vendredi 22 juillet 2016 - par alinea

L’économie de postcroissance

Je suppose que vous ne connaissez pas Niko Paech, c'est pourquoi j'ai envie de vous le présenter, et la meilleure manière de le faire c'est de vous donner cet article à lire ; il se suffit à lui-même, n'a pas besoin de moi. Il y est question d'avenir, un avenir à notre portée, qui dépend de nous et cela donne de l'air dans la situation présente.

J'ai « découvert » Niko Paech sur le blog de Gabriel, (https/ postcroissance.wordpresscom) qui se trouve être le traducteur de son livre à paraître : « se libérer du superflu ».

Bonne lecture

 

L’économie de postcroissance selon Niko Paech

Niko Paech, avec ses petites lunettes rondes et sa verve d’ancien rockeur, est un personnage sympathique. En tant qu’économiste, il fait pourtant figure d’ovni dans son pays, l’Allemagne, et même d’ « antéchrist » chez les Verts allemands, comme il le dit. Depuis plus de dix ans, ce professeur à l’Université d’Oldenburg, membre du conseil scientifique d’ATTAC, prône une réduction massive de la production industrielle et un retour aux 20 heures de travail hebdo. Et comme nos décroissants maison, il vit en conformité avec ses idées. Tout cela, il l’a théorisé sous le nom de Post-Wachstum-Ökonomie : une économie de postcroissance. Un concept qui a donné son nom à ce blog.
J’ai rencontré Niko Paech le 22 septembre 2012, aux rencontres de la Vöö (Vereinigung für ökologische Ökonomie) à Fribourg, un des plus importants laboratoires de recherches sur ces thèmes. Dans cet entretien, il explique pourquoi le « tournant énergétique » entamé par Merkel est une farce, détaille les réformes d’une politique de transition… et assume sa radicalité.

Niko Paech, comment êtes-vous devenu « Wachstums-Kritiker », un objecteur de croissance ?
Cela remonte à la fin des années 70, avant même que je commence mes études. Jeune adulte, j’ai perçu très intensément la dégradation brutale de la situation écologique de la région où j’ai grandi, près de la frontière hollandaise en Basse-Saxe. On y construisait de nouvelles autoroutes, deux centrales nucléaires, et le paysage s’est transformé à un point désespérant. Je me suis demandé : qu’est-ce qui cloche dans notre économie pour en arriver là ? Est-ce que notre bien-être exige une telle défiguration de l’environnement ? Ces questions m’ont amené à lire beaucoup sur ces thèmes. Puis j’ai décidé d’étudier l’économie pour comprendre ce système, en me focalisant sur l’économie de l’environnement et, pour mon doctorat, sur les marchés carbone.

Y a-t-il des auteurs qui ont particulièrement compté ?
J’ai lu très jeune certains classiques de l’écologie comme Small is beautifull de Ernst Friedrich Schumacher, le rapport au Club de Rome Halte à la croissance de 1972 ou encore Ein Planet wird geplündert de Herbert Grühl. Un peu plus tard, dans ma démarche scientifique, c’est l’économiste hollandais Roefie Hueting qui m’a le plus marqué. Son livre New Scarcity and Economic Growth : More Welfare Through Less Production ?, traduit en anglais en 1980, est grandiose. Hueting est un des plus importants critiques de la croissance économique en Europe, aujourd’hui un peu oublié, bien qu’il ait eu une certaine influence politique à la tête du département de statistiques environnementales des Pays-Bas. Je l’ai rencontré l’année dernière, lors d’un congrès d’ATTAC. J’en étais tout tremblant. J’ai dû lui dire : votre livre, il y a trente ans, a changé ma vie !

Connaissez-vous le mouvement français des objecteurs de croissance ?
Mal, car je ne parle pas français. Je ne connais que le livre de Serge Latouche, Petit traité de la décroissance sereine, que j’ai lu en anglais à sa traduction en 2010 (Farewell to growth).

Qu’en avez-vous pensé ?
Le livre m’a beaucoup plu, car c’est un refus très clair de la croissance économique, de ce point de vue il m’a même impressionné. Mais il y a de fortes différences entre mes vues et celles de Latouche, comme, je pense, celles de beaucoup de « décroissants » français. Je ne suis pas marxiste. J’ai donc une explication différente de la dynamique de croissance que nous vivons. Je travaille avec les concepts de suppressions des limites, de partage industriel du travail et de pillage économique. Et ces phénomènes n’ont pas seulement à voir avec l’idée d’une avidité des détenteurs de capital, mais au moins autant avec notre culture de consommation.

Avec 10% d’énergies renouvelables, une baisse continue des émissions de CO2, votre pays, l’Allemagne, fait souvent figure de modèle en matière d’environnement en Europe…
Je vous arrête tout de suite. Il n’y a pas un seul domaine en Allemagne, pas un seul, où l’on constate une amélioration de la situation écologique. Jamais les Allemands n’ont conduit autant de voitures. Jamais les gros avions de ligne n’ont autant volé. Jamais nous n’avons eu autant de surfaces bétonnées, autant d’emballages non recyclables, autant de déchets électriques. Jamais le paysage n’a jamais été aussi industrialisé. Les performances statistiques en terme d’énergie et de pollution reposent sur une illusion d’optique : nous importons de plus en plus de produits issus de pays à bas salaires, à très faible taux de réglementation sociale et écologique. Même la production « made in Germany » profite de la division internationale du travail : les matériaux de base sont assemblés en Chine ou en Inde, seule la finition est allemande et permet d’apposer le logo. Quelle insolence de la part de l’Allemagne de se poser en modèle !

Angela Merkel a décidé de sortir du nucléaire d’ici 2022, et de soutenir massivement les énergies renouvelables pour qu’elles couvrent 40% de la production d’électricité en 2020. Qu’est-ce qui vous déplaît dans ce projet ?
Je n’ai rien contre les renouvelables, mais je suis pour une utilisation modérée. Nous avons besoin d’une stratégie d’efficacité, qui limite les besoins d’abord et pourvoit ensuite la demande grâce aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, nous promettons aux gens qu’ils n’auront rien à changer à leur mode de vie, la politique se chargeant de remplacer le nucléaire et le charbon par les renouvelables. En fait, les énergies renouvelables ne résolvent aucun problème, elles transforment seulement une pollution chimique en une pollution visuelle. Si je construis un parc photovoltaïque, j’ai certes réduit les émissions de gaz carbonique mais j’ai aussi détruit l’environnement. Or, cet effet de déplacement des problèmes n’est jamais pris en compte. Nous sommes partis pour détruire le reste du paysage afin de combler la demande croissante en énergie.

Vous reconnaissez pourtant que les énergies renouvelables sont meilleures que les centrales à charbon ou le nucléaire. Ne devons-nous pas accepter qu’elles occupent de l’espace ?

Non. Pas dans le modèle de post-croissance que je propose.

Décrivez-nous votre solution énergétique.
Deux choses. D’abord, le meilleur kilowatt est celui que nous ne consommons pas : commençons par réduire drastiquement la consommation des ménages. Ensuite, une société de post-croissance prévoit un démantèlement important de l’industrie, ou plutôt je pronostique qu’il aura lieu de toute façon. Que faisons-nous alors des friches industrielles et des parcs automobiles que nous aurons fermés ? C’est là que nous devrons installer les panneaux solaires et des éoliennes. J’ajoute que le seul maintien du statu quo de la circulation automobile et aérienne équivaut à un renoncement complet en termes de politique climatique. Une grande partie des autoroutes et des aéroports du territoire pourrait être mise hors de fonction. Pas tous, puisque nous voulons rester un pays moderne. Je propose de fermer 75% des aéroports et 50% des autoroutes pour les consacrer aux éoliennes. Tout ce qui sort de ce cadre, je l’appelle pillage, et cela n’a rien à voir avec la protection de l’environnement.

J’arrive à me représenter cette industrie réduite, moins énergivore et polluante. Mais comment voyez-vous la transition vers cette nouvelle forme d’économie ?
Vous avez raison, c’est la question-clé. Je vois trois scénarios de transition possibles. Le
premier scénario serait une politique intelligente qui créerait les conditions matérielles et mentales d’une économie de post-croissance. Le deuxième scénario est celui du collapse. Nous pourrions affronter un ensemble de crises se renforçant brutalement les unes les autres : crise financière, crise des ressources, crise écologique et aussi crise psychologique.

Pourquoi crise psychologique ?
A cause du sentiment croissant d’une perte de contrôle sur l’évolution de la société, et aussi sur les destins individuels. Poussés à la performance, les gens n’ont tout simplement plus le temps de répondre aux sollicitations permanentes de l’univers de la consommation. Et l’incapacité de prendre du recul sur toutes ces options réduit les chances de développement personnel.

Et le troisième scénario de transition ?
Ce seraient des îlots sociaux. Des communautés, des réseaux ou des quartiers, se rassemblent et mettent en pratique ce changement de société, dans le sillage des villes en transition (1). Il est vrai qu’ils ne deviendront pas majoritaires. Mais ils serviront d’exemples en cas de crise. Quand les gens effrayés par l’avenir apercevront ces îlots, ils diront : « il y a déjà des gens, là-bas, des avant-gardistes, qui montrent une voie de sortie. » Et ces îlots deviendront des canots de sauvetage.

Vous ne croyez pas seulement à l’argumentation rationnelle, mais aussi aux effets de modèles, d’exemples ?


Bien sûr. Je tiens cette idée de la théorie de la diffusion sociale, qui commence il y a 60 ans avec les travaux d’Everett Rogers sur la diffusion de l’innovation. Cette théorie diffère totalement de la théorie économique classique et son hypothèse d’individus isolés mus par des anticipations rationnelles. Rogers étudie comment les nouvelles pratiques peuvent se répandre dans un système social. Il constate que leur simple existence fait baisser le seuil de peur qui retient les autres de les adopter. Et plus le nombre de pionniers augmente, plus les autres sont enclins à les suivre. Cette théorie déjà ancienne, très empirique, m’influence beaucoup car elle se vérifie partout.

