regroupement familial (1976)  : et pourquoi pas aussi organiser un référendum sur la taille de la baguette pendant que vous y êtes ?

    Le droit de vivre en famille fait partie du droit élémentaire de tout individu, et les 2 millions de Français qui vivent à l’étranger en font partie.

    Ce droit là n’a pas à être soumis à un référendum.


    • Habana Habana 5 janvier 2017 12:31

      @leypanou
      FAUX !

      Soit vous êtes accueilli dès le départ AVEC votre famille, soit vous n’êtes pas accepté.
      Mais en aucun cas, vous arrivez seul et ensuite vous jouez du « pseudo » droit de regroupement familial ! Trop facile.

    • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 12:47

      Aucun référendum n’a par exemple été organisé avant l’instauration du Regroupement familial (1976)  : et pourquoi pas aussi organiser un référendum sur la taille de la baguette pendant que vous y êtes ?

      @leypanou

      Je ne pense pas que les variations de la taille de la baguette puissent avoir jamais les mêmes conséquences que celles de l’immigration dont il est question ici. Au milieu des années 70, on pouvait encore parler d’immigration parce qu’on croyait naïvement, grâce à un système d’instruction publique que les socialistes ne tarderaient pas à détruire, intégrer les nouveaux arrivants comme on avait déjà parfaitement intégré les Polonais, les Italiens ou les Espagnols, lesquels ne diffèrent plus des autres désormais que par des noms auxquels on ne fait même pas attention.
      Comme tous ceux qui ont connu les tribulations de l’émigration, ces gens-là sont passé par des moments difficiles mais ils sont plutôt contents de leur pays d’adoption et ne lui font jamais grief des difficultés qu’ils ont pu connaître au début.
      Lorsqu’ils s’agit des populations musulmanes qui paraissaient il y a encore trente ans devoir suivre le même chemin, les choses sont très différentes : on exécre désormais le pays d’accueil, et l’état d’esprit qui se développe peu à peu et dont on est tous les jours témoin n’est pas du tout celui d’un effort pour s’intégrer. Ce qu’on voit plutôt, c’est une hostilité qui ressemblerait plutôt à celle d’envahisseurs, avec tout ce que cela comporte de sentiments violemment hostiles et même racistes.
       Les Allemands, après la politique de Merkel, ne devraient pas tarder à en savoir quelque chose. Ce qui s’est passé l’année dernière à Cologne, plus récemment à Berlin, n’est qu’une pâle préfiguration de ce qui les attend.
      Il est de fait que si la Chancelière, au lieu de céder à l’inspiration du moment, quelque généreuse et louable qu’elle pût paraître en apparence, avait pris la précaution de recourir à une manière de référendum, elle se fût épargné bien des difficultés prévisibles qui seront préjudiciables à sa carrière politique, mais plus encore à son pays.
      En 1976 en France, l’erreur était peut-être possible - encore que tout l’art de la politique soit de prévoir !- La politique de Merkel, contemporaine des grands attentats en France et venant après un ’échec de l’intégration qu’elle avait elle-même reconnu dans son pays, c’était une politique de gribouille dont on n’a certainement pas fini, en Europe, de payer les conséquences. 


    • La centrale à idées La centrale à idées 5 janvier 2017 13:57

      @leypanou

      « Le droit de vivre en famille fait partie du droit élémentaire de tout individu, et les 2 millions de Français qui vivent à l’étranger en font partie. » 

      Tout peuple souverain a le droit de choisir avec qui il veut vivre (la démocratie est son instrument). Rien n’est acquis. S’installer dans un pays étranger avec les siens, cela implique aussi des DEVOIRS cher monsieur. Je suis assez bien placé pour le savoir, ayant un parent issu du regroupement familial. 

    • leypanou 5 janvier 2017 14:04

      @Habana
      Soit vous êtes accueilli dès le départ AVEC votre famille, soit vous n’êtes pas accepté. : ne racontez pas des salades.

      J’ai un collègue marocain de moins de 30 ans dans l’informatique, embauché par une grande société de services, il est là, et en ce moment, il est en train de faire venir sa femme.

      Quand à parler de pseudo droit de regroupement familial, allez dire à ces millions de Français qui travaillent à l’étranger.


