@devphil

Bonjour Philippe,

L’uberisation de l’économie, je suis complètement contre.
C’est une économie parallèle et secrète.
Il y a 12 ans, était sorti un site web allemand qui s’appelait « jobdumping.de » dont je parlais à l’époque dans ce billet. Le site n’existe plus 
Mais en cherchant j’ai trouvé un lien qui le faisait réapparaître en France.
Le lien avec Uber est parfaitement clair.

La France est avant tout un pays agricole avec des espaces suffisants pour l’agriculture.
On ne peut pas en dire autant dans mon pays.
On sort d’une ville pour tomber très vite sur une autre.
Il suffit de voir la différence entre le nombre d’habitants au km2 pour le comprendre.
Nos agriculteurs se plaignent du prix du lait.
Pourquoi ?
Parce qu’avant d’arriver chez le consommateurs, il transite par une foule d’intermédiaires.

La politique de renoncement, bien d’accord, est à combattre. On a assez raboté sur les salaires et cela se confirme avec notre affaire des intrercommunales Publifin qui font le lien, entre le privé et le public dans des mandats super bien payés parfois sans prester les heures.
En fait, ce que les travailleurs sans qualifications demandées par les nouvelles grandes entreprises, c’était un peu comme des prisonniers qui cassaient des pierres mais qui ignoraient ce qu’on allait faire avec elles après.

Dans la semaine, j’entendais les résultats d’une enquête auprès des jeunes.
Ils ne sont plus enclins à prendre des postes pour monter dans la hiérarchie du management.
Je l’ai fait sur une première marche. Je connais donc les problèmes de se retrouver entre le marteau et l’enclume à être un passe voix du haut vers le bas et vice versa.
C’est ne pas avoir d’heures précises de travail. C’est être disponible/.
Si cela vous amuse, j’aj décrit cela dans ce billet « Une semaine en nuances vert de gris » qui faisait suite à un autre livre papier d’un économiste de chez nous.
Ce qu’ils veulent c’est être maître dans la startup qu’il veulent créer.