samedi 15 avril 2017 - par Bernard Pinon

L’euro est une bombe à retardement

Les questions européennes sont au cœur de cette campagne électorale, et il apparaît de plus en plus que la ligne de séparation entre les candidats repose plus sur ces questions que sur le clivage droite-gauche dont les lignes ont été brouillées par un quinquennat prétendument socialiste et qui ne fut, au mieux, que sociétaliste.

Parmi ces questions, celle de l’euro est la moins abordée car très technique et souvent absconse. Il y a beaucoup d’idées reçues sur l’euro qui ne permettent pas de comprendre pourquoi il pose problème et pourquoi il nous conduit inexorablement à une crise qui fera passer celle des sub-primes pour une aimable plaisanterie.

Cet article va tenter de donner quelques clefs de compréhension. Attention, comme tout article de vulgarisation, il comporte des approximations afin d’être compréhensible par le plus grand nombre. Pour ceux qui voudraient aller plus loin, on trouve sur le net de nombreux articles, notamment ceux de Jacques Sapir ou de Vincent Broussau, qui rentrent plus dans le détail.

Tous les euros sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres

Tout d’abord, il faut comprendre que l’euro n’est pas une monnaie unique comme on nous l’a vendu. Il y a un euro français, un euro allemand, un euro italien… qui sont des monnaies différentes, qui portent le même nom et s’échangent avec un cours fixe de 1 pour 1, et qui ont toutes cours légal dans l’ensemble de la zone : vous pouvez utiliser légalement vos euros français en Allemagne ou en Espagne. Tout ceci donne l’illusion qu’il s’agit bien de la même monnaie, mais il s’agit bien d’une illusion car il existe bien, même si cela ne se voit pas, un mécanisme de change au sein de la zone euro. Cela peut paraître un détail, mais le diable aime beaucoup se cacher dans les détails.

Prenons l’exemple des billets en euro. Ils sont semblables quelle que soit leur origine (Française, Allemande, etc.) mais diffèrent là encore par un détail : la première lettre du « numéro » de série du billet. S’il commence par un U, c’est un euro français. S’il commence par un Y, c’est le plus facile à retenir, c’est un euro grec. La liste complète des codes pays est :

Pays

Lettre

Allemagne

X

Autriche

N

Belgique

Z

Chypre

G

Espagne

V

Estonie

D

Finlande

L

France

U

Grèce

Y

Irlande

T

Italie

S

Lettonie

C

Luxembourg

variable

Malte

F

Pays-Bas

P

Portugal

M

Slovaquie

E

Slovénie

H

 

Le billet qui disparaît

Imaginons maintenant que vous ayez en poche un billet de 50 euro dont le « numéro » de série commence par un Y. Pas de problème, il vaut la même chose que si c’était un euro français et vous pouvez l’utiliser sans soucis dans tous les pays de la zone. Mais imaginez maintenant que la Grèce décide de quitter la zone et de revenir à la Drachme. Que vaudra alors votre billet de 50 euros grecs ?

Ben rien. Zéro. Peau de balle.

Bien sûr, c’est une métaphore. En pratique, il y aura une période de transition où vous pourrez recycler votre billet, comme il y a eu lors du passage à l’euro. Mais il faudra bien que quelqu’un paye, et c’est la Grèce qui devra rembourser des sommes colossales à la Banque Centrale Européenne (BCE) et, à moins de faire tourner la planche à billets et de payer en monnaie de singe, ce que la BCE n’acceptera certainement pas, elle ne le pourra pas et fera défaut. Pareil pour l’Italie, l’Espagne, le Portugal… si d’aventure l’un de ces pays prenait la même décision.

Et les pièces et billets ne représentent que la partie émergée de l’iceberg euro vers lequel ce Titanic qu’est l’Union Européenne est en train de se précipiter alors que l’orchestre continue à jouer « Tout va très bien madame la marquise ». Car l’essentiel des échanges monétaires au sein de la zone est constitué par de la monnaie immatérielle : la monnaie scripturale, qui est faite de zéros et de uns au sein d’un immense réseau informatique.

Target 2, le retour

Que se passe t-il quand Mr. Rastapopoulos, richissime armateur grec, s’offre une Mercedes à 50 000 euros ? Ces euros grecs vont être transférés vers une banque allemande et seront au passage convertis en euros allemands. Le « bureau de change » de la zone euro est un système informatique comptable baptisé Target 2, qui a succédé au système Target 1, plus connus des financiers français sous le sigle TBF. Deux systèmes que je connais de l’intérieur pour y avoir participé (modestement) lorsque j’étais prestataire à la Banque de France.

Le principe de Target 2, c’est de demander à la banque centrale du pays destinataire de libérer 50 000 euros allemands au profit de Mercedes, contre une créance, une « reconnaissance de dette », de 50 000 euros allemands par la Banque centrale de Grèce. Autrement dit, c’est un peu « tu payes à ma place et je te rembourserai quand tu m’achèteras avec tes euros allemands de la féta et de l’ouzo ».

Mais voilà, l’Allemagne exporte plus vers les pays du sud que ceux-ci n’exportent vers l’Allemagne. Cette dernière se retrouve donc avec une montagne de créances pourries, laquelle se chiffre en centaines de milliards d’euro et ne pourra jamais être résorbée, même si les allemands se mettent à manger de la féta à chaque repas (et aussi de la morue, du gazpacho, du chianti…). Le paradoxe, c’est que l’Allemagne est le pays qui profite le plus de l’euro car celui-ci est sous-évalué par rapport à son économie réelle et que cela dope ses exportations, mais c’est elle qui en souffre le plus car ses finances se fragilisent inexorablement. Et les Allemands n’aiment pas cela du tout.

Mais ce n’est pas tout. Imaginons que l’Italie, qui l’envisage sérieusement, revienne à la Lire. Elle devra en théorie rembourser à la BCE des sommes colossales et ne le pourra pas, pas plus que la Grèce. Que va t-il arriver alors ? Ce sont les pays qui resteront dans l’euro qui vont payer pour elle. Autrement dit, ce sont les pays qui quitteront le Titanic en premier qui s’en sortiront le mieux. Les autres finiront ruinés. C’est beau, la solidarité européenne.

Le piège abscons

J’espère que j’aurais réussi par ce petit article à vous convaincre qu’il y a urgence à prendre le large avant que le bateau coule. Puisque nous sommes à quelques jours d’une échéance électorale majeure, réfléchissez-y si vous compter voter pour un candidat qui souhaite conserver l’euro : en votant pour lui, vous commettriez un acte suicidaire.

Vous êtes prévenus.



89 réactions


  • zygzornifle zygzornifle 15 avril 2017 16:46

    c’est comme la bombe que le débile de Trump maître du monde et surtout maître immonde a balancé en Afghanistan mais en pire .....

    L’Europe a été pourrie par tous les politiques qui ont traînés leur cul dans ses rangs car le projet initial était bon mais a force de pisser dans la sauce il n’y a plus que de la pisse ..... 

    • Sylvain07 16 avril 2017 23:55

      @zygzornifle

      Dernière appel pour les retardataires sur le départ imminent du vol UP’AIR ASSELINEAU numéro 2017 à destination de la SOUVERAINETÉ et la LIBERTÉ de la FRANCE et du peuple FRANÇAIS... APPEL FINAL ! loool !

      Il reste 6 jours avant la fin du cauchemar.

      Avant de voter à regarder ABSOLUMENT.

      https://youtu.be/Wn3zcQdDICg

      BONNE RÉFLEXION.


    • Sylvain07 17 avril 2017 01:46

      @Sylvain07

      Un petit bonus

      https://youtu.be/vCXG75k—Jw


    • Marc Chinal Marc Chinal 18 avril 2017 11:12

      @Sylvain07
      C’est toujours drôle de voir des gens penser qu’un système monétaire quel qu’il soit, est la solution pour l’avenir...

      ça fait 3000 ans qu’on se tape dessus à cause de cet outil qui est à la fois un outil d’échange et à la fois un outil d’exclusion,
      mais... non, ils continuent de le défendre avec des idées nationalistes « Moi je ferai mieux que les autres ! »

      smiley


  • Baron de Risitas meslier 15 avril 2017 16:56

    Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a publié le 30 décembre dernier une tribune dans le magazine Fortune dans laquelle il se montre très pessimiste sur l’avenir de l’euro, allant jusqu’à prédire que 2017 pourrait bien être l’année de l’effondrement du projet de monnaie unique.

     L’austérité, dont l’Allemagne pensait qu’elle ramènerait rapidement la croissance, a misérablement échoué dans tous les pays où elle a été tentée

    Le résultat est que les pays riches s’enrichissent, les pays pauvres s’appauvrissent, et à l’intérieur de chaque pays, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent .

    Ce qui peut être perçu comme une bonne politique en Allemagne ne l’est pas forcément ailleurs.

    Ce n’est sans doute plus qu’une question de temps avant que l’Europe se retourne sur son passé et voie l’euro comme une expérience intéressante et pleine de bonnes intentions, mais ayant échoué - et cela au grand détriment des citoyens et de la démocratie .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 avril 2017 19:49

      @meslier
      L’euro n’a pas été une décision économique, mais politique.
      Avec une monnaie commune, sans possibilité de la dévaluer, les gouvernements sont contraints de faire « une dévaluation interne » c’est -à- dire, faire baisser le prix du travail en détruisant les acquis sociaux.
      La Loi El Khomri est le résultat de la zone euro.