    • leypanou 5 janvier 2017 14:12

      @La centrale à idées
      S’installer dans un pays étranger avec les siens, cela implique aussi des DEVOIRS cher monsieur.  : et alors ? Qu’est ce que les devoirs ont à voir avec le débat ?

      Tout peuple souverain a le droit de choisir avec qui il veut vivre : que vous le vouliez ou non, et jusqu’à votre mort, il y aura en France des gens que vous n’aimez pas.

      Vous devez bien malheureux dans votre vie, espérant quelque chose qui n’arrivera jamais.


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 14:28

      Tout peuple souverain a le droit de choisir avec qui il veut vivre : que vous le vouliez ou non, et jusqu’à votre mort, il y aura en France des gens que vous n’aimez pas.

      *@leypanou
       Voilà qui est bien raide ! Au début des années 40, on n’avait jamais demandé aux Allemands de venir s’installer en France. Or, ils étaient là, ne nous aimaient pas du tout et nous le faisaient bien voir. Bref, c’était une invasion tout à fait hostile à cause de laquelle, du reste, beaucoup de Français seront morts. On appelle ça une guerre. Un grand nombre d’autres, cependant, et c’est fort heureux pour nous n’ont pas du tout accepté de supporter ça « jusqu’à leur mort ».
      Or, nous sommes en guerre. C’est pas moi qui le dis, c’est Hollande.
      Peut-être bien qu’il serait temps de s’en rendre compte. Si Hollande parvient à comprendre ça, il n’y a pas un seul Français qui n’en soit capable.


    • philippe baron-abrioux 5 janvier 2017 15:45

      @leypanou

       Bonjour ,

      Aucun référendum n’a par exemple été organisé avant l’instauration du
      Regroupement familial (1976) .

       j’ai souri quand j’ai lu ce paragraphe .

       surtout quand on sait que parmi ceux qui s’insurgent maintenant contre le regroupement familial qui permettait à des hommes de faire venir pour les retrouver et s’établir en France leurs femmes et enfants « restés au pays » , il y a fort à parier que parmi eux , un bon nombre a « employé » ces femmes pour de menus travaux de ménage chez eux ou pour faire garder par la petite leurs propres enfants le soir quand ils décidaient d’un petit resto avec leurs amis .

       bonne fin de journée !

       P.B.A


    • leypanou 5 janvier 2017 17:18

      @philippe baron-abrioux

      Bonjour,

      il y a fort à parier que parmi eux , un bon nombre a « employé » ces femmes pour de menus travaux de ménage chez eux ou pour faire garder par la petite leurs propres enfants le soir : je n’ai même pas pensé à çà mais effectivement, dans ma commune par exemple, beaucoup de jeunes africaines trentenaires gardent des enfants durant la journée.

      Vu le manque de nourrices, agréées ou non, il est certain que beaucoup de familles seraient en difficulté sans elles. Pareil pour les auxiliaires de vie, pour s’occuper de personnes âgées dépendantes.


    • Oceane 13 janvier 2017 19:22

      @Habana

      Les Amériques, l’Australie, la Nouvelle Zélande, etc prouvent le contraire.

      Je m’étonne que des articles comme celui-ci perdent souvent de vue le travail de sape des autres cultures à travers le monde par les Européens.

      Qui a demandé l’avis des peuples autochtones des Amériques et partout où l’Européen s’est imposé et a imposé sa culture en écrasant celles des autochtones ? Ils sont aujourd’hui des millions partout où ils se sont imposés et ont imposé leurs langues, leur religion, leurs patronymes, leur culture.


  • juluch juluch 5 janvier 2017 14:07

    le regroupement familiale doit être abrogé.


    Seulement à l’époque ça permettait d’avoir des travailleurs faiblement rémunéré et surtout qui ne revendiquaient pas.

    a présent on a sur notre sol des communauté qui ne sont pas intégré pour la majorité ou mal et qui veulent imposer leurs traditions qui sont aux antipodes des nôtres.

    et le pire c’est que certains politiques en mal de scoop veulent faire supprimer NOS traditions sous le prétexte fallacieux de la laïcité !

    suffit de voir par qui sont fait les attentats en France pour constater que la seule communauté à problème est musulmane.....(je vais me faire allumer là !. smiley)

    Ceux qui font des attentats ne sont pas Bouddhistes en tout cas !



