jeudi 6 juin 2013 - par Karol

Il n’est pas inintéressant de s’intéresser à l’intérêt

Lorsque nous achetons un véhicule automobile à crédit, une maison individuelle, où lorsque nous mangeons des lasagnes de cheval nous consommons de l'intérêt sans le savoir ; par nos impôts aussi nous ne faisons que contribuer à payer les intérêts que l'état doit aux banques. Bref comme les subprimes en 2007, de la viande de cheval en 2013, de l'intérêt il y en a de partout et nous passons une bonne partie de notre temps à travailler pour payer ces satanés intérêts qui tout en étant discrets nous plument consciencieusement.

LE POIDS DE L’INTÉRÊT DANS L'EMPRUNT

Lorsque nous décidons de devenir propriétaire d'une belle maison , comme nos économies ne me permettent pas un apport supérieur à 20 % du prix d'achat, nous sollicitons la banque pour un emprunt sur 20 ans de 200 000 euros ; on nous propose un prêt avec un TEG à 4.35 % ( oui je sais on peut obtenir moins cher mais pour les besoins de la démonstration gardons ces chiffres ) . L'intérêt s'affiche petit, il est modeste ; 4.35 % dans notre petite tête de consommateur c'est pas beaucoup : 4.35 euros pour 100 euros à l'année, en nous serrant la ceinture nous pourrons rembourser à deux la mensualité ( 1250 euros). En contractant ce prêt, on vient, en échange de 250 000 euros, d'acquérir un logement et généreusement de donner un gros pourboire à la banque pour le service rendu ( qui se résume à taper sur quelques touches d'un clavier d'ordinateur ) : 100 000 euros d'intérêts , soit 50 % de la valeur du capital prêté ; pourboire qu'elle s'empresse d'encaisser dès les premières années du remboursement du prêt, ( au bout de 10 ans c'est plus de 70% des intérêts empochés pour seulement 40 % du capital ). Le coût total de notre achat est de 350 000 euros si nous réussissons à rembourser sans embûche pendant 20 ans le prêt.

Pour l'achat d'un véhicule automobile et un prêt de 10000 euros sur 48 mois c'est 1500 euros d'intérêts à verser à la banque.

Pour une carte FINAREF-FNAC le taux d'intérêt peut atteindre plus de 20 % sur les 2000 € de facilités de paiement. !!!

La part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée n'a cessé de diminuer depuis les années 1980, il a bien fallu trouver un artifice pour maintenir à court terme le pouvoir d'achat du "travailleur-consommateur", c'est la consommation par l'endettement. Mais l'intérêt versé pour les emprunts contractés, c'est à long terme encore du pouvoir d'achat prélevé sur les plus pauvres vers les plus riches.

Une étude réalisée en Allemagne montre comment la concentration de richesse se fait par le versement de l'intérêt. (1 ) ; Seuls les 10 % les plus riches gagnent plus par les revenus financiers importants de leurs placements, les 90 % des autres sont toujours perdants dans ce bilan des intérêts perçus par les placements et des intérêts payés par les emprunts.

ATTENTION UN INTÉRÊT PEUT EN CACHER UN AUTRE !

Dans tout acte d'achat d'un bien ou d'un service, au comptant ou à crédit, se cache aussi de l'intérêt. Sa part dans le prix dépend des investissements nécessaires à la production du bien par l'entreprise. Par exemple dans le paiement de l'eau potable en Allemagne en 2002, la part de l'intérêt atteignait 24 % ! ( 1 ).

On évalue de 30 à 50 % le poids du remboursement d'intérêts dans le prix des produits et services. En supprimant l'intérêt on pourrait augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs de l'ordre de 25 % environ.

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(1) Argent, dettes et banques. Comment sortir de la crise ? A.J. Holbecq Page 87 à 90

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L' IMPÔT SUR LE REVENU EST ENTIÈREMENT CONSACRE AU PAIEMENT DES INTÉRÊTS DE LA DETTE DE L’ÉTAT !

Depuis la loi du 3 janvier 1973, renforcée par le Traité de Lisbonne au niveau européen, l’État est obligé de se financer sur les marchés financiers et donc de payer des intérêts aux banques.