      « Les ravages sociaux de l’ euro, une stratégie délibérée »


    • Ecométa Ecométa 17 avril 2017 10:36

      @meslier
      Dans les années trente du siècle dernier l’Allemagne par sa politique a conduit le Deutschemark à la faillite : ferait-elle de même avec l’Euro ? Il ne fait aucun doute que l’Allemagne a parfaitement su jouer sur ses différences de valeur monétaire de l’Euro, ceci, avec tous les pays de la zone euro !


  • Alren Alren 15 avril 2017 19:00

    Quand il s’agit d’importations, il serait préférable de parler de factures impayées plutôt que de dettes, car ces impayés ne sont pas le fait des États mais des importateurs privés.

    Si les Italiens remplacent l’euro par la lire, ils pourront dans un premier temps écouler leurs euros circulant auparavant dans le pays pour payer les factures des pays conservant cette monnaie.

    Si cela ne suffit pas, ils proposeront leurs lires et tout le problème sera d’établir le taux de change.

    S’il est trop bas, le paiement des factures sera certes élevés mais les produits italiens seront bon marché, notamment les voitures, les hélicoptères, les vêtements, les chaussures etc. et pas seulement les produits agricoles car l’Italie est aussi un pays industrialisé.

    Ils risquent d’inonder les pays à euros qui devront y réfléchir à deux fois avant de « torpiller » la monnaie italienne.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 avril 2017 19:50

    Merci à l’auteur pour son article, qui n’a eu guère de succès, hélas !
    Je crois que nous avons une classe politique incompétente dans bien des domaines, mais particulièrement dans les questions monétaires.


    • Bernard Pinon Bernard Pinon 16 avril 2017 09:24

      @Fifi Brind_acier
      Merci à vous. Sur un sujet aussi technique, il ne faut pas s’attendre à un grand succès, surtout que la prise de conscience du problème de l’euro (et de l’UE) n’est encore qu’émergente - et que dans l’esprit de beaucoup, la critique de l’euro (et de l’UE) est associée à l’extrême-droite (c’est une des fonctions du FN pour l’oligarchie).


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 11:44

      @Fifi Brind_acier

      Bonjour,

      une classe politique incompétente dans bien des domaines, mais particulièrement dans les questions monétaires.

      Par contre, les surdoués des questions monétaires, comme Mr Strauss-Khan ont réellement pesé sur l’Euro, n’oublions pas que c’est cet homme politique qui a déterminé la valeur de l’Euro en France. Et aujourd’hui, s’il n’avait pas été écarté, il serait le premier, je suppose à faire en sorte de sortir vite de ce magma monétaire et économique. D’une part,

      D’autre part, depuis sa création et sa mise en place, les plus grands économistes ont tiré la sonnette d’alarme, vous citez Stiglitz, mais di Rosa, grand économiste avait bien avant lui prévu un krak de l’Euro. Et à l’époque personne ne l’écoutait, et on lui riait au nez. C’est ce qui est entrain d’arriver. Les politiques au pouvoir depuis sa création, continuent d’évacuer la question monétaire du grand-public, et ne la traitent qu’en tout petit comité entre « spécialistes ». Or, cette question vitale n’est plus entrain d’échapper au grand-public, n’en déplaise à tous les bateleurs qui considèrent le Peuple comme une monnaie d’échange contre le Pouvoir. Et bien sûr, ne parlent JAMAIS de la toxicité de cette monnaie de singe, adossée au Dollar, qui lui-même est une monnaie de singe, diffusée à grande échelle par la planche à billets ce qui lui assure d’être encore présent sur la scène internationale.

      Pour sortir de l’Euro, il faut préalablement sortir de ce qui l’encadre : l’UE, toxique par nature. Car si nous réfléchissons bien, peu de choses culturellement parlant, lient les différentes zones géographiques européennes, toutes soumises à des zones d’influences différentes : Est : slave, nord : germanique, depuis la Hanse, qui fut une première expérience ratée, pour des raisons commerciales, sud : latine et orientale. Et les Anglo-saxons, à part.
      L’Europe n’a jamais vraiment existé, si ce n’est géographiquement. Et vouloir en recréer une à partir de ces oripeaux équivaudrait à dire que les cultures et les influences géographiques n’existent pas. L’UE européenne ferait mieux de s’appeler : UA : union atlantiste. Au moins, cela aurait le mérite de la franchise.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 19:05

      @Nicole Cheverney
      DSK a surveillé la mise en place de l’euro, mais la zone euro a été créée en 1965 à Washington.


  • demissionaire bonalors 16 avril 2017 00:27

    l Euro et UE vont sombrer, non par la volonté des peuples, mais leur déclin, et cela fait toute la différence, car la souveraineté supposerais que l’on croit en une destinée commune, celle d’une nation, mais il me semble que la nation Française n’est restée qu’a l ’état de notion, pour faire un jeu de mot facile,
    La nation Allemande elle existe


    • baldis30 16 avril 2017 09:03

      @bonalors

      bonjour,

      « La nation Allemande elle existe »

      Elle existe depuis Bismarck, Guillaume II et leurs successeurs dont un certain adolf et une certaine merkel ..

       Elle existe ... on a vu ses ravages : à Oradour sur Glane, à Vassieux, à la Chapelle en Vercors, aux fosses ardéatines, à Mozzabutto, à Tulle, et en bien d’autres lieux où elle anticipa par exemple à Guernica

      Alors à cette existence il vaut mieux y mettre fin définitivement ... quelle que soit la méthode ...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 09:44

      @bonalors
      L’État français existe depuis 800 ans !
      Alors que l’Italie et l’Allemagne sont des Etats récents.
      « Asselineau - l’ Histoire de France »


    • demissionaire bonalors 18 avril 2017 22:29

      @baldis30
      y mettre fin ?
      quelle que soit la methode ?
      vous pensez de ce que vous dites ?
      Personnellement je ne touche pas a un cheveu d’un etre humain c’est mon cote niais et chretien mais bon ...

      La nation Allemande existe car ce peuple partage une destinee, bonne ou mauvaise ...
      Que partage les Francais, si l’on raisonne en terme d’un avenir commun ??????
      La diplomatie, l hypocrisie, et le cote faux cul ?
      Je peux me tromper et le souhaite, la moitie de mon sang est serbe, l’autre francais,alors mon point de vue a défaut d’etre objectif est a moitie exterieur, l’on pourrait dire ....


  • gwenmar 16 avril 2017 01:43

    C’est l’Europe et son Euro qui va nous transformer en Corée du Nord. Les abstentionnistes, les gens qui ne s’intéressent pas à la politique, parce que ça « pique la tête », nous ont foutus dans une belle merde. Ils vont pleurer et nous avec quand il n’y aura plus qu’un haut fonctionnaire bruxellois qui sera chargé de la gestion de la « zone ouest » de l’Europe, des pays bas à Séville, point. Nous vivons peut être la dernière présidentielle francaise de notre ère. Après tout, les gens n’ont que ce qu’ils méritent.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 08:02

      @gwenmar
      Vous avez déjà vu un débat contradictoire sur la sortie de l’ UE et de l’euro ?
      JAMAIS !


      Nous voyons défiler un cortège de pintades et d’experts tous européistes et d’une incompétence rare. Où voulez-vous (en dehors de l’ UPR, censurée pendant 10 ans) que les Français trouvent des informations nécessaires à la compréhension de la situation ?

      Jacques Sapir et Murer ont fait une étude remarquable sur les scenarii de sortie de l’ euro. Quand sont -il invités à présenter leur travail aux Français ?

    • Croa Croa 16 avril 2017 10:58

      À gwenmar,
      Ceux qui s’abstiennent ne sont pas les pires. Que faut-il penser des ânes qui votent toujours pour les mêmes ? De ceux qui vont voter Macron bien qu’objectivement nullissime ?


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 11:48

      @Croa

      Bonjour,

      Objectivement parlant, peu de gens voteront pour Macron, ce n’est q’ une bulle gonflée à l’hélium médiatique !


    • Croa Croa 16 avril 2017 17:30

      À Nicole Cheverney « peu de gens voteront pour Macron »
      .
      Pas autant qu’annoncé, certainement, mais « peu » tu exagères ! Macron est objectivement nul mais les médias ont plus d’influence qu’on ne veut bien l’admettre, hélas !
      (Je pense qu’il fera environ 10% des exprimés et plutôt un peu plus que moins.)


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 18:59

      @Croac

      Sans vouloir jouer les bookmakers anglais, j’opterai plutôt pour un nombre à un chiffre. Et de toutes façons, même si je me trompe, il n’atteindra pas le nombre de suffrages nécessaires pour se maintenir au second tour. Il n’y a pas que Paris, n’oublions pas la Province dans toutes ses composantes et les DOM, la Corse, où il remporte très peu de succès et même une franche antipathie.
      Il y a quelques mois, il pouvait faire illusion, plus maintenant.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 19:00

      @Nicole Cheverney

      Erratum : lire Croa et non Croac ! Avec mes excuses.