    • Christian Labrune Christian Labrune 5 janvier 2017 14:18

      suffit de voir par qui sont fait les attentats en France pour constater que la seule communauté à problème est musulmane

      @juluch

      Ce n’est quand même pas parce que le Coran préconise de massacrer les mécréants et les associateurs (IX, 4 et 5), parce que le Prophète Muhammad s’est livré lui-même à toute sorte d’exactions de cette nature et parce que les assassins des derniers attentats, pour la plupart, ont crié « Allah akbar », que tout cela pourrait avoir un quelconque rapport avec l’islam ! Un peu de sérieux, que diable !


    • juluch juluch 5 janvier 2017 14:30

      @Christian Labrune
       smiley



    •  Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum. 6 janvier 2017 16:39

       C’est extraordinaire, les islamophobes et les terroristes qui se proclament de l’Islam pour accomplir leurs forfaits ont exactement la même lecture biaisée du Coran. Ils reprennent les Sourates édictées en tant de guerre et qui devaient s’appliquer dans un temps et dans un espace défini du temps du prophète comme des prescriptions générales devant  s’appliquer tout le temps. Car si les musulmans à travers les siècles devaient suivre ces fameuses prescriptions en on serions-nous ? Voila les vrais Sourates du Coran qu’on ne veut pas voir et qu’on ne cite presque jamais alors que ce sont eux qui s’appliquent.

       « Celui qui a tué un homme qui lui-même n’a pas tué, ou qui n’a pas commis de violence sur la terre, est considéré comme s’il avait tué tous les hommes ; et celui qui sauve un seul homme est considéré comme s’il avait sauvé tous les hommes" (5:32). «  Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution alors sera l’Enfer, où il demeure éternellement. Allah est en colère contre lui, et le condamne, et lui a préparé un châtiment terrible. "(Verset de An Nissa : 93) «  Combattez dans les sentiers de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas, car Dieu n’aime pas les transgresseurs” Verset 2:190." « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. (Sourate al - Mumtahanah, 8) ». 

       Et que penser de ces prescriptions bibliques valables du temps de Moise et qui servent encore aux fanatiques religieux de l’État d’Israel« .Thora. « L’Éternel parla ainsi à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain vers Jéricho : (51) »Parle aux enfants d’Israël en ces termes : Comme vous allez passer le Jourdain pour atteindre le pays de Canaan, (52) quand vous aurez chassé devant vous tous les habitants de ce pays, vous anéantirez tous leurs symboles, toutes leurs idoles de métal, et ruinerez tous leurs hauts-lieux. (53) Vous conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez ; car c’est à vous que je le donne à titre de possession. […] (55) Or, si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants de ce pays, ceux que vous aurez épargnés seront comme des épines dans vos yeux et comme des aiguillons à vos flancs : ils vous harcèleront sur le territoire que vous occuperez ; (56) et alors, ce que j’ai résolu de leur faire, je le ferai à vous-mêmes.« (Nombres 33"


    • juluch juluch 6 janvier 2017 17:29

      @OMAR

      A la guerre c’est des choses qui arrive...

      bonne année à toi aussi et meilleurs voeux. smiley

      (Je savais que tu allais intervenir, du coup on se présente les voeux)

    • Pomme de Reinette 6 janvier 2017 22:02

      @Mohamed Takadoum.

      blablabla .... que de balivernes et d’hypocrisie !
      Il n’y a que les islamistes pour croire qu’un texte est à prendre au premier degré ...


    • Christian Labrune Christian Labrune 7 janvier 2017 12:55

      Ils reprennent les Sourates édictées en tant de guerre et qui devaient s’appliquer dans un temps et dans un espace défini du temps du prophète comme des prescriptions générales devant s’appliquer tout le temps.

      ------------------------------------------------------------
      @Mohamed Takadoum.

