lundi 3 juillet 2017 - par Paul ORIOL

Les élections contre la démocratie ?

 

La démocratie ne se résume pas à des élections libres appliquant le principe une personne, une voix. Mais, même en se cantonnant à une conception aussi restrictive de la démocratie, on peut voir que, dans deux vieux pays démocratiques occidentaux, les États-Unis et la France, les dernières élections n’ont respecté le principe que de façon très formelle. Or, en quelques mois, ces élections ont changé profondément la situation politique. Au niveau intérieur et pour les États-Unis bien au delà.

 

Aux États-Unis, Hillary Clinton a obtenu lors de l’élection présidentielle près de 66 millions de voix (48,03% des suffrages exprimés) et Donald Trump près de 63 (45,94%). Mais du fait du système électoral, c’est Donald Trump avec 304 Grands électeurs contre 227 pour Hillary Clinton (56,5% contre 42,2%), qui a été élu président des États-Unis ! C’est la cinquième fois que le phénomène se produit. En 1824, 1876, 1888, 2000 et 2016, le président élu n’a pas été le candidat qui a recueilli le plus de suffrages exprimés.

 

Cela tient au fait que quasiment tous les États utilisent la règle du winner takes all, le vainqueur prend tout, qui attribue l'ensemble des Grands électeurs de l’État au candidat ayant reçu la majorité, relative ou absolue, des suffrages. Certains États sont à dominante partisane nette, ou républicaine ou démocrate. Dans ce cas, que le parti dominant recueille 55 ou 65 % des voix ne change rien, tous les Grand électeurs lui sont attribués. Par contre, dans un swing state, État-charnière, État pivot, les deux partis dominants ont sensiblement à égalité. Il suffit que quelques milliers de voix basculent, passent d’un parti à l’autre pour que tous les délégués de cet État changent de camp.
Ce système explique la victoire de Donald Trump.
Le phénomène est donc connu depuis longtemps. Et accepté.

 

Les États-Unis d’aujourd’hui ne sont pas très différents de ceux d’hier mais la politique du dernier président blanc n’est pas exactement la même que celle du premier président noir ! De la politique d’immigration ou de l’obamacare à l’intérieur aux positions en politique extérieure, sur la Cop 21, les relations avec l’Otan et l’Union européenne ou au Proche-Orient…

Cela semble illustrer le vieux mot d’ordre, élection, piège à cons, qui veut dire, classiquement, que les élections ne servent à rien. Dans le cas précis, certains doivent regretter leur non participation au vote...

 

Une autre façon d’échapper démocratiquement à la démocratie est, ce qu’on appelle en France , le charcutage électoral des circonscriptions, aux États-Unis gerrymandering : partisan gerrymandering, charcutage à visée partisane quand le but est d’accentuer l’avantage d’un parti politique, et racial gerrymandering pour augmenter ou cantonner le poids politique d’une minorité raciale. Ce terme est né en 1811 quand le gouverneur Elbridge Gerry a dessiné une circonscription en forme de salamandre pour favoriser son parti.

Enfin, le nombre de délégués attribué à chaque État est très variable : de 1,41 en Californie à 5,12 dans le Wyoming, par millions d’habitants.

En France, le système électoral majoritaire à deux tours à l’élection présidentielle et aux élections législatives avec des législatives au décours de la présidentielle entraîne une distorsion encore plus grande entre les forces politiques dans la population et dans la représentation nationale.

Ainsi Emmanuel Macron, avec 24 % des voix au premier tour de la présidentielle et 28 % au premier tour aux législatives pour son parti et 43 % au second, remporte le poste de président de la République sans aucun contre-pouvoir à l‘Assemblée nationale mais au contraire une majorité absolue forte (308 députés sur 577). Majorité très liée au président car une bonne partie n’a aucune implantation personnelle dans sa circonscription. Ces candidats ont été désignés par le président lui-même et sa garde rapprochée et ont été élus sur son seul nom. Ce qui lui permet d’exercer une dictature républicaine, en principe pour les 5 prochaines années.
Enfin, le programme d’Emmanuel Macron a été connu partiellement et tardivement, aussi bien par les électeurs que par les personnes qui ont été candidates ou même élues aux législatives.