  • charle27 16 avril 2017 04:02

    En vue de sortir des personnes srieuses de leur priode de calvaire financire suite un rejet de vos banques ou en vue d’effacer vos dettes,payer vos factures ou monter un projet ; moi Francois Charlemagne,sensible a ces cas de traumatisme financire je suis dispos octroy un prt allant de 1000 1.250.000 avec un taux trs raisonnable et des conditions trs simple .Un seul chemin srieux se dvoile a vous pour vos demande de prt ,crivez moi ! Merci cordialement


  • charle27 16 avril 2017 04:03

    En vue de sortir des personnes srieuses de leur priode de calvaire financire suite un rejet de vos banques ou en vue d’effacer vos dettes,payer vos factures ou monter un projet ; moi Francois Charlemagne,sensible a ces cas de traumatisme financire je suis dispos octroy un prt allant de 1000 1.250.000 avec un taux trs raisonnable et des conditions trs simple .Un seul chemin srieux se dvoile a vous pour vos demande de prt ,crivez moi ! Merci cordialement


    • foufouille foufouille 16 avril 2017 10:04

      @Fifi Brind_acier
      faut sortir plus souvent vu le nombre de commerces qui ferment.


  • baldis30 16 avril 2017 08:57

    Lumineux sur le plan technique...

    Toutefois n’oublions pas que l’euro n’est pas la conséquence du traité de Maastricht, ou du TCE ce qui est du pareil au même, mais de celui qui fut approuvé en France par référendum ...

    En fait c’est la p..... de commission et de ses sbires qui se trouveront dans la m.... pour expliquer .... le pourquoi, du comment de la sorte ....

     ce qui implique totalement une refonte complète des relations entre états .... et le retour immanquable à l’Europe des nations ...

    Un certain général de Gaulle ..... 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 10:00

      @chantecler
      Très bon article, qui montre que loin de rapprocher les économies européennes, l’euro ne cesse de les faire diverger ! Les emprunts n’ont pas les mêmes taux suivants les pays, plus l’économie est en difficulté, plus hauts sont les taux d’emprunts ! Une honte .


      Quant à la conclusion : « Une nouvelle ère basée sur la coopération des nations pourrait alors voir le jour… », elle suppose que tous les pays européens soient redevenus souverains. Dans l’ UE, c’est la Commission européenne qui négocie les Traités au nom des pays.

  • gogoRat gogoRat 16 avril 2017 10:28

    Merci à l’auteur pour avoir prudemment pesé sa conclusion ... qui laisse place au boycott du scrutin  ! :
    "réfléchissez-y si vous compter voter pour un candidat qui souhaite conserver l’euro : en votant pour lui, vous commettriez un acte suicidaire. Vous êtes prévenus."
     
     
     En effet, laisser au lecteur cette liberté de ne pas veauter ( avant de le considérer comme un ’prévenu’ - En droit français, le prévenu est la personne, physique ou morale, faisant l’objet des poursuites judiciaires,
    - non : là c’est juste un jeu de mot de ma part pour plaisanter !) ...
    c’est éviter le piège des tromperies par réduction-rétrécissement des enjeux et possibilités qui se présentent à chaque citoyen.
     
     Suffirait-il qu’un candidat propose la meilleure solution mathématique à une problématique économique pour qu’il devienne de facto Celui que tout bon cowboy devrait vouloir voir incarner 66 millions d’âmes ?
     
     Et l’on pourrait remplacer le cas économique par toute autre genre de problématique : restera la malhonnêteté de la ’vente liée’ ( exemple : Sous prétexte que vous tenez absolument à acheter un ordinateur donné, on vous oblige, pour l’acquérir, à acheter aussi un système d’exploitation qui ne vous intéresse pas )
     
     Cautionner le ’choix’ d’un incarneur (ou incarneuse) de toute la France et des petits Français ( en lui donnant en prime, entre autres, l’accès au bouton nucléaire) c’est une décision et un acte bien plus grave que de choisir une option économique !

     Et puis si l’on tient vraiment à une option ou une action politique particulière,
     pourquoi se confiner à une seule et unique procédure imposée. Pourquoi s’interdire l’imagination de nouveaux moyens ?
     Il n’y a pas que La Présidentielle dans la vie ! Ne réfléchir et n’agir qu’une fois tous les 5 ans, de façon minimaliste, en veautant ? Très peu pour moi.
     (rappel d’une piste beaucoup plus puissante que le référendum d’initiative populaire :
     des ’cahiers de doléances’ modernisés à concevoir collaborativement ...)
     



  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 11:05

    bonjour,

    Vouloir re-négocier les traités européens, c’est un peu comme si les naufragés du radeau de la méduse négociaient leur façon d’être bouffés avec les requins !

    Re-négocier des traités qui n’ont jamais été négociés auparavant mais totalement imposés par les diktats de la commission de Bruxelles équivaut à prendre les gens pour des neuneus.

    On ne négocie pas avec les décombres fasciste de la deuxième guerre mondiale : l’UE ! On se barre et vite, en limitant au mieux les dégâts ! Article 50, je rappelle.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 11:43

      @Nicole Cheverney
      Vous avez lu l’article sur la Grèce chez Berruyer ?

      "(...) Ce que Syriza n’a pas voulu comprendre (ou qu’elle a feint de ne pas comprendre), c’est la nature profondément idéologique de ce qu’il est convenu d’appeler la « construction européenne » dès l’origine, mais de manière bien plus brutale depuis la décennie 1986-1995 (Acte unique européen, traité de Maastricht, création de l’Organisation mondiale du commerce).

      Ce que Syriza, comme l’ensemble des partis socio-démocrates, feint d’ignorer, c’est que la moindre politique de gauche – fût-elle extrêmement modérée – est désormais impensable dans ce cadre. Et que ce cadre-là a précisément été conçu pour servir à cela. Qu’il est donc irréformable.(..)


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 11:57

      @Fifi Brind_acier

      Bonjour Fifi,

      Irréformable, c’est tout à fait ce que disait Attali dans un débat où il exposait l’impossibilité de sortir de l’UE, pour un pays membre, d’après lui c’était très compliqué.
      Et qu’en tant que rédacteur des traités où il avait mis sa patte, cette impossibilité était intentionnelle.
      Quelle plus belle preuve que l’UE est cadenassée et qu’il sera vraisemblablement impossible de re-négocier des traités fait à l’origine pour ne pas être négociables ?

      Et si Syriza nous a fait croire qu’il pouvait renégocier, il savait d’avance, que ce serait impossible. Syriza la montagne qui a accouché d’une souris. Car aucun homme politique européen ne peut ignorer cela, à moins d’être un imbécile.


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 12:08

      @Nicole Cheverney

      Voici les propos exacts tenus par monsieur Attali :

      Université participative de 2011, organisée par Ségolène Royal.

       "On s’est bien engagés à faire en sorte que sortir ne soit pas possible... ON a soigneusement oublié d’écrire l’article qui permet de sortir... (rires dans la salle)... c’était pas très démocratique évidemment, mais c’était une grande garantie pour rendre les choses plus difficiles... Parce que si on sort... parce que c’est impossible... mais si... naturellement on peut... Je ne rentre pas là-dedans... c’est très compliqué... c’est très compliqué...« 

      Question : pourquoi monsieur ATTALI n’avoue-t-il pas l’existence de l’article 50 du TUE ? qui pourtant figure dans les »dispositions finales« , alors que les rédacteurs ont tout fait pour empêcher le retrait des pays membres qui le désirent ? 

      La disposition de l’article 50 qui fut initiée après-coup, ne peut pas, par son amplitude libératoire de ce carcan, plaire aux concepteurs et aux rédacteurs du Traité de Lisbonne. Raison pour laquelle il n’est jamais évoqué.


    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 12:58

      @Nicole Cheverney
       

       Attali a dit : « On s’est bien engagés à faire en sorte que sortir ne soit pas possible... » et il aurait dû ajouter : « même avec l’article 50 ».
       
       Vous dites : ’’La disposition de l’article 50 qui fut initiée après-coup, ne peut pas, ... plaire aux concepteurs et aux rédacteurs du Traité de Lisbonne. Raison pour laquelle il n’est jamais évoqué. ’’
       
       A quoi bon évoquer un article qui, s’il était activé, révélerait la supercherie ?
       
       Où a-t-on vu que lorsqu’un peuple de 60 millions d’habitants décide démocratiquement de sortir d’un piège dans lequel ses anciens dirigeants ont voulu l’enfermer, devrait se plier à la volonté des geôliers de pacotille que ces traîtres ont adoubés ?
       
      Est-ce que c’est sérieux de dire : « je n’en veux plus de vos règles idiotes, et j’en appelle à votre règle numéro 50 pour m’y autoriser » ?

    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 13:15

       « On s’est bien engagés à faire en sorte que sortir ne soit pas possible... » Attali aurait dû ajouter : « même avec l’article 50 ».

       
       C’est ce qu’en 2005 j’avais désigné sous le nom de mécanique à cliquet.
       
       
      Ce TFUE est respecté à la lettre par les collabos et ne piège que les souverainistes de bazar.

    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 13:39

      @JL

      B’onjour,

      Et veuillez m’excuser de la longueur de ma réponse.

