lundi 21 octobre 2019 - par Benoît Delol

L’histoire de la cave qui aurait pu devenir un espace de coworking

La réutilisation des lieux vacants est un sujet d’actualité. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large de lutte contre le gaspillage. Dans la pratique, la frilosité et l’égoïsme des propriétaires bloquent de nombreuses initiatives. En voici un (petit) exemple vécu.

Pour l’association que j’ai créée, Mon premier bureau, je suis en permanence à la recherche de lieux inutilisés afin d’y aménager des espaces de coworking « solidaires ». L’objectif est de « rendre le coworking accessible à tous » en proposant des postes de travail au plus bas tarif possible. À Paris, sur le site des Grands voisins, Mon premier bureau a ainsi proposé, de 2016 à 2018, des postes à 99 € par mois tout compris, soit un tarif quatre fois inférieur au prix moyen. À Villejuif, de 2018 à 2019, le premier prix était de 49 € par mois seulement. Les utilisateurs ciblés sont des chômeurs en création d’entreprise.

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Dans la cave, l’alcôve n°1.

En juillet dernier, grâce à un proche, je rencontre le président d’une association susceptible de disposer de locaux vacants. On m’a parlé d’un château… La discussion s’engage en présence de son principal collaborateur. Le président est un homme cordial. Ses yeux bleus qui vous fixent manifestent son attention et son caractère direct ; leur éclat, sa vivacité d’esprit. Je retrouve dans notre échange une envie de sortir du cadre que j’avais décelée en lisant quelques-uns de ses textes sur le site internet de son association. Cela me semble de bon augure.

 

Le château, malheureusement, a été vendu. Cependant, l’association est propriétaire de son siège social où certains espaces sont sans usage… Dans cet immeuble parisien du XIXe siècle, l’atelier d’artiste du 4e étage, prolongé jusqu’au 5e par une mezzanine, n’est plus utilisé depuis fort longtemps, tandis que la cave ne recèle que des objets promis à la décharge.

 

En ce qui concerne les étages, l’association souhaite tirer un revenu d’un éventuel réemploi. Elle ne sait toutefois comment s’y prendre car elle a reçu l’immeuble en donation et les conditions de celle-ci l’obligent à laisser l’atelier en l’état. Je leur conseille de le louer pour des réunions ou d’y implanter quelques postes de travail proposés au prix du marché. J’ajoute que je leur enverrai des informations pour les aider dans cette démarche. Mon association n’a rien à gagner à cela, mais c’est l’occasion de démontrer sa motivation, sa compétence et son souci de l’intérêt de ses partenaires.

 

Reste la cave... Cette fois-ci, l’association ne formule aucun souhait financier. Je leur explique d’ailleurs que, sauf à risquer d’apparaître comme des exploiteurs, seule une modeste participation aux frais (électricité, connexion à internet, etc.) pourrait être demandée à d’éventuels coworkeurs. J’évoque la somme de 1 € par jour. La visite commence. Le lieu est bien éloigné des grandes caves qui abritent des clubs de jazz dans la capitale. La hauteur sous plafond est d’environ 2,10 m, avec des passages à moins de 1,80 m. Une soixantaine de mètres carrés tout au plus sont utilisables. Des câbles courent sur tout le plafond du couloir… Mais cette cave offre cependant six alcôves avec voûtes et pierres apparentes, ce qui pourrait donner un charme certain à l’endroit. Plus simplement : depuis la création de Mon premier bureau, en 2013, j’ai essuyé tellement de refus que je ne peux me permettre de faire la fine bouche. J’imagine des coworkers travaillant sur écran, soucieux de leur concentration plus que de leur environnement. Du coup, le principal obstacle au projet parait juridique : quel public pourrait légalement avoir accès à ce sous-sol ? Nous nous séparons sur un constat : pour aller plus loin, une expertise est nécessaire.

 

En septembre, j’envoie à mes interlocuteurs une étude détaillant les possibilités de rentabiliser leur 4e étage. Comparaison des formules de location de salle de réunion et de coworking, prix pratiqués par la concurrence, liste des plateformes internet d’annonces, marges des intermédiaires, tarifs des photographes immobiliers : tout y est ! Je me mets ensuite à la recherche d’un bureau de contrôle apte à établir un diagnostic de faisabilité pour la cave. Mon premier bureau ne disposant actuellement d’aucun budget, je propose un mécénat de compétences. L’idée séduit Alexandre Eozenou, PDG de Qualiconsult, l’un des leaders du secteur. L’année dernière, l’entreprise a déjà accompagné les porteurs du projet des Halles du Faubourg, une friche industrielle lyonnaise de 1 200 m².