      Le Coran, si je ne m’abuse, c’est la parole de Dieu quasi directe, et rien n’y peut être changé. Dans le judaïsme ou le christianisme, une longue tradition exégétique (Talmud, Kabbale, suite des conciles) n’a cessé d’interpréter les sources très humaines et faillibles de la révélation. Le symbole de Nicée-Constantinople, dans le christianisme par exemple, n’est pas tombé du ciel tout cuit, le Dieu en trois hypostases du premier concile de Nicée (326) est un bricolage théologico-philosophique empruntant beaucoup à la métaphysique de l’UN de Plotin.
      Rien de tel dans le Coran où les versets qu’on appelle « abrogeants » sont souvent, comme par hasard, les plus violents.

      J’emprunte au site islamique qu’on trouvera à cette page  :
      http://islam.faq.free.fr/islam/abroges.htm
      une explication des plus intéressantes où je reproduis,en gras ou en lettres capitales, les formules les plus éclairantes  :
      "Comment savoir, quand deux versets sont contradictoires, lequel est abrogé et lequel est abrogeant ? C’est une question de date : le dernier prononcé abroge tout ce qui lui est contraire dans les textes antérieurs. Les versets tolérants se trouvent en général dans les sourates mecquoises, c’est à dire les plus anciennes. A CETTE EPOQUE L’ISLAM ETAIT TRES MINORITAIRE, ET MAHOMET MENACE DE MORT. LA TOLERANCE ETAIT NECESSAIRE A L’ISLAM NAISSANT. MAIS QUAND L’ISLAM EST DEVENU PUISSANT, D’AUTRES VERSETS ONT ETE AUSSI ECRITS DONT LE PLUS CONNU EST CELUI QUE L’ON APPELLE LE VERSET DE L’EPEE :

      "Combattez ceux qui ne croientt plus en Dieu et au jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite ; ceux qui parmi les gens du Livre, ne pratiquent pas la religion" (sourate IX, verset 29).


      C’est la justification même de ce qu’on appelle la takiya : tant que vous serez minoritaires, adoptez un profil bas, faites semblant d’être tolérants. Quand le rapport des forces vous sera devenu plus favorable, vous pourrez troquer le masque contre l’épée. C’est ce que l’Etat coranique a parfaitement compris et très bien appliqué à Raqqa, à Mossoul et même ailleurs. Le seul reproche que les Frères musulmans français, dont le drapeau porte deux armes tranchantes (souvenir du verset de l’épée) pourrait faire aux jihadistes de l’Etat coranique, c’est d’avoir mal calculé le rapport des forces et de s’exposer par conséquent à être vite ratatinés. Ils vont l’être.

      Par conséquent, contrairement à ce que dit cet intervenant qui connaît aussi mal la théologie islamique que l’histoire des Juifs dans les pays musulmans (voir un récent article) le mouvement même de l’islam ne va pas de la guerre à la tolérance. Dès que le prophète est à Médine, et y aura défini une manière de « constitution », la tolérance à l’égard des tribus juives s’estompe très vite : la révélation islamique est seule valable : les juifs et les chrétiens sont des mécréants. En 624, deux des tribus juives sont chassées, la dernière restante sera massacrée en 627. C’est après la bataille de Badr que commencera à être définie la théorie du jihad. Finie, la tolérance !

      Le massacre de la tribu juive des Banu Qurayza est particulièrement instructif. Plus de 500 hommes sont égorgés, les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. C’est à cette occasion que le Prophète épouse Safia bint Huyai. Voici comment Wafa Sultan, Syrienne d’origine musulmane (L’islam en question, page 128) raconte cet événement. Je souligne ce qui mérite de l’être :

      « De tous les mariages de Mahomet, celui avec Safiya a été le plus atroce. Safiya bint Huyai était une femme juive dont Mahomet avait tué l’époux, le père et le frère en attaquant la tribu des Banu Qurayza à Khaybar. Pendant la razzia, elle a été capturée par l’un des hommes de Mahomet. Le Prophète se l’est appropriée, donnant à son disciple sept autres prisonnières en compensation et l’a épousée le jour même où il avait assassiné les hommes de sa famille. Encore une fois, on ne donne pas à la femme l’occasion de prendre une décision vis-à-vis de son mariage ou, somme toute, de son sort. Safiya s’est retrouvée dans les bras de Mahomet du jour au lendemain et n’a pas eu le droit d’accepter ou de refuser ce qu’il avait décidé de faire d’elle »

      Après cela, il y aura encore des ignorants qui prétendront que ce qui se passe du côté de Raqqa ou de Mossoul n’a rien à voir avec l’islam. En vérité, c’est l’illustration même des mœurs du VIIe siècle préconisées par le prophète de l’islam. Inutile toutefois d’opposer à l’auteur des articles de Wikipedia : tout ce qui n’est pas écrit à la gloire de l’islam, je le sais par expérience, sera nécessairement mensonger.