Cela n’entame en rien la légalité de l’élection d’Emmanuel Macron et de sa majorité. Et la contestation ne peut venir, en aucun cas, de ceux qui ont été au pouvoir jusque là. Ils n’ont pas changé les règles électorales quand ils le pouvaient, aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande, parce qu’ils en avaient profité et espéraient encore rester au pouvoir bien que minoritaires dans le pays, ce dont témoignaient et les sondages et les résultats de toutes les élections partielles durant leur quinquennat.
Ils est aussi de bon ton de contester la légitimité de ces dernières élection par suite de la forte proportion d’abstentionnistes, de votes blancs ou nuls. Mais ceci invalide plus le système et notamment les majorités précédentes que le président. Les autres candidats ne peuvent se prévaloir de résultats supérieurs.

Les élections contre la démocratie ?

Il n’empêche que l’étendue des pouvoirs dont dispose le président fait penser au dictateur de la République romaine : un magistrat extraordinaire détenait les pleins pouvoirs pour un mandat qui ne pouvait, à l'origine, excéder six mois. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Ici, sauf accident, Emmanuel Macron est au pouvoir pour 5 ans. Quels que soient les résultats des sondages ou des élections partielles ou locales à venir.
Aux États-Unis, Donald Trump n’est élu que pour 4 ans et des élections législatives ont lieu tous les 2 ans qui peuvent remettre en question la majorité républicaine au Congrès.

Les premières décisions du président de la République montrent sa volonté d’utiliser au maximum les possibilités que lui offre la Constitution et d’augmenter sa liberté de manœuvre  : volonté de prendre rapidement des mesures par l’usage des ordonnances, de l’article 49-3, prorogation de l’état d’urgence, intégration de certaines possibilités offertes par l’état d’urgence dans la législation normale, attribution du poste de questeur à l’opposition de sa majesté et non au parti d’opposition (?) le plus important de l’Assemblée nationale, prise de parole devant le parlement réuni en Congrès à Versailles, qui plus est à la veille du discours du Premier ministre devant l’Assemblée nationale qui semble vouloir rappeler à celui-ci son rôle second dans la conduite de la politique du gouvernement, rattachement au président de la République de la cellule de coordination pour lutter contre le terrorisme, élection-nomination d’un ami comme président de son groupe parlementaire sans concurrence même fictive, contrôle de la parole de ministres et de leurs rapports avec la presse, habile élimination de François Bayrou qui avait créé de menus problèmes au moment des législatives, qui voulait être au gouvernement et garder son droit à une parole indépendante, n’ayant pas suffisamment pris en compte que les voix de son groupe n’étaient pas nécessaire au nouveau président pour avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale…

Emmanuel Macron, comme d’habitude, ne perd pas de temps, assure ses bases, solidifie son pouvoir tant qu’il bénéficie du soutien d’un groupe parlementaire, pour le moment charmé et tenu, de l’opinion publique d’après les sondages avant de mettre en chantier les mesures législatives...

Les élections contre la démocratie ?

De même, il a entrepris quelques manœuvres pour obtenir une place importante sinon prépondérante au niveau européen. Il n’est pas sûr que cela soit aussi facile. Au niveau symbolique, l’invitation de Donald Trump, les déclarations sur la Cop21 vont dans ce sens. La poignée de main avec Donald Trump dont on a magnifié la vigueur pour montrer la place que veut avoir le président, a eu probablement une autre interprétation, outre-Rhin, après l’affront de Donald Trump à Angela Merkel lors de leur rencontre... Déjà, de petites phrases commencent à se faire entendre du côté du président de la Bundesbank ou d’Angela Merkel, elle-même, lors de leur conférence de presse…

Mais le président Macron a besoin de résultats concrets au niveau économique et budgétaire pour que ses positions européennes apparaissent comme autre chose que de la suffisance gauloise.

La prise du pouvoir par Emmanuel Macron a été rapidement menée au niveau électoral et institutionnel. Pour le moment, il est sur le nuage post-électoral, adulé par beaucoup malgré les entorses aux pratiques démocratiques traditionnelles, il peut espérer avoir mis de son côté tous les atouts pour s’attaquer aux mesures qu’il veut imposer à la société française.
Reste à savoir quelles seront ses réponses...

Les élections contre la démocratie ?
Les élections contre la démocratie ?


18 réactions


  • rogal 3 juillet 2017 09:24

    Quand le Peuple français se décidera-t-il à imposer sa souveraineté autrement que tous les cinq ans ?


