mercredi 9 mai 2012 - par emile wolf

Sarkozy, Hollande… ils ont bien enterré la France...

A l’UMP la déconfiture est au menu. Les grandes figures du parti du Président déchu doivent résoudre une difficulté majeure qu’elles ne maîtrisent pas : la montée du Front National.

C’est peu de le dire : le parti conduit par Marine Le Pen, reconnu républicain quand il s’agit de quémander les voix de ses sympathisants, s’annonce un client sérieux et gênant dans nombre de circonscriptions aux prochaines législatives. Malgré le découpage électoral des circonscriptions, le rapport de force prévu va coûter leur siège à maintes personnalités du monde parlementaire. 

A cette évidence s’ajoute qu’une majorité du corps électoral, pas seulement de gauche, n’a jamais pardonné aux membres de l’Assemblée Nationale d’avoir désavoué son refus du traité constitutionnel pour l’Europe en permettant la ratification de celui de Lisbonne dont l’Union se mord, aujourd’hui, les doigts.

Après les multiples trahisons de leur mandat, ces députés n’ont pas été les représentants du peuple français mais les larbins d’un parti, à la botte d’un gouvernement aux ordres d’un président qui, détournant le mandat confié par le suffrage universel, usurpa le pouvoir exécutif et imposa les lois à sa convenance pour asphyxier le peuple.
Ceci est, du point de vue parlementaire, une attitude totalement contraire à la Constitution dont l’article 24 dispose :
«  Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. »

La trahison de tels élus est d’autant plus patente que l’article 27 de cette loi fondamentale précise au parlementaire :
« Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d’un mandat.
 »

Nous avons vu maintes fois lors de la dernière législature, les instances d’un parti brandir la menace de l’exclusion pour contraindre les membres de son groupe parlementaire à voter selon ses directives ou sanctionner les propos et déclarations contraires à la ligne définie. Comme si ces dirigeants avaient le monopole d'une fraction de la représentation populaire et de la souveraineté nationale. C’est oublier, sans vergogne, le principe démocratique qui fait de l’élu un parlementaire de l’ensemble du peuple et non le défenseur de sa circonscription ou du parti.

C’est la loi ! L’article 26 de la Constitution confère, sans exclusive, une entière indépendance à l’élu :
«  Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. »

Comment les chefs de parti de droite ou de gauche s’arrogent-ils au mépris de la Constitution d’appliquer des diktats et des sanctions aux élus de leurs rangs quand celle-ci rappelle :
«  La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
 » (art.3)
Et,  
« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. » (art.4)

Il faut ici se demander si les élus, en charge de légiférer, connaissent bien le mandat qu’ils exercent et se soucient de la constitution. C’est évident Copé, Juppé et les bénéficiaires du quinquennat qui expire au 15 mai, s’en moquent. Pour de tels hypocrites, l’important c’est de sauver les meubles et leur carrière coûte que coûte au pays et à ses habitants. La France c’est secondaire.

Alors ? Ces notables, qui s’imaginent indispensables à l’état, tant ils sont amis de la finance, parviendront-ils à se mettre d’accord ? A n’en pas douter leur objectif commun est : profiter de la montée du Front de Gauche qui contiendra le résultat du PS, pour séduire les sympathisants de Marine. Sans eux : Adieu veaux, vaches, cochons ! Il n’y a aucun espoir de cohabitation pour les 5 prochaines années. Une éventualité que Madame Royal, mère des enfants du Président, qui en toute humilité lorgne le perchoir, considère comme génératrice d'un chaos politique indescriptible.

A analyser les résultats du second tour, une majorité des lepénistes du premier n’a pas compris le message démocratique de Marine qui songeait déjà aux législatives. Cette majorité a voté Sarkozy. Cette partie du corps électoral ne sait pas bien ce qu’elle veut mais parfaitement ce qu’elle refuse. Sur le principe « tout sauf la gauche.. » elle ignore le contenu du mandat qu’elle décerne mais vomit le PS et les cocos. Ceci vaut tant pour la présidentielle que pour les législatives. Copé, Juppé et leurs compères de l’UMP le savent et souhaitent en tirer parti..

C’est dire que les ambitieux de l’UMP ne désespèrent pas, en claironnant leur unité, de mener campagne victorieuse pour emporter l’Assemblée. La remontée à plus de 48% du président de l’UMP à la présidentielle en témoigne, l’électorat ne récompense que la campagne électorale, elle oublie le triste bilan des élus. Le devoir de mémoire a disparu avec le déchu. Guy Môquet vous salue bien ! Il faut trouver autre chose et brouiller les pistes.

