Commentaire de NICOPOL
sur Réchauffement climatique : enfin le dégel ?


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NICOPOL NICOPOL 27 juillet 2012 19:42

@ Corbeau

Ce que vous dites est inexact. Sur une courte période (en gros fin 70 - début 2000), la théorie de l’effet de serre permet effectivement de retrouver la hausse de température constatée ; mais encore faut-il rappeler que c’est en injectant dans les modèles un certain nombre de « rétroactions positives » sans lesquelles le seul effet de serre ne permettrait de retrouver qu’une faible proportion de la hausse constatée. Or, ces rétroactions positives restent des hypothèses non démontrées scientifiquement ; au contraire, certaines études basées sur l’observation montrent que pour certaines d’entre elles, ce que l’on intègre comme rétroaction positive dans les modèles climatiques fonctionne dans la réalité comme une rétroaction... négative.

C’est en particulier le cas de la rétroaction positive fondamentale hausse du CO2 -> hausse de la température -> hausse de l’évaporation des océans -> hausse de la vapeur d’eau -> hausse de l’effet de serre -> hausse de la température etc. La capacité des modèles du GIEC à retrouver la hausse de température des années 80 et 90 dépend de façon essentielle de cette rétroaction. Mais, fatalitas ! Les observations scientifiques montrent que au contraire cette rétroaction est négative : la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère a diminué, et non augmenté, sur la même période ! Voilà qui contredit radicalement une hypothèse clef des modèles du GIEC ; et bien évidemment, si vous enlevez cette rétroaction ou la prenez en compte négativement, vos modèles seront tout à fait incapables de retrouver la hausse de température de ces décennies !

Donc, contrairement à ce que vous dites, le réchauffement de la fin du XXième siècle n’est pas du tout bien corrélé avec l’activité humaine, bien au contraire. Par ailleurs, actuellement, il n’y a pas de réchauffement : il y a stagnation, voire refroidissement. Et ça, les modèles climatiques à effet de serre sont totalement incapables de l’expliquer. Même les spécialistes de ces modèles utilisés par le GIEC le reconnaissent et s’interrogent aujourd’hui sur ce point (voir le lien dans mon article).

Au contraire, et là encore contrairement à ce que vous dites, la baisse de température actuelle est tout à fait cohérente avec l’évolution des cycles solaires, qui montrent une intensification depuis en gros le milieu des années 70. Au contraire, on pense aujourd’hui que le soleil est en train d’entrer dans un cycle « bas » qui est tout à fait cohérent avec la baisse constatée ces dernières années ; la crainte serait même que l’on entre dans un « Grand Minimum Solaire » et que donc le refroidissement s’intensifie. On ne devrait donc pas tarder à voir resurgir des prévisions alarmistes comme celles des années 70 sur un « nouvel âge glaciaire » !

Pour une revue de l’état de la recherche scientifique actuelle sur les corrélations soleil - climat, voir http://www.pensee-unique.fr/theses.html#opposant (encore une fois, vous pouvez penser ce que vous voulez de la partialité de l’auteur du site, cela ne remet pas en question le sérieux et la validité des études et articles scientifiques auxquels il fait référence).

Pour ce qui est du SOLEIL, l’explosion permanente et continue qui nous réchauffe n’est pas parfaitement constante. Elle subit des variations cycliques (tous les onze ans environ) au cours desquelles le soleil semble « pulser », c’est à dire que le soleil rentre périodiquement en éruption puis se calme peu à peu jusqu’aux éruptions suivantes. L’amplitude de ces suites d’éruptions n’est pas constante d’un cycle à l’autre, pas plus que leur durée (autour de 11 ans) et, justement, notre soleil est l’objet, depuis quelques dizaines d’années, d’une série de pulsations particulièrement énergiques...assez rares dans l’histoire récente de notre système solaire .


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