En "roulant" la dette, par le jeu des intérêts, celle -ci, comme une boule de neige n'a cessé de grossir. Ainsi de 1995 à 2010, la dette a crû de plus de 1000 milliards alors que les déficits primaires ' le noyau dur" de la dette représente moins de 200 milliards, soit en moyenne moins de 14 milliards par an . En 15 ans les intérêts représentent plus de 80 % dans le poids de la dette. En 2011 la charge de la dette, le paiement des intérêts aux banques privées, a englouti l'équivalent de l'ensemble de l'impôt sur le revenu soit plus de 50 milliards d'euros, c'est autant qui ne vont pas dans les services sociaux.

Il s'agit bien encore d'une ponction de la richesse publique par le système financier, prélevée sur les revenus du travail par l'impôt.

COMMENT AGITER ÉPOUVANTAIL DE LA DETTE BRUTE DE L’ÉTAT POUR ENCORE DIMINUER LES PRÉROGATIVES DE L’ÉTAT

Avec l'aide des experts dans les médias, l'idéologie dominante martèle sans cesse que notre État est en faillite, que la dette représente presque 100 % du PIB et qu'en conséquence il serait impérieux de diminuer "la dépense publique" et en particulier les aides sociales. Démystifions ce discours qui ne vise encore qu'à sauvegarder les intérêts des détenteurs de capitaux.

Pour cela revenons à notre exemple familiale. Pour l'achat du logement la dette brute est de 200 000 euros alors que les revenus annuels, le PIB familial , sont de l'ordre de 54 000 euros (1500€ x 3 x12 ) ;la dette brute représente alors 370 % de notre PIB !! Alors pourquoi la banque financerait-elle un ménage en faillite ? Par ce qu' elle fait la distinction entre dette brute et dette nette et qu'elle va faire le bilan avec l'ensemble de nos actifs y compris de notre patrimoine non financier, en déduisant de l'ensemble des actifs le passif c'est à dire nos dettes.

A l'échelle de la nation il est nécessaire de faire le même travail en intégrant aussi le fait qu'il y a plusieurs partenaires en économie ; A coté des administrations publiques il y a les entreprises non financières, les entreprises financières et les ménages.

Si en 2011 la dette brute des Administrations publiques et bien de 2178 Milliards d'euros, si on déduit les actifs financiers, la dette nette tombe à 1256 milliards. Si on ajoute le patrimoine des administration, le bilan est positif de plus de 500 milliards d'euros. L’État n'est donc pas en faillite.

Si l'on observe l'évolution de la situation de 2000 à 2011 ( 2 ) de tous les acteurs économiques :

1° Le solde financier est : en  2000     en 2011 (milliards d'€ )  (milliards d'€ )

  • pour les administrations publiques :      -539  (-717 )    -1256
  • pour les ménages :          1930  ( 720 )    2650
  • Pour les sociétés non financières :        -1493  (-627 )    -2120
  • pour les sociétés financières :       312    ( 38 )    350

Ainsi, entre 2000 et 2011, les ménages ( aisés en particulier ) se sont enrichis de la même somme que l'état s'est appauvri. Si les intérêts versées par l’État ont contribué à cet enrichissement, la diminution de la pression fiscale à certainement accéléré le phénomène.

2° le solde du patrimoine totale est :      en 2000           en 2011 (Milliards € )  (Milliards € )

  • Pour les administrations publiques :    280       ( 220 )   500
  • pour les ménages :           4900      ( 5400 )      10300
  • Pour les sociétés non financières :     473 ( 1600 )      2076
  • pour les sociétés financières :         416    ( 209 )   625

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(2) postjorion:dettes-brutes-et-nettes et INSEE

Le bilan est positif pour tous les secteurs de l'économie mais ce qui faut souligner c'est la grande concentration de richesse chez les ménages les plus aisés. L'observatoire des inégalités  souligne la concentration de plus en plus forte du patrimoine au cours des dernières années.

Ainsi de 2004 à 2010 alors que les 10 % les moins riches ont vu leur patrimoine stagné autour de 1300 € les 10 % les plus riches se sont enrichis en moyenne de 850 000 € à 1250 000€, soit de 400 000 € !

CONCLUSION

Dans tous les secteurs de l'économie : administrations publiques, entreprises non financières, consommateurs, c'est bien l'intérêt qui pompe une part de la richesse pour la concentrer entre quelques mains. Tant que les banques auront le monopole dans la création monétaire et tant que nos représentants politiques se feront les complices de ce grand détournement de richesse, rien ne changera dans la confiscation d'une partie du pouvoir d'achat du "travailleur consommateur". L'endettement croissant par le jeu des intérêts cumulés des états, si rien n'est fait, conduira inévitablement un jour à une crise systémique qui se traduira par un défaut généralisé dans le remboursement des dettes publiques et privées et, dans l'effroi l'impensable pourrait se produire. Le système ne pourra pas absorber de tels déséquilibres très longtemps.

