Volonté politique
Y a-t-il une volonté politique ? Non, il n'y a pas de volonté politique pour nous sortir du pétrin. N'étant pas adepte de la théorie du complot, qui impliquerait tant de monde que ça n'en serait plus un, d'autant plus que je crois ces gens trop cons pour élaborer dans les détails des actions sporadiques ou continues, parce qu'au contraire je les crois veules et lâches, indifférents aux effets de leur politique, sûrement, mais s'étant mis dans de mauvais draps pour la plupart puisqu'ils n'arrivent même plus à naviguer à vue, ce qui est un exploit, mais dérivent lamentablement, je pense que le monde est trop vaste, la vie est trop riche, pour être dirigée par qui que ce soit.
Nous sommes assez nombreux aujourd'hui à connaître les tenants et les aboutissants de leurs buts, même les idéologies qui sous-tendent ces buts, mais nous assistons à leur débandade.
Donc, il nous faut une volonté politique, énergique, précise et déterminée.
En amont, en ce qui nous concerne, il nous faut sortir de l'OTAN, stopper nos ingérences à l'étranger et arrêter nos conneries avec la Russie.
Ensuite, il nous faut surveiller nos frontières ( ah, l'UE l'interdit ? Désobéissons), des emplois à foison, et utiles.
À l'intérieur, fermons toutes les mosquées ; je suis convaincue que les musulmans et leurs imams honorables comprendront fort bien qu'il nous faut en finir avec les mosquées financées par le Qatar, ou l'Arabie Séoudite , en virer les prédicateurs dont l'enseignement n'a rien de musulman majoritaire ici, et que ce serait l'occasion pour la communauté musulmane de France de montrer qu'ils ont les mêmes ennemis que nous, eux qui, ailleurs en sont les premières victimes. Que les imams patentés fassent leur boulot d'éducation auprès des populations. Il est primordial que cela se fasse de manière à éradiquer ce racisme rampant qui commence à se redresser de manière dangereuse. Il doit bien y avoir quatre vingt dix pour cent de musulmans qui sont mal dans leur peau à être assimilés au un pour cent de tarés, même pas musulmans en fait, et peut-être aux neuf autres restant qui hésitent.
Je ne connais rien à Internet mais je suppose qu'il ne doit pas être sorcier de « brouiller » tous les sites qui recrutent.
Si on s'en donne les moyens, si tout le monde s'y met, il ne faut pas trois mois pour réaliser cela ; les résultats, certes seront plus longs à se faire sentir mais si on éteint les foyers, les flammèches s'éteindront d'elles-mêmes, ce n'est pas le petit pour cent de musulmans craignos qui pourra venir à bout d'une détermination partagée.
Il est grand temps d'arrêter de se déchirer sur les causes, il faut nous raccommoder sur les actions à venir.
Quant à la suite, il nous faut évidemment relancer l'activité économique, mais, quitte à faire, faisons le bien : on répond au besoin ( on n'en provoque plus), on produit écologique ( cela crée des emplois), on cherche, on trouve, on produit des énergies alternatives, de l'agriculture équitable et qui redonne vie à nos terres... du chercheur au tâcheron, on avance tous dans la même direction. Et redonner des fonds et confiance à notre école.
Oui, pour cela il nous faut nos fonds propres, on trouvera le meilleur moyen de le faire.
Si les vis sont bien vissées, si les clous sont bien plantés, si les places sont bien gardées, je parie qu'il ne faut pas cinq ans pour inverser la marche de l'Histoire.
Mais qui fera cette politique ? Qui sera capable de ne rien négocier de ces fondamentaux mais saura les faire admettre et même les rendre appropriés par tous ? Qui saura empêcher que l'on se noie dans des détails qui séparent et déchirent le tissu social ? Qui saura ne pas faire de quart de tiers de demi mesures pour plaire à l'un ou à l'autre, par intérêt ? Qui sera incorruptible ? Et surtout qui voudra ne pas passer la brosse à reluire aux marchés ?
Nous savons que nous prendrons des risques pour nos petites épargnes, nos petites consommations et peut-être bien notre petit confort. Mais si on a en tête que de toutes façons tout ceci, nous allons le perdre, autant le perdre en avançant. Dans l'action on réchauffe les solidarités, les amitiés, les courages ; dans la passivité on laisse aux peurs, aux replis, aux égoïsmes, le pouvoir.
On ne va pas refaire le dessin des politiques qu'on nous sert, les états d'urgence aux violences parlementaires, des lâchetés des élus à la veulerie des décideurs, nous avons notre content.
Notre gouvernement, s'il en avait, il démissionnerait, mais il n'en a pas, de volonté politique. Mais au fait, s'il le faisait, que ferions-nous ? Nous nous écharperions pour décider de qui mettre à la place.
En tout cas, j'ose espérer qu'on ne laissera pas Sarkozy ni Hollande traîner la moindre ombre de leur silhouette dans l'année qui vient, année qui nous occupera à nous diviser, avant et pendant nos prochaines élections.
Nous ne pouvons pas tout capter, nous ne pouvons pas tout faire à la fois, nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde, mais nous pouvons tous comprendre où se trouve l'épicentre du séisme qui nous secoue actuellement. Qu'il soit le résultat de nos politiques, qu'il soit la cause de notre décadence n'empêche en aucune façon qu'on l'attaque, qu'on l'éteigne. Cet épicentre prend la forme de cette violence spécifique, mais aussi cette autre qui nous lamine, nous rend malades, oisifs, pauvres, exclus, résignés ou démissionnaires de nos vies.
Et si les Saoudiens n'achètent plus nos mistrals, nous nous cotiserons pour que les ouvriers survivent ou mieux, nous recyclerons leurs savoirs dans des industries qui seront au service de la vie ; et si les Américains tentent des mesures de rétorsions, eh bien, nous ferons comme les Russes, nous nous occuperons de fructifier nos biens, nos terres, nos talents et nos savoir-faire. Et si les Allemands nous font la gueule, nous ne roulerons plus en Mercedes !
Non, ne me dîtes-pas, tu es une béotienne, ce que tu dis est primaire, je le sais, mais je sais aussi que le primaire prime.
Et le primaire n'est pas d'avoir la même réaction à chaque coup dur, offuscation, colère, désolation, le primaire est derrière, il a des causes et des solutions. Et l'on sait que plus la situation s'aggrave plus les solutions sont coûteuses, et je ne parle pas seulement de coût financier.