Revenons-en au premier scénario. A quoi ressemblerait une politique de transition vers la postcroissance ?
Il comporterait au moins cinq volets. Le premier serait un moratoire sur l’utilisation des sols. L’économie, même mondialisée, est tellement avide en surface que le gel des sols freinerait considérablement le développement de la production. Par là nous protégerions aussi les biens naturels en voie de raréfaction. Le second volet est la création d’un compte individuel de CO2 limitée à 2,7 tonnes par personne et par an (2), en lien avec l’obligation pour les entreprises d’établir et d’afficher le bilan carbone de tous les biens et services produits, pour que chacun puisse gérer son bilan comme il l’entend.

Que répondez-vous à ceux qui disent qu’une telle forme de rationnement n’a pas eu lieu en Europe depuis la guerre ?
Rien n’a encore eu lieu de ce que nous devons faire pour sauver la planète. Cela dit, je ne veux pas le présenter comme une mesure autoritaire, un oukase. C’est une orientation à prendre. Seulement, celui qui veut vraiment souhaite lutter contre le changement climatique doit faire face aux implications de cette déclaration d’intention, et accepter d’être évalué en fonction de son propre bilan. Les parents doivent enseigner à leurs enfants en même temps ces deux règles : je ne dois pas dépenser plus d’argent que je n’en possède, je ne dois pas non plus causer plus d’émission de CO2 que ce qui m’est alloué. Adopter le même mode de raisonnement avec le CO2 qu’avec l’argent : voilà le point de départ d’une nouvelle époque.

 

Quelles seraient les autres mesures d’une politique de postcroissance ?
La troisième est de réduire et de partager le temps de travail. Les 40 heures par semaine n’ont pas d’avenir : culturellement, socialement, politiquement. Je propose d’accélérer le passage à une semaine de 20 heures de travail. Une part du temps libéré serait consacrée à l’auto-subsistance en alimentation et à la réparation des objets. Je peux me payer moins d’objets, mais j’ai le temps d’en prendre soin, de les réparer et de les partager. C’est toute la chaîne de création de valeur qui est transformée et diminue à la fois les besoins en capital et en énergie.

Expliquez-nous cela.
Voici une chaîne de création de valeur. A un bout, des ressources sont extraites, à chaque étape, un haut niveau de technologie est injecté, à l’autre bout il y a le marché. Si on utilise plus longtemps chaque produit, si on sait correctement l’utiliser et le réparer, alors il ne sera pas nécessaire de remplacer nos technologies modernes par de plus anciennes. Une tondeuse de bonne qualité partagée entre cinq personnes nécessite cinq fois moins de capital par heure d’utilisation. Ainsi l’ allongement de la durée de vie et le partage des produits font chuter l’intensité en capital de chaque unité.

Revenons à notre politique. Moratoire sur les sols, passage aux 20 heures hebdo, compte individuel de CO2… quels en seraient les deux derniers volets ?
D’abord une réforme complète de l’éducation, pour ne plus seulement faire des enfants des consommateurs et des intellectuels, mais des ouvriers capables de manier un outil, bricoler, réparer, d’improviser, d’inventer. Capables de réparer une chaise cassée, un vélo, de cuire un pain ou de faire de deux ordinateurs hors d’état de marche un qui marche. Un pan entier de notre système éducatif, centré sur l’intellect, est à repenser.

Et le cinquième ?
Il concerne les réformes financières et celle de l’entreprise. Sur ce thème, je rejoins le programme d’Attac : créer une taxe mondiale sur les transactions financières, réserver la création monétaire à la banque centrale et redonner aux banques le rôle d’intermédiaires. Si je mets 100 euros à la banque, elle devrait mettre 100 euros à disposition pour un crédit : elle n’a pas d’autre fonction ni d’autre droit. Un chantier parallèle concerne la structure des entreprises. Les coopératives et autres formes d’entreprises alternatives et sociales doivent être promues face aux sociétés par action, de façon à ce que le capital n’ait pas un tel pouvoir de pression sur la vie économique. Dans une coopérative, je suis une part du capital, mon cœur bat avec le projet de l’entreprise. Sur le long terme, on peut penser, même si on ne peut le prouver, qu’une telle relation directe entre les donneurs et utilisateurs de capital atténuerait tendanciellement le taux de rendements des actions externes et celui du profit en interne, en accord avec l’objectif d’une société moins productrice. Mais pour arriver à ce résultat, j’insiste sur le fait que nous ne devons pas attendre la politique. Par exemple, je suis depuis huit ans représentant d’une banque coopérative, et aussi président d’une coopérative énergétique. J’ai cherché les bonnes personnes et ensemble nous avons monté ce projet.

Dans l’économie de postcroissance que vous décrivez, l’idée d’auto-approvisionnement revient souvent, en complément d’une agriculture régionale et écologique. Jardins et jardins partagés devraient nous nourrir. Cela me paraît irréaliste. Que dites-vous à un Parisien comme moi ? Nous avons bien quelques jardins partagés, mais ils peuvent tout au plus réjouir les jardiniers du dimanche…
Il n’a jamais été question que les gens des grandes villes deviennent 100% auto-suffisants ! Nous devons seulement essayer d’augmenter ce niveau. Pensez aussi autres qualités des jardins : ils augmentent la qualité de vie dans les villes, parce qu’ils emmagasinent du carbone et donnent un nouvel espace à la faune et à la flore. Et ils servent ou pourraient servir de plates-formes de rencontres pour les gens avec des idées nouvelles.

L’économie de post-croissance suppose aussi l’existence de cercles d’échanges et de réparation de biens et de services. Comment peuvent-ils se développer ?
Comme je l’ai dit, je crois au pouvoir d’attraction des petits îlots et réseaux qui se rendent visibles. La science n’a pas d’influence sur ce qui se passe dehors. Mais ces changements ne sont pas non plus hors de portée de la politique. Par exemple, au niveau communal, on peut mettre en place des locaux et des dispositifs de soutien mutuel, financier ou matériel. On peut même imaginer des sortes d’animateurs ou de « managers » qui aident à développer les jardins partagés, les réseaux d’échange, des cafés où les gens aux multiples talents se rencontrent pour échanger et réparer leurs affaires – ou même seulement une plateforme internet. La politique peut donc agir, et même avec très peu d’argent. Au lieu de transformer les villes en paradis de la consommation, elle peut faire le choix d’ouvrir de nouvelles possibilités : possibilité de rencontres, possibilité de consommer et de vivre autrement. Parlez-nous de ce projet que vous avez monté à Oldenburg en 2002…
J’ai fait partie des fondateurs d’un Verschenkmarkt, une grande halle aux dons, dans un ancien magasin de meuble. Tout le monde peut venir y déposer ou emporter ce qu’il veut. Cela réduit les déchets, toutes les ressources de la production, et… les besoins financiers ! Je suis musicien, et c’est là que j’ai trouvé ma flûte traversière. Le Verschenkmarkt d’Oldenburg est très visité, il montre que le système de l’occasion marche.

Je vois un autre problème, lié au progrès technique. Peu importe la taille de l’industrie, la croissance est souvent présentée comme une condition au plein emploi car la productivité augmente : on crée le même produit en moins de temps. La productivité doit-elle être sciemment freinée ?
Oui. Dans une économie de postcroissance, une industrie à haute valeur ajoutée technologique, ouverte sur le monde, mais de taille réduite, continuera d’exister. A côté, l’économie « moyenne », occupant une place intermédiaire entre l’industrie globalisée et l’auto-suffisance inventive, devra se développer. C’est là qu’on peut freiner la productivité et faire baisser le chômage. Il s’agit d’une économie locale, où l’argent et la créativité des entrepreneurs jouent un rôle. On y produit beaucoup de services, mais également des produits dont l’intensité en travail est plus grande : je veux parler de ces « technologies moyennes », au sens de Fritz Schumacher (Small is Beautiful). Un vélo, un bateau à voile, une cisaille sont des technologies moyennes. Une éolienne est aussi une technologie moyenne, si elle est faite pour pouvoir être réparée. Baissons volontairement le seuil de la spécialisation, sans la faire disparaître : cela signifie moins de capital, moins d’automatisation, moins de numérisation. La technologie doit renforcer la force de travail, mais sans la remplacer.

Je vois un autre problème, lié au progrès technique. Peu importe la taille de l’industrie, la croissance est souvent présentée comme une condition au plein emploi car la productivité augmente : on crée le même produit en moins de temps. La productivité doit-elle être sciemment freinée ?
Oui. Dans une économie de postcroissance, une industrie à haute valeur ajoutée technologique, ouverte sur le monde, mais de taille réduite, continuera d’exister. A côté, l’économie « moyenne », occupant une place intermédiaire entre l’industrie globalisée et l’auto-suffisance inventive, devra se développer. C’est là qu’on peut freiner la productivité et faire baisser le chômage. Il s’agit d’une économie locale, où l’argent et la créativité des entrepreneurs jouent un rôle. On y produit beaucoup de services, mais également des produits dont l’intensité en travail est plus grande : je veux parler de ces « technologies moyennes », au sens de Fritz Schumacher (Small is Beautiful). Un vélo, un bateau à voile, une cisaille sont des technologies moyennes. Une éolienne est aussi une technologie moyenne, si elle est faite pour pouvoir être réparée. Baissons volontairement le seuil de la spécialisation, sans la faire disparaître : cela signifie moins de capital, moins d’automatisation, moins de numérisation. La technologie doit renforcer la force de travail, mais sans la remplacer.