  • Pimpin 3 juillet 2017 10:13

    La démocratie c’est une délégation de pouvoir limitée dans le temps que les électeurs donnent à des candidats à la gestion des affaires publiques.

    Une délégation de pouvoir implique 3 étapes : 
    - le choix, qui implique un travail de recherche et de comparaison ;
    - le contrôle qui implique un travail de suivi de ce que vont les délégataires ;
    - la sanction, positive ou négative à la fin de la période prévue. 

    On voit donc qu’il y a un travail important d’information à faire de la part des électeurs. 
    Le problème c’est que soit ils s’en foutent, soit ils n’ont pas le temps, et donc s’appuient sur une aide : les médias qui sont normalement là pour faire une partie du boulot d’information à leur place. 
    Le problème c’est que les médias ne sont pas neutres, pas objectifs, et font même carrément de la désinformation dans bien des cas.

    La démocratie, ça se mérite, une bonne gestion des affaires publiques aussi. Tant que les électeurs n’auront pas compris ce système et ne décideront pas de vraiment s’impliquer, on risque fort de n’avoir au pouvoir que les irresponsables et incompétents qu’on a depuis des années. 

    A notre époque internet permet de s’affranchir des médias officiels et de pouvoir aller chercher l’information à la source. Ca aussi nombre d’électeurs ne l’ont pas encore compris.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2017 06:35

      @Pimpin
      Merci de parler du rôle des médias ! Car Internet ne suffit pas, l’ UPR le sait mieux que quiconque !
      Sa chaîne Youtube est fréquentée par plus de 8 millions de personnes, le site de l’ UPR est le site politique le plus fréquenté de France. Ce qui ne se retrouve pas dans les résultats électoraux, directement influencés par les médias, la télé en particulier.


      L’astuce a été de séparer les candidats en 2 groupes : « les grands candidats » et « les petits ».
      Puis d’expliquer qu’il fallait « voter utile... pour les grands candidats ».

      Dans une démocratie « normale », les journalistes devraient appliquer la Charte de Munich, ce qu’ils ne font pas !

      Et tous les candidats devraient disposer de mêmes temps de parole dans les médias, ce qui est très loin d’être le cas !

  • Olivier Perriet Olivier Perriet 3 juillet 2017 11:10

    Aucun système n’est parfait, quelle grande découverte !

    Utilisez n’importe lequel il y aura toujours des biais :

    Le système électoral américain est un vote indirect par circonscriptions avec scrutin majoritaire à un tour. À l’anglaise :

    celui qui fait le plus gagne tout, avec pour inconvénient qu’il n’a évidemment pas eu la majorité absolue. D’un autre côté, les autres ont fait encore moins que lui... Aux USA, il vaut mieux « saupoudrer » partout (Trump) que d’être hyper concentré dans quelques grosses circonscriptions (Clinton).

    Le gagnant n’a pas eu la majorité des votes, mais le système démobilise des deux côtés (le vote n’est pas « utile » dans un Etat verrouillé ; tout est relatif : en Floride, il n’y a plus de contestation, les gens doivent se dire que leur voix compte après les flottements de 2000)

    Le vote français majoritaire à 2 tours a cette vertu de susciter des coalitions majoritaires dans le pays, après avoir permis à tous les courants de s’exprimer au 1er tour. C’est le résultat du 2e tour qui compte, pas celui du premier.

    La règle du jeu ne nous ayant pas permis de gagner, il faut d’urgence changer la règle du jeu ?

    La démocratie directe à la Chouard ne tient aucunement plus la route.


  • Salade75 3 juillet 2017 13:03

    Bonjour
    « ...adulé par beaucoup... » ... en tout cas, pas sur ce site :)

     « ...malgré les entorses aux pratiques démocratiques traditionnelles,... » ah bon ? Lesquelles ? Vous n’en parlez pas dans votre article.


  • Ouallonsnous ? 3 juillet 2017 19:42

    La France à la mi 2017 !