      Dans un premier temps, je voyais exactement les choses comme vous, or, mon raisonnement sur la question a été infléchi par le fait que la situation mondiale a forcément changé avec la montée en puissance de la Russie, qui joue un rôle fondamental dans les relations internationales. Vous me direz, mais qu’est-ce que cela a à voir avec l’UE et l’article 50. Si l’on appuie notre raisonnement sur les déclarations d’Attali, tout simplement lorsque Attali faisait cette déclaration, c’était un an avant que Hollande soit étu, c’était bien avant que l’imbroglio international lié à la Syrie, prenne le virage qu’il a pris, c’était bien avant que la Russie ait eu un poids important sur le règlement syrien, c’était avant la révolution de Maïdan/Ukraine, et c’était aussi un an avant que l’anti-européisme se développe réellement dans l’opinion publique et que par conséquent, les politiques de casse-sociales qui ont été initiées pendant le quinquennat de Hollande soient devenues trop visibles et intolérables. Alors monsieur Attali, bien sûr jouait sur du velours, et il savait de quoi il parlait, et ne comptait peut-être pas s’en arrêter là, c’est la raison pour laquelle, devant la montée du sentiment anti-UE, la Commission Européenne a renforcé les traités, en verrouillant la sortie de l’UE un peu plus. Sous l’influence des Think tank européistes et atlantistes.

      Je n’ai jamais prétendu que l’article 50 est une demande de permission le petit doigt levé, c’est à peu près le contraire, c’est : Vous avez pondu un oeuf qui s’appelle article 50 et maintenant mes amis, nous allons vous le faire avaler de gré ou de force ! Et vous ne pourrez rien y faire, même avec des menaces car un traité international ne peut être dédit par ses signataires, car il est malheureusement pour vous, signataires, trop tard ! Il fallait y penser avant !

      Cameron a demandé un référendum, car il n’avait surtout pas imaginé que le peuple anglais irait jusqu’à voter pour le Brexit. Croyez-vous qu’il aurait demandé un référendum, lui l’Atlantiste, s’il avait prévu le coup de Traflagar du peuple anglais ? C’est la raison pour laquelle, il est parti en sifflotant, soit-disant micro ouvert. Chante toujours, ma poule !
      Bien sûr que les Anglais n’auraient jamais eu la moindre initiative de ce côté là, si l’UPIK n’avait monté en flèche dans les sondages et gagné à des élections. Le référendum était juste pour contrer les menées de l’UPIK. Et pour Cameron, son calcul était clair, les Anglais sont Atlantistes et le resteront. Bien mal lui en a pris !

      Frexit par l’article 50 seraient la conséquence diamétralement opposée de décisions de temporisation pour la sortie, en évoquant des re-négociations qui prendraient autant de temps nécessaire, pour qu’au final un pourrissement de la situation vienne bloquer toute vellétité, car ce ne sont en réalité que des vélléités -de sortie unilatérale de l’UE et le retour à l’indépendance de la France et sa souveraineté.Je n’ai malheureusement pas le temps nécessaire de développer plus en détail ma démarche, mais je vous assure qu’elle est le fruit de mois de réflexion. Comme je l’avais précisé, on n’adhère pas à une solution comme l’article 50 pour faire plaisir à monsieur Asselineau, non, on adhère à un langage raisonnable, pour éviter soit, des atermoiements, soit des conséquences hasardeuses et financières qui nous mèneraient au marasme.

      Cordialement.


    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 14:04

      @Nicole Cheverney
       

       bonjour, et merci pour cette (pas trop) longue réponse.
       
       Je ne vais pas refaire la match, mais je vous le demande : est-ce que vous croyez que l’activation de l’article 50 nous épargnerait « des conséquences hasardeuses et financières qui nous mèneraient au marasme » ?
       
       La France n’est pas la Grande Bretagne qui d’une part a conservé sa monnaie nationale, d’autre part n’a jamais ’défait ses valises’.
       
      Réfléchissez-y. 

      Cordialement.

    • Richard Schneider Richard Schneider 16 avril 2017 17:05

      @Nicole Cheverney, bonjour


      C’est bien le problème avec les traités européens : ils ne peuvent pas être renégociés, telle a été la volonté (rouerie ?) de leurs auteurs - dont Attali, comme vous le rappelez. La responsabilité de Mitterand est énorme ; c’est bien lui, conseillé par Delors (entre autres), qui a détruit la nation française en faisant adopter par référendum le traité de Maastricht.
      Aujourd’hui, je ne pense pas, à moins d’un cataclysme imprévisible, que les Français, bien que très critiques vis-à-vis de Bruxelles et des institutions européennes, envisagent un seul instant de sortir de la zone euro ! Il leur faudrait un sacré courage... 
       D’ailleurs, je ne pense pas pas que ni JLM ni MLP aient la moindre possibilité de sortir par le fameux article 50 de la zone euro ... - même s’ils devaient arriver à la magistrature suprême, ce dont je doute.
       Asselineau, avec moins de 2% des suffrages, lui, n’a aucune chance d’accéder un jour aux responsabilités : c’est le seul qui prône fermement la sortie de la monnaie unique.

      Bonne fin de journée.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 19:14

      @JL
      Quel piège dans l’article 50 ? Vous avez sous les yeux l’exemple de la GB !
      Avant même la sortie de l’ UE, les investisseurs affluent, le chômage est au plus bas depuis les années 70 !


      Si depuis 2015, Tsipras, devant la gravité de son échec politique, avait expliqué aux Grecs qu’il fallait sortir de l’ UE et de l’euro, par l’article 50, 2 ans après ils seraient sortis de ce cauchemar .
      Au lieu de ça, les retraités Grecs voient leur retraite baisser pour la 12e fois !
      Vous ne voyez pas que votre politique va dans le mur ?

    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 19:18

      @Richard Schneider

      Bonsoir,

      JLM et MLP n’ont jamais eu l’intention de sortir de l’UE par l’article 50, ils n’en parlent jamais et évacuent la possibilité, justement par leur silence sur l’existence de cet article. Si Asselineau n’en avait pas fait le pivot de sa campagne, avec le FREXIT, personne n’en connaîtrait son existence. Il faut dire Internet est tout de même un des outils d’information et de média important et nous en voyons tous les jours, les conséquences bénéfiques, le public s’intéresse à la question, ce que l’Oligarchie supporte très mal avec ses méthodes d’infantilisation de l’opinion publique et de manipulation.
      Il se trouve que de plus en plus de gens vont s’informer sur place, c’est à dire sur les sites dédiés qui traitent des institutions européennes. Et nous nous rendons compte que ce que dit l’UPR est conforme à la triste réalité de cette institution et son esprit totalitaire.

      Je suis beaucoup plus optimiste que vous sur le score de monsieur Asselineau, dont les discours en veille d’élections, sont de plus en plus écoutés et suivis. Il en ment pas, n’édulcore pas la vérité, et surtout nous annonce telles quelles, la situation et son avenir que floutent volontairement les faiseurs de rêves. C’est beau les rêves romantiques, et certains porteurs de rêves les portent manifiquement, certes, mais il se trouve que nous ne sommes plus au XIXe et au XXe siècle, les Français attendent qu’on leur parle en adultes responsables !

      Les Grecs aussi rêvaient autour d’un Tsipras ! C’est tout dire.

      Je vous souhaite une bonne soirée.


    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 19:43

      @Fifi Brind_acier
       

       
       Bon, d’accord l’article 50 c’est la première classe pour jeter le bébé avec l’eau du bain. 
       
       Si Macron est élu grâce à vous et les doctorix , ce sont les prédateurs qui vont être contents : ils pourront continuer allègrement à faire du dumping social et pratiquer l’évasion fiscale.
       
       C’est ça que vous voulez ?

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 16 avril 2017 20:03

      @JL
      .
      « est-ce que vous croyez que l’activation de l’article 50 nous épargnerait « des conséquences hasardeuses et financières qui nous mèneraient au marasme » ? »
      .
      L’article 50 pour les nuls.
      .
      1. L’article 50 ne constitue pas un programme politique.
      .
      2. L’article 50 permet à un peuple de l’UE de retrouver, ni plus ni moins que :
      a) la souveraineté politique et monétaire (18 sur les 28 pays)
      b) la souveraineté politique (10 pays sur le 28 pays européens)