Comment peut-on imposer la fin de l’obsolescence programmée ?
C’est très difficile. Même si on fait une loi, comment prouver l’obsolescence ? On peut prouver qu’un objet marche ou ne marche pas, mais difficilement qu’il a été programmé pour ne pas marcher. « On a fait de notre mieux », pourra toujours répondre l’entreprise. Et les phénomènes de mode la pousse dans cette voie de l’éphémère. J’en reviens donc à mes dadas : l’éducation, mais aussi des réseaux de consommateurs. Sur ifixit.com par exemple, les jeunes gens se montrent à l’aide de vidéo comment réparer toute sorte d’objets. En Allemagne, il y a http://www.murks-nein-danke.de/blog/ contre l’obsolescence programmée. Ces initiatives ont quelque chose de subversif, car elles dissuadent aussi d’acheter des produits dont la durée de vie est limitée.

A propos des techniques : Internet n’est-il pas un moyen formidable de diffuser des idées peu représentées dans les grands médias ?
Internet est négatif par la consommation d’énergie, et dans le besoin de nouveaux appareils qu’il engendre. Mais j’ai chez moi un vieil ordinateur qui marche très bien. Je l’ai réparé moi-même il y a un an, et je viens d’y installer la carte graphique d’un ami. Internet n’est pas à rejeter, mais c’est un jouet, pas un outil sérieux de communication. Je dois d’abord avoir une idée de ce que je veux y trouver, et me méfier, car l’information est si peu triée.

Beaucoup de gens ne seraient pas là aujourd’hui sans Internet.
Nous aurions envoyé des lettres.

A moi, vous n’auriez jamais rien envoyé !


Bon, d’accord, je ne veux pas abolir Internet.

Dans votre dernier livre (3), vous dénoncer la multiplication des « esclaves énergétiques ». Un concept de vous ?
Oh non ! En Allemagne, il a été surtout développé par le physicien Hans-Peter Dürr, ancien chef du Max-Planck Institut. Dürr a écrit de nombreux livres sur la question du développement durable et a co-fondé notre institut, le Vöö, en 1995. L’idée est simplement que le travail humain est remplacé par des machines, au nom du confort et de la liberté. Par là, notre mode de vie est toujours plus vorace en énergie.

Autrefois, on sollicitait davantage l’énergie humaine… Voulez-vous retourner au travail réel de 15 heures par jour ?
Je dois me répéter, non ! Le monde de post-croissance n’est pas un retour à ces conditions. Dans un sens, c’est un retour, mais un retour mesuré, dans un monde moderne, confortable et relié. Un compromis.

N’y a-t-il aucun parti en Allemagne qui soit pour une réduction de l’industrie ?
Il n’y en a qu’un seul : le parti écologique démocratique (Ökologisch Demokratische Partei), représenté dans certains parlements communaux où il atteint 2% des voix. Son président, Sebastian Frankenberger, est partisan d’une économie de post-croissance. Mais il ne peut pas convaincre tout son parti. Ils m’ont invité lors de leur congrès et j’ai pu constater que le concept est débattu au sein du parti. Chez les conservateurs (la CDU d’Angela Merkel), on peut citer Meinhard Miegel qui a écrit un livre sur une économie sans croissance. C’est un

Wachstum-Kritiker à prendre au sérieux, mais il est très critiqué par la gauche qui lui reproche d’utiliser la fin de la croissance pour démanteler l’état social. On trouve chez les principaux partis de gouvernements, à l’exception du FDP libéral et de die Linke (la gauche), quelques personnalités critiques, mais cela ne veut rien dire car ils n’ont guère d’influence sur leur parti.

Et chez les Verts alors ?
Je ne vois que Rheinhart Loske, député du Bundestag jusqu’en 2006. En général, il y a bien quelques courants critique de la croissance à la base du parti, mais pas dans les instances décidantes. Certains participants de ce colloque ont déclaré être membres des Verts. Ils se disent désespérés par le conformisme de leur parti. Ils ne partagent plus l’idée d’une croissance verte et se demandent s’ils doivent rendre leur carte. Si les Verts m’invitent, j’irai volontiers faire une conférence. Mais je suis l’antéchrist là-bas.

Les Allemands éliront un nouveau parlement fédéral en septembre prochain. Une coalition rouge-verte, entre le Parti social-démocrate (SPD) et les Verts en 2013, cela vous plairait ?
Cela ne changerait rien. Cette coalition sous Gerhard Schröder [entre 1998 et 2005] n’a pas beaucoup apporté, et elle même fait beaucoup de bêtises : baisser l’impôt pour les plus riches, libéraliser les marchés financiers et permis la crise de 2008. Elle avait bien un projet sur les emballages non recyclables, mais il n’a pas marché. Voilà pourquoi je ne crois pas que leur arrivée au pouvoir changerait quoique ce soit. Quant à la sortie du nucléaire, c’est de toute façon au programme.

Grâce à Merkel ?

Tous les régimes auraient réagi de la même façon en Allemagne, dans le contexte du mouvement anti-nucléaire.

Une interview de vous dans la Süddeutsche Zeitung vous présentait en disant : Niko Paech n’a pas de voiture, n’a pas de téléphone portable, et ne prend pas l’avion. La journaliste vous taquine ensuite parce que vous avez deux VTT, au lieu d’un. Cela vous énerve ?
J’ai donné récemment une interview à la Zeit, où mon mode de vie était décrit. Mais c’était le principe de la rubrique. Depuis, tous les journalistes se servent de ces éléments en présentation. Et en un sens, oui, ça m’énerve, puisque je veux être médiatisé pour mes idées. Je préfère qu’ils me posent directement la question. Mais en même temps, j’accepte ce petit jeu car il est impossible de proposer une économie de post-croissance sans vivre en accord avec ce qu’on propose. Ce serait cultiver une schizophrénie qui rendrait tout discours impossible.

Dans l’interview, vous dénoncer les gens qui boivent une limonade bio, ont une « Passiv-Haus » [une maison à très basse consommation d’énergie] et se présentent comme des sauveurs. J’observe cette tendance à clouer au pilori les « faux écolos » aussi chez les décroissants français, et je me pose des questions. N’y a-t-il pas un risque de passer pour sectaire, de décourager les gens qui tendent à un meilleur comportement ?
Il y a peut-être un risque, mais je l’accepte volontiers. Je ne dis pas que la Bionade ou les maisons passives sont mauvaises en soi, ce qui m’énerve, c’est lorsque ce comportement affiché sert de compensation morale pour ce qu’on fait le reste du temps. Si le fait de boire une Bionade ou de faire ses courses dans un magasin bio, me range parmi les bons, les amis de la planète, alors que par ailleurs je prends la voiture tous les jours et l’avion quand ça me chante – alors la multiplication de ces symboles peut rendre la consommation écolo contre-productive. Autre exemple de cet effet-rebond psychologique : celui du pot catalytique. J’en connais beaucoup qui avaient autrefois du mal à assumer leur bilan, et se disaient prêts à vivre sans voiture. L’arrivée du catalyseur a sauvé leur mode de vie. Après cela, il ne faut pas s’étonner que les électeurs verts soient parmi les groupes sociaux plus émetteurs de carbone (4). Le vote vert joue d’ailleurs ce rôle de compensation morale, comme l’autocollant Greenpeace sur les vitres de la voiture. On n’attire plus l’attention sur la voiture mais sur l’engagement chez Greenpeace.

Dans la Süddeutsche, vous étiez présenté comme un pessimiste, mais vos réponses laissent une incertitude sur ce point. Etes-vous vraiment pessimiste ?
Je le suis. Un jeune d’aujourd’hui, à 20 ans, a souvent dégagé autant de CO2 que mon grand-père durant toute sa vie.

Et tous ces gens réunis aujourd’hui ?
Ils sont généreux, ce sont des pionniers. Mais on avait plus de pionniers dans le passé. Au fond, je suis persuadé que seules les crises auront des effets. Car je n’observe actuellement ni transformation, ni choc culturel. Voyez même mes étudiants : ils sont enthousiastes, mais inconscients. Voilà un type qui travaille à Londres, veut me voir et me dit : pas de problème, je viens en avion. Ils prennent l’avion pour un entretien ! Ne peut-on pas s’arranger par skype ? La politique ne change rien, il faut d’abord changer les gens qui votent. Or la plupart des gens en Europe profitent de ce système : parce qu’ils ont l’argent des banques, parce qu’ils roulent et volent à l’envi. Et la simple idée de travailler moins, de réparer ces produits leur fait peur.

  1. Le réseau des villes en Transition, né en 2006 en Angleterre, s’étend sur 20 pays d’Europe et d’Amérique du Nord. Il prépare le passage « de la dépendance au pétrole à la résilience locale ». www.transitionnetwork.org/
    (2) Le taux moyen pour limiter le réchauffement à 2°C d’ici la fin du siècle, selon le conseil scientifique du parlement allemand (750 mds de tonnes entre 2010 et 2050, pour 6,9 milliards d’habitants). Les calculs du cabinet PriceWaterhouseCoopers en 2009 tenant compte de la croissance démographique, sont encore plus « sévères » : cf. cet article dans La Croix.
    (3) Befreiung vom Überfluss : Auf dem Weg in die Postwachstumsökonomie, Oekom, 2012. (Se libérer du superflu. Sur le chemin de la postcroissance). En anglais : Liberation from excess : The road to a post-growth economy, Oekom.
    (4) Une étude de 2010 du ministère de l’environnement allemand montrait que les électeurs des Grünen faisaient partie des groupes sociaux les plus émetteurs de carbone. Cf die Welt (en allemand).

 

Je vous joins une autre interview de lui, en vidéo :

 



83 réactions


  • Jo.Di Jo.Di 22 juillet 2016 09:32

    Bof ....,
     
    les teutons avait la possibilité de baisser écologiquement leur population ....
     
