mercredi 12 juin 2013 - par NICOPOL

Affaire Méric : l’imposture idéologique de l’anti-fascisme

Les faits, bruts : une baston entre deux groupes de jeunes se revendiquant de mouvements extrémistes, respectivement « de droite » et « de gauche » ; un des jeunes, semble-t-il de faible constitution, meurt accidentellement au cour de la rixe (selon la qualification retenue par le juge d’instruction de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner »). La mort d’un jeune homme est un drame, et toute notre compassion doit aller à sa famille, à ses parents : même si aucun mot ne peut l’exprimer, tout parent peut comprendre la douleur inextinguible que l’on peut ressentir à une aussi terrible nouvelle. Mais après le temps de la douleur et de la compassion, vient le temps de la reconstitution et de l’interprétation des faits. Et là, c’est à un véritable délire auquel l’on a assisté, de la part d’une partie de la classe politique et, hélas, des médias, normalement garants de l’exactitude et de l’objectivité de l’information.

L’évènement présenté par les médias et la gauche

Le français moyen qui a ouvert son journal ou sa télévision le matin suivant se sera vu proposer en gros le récit suivant : un groupe de skinheads d’extrême-droite a assassiné lâchement un jeune sympathisant de gauche qui passait innocemment par là. Le ventre de la bête est encore fécond, le danger fasciste se réveille, décomplexé par la Manif pour tous : il convient de dissoudre immédiatement les groupuscules néo-nazis et leur vitrine soft, le Front National, menace sourde et haineuse contre la République, à laquelle doit s’opposer de toute son énergie, derrière les héroïques militants antifascistes, le peuple de France.

Bien entendu, cette présentation grandiloquente ne tient pas une seconde : les premiers éléments de l’enquête indiquent que ce sont vraisemblablement les jeunes « anti-fa » dont faisait partie la victime qui ont provoqué, si ce n’est agressé, le groupe de skins ; ces mouvements d’extrême-gauche affichent sur leur site, dans leurs publications, au-travers de leurs slogans, une violence au moins aussi grande que celle des supposés fachos ; ils se revendiquent d’une force révolutionnaire qui s’est illustrée historiquement par une tendance terroriste et meurtrière à laquelle ils ont pourtant toujours trouvé des justifications idéologiques ; et de toute façon, si cela avait été un skin qui avait été tué par accident, qu’aurait-on dit de tout cela ? Rien, bien entendu, tant est profondément ancré dans notre inconscient politique depuis la Libération que violence d’extrême-gauche et d’extrême droite, bolchévisme et fascisme, stalinisme et nazisme, ce n’est PAS la même chose. Quant à l’amalgame avec les paisibles opposants de la Manif-pour-tous, déjà traitées d’ « homophobes » et maintenant assimilées à des « nazis », il est d’un absolu ridicule, tant la revendication de l’immense majorité de ces manifestants, la défense d’un certain modèle traditionnel de la famille, n’a rien à voir avec la doctrine identitaire de cette extrême-droite nationaliste. Bref, encore une fois pour le français moyen, la perception naturelle de cet évènement devrait être celle d’une altercation entre jeunes extrémistes plus ou moins en perdition, se terminant hélas tragiquement pour l’un d’eux, et point barre : ce qui n’est au final qu’un regrettable fait-divers ne mérite absolument aucune « interprétation » politique ou idéologique. Comment expliquer, alors, le succès qu’a eu ce discours agressif, haineux, de la gauche politique et médiatique, cette interprétation complètement délirante, et plus grave encore, contraire aux simples faits tels qu’ils ont été rapidement connus ?

C’est qu’il s’agit en fait de l’application pavlovienne d’un « schéma explicatif » tout fait, d’une grille de lecture binaire qui trace une frontière définitive entre d’un côté un « fascisme » supposé être le dernier stade du capitalisme bourgeois, et de l’autre les « combattants de la révolution », avant-garde gauchiste d’une nouvelle humanité dont nous ne sommes séparés que par la violence réactionnaire de la « droite ». Tel est ce mythe de l’antifascisme qui, hélas, imprègne encore tellement nos mentalités, en tout cas celle de nos élites intellectuelles et culturelle, qu’elle conduit à ce genre de délire interprétatif…

Conservateurs, libéraux, communistes et fascistes

Comme toujours, il faut remonter à la matrice de toutes nos idéologies modernes, la Révolution française. Rappelons brièvement ce que fut la Révolution, et ce qu’elle ne fut pas. 1789 fut, avant tout, la prise de pouvoir politique et idéologique de la nouvelle bourgeoisie au détriment de l’aristocratie de l’Ancien régime : une bourgeoisie porteuse des idéaux philosophiques de l’Enlightment anglo-saxon, celui de Locke en particulier, dont s’inspireront les « Encyclopédistes » français : Droit naturel, liberté fondamentale des individus, tolérance, méfiance viscérale envers tout ce qui peut se rattacher à une « communauté ». Les tumultes de l’histoire Européenne, et en particulier les Guerres de religion, avaient en effet été vécues comme un véritable traumatisme par cette nouvelle classe sociale tournée vers le commerce, et donc une certaine forme de paix sociale et diplomatique : comme l’argumente par exemple un Jean-Claude Michéa, l’idéologie libérale est porteuse d’un espoir, celui de la destruction de ces « appartenances » communautaires qui ne peuvent mener l’homme qu’à des conflits et des rivalités artificielles, guerres civiles ou de religion : l’homme dispose ainsi du droit le plus absolu de faire ce qu’il entend dès lors que cela ne compromet pas le droit équivalent de ses semblables, en particulier dans le domaine religieux et moral, et l’Etat n’a pas à s’en mêler, se limitant à faire respecter ce droit naturel de chaque individu.

Mais le revers de cet espoir, amplement analysé, c’est la montée de l’individualisme, de l’utilitarisme, de l’égoïsme : l’homme n’est qu’une « particule élémentaire » n’obéissant à son seul intérêt, dénué de toute sociabilité naturelle comme on le concevait depuis les Grecs. D’où, très vite, une difficulté philosophique à concevoir le principe d’une « société » à partir de ces particules élémentaires : le bourgeois libéral est libre par nature, mais il ne sait comment organiser une vie en société qui ne peut aller qu’à l’encontre de cette liberté. Rousseau fut sans doute le premier à percevoir cette tension interne de la philosophie libérale, que ne peuvent véritablement résoudre les théories du « contrat social » qui restent des constructions intellectuelles abstraites sans rapport avec la société réelle. Devant cette difficulté théorique, 4 grands courants de pensée ont tenté de trouver une réponse au problème de la fondation d’une vie en société.

Le premier courant est, tout simplement, celui de la « contre-révolution » : contestant les principes philosophiques bourgeois et libéraux des Lumières, il vise à « revenir en arrière » à l’Ancien régime, à une société construite organiquement autour de la famille, unité élémentaire servant de modèle à l’édifice politique dans son ensemble. Opposé à toute idée de « progrès », et plus encore de « révolution », souvent (mais pas systématiquement) attaché au catholicisme, ce courant de pensée conservateur est illustré par exemple par Burke, Joseph de Maistre ou, sur le plan politique, par l’Action française, et dans une certaine mesure le Gaullisme (rappelons que De Gaulle, jusqu’à la Libération, fut tenté de rétablir la monarchie en France) ; voire une certaine tendance du Front National. 

Le deuxième courant, le libéralisme, est celui que suivra l’essentiel de la nouvelle classe sociale dominante, la bourgeoisie marchande : la société « émerge » spontanément des actions égoïstes des individus, par une sorte de « main invisible » qui fait en sorte que, en recherchant son intérêt personnel, les individus contribuent sans le savoir au bien commun. Et cette « main invisible », idée véritablement « révolutionnaire » d’Adam Smith, théorisée plus avant par des gens comme Hayek ou Popper, c’est l’ « économie », le « marché » : l’humanité est un ensemble d’ « homo economicus » qui, par l’échange économique sans entrave, font émerger une organisation économique optimale, les structures sociales et politiques n’étant que des « produits secondaires » de cette organisation économique. La principale, si ce n’est la seule, préoccupation des libéraux, c’est alors de garantir la plus totale liberté économique, le plus libre fonctionnement du marché, seul moyen de parvenir au plus grand bien-être des citoyens égoïstes. Tout ce qui menace le bon fonctionnement du marché sera combattu : structures traditionnelles (famille, religion…), Etat, groupes d’intérêts professionnels (corporations, syndicats…). Dans cette famille de pensée, la liberté religieuse et morale, destructrice du lien social, est donc indissociable de la liberté économique, supposée le reconstruire (d’om cette appellation globale de « libéralisme-libertarien » analysée par Michel Clouscart ou Christopher Lasch, et à leur suite Michéa, Alain Soral, Eric Zemmour, autant de penseurs, relevons-le, de formation marxiste…). Ce modèle de la démocratie libérale prendra encore du temps pour s’ancrer dans le paysage politique, tant la population française encore majoritairement paysanne resta longtemps conservatrice et attachée à la monarchie, mais il s’incarnera enfin dans la IIIème République et ses successeurs, dont on sait à quel point, depuis lors, elles furent davantage attachées à défendre les intérêts de la bourgeoisie que ceux des ouvriers et des paysans. Il est certes de bon ton aujourd’hui de conspuer cette idéologie libérale au regard des nécessaires critiques du monde moderne, mais il est nécessaire, pour bien la comprendre, de reconnaître également ce qu’elle a pu avoir d’optimiste dans ses espoirs, celui d’une société humaine pacifique, prospère, propice à l’épanouissement personnel des individus : le libéralisme, à sa façon, fut, lui aussi, et le premier, véritablement « révolutionnaire »...

