samedi 2 novembre - par Patrice Bravo

Zelensky déçu par le refus des États-Unis de lui donner des Tomahawk pour frapper la Russie

Dans l'un des points de son "plan de victoire", Volodymyr Zelensky exigeait de fournir à l'Ukraine des missiles Tomahawk. Les États-Unis ont qualifié cette demande de "totalement irréalisable" : les cibles désignées en profondeur du territoire russe étaient beaucoup plus nombreuses que les missiles que les alliés auraient pu fournir. Zelensky a été stupéfait, il avait pourtant tout expliqué à Joe Biden. 

Pendant plusieurs semaines, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a tenté de convaincre les dirigeants occidentaux de soutenir son "plan de victoire", affirmant qu'il mettrait fin au conflit avec la Russie dès l'année prochaine. Cependant, il n'a reçu qu'un soutien limité, plutôt en paroles qu'en actes, écrit le New York Times

Aucun pays n'a finalement autorisé l'Ukraine à frapper des cibles militaires en profondeur du territoire russe avec des missiles occidentaux à longue portée. Et aucune grande puissance n'a approuvé l'invitation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan pendant que les hostilités continuent. 

Au vu de tout cela, la tournée promotionnelle d'un mois et demi de Zelensky aux États-Unis et en Europe peut être considérée comme un échec. 

Mais le véritable public se trouvait pendant tout ce temps chez lui, estiment certains analystes militaires et diplomates. Zelensky a pu recourir à une publicité aussi persévérante, y compris son récent discours au parlement, pour prouver aux Ukrainiens qu'il a fait tout son possible, les préparer à la perspective d'un règlement de compromis et désigner un bouc émissaire en la personne de l'Occident. 

Face à l'affaiblissement du soutien occidental, aux pertes qui s'accumulent sur le front oriental et dans la région de Koursk, ainsi qu'aux élections américaines imminentes qui risquent d'entraîner un changement radical de politique concernant l'Ukraine, Zelensky n'a effectivement pas beaucoup d'options. 

"Il devra jouer le rôle d'humble demandeur en essayant d'imposer son plan, pour en quelque sorte préparer sa position, puis rentrer et dire chez lui que maintenant nous devons faire ceci et cela", a déclaré Michael John Williams, professeur de relations internationales à l'Université de Syracuse et ancien conseiller de l'Otan. "Au moins, il pourra dire qu'il a essayé. Mais qu'il a épuisé toutes les possibilités." 

Zelensky continue d'essayer de convaincre les États-Unis et d'autres alliés de prendre les engagements nécessaires qui permettront à l'Ukraine de négocier en position de force. 

Cependant, en privé, des responsables américains ont exprimé une certaine irritation à l'égard du "plan de victoire" de Zelensky, le qualifiant d'irréaliste et soulignant, sous couvert d'anonymat, qu'il dépend presque entièrement de l'aide occidentale. 

Un exemple révélateur : dans l'une des parties du plan, non divulguée auparavant, Zelensky a proposé un certain "paquet de dissuasion non nucléaire", selon lequel l'Ukraine recevrait des missiles Tomahawk. Un haut responsable américain a qualifié cette demande de "totalement irréalisable". Les Tomahawk ont une portée de 2.400 km, soit plus de 7 fois la portée des systèmes de missiles tactiques ATACMS que l'Ukraine a reçus cette année. Et même là, les États-Unis n'ont envoyé qu'un nombre limité de ces systèmes, ont souligné de hauts fonctionnaires. 

Quatre responsables américains ont récemment déclaré au New York Times que Zelensky avait été stupéfait que le président Biden, lors de leur rencontre en septembre à Washington, ne lui ait toujours pas donné l'autorisation de frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles américains à longue portée. Par le passé, Biden avait plusieurs fois rejeté les demandes de l'Ukraine de lui livrer des équipements comme des chars Abrams, des chasseurs F-16 et des missiles ATACMS, avant de céder finalement. 

Étant donné que selon les sondages, la majorité des Ukrainiens reste opposée à la cession de territoires, Zelensky tente de trouver un équilibre entre la pression politique intérieure et la situation changeante à l'étranger. 

Cependant, la menace d'un conflit à grande échelle au Moyen-Orient a détourné l'attention mondiale de l'Ukraine. La lassitude de l'Occident face au conflit ukrainien "est une réalité, et elle se fait sentir de plus en plus", a constaté la ministre finlandaise des Affaires étrangères dans une interview au Financial Times

Le président tchèque a déclaré le mois dernier que l'Ukraine devait reconnaître la réalité qu'il lui faudrait "temporairement" céder des territoires à la Russie. De nombreux diplomates et analystes considèrent qu'un accord qui gèlerait temporairement le conflit le long d'une ligne encore non définie est l'issue la plus probable. 