      Remarque : 10 sur le 28 pays de l’UE n’ont pas adapté l’EURO et ils ne veuillent pas l’adopter dans l’avenir !
      .
      3. Si l’article 50 est engagé par un des pays, comme cela est les cas pour le Royaume Uni, il s’en suivent 2 ans de négociations ... Une fois cette période de négociations est écoulé et si aucun accord est trouvé voire des accords partielles ont été trouvé, le pays demander voulant quitter l’UE peut quand même quitter l’UE dans le respects de traitées.
      .
      Avez vous lu cet article ?
      Il sera une folie de vouloir s’accrocher à l’Euro, c’est l’Euro qui nous mène au marasme !
      .
      L’idée selon laquelle l’euro aurait échoué est dangereusement naïve. L’euro fait exactement ce que le géniteur des principes de l’euro ( et le 1% des plus riches qui en avaient soutenu le principe) avait prévu et planifié qu’il fasse.
      .
      L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé, expliquât alors Mundell . Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie empêchera alors l’utilisation des politiques monétaire et budgétaire keynésiennes par les vilains petits élus pour sortir une nation de la récession.
      .
      «  L’euro mettra la politique monétaire hors de la portée des hommes politiques », a-t-il dit. « Et sans la politique budgétaire, la seule façon pour les nations pour pouvoir conserver des emplois est la surenchère dans la réduction des règles du commerce. »
      .
      Ceux qui s’apprêtent à vouloir voter pour le Front de gauche, saches que le Front de gauche soutient toujours l’EURO !!!
      .
      4. L’article 50 permet de retrouver notre souveraineté mais il ne règle en rien ce qui se passera ensuite, cela dépendra des électeurs, ainsi leur décision pour qui ils vont voter.
      Mais la sortie de l’euro permettra de nous débarrasser de ce boulet qui freine nos exportations (car l’EURO est surévalué pour notre économie).
      .
      La BCE est une des instances de l’UE. Elle est indépendante et na pas de compte à rendre à personne. L’obsession de la BCE est de luter seulement et uniquement contre l’inflation.
      .
      Hors quand vous lutez contre l’inflation vous le payez en chômage et vise versa !
      Il est une folie de luter contre l’inflation quand le chômage bat son plein et pourtant c’est exactement ce que fait la BCE !
      Ceci est une raison de plus pour quitter l’Euro
      .
      5. On ne peut pas sortir de l’Euro sans y sortir de l’UE au part avant. L’adoption de l’Euro est une voie sans issue (à part de faire usage de l’article 50)
      .
      Le seul et unique parti politique qui propose la sortie de l’UE de l’Euro et de l’OTAN est l’UPR et son président François Asselineau
      .
      Alors si vous y êtes suicidaire votez donc pour Méléchon, pour MLP, pour Fillion, pour Macron, pour Hamon, pour Lassale, pour Arthaud, etc.
      .
      Réfléchissez à deux reprises de voter pour un des candidats qui veut rester dans la zone Euro, qui veut renégocier les traitées c’est à dire le TUE et le TFUE, ce qui est impossible !

      .


    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 20:12

      @eau-du-robinet
       

       ’’3. Si l’article 50 est engagé par un des pays, comme cela est les cas pour le Royaume Uni, il s’en suivent 2 ans de négociations ... Une fois cette période de négociations est écoulé et si aucun accord est trouvé voire des accords partielles ont été trouvé, le pays demander voulant quitter l’UE peut quand même quitter l’UE dans le respects de traités.’’
       
      ’’Dans le respect des traités’’ : ça veut dire quoi, à votre avis ?

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 16 avril 2017 20:33

      @JL
      .
      ’’Dans le respect des traités’’ : ça veut dire quoi, à votre avis ?
      .
      Quand un état signe un traité il est tenu à le respecter et de tenir ses engagements !
      .
      Exemple : Mélenchon propose de violer les traitées (TUE et TFUE) et il exposera ainsi la France à des sanctions financières !
      .
      Voila ce que cela veut dire : La seule manière de quitter ses 2 traitées, dans le respect de nos partenaires européens, est l’application de l’article 50.
      .
      Respecter ses partenaires de l’UE nous demande de respecter les traites, c’est à dire, parmi d’autres, les procédures de l’entrée et de la sortie de l’UE prévue dans les traitées.
      .
      Contrairement à ce que prétendent les pro-UE il n’y rien brutal de vouloir quitter l’UE par l’article 50, bien au contraire, c’est la seule voie légale !
      .
      Je répète : les décisions que prendront des électeurs durant cette élection présidentielle 2017 auront un impact considérable sur l’avenir des français !
      https://www.youtube.com/watch?v=v6tS1m0xJBA
      .


    • Francis, agnotologue JL 16 avril 2017 21:46

      @eau-du-robinet
       

      c’est ce qu’on appelle se mordre la queue, non ?
       
       Votre réponse n’a pas de sens : ! vous me dites que l’article 50 stipule que la seule manière de quitter l’UE c’est d’invoquer l’article 50 !
       
       Vous plaisantez ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 avril 2017 09:02

      @Nicole Cheverney
      Attali parle du Traité de Maastricht.
      Pour le Traité de Lisbonne, la clause de sortie est l’article 50.


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 avril 2017 18:09

      @JL
      .
      « Vous plaisantez ? »
      .
      Apprenez à lire !
      .
      L’article 50 est la seule manière de quitter l’UE et l’Euro dans le respects du TUE et du TFUE ainsi en respectent les autres pays de l’UE qui veuillent rester dans cette union ...


    • Francis, agnotologue JL 18 avril 2017 11:43

      @eau-du-robinet
       

       je sais lire, et quand je lis, je lis tout. 
       
       C’est vous qui ne savez pas écrire, qui voulez que je ne lise qu’une partie de ce que vous avez écrit.
       
       Ce que vous avez écrit : 
       
       ’’Si l’article 50 est engagé par un des pays, comme cela est les cas pour le Royaume Uni, il s’en suivent 2 ans de négociations ... Une fois cette période de négociations est écoulé et si aucun accord est trouvé voire des accords partielles ont été trouvé, le pays demander voulant quitter l’UE peut quand même quitter l’UE dans le respects de traitées..’’
       
       Si je résume votre pensée ça veut dire : Si l’article 50 est engagé par un des pays, au bout de deux ans le pays demandeur peut quitter l’UE dans le respects de l’article 50’
       
      Vous en faites souvent des comme ça ?
       

  • Croa Croa 16 avril 2017 11:14

    L’euro n’est pas une erreur,
    Les riches, qui ne s’emmerdent pas, ont des comptes en banque dans plusieurs pays. C’est tout de même mieux d’avoir ses épargnes, fussent-elles gagnées en Italie ou en France, en euros allemands !
     smiley Jacq-pot !  smiley


  • Bernard Lermite Bernard Lermite 16 avril 2017 12:02

    L’article est instructif mais je ne suis pas d’accord avec sa conclusion car, en fait, celle ci conseille de ... faire couler le bateau !

    En effet, toute monnaie (Franc, Euro, Dollar, etc ...) est un chateau de carte de dettes qui repose sur la confiance, pour la bonne raison qu’il y a toujours plus de monnaie en circulation que de biens matériels (la monnaie est une dette). La crise de 29 en es un exemple.

    Même si l’idée de l’Euro était une erreur au départ, je trouve que, maintenant, il vaut mieux « faire avec », voire sortir de l’Euro d’une manière concertée et planifiée plutôt que de se la jouer individuel et laisser toutes les dettes aux pays qui auront joué le jeu le plus longtemps possible et qui auront donc été le plus vertueux de ce point de vue.

    Mais il est vrai que je suis Mélenchonniste et que je raisonne donc plus « collectif » que « individuel ».


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 avril 2017 19:20

      @Bernard Lermite
      La monnaie est une question de souveraineté, ça ne se décide pas en collectif !
      Une monnaie = une économie = un peuple

      Cessez donc de vous mêlez des affaires des autres, ils sont assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire ! Occupez vous donc de la France et des Français, si ça marche, les autres feront pareil.


    • Bernard Lermite Bernard Lermite 17 avril 2017 08:57

      @Fifi Brind_acier
      Je suis d’accord avec vous sur ce point précis : Une monnaie = une économie, donc l’Euro était une mauvaise idée et il faudrait (peut être) en sortir.

      Ce que je critique ici est sur le principe : raisonner « individualiste », à savoir, « moi d’abord et tans pis pour les autres » est, selon moi, faire une grosse erreur car c’est le contraire de la civilisation.

      D’ailleurs, vous Fifi : au lieu de vous dire « je m’occupe de moi et de mes enfants et les autres n’ont qu’a se débrouiller », vous faites feu de tous bois pour défendre votre poulain car vous pensez qu’il serait un bon Président pour nous et vous avez raison de faire cela. Vous êtes donc bien obligé d’admettre que, sur ce principe, j’ai raison.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 avril 2017 09:04

      @Bernard Lermite
      L’internationalisme consiste à signer des accords de coopération entre Etats souverains, pas à se mêler sans cesse des affaires des autres !


  • Odin Odin 16 avril 2017 12:15

    Bernard Pinon

    Merci pour cet article. Je pense que vous auriez pu ajouter quelques lignes sur le retour de la création monétaire par la BDF avec annulation de la loi du 3 janvier 1973 et des conséquences positives sur la dette.


  • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2017 13:19

    Bonjour Bernard,« 


    1ère réaction :
     »Tous les euros sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres"

    En effet, quand la valeur de l’euro n’est pas la même dans tous les pays.
    On ne parvient pas à acheter le même bien pour le même prix.
    C’est ça la différence.
    Prenez un magazine français, regardez son prix et vous verrez que ce n’est pas le même.
    Une question de transport ? Nenni.
    Une question de nombre de kms entre le point de production et le point de vente ?
    Nenni.
    Tout est une question de taxe.
    Pour une voiture, l’eau que l’on boit...
    Les salaires que l’on perçoit pour payer ces biens.
    C’est là qu’est la différence. 
    Cette différence s’exprime aussi dans le pays lui-même en fonction de différents paramètres, comme le besoin d’une entreprise en un candidat à une fonction.
    L’inadéquation entre l’offre et la demande, toujours le même principes.

  • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2017 13:25

    2ème réaction :

    « ...Mais imaginez maintenant que la Grèce décide de quitter la zone et de revenir à la Drachme. Que vaudra alors votre billet de 50 euros grecs ? Ben rien. Zéro. Peau de balle. »

    Une métaphore, dites-vous ?