Un troisième courant philosophique va rejeter ce modèle libéral d’une société individualiste, sans pour autant vouloir revenir au modèle antérieur de l’Ancien régime. 1789 fut une révolution « bourgeoise », c’est-à-dire en faveur d’une seule classe sociale marchande : l’idéal philosophique des Lumières, la liberté, conduit dans la pratique à la « loi du plus fort », à une société inégalitaire dans laquelle une classe aisée disposant de la propriété des moyens de production exploite un « prolétariat » privé de pouvoir politique. Pour reprendre la typologie platonicienne des régimes politiques, 1789 ne fut qu’une première étape, la transition d’une domination de l’aristocratie à une domination de la ploutocratie : l’étape suivante est l’avènement d’une véritable démocratie, pouvoir par le peuple et pour le peuple ; d’une véritable société égalitaire, c’est-à-dire sans classe sociale, sans dominants ni dominés, et donc sans propriété privée. Le bref épisode Jacobin de 1793 constituait une esquisse de ce que devait être véritablement la révolution, avant la « reprise en main » bourgeoise de Thermidor : mais l’échec des Jacobins n’était que partie remise, la révolution n’était pas « terminée », dans l’attente de la phase suivante, celle de la disparation de la bourgeoisie et de la prise de pouvoir politique par le « peuple » (les révolutionnaires bolchéviques, et en premier lieu Lénine, avaient ainsi la conviction d’être les héritiers et les continuateurs des Jacobins de 1793). Notons toutefois que ce courant philosophique désigné sous l’étiquette générale de « socialisme » ou « communisme », auquel Marx va donner une caution « scientifique », n’est pas véritablement en rupture avec le modèle économique du libéralisme : en effet, comme l’a notamment analysé avec acuité un François Furet, le marxisme considère lui aussi que la base de la société est l’économie, que les dispositifs sociaux et politiques ne sont que des « superstructures » dépendant de l’ « infrastructure » du mode d’organisation de la production. Le marxisme continue ainsi de considérer les individus comme des particules élémentaires interagissant exclusivement sous forme de relations économiques basées sur l’intérêt. Comment, alors, ne pas retomber dans les travers du libéralisme, celui d’une société constituée d’individus égoïstes ? C’est du côté de Rousseau que ce courant de pensée va trouver une solution : il faut, tout simplement, « changer l’homme », transformer l’homme naturellement égoïste en « citoyen » n’agissant que pour et par la société (incarnée dans un premier temps par la « dictature » d’un Etat prolétarien, puis, à terme, sans Etat). C’est à un « homme nouveau » qu’il faut parvenir pour résoudre les contradictions du libéralisme à l’intérieur de la conception économiste du marxisme. Seul l’avènement de cet homme nouveau peut permettre de faire fonctionner une société socialiste dans laquelle seront garantis tout à la fois la liberté et l’égalité, mais aussi la fraternité. Dans le communisme, l’individu réintègre une communauté, un groupe, d’abord celui de sa classe sociale puis, après l’avènement du « socialisme réel », une humanité sans classe : le communisme propose d’échapper à l’individualisme du libéralisme par l’intégration de l’homme dans un universel absolu. Tout comme le libéralisme, il est nécessaire de reconnaître là aussi, au-delà de l’échec manifeste de cette utopie constructiviste à l’origine de certaines des pires abominations dont s’est montrée capable notre espèce (Terreur jacobine, génocide vendéen, bolchévisme, stalinisme, Khmers rouges…), l’espoir, l’optimisme d’un tel idéal, la croyance sincère en la possibilité pour l’homme de se construire une société meilleure, assurant le confort matériel, la paix et l’épanouissement intérieur de chacun.

Il nous faut maintenant parler du quatrième et dernier courant de pensée qui tenta de résoudre la difficulté philosophique proposée par le modèle de l’anthropologie libérale. La préoccupation est finalement la même que le marxisme-communisme : comment repenser des liens de solidarité communautaire dans le monde des « particules élémentaires » de l’économie libérale ? Mais là où le communisme ambitionne une communauté universelle, d’autres recherchèrent la reconstruction d’une communauté dans le local, le particulier : l’ethnie, la race, la nation. Contre ce que François Furet appelait une « pathologie de l’universel », ce courant de pensée bientôt appelé « fascisme » incarne une « pathologie du particulier ». Mais l’ambition est la même que dans le bolchévisme-léninisme : retrouver la possibilité d’une solidarité communautaire dans la construction d’un « homme nouveau » purifié de l’égoïsme et de l’individualisme bourgeois du libéralisme ; d’où le caractère authentiquement « social » du fascisme italien puis du « national-socialisme » allemand, leur prétention également à incarner l’esprit millénariste de la révolution française pour mieux la dépasser et l’achever enfin par la suprématie d’un peuple ou d’une race supérieure (Mussolini parlait de « révolution fasciste », et Hitler de « révolution nationale »…), comme les communistes pensèrent l’achever en 1917 par la suprématie de la classe prolétarienne….

Fascisme et antifascisme

Ce qui est important, c’est de bien voir en quoi ce courant de pensée fasciste se rapproche du communisme, et se distingue radicalement de la pensée « contre-révolutionnaire » et réactionnaire que nous avons brièvement présentée plus haut : il ne s’agit pas de « revenir en arrière » mais, comme les communistes, bien que dans une autre voie, de continuer et terminer la révolution de 1789, dans la vision historiciste, rousseauiste et hégélienne, d’un progrès inscrit comme une nécessité dans le chemin même de l’histoire. Cette familiarité de pensée entre fascisme et communisme, qui partagent tous deux la même haine de la bourgeoisie libérale et la même aspiration à reconstruire un lien communautaire en forgeant un « homme nouveau », expliquent les nombreux passages d’un camp à l’autre tout au long de l’histoire, puisqu’il suffit de passer d’une aspiration universelle à une aspiration locale (ce qui fut le chemin d’un Mussolini, de nombreux hommes de gauche français, et ce que fit d’ailleurs Staline lui-même à un moment avec son « socialisme d’un seul pays » ; ou, plus près de nous, un Soral se rapprochant de l’extrême-droite patriote tout en continuant de se revendiquer marxiste…). Cette proximité idéologique profonde entre communisme et fascisme explique les nombreuses similarités dans les réalisations concrètes des régimes politiques qui s’en revendiquaient et que l’on regroupe sous l’étiquette de « totalitarisme » (contrôle total de l’Etat sur la société, élimination à grande échelle des opposants, culte d’un leader messianiste, foi en une loi millénariste de l’Histoire universelle, perversion des faits par l’idéologie…), nouveau type de régime politique dénoncé avec une rare perspicacité par Orwell et théorisé après-guerre, en particulier par Hannah Arendt. Il explique aussi la haine inextinguible que voue chaque camp à l’autre, comme seuls 2 rivaux ambitionnant un même créneau idéologique et millénariste peuvent le faire.  

Chacun de ces camps extrémistes et révolutionnaires va dès lors avoir tendance à jeter tous ses opposants dans un même sac. Ainsi, pour les nazis, existe-t-il un vaste complot alliant bolchéviques et capitalistes, dont le dénominateur commun est constitué par le peuple juif, contrôlant dans l’ombre à la fois la grande finance internationale et l’intelligentsia marxiste, et soutenu par les tenants conservateurs et catholiques de l’ « Ancien régime » prussien (impitoyablement éliminés lors de la « Nuit des longs couteaux » sous prétexte de conspiration « contre-révolutionnaire »). Inversement, pour les communistes, les 3 autres camps sont les contre-révolutionnaires « réactionnaires », la bourgeoisie libérale et les révolutionnaires fascistes. D’où ce discours insistant visant à amalgamer dans une même étique « fasciste » ces 3 familles de pensée qui pourtant, comme on l’a vu, n’ont pas grand-chose en commun. Ainsi, considérer les contre-révolutionnaires conservateurs comme « fascistes » : donc les catholiques, les royalistes, les tenants d’un ordre naturel traditionnel (De Gaulle lui-même subit ainsi les accusions grotesques de « fascisme »). D’où, logiquement, le fait de considérer comme forcément « fascistes » les participants à la Manif-pour-tous alors que ceux-ci vont davantage parti d’une pensée nostalgique de l’ordre traditionnel, une réaction conservatrice à la « révolution sociétale » actuelle, et en rien de l’idéologie révolutionnaire fasciste. Mais aussi, considérer la bourgeoisie libérale comme « fasciste », complice intéressée, dans un même « esprit munichois », de la prise de pouvoir des nazis : dans la théorie marxiste, le fascisme est ainsi interprété comme le « stade ultime » du capitalisme, son aboutissement logique. La propagande communiste n’eut ainsi pas assez d’efforts pour faire croire qu’Hitler était une marionnette du grand capital allemand, alors que, si celui-ci le soutint indubitablement lors de son arrivée au pouvoir, l’Etat nazi prit ensuite le contrôle total de l’économie au service d’un projet délirant (guerre totale, extermination des juifs…) qui n’avait plus grand-chose à voir avec les intérêts objectifs de la bourgeoisie capitaliste. De même Staline, au début de la Guerre Froide, voulut-il faire croire que désormais c’était l’ « impérialisme » du capitalisme américain qui incarnait l’esprit fasciste.

C’est de cette stratégie de propagande qu’est née le fantasme d’un « fascisme » global englobant dans un même sac « de droite » les antirévolutionnaires, la bourgeoisie capitaliste et les véritables fascistes ; ce fantasme a ainsi permis à l’extrême-gauche de se donner une justification pour poursuivre son combat révolutionnaire contre le « fascisme », alors même que, à la suite de la défaite sans appel des nazis et des fascistes italiens, le fascisme avait virtuellement cessé d’exister comme menace réelle à la démocratie. L’ « antifascisme » n’est plus désormais qu’une arme rhétorique ne reposant, depuis la Libération, sur aucun élément objectif : elle consiste à désigner comme « fasciste » toute personne s’opposant ou critiquant le projet révolutionnaire communisme. Imposture totale quand on sait que le fascisme, au-delà de quelques groupuscules marginaux, n’existe plus en tant que tel depuis bien longtemps dans les démocraties occidentales (ce que reconnut par exemple Lionel Jospin) ; imposture choquante quand on veut bien peser dans la balance les méfaits du communisme au regard de ceux du nazisme. L’antifascisme est une arme de terreur idéologique, qui permet d’amalgamer anticommunisme et fascisme, et à faire taire toute opposition (dénoncer les méfaits du communisme valant ainsi de se faire traiter de fasciste, comme François Furet, pourtant ancien militant communiste).