    Mais Krupp et Golman-Sachs avait besoin de baffreurs d’auge consumériste et d’esclaves soumis tt content de pouvoir acheter la bmw ...
     
    Alors d’une pierre 2 coups .... destruction des peuples et consumérisme assuré par les 9 soeurs à Coulibaly qui pondent pour le Capital ...
     
    En 20 ans
     
    Immobilier au Japon -22%
     
    Bétonne ta terre et soit grand remplacé par dévotion à Saint Capital philanthrope bioclimatiiik ...


  • Le p’tit Charles 22 juillet 2016 10:11
    L’Allemagne n°1 de l’UE pour les émissions de CO2

    Il existe des différences considérables entre les politiques énergétiques des deux pays : la France produit les 3/4 de son électricité à partir de l’atome, tandis que l’Allemagne est en train de sortir du nucléaire et a vu fortement progresser ces dernières années surtout les parts dévolues au photovoltaïque et à l’éolien.

    Mais parallèlement, l’Allemagne a recours à cette “technologie de transition” qu’est le charbon et des industries fort gourmandes en énergie sont dispensées du prélèvement prévu par la loi sur les énergies renouvelables – alors même que certaines d’entre elles rejettent massivement du CO2.


  • mmbbb 22 juillet 2016 10:18

    J’ai survole cet artcicle tres theorique. Il y a une affaire a lyon, les ecolos ne prennent pas les transports en commun mais les taxis , belle ardoise de plusieurs milliers d’euros Affaire portee par le nouveau president de region Wauquier, c’est de bonne guerre Les ecolos a Lyon habitent les quartiers bourgeois, ect ect Tout ceci c’est tres gentil mais cela me fait vraiment penser a la rhetorique de l’eglise, lorsque je devais ecouter les sermons du cure : faites ce que je vous dis et non pas ce que je fais. ( bourgeoisie catholique qui vivait dans l’opulence ) a l’instar des gu gus comme N HULOT prone la decroissance et vit comme un nanab comme par ailleurs la plupart de ces neo moralisateurs. En resume dit moi comment tu vis et je suivrai, sinon ne viens pas m importuner avec ton ideologie.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 10:50

      @mmbbb
      Si vous aviez lu l’article vous sauriez qu’il n’est pas écolo ! et qu’il vit comme il dit !
      Lisez-le, ça fait du bien, en plus l’article est aéré et très facile à lire smiley


    • mmbbb 22 juillet 2016 12:49

      @alinea et bien c’est tres bien ainsi. Je note toutefois que cet auteur est honnête. Les ecolos francais ne cessent pas de nous presenter l’Allemagne comme un modèle et sa fameuse transition énergétique. Non seulement les allemands ont le culte de la voiture ( c’est leur droit ) mais cette nation utilise au moins 40 % de l’energie thermique. Ces enormes haveuse qui avalent cette lignite sans s’arrêter et de surcroît pollue en rejetant des fuméees et des gaz . Je n’oublie pas non plus que cette nation s’est orientée après la chute du mur vers une agriculture industrielle ( le concept de ferme des 1000 vaches ..) . etc ... Quant à la theorie de la décroissance je l’a connais mais je doute qu’elle soit réalisable, Si l on veut faire court, près de 25 millions d’européens a minima, ont déjà adopté cette théorie, ceux qui sont au chomage et dont le niveau de vie est tres faible . Et pour terminer, ceux qui devraient être les porteurs de ce dogme : les ecolos avant tout ( puisque je vois mal un Gattaz se faire le chantre de cette décroissance ), de par leur image et leurs actions délétères détournent la plupart des francais de ce concept.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 13:12

      @mmbbb
      Les écolos politiques ne sont pas décroissants ; le mouvement décroissant en France c’est plutôt Ariès ; non, les pauvres ne sont pas décroissants ! certes les SDF sous les ponts, oui, mais sinon, la malbouf, les joujoux électroniques, le chauffage électrique ( quitte à ne pas payer la facture), etc..
      Il dit très justement que les écolos sont très gentils, mais n’hésitent pas à prendre l’avion pour discuter cinq minutes !
      J’en connais qui plantent quelques arbres quand ils sont partis en vacances en Inde !!
      La décroissance, c’est une déprogrammation et une manière, peut-être d’abord philosophique, mais qui ne se met en application que si tout son être le ressent comme une vérité intransigeante.
      Ainsi c’est tout le mode de vie qui change, même si, comme moi, on pense que le CO2 que l’homme émet n’est pas forcément la seule cause du changement climatique.
      Cela touche notre quotidien, et quasi exclusivement, pas de gaspillage, frugalité, sédentarité, chasse aux plastiques,etc.
      les îlots de survie dont il parle me font penser aux îlots de survie de Claude et Lydia Bourguignon..
      Ce qui me paraît essentiel dans ce qu’il dit, c’est qu’on ne peut pas continuer comme ça, avec la bonne conscience du vent ou du soleil comme sources d’énergie !
      J’ai vraiment l’impression qu’il nous faut y songer sérieusement, se méfier des récupérations mercantiles, des recettes « faciles »...


    • mmbbb 22 juillet 2016 17:28

      @alinea c’est pour cela que les ecolos font a peine 3 % aux elections Bien qu ils haissent l armee, ils en empruntent la technique comme Montgomery jadis dans le desert lors de l’afrila korps , ils donnent l’illusion qu ils sont nombreux En effet le subtil maillage des medias Con Bendit ; je suis partout, laisse accroire qu ils sont un parti majoritaire . Oui les ecolos sont peut etre gentils mais ils sont surtout inconsequents Quoi qu il en soit comme l aurait notée notre cher Jean de La fontaine,il y a l’ecolo des villes et l’ecolo des champs. Entre les deux , un monde


    • alinea alinea 22 juillet 2016 17:42

      @mmbbb
      C’est un rapport à soi-même ; arrêtez de regarder les autres et vous autoriser à être con parce qu’ils le sont !


  • Iren-Nao 22 juillet 2016 10:30

    Les idées de ce garçon sont surement fort intéressantes, voire mieux que cela.
    Mais l’impasse est faite sur la cause de tout, qui est une surpopulation humaine délirante dont rassurons nous,100% sera morte dans pas si longtemps.
    Il y a deux siècles nous étions moins de 1 milliard, pas de problème de carbone.
    Iren-Nao


    • alinea alinea 22 juillet 2016 10:52

      @Iren-Nao
      oui, mais c’est comme ça !! en plus, cinq minutes avant de mourir, nous sommes encore vivants smiley


    • mmbbb 22 juillet 2016 13:22

      @alinea Votre remarque est un peu idiote, Claude Levis Strauss qui n’etait pas un demeure s’inquiétât de cette croissance exponentielle. Le problème evidemment serait tres différent si cette croissance avait ete lineaire. Au demeurant, c’est l’apport de la science occidentale ( éradication de a variole par exemple apport de la medecine preventive etc etc ) qui a été un vecteur de cet explosion demograhique Vous pouvez consulter par exemple les tensions futures sur le delta okavongo en Afrique ( projet de barrage ) Par ailleurs en 2050 la population de l’ europe de ne sera plus representative ( la population francaise ne represente desormais 1 % de la population mondiale ) donc decroissance ou pas le probleme n’est pas chez nous Par ailleurs cette population mondiale sera à 75 % urbaine selon les projections Qu’est ce qui est energetivore ? un urbain . Il y des groupes de reflexion sur la genese de ces futures villes et donc un facteur de croissance pour les entreprises Et pour terminer, la robotique et l’intelligence artificielle modifiera le mode de production de nos sociétes occidentale dont le schéma actuel de la production sera caduc.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 13:30

      @mmbbb
      Je ne sais pas si ma remarque est idiote mais ce que je sais c’est que tant qu’on est vivant on a le choix de sa vie, enfin pour certains, aussi, que proposez-vous : on s’abandonne à la déliquescence générale jusqu’à mourir décadent ?
      Notre économie est liée et dépend des pays que nous pillons, si nous sommes conscients de cela, si nous vivons une décroissante qui nous rend heureux parce que nous sommes acteurs de nos choix, de fait ces pays retrouveront les espaces pour vivre ; vue la richesse de leurs pays, les Africains déserteraient les bidons villes pour retrouver leurs lopins et vivre frugalement !
      Quant à l’urbanisme, je vous concède que cette abomination est là et qu’on ne résoudra pas ce problème en deux générations ! Mais pour le reste, une suffira !


    • Habana Habana 22 juillet 2016 16:14

      @Iren-Nao
      C’est pour ça que Maquerelle lance un appel mondial pour adopter 1 million d’immigrés supplémentaires dans son pays ! Mais, dommage qu’on soit dans cet espace Schengen de merde car ils vont malheureusement finir chez nous (plus de prestation sociale). Et dans leurs pays d’origine, que la moitié auront quitté pour venir gonfler les rangs de nos chômeurs, ils peuvent continuer à pondre comme des tarés et faire des gosses qu’ils ne peuvent pas assumer.

      Et ainsi de suite !
      C’est formidable la croissance ...des autres !

  • Aristide Aristide 22 juillet 2016 11:56

    Beaucoup de gens ne seraient pas là aujourd’hui sans Internet.
    Nous aurions envoyé des lettres.

    A moi, vous n’auriez jamais rien envoyé !
    Bon, d’accord, je ne veux pas abolir Internet.

    Ouaaahhh, en voilà une homme de conviction, une question, réponse blanc, une petite remarque réponse noir. Bravo.


  • foufouille foufouille 22 juillet 2016 12:06

    "C’est très difficile. Même si on fait une loi, comment prouver l’obsolescence ? On peut prouver qu’un objet marche ou ne marche pas, mais difficilement qu’il a été programmé pour ne pas marcher."
    pas vraiment. c’est facile à prouver.