    Je dirais qu’un million d’euros dans le désert et que vous avez soif à en mourir, à quoi sert une mallette avec ces billets pour reposer la tête, là, oui c’est une métaphore... 


    • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2017 13:40

      L’argent est une monnaie d’échange basée sur la confiance.

      Si la Grèce quitte la zone euros et reprend une autre monnaie, les deux monnaies restent interchangeables mais à des taux différents, comme ce fut le cas lors du lancement de l’euro.
      Pour nous, c’était environs 40 FB pour un euro alors qu’avant lui le FF, équivalait à 6 FB.
      Le dollar a été pendant longtemps équivalent à 50FB. Nixon en a décidé autrement et les monnaies ont toutes évoluée.
      Aujourd’hui, la parité entre le dollar et l’euro est presque identique.
      Presque à armes égales...
      Pourquoi ?
      Pour répondre au jeu des importations et des exportations. 

  • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2017 13:46

    3ème réaction :


    « l’Allemagne exporte plus vers les pays du sud que ceux-ci n’exportent vers l’Allemagne »
    Tout est une question de rendement à la production et à la vente.
    La rareté, l’environnement, la confiance et la renommée, peut-être aussi.
    En fait, les produits ne sont d’ailleurs pas les mêmes sous le soleil du sud que dans le nord. Les pays du sud se sont créés à la suite de la production des olives. Les épices venaient de l’Asie.
    On crée les besoins par les désirs de part et d’autres..

  • L'enfoiré L’enfoiré 16 avril 2017 14:40

    Le lien de l’argent avec le PIB du pays existe bien évidemment.Les dettes d’un pays font peser la confiance de ce pays par les autres que ce soit dans n’importe quelle monnaie.

    Pas de psychodrame..Le potentiel du Japon compense. le défaut de paiement. Il ne doit pas d’argent à une quelconque organisation mondiale, et est même un des plus importants contributeurs du FMI et de la Banque mondiale.
    La dette des Etats-Unis n’est pas triste non plus.
    Plus on est important sur le marché, mieux on se porte.
    Le mot « unis » dans le nom du pays qui fait aussi la différence.
    Les fondateurs de l’UE avaient espéré faire de même avec l’Europe.

  • GerFran 16 avril 2017 16:48

    François Asselineau : Si on quitte l’Euro, le nouveau Franc va-t-il perdre 80% de sa valeur ?




  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 avril 2017 16:59

    Une Nation est un tout.


    La monnaie nationale pour un pays ne sert pas seulement à l’échange des pièces et de billets, elle a une valeur culturelle et politique au même titre que tout ce qui contribue à la construction de la Nation et à son épanouissement. 

    Ou vous donnez un coup de pieds aux effectifs du pendule Gauche-Droite et à leur alliés ou vous serez bientôt dans un univers insolite qui pondra de vrais et de faux problèmes de sorte qu’aucune solution ne soit envisageable. 

    Les Macron, Fillon, Hamon, Mélenchon... C’est Kif Kif !

    La preuve ne tardera pas à vous réveiller au cas où ...

  • Gavroche 16 avril 2017 19:50

    JL Mélenchon est le meilleur allié d’F Asselineau car au cas où ce dernier ne serait pas élu, Mélenchon est celui qui le plus de C....  pour faire fléchir les pays d’ Europe, avec la menace d’ un Frexit si réticences.


    Ne n’est pas Lepen et toute absence de majorité parlementaire prévisible qui va en imposer à Merkel.

    Si F Asselineau n’est pas éligible à son grand regret (ça se pèse avant le vote) , faute de votants en sa faveur, ses supporters auraient donc intérêt à voter JL Mélenchon.

  • Alter 16 avril 2017 19:51

    Je vais reprendre un peu le commentaire au dessus en allant dans ce sens, le droit de frapper la monnaie est un droit régalien et donc quelque chose de liée à la souveraineté nationale. *
    Pouvoir dévaluer sa monnaie ou la laisser prendre de la valeur permet à un pays de réguler son économie. Certes, la monnaie est un moyen d’échange mais mettre seulement que c’est un moyen d’échange relève soit du mensonge ou soit de l’ignorance (attention ce n’est pas non plus un reproche, on a le droit de l’être).

    Avant d’entrer dans la zone euro, les pays en Europe avaient chacun leur monnaie, il est important de préciser que des accords avaient été trouvé pour que chacun dévalue ou laisse sa monnaie prendre de la valeur sans essayer de couler l’économie voisine. Cela avait bien fonctionné, avec le seul reproche qu’à l’époque la France avait donné un avantage à l’Allemagne qu’elle n’était pas en obligation de lui concédé (je sais plus lequel, Philippe Séguin en parle dans son discours à l’Assemblée National en 1992).

    Si on sort de l’euro, rien n’interdit ce genre d’accord et au contraire je crois que cela sera plus salutaire pour chaque économie et même l’économie allemande parce que le gros de la bombe nucléaire se trouve aujourd’hui en Allemagne et les banquiers allemands craignent un désastre qu’ils voient arriver.
    Si l’Euro éclate, l’Union Européenne aussi et avec des conséquences très grave. Je pense que ici personne ne connaît réellement ce que veut dire nationalisme, là vous allez voir qu’un vote FN ce sera de la gnognotte à côté.


  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 21:27

    https://www.youtube.com/watch?v=YedvkCHl-SE

    Voici ce que pense un grand économiste sur le programme de monsieur Asselineau de sortir de l’UE par l’article 50 -


  • BA 16 avril 2017 23:48

    En tout, il existe 197 nations reconnues par l’Organisation des Nations Unies.

    Sur ces 197 nations, 28 nations ont fait une expérience politique : l’Union Européenne.

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, les 169 autres nations gardent le contrôle de leurs lois nationales.

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, les 169 autres nations gardent le contrôle de leurs frontières nationales.

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, les 169 autres nations gardent le contrôle de leur monnaie nationale.

    Il n’y a que nous, en Europe, qui avons fait cette expérience de tarés.

    Et cette expérience a complètement foiré.

    Il faut sortir de l’Union Européenne.

    Il faut sortir de l’euro.

    Votez Asselineau.

    https://www.upr.fr/wp-content/uploads/2011/01/Programme-Francois-Asselineau-2017.pdf


  • Tzecoatl Gandalf 17 avril 2017 09:30

    Sortir de l’euro serait encore plus de :-fausse monnaie pour les produits dérivés ;


    - monnaie nationale en proie à la spéculation ;
    - dévaluation compétitive ;
    - soubresauts économiques ;
    - captation de la plus-value du travail par le capital ;
    - etc

    Désolé, le système Target 2 n’existe plus en l’état (cf article de Romaric Godin dans la Tribune).

    Sortir de l’euro ne permettra pas de récupérer nos industries en compétition avec les coûts de main-d’oeuvre les plus bas du monde. 

    Et si vous sortez de l’euro pour dévaluer le franc, les autres monnaies le feront, relançant une guerre des monnaies à l’échelle du continent européen.Tout simplement car l’euro, comme le franc, ne sont que des monnaies crédits. Et rester en monnaie crédit c’est rester dans un sytème économique brutal.

    Dès lors, quitter un symbole pour autre, sans préciser les règles, ce n’est que du symbolisme monétaire. C’est aussi intelligent que de se battre pour une guerre de chapelles de symboles religieux.

    Pour faire coexister décemment les peuples dans la mondialisation, il est préférable de faire coexister une monnaie-crédit et une monnaie-travail :

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 avril 2017 10:38

      @Gandalf bonjour,


      Enfin quelqu’un qui a une vision à long terme.
      L’auteur de ce billet qui est pourtant un ancien mathématicien et un informaticien, n’a qu’une vision à très court terme.
      Il ne répond d’ailleurs pas, à ceux qui pourraient avoir une version différente.
      Mon dernier billet « Uchronie d’un quinquennat pour rien » pourrait devenir un nouveau quinquennat pour rien pour l’Europe et pour le monde, avec chacun derrière ses petites frontières rikiki.
      La Turquie a signé son arrêt de mort avec les relations de l’Europe et avec les touristes qui y viennent. 
      Mais cela c’est une autre histoire. smiley

  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 17 avril 2017 10:46

    Bonjour Gandalf,

    L’Euro est une monnaie adossée sur aucun étalon de référence. Le Franc était adossé à l’étalon or, mais le dollar ne l’étant plus, l’Euro a suivi la volatilité du dollar, (qui survit grâce à la planche à billets qui tourne à plein régime, et qui permet aux Ricains d’alimenter des conflits incessants, en soudoyant et en s’armant jusqu’aux dents, d’armes de destructions massives). Ce qui permet, à partir de l’Euro-dollar, d’alimenter également la spéculation internationale. Ce n’est pas un détail anodin, car si le Franc même égal à un Euro revenait en force - dans le cadre d’une souveraineté nationale- après le Frexit, et donc, une indépendance économique et monétaire avec à nouveau la Banque de France dans son rôle principal, en ayant coupé le « cordon ombilical » avec la Banque Centrale Européenne - le retour de la Bourse en France, rapatriée de Londres où elle se trouve en ce moment ! Bizarre ! le retour au franc constant et franc flottant), serait obligatoirement adossé à un « étalon au choix », soit l’or, soit une autre valeur... Et surtout une loi qui invalidera cette de 1973, où, les banques de dépôts ont pu spéculer. Mélange des genres qui nous a mené à la situation ubuesque et dramatique que nous vivons aujourd’hui.