On comprend dès lors comment cette grille de lecture antifascisme peut être plaquée aussi rapidement par cette gauche révolutionnaire et ses sympathisants en quête d’un sens à donner à leur vie (sens que permet justement de livrer « clef-en-main » l’idéologie révolutionnaire, de droite comme de gauche d’ailleurs) : un antifasciste est forcément un combattant de la révolution, épris de liberté, de pacifisme et de justice ; un skin identitaire est forcément une brute fasciste et raciste nostalgique d’Hitler ; il est forcément dans le même camp que les « réactionnaires » de la Manif-pour-tous (le jeune Clément n’a-t-il pas lui-même participer à des actions militantes peu républicaines lors des dernières manifestations ?), les libéraux capitalistes de l’UMP, les « fascisants » du Front National. Pire : à l’extrême, le « français moyen » lui-même, peu enclin aux élans révolutionnaires et autres « changements de civilisation », et réduisant l’extrême-gauche à des scores électoraux de plus en plus insignifiants, est lui-même accusé d’avoir un fond fascisant, collaborateur, nostalgique de Pétain, image détestable fabriquée de toute pièce par cette minorité d’intellectuels ou de bobos citadins qui prétend représenter le « peuple » tout en le méprisant violemment. Le fait que l’étiquette de « populiste », qui ne signifie au fond pas autre chose que « démocratique », soit aujourd’hui considéré comme une insulte montre bien cette contradiction extraordinaire d’un parti qui prétend lutter pour le peuple tout en méprisant systématiquement les aspirations populaires qui iraient à l’encontre des préconisations de cette caste détestable des « intellectuels-guide du peuple ». A cet égard, il est symptomatique que le malheureux Clément fut un étudiant à Science-Po, et son meurtrier un prolétaire issu de l’immigration…

Si l’on veut retrouver une forme de paix sociale dans notre pays, il faut absolument sortir de ce schéma mental délirant et agressif, porteur d’une extrême violence. Il est urgent de redécouvrir notre histoire, celle que j’ai tenté brièvement de résumer ci-dessus : d’analyser ce qui se passe non pas avec la lunette binaire de l’antifascisme, mais dans la véritable diversité des forces en présence, les 4 camps décrits précédemment ; et, surtout, de rappeler que 3 des camps s’affrontent sur un même terrain révolutionnaire : l’idéologie libérale (révolution « bourgeoise » de 1789), le communisme (révolution « prolétaire » de 1793 et 1917) et le fascisme (révolutions « nationales » de 1922 et 1933), tandis que la grande majorité du peuple français, probablement, appartient au 4ième camp conservateur, celui qui ne veut pas de révolution du tout…



258 réactions


  • globulos nilasse 13 juin 2013 09:35

     smiley smiley « Eric Zemmour, autant de penseurs, relevons-le, de formation marxiste…). de plus comparer michéa a soral,c’est comme comparer mac do avec la tour d’argent,c’est une farce. cet article est conçu de manière a mettre sur un plan égal,un type d’un groupuscule d’extrême droite,apparemment puissant physiquement et un mome qui versait dans l’antifascisme (et c’était bien son droit),pesant 60 kg tout mouillé. qui est passé innocemment in fine ? ce malheureux qui a tué ou ce tordu d’antifasciste qui s’est fait flinguer. je ne suis pas dans l’anti-fascisme,mais cet article constitue une plaisanterie de mauvais gout a lui tout seul. le nombre des agressions et de meurtres de la part des mouvements d’extrême droite ces dernières années n’ont rien de comparable avec les insultes d’un anti fa de 18 ans,si insulte il y a eu. je suis moi même sur une liste de gens d’extrême droite,avec des appels a la violence contre ma personne. pour conclure et mettre en exergue le vide sidéral de cet »article",rappelons que le procureur avait demandé la qualification d’homicide volontaire dans cette histoire et qu’au jour d’aujourd’hui,personne ici ne sait le pourquoi du comment. quoique vous puissiez dire (avec vos références soraliennes),insultes ou pas,on ne tue pas et vous ne dédouanerez pas le type qui a commis un meurtre de cette façon,même si le début de votre article sent l’eau de rose,avec bon sentiment hollywoodien dans son introduction. il ne s’agit pas de tomber dans l’émotion,mais de regarder des faits de société,de lyon a bordeaux en passant par paris,ces groupuscules,d’ailleurs très amis avec la ldj qui pratique les ratonnades et les agressions en tout genre,se sentent de plus en plus a l’aise et se lachent de plus en plus. 


  • Laulau Laulau 13 juin 2013 09:40

    Décidément Audiard avait raison, ils osent tout et c’est à ça qu’on les reconnait.
    Pour parler de la légitime défense d’un skin-head de 80 kg qui tué de plusieurs coups extrêmement violents (rapport d’autopsie) porté à la face d’un garçon épais comme uns sandwich SNCF il faut n’avoir que des courants d’air entre les oreilles. Lorsque l’on veut défendre son camps on choisi au moins des arguments plausibles sinon on est tout de suite reconnu .... par Audiard !


  • eric 13 juin 2013 10:39

    Globalement d’accord a un important bémol prêt. C’est profondément franco français. Cela est justifié puisque l’on parle de la France, mais conduit a mon avis a une erreur de fond sur le libéralisme mais aussi sur notre situation.
    Historiquement, il me semble que c’est un courant de pensée issue des libertés des villes du moyen age, repensé par Érasme et qui s’est incarné finalement dans le protestantisme.
    C’est l’éthique économique et politique de la réforme et surtout de la réforme calviniste. La religion en constituant le pan « idéologique », le tout relié par une sorte de laïcité avant l’heure.
    Ainsi, il y eut des foldingo fanatiques pour tenter de créer la citée de Dieu théocratique ici et maintenant dans des citées calvinistes, mais ils ont en général très vite été remis au pas par les autorités civiles.
    Sur le plan économique, le vrai libéralisme n’est pas une idéologie mais une éthique. On est par exemple pas pour le marché a tous prix, ou contre le plan et les nationalisations par principe. On est pour privilégier la liberté de chacun chaque fois que cela est possible, même si c’est moins efficace économiquement, ou si une nécessaire limitation a cette liberté est constatée démocratiquement et provisoirement. La planification de l’économie américaine dans le cadre de l’effort de guerre, la première réussite d’une politique Keynésienne pendant la crise de 29 en sont des preuves.
    Le libéralisme que vous décrivez sort tout droit de l’imagination de penseurs de gauche ou catholiques français au surmoi cesaro papiste. A part peut être quelques anciens trotskistes américains qui ont adopte les résultats de la pensée libérale sans abandonner les outils de systématisation qui avaient caractérisé leur formation initiale, il a le grand inconvénient de ne s’incarner nul part politiquement. Être « libéral libertaire », si on se réfère aux définitions des mots, c’est vivre un oxymore.

    Les grands partis dans le monde qui se réclament du libéralisme ont aussi pour caractéristique d’être sensiblement conservateurs sur le plan de l’éthique, des mœurs, de la famille. Les partis libéraux sont en général pour la liberté du marché dans le respect scrupuleux des lois qui l’encadre, et la famille traditionnelle....
    Les sociétés civiles, les engagements collectifs, la vie associative, sont beaucoup plus vigoureux dans les pays ouvertement de culture libérale. Et sans intervention de l’État. Les américains sont plus engages, plus pratiquant religieusement, plus généreux dans leurs donation, plus solidaires dans leurs communautés locales. Le « lien social » n’a pas a être subventionne pour exister.
    le communautarisme a toujours eu droit de cité. On ne voit nullement une peur panique libérale des appartenances communautaires aux états unis. Le paradoxe d’une société donnant effectivement la primauté a l’individu et au final plus solidaire.
    Le syndicalisme s’est très vite développé aux EUA et en France, c’est un pouvoir réputé libéral qui a légalisé les syndicats et le droit de grève. Le principal reproche que font les syndicats français a leurs homologues des pays libéraux est d’être des syndicats... C’est a dire de ne pas faire assez de politique au lieu de bêtement défendre leurs mandants, comme si cela n’était pas le rôle des politiques.
    Dieu a une place dans la constitution, mais la stricte laïcité est plus respectée qu’en France. C’est flagrant par exemple en ce qui concerne le financement de l’enseignement confessionnel.
    Les Nazis (même pas néo) on la liberté d’expression, et il ne semble pas avoir jamais constitué un danger pour le pays. Idem pour les communistes et autres trotskistes, néo ou pas.

    Le respect de la démocratie, de l’État de droit, du débat sont entier.

    Quel rapport ? On voit des milices violentes d’extrême gauche, d’extrême droite. On a vu dans le passé des milices plus ou moins catholiques ( par exemple en Espagne pendant la guerre civile) et meme des milices gaullistes en France.
    Il n’est pas impossible que cela reprenne. Je vois dans l’école des gosses, quand on se fait traiter de fasciste par un antifa, parce que l’on a été a la MPT, et que l’on connait les pratiques des sus dit, on ne peut qu’appréhender des dérapages puis des réactions d’autodéfense.

    On a jamais vu a ma connaissance de « milices libérales extrémistes » descendant dans la rue.

    Au bout du compte, ce sont des puissances libérales qui ont finit vraiment par mettre a genoux et le nazisme et le communisme.

    Je ne croit pas que le libéralisme ait beaucoup de chances dans un pays comme le notre qui reste globalement sur l’idée cujus regno ejus religio. Je partage votre idée que les « politiques » comme on disait au temps des guerres de religion, c’est a dire les gens raisonnables des deux camps qui considèrent que s’entretuer au nom de Dieu, ou aujourd’hui d’un niveau de prélèvement obligatoire est absurde. Mais après, il y a les intérêts individuels et collectifs.

    Le principal enseignement de cet épisode, n’est pas la complaisance, la fascination de la gauche de gauche pour la violence, mais bien l’instrumentalisation de celle-ci par la gauche « politique ».

    Cette sorte de panique, d’hysterisation anti fasciste mimée, a, a mon avis la même origine que la précipitation sur les lois "sociétales’ qui veulent changer en réalité l’homme.