    • mmbbb 22 juillet 2016 17:34

      @foufouille et alors le cout de la reparation desormais n’est plus rentable Si je me deplace pour reparer un lave linge cout de la main d’oeuvre TVA charge diverse amortissement du vehicule ect cette operation coutera 250 euros au bas prix Vous allez Darty vous avez un lave linge pour 300 euros Je suis debile et je comprends ceci a moins qu il faille travailler gratos


    • alinea alinea 22 juillet 2016 18:00

      @mmbbb
      Oui, il faut que ce soit gratos ! échanges, entraide ; la spirale dans laquelle nous sommes engagés est infernale.
      Du reste tout service, tout objet, tout travail vaut du simple au triple ! cela prouve bien que ça ne correspond à rien ! Ainsi, on passe son temps libre à comparer les prix, les lieux, les artisans, etc !!


    • foufouille foufouille 22 juillet 2016 21:16

      @mmbbb
      c’est volontairement que la réparation est trop chère. surtout ce qui est électronique.
      c’est fabriquer pour griller.
      souvent le prix des pièces est plus élevé que l’ensemble de la machine.


  • bernard29 bernard29 22 juillet 2016 13:21
    Alinéa j’ai pas pu m’empêcher.

    ce qui est bien avec la postcroissance ou la décroissance, c’est que ça marche bien l’été ; « Une tomate et un short » et tout roule, on peut faire des articles sous la canicule. 
    Pour ceux qui sont un peu plus riche ou sont des universitaires, on peut prendre l’avion pour convivialiser en rond . 
    • « Du 30 août au 3 septembre 2016, se tiendra à Budapest la 5éme Conférence Internationale de la Décroissance.
    • Cette rencontre prévoit de réunir 600 universitaires et pratiquants de la Décroissance autour d’ateliers participatifs et de plénières. »
    • Après Barcelone(2010), Montréal (2012), Venise, puis leipizg en 2014, cette année c’est Budapest .. C’est le « buen vivir »



  • tf1Groupie 22 juillet 2016 13:29

    « la création d’un compte individuel de CO2 limitée à 2,7 tonnes par personne et par an »

     ???

    Et si j’arrete de respirer pendant une minute est-ce que le compte de mes enfants est crédité ?


    • alinea alinea 22 juillet 2016 13:31

      @tf1Groupie
      Oui, bien sur.


    • leypanou 22 juillet 2016 15:24

      @tf1Groupie
      Et si j’arrete de respirer pendant une minute : essayer tout de suite une heure pour que le crédit soit plus important.


    • fatallah 23 juillet 2016 14:39

      @tf1Groupie > Et si j’arrete de respirer pendant une minute est-ce que le compte de mes enfants est crédité ?
      Comptez dix bonnes minutes, c’est plus sur ! Et vous leur laisserez plus que du crédit CO2 !


  • Aristide Aristide 22 juillet 2016 13:37

    Ce type sans le pouvoir est un doux rêveur, avec le pouvoir un fasciste.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 13:52

      @Aristide
      ce genre de personnes n’aime pas le pouvoir ! mais il faut juste changer de focal pour le voir !


    • Fergus Fergus 23 juillet 2016 08:49

      Bonjour, alinea

      D’accord avec toi : ce genre d’intellectuel appartient au cercle des agitateurs d’idées, pas des individus en quête de pouvoir.


  • joletaxi 22 juillet 2016 15:04

    pour une fois, j’ai lu l’article en diagonale, et le constat est effrayant, ce type, en d’autres temps aurait été jeune garde communiste, ou, kmers, ou garde rouge.
    Pas un instant, il ne cesse de s’autocongratuler sur tous les sujets:lui, il sait.
    Rien que sur le chapitre CO2, c’est à se tordre de rire, ce type est un parfait imbécile.
    Sur internet c’est encore plus pathétique, surtout quand il envisage d’utiliser skype

    et le pire ,c’est que ce genre d’hurluberlu passionne la gauche bobo, les médias,
    Toutes mesures énergétiques prises ces dernières années sont influencées par ce genre d’idiot.
    le résultat est un invraisemblable gaspillage de moyens de ressources, pour un résultat nul.

    un petit article pour mieux situer le problème

    http://www.contrepoints.org/2016/07/11/259982-lutopie-lopium-ecologistes

    toujours les mêmes idioties, sans cesse régurgitées par les mêmes « inspirés »

    "je bois le dernier verre d’eau....c’est qu’on en a pris de la flotte sur la g... depuis lors

    mais quelle bande


    • joletaxi 22 juillet 2016 18:24

      @sarcastell
      je ne m’en sépare jamais, car avec la terrible montée des eaux, j’ai un boulot fou.

      une chose m’a particulièrement énervé dans cet exercice d’autosatisfaction imbécile :

      le gourou nous encourage à partager nos tondeuses à gazon !!!
      cet espèce de criminel aurait donc une pelouse ?
      qu’il tond ?
      mais quel sale type !
      combien de renoncules si chèrement défendues( au prix même de vies innocentes) auront été sacrifiées à cette pratique scandaleuse, combien d’insectes , en plein exercice de copulation bénéfique pour la planète auront été hachés(pas autant que des piafs avec les zozoliennes tout de même)
      Il ignore que les zozos verts ont fort heureusement obligé le fauchage tardif des bas côtes de nos routes ?
      Si ça se trouve, sa pelouse est même dans une de ces rarissimes zones humides, à défendre à tout prix( une nouvelle zad se bat contre un golf,preuve du crime qui se commet partout pour cette manie idiote et anglaise d’avoir un « green »)

      bon, j’arrête là, car je n’ai pas la chance comme certains de tout comprendre


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 juillet 2016 01:32

      @joletaxi 22 juillet 18:24

      « ....le gourou nous encourage à partager nos tondeuses à gazon !!!
      cet espèce de criminel aurait donc une pelouse ?... »

      Par contre lorsque tu veut décridibiler tes adversaires, il faut etre un peu pro dans ses arguments, sinon l’effet et l’impact est foiré !

      Jamais les écolos ont déconséllé le fauchage (la coupe quoi), il faut juste ne pas decendre la hauteur de lame en dessious de 7cms et commencer sa coupe par le centre (ou un coin du centre si c’es tres grand) et le faire sur plusieurs jours pour laisser le temps à la faune locale de sa barre le temps que elle sit faite

      Meme un pur beotien comme moi élevé au pur béton made in bouyges parisien je sait, alors j’imlagine que les gens du cru le savent tous smiley

      Moi je suis contre l’écologie, parce que je penses que plus vite on ira dans le mur avec nos 17millard d’habitans dans peu de temps, plus on s’entretura vite, plus vite gaia s’en remettra.

       

      J’ai peu de descencendance (vous aussi je suppose ?) alors.... on s’en tamponne hein ?

      ils ne seront plus de ce monde bientot comme nous...jusqte un peu apres le trépas.

       

      L’année prochaine j’e compte sur un import d’un bouzin de mes reves un 4litres qui arrache sa mere, et je déconnecterai le systeme de nettoyage pour gagner qq chevaux en rab et la modif du calculateur pour gagner encore un peu d’accélleration au bout, j’aime lorsque ca colle au siege lorsque j’appuie smiley

      Les autres auront qu’a s’acher des poumons neufs, rien à branler de ces cancrelats asmathiques, je la supporte bien la pollution et meme au contraire ils mourront avant, ca fera de la place pour les candidats sains du monde entier désirant venir ici, qui m’entrediendront pour bien moins cher que le marché ma fure « bete » of war d’occase que le chieur de francais écolo du coin juste bon à réclamer des droits sociaux, nan mais dans quel monde vis t’on parfois ? smiley

       Puis lorsqu’on est faible, on creve dans son coin sans faire chier les autres... point !

       

      Et les ptits chiards des bobos écolos ....ben ca les blindent au niveau des microbes dans l’air et des furturs polluants, ca fait la sélection naturelle que dame nature ne fait plus smiley

      Come vous le dites si bien :

      Les écolos à part vouloir nous renvoyer à la bougie et au silex et à puer du dessous es bras pour économiser l’eau ....ils servent à rien qu’a nous faire chier smiley


    • alinea alinea 23 juillet 2016 09:20

      @Ouam
       smiley
      le béton pur de chez bouygues et tes quelques autres pépites méritent un bravo !!


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 juillet 2016 09:38

      @alinea :

      Ah ouais, mais la, ils m’onts vraiment énervé la t’1 (mais grave smiley )

       

      Alors j’ai séverement enclenché la 2eme, vu que la théorie de de l’intelligence ca à pas l’air de fonnctionner, j’ai sorti celle de l’absurde du formol smiley


    • joletaxi 23 juillet 2016 12:55

      @Ouam

      c’est à se tordre de rire, ... ou à pleurer un tel niveau de....

      ainsi donc, il y a une méthode « citoyenne » de tondre sa pelouse ?
      et il nous expose cette pitrerie avec tout le sérieux du « sachant »
      enfin, le ridicule ne tue pas....

      à quand une bonne réglementation, du genre des ampoules « citoyennes » ou des aspirateurs "responsables ?
      ne faudrait-il pas faire des stages de conduite de tondeuses, car il faut conscientiser Mme Michu ?

      Par contre, le lobby des zozos verts s’active à la commission(grosse) européenne, pour concocter une réglementation sur les rejets des moteurs de tondeuses
      Pensez donc,toutes ces particules fines, pensez aux enfants bon dieu.

      on se demande où est la limite de l’imbécilité de cette secte ?

      au fait, un petit effort sur l’orthographe ne ferait pas de mal, cela finit par piquer aux yeux


    • alinea alinea 23 juillet 2016 13:54

      @joletaxi
      Quand vous aurez fini de prendre les gens pour des cons, vous vous ridiculiserez moins Jo !!