    • Christian Labrune Christian Labrune 7 janvier 2017 14:05

       Et que penser de ces prescriptions bibliques valables du temps de Moise et qui servent encore aux fanatiques religieux de l’État d’Israel

      @Mohamed Takadoum.
      La meilleure réponse à donner à ces sortes d’insanités, c’est le code d’éthique de Tsahal qu’on trouvera à cette page :
      https://tsahal.fr/armee-de-defense-israel/le-code-ethique/

      Quand on massacre en Israël des femmes ou des enfants, à Gaza on distribue des friandises pour fêter ça ; l’ignoble Haniyeh se fend d’une déclaration à la gloire des assassins et il se trouve des députés arabes de la Knesset pour rendre visite à la famille de l’assassin qui recevra ensuite une pension de l’Autorité Palestinienne, largement financée par les Européens qui l’ignorent, et proportionnelle à l’atrocité du crime perpétré.
      Quand un soldat de Tsahal achève d’une balle dans la tête un assassin qui vient de s’en prendre à ses copains, c’est contraire au code d’éthique de Tsahal. N’importe où ailleurs, même en Europe, on appellerait ça une « bavure » et on passerait l’éponge. En Israël, ça donne lieu à un procès, à une condamnation sans équivoque, et depuis cet événement fâcheux, les Israéliens se déchirent sur cette question qui nous paraîtrait en France des plus secondaires et même carrément ridicule en état de guerre. Dans un pays musulman, cela va sans dire, le soldat serait porté en triomphe.

      Il y a de la violence dans la Bible hébraïque et il y en a même encore dans un Nouveau Testament plus tardif. Mais dans des pays comme la France ou Israël, l’un qui qui a connu des guerres de religion sanglantes et l’autre composé de citoyens qui ont la mémoire de bien des siècles de persécutions atroces, la tolérance est de rigueur : il y a longtemps qu’on a fait couler beaucoup de flotte dans le gros rouge de l’antique révélation, même chez les croyants, et Moshe Dayan était si éloigné de tout sectarismeque s’étant rendu maître du Mont-du-Temple, il aura fait l’énorme sottise (on le voit bien aujourd’hui) de confier les clefs du site à un Waqf jordanien désormais noyauté par des sympathisants de l’Etat coranique.

      L’islam actuel ressemble à ce qu’était le christianisme au XVIe siècle, avec le racisme en plus. et les « faces de craie », les sales koufar que nous sommes désormais rigolent de vos laborieuses insanités. Nous connaissons mieux que vous l’histoire du monde et celle des religions. Vous ne parviendrez jamais à convaincre, sur ce site, que de imbéciles parfaitement incultes.

       


  • MagicBuster 5 janvier 2017 14:31

    Si la France entre en guerre contre la Belgique — Que feront les fonctionnaires franco-Belge ?

    Est-ce que cela a toujours un sens d’avoir deux nationalités ?

    On voit bien l’aspect pratique pour des diplomates, mais pour des ouvriers trafiquants de drogues ... . ?


  • alain_àààé 5 janvier 2017 15:08

    JE suis d accord avec l auteur car les communautés restent retirés de certains problémes comme participé plus ouvertement a la démocratie ou en votant mais pas en ayant comme maintenant leur membre de leur communautaire élu mais en méme temps tirant la couverture vers eux par exemple pourquoi COPPE et dit qu il ferait appel a CHIRAC pour se présenté mais oui monsieur COPPE vous étes l exemple méme du personnage qui fait appel a un ancien chef de l état car celuici a déclaré que l état était responsable des déportations des juifs par l état francais et de se fait les jours suivants MR COPPE vos copains juifs ont eu droit a vie d une pension de 500e aujourdhui et qui augmentera avec le cout de la vie mais surtout pas les déportés francais ou étrangers non juifs.décret signé par CHIRAC RAFFARIN et ALLIOT MARIE posons nous la question pourquoi eux (les juifs) ont beaucoup d avantages que n ont pas les francais non juifs c est ce que me posait aussi les membres d une association de déportés non juifs dont j étais a l époque président mais que j ai du quitté pour changer de région et c est ce que se posaient beaucoup des membres de l association ainsi que les membres de ma famille déportés