Oui il faut bien diminuer " la dépense publique" ... surtout celle captée par les banques par les mécanismes de l'intérêt.

Note : La lecture des livres "Argent , dettes et banques- Comment sortir de la crise" d'André-Jacques Holbecq et "Les secrets de la monnaie" de Gérard Foucher ( 1 ) et des blogs de Paul Jorion et de postjorion. m' ont donné les éléments pour écrire ce billet ; je les remercie de leur clairvoyance.

Voir aussi : A qui profite la dette de Robert Gil



14 réactions


  • philouie 6 juin 2013 22:10


    Alors que Dieu a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. [...] »

    Coran 2:275


  • COLLIN 7 juin 2013 06:52

    Merci à l’auteur,j’approuve cet article à 100%.

    Dans les faits,grace au mécanisme de l’usure,et au système bancaire dont l’utilisation est rendue obligatoire,toute activité humaine de création de richesse,même la plus insignifiante, fait remonter une fraction de celle ci vers la banque.

    Ingénieux,non ?


  • yoananda 7 juin 2013 09:18

    Le sujet de l’article est intéressant mais comme la plupart des articles sur ce sujet, il y a la même lacune qui change tout : a qui devons nous les intérêts ?
    Les banques ne sont qu’un intermédiaire, les intérêts, elles les reversent a ceux qui ont déposé de l’argent chez elle. Essentiellement, ces intérêts, nous nous les devons à nous même ...
    ce qui change un peu la conclusion.
    La rémunération des banques sur les intérêts est tellement minime qu’elles doivent aller se financer ailleurs, par d’autres biais (telles que la spéculation notamment).
    http://yoananda.wordpress.com/2012/05/08/a-qui-profite-la-dette/
    http://yoananda.wordpress.com/2011/12/21/la-banque-pour-les-nuls/


    • demosoluce 7 juin 2013 16:00

      non yoananda, ceci est bien expliqué dans l’article. le système d’intérêt creuse le fossé entre les riches et les pauvres. En fait, il creuse le fossé entre les très riches et les autres.

      Les pauvres ne peuvent placer de l’argent. Et ce n’est pas l’argent sur le compte courant qui va rapporter quoique ce soit, c’est en dessous de l’inflation même quand elle est basse. Pour les pauvres, au contraire, étant souvent en léger (au mieux) découvert, ils vont payer des Agio qui vont venir enrichir les possédants des dettes.

      La classe moyenne, entre les pauvres et les 10% les plus riches, leurs placements accessibles sont liés en général à l’assurance-vie. or, cela reste légèrement au dessus dans le meilleur des cas à l’inflation, donc n’est pas significatif en tant qu’enrichissement via le système des intérêts liés aux dette de l’Etat et des particuliers. Ce qui a enrichi cette classe jusqu’en 2011 est l’accession à la propriété, puisque la progression des prix immobiliers a été plus rapide que l’inflation et les taux d’emprunt réunis. Mais ceci a entrainé une bulle (classique) qui fait que tout ceci est terminé. La valeur de leur patrimoine commence à baisser, associé à la baisse des prestations sociales, des remboursement santé et l’accélération progressive mais réelle de l’inflation : cette classe est en phase de paupérisation et cela va aller de plus en plus vite. Il est intéressant de noter que la fameuse classe moyenne chinoise est en train de se faire plumée par la même bulle immobilière.

      La classe « moyenne aisée », située en dehors des 3% les plus riches mais parmi les 10% les plus riches, sont entrées en stagnation. On va dire que parmi les non très riches, c’est celle qui s’en sort actuellement encore le mieux mais cela ne va pas durer. Elle vient de connaître la première attaque sur son pouvoir d’achat via la baisse du quotient familale pour les allocations du même nom. Et ce n’est que le début. Le chômage commence à la concerner, les cadres réussissant (mais de plus en plus difficilement) à se recaser via leurs réseaux pros, mais les artisans, entrepreneurs et indépendants sont sur le fil. Ceux qui ont du boulot en profitent et gardent leurs avantages voire peuvent améliorer leur sort mais ils ne se rendent pas du tout compte que leur cas va venir vite (c’est la raison de la pérennisation de commentaires du type « qu’ils bossent ces fainéants, moi je me lève à 5h du mat’, je bosse jusqu’à 23h, j’vois pas mes enfants grandir ... » chez Bourdin le matin). Mais ils vont se lever un jour à 5h du mat’ sans chantier avec une méga gueule de bois, pleins de crédits sur le dos acquis pendant la période d’euphorie, leurs enfants leur feront payer leurs absences, ça va faire mal mais bon....