 

Mi-octobre, je recontacte l’association propriétaire de l’immeuble. Au téléphone, son président m’explique que les formules suggérées pour le 4e étage leur demanderaient un travail conséquent pour être mises en œuvre (ce qui est vrai). Il pense plutôt louer leur bureau actuel du rez-de-chaussée, au prix du marché avec un bail classique, et s’installer à l’étage. Soit. Un remerciement pour l’étude que je lui ai fournie aurait été le bienvenu mais, passons... Il me raconte qu’un de ses proches, architecte de profession, s’était montré pessimiste quant à une nouvelle affectation de la cave. Je lui réponds que, si le doute est permis, le diagnostic de Qualiconsult nous permettra d’être fixés sur la question. Dispose-t-il d’un plan pour aider l’expert dans son travail ? La réponse étant négative, je propose de revenir en dresser un. Comme il m’indique qu’il part en vacances à la fin de la semaine, je lui demande si je peux passer dès le lendemain.

 

À mon arrivée, je suis accueilli par un « Voici le terrible M. Delol ! » Je mets cela sur le compte de ma persévérance, en espérant ne pas m’être montré trop insistant. En m’accompagnant au sous-sol, il me fait part d’un obstacle supplémentaire : l’accès à la chaudière se fait par la cave. Je lui réponds que cet accès demeurera possible, quel que soit l’usage qui pourrait être fait de l’endroit. Pour moi, en bon entrepreneur (associatif), chaque problème a une solution. Et, tandis que je commence à réaliser le plan, je complète la liste des (vraies) difficultés à surmonter : plusieurs tonnes de documents et objets sont entreposés dans la cave ; elle n’a pas été nettoyée depuis un bon siècle ; il faudra poser un circuit électrique, etc. Certains bruits et courants d’air, ainsi que la physionomie générale du lieu, me conduisent à envisager une autre utilisation pour l’endroit, celle d’une galerie d’art, afin de n’accueillir des visiteurs que pour des durées courtes tout en profitant du caractère insolite du lieu.

 

Une heure et demie plus tard, je suis de retour dans le bureau du président. Je lui propose, pendant ses congés, de prendre rendez-vous avec son collaborateur pour la visite de l’expert. Le problème, m’explique-t-il, c’est qu’il y a « 99,8 % de chance que Monsieur A. refuse, parce qu’il n’est pas favorable au projet. » Et c’est ainsi que cet homme, charmant au demeurant, m’a fait comprendre que les choses ne se feraient pas.

 

La suite de notre conversation a permis d’ajouter un autre problème à sa liste : il y a eu des cambriolages dans le quartier et ouvrir davantage l’immeuble augmenterait le risque. Sans doute a-t-il en tête les derniers chiffres publiés, montrant une augmentation des cambriolages à Paris de presque 8 % en un an. Mais dans son arrondissement, les cambriolages ont diminués… Et une dizaine de coworkers parfaitement identifiés représenteraient-ils vraiment une menace ?

 

Les vraies raisons de leur refus, le président va finir par les exprimer : cette utilisation ne leur rapportera pas d’argent et va les déranger. Bien sûr, la cave laissée en l’état ne devrait pas les enrichir. Bien sûr, le dérangement occasionné par des personnes supplémentaires allant de la porte d’entrée de l’immeuble au sous-sol serait bien modeste. Bien sûr, toute la gestion du projet et son financement serait à notre charge, leur évitant tout tracas. Mais peu importe. Peu importe également le bénéfice moral pour leur association de soutenir des chômeurs en création d’entreprise (ou de jeunes artistes, dans l’hypothèse de la galerie d’art) et le bon exemple donné aux autres propriétaires immobiliers. Peu importe le supplément de vie dans cet immeuble et cette rue un peu ternes. Peu importe enfin d’avoir reçu cet immeuble en donation, pour les soutenir dans leur action, et de n’être pas capables de faire profiter une autre association de sa partie la plus ingrate.