    • joletaxi 23 juillet 2016 15:14

      @alinea

      être ridicule aux yeux de votre club de zinzins est rassurant

      dites donc, ils sont tous de ce niveau dans votre confrérie,car là on tient un cas.


    • alinea alinea 23 juillet 2016 15:28

      @joletaxi
      Vous êtes ridicule parce que ouam se foutait de vous !! ou de celui qui a dit : koâ ?? il a une pelouse le décroissant ?!!!


  • Habana Habana 22 juillet 2016 16:03

    Pas besoin d’étiquette « écolo » pour le voir : il faut une transition énergétique !

    C’est indiscutable !
    Elle sera créatrice de nombreux emplois et ceux qui ne prendront pas le tournant revivront ce qu’on pu vivre les chauffagistes qui ont voulus s’obstiner à poser des chaudières au fioul alors que tout le monde achetait des pompes à chaleur !
    C’est la manière de faire qui fait toute la différence. Il faut encadrer intelligemment et à tout prix ces crédits d’impôts qui jusqu’alors étaient mis en place dans une totale bérézina et cafouillage aléatoire non maîtrisé devenant au final complètement illusoire (car au profit des constructeurs ou des installateurs très peu scrupuleux).
    Il est indispensable de créer un catalogue officiel national dans lequel, seuls les appareils y figurant, peuvent bénéficier de crédit d’impôt. Ce qui signifie qu’un comité technique aura préalablement étudié ces appareils et négocier des prix de gros (voire très gros).
    A contre exemple (du passé), un vendeur de pompe à chaleur qui en vendait péniblement 10 dans l’année, s’est retrouvé avec 200 commandes dans le mois et en a profité pour gonfler ses tarifs sur le dos du crédit d’impôt. Les clients n’en ont pas vraiment pleinement profité. Sans compter le fait que les impôts ont massivement pratiqués le redressement fiscal pour vous demander de rembourser une partie qu’ils ont soudainement décidé de qualifié « d’indûment perçue ». (des nuls).
    Je ne parle même pas des panneaux solaires car il s’agit là sans doute de la plus grosse arnaque des deux dernières décennies ! 22000 euros pour 6 mètre carrés ! Je rêve ! Si c’est pas du gros foutage de gueule ça !
    Bref, je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas déjà tous une éolienne à axe verticale dans notre jardin ! Un petit mât, une bobine et des ailettes par millions, ça devrait pas coûter plus de 3000 euros !!!
    Rendez-vous est pris avec le futur !

    • alinea alinea 22 juillet 2016 16:41

      @Habana
      la moindre volonté, individuelle, politique, dans ce sens, améliorerait déjà l’environnement ; là où le changement doit être profond, vrai et vécu, c’est bien justement de ne pas le prendre pour un juteux profit !
      À lire les commentaires ci dessus, c’est pas gagné !
      Le problème de base est qu’il y a encore peu de gens qui savent le bonheur de se gérer, s’auto-gérer, chez soi, en entreprise... et les « je sais tout », « je suis revenu de tout » sont très nombreux et parlent fort. mais il faut absolument les zapper, s’encourager et avancer !
      Merci Habana


    • leypanou 22 juillet 2016 17:17

      @Habana
      Je ne parle même pas des panneaux solaires car il s’agit là sans doute de la plus grosse arnaque des deux dernières décennies ! 22000 euros pour 6 mètre carrés !  : vous connaissez un esprit capitaliste chercher un minimum de profit ? Il l’a proposé à 22 000 € car il y a des gens qui sont prêtes à payer 22 000 €.

      S’il n’y a personne prête à payer ce prix-là, soit il met les clés sous la porte soit il baisse son prix. Et quand l’état intervient pour faire accepter un prix artificiellement élevé en subventionnant, c’est le pactole. Les magouilles ne sont pas prêtes de disparaître.


    • joletaxi 22 juillet 2016 18:13

      @alinea

      Le problème de base est qu’il y a encore peu de gens qui savent le bonheur de se gérer, s’auto-gérer, chez soi, en entreprise..

      faut dire que si tout le monde devient aussi intelligent que vous, faudra que vous trouviez un autre sujet pour nous agonir avec vos « nartics » à la noix

      lisez l’article que j’ai donné en réf, vous allez vous reconnaître immédiatement.


    • Vipère Vipère 22 juillet 2016 18:23

      @joletaxi

      D’accord avec vous Jo ! il n’y a que des privilégiés qui peuvent y prétendre, les autres suivent le mouvement général dicté par les lois républicaines, supra- nationales, patronales, etc...


    • alinea alinea 22 juillet 2016 18:25

      @joletaxi
      Je ne me reconnais pas du tout dedans !! J’essaie juste de me connaître, de suivre mes ressentis, d’être en adéquation avec le monde naturel qui m’entoure et me protéger, très mal, des humains égotistes et prédateurs que malencontreusement je ne peux éviter.
      Je sais que tout tient à la santé mentale, non seulement notre santé physique, mais la santé d’une société et de nos campagnes.
      Ne me dîtes pas que le monde est en bonne santé ! aussi adapté et heureux que vous soyez, vous ne pouvez pas échapper aux insanités !


    • alinea alinea 22 juillet 2016 18:26

      @joletaxi
      aussi : j’essaie juste de partager, c’est vraiment mon seul moteur.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 18:29

      @Vipère
      C’est quoi « un privilégié » ? ceux que je vois qui le sont, dans le langage courant, sont ceux qui suivent le plus la doxa, du reste, on sait que les classes moyennes supérieures, asses flattées, assez bichonnées, sont les plus à même de servir le système ; elles sont là pour ça et s’acquittent de leur tâche avec dévouement.


    • joletaxi 22 juillet 2016 18:35

      @alinea

      je ne suis nullement concerné par vos problèmes existentiels,et encore moins enclin à vous imiter.
      les humains sont égotistes et prédateurs,
      faut donc changer les humains pour que la société vous convienne ?
      on a déjà tenté ça, et cela a toujours mal fini
      bref vous n’aimez pas les autres parce qu’ils ne sont pas comme vous

      et vous parlez d’égotisme ?

      changez rien pour moi, ce monde est inoui d’opportunités, et le monde qui vient sera encore plus « formidable »


    • joletaxi 22 juillet 2016 18:40

      @alinea

      c’est désespérant

      vous avez pensé à consulter ?


    • Vipère Vipère 22 juillet 2016 18:48

      Pour autant, la décroissance a déjà pignon sur rue ! tout simplement parce qu’elle est dictée par la baisse des revenus des ménages, le chômage endémique de masses, la précarisation ...

      Quant aux friches industrielles et agricoles, j’ignore quelles seront les générations qui auront le privilège de les voir !

      Autour de moi, et je le déplore, la nature est dévastée, car privatisée par les agriculteurs qui s’échinent à épuiser les sols pour en tirer le maximum de profits.

      Alors, ll se crée, et c’est une faible compensation faible, des parcs de verdure ici et là, mais la majorité des terres sont détenues par l’agriculture qui ne nourrit même pas les gens, seulement les vaches laitières.

      Si l’Espagne et le Maroc ne nous envoyaient pas leurs fruits et légumes, nous serions contraints de nous goinfrer de lait et de vaches réformées !

       


    • Neo 22 juillet 2016 18:48

      Salut Alinea,

      « Ne me dîtes pas que le monde est en bonne santé ! »

      Je ne sais pas si tu l’as déjà vu  !


    • alinea alinea 22 juillet 2016 18:50

      @joletaxi
      Oui bien sûr ! mais on ne peut rien pour moi, comme vous le constatez chaque fois que vous me lisez, je suis désespérément, irrémédiablement a-sociale ! smiley


    • Vipère Vipère 22 juillet 2016 19:07

      @Neo

      Excellent votre lien Néo !

       la nature n’existe plus, tout est privatisé... dès lors l’écologie n’a pas de sens ! juste un leurre politique pour faire les poches des électeurs.

       


    • Vipère Vipère 22 juillet 2016 19:14

      Maintenant, il est vrai que nombreuses sont les personnes qui croient encore que les cultures de maïs ou fourragères pour les bestiaux, de blé destiné à l’exportation a quelque chose à voir avec la nature... - :))


    • tf1Groupie 22 juillet 2016 21:23

      @alinea

      « 
      Ne me dîtes pas que le monde est en bonne santé ! »

      Sortez de votre grotte Alinea et ouvrez les yeux sur le Monde !!


    • mmbbb 22 juillet 2016 21:51

      @joletaxi Vous avez raison mais si un jour un liberal tombe a terre d’une crise cardiaque je passe mon chemin Un predateur ne s’apitoie jamais J applique votre raisonnement a la lettre


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 juillet 2016 01:59

      @Neo:22 juillet 18:48 

       <<< Message de votre Gvt >>>

       

      Sortez de chez vous les bras en l’air, n’’opposez aucune resistance,

      nous venos d’identifier avec certitude une tres grave tentatative de s

      ubversivité du bobo décérébré vent de chez vous smiley

       

      La prison est à vie pour vous Neo, vous auriez du prendre la pillulle bleue...

      Vous avez fait le très mauvais choix de prendre la rouge il y à longtemps,

      la bête ne peut qu’en etre marquée a vie, bref ....elle est perdue pour « la cause »....

      vous devenez par ce fait donc un individu irrémédiablement dangeureux ^^


    • alinea alinea 23 juillet 2016 10:16

      @Neo
      Oui !! le fait est qu’ils ont tué les Amérindiens pour n’avoir plus leurs paroles dans l’oreille et pouvoir pourrir la planète sans « surmoi ».
      La réaction de certains à cet article est dans cette ligne directe ! Cela veut dire qu’ils ont un fond de conscience mais bien recouvert de l’arrogance que seul notre monde actuel autorise.
      Niko Paech, qui est tout sauf con, sait bien que ce sont les évènements et l’évolution des fruits de cette arrogance qui sonneront le glas ; en attendant il tire la sonnette d’alarme car il sait aussi qu’il y a des ignorants qui ne demandent qu’à s’ouvrir.