    La première guerre mondiale s’est terminée par des sanctions iniques pour l’Allemagne, mettant à genoux ce pays. Ces sanctions ont été un facteur déterminant pour l’apparition d’une Allemagne agressive qui a précipité le monde dans la seconde guerre mondiale. C’est ce qu’on nous a mis dans la tête depuis des générations pour cacher le véritable « deal », a savoir que les dés roulent encore ;

    Certains ont compris et il y a longtemps, que, les financiers européens après avoir fomenté cyniquement la guerre franco-allemande (1870) et puis avec les anglo-yankees, deux guerres avec les même protagonistes principaux, la France et l’Allemagne, devenues mondiales (1914-1918 et 1939-1945) bien qu’ils aient échoués dans leur but de faire disparaître la France modèle phare de la civilisation par l’excellence de son organisation et son universalisme laïque, social et solidaire, et d’asservir l’Allemagne – ce qu’ils ont réussi -, que si les pays réels était privés plus longtemps d’un idéal et d’un espoir crédible de renouveau, ils pourraient choisir des’abandonner au consumérisme ultralibéral en abandonnant leurs souverainetés, et de se laisser mourir,comme tant de civilisations passées sont mortes de désenchantement, comme en sont à mourir aujourd’hui sous nos yeux des pays européens victimes de l’UE/OTAN….

    Poursuivant ce raisonnement, il va de soi que le modèle français républicain laïque, social, solidaire et universaliste est incompatible avec la doctrine capitaliste ultralibérale des gouvernements profonds anglo-européo-yankee ( l’oligarchie de la finance internationale), de pillage du reste du monde à leur profit pour lesquels les concepts de partage et l’existence des autres sont proscrits et blasphématoires.

    La phase actuelle de mise en place d’un gouvernement de l’UE/OTAN à la tête de notre pays pour finir de le liquider, « défaire la France », dont la genèse va de l’histoire de la grotte Chauvet il y a 34000 ans aux événements terroristes de 2015 et à la suppression de la séparation des pouvoirs du 5/12/2016 entraînant la caducité de la constitution de la V ème république, un pays dont histoire qui prend au large le destin des peuples et qui n’existe pas séparément du monde, même si parfois il prétend l’incarner tout entier.

    « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde. » Général De Gaulle ; Kingsway Hall, à Londres, 1er mars 1941 et nous ne le démentirons pas !

     D’où, pour le capitalisme ultralibéral, la destruction programmée du modèle français, dont l’universalisme est transposables partout pour le bonheur des peuples !

    Ils se proposent de le défaire, à tous les sens du mot « défaire », industrie, institutions territoriales, langue, modèle social, services publics, protection sociale, culture politique…
    - voir plus bas—les résultats de ces élections sont la manœuvre la plus récente de cette entreprise. 

    Rappelons que au plan national, la situation dans laquelle nous nous trouvons, fait suite au coup d’état en catimini fait à bas bruit dans la manière ignominieuse caractéristique du personnage Valls, du 5 décembre 2016 qui l’à vu, sous la présidence de Hollande l’Insane, lançant un dernier « vent » à la face des français, par décret annuler la séparation constitutionnelle des pouvoirs quelques heures avant de quitter sa fonction de premier ministre, supprimant de ce fait la Constitution !.

    Suite au « coup d’état » administratif du 05/12/2016 et aux résultats « trafiqués » des élections passées dont le gagnant est  « l’Abstention » voici les conséquences des causes et aboutissements de cette catastrophe pour l’avenir de notre pays, qui est passé de la République à la dictature sous contrôle de  l’UE/OTAN !

     


  • Ouallonsnous ? 3 juillet 2017 19:43

    Suite de mon post

    Si nous regardons dans quelle situation nous nous trouvons maintenant, tout y est ;

     

    • L’erreur fondamentale de départ ; on ne sélectionne pas un employé de l’oligarchie financière vivant sur le dos du peuple pour le mettre à la tête d’une république laïque, sociale et solidaire 

     

    • L’UE/OTAN occupe notre état, notre République n’existant plus que de nom, et la bannière bleu étoilée a remplacée les bannières rouges à svastika du IIIéme Reich, Macron étant le gauleiter désigné par le IV Reich germano-yankee pour administrer notre pays

     

    La France est occupée comme en 1940, avec cette différence que la cinquième colonne au pouvoir a été préparée sur les décennies suivant la victoire de 1945, pour que cela se fasse en « douceur » législativement, la force militaire n’ayant pas été employée parce qu’elle eut échouée comme auparavant !