    Par contre, Je ne vois pas très bien la différence entre une monnaie-crédit et une monnaie-travail. Par contre, une dévaluation du Franc, oui serait à envisager, pour revenir à un taux de change normal et viable - (entre 8 et 15 %).


    • Tzecoatl Gandalf 17 avril 2017 12:34

      @Nicole Cheverney

      L’auteur veut quitter l’euro du fait des divergences au sein de Target2.
      Excusez-moi, mais c’est du fait des différences de traitement social (Haartz IV), des avantages compétitifs des nations donc, culturelles et historiques qui font ces divergences. Bref, la stratégie des moins-disants, que ce soit volontaire ou de fait (niveau de vie inférieur en Europe Sud-Est).


      Si, l’euro a actuellement 3 réserves de valeurs (car quand il est émis il n’a aucune valeur) :
      - la demande en crédit privé (étalon ou réserve de valeur investissement) ;
      - la demande en crédit public, mais surtout fonctionnement de l’état (là c’est n’importe quoi, histoire d’acheter la paix étatique) ;
      - la demande pour la stabilité du système bancaire (là c’est encore n’importe quoi, histoire d’acheter la paix financière) ;
      Tout cela s’appelle du quantitative easing et son étalon est le bilan de la banque centrale.

      Retourner à l’or comme étalon, qui ne crée aucune valeur, risque d’asphyxier sévèrement l’économie, qui fonctionne par l’activité. Mais évidemment, personne ne veut d’une économie qui asphyxie l’écosystème.
      D’ailleurs, si vous achetez de l’or, il sera au prix du papier-or, négocié ou spéculé sur le marché Comex de Londres, où le levier serait de 300 papiers négociés contre une réserve en or. 
      L’or, devenu si rare dans une économie mondialisée, est plus intéressant en électronique ou en bijouterie que comme base monétaire, pour les banques centrales par ex.

      US « qui survit grâce à la planche à billets qui tourne à plein régime, et qui permet aux Ricains d’alimenter des conflits incessants, en soudoyant et en s’armant jusqu’aux dents, d’armes de destructions massives ».
      C’est un argument de Ron Paul valide, que l’on a pu constater pour financer une guerre illégitime et perdue, la guerre du Vietnam.

      Le problème est que contrôler la masse monétaire d’autrui afin de réduire son usage dans le cas d’agressivité est inopérant. C’était une décision souveraine de Nixon.
      A contrario, la défense permet de réduire à néant ces efforts.
      Et l’on voit où 450 milliards dans un F35 ne servent à rien, sauf à nourrir des familles.
      Qu’ont’ils fait des QE récents ? Des guerres secrètes, de l’espionnage, 

      Bref, comme il est impossible d’homogénéiser les système fiscaux, sociaux, environnementaux des 27 pays, la monnaie-travail nous permet de réaliser les choses sur notre territoire, dans le respect des normes sociales, fiscales et environnementales de notre pays tout en ayant la compétitivité pour le faire.
      Par contre, je suis d’accord, cela ne doit pas concerner notre secteur défensif : ceux ne sont pas des biens de consommation.

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 avril 2017 13:34

      @Nicole Cheverney, 


      « L’Euro est une monnaie adossée sur aucun étalon de référence ».

      Je suis désolé de réagir. L’étalon de l’euro a été à la base d’un grand déballage de discussion avant 2001.
      La situation a peut-être évolué pour la France, mais l’étalon de référence existait bien.
      Bien sûr comme je l’ai dit plus haut, depuis Nixon, l’étalon or n’existe plus, et toutes les monnaies se sont mis à évoluer comme le fait l’euro aujourd’hui par rapport aux autres monnaies dans le monde. Ce n’est pas la volatilité du dollar qui décide, mais la fluctuation dépend du PIB d’un pays,de la relation entre les importations et des exportations. Ce qui est beaucoup plus réel qu’une relation de l’or qui fluctue en fonction des besoins en or pour les entreprises qui en auront beoin pour leur production.
      Bien sur que la planche à billet est une source d’investissement sur le futur et il est une source de dettes.
      Si vous ne le savez pas, l’abondance d’une devise fait diminué sa valeur intrinsèque par rapport à une autre.
      Si vous ne le savez pas, on paye toujours notre pétrole en dollars et pas en euros.
      Non ce n’est pas un détail anodin. C’est parce que l’euro reste une monnaie trop peu aimée de par le monde par manque de confiance.
      N’espérez pas trop à votre Franc français avant l’euro que il en ai eu plus.
      La spéculation, c’est un grand principe de vie quand on investit dans l’avenir.
      Quand vous créé une startup vous devez vous y confirmer avec un projet de société qui tienne la route à présenter à une banque.
      Savez-vous combien de France géographiques et monétaires, il faudrait pour équivaloir les Etats-Unis ?
      L’étalon au choix, soit en or, soit en une autre valeur.... je ne l’ai pas calculé mais ce serait peut-être à pleurer.
      Vous seriez obligé de consommer en local à ne plus pouvoir payer ce qui vient de l’étranger. C’est peut-être ce que vous désirez, mais que vous ne faites pas aujourd’hui parce que vous ne le pouvez plus.
      Vous ne voyez pas la différence entre une monnaie-crédit et une monnaie-travail.
      Comme c’est amusant...
      Réfléchissez et vous trouverez. smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 avril 2017 13:45

      @Gandalf


      Je n’ai pas voulu lire votre commentaire avant de répondre à Nicole.
      Je vois que nous avons les mêmes idées générales.
      C’est évident qu’avant la décision de Nixon en 1973 serait moins risqué. Au moins les échanges ne seraient dépendant que du prix fixé au départ lors d’un échange.
      Etabir un prix de vente en fonction d’un prix de revient serait beaucoup moins risqué pour tous les acteurs d’un échange.
      Excellente question au sujet des QE.
      Les fuites du système sont là.
      Les guettes secrètes et l’espionnage, c’était le sujet de mon dernier livre « Sous le voile du secret ». que j’ai fait traduire sans beaucoup me fatiguer par Google en « Under the sail of the secret ».puisque des Américians viennent me lire.
      Pas si mauvaise la traduction automatique.... 

    • L'enfoiré L’enfoiré 17 avril 2017 13:47

      Sorry «  guettes » ---> « guerres »

       smiley



  • Tzecoatl Gandalf 17 avril 2017 12:56

    Sinon, si Target 2 est déséquilibré, les pays européens qui exportent de trop devraient augmenter leur prix


  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 18 avril 2017 10:31

    @ Gandalf
    @ L’enfoiré

    Bonjour,

    J’ai lu avec beaucoup d’attention vos deux coms, mais vous êtes toujours dans la logique ultra-libérale de l’Euro, il a été mis en place spécialement pour que la Finance remplace l’Economie.

    Il faut que l’Euro disparaisse vraiment pour laisser place à une économie regulée, et le retour de l’Economie réelle, avec une monnaie nationale ! et une politique keynesienne ! C’était ce que de Gaulle avait appliqué, et jusqu’à ce que les Atlantistes y mettent leur patte, il me semble bien que tout allait non pas pour le mieux, cela n’existe ni en politique, ni dans le domaine économique, mais pour un juste équilibre entre la monnaie, sa valeur nominale ou fiduciaire, et surtout le pouvoir d’achat et le PIB.

    Aujourd’hui nous avons un PIB qui est de l’ordre de 2181,1 milliards d’Euros, derniers chiffres de la cour des compte, mais nous sommes endettés.

    Pourquoi ? Parce que cette dette « factice » comme le reste d’ailleurs, a été mise sur le tapis pour permettre aux banques de s’engraisser sur le dos des populations et de peuples. La BCE ne prête plus aux états, à taux zéo, ce sont les banques qui prêtent aux états, avec des taux d’intérêt élevés et les Etats, sommés de les rembourser. Avec l’UE,la banque de France a été neutralisée, en ce qui nous concerne.

    Je veux bien que vous ayez des visions romantiques sur la question, aujourd’hui, il n’est plus temps de rêver, mais de redevenir réaliste.

    Revenir aux fondamentaux, c’est 1/ abandonner l’Euro en abandonnant d’abord l’UE.

    Nous y retrouverons une indépendance monétaire, nous en avons grand besoin, et nous re-industrialiserons notre pays, non pas pour encore gaver des multinationales, mais pour mailler le territoire de ce qui donne du travail aux Français, les petites et moyennes entreprises dans les trois secteurs primaire, secondaire et tertiaire. En renationalisant nos services publics passés aux mains des monopoles privés, et que l’on ne me dise pas que l’Etat est actionnaire, il l’est mais d’une manière holographique, permettez-moi cette comparaison de mauvais aloi, puisque l’Etat n’est plus qu’une entité qui dépend de Bruxelles.

    L’histoire de l’or papier est une arnaque, et de l’or il y en a beaucoup. Les Chinois qui sont un peuple malin et intelligent ont acheté beaucoup d’or aux américains, et ont de belles réserves. Au fait, où sont passées les réserves d’or de la Banque de France, après le passage de Sarkozy ? Où est passé l’or français ?