"Tant à Washington qu'en Europe, nous entendons de plus en plus qu'il n'est pas raisonnable pour Kiev d'espérer récupérer 100% de son territoire, et les Ukrainiens commencent à le réaliser", a déclaré Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan et désormais expert en défense au Conseil européen des relations internationales, récemment revenu d'Ukraine. 

Les analystes suggèrent que l'avenir du conflit sera largement déterminé par l'issue des élections américaines qui auront lieu le 5 novembre. 

Le candidat du Parti républicain, l'ancien président Donald Trump et son colistier JD Vance ne cachent pas leur scepticisme quant à la poursuite du soutien à l'Ukraine. Leur adversaire démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, a déclaré qu'elle poursuivrait la politique de soutien à l'Ukraine entamée par Biden, mais de nombreux experts admettent qu'elle pourrait aussi revoir la quantité de l'aide américaine. 

Enfin, il reste l'objectif principal de Zelensky, à savoir obtenir une invitation à rejoindre l'Otan sans attendre la fin des hostilités. Bien que certains alliés (notamment les pays baltes et la Pologne) soient prêts à le faire, et que la direction de l'Alliance ait promis à plusieurs reprises l'adhésion à Kiev, les États-Unis et l'Allemagne s'opposent à l'invitation de l'Ukraine pendant le conflit, craignant que cela n'entraîne l'Otan dans une guerre avec la Russie, une puissance nucléaire. 

Après les retards dans l'aide militaire, les Ukrainiens accusent de plus en plus souvent l'Occident de ne donner à Kiev que suffisamment d'armes pour ne pas perdre, alors que durant la première année du conflit, de tels reproches étaient très rares. Selon l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale en Allemagne, l'Europe et les États-Unis ont dépensé ensemble environ 220 milliards de dollars en aide financière et en matériel militaire pour l'Ukraine. 

Elsa Boilly

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs

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Source : https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=6435



23 réactions


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 2 novembre 10:25

    Il y a 55 ans j’ai été très déçu de ne pas recevoir le train électrique dont je rêvais..

    je m’en suis remis depuis..


  • jakem jakem 2 novembre 10:34

    Si les Occidentaux avaient livré des armes plus puissantes, permettant d’atteindre des cibles stratégiques en Russie, la guerre serait peut-être déjà terminée.
    L’Ukraine aurait peut-être dû céder des territoires mais serait en pleine reconstruction.

    Pour la tranquillité de la région, je pense qu’il ne faudrait pas intégrer l’Ukraine à l’OTAN ni à l’eurokratur. 
    Dans le premier cas, il-y-aurait toujours des Russes ( peut-être toujours le Vlad vampire ) qui penseraient sincèrement qu’il s’agirait d’une menace et d’autres qui instrumentaliseraient cyniquement cette adhésion pour en faire une justification politicarde.

    Et dans le second cas, ce serait une catastrophe économique de plus pour nous.

    Nous n’avons pas vocation ni d’obligation envers tous les pays du monde.

    Je me demande où sont les experts qui se moquaient de Zelenski et le diffamaient.
    Personne ne peut nier qu’il est toujours à sa place, qu’il « fait le job » alors qu’il pourrait se pavaner à l’étranger dans une de ses nombreuses propriétés luxueuses et flamber ses milliards comme un émir.

    Je me demande une seconde fois où ils sont, ces experts, qui prédisaient une puissante contre-offensive russe à Koursk grâce à une stratégie habilement menée.
    Il semble que des Nord-Coréens aient été engagés pour livrer cette bataille.

    Une stratégie russe tout à fait remarquable, tout comme l’analyse des experts.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 2 novembre 11:07

      @jakem

      Je me demande une seconde fois où ils sont, ces experts, qui prédisaient une puissante contre-offensive russe à Koursk

      Ils sont toujours là et continuent de raconter des conneries. Ils ont une clientèle de supporter de foot qui est en dissonance cognitive.

      Cela dit, je ne vois rien d’admirable chez Zelenski, il est en train de suicider son pays pour les intérêts américains, et une fois le massacre terminé, il ira « se pavaner à l’étranger ».


    • mmbbb 2 novembre 12:45

      @jakem ’ Pour la tranquillité de la région, je pense qu’il ne faudrait pas intégrer l’Ukraine à l’OTAN ni à l’eurokratur. 