     

    1/ Le service public de l’information n’existe plus,  la main mise est totale sur les médias écrits et télévisuels, dont les propriétaires appartiennent tous à la même oligarchie financière

    I

    ls se coordonnent pour occuper le temps de cerveau disponible des citoyens et accessoirement le temps d’antenne de toutes ces chaînes de télé qui n’ont pas grand-chose à dire de passionnant et qui ne veulent de surcroît surtout ne pas aborder objectivement les questions d’actualité qui concernent l’ensemble de la population de la nation française.

    L’information est réduite à des « spots » publicitaires politiques au profit du parti de la pensée unique !

     

    2/ Nous avons une chambre des députes remplis de godillots achetés à la solde de l’oligarchie financière « rostchildienne » avec une opposition « sur mesure » venant de l’ancien Parti Socialiste solférinien et UMP LR et d’anciens participants au parlement de l’UE/OTAN, prêts à continuer de faire semblant de s’opposer pendant le quinquennat. Tout ceci alors que nous ne sommes plus en République, et que l’Assemblée Nationale n’a plus de raison d’être car elle ne nous représente plus !

     

    3/ La justice est muselée par l’état d’urgence, depuis le quinquennat de Hollande, soit avant le coup d’état législatif de Valls du 5 décembre 2016 !.

     

    4/ La police, la gendarmerie, l’armée, l’administration, les médias sont noyautés depuis Sarkozy par des responsables aux ordres de l’oligarchie qui remplacent petit à petit les fonctionnaires honnêtes dévoués à


    • Ouallonsnous ? 4 juillet 2017 16:38

      @Ouallonsnous ?

      Errata :

      4/ La police, la gendarmerie, l’armée, l’administration, les médias sont noyautés depuis Sarkozy par des responsables aux ordres de l’oligarchie qui remplacent petit à petit les fonctionnaires honnêtes dévoués à la République !


  • Ouallonsnous ? 3 juillet 2017 19:45

    Suite bis de mon post ;

    5/ L’armée est devenue une armée de mercenaires, déployée parmi les civils pour les intimider, sous prétexte d’anti terrorisme,

    Les patrouilles Vigipirates et Sentinelles protègent les implantations judéo-sionistes pro israéliennes et pro-yankees et surveillent les citoyens qui manifestent et protestent contre cet état des choses, ainsi que les français musulmans authentiques, plutôt que les fichés S et les fanatisés de retour du moyen-orient créant les conditions des attentats contre la population

    6/ L’acharnement  des gouvernements successifs à ne pas lutter contre le chômage, l’insécurité, le terrorisme, les incivilités, les inégalités sociales, la perte du pouvoir d’achat, ceci en les aggravant.

    7/ La politique étrangère de la France alignée sur l’UE/OTAN t dont l’oligarchie financière anglo-européo-yankees est la donneuse d’ordres

    8/ Le Gauleiter Macron, Européano-Merkelo-compatible pour le 4éme Reich, qui se propose de légiférer par ordonnances, tout en invitant l’armée yankee à défiler sur les Champs Elysées lors du 14 juillet  !.

    9/ Et pour conforter tout cela, les attentats frappant la population attribués aux terroristes dit  « islamistes », supplétifs du Pentagone yankees et de son  sionisme, alors que ces attentats sous faux drapeaux sont fomentés par la cellule élyséenne auprès de la présidence de la République à partir des informations des traîtres à la nation nommés successivement au ministère de l’intérieur depuis Sarkozy et mises en œuvre par le « bilderberghien » général chargé des basses oeuvres du régime, mis à la retraite depuis l’arrivée du gauleiter du IV éme Reich à la tête de notre état !

    10/ La dénaturation pour leur destruction de toutes les institutions régaliennes du service public ; l’Education Nationale, la Sécurité Sociale, l’Assistance publique, la SNCF, EDGF, la Poste, France Telecom, Air France, la RATP, les chantiers navals, la DCN, la DGAC, l’administration fiscale, les fleurons de notre industrie bradés aux multinationales à dominante yankees, etc…

    En réaction à ces dénis de notre souveraineté, nous devons former un collectif de citoyens articulé en coordinations départementales formant un Conseil National de Salut public et s’appuyant sur les maires honnêtes de nos 36000 communes pendant qu’elles existent encore.