Sur la gauche, la confiance, pour ne pas dire la suffisance, de certains du PS et d' écologistes à la Duflot ou d’intrigantes à la Royal (elle rêve de présider l’Assemblée), étonne. Encore enivrés par le succès de M. Hollande, de tels irresponsables vont comprendre bien vite que la partie n’est pas jouée.

Il leur faut mériter leur présomption et non se contenter de profiter d’un succès électoral qui doit plus au rejet du sortant qu’aux qualités de l’élu. Ici la dynamique qui profita à l'UMP de Sarkozy en 2007 ne joue pas. Le 15 mai, le Gouvernement qui sera formé, par le Premier ministre nommé, ne sera pas nécessairement celui qui résultera de la composition de l’Assemblée sortie des urnes au soir du 17 juin. Comme l’a fort justement dit le candidat Hollande, « le Gouvernement doit posséder la confiance de l’Assemblée ». Les électeurs de celle-ci peuvent se montrer aussi rancuniers pour leur député qu’ils ne le furent pour leur Président. Ils sauront se souvenir que 32 membres du PS ont voté le Traité de Lisbonne et 143 se sont abstenus.


Parmi les 17 députés ayant voté en faveur de sa ratification : Manuel Valls, ministrable et Jack Lang. Parmi les 94 députés qui se sont abstenus, d’anciens ministres et des proches du Président : MM. Jean-Marc Ayrault, Jean-Louis Bianco, Jean-Christophe Cambadélis, Michel Delebarre, Julien Dray, Jean-Louis Gagnaire, Mme Elisabeth Guigou, MM. Pierre Moscovici, Michel Sapin, Daniel Vaillant, et André Vallini. Désormais débarrassé du tyran, craignez désormais candidats du PS que le peuple ne se souvienne de votre désaveu quand il glissera son bulletin dans l’urne.


En effet, si par respect du résultat du référendum le PS avait voté contre la révision constitutionnelle le 4 février celle-ci n’aurait pas abouti à ce foutu traité de Lisbonne dont les conséquences sont la conjoncture que nous vivons.

Jugez plutôt :
Pour être adoptée en Congrès une révision constitutionnelle doit recueillir les trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le 4 février 2008 à Versailles le Parlement a rassemblé 893 votants, 741 suffrages ont été exprimés dont 560 favorables. Il suffisait alors de 445 pour réunir la majorité requise. Si les 143 abstentionnistes du PS avaient exprimé leur suffrage, la majorité nécessaire à l’adoption de la révision eut été de 531 voix.

Ceci signifie que si l’ensemble des 175 parlementaires PS s’était prononcé contre cette révision, à l’issue du scrutin la somme des votes favorables eut été de 528 ! Il aurait manqué 3 voix pour réviser la Constitution et permettre l’adoption de la loi de ratification de ce traité catastrophique pour l’Union européenne et La France.

Tout bien pesé, la responsabilité du PS sur la situation européenne et la perte de souveraineté de notre pays est toute aussi considérable que celle de l’UMP. Faut-il faire confiance de nouveau à de tels représentants ou les virer comme nous l’avons fait de Sarkozy ? Faut-il croire que celui qui a favorisé la ratification du traité de Lisbonne est de taille à renégocier un traité européen ? 

Voilà le bilan du PS dont François Hollande fut le Premier secrétaire jusqu’au 26 novembre 2008. Voilà ceux qui, sous sa présidence, aspirent aujourd’hui à conduire notre pays.

Alors Copé, Juppé et compères ont raison d’espérer. Si, d’après certains experts de la presse, ça sent le Sapin côté finances, l’Assemblée c’est pas du tout cuit, ô ministres intègres !
 



14 réactions


  • morice morice 9 mai 2012 11:50

    À peine arrivé, voilâ Hollande accusé de tous les maux.


    Par qui ?
     Par eux qui ici parlent de l’umps

    Et qui parle ainsi depuis des années ? 

    Le FN

    Marre de voir resurgir ces Zozos qui viennent aussi d’être REJETÉS
    Marre de relire leurs aigreurs et leur morgue.



    • titi titi 9 mai 2012 12:03

      « À peine arrivé, voilâ Hollande accusé de tous les maux. »

      Qui sème le vent...

      La gauche a fait du Sarkozy Bashing pendant 5 ans : trop petit, trop mal marié, trop couteux, etc...
      Elle a ouvert la brêche. A Hollande maintenant de déguster... Je voulais dire Naboléon II va déguster, parce que vu la taille, y’a pas de raison qu’il échappe aux sobriquets...