    • Neo 23 juillet 2016 13:37

      Ouam,

      « nous venons d’identifier avec certitude une très grave tentative de subversivité du bobo décérébré vent de chez vous »

      Je pense que tu dois être du signe du cheval toi ... Tu devrais te mettre au vélo et faire le tour de France, je suis pratiquement sûr que comme Bernard Hinault en 1978 dés ta première participation tu cagnerais le tour de France ... smiley

      Ouam Sinon tu connais l’histoire de sainte Raïssa ? smiley

      un individu irrémédiablement dangeureux ^^

      Non faut pas dire ça je suis comme toi je suis vierge ...  smiley


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 22 juillet 2016 17:09

    Je savais bien que je l’avais déjà vu ! (lien)


    • alinea alinea 22 juillet 2016 17:23

      @Jeussey de Sourcesûre
       smiley  !! 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 juillet 2016 19:04

      @alinea
      Bonnour,
      Je crois que vous mélangez deux plans. Celui des choix personnels, et celui des choix de société.
      On peut toujours à l’échelle de chacun, décider de faire du tri sélectif, de marcher à pied, de faire du troc, de réparer au lieu de jeter, de baisser le chauffage l’hiver, d’échanger etc.


      Mais les choix de société relèvent de la démocratie, pour être acceptés par tous.
      Car il s’agit de choix qui engagent les finances publiques, et qui concernent les entreprises et les emplois. Les Français doivent être informés et consultés. Y en a marre de ces écolos qui veulent imposer leurs solutions, comme le font les entreprises, sans jamais se préoccuper de demander l’avis des Français. Le peuple doit être souverain, aussi sur ces questions ! 

      Que ce soient les choix énergétiques, l’agriculture bio, fabriquer des objets réparables, mais forcément plus chers, les transports en etc, ce sont des choix qui ne relèvent pas des écologistes, mais de décisions choisies et acceptés par les Français.

      Or, tant que nous serons dans l’ Union européenne, les Français ne décident plus de rien et les Gouvernements, de pas grand chose. La priorité est donc de sortir de l’ UE, d’informer les Français et de faire des referendum sur les choix de sociétés, qui concernent tout le monde.

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 juillet 2016 02:17

      @Fifi Brind_acier

      C des connerie ce que tu racontes, tu fait que médire sur les bienfaits de l’UE tiens celui ci p.ex. 

      l’UE et la drirectve xb806-222 paragpehe 44 revoi no 13 sur la pollution due à l’effet de serrre des biogazs

      Elle va instaurer a partir du 30 fevrier 2024 l’obligation du pot catalytque auto alimenté à reservoir chimique monté « au cul du bovin » chose qui désormais est possible à moindre couts grace aux dotations des rejets de culasses des chambres d’obus usagées génereusement fournies par l’otan qui servaient à cannader le monde entier qui consturont à moindre fais la partie principale du cylyndre de décompression purificateur.

      Ce qui limitera considérablement la remontée des gazs à effets de serre du au prout desctructeur de celles cis (*) smiley

      Vive l’UE Vive l’Otan ...vive la Frannncceeuuu smiley

       

       

       

       (*) L’Ue etudie un modele féminin, pour les hommes les coucouniettes sont un problème plus complexe à régler, de plus une autre etude lié a la directive machin chouette démontre que les males petent deux fois moins que les femelles smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 juillet 2016 10:25

      @Ouam
      Bonjour, rassurez-vous tout - va - bien côté écologie ! Le CO2 n’est pas un polluant mais un nutriment de la végétation, mais toute la propagande fait croire le contraire pour faire payer les contribuables...
      Le but du cirque de la COP21 était de fixer le prix du CO2, c’est à dire le droit de polluer !
       « Les patrons et le climat : les activistes, c’est nous ! »


      La facture sera salée pour les Français !

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 23 juillet 2016 12:00

      @Fifi Brind_acier

      Bonjour Fifi B A,

      Je plaisantais ca devais etre plus qu"evident (été juqu’au 30 fevrier smiley )

      faut bien rigoler un peu lorsque certains vous dépriment.

      Oui je sauit pour le CO2, c’est un des cycles natuels de la biomasse, la nature en pompe bcp

      (enfin surtour les arbres) et lorsqu’ils meurent il en restituent un bout cette fois.

       

      Je sais aussi que les rendements agricoles augment à cause de celui ci plus présent

      (etc....) par contre attention en cas d’exès trop important cela peut se réveler archi catastophique

      pour palanquées de raisons... et ce jusqu’aux oceans (la vie marine) sisi, je l’ai lu.

       

      Je vous invite (la sérieusement cette fois) à creuser plus profondément la question, vous verrez que cela n’est pas un délire d’écolos boutonneuxs, ni un truc lié a l’oligarchie bidule machin,

      mais bien lié à la survie de l’humain (et de nombreuses autres espèces)

      Bonne continuation smiley


  • Yaurrick (---.---.125.118) 22 juillet 2016 19:55

    Outre le fait que l’auteur propose ni plus ni moins qu’une décroissance (parce ce n’est rien d’autre que ça) et donc un appauvrissement généralisé, les moyens de le faire sont encore plus ridicules : la contrainte et la réglementation.
    Mais ce monsieur ne sait pas que cela a déjà été essayé, avec à chaque fois des échecs : cela s’appelle du communisme. Il suffit de voir que les kibboutz, expérience à petite échelle de ce qu’il propose, sont de moins en moins nombreux.

    Quant à l’argument du CO2, il est encore plus grave, et témoin d’un malthusianisme mortifère. Le CO2 n’est certainement pas le gaz à effet de serre à combattre : d’une part il y en a qui ont un PRG bien plus important et surtout le monde végétal en bénéficie.
    La réchauffement climatique qui n’est pas avéré, n’est en plus pas forcément de cause humaine. Et c’est heureux, l’atmosphère n’a pas attendu l’homme pour évoluer.
    Encore une fois, c’est un faux argument pour justifier des taxes et des contrôles sur la population.

    Ce qu’il faut que ce monsieur comprenne, c’est qu’il y a une seule et unique chose à faire, laisser les gens choisir par eux mêmes.


    • alinea alinea 22 juillet 2016 23:58

      @Yaurrick
      Ce monsieur il a compris !! c’est vous qui ne l’avez pas compris, ce monsieur ne vous impose rien, tandis que les profiteurs nous imposent leur recettes mortifères ; nous n’avons pas d’autres moyens de nous libérer, ceux qui le croient ne choisissent rien par eux-mêmes.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 juillet 2016 07:12

      @alinea
      Comment faut-il expliquer aux écolos que l’écologie est d’abord un problème de souveraineté, d’indépendance, de frontières, de lois et de taxes aux frontières sur les importations ?? Qu’il adresse donc sa complainte à Bruxelles et à Pékin ! L’invasion de merdouilles chinoises à obsolescence programmée va se poursuivre +++, ainsi que la fermeture des entreprises françaises.

      •  
      "L’UE pense abolir sa liste des « économies non-marchandes », voilà le titre de cette dépêche de l’Agence de presse chinoise Xinhua…

      C’est normal que cette information soit couverte par nos amis chinois et passée sous silence par nos médias car ce qui se joue là, en plein cœur de la saison estivale, c’est ni plus ni moins que la disparition de l’ensemble des entraves douanières qui subsistaient encore à l’égard de la… Chine !

      Voici la liste officielle de l’UE concernant les économie dites « non-marchandes » :

      Le Vietnam, le Kazakhstan, l’Albanie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la République populaire démocratique de Corée, le Kirghizistan, la Moldavie, la Mongolie, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan… et la Chine !

      Or dans cette liste le poids lourd c’est évidemment la Chine.

      Alors comme politiquement il n’est pas possible pour l’Europe d’assumer publiquement que la Chine est une économie dite de marché, l’Europe va tout simplement casser le thermomètre pour contourner l’obstacle et supprimer ni plus ni moins cette liste et ce classement en économies non-marchandes, comme ça il n’y aura plus de problème du tout…

      Nous pourrons alors vivre un envahissement chinois total. Comprenez-moi bien : j’ai un très grand respect pour nos partenaires chinois issus d’une culture millénaire, les Chinois étant un peuple brillant, travailleur, courageux et pour tout dire sans conteste fascinant, il n’en demeure pas moins que nous devons préserver aussi nos intérêts économiques.

      L’Europe nous interdisant toute mesure protectionniste, elle nous vend donc aux intérêts étrangers et nous envoie dans une compétition internationale que nous ne pouvons pas gagner quels que soient nos efforts de compétitivité.

      Tout cela est absurde et ce sera un clou de plus dans le cercueil de cette Europe mortifère."



    • alinea alinea 23 juillet 2016 09:27

      @Fifi Brind_acier
      Le problème c’est qu’ici on ne parle pas d’économie principalement ; je veux dire qu’on inclut la Chine sur la planète et même la Pakistan où vont s’accumuler toutes nos déchets informatiques.
      Quand on a conscience on ne peut pas réagir autrement que ce que fait Niko Paech ; le problème est bien sûr que peu de gens sont conscients, donc responsabilisés.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 juillet 2016 10:33

      @alinea
      Justement, c’est un bon exemple. Je reconnais bien vos analyses d’anarchiste. Tout le pouvoir à la base et rien au sommet. L’antithèse des communistes : tout le pouvoir au sommet et rien à la base (ou seulement dans les discours et les livres...).


      Toutefois vous ne pouvez pas répondre à la question :
      Comment faire, sans pouvoir au sommet, pour changer ou annuler les Traités avec la Chine, ou remettre des taxes aux frontières aux importations ? On touche là, à limite des théories anarchistes.
      Nous pouvons faire beaucoup de choses à la base, mais pas changer les décisions prises au sommet.