    Nous initierons un référendum condamnant la classe politique actuelle qui a trahie la République en nous aliénant à l’UE/OTAN dont nous sortirons, la désavouant, appuyés sur une loi cadre de moralisation de la vie publique nationale édictée sous l’autorité et légitimité du collectif du Conseil National de Salut public, constituant son premier acte législatif, en même temps que la sortie de la France de l’UE/OTAN sera signifiée aux autres membres de l’assemblée européiste !

    Les principes de la loi cadre de moralisation de la vie publique abordant tous les domaines de la vie nationale et d’abord politiques, seront incorporés à la constitution de la république à venir.

    Dans la suite du CNSP, l’organisation de l’élection d’une assemblée constituante ouvrant la voie à la rédaction d’une nouvelle constitution pour une 6éme république française inspirée de la déclaration des droits de l’homme de 1789 instituant la séparation des pouvoirs, dans le droit français du XXIéme siècle, en sera l’aboutissement.

    C’est la seule solution possible pour restaurer la République et réaffirmer l’origine démocratique du pouvoir, c’est le seul moyen de sortir, pacifiquement, de cette situation de la part du peuple français !

    Avec ce corollaire ; que nous devrons nous appuyer à nouveau et en premier lieu sur les vrais Européens lucides comprenant que sans une alliance entre égaux avec la Russie, pour une véritable Europe de l’Atlantique à l’Oural, et aussi avec les autres pays où associations de pays ayant sauvegardés leur indépendance, aucune force ne reconduira l’Eurasie, l’Afrique et les Amériques sur le chemin de la souveraineté.

    Car eux aussi sont en attente de la continuation de ce qu’a incarné la France dans l’édification de la civilisation occidentale qui a guidée l’humanité pendant deux millénaires et dont elle est la résultante, modèle pour l’histoire des pays libres et qu’elle doit continuer à incarner !

    La coopération gagnant-gagnant est devenue la règle de notre époque et du XXI éme siècle commençant, et non la continuation du pillage néo-colonialiste. Il est temps que certains pays, abandonnent l’ancienne mentalité consistant à former des alliances en vue d’une confrontation, car celle-ci ne profite à personne dans le monde d’aujourd’hui, sinon momentanément aux agresseurs !

    Ouallonsnous ? le 30/06/2017

     

     


    • Ouallonsnous ? 4 juillet 2017 11:05

      @Fifi Brind_acier

      « Ce que vous décrivez existe déjà »

      Sans blague, alors pourquoi sommes nous dans une telle situation ?

      Ce qui manque cruellement à notre pays, c’est la prise de conscience de la force qu’il représente quand ses citoyens sont réunis et agissent ensemble, vous pouvez actuellement citez toutes les UPR, FI, et autres formations dont le programme est de faire bouger les choses, s’ils ne se parlent et ne se réunissent pas pour agir ensemble, ils ne servent qu’à alimenter le buzz des merdias !

      Il faut que les « bobos » qui forment la majorité de ces formations, se « sortent les doigts du cul » acceptent d’aller au devant des « autres », bref cessent d’être bobos, regardent au delà de leur horizons de classe.
      Il faut que les « bidochons » pousseurs de caddie, utilisent leur cerveaux, au lieu de se laisser abrutir par leur vie dictée par la publicité et la désinformation des programmes TV qui les conduisent à voter extrémistes, faute de pouvoir tout casser, alors qu’il faut justement reconstruire, mais avec bon sens en utilisant notre sens critique et dans l’esprit de faire aboutir les principes qui ont présidés à la genèse de notre pays, la France, pour qu’elle continue d’être elle même  !

      Cordialement

      Ouallonsnous ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2017 18:47

      @Ouallonsnous ?
      Nous sommes dans cette situation parce que l’ Europe est une secte, et que ceux qui veulent en sortir sont considérés comme des pestiférés !

      "UPR : L’Union européenne se comporte comme l’Église de Scientologie. Si un membre veut quitter l’organisation pour retrouver sa liberté, on le harcèle, on l’intimide, on le dénigre, on cherche à nuire à sa réputation, bref, on s’efforce de lui pourrir la vie ; pour le punir mais aussi – et surtout – pour tétaniser ceux qui seraient tentés de faire la même chose.« (...)


      Merci quand même pour vos insultes et vos bons conseils... L’UPR est censurée depuis 10 ans, sans qu’aucun Parti politique ne s’en émeuve, le CSA encore moins que quiconque !