      Pour les 3%, eux seuls sont les gagnants. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils sont les seuls à pouvoir avoir accès aux placements efficaces à effets de levier et surtout dans des établissements sans risque (bon y’a bien quelques Maadoff et en même temps quelques classes moyennes qui arrivent à maitriser un portefeuille d’actifs mais cela reste marginal). En plus, ils ont les moyens et capacités à extraire une bonne partie voire tous leurs revenus de l’imposition. cette accumulation est réinvestie, oui, mais pas en France mais là où c’est le plus intéressant, quand c’est capitalistique. Et dans la dette de pays comme la France. Quand ils investissent en France, c’est en contre partie d’aides financières qui font que la différence entre ce qu’ils investissent et les aides obtenues sont à leur avantage pendant les X première année. Etonnament, à la X+1 première année, ils remettent en question l’investissement, arguant de la pression concurrentielle du marché blablabla... Donc oui, les seuls qui ont intérêt à ce système de la dette et des intérêts ne représentent que 3% des gens. Ce système était une forme de « distribution » de pouvoir d’achat pour maintenir la consommation.

      Mais seule une distribution directe au citoyen serait juste et efficace si on veut utiliser cette solution. Et cela ravirait autant les vrais socialistes (vraiment de gauche) car cela concernerait directement la population et aussi les libéraux favorables aux lois « naturelles » du marché puisque le citoyen définirait directement les productions où il faudrait investir. Mais cela nécessite d’autres changements (politiques avec une vraie démocratie etc...)


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 7 juin 2013 19:58

      Vous n’avez pas encore bien compris le système de la création monétaire bancaire et le système de l’intermédiation bancaire... les deux sont très différents et le premier représente à peu près 60% des prêts (avec des intérêts que nous devons au système bancaire, et non pas à des épargnants)

      Le « refinancement » des banques concerne la monnaie centrale, pas la monnaie secondaire (celle que NOUS utilisons)


    • yoananda 7 juin 2013 21:07

      Si si, j’en ai conscience, sauf que c’est marginal dans le débat qui nous intéresse présentement.
      La FED par exemple reverse ses intérêts au trésor américain (sauf 8% qui vont aux actionnaires), et pour la BCE c’est pareil.
      Faire croire que tous les milliards d’intérêts cumulés vont chez les Rostschild et les Rockefeller est une contre-vérité.


    • yoananda 7 juin 2013 21:15

      Ha !
      première fois qu’on m’oppose une réponse argumentée de qualité et qui en plus en censée !!!

      Oui, le système sophistiqué de la dette profites aux « plus malins », mais pas aux banques seulement. Et la, je suis d’accord avec vous, c’est un système qui creuse les inégalités.
      Mais :
      * c’est contextuel et non structurel
      * le contexte actuel dépends de plusieurs variables qui amplifie les phénomènes d’inégalités

      le mécanisme de la dette n’est qu’une courroie de transmission (parmi d’autres) de ces facteurs creusant les inégalités.

      Et la, si on va par la, on rentre dans des débats plus profonds sur la nature humaine.

      Chercher un système de meilleure répartition, soit. Mais sur quel critère ? La est toute la question. Et ce n’est pas une question simple, car les hommes sont très différents.
      C’est le problème qui est lancé aux économistes du 3ème millénaires. Pour l’instant, aucune solution ne sera mise en place avant l’effondrement, mais ce serait bien d’avoir une réponse pour « l’après ».

      L’économie systémique (cybernétique) est selon moi la meilleure actuellement pour nous aider à y voir plus clair. On verra ce qu’elle parviendra a nous pondre. Mais comme je l’ai dit, on touche à la nature profonde de l’humain et je ne suis pas certain qu’il y ait une solution définitive.

      Déjà au sein même d’une famille toute simple, ce genre de situation pose problème, alors a l’échelle de la planète ... pas évident !
      Bon, je suis resté vague, c’est assez dommage, mais je ne sais pas re-expliquer tout ce que je dis sur mon blog en 5 min...