    Ce sont les réflexes d’une gauche qui se sait minoritaire. Qui sait qu’elle ne parvient a gagner des élections qu’au prix d’artifices qui vont des alliances contre nature (Hidalgo en est a tenter le rapprochement dans les suffrages du Modem au NPA...), a la peopolisation du politique et qui cherche désespérément comment garder le pouvoir. Sa hâte a enseigner la théorie des genres est sans doute même plus inquiétante que sa tentative de transformer Clement meric en un Horst Vessel de gauche a laquelle elle ne croit pas elle mêmes. Dans le second cas, c’est une tactique un peu imbécile d’agit prop. Dans le premier on reconnait bien le prurit de changer la peuple si il ne suit pas son élite. Je ne dis pas que c’est malin, subtile ou efficace. En revanche c’est significatif de sa panique. En tant que catégorie sociale, elle sait que l’enjeu des reformes a venir, sociologiquement c’est elle.
    Il n’y a pas de danger fasciste en France, pas avec les trente type dont on nous parle.
    Il n’y a même pas de danger d’extrême gauche. On n’a jamais vu une vraie extrême gauche prendre durablement le pouvoir autrement que dans des cas de guerre ou d’intervention extérieure. En 93 et en 17, alors que tous les gens de valeur de tous les camps étaient sur les fronts, on serait curieux d’avoir une étude sur les planqués par définition, qui restaient dans les capitales pour prendre le pouvoir par la force.

    Ce qui me parait le plus inquiétant dans tous cela c’est bien le raidissement de la gauche modérée qui semble de plus en plus prête a n’importe quoi pour calmer son angoisse de subir le réel et la menace sur ses positions culturelles idéologiques et institutionnelles dans la société française.


  • Le chien qui danse 13 juin 2013 13:27

    Un petit tour a l’émission « tournez fafettes » sur Avox, ça danse toujours comme à Vienne...

    D’accord avec Wesson et les amis de la VRAI gauche (hé hé).

    Signé : Un gauchiste qui hait son pays...

    Les droitistes sont ceux qui veulent forcer les hommes à suivre l’idée.
    Les gauchistes sont ceux qui veulent forcer l’idées à suivre les hommes.

    Choisi ta direction.


    • ffi ffi 13 juin 2013 13:53

      Les gauchistes sont ceux qui veulent forcer l’idées à suivre les hommes.
      ...
      Ainsi les goulags furent-ils construit autour des volontaires à l’emprisonnement...
       
      adaequatio rei et intellectus (l’adéquation entre les choses et l’entendement) !
      Saint Thomas d’Aquin.
       
      Y’a du chemin à faire...
       
      A partir du moment où la gauche procède d’une doctrine utopique, qui n’existe donc nul part pour l’heure, et désire y emmener l’humanité, c’est en fait exactement le contraire de ce que vous dîtes.


    • Le chien qui danse 13 juin 2013 13:56

      Pffft, vous associez goulag et gauche, c’est comme ci on associait droite et nazi...
      A force de vouloir diluer vous finirez transparent parce que vide.


    • Le chien qui danse 13 juin 2013 14:10

      « la gauche procède d’une doctrine utopique, qui n’existe donc nul part pour l’heure, et désire y emmener l’humanité ».
      Tout a fait, liberté égalité fraternité, mon credo, ma patrie, ma nationalité.

      Comme le royaume de dieu de d’aquin, l’espérance d’un monde juste et sensé non basé sur la réalité de l’ordre naturel.

      Je ne suis pas un intellectuel comme vous qui avait réponse à tout et au mot près, voire en retournant le sens des écrits des autres. J’essaie d’exprimer une idée, un rapport, essayer de lire entre les lignes ça nourrira aussi votre âme n’ayez crainte et peut-être cela ouvrira le débat plutôt que d’asséner votre « vision » en phrase dont vous êtes le seul à percevoir la substantique substance de la vraie vérité.

      Et peut-être serez vous moins chiant à lire au quotidien...


  • franc 13 juin 2013 16:41

    Beaucoup de raccourcis ,de simplifications ,de faussetés ,de contradictions ,de non-dits et d’hypocrisies dans cet article

    Un exemple de fausseté et de contradiction dans un extrait de cet article ,je cite :

    ------------------------Notons toutefois que ce courant philosophique désigné sous l’étiquette générale de « socialisme » ou « communisme », auquel Marx va donner une caution « scientifique », n’est pas véritablement en rupture avec le modèle économique du libéralisme : en effet, comme l’a notamment analysé avec acuité un François Furet, le marxisme considère lui aussi que la base de la société est l’économie, que les dispositifs sociaux et politiques ne sont que des « superstructures » dépendant de l’ « infrastructure » du mode d’organisation de la production. Le marxisme continue ainsi de considérer les individus comme des particules élémentaires interagissant exclusivement sous forme de relations économiques basées sur l’intérêt. Comment, alors, ne pas retomber dans les travers du libéralisme, celui d’une société constituée d’individus égoïstes ? C’est du côté de Rousseau que ce courant de pensée va trouver une solution : il faut, tout simplement, « changer l’homme », transformer l’homme naturellement égoïste en « citoyen » n’agissant que pour et par la société (incarnée dans un premier temps par la « dictature » d’un Etat prolétarien, puis, à terme, sans Etat). C’est à un « homme nouveau » qu’il faut parvenir pour résoudre les contradictions du libéralisme à l’intérieur de la conception économiste du marxisme. Seul l’avènement de cet homme nouveau peut permettre de faire fonctionner une société socialiste dans laquelle seront garantis tout à la fois la liberté et l’égalité, mais aussi la fraternité. Dans le communisme, l’individu réintègre une communauté, un groupe, d’abord celui de sa classe sociale puis, après l’avènement du « socialisme réel », une humanité sans classe : le communisme propose d’échapper à l’individualisme du libéralisme par l’intégration de l’homme dans un universel absolu. Tout comme le libéralisme, il est nécessaire de reconnaître là aussi, au-delà de l’échec manifeste de cette utopie constructiviste à l’origine de certaines des pires abominations dont s’est montrée ------------------------------

     

     

     

     

    dire d’une part que :----------------------« Le marxisme continue ainsi de considérer les individus comme des particules élémentaires interagissant exclusivement sous forme de relations économiques basées sur l’intérêt. Comment, alors, ne pas retomber dans les travers du libéralisme, celui d’une société constituée d’individus égoïstes »

    et d’autre part que :-------------------------« Dans le communisme, l’individu réintègre une communauté, un groupe, d’abord celui de sa classe sociale puis, après l’avènement du « socialisme réel », une humanité sans classe : le communisme propose d’échapper à l’individualisme du libéralisme par l’intégration de l’homme dans un universel absolu. Tout comme le libéralisme »

    est contradictoire car il est dit que le communisme marxiste considère les individus comme des particules élémentaires n’agissant que sous la base d’inétr^ts économiques tombant sous le travers du libéralisme d’une société constituée d’individus égoïstes en m^me temps que le communisme marxiste réintingre l’individu dans une communauté et humanité sans classe échappant à l’individualisme égoiste du libéralisme par l’intégration de l’homme dans un universel absolu

    Plus brièvement dire que l’homme communiste marxiste est un individu isolé égoïste comme une particule élémentaire du libéralisme en m^meme temps qu’il est intégré dans une société sans classe universelle échappant à l’individualime du libéralisme égoiste et contardictoire

     

    mais il n’ ya pas que la contradiction il ya aussi une fausseté .Jamais le marxisme n’a considéré l’homme comme un individu particule élémentaire isolée de toute relation sociale ,c’est tout le contraire ,et c’est la base et le fondement m^me de la philosphie marxiste que de considérer l’homme comme un être à lafois individuel et social indissolublement lié aux autres dans les relations sociales qui détermine l’homme individu tout autant que la génétique de l’individu.On reproche m^me au contraire le marxisme d’^tre trop collectiviste et de nier ou dénier l’individu

     ;les écrits de Marx sont explicites et on ne peut plus clair la dessus en disant par exemple que les homme s sont transformés par les circonstances sociales tout autant que les circonstances sociales transforment l’homme ,ou encore qu’il faille mesurer la capacité et la puissance d’un homme non à l’aune de lindividu mais à l’aune de la puissance de la société ,ou encore qu’on se rappelle des critiques de marx sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyan bien qu’il soit en admiration devant la Révolution Française ,jugeant cette déclaration trop bourgeoise ayant une conception des droits del’homme bourgeois avex son individualisme bourgeois et sa morale bourgeoise ;


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 11:09

      Bonjour Franc,

      Merci de votre longue réaction.

      Tout d’abord, j’accepte volontiers les critiques sur le fond de l’article. Je peux me tromper dans les faits que je rapporte, je peux faire des analyses foireuses, je peux mal comprendre tout ce que vous voulez. Par contre, je ne vous permets pas de mettre en doute mon honnêteté intellectuelle. Votre accusation d’ « hypocrisie » est donc parfaitement déplacée, et j’espère que vous vous en excuserez.

      Ensuite, sur le débat autour du marxisme, je crois que vous n’avez pas tout à fait compris l’idée que je voulais avancer, sans doute parce que je ne l’ai pas tout à fait clairement exposée. J’essaye donc de reprendre...

      Ce que je suggère, c’est que Marx repart d’une certaine façon de l’anthropologie libérale, à savoir un homme « matériel », biologique, naturel, dénué de toute dimension métaphysique, et entièrement plongé dans le monde de l’ « économique », c’est-à-dire de la manipulation du réel pour subvenir à ses besoins physiques. Marx, ne l’oublions pas, était un disciple d’Épicure lorsque Hegel l’était de Platon : il n’existe pas de « Tout » préexistant aux « parties », d’ « humanité » ou de « peuple » holiste dont l’homme serait une composante comme la cellule l’est d’un organisme. Mais, là où les libéraux construisent leur société sur cet homme « monade », Marx, après Rousseau, refuse ce système et veut changer l’homme naturel pour en faire un « citoyen », c’est-à-dire la partie d’un « tout social ».