    • Pomme de Reinette 6 janvier 2017 10:38

      @alain_àààé

      Ce n’est pas la première fois que vous mentez sciemment sur ce forum.
      C’est exactement le contraire.
      Toute personne française éligible au titre de prisonnier de guerre, déporté politique ou travailleurs non volontaires rapatriés a touché des indemnités après guerre, cela a au contraire été beaucoup plus compliqué pour ceux qui n’avaient pas la nationalité française.

      L’article L 199 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre assimile aux victimes de guerre notamment les personnes privées de liberté sur ordre de l’ennemi ou de Vichy, les personnes déportées pour des motifs politiques ou raciaux, ce qui inclut donc les internés et les déportés (un régime analogue est prévu pour les résistants, membres des FFI etc.). Cela bénéficie aux seuls français.


    • alain_àààé 6 janvier 2017 15:32

      @Pomme de Reinette Madame je n aime pas étre traité de menteur par une personne si je lis bien votre commantaire n est au courant de ce décret que CHIRAC RAFFARIN et ALLIOS MARIE ont signé dans le journal officiel quand chirac était président de la république vous devez étre un juif qui surveille les commentaires et qui ne veut pas reconnaitre les faits comme vous le savez j ai eu des membres de ma famille qui sont morts a auswitch et d autres sont revenu et ont été dans des cliniques psychiatriques pour se faire soigner de toutes les horreurs qu ils ont contoyé pendant plusieurs années vous voyez je n ai pas honte d eux qu ils soient allé dans les cliniques.c est vrai que certains dont des juifs ont eux aussi touché de l argent mais je m inscri en faux par ce que vous marquez.Ma tante qui vient de mourir l année derniere et qui était capitaine des services secret du général DE GAULE et fut décorée par celuici.de la médaille militaire.pour sa bravoure
      C EST VRAI QUE VOUS DEFENDEZ VOTRE COMMUNAUTE PARCE QUE VOUS VOULIEZ QUE MITTERAND RECONNAISSE QUE L ETAT FRANCAIS ETAIT RESPONSABLE DES DEPORTATIONS MAIS CHIRAC VOUS L AS FAIT EN DECLARANT QUE L ETAT FRANCAIS ETAIT RESPONSABLE CET ORDURE.VOUS N AIMEZ PAS LA VERITE PARCE QUE VOUS NE L AVEZ PAS CRIE SUR LES TOITS CE FAIT.COMME VOUS NE DITES PAS LA VERITE QUE DES JUIFS AMERICAINS SE SONT FAIT PAYES 50millions de dollards par la SNCF et que d autre procés sont en cour pour vous toucher plusieurs milliards de l état francais sans ajouté la LABORD journaliste qui a eu entre les mains un document volé dans une administration comme quoi la SNCF était appliqué dans le transport de juifs et dont elle en a fait un livre.JE ne retirerai rien de ce que j ai écri car c est la vérité comme j invite les gens a lire le lire de Mme VEIL ma vie ou elle écri que les juifs ne se marient qu entre eux on ne peut pas etre plus clair


    • Pomme de Reinette 6 janvier 2017 18:00

      @alain_àààé

      Ordonnance n° 45-948 du 11 mai 1945 réglant la situation des prisonniers de guerre, déportés politiques et travailleurs non volontaires rapatriés.

      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000886363

      Ce décret date du 11 mai 45 !