      C est ce que préconisait maints geo politologues americains

      brzezinski pourtant pas pro russe , Kissinger et G Kennan . Des réalistes de la géopolitique qui n ont pas oublie l histoire particuliere de l Ukraine nous en revanche nous l ignorons .

      Ils n ont pas été entendus , c est ainsi .

      Quand a la livraison des ces armes , la nature de la guerre en aurait ete changée .

      et Poutine a affirmé de nouveau la doctrine nucléaire russe , un simple rappel ,

      le rubicon a ne pas franchir . Les americains plutot l etat major ne l oublient pas .

      Ils savent qu atteindre les cibles russes sur le territoire russe serait un casus belli

      Vous semblez ne pas l avoir vu .

      Les Russes n ont pas voulu d une guerre totale des le début , ils ont opté pour une guerre d attrition .

      et plus de 8 millions ukrainiens ont quitté leur pays .

      et comme vous le soulignez Zelinsky est un homme d etat tres corrompu 

      et les armes sont aussi détournées avertissement du patron d Europol en aout 2022.

      Sont ce nos valeurs occidentales defendues par BHL ! Ce ne sont pas les miennes !


    • Seth 2 novembre 14:07

      @Opposition contrôlée

      Perso je verrais bien dans l’avenir Zeze comme prix nobel de la paix.

      Après tout, kissinger l’a bien été. smiley


    • jakem jakem 2 novembre 15:30

      @Opposition contrôlée
      Je ne sais pas si Zelensky est admirable, je ne le connais pas. 
      Mais je le trouve respectable.

      J’ai plutôt l’impression qu’il SE suicide politiquement en restant président en Ukraine, et que la population est majoritairement derrière lui.

      Je ne sais pas ce qu’il fera plus tard car je n’ai pas votre pouvoir de voyance.


    • Com une outre 2 novembre 15:45

      @jakem
      La population est tellement derrière lui qu’il n’a pas voulu des élections présidentielles. Il est encore président uniquement pour cela, illégitimement quelque part. Même si je crois qu’il n’aurait pas non plus hésiter à truquer les élections à la moldave, avec l’aide de l’US/UE. Et non, un homme qui est capable de tuer 15000 de ses citoyens sous prétexte qu’ils sont russophones (et philes) n’a rien de respectable.


    • jakem jakem 2 novembre 15:51

      @mmbbb
      L’offensive a été déclenchée par Poutine non pas à cause de l’intégration de l’U. à l’OTAN ( qui est très loin d’être faite ) et à l’eurokratur ( certains en parlent mais ça non plus, ce n’est pas fait ) mais pour assujettir ce pays comme le Belarus et s’en servir comme zone d’influence forte.
      Il a déclaré que la Russie n’avait pas de frontières.

      « Vous [ je ] ne semblez [ semble ] pas l’avoir vu » : rien du tout.
      Il est vrai que je vis dans une bulle absolue, totalement coupé du monde et que je n’entends ni ne lis quoi que ce soit de politique, et qu’en vous entendant parler de « casus belli » assorti d’une frappe nucléaire, je tombe de l’armoire.

      Comment les Russes ont-ils choisi de mener une guerre d’attrition « dès le début » alors qu’ils ont envoyé des para et d’autres troupes pour occuper Kiev, zigouiller Zelensky et le Gvnt puis occuper le pays ?

      Zelensky est peut-être corrompu, je n’en sais rien.
      Je vous laisse votre expertise certainement basée sur une très fine connaissance du pays et du personnage.
      Ce que vous n’avez pas compris, c’est que je faisais de l’ironie.

      Des armes sont certainement détournées comme ça se produit dans tous les conflits car en temps de guerre on ne contrôle pas tout, et les hommes sont faillibles.
      Ce qui me permet d’ajouter que Zelensky n’est certainement pas le grand facho ultra autoritaire, dictatorial contrôlant tout pour parvenir à ses fins.

      Je me fiche de BHL ; je ne prends pas une position ou une autre par comparaison avec ce que pense Untel ou Telautre.


    • jakem jakem 2 novembre 16:04

      @Com une outre
      S’il avait organisé les élections à la date prévue, vous l’auriez critiqué parce que des milliers de soldats en service n’auraient pas été en mesure de voter.

      Votre propagande est minable.

      Le conflit au Donbas a commencé sous la présidence de Porochenko.
      Qui ne voulait pas la guerre.
      Dans un discours tenu à Odessa, et non pas à la Rada, il avait réaffirmé sa volonté de paix.
      Mais ce discours a été intentionnellement mal traduit, transformé par la propagande russe, et diffusé en Europe.
      Les fauteurs de guerre sont les séparatistes qui avaient exigé que leurs députés puissent siéger à la Douma.