      Le modèle anthropologique de l’homme « naturel » me semble donc être le même ; la différence, c’est que d’un côté les libéraux accepte cet homme naturel et construisent à partir de lui une société basée sur les « droits naturels » de celui-ci ; de l’autre côté Marx refuse cet homme naturel et veut le dépasser pour créer un « homme nouveau » artificiel, authentiquement social et non seulement par intérêt comme pour les libéraux.

      Ce que je veux dire, en d’autres termes, c’est que Marx, comme Rousseau, ne remet pas en cause l’anthropologie libérale, il cherche davantage à la dépasser. Tous les 2 veulent dépasser le libéralisme, mais en restant dans son cadre logique : un peu comme Nietzsche, pour reprendre la célèbre analyse Heidegger, voulant « dépasser » Platon, ne faisait en fait qu’en inverser la pensée tout en restant dans son cadre logique dual (matière / idée). Remettre véritablement en cause l’idéologie libérale, c’est dire que l’homme n’est pas naturellement libre, autonome et égoïste ; c’est revenir à une certaine forme de holisme naturel (lorsque le communisme, par exemple, vise à un holisme artificiel, social). En ce sens, le fascisme ou le racialisme nazi me semblent constituer une rupture plus importante avec l’anthropologie libérale que le marxisme-communisme ; et sans doute est-ce pour cela que le camp « conservateur », entre ces 2 révolutionnarismes extrêmes, sera plus tenté par le nazisme que par le communisme...

      Tout ceci pour dire qu’il s’agit là de débats un peu théoriques qui, fans le fond, ne change rien au message que je veux faire passer dans cet article.

      Bien à vous (et de grâce, arrêter de suspecter les autres de malhonnêteté intellectuelle dès qu’on ne pense pas comme vous. Je peux me tromper de bonne foi, tout comme vous). 


  • franc 13 juin 2013 17:25

    erreur ci-dessus ,il faut écrire et lire ----------------------------les hommes transforment les circonstances tout autant que les circonstances transforment l’homme

     

    Quant à Mr François Furet sur lequel l’auteur s’est référencé et dont il dit qu’il est un « ancien communiste » qui a analysé « avec acuité » le communisme marxiste ,je trouve effectivement que c’ est bien un ancien c’est à dire un ex-communiste et qui a analysé non pas avec acuité et objectivité le communisme marxiste mais analysé avec fatuité et subjectivité comme d’un ex-communiste qui a renié le communisme et qui par conséquent a biaisé son anayse par sa nouvelle conversion à idéologie anticommuniste

     

    et concernant au conservatisme affiché de l’auteur et sa proclamation ni gauche - ni droite haissant le extrèmes pour paraitre neutre ,objectif et au dessus des autres et de la mêlée,quelqu’un lui a déjà répondu qu’en fait celui qui dit dit qu’il n’est ni à gauche et ni à droite c’est qu’en fait il est de droite (ce n’est pas une tare ,mais il faut l’assumer)

    j’ajoute qu’affirmer être conservateur dans l’état actuel de la société et du monde ,c’est à dire être pour le statu quo de ce monde tel qu’il est qui est dominé par le libéralisme au mauvais sens du terme c’est à dire un libéralisme sauvage de la loi de la jungle ,un libéralisme économique sans foi ni loi d’un capitalisme financier carnassier et meurtrier, cela revient à soutenir de fait ce m^me capitalisme mondialiste de la finance maffieuse internationale qui détruit les Nations ,les Etats ,les Peuples ,les Cultures et la Nature ;Il n’ ya pas de quoi être fier d’être conservateur détestant et rejetant tout extrémisme révolutionnaire dans ce monde-ci dans cet état là et dans ces conditions là.J’irais encore plus loin ,m^me agir pour réformer un tel monde est encore insignifiant et inutile voire tout autant nuisible car équivalent à n’ être qu’un conservateur faisant des réformettes avec des mesurettes qui ne ne changent rien et qui ne donne m^me pas l’illusion de changer .Une telle situation d’une telle gravité dans un tel monde ne peut exiger qu’une réponse révolutionnaire .


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 11:16

      "et concernant au conservatisme affiché de l’auteur et sa proclamation ni gauche - ni droite haissant le extrèmes pour paraitre neutre ,objectif et au dessus des autres et de la mêlée,quelqu’un lui a déjà répondu qu’en fait celui qui dit dit qu’il n’est ni à gauche et ni à droite c’est qu’en fait il est de droite (ce n’est pas une tare ,mais il faut l’assumer)« 

      Je refuse ce terrorisme intellectuel qui revient à dire »si tu n’es pas dans mon camp, tu es dans celui de mes ennemis« . Je ne suis ni révolutionnaire de gauche, ni révolutionnaire de droite, ni libéral, et ne me sens pas obligé de choisir un camp. Si vous ne comprenez, ou n’admettez, ou ne respectez pas ce choix, je ne vois pas ce que nous faisons à discuter ainsi.

       »j’ajoute qu’affirmer être conservateur dans l’état actuel de la société et du monde ,c’est à dire être pour le statu quo de ce monde tel qu’il est qui est dominé par le libéralisme au mauvais sens du terme« 

      N’importe quoi. Cela veut dire AU CONTRAIRE juger de façon défavorable l’évolution de notre société occidentale depuis la première révolution libérale de 1789 et ses »héritières« de 1793, 1917 et 1933. Cela veut dire rejeter A LA FOIS ce libéralisme extrémiste que vous rejetez aussi, ET les 2 autres extrêmes qui prétendent le détruire, de gauche ou de droite. C’est sortir de cette grille de lecture binaire du monde qui ne voit que 2 »camps", pour les plus subtils 3, en oubliant le 4ième. C’est finalement être incomparable plus critique envers le libéralisme que le communisme, puisque le communisme accepte l’homme naturel du libéralisme en cherchant à le dépasser, quand le conservatisme nie radicalement l’homme naturel du libéralisme.


  • franc 13 juin 2013 18:15

     

    « Nous constatons avant tout le fait que les »droits de l’homme« distincts des »droits du citoyen« ,ne sont rien d’autres que les droits du membre de la société bourgeoise ,c’est à dire de l’homme égoiste ,de l’homme séparé de l’homme et de la communauté ;------------la liberté est le pouvoir qui appartient à l’homme de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ;les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans nuire à autrui sont marquées par la loi ,de m^me que la limite de deux champs est déterminée par un piquet.Il s’agit de la liberté de l »’homme considéré comme une monade isolée ,repliée sur elle-m^me ;----------------------

    l’application pratique du droit de liberté ,c’est le droit de propriété privée ;mais en quoi consiste ce droit ?------------- le droit de propriété est le droit de jouir de sa fortune et de disposer à son gré,sans se soucier des autres hommes ,indépendamment de la société ;c’est le droit de l’égoïsme ;C’est cette liberté individuelle ,avec son application ,qui forme la base de la société bourgeoise ;elle est de faire voir à chaque homme ,dans un autre homme ,non pas la réalisation mais plutôt la limitation de sa liberté.--------------------------

    Aucun des prétendus droits d el’homme ne dépasse l’homme égoïste ,l’homme en tant que membre de la société bourgeoise ,c’est à dire un individu séparé de la communauté ,replié sur lui-m^me ,uniquement préoccupé de son intérêt personnel et obéissant à son arbitraire privé ;L’homme est loin d’y être considéré comme un être social ,tout au contraire ,la vie sociale elle-m^me ,la société ,apparait comme une limitation de son indépendance originelle ;Le seul lien qui les unisse,c’est la nécessité naturelle ,le besoin et l’intérêt privée ,la conservation de leur propriétés et de leur personne égoïste .« 

    _____________________________(Marx -La Question juive )

     

     

     »Les circonstances font tout autant les hommes que les hommes font les circonstances -------

    Jusqu’ici toute conception historique a ,ou bien laissé complètement cette base réelle de l’histoire ,ou l’a considéré e comme une chose acessoire ,n’ayant aucun lien avec la marche de l’histoire ;De ce fait ,l’histoire doit toujours être écrite d’après une norme située en dehors d’elle .La production réelle de la vie apparait à l’origine de l’histoire ,tandis que que ce qui est proprement historique apparait comme séparé de la vie ordinaire comme extra-et supra-terrestre ;Les rapports entre les hommes et la nature sont de ce fait exclus de l’histoire ,ce qui engendre l’opposition entre la nature et l’histoire"

    _______________________________________(Marx ,Idéologie Allemande)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On voit donc Marx critiquant la conception individualiste bourgeoise des droits de l’homme bourgeoi et du m^me coup affirmer que l’homme n’est pas une monade isolé mais qu’il est lié simultanément et indissolublement par les relations sociales et déterminé par les rapports sociaux ;Marx affirme aussi la non opposition entre la Nature et l’Histoire .

     

     


  • Jules Elysard Jules Elysard 13 juin 2013 22:02

     

     L’affaire Méric... du nom de la victime...

    Mais que fait la police ? En général, les nationaux saucissons affirment défendre les victimes contre le laxisme de la justice, des pouvoirs publics, etc...

    Ici, sur AGORAVOX, ils se sentent chez eux et ils se lâchent. Ils se déchaînent comme un seul homme sur la victime et prennent la défense de son agresseur.

    Au moins, un type comme Patrick Buisson, avant de faire sa propagande, il commence par convenir que c’est « un acte abominable »


    • cob 14 juin 2013 10:28

      La petite ratonnade planifiée et initiée par Méric et sa troupe était effectivement « un acte abominable ». La prochaine fois, les antiFa trouveront peut-être un peu mieux qu’un leucémique pour rejoindre leurs « escadrons de la mort ».


  • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 13:22

    Éclairer le débat à la lumière d’une brève et claire histoire de la philosophie politique était indispensable. Et vous l’avez fait brillamment ! Néanmoins, je ne partage l’analyse que vous en tirez. Le français moyen n’existe pas. Pas plus que sa tendance à l’inertie conservatrice. 