      En tout cas, fondamentalement, je ne suis pas en désaccord avec vous. Sauf que vous avez introduit un glissement en faisant passer le débat des banques vers le mécanisme de la dette. Ce qui ne contredit pas mes propos smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2013 09:41

    L’intérêt est une peau de chagrin aujourd’hui.

    Il ne faut plus épargner. Cela ne sert à rien.
    L’Europe vient de nous condamner pour discrimination.
    Les intérêts qui n’étaient pas taxés qu’à partir d’un certain montant.
    Ouvrir le marché étranger aux mêmes règles d’intérêts ou supprimer l’exemption de taxes ?
    Solution n°1 : cela coûte
    Solution n°2 : cela rapporte

    A votre avis que va-t-on choisir ?
     smiley

  • Daniel Roux Daniel Roux 7 juin 2013 10:11

    J’avoue que je n’ai pas compris grand chose à l’article. Peut-être que mes connaissances sont insuffisantes ou que l’article soit un peu confus dans l’utilisation des concepts économiques.

    Personne n’est obligé de dépenser plus qu’il ne gagne, c’est même fortement déconseillé pour ceux qui sont solvables.

    Les intérêts attachés aux prêts sont en réalité le prix de l’argent emprunté et comme tous les prix, soumis au marché de l’offre et de la demande.

    Les principaux responsables des difficultés financières de notre pays sont les hommes politiques qui se sont succédés au pouvoir et dépensés plus qu’il n’avait. Ces roublards inconscients avaient bien compris que leur ré-élections, leur seul préoccupation, passaient par les « cadeaux » qu’ils faisaient à leurs électeurs. Ces derniers étaient bien entendu maintenus dans l’ignorance du financement à crédit de ces « cadeaux » empoisonnés. 

    Le sommet de la malhonnêteté étant atteint une fois de plus par Sarkozy qui est responsable directement du doublement de la dette en 5 ans, de 800 à 1600 milliards d’€. Cela ne l’empêche pas de pavoiser dans des conférences payées par les riches financiers, principaux gagnants de cette calamiteuse gestion des fonds publics.


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2013 11:33

      Daniel,


       « une fois de plus par Sarkozy »

      Un conseil d’ami, prenez du recul, sortez de prendre des références franco-françaises et vous commencerez à comprendre l’article. smiley 

    • Daniel Roux Daniel Roux 7 juin 2013 11:51

      @ l’enfoiré

      Merci mon ami, mais que voulez vous me faire comprendre ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2013 21:32

      Salut Park,

      « faire rire »...

      Si je l’ai fait penser, ce n’est pas sûr que cela le soi ou alors, c’était involontaire. Oui, j’aime rire, mais en parallèle.


      « défendre systématiquement l’ère sarkozy !!! »

      Là, c’est le top du top. Il faudrait un peu lire mes articles avant de dire des conneries comme celle-là.


      « que peut vouloir aimer un belge chez sarkozy ???? »

      C’est exactement ce que je me demande. J’en ai rien à foutre que ce soit Sarko ou Hollande. 

      Quand je parle de la Belgique, là oui, j’interviens en donnant mon avis. Mais, la France, vous me faites rire. Je suis là en candide. J’observe et je déduis en comptant vos points. Quand il y a une émission télé qui parle de vos présidents comme dernièrement, j’apprends, je complète.

      Que connaissez-vous de la Belgique ?

      C’est exactement, ce que je disais en réponse à Daniel. Se limiter à Sarko est bien trop réducteur. Sortir de ses frontières, extrapoler ce qui se passe ailleurs et en déduire des idéologies, c’est beaucoup plus intéressant.

       

      « jamais on a été aussi moqué et dénigré par les pays étrangers !!! »

      Comme je l’ai dit, nous restons sur les deux pieds en permanence avec notre suffrage à la proportionnelle. Alors qu’en France vous sautez d’un pieds sur l’autre tous les cinq ans.

      A chacun sa méthode, quoi...


      « je ne comprends pas, même sans insulter... »

      J’espère que cette fois, c’est plus clair.

      « Rien à cirer » dans le langage châtié... smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2013 22:14

      Cette caricature serait-elle à l’origine de cette pensée ?

      Cela ne se peut pas... elle vient de sortir.

  • Debonnaire 7 juin 2013 18:05

    Le pire c est qu on paye un intérêt pour de l argent qui n existe pas (89pourcent est virtuel) !


    Bref, c est du vol ! Banquier, financier profite bien de ma générosité et de ma naïveté, prends ton fric de merde, plus t en accumule, plus tu seras soumis. Tu resteras un parasite, rien de plus



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