      Votre accusation n’est absolument pas crédible, elle est même débile et outrancière, exprimée ainsi.
      Ce qui ne m’étonne pas puisque les poutinistes poutinophiles mentent comme leur maître.


    • Com une outre 2 novembre 17:19

      @jakem
      Dans le genre crétin intoxiqué, vous me paraissez l’exemple parfait. Vos arguments ne tiennent pas une seconde, la réalité historique vous contredit même si vous ne voulez pas l’admettre. Vous êtes un bien piètre propagandiste.


    • mmbbb 2 novembre 18:49

      @jakem si vous ne saviez que Zelinsky est a la tête d un etat corrompu .

      Et nos dirigeants parlaient d intégration de ce pays a l Europe alors que l Ukraine n a pas des comptes publics certifiés .

      Si je n ai pas compris votre humour en revanche nos dirigeants sont des sacrés rigolos , ils n ont pas peur d avancer n importe quoi .

      Le personnage Zelinsky ne m interesse pas , quoi qu il en soit il a « embauche » le boucher Oleksandre Sursky apres avoir limoger un general plus pondéré .

      Zelinsky n a su resister au diktat des occidentaux qui menent une guerre de proxy

      et ce le peuple ukrainien qui souffre

      et l Europe c est la paix selon nos propagandistes , la c est de l humour troupier


    • Lynwec 2 novembre 20:37

      @Seth

      Oui, il faut visiblement avoir plusieurs centaines de milliers de cadavres à son actif (Kissinger, Obama...) pour être nominable...enfin, minable aussi parfois...


    • Lynwec 3 novembre 14:12

      @jakem

      « Dans un discours tenu à Odessa, et non pas à la Rada, il avait réaffirmé sa volonté de paix. »

      Porochenko ne voulait pas la guerre dites-vous...

      Voulait-il pour autant la paix dans son propre pays ?

      https://www.les-crises.fr/leurs-enfants-se-terreront-dans-des-caves-porochenko-une-certaine-idee-de-lhumanisme/

      Avec bien sur la police de la pensée (les fameux-fumeux vérificateurs de faits) qui se mobilise dans la foulée pour « recontextualiser » les paroles de Porochenko (oui, mais il ne voulait pas dire exactement ça....confiance, Mowgli, confiance...)

      https://factuel.afp.com/doc.afp.com.326C94Q

      Ce qui est sur, c’est que si l’hyper classe rapace ne lorgnait pas avidement sur les matières premières qu’il faut malheureusement encore monnayer (au lieu de pouvoir librement les piller comme c’est la coutume, les mauvaises habitudes, ça finit par créer une dépendance...) auprès de la Fédération de Russie, les Ukrainiens vivraient toujours en bonne entente avec leurs voisins et n’auraient pas vu leur jeunesse saignée en vain...

      Comment transformer la réalité : la Russie, au territoire immense et sous-peuplé (bah oui, ils ont payé le prix fort pour retarder le nazisme, ça a des conséquences sur la démographie, mais non, car « si les Ricains n’étaient pas là, la la la ... » bah oui, on sait tous grâce à Sardou que c’est eux qui ont r̶a̶p̶a̶t̶r̶i̶é̶ ̶l̶e̶s̶ ̶n̶a̶z̶i̶s̶

      vaincu les nazis), la Russie donc ne serait absolument pas intervenue en Ukraine pour protéger les russophones, mais...« ta ta ta tam ! »
      Qu’on se le dise : pour des gains territoriaux et agrandir sa zone d’influence....
      Avec les plans de la Marmotte, surement...


    • jakem jakem 3 novembre 15:00

      @Com une outre
      C’est avec grand intérêt que je lis vos analyses expertes, ainsi que celles de quelques autres spécialistes d’ici, et je me sens flatté d’en être un destinataire privilégié.
      Votre capacité d’analyse, votre sagacité et votre subtilité d’expression sont absolument remarquables !

      Il est dommage que vous ne soyez pas le chef de l’État. 
      Avec les honorables d’ici et quelques autres d’ailleurs, vous pourriez faire un boulot du tonnerre !
      Vous méritez même d’être chef du Monde.
      Je suis sûr que votre renommée s’étendrait à toute la galaxie.
      Au-delà, je ne sais sincèrement pas ; je ne veux pas spéculer et vous flatter bassement en exagérant.


    • Eric F Eric F 4 novembre 14:13

      @jakem

      ’’si les occidentaux avaient livré....’’