    Vous avez en effet oublier de passer par Kant, Rawls, Sen et Habermas (entre autres). Ce qui biaise ladite analyse. En effet, les comparaisons interpersonnelles étant impossibles, on en vient à établir des tendances. Et une tendance est toujours définie au service d’une idéologie. Dans notre cas, la votre. 
    L’intégralité de votre raisonnement repose en effet sur cette hypothèse : « la majorité des français sont ainsi ». Or cette assertion est invérifiable, et vous le savez. Elle ne fait que servir votre propos sans que celle-ci ne soit justifiée. Et l’ensemble du corpus que vous mobilisez ne se révèle hélas n’être qu’un énorme argument d’autorité. 

    Dommage. 

    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 14:30

      Bonjour,

      Merci de votre réaction.

      Concernant l’ « inertie conservatrice », je me réfère notamment au fait que, à toutes les élections démocratiques qui ont eu lieu après 1789 et jusqu’à ce que le camp royaliste se tire une balle dans le pied tout seul (l’affaire du « drapeau blanc » du Comte de Chambord), les urnes ont donné l’avantage à une majorité conservatrice monarchiste. Ceci montre que les français étaient majoritairement en faveur d’une « évolution » vers une monarchie parlementaire à l’anglaise, et non d’une révolution républicaine.

      De Gaulle lui-même, jusqu’à l’après-guerre, fut tenté de rétablir la Monarchie, et il aurait disposé de l’assentiment d’une majorité de la population échaudé par la fin de la IIIe République et Vichy. Ce n’est qu’en raison du rapport de force avec les Communistes au sein du Conseil de la Résistance qu’il ne « passa pas à l’acte ».

      Enfin, le récent débat sur le « mariage pour tous » tend à montrer, sondage et manifestations à l’appui, que le peuple français « en moyenne » n’était pas tellement transporté d’enthousiasme à l’idée du « changement de civilisation » promis par notre Gouvernement.

      Ensuite, vous me reprochez mes « arguments d’autorité », mais enfin c’est vous-même au nom de « Kant, Rawls, Sen et Habermas (entre autres) », dont vous n’exposez d’ailleurs même pas les thèses mais vous contentez de nommer comme si cela était suffisant pour me convaincre de mes divagations intellectuelles... 

      Enfin, lorsque vous dites « Et une tendance est toujours définie au service d’une idéologie. », là, j’avoue ne pas bien comprendre la pertinence de cette affirmation péremptoire. Si on constate une tendance de plus en plus grande au sein de la population française à une augmentation de la taille moyenne ou une diminution de la taille du pénis, en quoi est-ce « au service d’une idéologie » (c’est-à-dire d’un modèle de représentation du monde) ?

      D’ailleurs, pourriez-vous rapidement me résumer « mon » idéologie telle que vous croyez la débusquer en analysant mon article ? Vous allez sûrement m’apprendre beaucoup sur moi-même !

      Bref, vous n’apportez pas d’arguments sérieux, me semble-t-il, à votre critique de l’article.

      Bien à vous,


    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:00

      Tout d’abord, merci de votre réponse.


      Par « argument d’autorité », j’entendais que le juste et concis panorama que vous nous présentez de l’évolution de la pensée philosophique au sujet du « dilemme libéral » finit hélas par prendre la forme d’un subtil argument d’autorité dans la mesure où l’hypothèse que vous en tirez, et donc la conclusion que vous formulez, repose sur une prémisse à mon sens non vérifiable, à savoir qu’une majorité de français seraient conservateurs. Ainsi on peut comme moi avoir l’impression que la première partie de votre article, dont je salue encore une fois la clarté et la finesse, ne sert in fine qu’a donner une force fictive à votre principal argument qui lui n’en est pas un à mon sens.

      C’est ce que j’entends par « tendances au service d’une idéologie ». Lorsqu’il s’agit comme vous le fait de formuler ce qui est en dernier lieu une « éthique procédurale », nombre sont ceux qui « fondent » celle-ci en dernier lieu sur un postulat invérifiable, une « hypothèse » ad hoc, comme celle de l’acteur égoïste et rationnel qui sert de fondement anthropologique sensé justifier le capitalisme. Cette dernière -comme les autres, partent de l’admission plus ou moins tacite de l’impossibilité des comparaisons interpersonnelles. 

      Ainsi, il est impossible de déduire d’une tendance (le vote par exemple pour la théorie du choix, ou encore un « panier de biens premier » pour le nouveau management public) la « nature » d’un individu ou d’un groupe d’individus (un choix est toujours conditionné par le contexte. Il est impossible de savoir quels seraient les choix des mêmes individus dans un autre contexte, plus favorable par exemple). C’est là qu’interviennent Kant et ses prédécesseurs, dont la philosophie, dans la plus stricte lignée d’un Rousseau, s’attaquent frontalement à ce « dilemme libéral ». 

      L’un des plus connus est bien sûr Sen et son approche par les capabilités, ou alors Habermas pour sa définition de l’agir communicationnel. Le plus pertinent selon moi étant aujourd’hui Marc Maesschalck et ses travaux portant sur ce qu’il appel « pragmatique contextuelle » (et dont la formulation repose justement -reprenant à son compte le criticisme kantien, en la critique des postulats « métaphysiques » qui ont toujours grevés les éthiques procédurales modernes) 

      Espérant vous avoir éclairé mon premier message,

      SM

    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:09

      (Je suis conscient et je m’excuse du caractère « décousu » de mes propos. Tout nouveau membre de l’Agora, je ne suis pas encore habitué à « débattre » sérieusement sur le net et suis trop formaté par le travail de type universitaire dont la temporalité est fort différente...) 


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:23

      Merci également de votre réponse.

      J’avoue toutefoisne pas bien saisir votre critique. En effet, l’essentiel de l’article est d’ordre philosophique et historique, et ses conclusions sur l’idéologie antifascistes se suffisent à elles-mêmes. Là où, effectivement, j’introduis un fait contestable dans l’absolu, c’est lorsque dis que, à mon avis et en fonction des éléments d’appréciation dont je dispose, une majorité des français sont plus proches du conservatisme que des 3 autres courants révolutionnaires. J’admets tout à fait que vous ne soyez pas d’accord avec cela (encore faudrait-il que vous puissiez vous-même me fournir des éléments tangibles montrant que non, les français ne sont en majorité pas conservateurs mais révolutionnaires : en avez-vous ?) ; mais cela est sans véritable rapport avec l’analyse du texte lui-même et ne la remet pas en cause.

      Je vous remercie de vos explications complémentaires sur ce que vous entendiez par « tendance » et « idéologie ». Je m’excuse de ne pas rentrer complètement dans le détail pour vous répondre comme il se doit, mais il me semble, là encore, que cela concerne un point assez marginal de la conclusion de mon article. Et, de toute façon, je ne comprends pas très bien en quoi il remettrait en cause ce que j’écris : si une majorité de français pense ceci ou cela, bien entendu qu’ils pourraient penser autre chose dans d’autres circonstances, il me semble que c’est d’une évidence : ainsi, moi qui suis anti-communiste, je serais sûrement communiste si l’histoire avait montré que c’était un système qui pouvait apporter bonheur et prospérité à l’humanité tout en préservant une certaine liberté de l’individu. Je n’arrive donc pas très bien à comprendre en quoi cet argument de la contextualisation remettrait en cause ce que j’écris. Qu’une idée soit le produit de tel ou tel contexte, je suis bien d’accord (je suis moi-même un matérialiste convaincu et rejoins tout à fait Marx là-dessus contre Platon ou Hegel) ; une fois ceci dit, l’idée existe en tant que telle, et le contexte qui l’a produite n’a rien à voir avec le fait qu’elle soit vraie ou fausse. Ce qui fait la pertinence d’une idée, ce n’est pas le contexte de sa production (sa « généalogie », dirait Nietzsche), c’est son adéquation avec le réel.

      Cordialement,


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:28

      "(Je suis conscient et je m’excuse du caractère « décousu » de mes propos. Tout nouveau membre de l’Agora, je ne suis pas encore habitué à « débattre » sérieusement sur le net et suis trop formaté par le travail de type universitaire dont la temporalité est fort différente...) « 

      Je vous excusez pas ! Vous faites a priori partie de la (très) petite minorité d’AV qui est vraiment là pour débattre sur le fond et non pour insulter ceux qui ne pensent pas comme eux (vous avez du vous en apercevoir). Votre approche universitaire tranche très agréablement avec le ton »militant« de la plupart des participants...

      Il n’y a pas si longtemps, en gros avant l’élection de Sarko, il n’y avait que des gauchistes. Maintenant, on a une représentation plus consistante de la droite, et même de l’extrême-droite. Au lieu de se réjouir de ce rééquilibrage idéologique, les »anciens« crient à l’invasion fachos... et on ne débat toujours pas plus qu’avant !

      Si c’est le débat qui vous intéresse, je vous souhaite en tout cas bien du courage sur ce site : ce qu’on y trouve le moins, c’est bien des »libre-penseurs" !

      Bien à vous,


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:29

      Je m’aperçois que vos 3 interventions sous mon texte sont vos 3 premières, et vos 3 seules ! Je vous souhaite donc la bienvenue ici smiley


    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:30

      Permettez-moi de prendre le temps de mieux vous répondre. Si vous le souhaitez je vous propose de me retrouver sur facebook où je suis plus à l’aise pour le moment (enfin, je trouve fb plus convivial) 


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:33

      Bonjour,

      Merci de votre invitation, mais je ne suis moi-même pas sur Facebook (mon côté « réactionnaire » smiley.


    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:35

      Je me définis comme un « gauchiste ». Sauf que, reprenant à mon compte la métaphore d’Aron sur le « fer à cheval » (et selon laquelle les deux extrêmes se rejoignent), je suis bien conscient qu’in fine, plus de choses nous rassemblent (en termes de problématiques communes) qu’il y en a qui nous divisent (pour le moment). 


      Reviendra le temps de la division et de mon combat contre les fachos. Ce jour sera celui où nous serons de nouveau en démocratie. Ce qui est loin d’être le cas.

      Aussi je préfère un libre penseur de droite qu’un esclave du ciboulot « socialiste » (que je ne confonds pas avec la gauche) 

    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:37

       smiley


       smiley

      (Vous ne perdez pas grand chose au final)

    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:39

      Cher Skeptical Makizar,

      De grâce, si vous souhaitez échanger avec moi courtoisement, commencez par ne pas me mettre sous l’étiquette « de droite » sous prétexte que je ne suis pas « de gauche ».