    Il serait temps de se poser la question, non ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 avril 2017 13:44

      @Nicole Bonjour,


       Bien sûr que c’est une logique libérale (sans « ultra » parce que cela ne veut rien dire) progressiste.
       La finance fait partie de l’économie.
       Quand vous faites des projets, vous allez consulter votre porte-feuille et porte-monnaie et vous faites de l’épargne économique pour y arriver.
       A Noël, j’avais écrit « J’ai honte ». 
       Le numérique j’en ai fait partie pendant 40 ans. J’ai vu presque toute l’évolution. Il n’était pas destiné à l’origine pour être diffusé au travers de toute la population. L’ordinateur était un outil pour l’armée, les universités, pour l’entreprise et pas pour le public. Puis est arrivé Internet, et le Web et là tous se sont intégrés dans le circuit.
       Les informaticiens ne voulaient pas cela, je vous assure.
       Les deux pieds joints, vous avez sauté sur ce train à grande vitesse.. 
       L’auteur de cet article a dix ans de moins que moi, il a fait la même chose après avoir été prof de math. Mais il ne dit rien avec son article envoyé par procuration.
       Est-ce que l’économie du franc était régulée correctement ?
       Absolument pas. Comme nous vous avez eu des hauts et des bas, des dévaluations.
       Si vous voulez connaître la nôtre, cela se passait avec Camille Gutt
       L’euro a uniformisé cela au niveau global avec une monnaie unique dans un ensemble d’Etats hétéroclites. C’est ça qui est le problème. La parité recherchée à la base du lancement par un coefficient de conversion adapté au PIB pays,
       Le problème c’est que le PIB est dépendant du pays et pas de l’Europe.
       Une politique keynesienne est celle que préconiste Paul Jorion dont je parlais.
       Cela ne veut pas dire qu’elle est limitée à un Etat.
       Quel est le juste équilibre par rapport au pouvoir d’achat ?
       Bonne question, mais le pouvoir d’achat est toujours en relation avec des paramètres de rentabilité. 
       Vous ne vivez pas en autarcie. Votre production, vous ne pouvez plus l’écouler localement.
       Aujourd’hui, on produit plus que ce qui est nécessaire localement. Donc il faut des échanges entre ceux qui le font au meilleur en vendeur et en acheteur.
       Les dettes, un grand sujet. Vous en faites quand c’est vital pour vous. 
       Les dettes d’un pays sont soit internes ou à l’étranger. C’est complètement différent.
       Il faut les faire au meilleur moment quand les taux sont bas.
       Quel est le pays qui le % de dettes maximum ?
       La France ? Pas du tout c’est le Japon avec 200%. Je vais en parler samedi prochain.
       Pourtant cela marche et tous les autres pays ont confiance dans le yen.
       C’est sûr que la BCE a supplanté la Banque de France.
       Mais les banques ne sont pas des entreprise philanthropiques françaises ou européenne..
       Moi, une vision romantique des choses ?
       Absolument pas. Pragmatique très réaliste mais pas du tout romantique.
       Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas.
       Où est passé l’or ? 
       Ne rêvez pas à l’or, pensez à ce qu’on peut en faire. 
       Tellement peu de choses.
       C’est comme les diamants éternels, il y en a pour les bijouteries et des diamants industriels.
       Sarkozy comme les autres sont des gestionnaires temporaires d’une situation fluctuantes.
       Nous avons les nôtres, ne m’obligez pas à parler des nôtres.... Cela doit être du même tabac. 

       
        

    • Tzecoatl Gandalf 18 avril 2017 19:25

      @Nicole Cheverney


      Le libéralisme est l’égalité de droit. L’ultralibéralisme est provoquer l’inégalité d’opportunité du fait des différents niveaux de vie, de culture, etc dans la mondialisation.

      Ma proposition est bien libérale, au sens égalité d’accès à l’emploi et aux biens et services de consommation.

      Toute votre argumentation tient au fait que :
      - c’était mieux avant, nous allons faire comme avant.

      Sauf que la mondialisation est passée par là. Et que sortir de l’euro, pour revenir au franc, ne suffira pas à faire revenir l’emploi textile, l’acier, le secteur manufacturier et même les services de base.
      Dans les années 70, l’emploi partait déjà ailleurs du fait des salaires inférieurs. Je propose d’arrêter cette mascarade.

      Là, vous allez essayer de dévaluer la monnaie nationale pour recapter les emplois de par le monde.
      Vous allez donc détruire un pouvoir d’achat très affaibli (SMIC inférieur au revenu nécessaire de 1447 euros nets pour un célibataire), pour de l’emploi encore plus pauvre.
      Dans la mondialisation, le salariat est en concurrence avec l’esclavage. Grâce au retour au franc, vous allez dévaluer la monnaie afin de faire converger encore plus salaires et esclavage : je dis bravo.

      Excusez, mais le roumain à 300 euros par mois ou la main-d’oeuvre ukrainienne à 58 euros par mois ne permettra pas aux emplois de revenir, sauf le transport alimentant le réchauffement climatique et saturant les axes routiers.

      Bref, vous perpétuez l’effondrement des salaires au profit du capitalisme et de son pompon, la finance, tout en exposant l’économie aux cycles financiers (si si, le petit employé est dépendant des politiques de captation de toute création de richesse préemptée par les marchés financiers que ce soit l’euro ou le franc dans votre cas-relance de la planche à billets avant la croissance-). Et en plus, vous réexposerez le franc à des sales type comme Soros.

      Reprenons ma théorie monétaire.
      Prenez la grille des salaires minimaux de l’Europe des 27. Considérez le niveau de vie dans notre pays et celui d’un bulgare (salaire le plus bas de l’UE).

      Vous pouvez lissez tout les minimas sociaux en Europe si vous considérez que la différence entre ceux-çi est de la création de valeur monétisable au profit de l’employé français.

      De ce fait, je ne fais pas de cadeaux aux multinationales (il nous payera comme il fait déjà du roumain, du bulgare, de l’espagnol ou du belge), mais elles préfèreront produire près des marchés. D’où l’équilibre de la balance commerciale (et réduction de la facture énergétique).

      Il sera également plus facile au petit entrepreuriat de se lancer, déconcentrant l’économie.

      Bref, avec un tel paramétrage de ma théorie monétaire, inutile d’attendre ou de provoquer politiquement (impossible à 27) la convergence sociale européenne (évidemment par le bas) pour retrouver une situation économique équilibrée pour notre pays.

      Par contre, si vous corrélez le retour au franc par du contrôle de capitaux, de marchandises et de services aux frontières, c’est différent, ça peut marcher. Mais c’est beaucoup de flicage. Alors que je propose du paramétrage et pilotage, c’est plus doux.

      Excusez, mais le keynésianisme, c’est de la relance par la dépense publique. C’est inégalitaire, au profit d’un secteur public français déjà hypertrophié par rapport au privé (C Gave : « L’euro, c’est trop de maisons en Espagne, trop d’industries en Allemagne, trop de fonctionnaires en France »).
      Ma proposition ne privilégie, en théorie, ni le secteur privé au détriment du secteur public, ou l’inverse (c’est le pilotage qui pourrait en décider autrement, mais ce n’est évidemment pas le propos, car chaque secteur a ses avantages et inconvénients).

      Après, l’état français peut bien reprendre sa souveraineté monétaire (au profit de la banque de France, institution privée ?), je reste ferme sur ma théorie, qui se moque du symbole monétaire en vigueur, afin de restaurer un environnement économique décent à toute l’économie française, ainsi que de systématiser l’accès aux marchandises et services aux plus défavorisés.

      Non, ma proposition ne fait pas cadeaux aux multinationales. Si, à moyen-terme (réduction des trajets), mais à long-terme, elle balise clairement les convulsions et contradictions du capitalisme/financiarisme afin de rendre ce que de droit au travail.


  • Marc Chinal Marc Chinal 18 avril 2017 11:14

    Faudra qu’on m’explique un jour en quoi l’euro est différent du franc dans le fait que l’optimisation du système monétiste pousse à remplacer le coût humain par un coût informatique et robotique qui est moins cher.

    Il faudra qu’on m’explique en quoi détruire la planète avec la croissance de l’euro, ou avec la croissance du franc, ça va changer quoi que ce soit.

    Le nationalisme, ennemi de l’intelligence humain ?
    smiley


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 18 avril 2017 11:21

      @Marc Chinal

      Le système est fort, il a su inculqur de fausses vues de l’esprit, tout ne reposant en réalité que sur des illusions.
      L’argent ? Bits sur ordinateur, papier et rondelles de ferraille ^^


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 avril 2017 13:50

      @Marc Chinal

       Absolument.
       Le numérique a apporté une nouvelle manière d’être qui se résume en cette phrase « faire plus avec moins ».
       Qu’est-ce qui détruit la planète : l’humain, désolé de devoir le dire.
       La machine consomme de l’électricité, Ca c’est vrais, mais.... 
       Une machine ne va en grève, tombe très rarement en panne et peut travailler 24h sur 24 sans vacances. 
       Le nationalisme est la pire des réponses à un problème local.
       

  • Brice Bartneski Bartneski 18 avril 2017 12:34

    Il est temps de changer d’Ere :


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