    • wesson wesson 9 mai 2012 13:43

      bonjour titi,


      la petite différence, c’est que une fois élu, Hollande est sur le pont. Il n’est pas allé faire une bouffe avec ses copains coquins au fouquets, et il n’est pas non plus aller se pavaner sur un yacht de milliardaire. Il est déjà au boulot, lui.

      Et aussi autre chose : tout ce qui a été dit sur Sarkozy dès le début du mandat était vrai, vérifiable et uniquement suscité par le comportement scandaleux de Sarkozy. Par contre jusqu’à maintenant, tout ce que vous avez raconté sur Hollande est faux. 

      Vous êtes bien l’extrême droite, menteuse, affabulatrice, dissimulatrice et diffamatoire.

    • minusabens 9 mai 2012 13:55

      Morice

      J’apprécie l’objectivité de votre intervention à sa juste valeur.. Elle est nulle !.

      J’observe que l’article n’évoque pas l’UMPS mais présente des faits vérifiables et bien réels. Je n’y lis aucune aigreur mais un ton mesuré et des affirmations argumentées.

      En revanche votre texte, lui, révèle aigreur patente et manque avéré de contrôle de vous-même .

      D’autre part, pour ce qui concerne l’attitude des instances du PS vis à vis du traité de Lisbonne qui apparemment vous agace, vous oubliez que le FN n’a pas le monopole de son rejet. 54 % de nos compatriotes avaient en 2005 dit non au référendum sur la constitution européenne proposée.

      Ou votre mémoire défaut ou vous ignorez qu’un tel pourcentage de lepéniste n’a, pour l’heur, jamais existé et n’existe pas dans notre corps électoral.

      En supplément, si je ne m’abuse, J-L Mélenchon, alors Sénateur PS, contre l’avis d’André Mauroy qui y était favorable, a voté contre cette révision constitutionnelle avec une poignée d’élus communistes.

      Comme le FN amalgame l’UMP et le PS, vous amalgamez Le Front de Gauche et le FN... Quel galimatias ! Prenez un peu de repos vous y verrez sans doute plus clair.

      Quant à cet article, il convient peut-être d’y ajouter que, au grand dam de Mélenchon, les parlementaires PS ont préféré l’abstention à l’arbitrage du Conseil constitutionnel qui leur demandait de saisir à propos de la loi de ratification du traité MES n° 2012-324 du 7 mars 2012 en annexe de laquelle se trouvait le Traité concerné.

      Mélenchon et le PCF devenus partenaires dans le Front de Gauche ne sont pas particulièrement alliés au FN. Si je me trompe corrigez-moi.

      Voilà pourquoi, à mon avis, vos propos sont délirants et très peu démocratiques vis à vis d’un excellent article qui plante une situation conjoncturelle née des urnes. Qu’elle vous plaise ou non cette situation est bien là..


    • titi titi 9 mai 2012 14:15

      @wesson

      « la petite différence, c’est que une fois élu, Hollande est sur le pont »

      Ce qui prouve qu’Hollande est un bon communiquant.
      Parce que même si il est élu, il n’aura les commandes que le 15 mai.

      Si il est actuellement sur le pont il n’y fait que prendre l’air.


    • titi titi 9 mai 2012 14:18

      « Par contre jusqu’à maintenant, tout ce que vous avez raconté sur Hollande est faux. »

      Ah il est plus grand qu’il n’y parait alors ?... et sa compagne n’a donc pas divorcé ?

      Alors entendons nous bien : tout cela c’est du ragot de caniveau.
      Qu’il soit petit, grand, gros ou maigre, que ca femme aie fait ceci ou cela n’a pas d’importance.
      Sauf que la gauche est allé sur ce terrain en 2007... faut pas s’étonner d’avoir le retour de baton en 2012.


    • Carida 9 mai 2012 15:16

      J’aimerais que l’on se rappelle qu’il faut se méfier de Hollande. La disparition de sarko est une victoire, certes, mais la guerre n’est pas finie ! Hollande est a toujours été en faveur du diktat financier européen ! Le PS également ! Il suffit de voir comme l’a dit l’auteur le comportement des députés PS et leur « abstention dynamique » ! Ce sont eux aussi qui ont permis de voir le MES ratifié en France ! ( AN le 21 Février et Sénat le 28 Février ) !
      Rappelons qu’Hollande n’a cessé de rappeler à la City, alors qu’il était en campagne, que si la France s’était libéralisée ainsi, elle le devait essentiellement aux socialistes et que, par conséquent si le pouvoir en France était entre les mains de la gauche, les marchés financiers ne devraient avoir nulle crainte de son gouvernement !

      Ne nous emportons pas dans l’optimisme que nous avons connu en 1981. La gueule de bois a été sévère.