      Merci d’avance,


    • Skeptical Makizar Skeptical Makizar 14 juin 2013 15:45

      ^^


      Je ne parlais pas de vous. Vous évoquiez que l’inédit pluralisme sur ce site choquait les bien pensants. Je réagissais donc en soulignant que je préférais débattre avec un libre penseur de « l’autre bord » que de me désespérer avec un socialiste convaincu. 

       smiley

        

    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:50

      OK, ça marche alors, merci de votre ouverture d’esprit et à bientôt sous ce fil ou un autre (mais je n’interviens que très rarement).


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 20 juin 2013 18:46

      PAS TERRIBLE LA PHOTO NICOPOL C ’EST FAIT POUR NE PAS ETRE RECONNU  ?

      VOTRE TETE DOIT ETRE MISE A PRIX


  • franc 14 juin 2013 14:08

    Parce que pour l’auteur la quatrième voix que serait le conservatisme va mettre à terre le capitalisme financier maffieux triomphant qui domine le monde ,autrement dit le statu quo va démolir le statu quo ou encore ne rien changer va changer les choses .Un tel sophisme avec un tel culot laisse pantois .

     


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 14:17

      Franc,

      Là, pour le coup, vous êtes d’une grande mauvaise foi, ou alors vous ne lisez ou ne comprenez pas ce que je vous écris. Je n’ai jamais dit que le conservatisme revenait au statu quo, au contraire : au lieu de chercher à « dépasser » une anthropologie libérale sans vraiment sortir de son cadre logique, il consiste à revenir à l’ancien cadre logique pré-libéral, et à partir de là voir comment on peut l’améliorer sans retomber dans les excès révolutionnaires.

      Votre agressivité à mon égard est vraiment détestable.


  • franc 14 juin 2013 14:21

    Et voici encore une contradiction dans le dernier commentaire de l’auteur qui dit « le communisme accepte l’homme naturel du libéralisme en cherchant à le dépasser » ;Comment peut on à la fois accepter une chose et chercher à le dépasser ,contradiction flagranre ,si on cherche à le dépasser un état de chose c’est qu’on accepte pas cet état de chose ;

    Et aussi encore un sophisme ou affirmation gratuite qui est aussi une fausseté lorqu’il dit « le conservatisme nie radicalement l’homme naturel du libéralisme » ;Non le conservatisme accepte de fait cet état naturel de l’homme du libéralisme puisqu’il veut ni ne cherche à le changer ,du moins c’est plutôt le fascisme ou le communisme d’après l’auteur lui-m^me qui cherche à le changer ,or il condamne et le fascisme et le communisme ,c’est donc qu’il est pour le maintien dans les faits ou dans la pratique ou en acte cet homme naturel du libréralisme m^me si en parole il le rejette .Mais ce sont les actes qui expriment la vraie pensée et non pas les paroles et les écrits qui peuvent dire n’importe quoi qui souffrent m^mes de contradictions évidentes .

    Avec des si ou des supposition ou des affirmations gratuites on peut mettre paris en bouteille. 


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 14:34

      Bon écoutez Franc vous êtes pénibles vous croyez voir des contradictions dans mes propos là où tout simplement vous ne les comprenez pas, j’abandonne, ça ne sert à rien d’essayer de débattre intelligemment avec vous, j’ai assez perdu de temps, merci et au revoir.


  • franc 14 juin 2013 15:14

    je n’ai pas dit que vous avez dit que le conservatisme revient au statu quo ,j’ai dit tout simplement que le conservatisme revient au statu quo

    Par contre votre commentaire de 11 :09 est intéressante et semble être une réponse honn^te au premier abord et à laquelle d’aileurs je m’y attendais ,réponse apparemment honnête mais qui n’en est pas moins fausse ,je vais essayer de le montrer.

     

    Vous affirmez que le marxisme reconnait et accepte et m^me met dans ses axiomes philosphiques le fait de l’homme naturel reduit à un être purement économique de manière analogue à l’anthropologie libérale ,ce qui fait que dans les faits et en pratique il accepte cet etat naturel de l’homme libéral bien qu’il cherche ou tente vainement et artificiellement à changer et dépasser cet état naturel.Ce qui est vrai et faux mais plus faux que vrai,je m’explique.

     

    Il est vrai que le marxisme reconnait cet état naturel de l’homme économique ,et cela par sa philosphie matérialiste et rationaliste m^me qui veut chercher en bon scientifique la connaissance de l’homme à partir de la matière de la nature de l’homme lui-m^me et non pas à partir d’une idée de l’homme abstraite et illusoire de l’imagination humaine qui ne se base pas sur quelque chose de condret ,comme l’affirme Marx il faut partir de la terre et non du ciel à l’inverse de’Hegel du moins pour la connaissance de la nature humaine , ce n’est pas pour autant qu’il accepte toute les conséquences de cet état de chose ni m^me cet état de chose ni m^me ;

    mais vous vous trompez encore sur deux points importants et fondamentaux de la philosophie marxiste peut être parce que vous ne connaissez à fond cette philosophie ou de manière supercicielle et que vous vous basez sur les analyses de Mr Furet qui ne la connait pas non plus entièrement et en totale exactitude ou qui la déforme de par sa subjectivité en des des ommissions calculées et des extrapolations biaisées .

     

    Et ces deux points importants sont la définition et la détermination exacte de ce que l’être économique et de ce qu’est la nature humaine pour la philosophie marxiste ,en gros l’être économique marxiste n’est pas seulement l’être économique courant du libéralisme et la nature humaine ne se réduit à la nature animale ,ce que je développerai plus en détail dans mon prochain commentaire.

     

     


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:35

      Bonjour Franc,

      Merci de prendre la peine d’essayer de comprendre ce que j’écris et, si vous n’êtes pas d’accord ou pensez que je fais des erreurs, de contre-argumenter courtoisement.

      J’attends donc avec intérêt vos explications (je dis cela sans malice mais très amicalement) !


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 15:36

      "en gros l’être économique marxiste n’est pas seulement l’être économique courant du libéralisme et la nature humaine ne se réduit à la nature animale« 

      Voilà, merci, c’est exactement ce que je veux dire par »dépassement«  : il est ceci, mais »pas seulement"...

       smiley


  • franc 14 juin 2013 15:58

    Il faut entendre le sens du mot économique dans la philosophie marxiste de manière analogue où on l’emploie en théologie chrétienne avec l’expression :économie divine .Ici en philosophie ou en thélogie le mot économie a un sens beaucoup plus large et beaucoup plus haut et plus profond que les sens ordinaire du mot employé en politique courante ou à l’école de commerce et en particulier aus sns de la politique matérialiste libérale. 

    Tout comme en psychologie et en particulier en psychanalyse freudienne où le mot sexualité a un sens beaucoup plus large que le simple rapport génital, qui comprend tous les rapports humains qui contient un désir ou une affectivité amoureuse quelconque ou son opposé la haine .De m^me l’économie marxiste ne comprend pas seulement l’économie courante du matérialisme libéral épicurien qui se réduit à l’économie animale mais à l’économie humaine dans toutes ses composantes et dans toutes ses profondeurs ,corporelles ,intellectuelles et spirituelles et donc comprend m^me l’économie divine au sens où m^me le divin ou du moins le divin immanent fait partie de la nature humaine c’est à dire en l’homme et non pas extérieur ou au dessus de l’homme ;c’est là où intervient le 2è point important et fondamental qui est la définition et la détermination de la nature humaine en philosophie marxiste

     

     

    La philosophie marxiste met l’homme très haut , au dessus de tout ce qui est et qui est imaginable, puisque d’abord pour elle il n’ ya rien au dessus et en dehors de l’homme ;L’homme est l’être suprême pour l’homme (Marx).Et donc le divin c’est à dire tout ce qu’exprime ce concept dans la pensée humaine ou dans le fin fond de l’intimité du sentiment humain est aussi humain ;Le désir de perfection ou du beau sensible par exemple fait partie du sentiment humain et donc de la nature humaine ;cette capacité pour l’homme de s’améliorer ,de se perfectionner ,de s’élever au dessus de sa nature actuelle à l’instant présent et donc d’évoluer et progresser dans le temps , de sortir et de s’élever au dessus de sa condition animale et n’être pas prisonnier de ses déterminations naturelles biologiques aussi bien physique ,physiologique que psychique, de s’autoperfectionner grâce à sa raison et sa science ,cette surpuissance pour se surpasser ,de passer d’une nature à une surnature est aussi humaine .Or un principe qui fait qu ’un être puisse de lui m^me passer d’un état inférioeur à un état supérieur ne peut petre qu’un principe qu’on appelle de nature divine ou absolu.Le marxisme met le divin ou l’absolu dans l’homme quand certaine religion comme le judaisme le met en dehors de l’homme.Il est à remarquer que le christianisme met le divin ou l’absolu à la fois à l’extérieur de l’homme et à l’intérieur de l’homme.(Le Royaume de Dieu est en dedans de vous dit le Jésus de l’Evangile)

    c’est ainsi que toute l’économie divine se confond avec l’économie humaine à travers l’Histoire pour le marxisme ;


    • NICOPOL NICOPOL 14 juin 2013 16:08

      Bonsoir Franc,

      Je suis malheureusement un peu pris par le travail aujourd’hui, je ne vais pas pouvoir vous répondre mais je le ferai demain, en espérant que vous irez à nouveau faire un tour sur ce fil de discussion.

      Bien à vous,


  • Jules Elysard Jules Elysard 14 juin 2013 16:11

    « Il est urgent de redécouvrir notre histoire, celle que j’ai tenté brièvement de résumer ci-dessus . »

    C’est votre façon à vous de mettre une note d’humour dans votre exposé ?


  • franc 14 juin 2013 16:42

     Pour le marxisme l’Homme est un absolu ,et l’Homme est plus que l’Homme, c’est là une propriété de l’absolu ,à savoir qu’une partie est égale au tout .