    • alain_àààé 7 janvier 2017 04:25

      @Pomme de Reinette bon tu ne va pas nous sortir des articles ou des ordonnances mais on voit votre haine envers moi qui dit des vérites qui vous géne vous ne vous maitrisez plus dans vos réponses. je vous signalerais que j ai été président des déportés d une région et j ai mis en cause le pére de ce con de DRUCKER qui travail a la télévison dont je disais qu a COMPIEGNE on a fait un mémorial ou comme je l écrivais on trouvait le nom de DRUCKER médecin qui a été interné mais non déporté et bien d autre on faisait aussi des réunions avec des déportés qui parlaient dans les colléges pour parler des « dont ma tante y a participé » horreurs de la déportation.comme je l ai écri plusieurs fois je ne suis pas anti juifs mais je n admet pas la fausse vérité qu ils diluent a la télévision ou dans les journaux et« leur chantage envers des personnnes ».quand a interné une personne c est plutot vous qui devrait étre interné maintenant avec les fautes de francais que voulez vous je n ai pas travaillé a l éducation nationale et en plus je suis un vieux Mr qui pour avoir travaillé au service secret mais ne dépendais pas de la DGSE ou les juifs ont infiltrés ce service ne peuvent avoir mon nom puisque je dépandais a un autre service mais je n ais pas comme vous le remboursement de l explosion de ma maison secondaire perte séche 250000e et je l ai déja écri assassinat de ma belle soeur.j ai fait plusieurs interventions auprés de parlementaires et méme du président de la république ce qui m as valu d étre interrogé par la gendarmerie parce que j avais écri a HOLLANDE.résultat nul


    • Pomme de Reinette 7 janvier 2017 09:59

      @alain_àààé.

      et en plus je suis un vieux Mr qui pour avoir travaillé au service secret mais ne dépendais pas de la DGSE ou les juifs ont infiltrés ce service ne peuvent avoir mon nom puisque je dépandais a un autre service

      C’est cela ..... smiley

      Un petit conseil : appelez ce numéro en vitesse, vous avez grandement besoin de soin !
       http://www.ch-sainte-anne.fr/Offres-de-soins/Urgences


    • Pomme de Reinette 7 janvier 2017 10:27

      @alain_àààé

      bon tu ne va pas nous sortir des articles ou des ordonnances

      Un soit disant « vieux monsieur » qui s’exprime comme une racaille mal éduquée ....  smiley


  • Crab2 6 janvier 2017 10:24

    Aucun droit à la différence n’autorise un groupe de population à pratiquer les mariages forcés, l’excision ni d’interdire la liberté de conscience ( dont le droit de ne pas croire et les libertés individuelles ), ni l’homophobie, ni l’antisémitisme ni et surtout l’abaissement du statut des femmes – si ainsi que certains le clament*1 que l’islam est compatible avec les droits de l’Homme et du citoyens ( dont les droits des femmes ), dans ce cas ce sont les musulmans qui ne le sont pas ( + une poignée de ce qui reste de chrétiens peu chrétiens )

    *1 certains d’entre-eux n’ont pas lu le coran ni la charia – et ceux qui l’ont lu qui ne dénoncent pas ces deux documents racistes ne sont que des totalitaires ou des islamo-faschistes ou encore des islamo-gauchistes.

    Le récit d’un Univers créatif nous apprend que nous sommes tous des poussières d’étoiles. Nous sommes des êtres interdépendants dont le bonheur dépend de celui des autres. Sachons ne pas l’oublier. Henri GÉNARD

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/01/semantique-de-latheisme.html


  • mikawasa mikawasa 6 janvier 2017 10:34

    La réflexion me plait. Cependant je pense que beaucoup de facteurs sont liés à la question du multiculturalisme et du vivre ensemble comme l’aspect social et économique . Une communauté minoritaire mais ayant beaucoup d’argent sera mieux accepté ! L’analyse est présente mais la conclusion est pour moi partielle !


  • non667 6 janvier 2017 21:32

    le judaïsme par définition religion ethno-raciale interdit ( loi gayssot ) par tactique interdit aux autres l’identité ,le communautarisme ! et arrive a faire se battre entre eux des communautés qui devraient être sœurs (39/45 ) pays arabes aujourd’hui !


    • Christian Labrune Christian Labrune 6 janvier 2017 22:44

      @non667
      On n’a vraiment rien à faire de vos délires de minus habens antisémite. Allez donc vous faire soigner, et si c’est incurable, comme je le crains, allez donc vous faire foutre.


    • non667 7 janvier 2017 13:44

      @Christian Labrune
      christian ??????? changez de prénom vous recrucifiez le christ ! juda vous irait beaucoup mieux !


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