      Depuis le début du conflit, les livraisons occidentales ont tenu à bout de bras la défense ukrainienne, mais on ne reçoit en retour que rancoeurs et exigences croissantes.
      Il était légitime de l’aider au début du conflit pour ne pas sombrer, mais lorsque le front s’est repositionné sur l’Est fin 2022, le rapport de forces en potentiel de combattants, et la composition de la population majoritairement de culture russe dans les régions occupées, poussaient à un accord sur la base de la ligne de front.
      Deux années ont passé, avec une perte lente (mais qui s’est intensifiée) de territoires, et une augmentation massive des victimes et dégats.

      Nul ne cède car nul ne veut perdre la face (nationalistes ukrainiens, séparatistes, occidentaux, russes...), il s’agit désormais d’une ’’escalade par obstination’’ comme les Américains au Viet Nam alors que les dirigeants savaient la cause perdue.
      Pour sortir du dead lock, les ’’communicants’’ ont maintenant un pensum à préparer : trouver une formulation pour qu’un compromis passe pour une demi-victoire ’’on a préservé l’essentiel’’. Sinon dans x années il ne restera rien à préserver dans le pays.
      Et la sortie de conflit ne peut pas se faire si les causes de conflit demeurent, donc l’Ukraine-ukrainiste ne doit pas intégrer les instances occidentales, mettant potentiellement en danger le reste de l’Union.


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 2 novembre 11:10

     Nous n’avons pas vocation ni d’obligation envers tous les pays du monde.

    sauf de les voler...et bien pire. d’une couleur rouge, les rivières pourpres.mais voila le voleur veut passer pour un mec très très bien

    d’où dérive ensuite la pensée magique, les armes magiques, le mensonge même flagrant comme vérité enfin etc etc

    tout ceci part d’une psyché détruite, qui ne sait pas que elle est détruite, que elle s’est détruite .

    ça date de milliers d’années..

    mais ceci est oublié..


    • jakem jakem 2 novembre 15:31

      @Julian Dalrimple-sikes
      Ah ! c’est sûr ! aussi vrai que la nouveau Dash lave deux fois plus blanc !
      Si nous n’existions pas le monde serait vachement plus sympa.


  • Com une outre 2 novembre 15:54

    Zelenski est surtout au bout du rouleau et va devoir rendre des comptes aux ukrainiens de sa politique suicidaire. Il a perdu la guerre depuis longtemps, l’avancée des russes est de plus en plus rapide, son avenir se limite de jour en jour. Alors qu’il cherche à se dédouaner en accusant ses soutiens de ne pas assez l’aider, discours qu’il tient depuis le début du conflit, n’a rien ni de nouveau, ni d’étonnant. Il faut reconnaître aussi que sans ses soutiens, les anglais en particulier, la paix serrait signée depuis 2022 et des milliers de vies, des milliards d’euros de destruction, auraient été évité.


    • Edmond 3 novembre 02:50

      @Com une outre

      Sa famille a ses papiers anglais. Une fois son spectacle fini il vivra sa vie de millionnaire aux US/UK.

      On fera la promotion de son auto-biographie. Quand il menacera / fera chanter les services de renseignement britanniques, ils l’assasineront avec du « novitchok » et mettront cela sur le dos de « Putin ». 

      Les merdias nous proposerons de nouvelles salades pour ne pas parler de notre chute inexorable


    • Eric F Eric F 4 novembre 14:25

      @Com une outre
      Zelensky a deux solutions,
      -Soit organiser un putsch contre lui-même, et sortir du jeu en disant qu’il avait fait son possible (ce qui est du reste exact),
      -Soit préparer le pays à un compromis en déclarant que le fait d’exister toujours en tant qu’état, fuit-il réduit, est une forme de victoire, et que la nation a désormais une plus grande cohésion. Un peu comme en bourse, quand une valeur baisse légèrement on dit qu’elle ’’consolide’’

      On le saura bientôt ...


  • ETTORE ETTORE 2 novembre 16:59

    Demander à un sénile tel que Bidet, de lui fournir des Tomahawk, pour enterrer la hache de guerre....Fallait vraiment y croire, pour sortir de sa « réserve » à supplier le Manitou blanc !


    • Eric F Eric F 4 novembre 14:28

      @ETTORE
      Biden ne se souvient plus qu’il est le président en exercice, il croit que Trump est toujours au pouvoir... Comme ça ils sont au moins deux à le croire.


  • placide21 4 novembre 17:24

    Ukraine, Luc Ferry sur LCI… sera-t-il réinvité ? : https://insolentiae.com/ukraine-luc-ferry-sur-lci-sera-t-il-reinvite/


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