      L’ennui, c’est que depuis 100 ans d’expériences de toutes sortes, ni anarchistes, ni communistes ne remettent en question leurs vieux grimoires.


    • alinea alinea 23 juillet 2016 10:44

      @Fifi Brind_acier
      Pour être franche, je ne crois pas que nous y arriverons, c’est pourquoi, depuis quelques mois, je m’en tiens aux îlots de survie.
      Mais pour être franche, je ne crois pas non plus que nous parviendrons à changer nos politiques, il n’est qu’à voir ce qui se passe et la forte probabilité d’avoir les mêmes, les pareils ou leurs clones, aux prochaines élections ; et pas qu’en France.
      Donc je me rabats sur l’espoir que nous soyons de plus en plus nombreux à bouder, tourner le dos à leurs indécente nuisance, alors, tout se fait en même temps : conscience, responsabilité, changement de mode de vie, entraide... réveillent et passer à l’action politique peut se faire. C’est comme une utopie, le but d’un chemin, comme un chantier énorme qu’on entreprendrait en sachant qu’on n’en verra pas la fin, mais qui guide notre vie ; cela a le mérite aussi de nous confiner dans notre humilité et évite d’aggraver encore les rapports de pouvoir, les délires de maîtrise, les velléités de violence.


  • julius 1ER 23 juillet 2016 01:51

    excellent article !!!!!!

    il pose les problèmes actuels auxquels nous sommes confrontés et incite à réfléchir sur la notion de partage et de croissance ... 
    il est clair que le calcul du PIB depuis des années ne correspond à rien (on ne va pas rappeler la boutade « quand Bill Gates rentre dans un bar » 
    Stiglitz avait fait des travaux dans ce sens et en France une commission avait été créée pour changer certains paradigmes économiques or on s’aperçoit que 10 ans plus tard rien n’ a été transcrit dans les faits ... et pourquoi donc ???
    c’est parceque l’économie néo-libérale avec ses dogmes et ses grand-prêtres est toujours la maitresse du jeu mais c’est toujours l’hypocrisie ambiante et ses fausses valeurs professées qui est responsable de cette stagnation .....
    alors qu’un Nico Paech avec aussi ses manques et ses imperfections veuille influer dans un sens plutôt qu’un autre est tout à fait intéressant ..... en tous cas je préfère ses analyses à ceux de la famille Le Pen et consorts qui vont nous faire retourner à la préhistoire !!!!!!!!!!!

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 juillet 2016 07:36

      @julius 1ER
      Les responsables de cette stagnation ont pour nom les Traités européens. La zone euro est la plus plombée de la planète ! C’est fait exprès, l’euro est une décision politique réactionnaire, destinée a empêcher les Gouvernements de dévaluer et les obliger à envoyer « les Etats providence aux égouts ». Cf la Loi El Khomri.


      Stiglitz a surtout dit que « les premiers à quitter l’euro s’en sortiront le mieux ». 
      Mais l’euro est bien protégé par tous les euro-béats qui ont pour devise :
       « Il n’y a de Dieu que l’ UE, et Bruxelles est son prophète ».

      PS : Le FN aurait des idées sur l’écologie ? C’est nouveau. Tout ce qui intéresse le FN c’est de remettre les frontières pour expulser les étrangers, les bronzés, les arabes, les noirs, les musulmans, et Mélenchon aussi, sans doute ?

  • Iren-Nao 23 juillet 2016 09:32

    On nous prévoit un milliard d’africains demain soir.
    Quand la mer va monter de 1 mètre les Bengalis et beaucoup d’autres vont vouloir aller dans des villes comme Bangkok déjà submergées, et bien sur tout cela va se passer bien gentiment, sans guerres, sans famines et sans epidemies....Bien sur bien sur
    80% des gens vivent en ville ou il n’y a rien a bouffer et ou la promiscuité génère naturellement le crime et favorise les epidemies.
    Gaïa va se venger et ce sera a nouveau la jungle pour quelques siècles, mais ça nettoirat la planète.
    Amusez vous bien dans le multicu numerique et humaniste...
    Iren-Nao


    • alinea alinea 23 juillet 2016 10:21

      @Iren-Nao
      Les prévisions catastrophiques, je les connais, mais je vous l’ai dit plus haut, tant que nous vivons...autant s’amuser à la frugalité et la sédentarité qu’à la guerre.


    • Iren-Nao 23 juillet 2016 10:44

      @alinea
      Je suis bien d’accord avec vous, très jeune je voulais être Robinson Crusoé et assurément la découverte du monde qui arrive sera exaltante et une sacre aventure.
      Aucune guerre ne pourrait nous éviter la suite, par contre a coup sur chaque groupe tribu devra se protéger pendant bien longtemps.
      Nos petits enfants vont bien rigoler, nous nous arrivons un peu trop tard.
      Iren-Nao


    • Iren-Nao 23 juillet 2016 12:02

      @Fifi Brind_acier
      Le problème de l’Afrique se serait pas résolu par plus d’argent, il y a trop de monde et c’est ingérable, comme le reste de la planète.
      Iren-Nao


    • joletaxi 23 juillet 2016 13:10

      @Iren-Nao

      il y aura des oiseaux noirs aux ailes de feu, la mer se couvrira de boues nauséabondes, et la pestilence sera insupportable.... repentez-vous

      la peste , le choléra ,la variole(ben ouais on aura interdit,enfin, la vaccination) et autres grands fléaux, feront des mions de mions de morts( Cabanel avec ses radiations peut aller se rhabiller )

      la terre, qui est morte depuis longtemps se couvrira de plantes vénéneuses,secrétant du glyphosate , les animaux ne seront pas épargnés.
      Plus un piaf n’aura échappé aux hachoirs à oiseaux, bien plus efficaces si l’on peut dire que le DDT
      repentez-vous

      l’autre rigolo qui buvait son dernier verre d’eau était un amateur, ici, on a des vrais de vrais


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juillet 2016 08:27

      @Iren-Nao
      L’éducation et la contraception ne sont pas indifférentes aux moyens financiers dont disposent les Etats.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juillet 2016 08:30

      @alinea
      J’ai trouvé un entretien qui m’a semblé intéressant, vous me direz ce que vous en pensez...
      « Stanislas de Larminat : la vérité sur le réchauffement climatique »


    • Iren-Nao 24 juillet 2016 10:05

      @Fifi Brind_acier
      L’opinion de Larminat en ce qui concerne le role determinant du soleil me parait interessante, mais en tout etat de cause je suis plutot incompetent en la matiere.
      Pour le reste je trouve le bonhomme assez peu convaincant, mais c’est affaire de pif..
      Iren-Nao


    • alinea alinea 24 juillet 2016 12:37

      @Fifi Brind_acier
      la première chose que j’ai envie de dire après l’écoute de cet entretien, c’est qu’il est le premier à parler de spiritualité ; la sienne n’est pas la mienne mais peu importe : le monde actuel ( occidental surtout, les autres je ne sais pas trop) a fait table rase de la spiritualité qui, pourtant, est un constituant essentiel de l’homme.
      J’ai écouté et lu beaucoup de choses sur le réchauffement climatique ; j’en ai déduis - et cela conforte mon idée que l’homme n’est rien du tout, je n’arrête pas de le dire- qu’il n’est pas capable de changer le climat.
      Dans un autre domaine, j’ai pris conscience de cela quand j’ai vu ce qu’était devenu Tchernobyl.
      Mon attitude dans la vie est exactement comme il le dit : je ne crois pas ( je dis « croire » parce ce que je n’en sais que ce qu’on m’en a dit mais n’ai rien vérifié empiriquement par moi-même ; en gros je ne sais que ce que j’ai vérifié par moi-même : l’âme humaine) que ma pollution réchauffe le climat et mettra du monde hors de chez lui, mais cela ne m’autorise pas à polluer. La voiture par exemple est une pollution locale, olfactive, dangereuse, et aussi tout cet individualisme exprimé là à la puissance 10 me révulse. L’avion aussi naturellement.
      Il rejoint notre auteur sur les éoliennes et autres panneaux solaires.
      En ce qui concerne le nouveau nucléaire américain, je n’en connais rien, donc je n’en dis rien.
      La seule chose qui sous-tend la philosophie de ma vie, c’est que moins nous sommes dépendants des hommes, leurs savoirs, leurs talents et leur bonne volonté, mieux je me porte. J’ai toujours eu horreur de l’artifice et je trouve le chemin de la vérité et du réel assez long et fantastique pour m’en contenter.
      Le fait de créer des problèmes et s’échiner à en découvrir les solutions, sans fin apparente, me paraît la chose la plus stupide que l’homme puisse faire. Et comme je n’ai rien à foutre du PIB et des sommes d’argent colossales que cela génère, je n’y vois aucun circonstance atténuante !


  • UnLorrain (---.---.12.178) 23 juillet 2016 14:09

    Survoler aussi le billet,un peu lu les premiers paragraphes seulement,je reviendrais smiley Je dois divaguer a propos des bagnoles actuelles alors...qui consomment deux trois fois moins qu il y a 20 ans..ou bien des grosses conneries a la radio alors,il y a 15 ans la mise en place des RR..les rr sont les Radars Racketteurs hihi,la consommation de carburant diminuera sensiblement dira la boite a sons,donc pollution diminue de meme je me dis,stupidement sans doute ! Le pire est a venir,lr khmert vert fransosich francais,CB,celui qui laisse faire mumuse aux fillettes avec sa braguette,bon nombre de ces idealistes me debecte a mort !


    • alinea alinea 24 juillet 2016 12:39

      @UnLorrain
      celui dont vous parlez est tout sauf un idéaliste, tout sauf un écolo ; mais bon on a dû vous le vendre sous cet emballage !


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