      L’UPR est favorable à des alliances, ce sont tous les autres qui ne veulent pas en sortir !! Soit ils trouvent que l’ UE est formidable, soit ils veulent renégocier les Traités, mais en aucun cas en sortir.

      Allez donc leur demander pourquoi ?? Sur les sujets de fond, impossible d’avoir des débats contradictoires.
       »Circulez, ya rien à voir !" explique Natacha Polony.


    • Ouallonsnous ? 5 juillet 2017 22:12

      @Fifi Brind_acier

      Fifi il n’y a pas d’insultes à dire ce qui est vrai.
      Votre réponse est plus que courte, comme je l’ai écrit le problème est dans le manque de réunion de ceux qui ont réussi à construire un programme apte à faire bouger les lignes, autrement dit, tout se passe comme si leur situation de non aboutissement leur convenait !


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 juillet 2017 06:46

    L’auteur devrait fréquenter plus souvent le site de l’ UPR...

    Enfin, le programme d’Emmanuel Macron a été connu partiellement et tardivement, aussi bien par les électeurs que par les personnes qui ont été candidates ou même élues aux législatives.

    A l’ UPR on sait lire les documents européens, le programme de Macron est dicté par la Commission européenne.


    Même Mélenchon le sait !

    Pour info : Lordon explique pourquoi il faut sortir de l’ UE & de l’euro.

  • Legestr glaz Ar zen 4 juillet 2017 07:02

    Le substantif « démocratie » est bien trop vague pour être utilisé seul. 


    Il n’y a pas de « démocratie » mais différentes formes de « démocratie ». 

    En ce qui concerne la France nous sommes dans une « démocratie représentative ». La Suisse, par exemple, dispose d’une « démocratie semi-directe ». Il y a un monde entre les deux ! 

    Si vous utilisez le terme « démocratie » seul, vous trompez les gens. C’est d’ailleurs un mot qui est utilisé à tort et à travers. 

    Il y a autant de différence entre une « démocratie représentative » et une « démocratie » qu’entre un « chat huant » et un « chat ». Le même mot est employé, mais il ne désigne pas la même chose s’il est adjoint d’un qualificatif qui précise son véritable sens. 

    Par ailleurs, le programme de Macron est connu depuis belle lurette. Lisez les conclusions du rapport de la Commission Attali, Macron y participait, lisez les orientations de l’association « Les Gracques », à laquelle Macron appartient, lisez les Grandes Orientations de Politique Economique - GOPE- dictées à la France par Bruxelles et vous comprendrez le « programme » de Macron. 

    Il n’y a aucune surprise à attendre de Macron et de l’action du gouvernement Philippe. La route est toute tracée. L’UPR a depuis longtemps levé le lièvre. Il suffit maintenant d’observer et de prendre en considération que les analyses de l’UPR étaient totalement justes. Mais, évidemment, les médias dominants n’en parlent jamais. Le commun des mortels n’a pas accès aux informations qui lui seraient pourtant capitales pour comprendre la rouerie de nos gouvernants à la solde des puissances de l’argent. L’intérêt du peuple passe au second plan. En réalité, il n’est pas pris en compte tout simplement !


  • Alainet Alainet 4 juillet 2017 11:04

    - Je renchéris..
    . Combien a coûté ce Congrès de Versailles ? Un congrès pour rien d’après le FN...mais si la gouvernance Macron tournait mal et ce dernier se soit comporté avec la France comme l’apprenti sorcier de Dukas - ce qui pourrait arriver - notamment avec l’UE qui va dans le mur.. on va droit au naufrage ( les Anglais ont bien fait de quitter çà à temps)...A ce moment-là ; les Français pour la plupart, vous confiraient avec des faux-accents de sincérité, même si leurs nez s’allongent comme Pinocchio en le disant, que ce n’est pas eux qui l’ont mis là ! d’ailleurs ils ont boudé les urnes voire ils ont voté blanc !
    - Ensuite comme la classe politique n’est plus crédible ; ils se chercheraient 1 bouc émissaire comme l’âne de la fable de La Fontaine « les animaux malades de la peste » avant de s’en prendre à l’oligarchie ou aux banques... et lyncheront ces médias sans scrupules qui les auraient abusé, subventionnés soit par l’oligarchie ou vos impôts.. et qui disparaîtront pour mieux se faire oublier, comme certains partis politiques discrédités qui tentent de s’accrocher -suivez mon regard -...


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