      Alors ne lui faisons pas aveuglément confiance, même s’il dit dans son programme qu’il veut combattre les marchés financiers. Sarko a dégagé, c’est bien. Mais maintenant il nous reste à forcer le nouveau président de respecter ses engagements vis-à-vis de son peuple, en votant à gauche de la gauche aux législatives, et en allant dans la rue ! Car il devrait choisir entre ses promesses, et la finance.

      @l’auteur : Très bon article. Il est important de ne pas oublier le danger que représente le PS, même si on est content de le voir sortir le nabot.


    • Martha 10 mai 2012 03:35

      @Morice
       Pas d’accord du tout avec vous, cet article est très bien d’un bout à l’autre.
       En particulier l’allusion à Guy Moquet qui à été la première imposture du Quinquennat. La dernière est justement ces fleurs et la réanimation de la flamme.
       Je peux développer si vous voulez.


  • Ariane Walter Ariane Walter 9 mai 2012 19:38

    Morice,

    Il faut cesser de venir sur les fils et critiquer en deux mots ceux qui ne sont pas, à juste titre, pour Hollande. Emile Wolf a suffisamment d’arguments.
    On sait que vous êtes socialiste.
    mais ça ne suffit pas pour avoir raison.

    Le passé est le passé ,allez-vous dire.
    D’accord.
    J’attends les nominations du gouvernement. ..
    On peut être inquiet quand même.
    Surtout quand on a vu la campagne que le PS a menée.

    et ce voyage en Falcon à 30000 euros, qui n’est pas grand chose, je le reconnais mais qui a mon goût est trop. Jamais Mélenchon ne l’aurait fait.

    C’est un détail infime. OK. Attendons le reste de la fresque.

    Merci Emile, pour cet excellent article enflammé. Oui, je brûle de la même flamme inquiète !!!


  • Ariane Walter Ariane Walter 9 mai 2012 19:41

    Morice, je corrige : « il faut cesser » est excessif.
    je n’ai pas voulu dire ça.
    je voulais dire que cela vous déconsidère.
    Vous êtes capable d’analyse.
    Et là, vous acceptez peu les analyses contraires.


    • Pie 3,14 9 mai 2012 23:48

      Un vieux dissident russe qui radote et des quantités de liens vers Soral et d’autres radoteurs...vous n’avez rien de mieux à proposer ?

      LLoreen est une dictature.


  • lloreen 10 mai 2012 00:19

    « Vous n’avez rien de mieux à proposer ? »

    Si Pie 3,14  !

    Je préconise la solution islandaise : les islandais ont ouvert la voie et les autres peuples européens s’inspireront bientôt du modèle islandais.

    http://www.dailymotion.com/video/xqfqlr_la-revolution-islandaise_news

    http://www.wikistrike.com/article-revolution-loin-des-medias-l-islande-reecrit-entierement-sa-constitution-99142021.html

    Les procès des responsables politiques islandais en font trembler plus d’un...et les citoyens des autres pays sous le joug des tyrans de l’union européenne, les apparatchiks co-optés de la commission européenne et leurs valets, risquent de se retrouver bientôt confrontés à la justice...

    http://www.wikistrike.com/article-islande-le-proces-qui-en-fait-trembler-plus-d-un-104163567.html

    Mais en France, nous ne sommes pas à court d’initiatives...

    http://www.ric-france.fr/Presentation.php

    http://www.youtube.com/watch?v=vmdI8ZQqH5A

    Quant à la Grèce, elle va quitter la zone euro ....Voilà, les peuples sont bien décidés à s’affranchir de la tyrannie de cette union européenne de valets du cartel financier !

    http://www.dailymotion.com/video/xqnsix_la-gre-ce-va-quitter-la-zone-euro-070512_news#from=embediframe


  • cliquet 10 mai 2012 19:18

    On ne va pas tarder a savoir ce que vaut notre nouveau président, confronté à la réalité des choses
    1ère étape : Angela Merkel
    J’ai le sentiment qu’elle va le pousser à la faute parce que ça l’arrange. Il s’est mis dans une logique telle qu’il devra choisir entre
    - décevoir ses électeurs (et aussi les autres, souverainistes en tête) en acceptant les diktats du chef de l’Europe incarné par Mme Merkel et en ratifiant le pacte du MES sans contrepartie notable (je ne parle pas des rotomontades« à la Sarkosy »qui disait tout et son contraire)
    - ou bien l’envoyer sur les « roses » dans une posture « gaullienne » et jouer, comme disent les américains, au concours de la plus grosse b...te.
    Sa crédibilité future en dépendra.


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