    D e là l’Homme contient le parfait en lui -m^me du moins en puissance, bien que actuellement c’est à dire en acte il soit imparfait dans ce temps relatif et et tout le long la durée de l’histoire ;

    Or le principe du parfait est un principe divin ou de l’absolu (toute partie du parfait est et doit être aussi parfaite )

     On a donc l’Homme qui est un absolu par définition axiomatique est parfait en puissance et en absolu dans le temps absolu et en m^me temps l’homme dans le temps relatif tout le long de son histoire concrète est imparfait ,comment comprendre et lever cette contradiction apparente ou comment la résoudre dans une union pythagoricienne des contraires ;

    Pour lever cette contradiction il faut admettre et introduire le principe de l’Histoire ;Qu’est-ce que l’Histoire ?

    L’Histoire c’est le déploiement de l’Absolu ,du monde de l’Absolu en monde relatif appelé aussi monde immanent,ou la dilatation la du Temps absolu en Temps relatif qui est la durée en mêm temps que le mouvement de l’Histoire .

    Et ce mouvement de l’Histoire est la conséquence du principe de conservation du Parfait . Ce principe de conservation du parfait existe et est vrai de manière évidente par nature et par essence et par définition du parfait ;en effet le parfait possède la propriété de l’absolu ,toute partie du parfait doit être parfaite et le parfait doit rester toujours parfait sinon il ne serait pas parfait (,preuve ontologique et par définition),d’où le principe de conservation du parfait.

    Le Parfait est parfait en l’Absolu et dans le temps absolu ;Il doit rester parfait lorsqu’Il se déploie dans le temps relatif ou immanent ;Dès lors l’Histoire résulte de la différence de nature entre le parfait d el’ Homme entant qu’Absolu avant sa projection dans le monde immanent du temps relatif et la condition imparfaite de l’homme immanent pris dans un moment du temps relatif ,dans une durée limitée du temps relatif qu est différente et inférieure à ltoute la durée du temps relatif correspondant au temps Absolu dans sa totalité .Bref l’Histoire c’est le mouvement de l’homme partiel imparfait immanent pour se reconstituer dans sa complétude en homme parfait de son origine enl’absolu suivant le principe de conserbation du parfait ;D’où aussi le sens de l’Histoire de l’imparfait vers le parfait ,de l’inférieur vers le supérieur c’est à dire le principe du Progrès

     

     


    • Deneb Deneb 14 juin 2013 16:44

      L’Homme, l’Homme ... Et les femmes, bezef ?


    • NICOPOL NICOPOL 15 juin 2013 15:15

      Bonjour Franc,

      Merci pour ces explications.

      J’avoue toutefois humblement avoir du mal à vous suivre dans vos développements sur les notions de « divin » et de « parfait » dans la philosophie marxiste. Cette dimension métaphysique de Marx m’est peu familière, j’en étais resté de mon côté au Marx matérialiste épicurien voulant « remettre Hegel » sur ses pieds...

      Mais ce que j’en comprends ne me semble de toute façon pas véritablement contredire ce que j’écrivais moi-même du marxisme comme « dépassement », mais non « contradiction », de l’anthropologie libérale.

      Cordialement,


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 22 juin 2013 10:40

      discussion entre « francs bobos.... » de DROITE

      le peuple ne peut y participer.SURTOUT LES PROLETAIRES ROUGES...........

      RETOURNEZ DONC SUIR LES BANCS DES FACULTES.PHILOSOPHER PENDANT QUE LE

       MONDE DOIT SURVIVRE AU SALAFISME...NAZISME MODERNE


  • morice morice 14 juin 2013 18:02

    Bien entendu, cette présentation grandiloquente ne tient pas une seconde : les premiers éléments de l’enquête indiquent que ce sont vraisemblablement les jeunes « anti-fa » dont faisait partie la victime qui ont provoqué, si ce n’est agressé, le groupe de skins


    faut oser écrire ça

    les skins ne provoquent même pas quand ils se baladent avec des t-shirts ou des tatouages vantant Hitler.

    comme quoi ils ont leurs supporters ici, dont fait partie l’auteur de ce torchon.



    • NICOPOL NICOPOL 15 juin 2013 15:06

      Sombre individu,

      Justifier une violence physique en réponse à une violence vestimentaire est une attitude fasciste. Qu’auriez-vous dit si des Skins avaient agressé physiquement un jeune gauchiste arborant un tee-shirt à l’effigie de Che Guevera, un assassin idéologique de la pire espèce, ou l’emblème de l’URSS de Staline, régime responsable de massacres à grande échelle qui n’ont rien à envier aux massacres nazis ?

      Auriez-vous l’indignation à géométrie variable, Morice ?


    • wesson wesson 17 juin 2013 05:33

      « Qu’auriez-vous dit si des Skins avaient agressé physiquement un jeune gauchiste arborant un tee-shirt à l’effigie de Che Guevera »


      ben, comme d’habitude vu qu’ils font ça tout le temps.

      Votre problème Nicopol, c’est que votre anticommunisme néandertalien vous amène à truffer votre propos d’arguments d’autorités issues de propagandes tellement utilisées qui non seulement cela discrédite totalement votre propos, mais ne donne pas envie même de discuter avec vous des parties débarassés de ces scories idéologiques.

    • NICOPOL NICOPOL 17 juin 2013 13:16

      "...mais ne donne pas envie même de discuter avec vous"

      Eh bien, soyez coherent avec vous-mêmes, n’intervenez plus sous mes articles, je ne peux pas dire que cela va me manquer.


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 20 juin 2013 18:42

      BIEN ECRIT BIEN DIT MORICE

      comment peut on laisser une adepte de l’eugènisme FAIRE SA PUB HAINEUSE SUR

      AGORAVOX

      MORICE BIEN VOULOIR EN AVERTIR NOS AMIS MODERATEURS


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 22 juin 2013 10:42

      NICOPOL C’ EST GUEVARA MARX ET NON MARS


  • Le Collectif Borg 15 juin 2013 05:06

    C’est le fascisme qui est une imposture, pas l’antifascisme.


  • GdeBell 16 juin 2013 19:04

    On peut même ajouter à votre excellent article que chacune des 4 mouvances a souvent tendance, par paresse idéologique, par calcul politique ou par ignorance à considérer les trois autres mouvances comme proches et même confondues...

    Vous démontez succinctement ces idées, c’est juste ! Mais il n’est pas inexact de considérer qu’il y a eu des accords objectifs entre plusieurs mouvances dans le passé :
    Les capitalistes libéraux ont favorisé les bolchéviques contre les russes blancs.
    Les socialistes et les radicaux furent alliés contre « la réaction » au 19 ème siècle en France.
    Etc


  • wesson wesson 17 juin 2013 05:37

    Ah au fait, 


    au cas ou vous même ou des lecteurs se poseraient la question. Vous êtes bien d’extrême droite l’auteur, aucun doute là dessus. Et l’extrême droite dangereuse, celle qui est proto-fasciste non par colère ou par bêtise, mais par intérêt, ou par vice.

    • NICOPOL NICOPOL 17 juin 2013 13:27

      Wesson,

      Vous êtes sans doute le personnage le plus caricatural et distrayant que j’ai eu l’occasion de voir sur AV. L’avantage avec vous, c’est que vous n’avez pas la subtilité, si ce n’est la perversité, dialectique de certains de vos camarades de jeu, ni l’autorité de ton implacable de l’Inquisiteur ou de l’envoyé du Komintern qui peut convaincre par la seule peur qu’il inspire ; ce qui vous rend relativement inoffensif. Vos propos sont tellement ridicules, infondés et sans aucun début d’argument ou de preuve que ça en devient comique. A vous lire, on a une sorte de mode d’emploi du militantisme idéologique primaire tout autant qu’une illustration pratique des délires verbaux auxquels cela peut mener un individu faiblement structuré intellectuellement et civiquement.

      Vous lire sera toujours une distraction précieuse, au même titre que la visite du mausolée de Lénine. Je vous laisse donc dans votre formol idéologique sans doute confortable et m’en vais de ce pas m’aérer l’esprit au grand large des gens qui réfléchissent vraiment sur le monde (allez, cadeau pour vous : cette citation de George Orwell : « Tout ce qu’il peut y avoir de bon dans le fascisme est implicitement contenu dans le socialisme » (Le Quai de Wigan)).

      Je ne vous salue pas, méprisable individu,


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 20 juin 2013 18:39

    IL EST INADMISSIBLE QU ’UN PARTISAN DE L EUGENISME ( jeune homme de faible constitution ) puisse precher la HAINE SUR AGORAVOX....................

    LA MEILLEURE DU SIECLE NICOPOL EST..................MODERATEUR


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 22 juin 2013 10:31


    LA PHOTO DE NICOPOL EST AUSSI TROUBLE que sa facon de precher « l ’eugénisme »

    (méric résistant breton en 39-40 aurait fini dans un camp....selon votre propagande nazillone

    au lieu de mourir sous les coups des bourreaux....CAR NICOPOL DIT QU IL ETAIT DE FAIBLE CONSTITUTION A T IL VERIFIE S IL ETAIT CIRCONCIS  ???

    PETIT FILS DE COMBATTANT DE DIXMUDE ET DES DARDANELLES..

    fils de résistant DE 18 ANQ J AU UNE PENSEE POUR LE JEUNE MERIC 18 ANS LACHEMENT ASSASSINE


  • maQiavel machiavel1983 20 septembre 2013 20:00

    Excellent article !


  • Yohan Yohan 20 septembre 2013 20:12

    Autre fait divers du même genre dont on connait maintenant le dénouement. La police a retrouvé les agresseurs de l’homosexuel néerlandais qui s’était fait démolir le portrait dans le 19ème parisien. A l’époque, toute la gauche et ses médias soumis s’était insurgée en jetant la suspicion sur les opposants au mariage gay, ces homophobes patentés. Une affaire qui tombait à point pour les amis de Taubira. Or, connaissant bien le coin où le gars s’était fait casser la tête, j’étais quasi certain qu’il s’agissait d’un de ces « chances pour la France ». Bingo ! 

    Comme d’hab, les médias ne vont pas s’excuser d’avoir monté l’affaire en épingle smiley

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