 

Un exemple isolé, que cette association et son immeuble ? Malheureusement, non. La peur et, surtout, l’égoïsme conduisent nombre de propriétaires immobiliers à préférer conserver vacants leurs espaces inutilisés. Dans le privé comme dans le public. Et si certaines réutilisations ont beaucoup fait parler d’elles (à l’exemple des Grands voisins, dans l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul), elles ne concernent qu’une petite part du parc immobilier. De très nombreuses initiatives portées par des associations ou des entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire s’en trouvent handicapées ou condamnées, faute de pouvoir être hébergées à un coût abordable. Et c’est le dynamisme d’un pays tout entier qui s’en trouve amoindri.

 

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Le couloir de la cave permettant l’accès aux six alcôves.
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Plan de l’entrée de la cave et des deux premières alcôves.


44 réactions


  • armand 21 octobre 2019 15:49

    Vous voulez faire travailler des gens la dedans ??? en prison à la rigueur, on est pas loin de la rumeur des logements dans les égouts.


  • Ruut Ruut 21 octobre 2019 16:33

    L’Open Space est juste un enfer pour les personnes qui y travaille.

    Alors un Open Space en cave .....

    C’est a la limite de l’enfer sur terre.

    Espérons que les salaires de ces malheureux dépasse 8k euro par mois pour compenser.


    • Benoît Delol Benoît Delol 21 octobre 2019 17:00

      @Ruut
      Nous parlons donc d’un espace qui n’ouvrira pas (comme je l’explique dans l’article), mais pour préciser les choses :
       l’idée était d’aménager six bureaux individuels dans les six alcôves de cette cave ;
       pour des chômeurs en création d’entreprise (autrement dit : des travailleurs indépendants à la recherche d’un espace de travail) ;
       avec une participation aux frais d’environ 30 € par mois.
      Cela n’aurait pas constitué un idéal, mais peut-être pas un enfer non plus. 


    • Ruut Ruut 21 octobre 2019 18:35

      @Benoît Delol
      Pourtant en France, a la Campagne, les chouettes espaces ne manquent pas.
      Pourquoi toujours vouloir Paris, cette ville sinistre, sale et horrible en accès voiture.

      Pour des entrepreneurs, les transports en communs c’est assez limite quand même.

      Il faut aussi de l’espace pour les futures machines de production.

      A moins que ce ne soit encore que des fausses entreprises justes pour prendre des subsides et partir en faillite.... (ne le prenez pas personnellement, mais j’ai dans mon entourage ce genre d’entrepreneurs et ils sont de plus en plus nombreux qui proposent des services dont ils ne maîtrisent rien)


    • Benoît Delol Benoît Delol 21 octobre 2019 19:49

      @Ruut
      Vous avez raison, Ruut, il y a en région d’agréables espaces de coworking et tiers-lieux. Mais l’idée de vouloir en ouvrir à Paris tient au constat simple que de nombreux habitants de la capitale sont à la recherche d’espaces de travail financièrement abordables et n’envisagent pas de déménager pour en trouver...

      En ce qui concerne les machines, dans nos précédents espaces de coworking, faute de place et d’insonorisation, nous n’avons pu accueillir que des machines à coudre, une (petite) presse à main et une (petite) découpeuse pour bijoux... Mais Mon premier bureau a été le premier espace de coworking à mêler artisans et indépendants travaillant sur bureau, pour un même tarif individuel.

      Nous n’avons pas eu d’entrepreneurs filous comme ceux que vous décrivez. D’une part, parce que nous les sélectionnons. D’autre part, parce qu’ils ne bénéficient pas, malheureusement, d’aides financières (d’où leur budget très faible pour « loger » leur entreprise naissante).


    • Ruut Ruut 21 octobre 2019 22:03

      @Benoît Delol
      Puissiez vous réussir smiley


    • Et hop ! Et hop ! 27 octobre 2019 19:31

      @Ruut

      C’est tout simplement interdit par les diverses réglementations d’utiliser cette cave de 2,10 m sous plafond, sans dispositif de désenfumage, ni d’évacuation incendie, ni de WC,... pour faire une habitation ou un bureau, sans demander une autorisation de changement d’affectation des locaux, avec des grosses amendes et peines de prison à la clef.

       Si il y a des meubles entreposés dans la cave, et aussi 2 tonnes d’archives, c’est que la cave n’est pas inutilisée, elle l’est conformément à sa destination.

      Si l’immeuble a été donné à l’association à condition de conserver l’atelier d’artiste en l’état, c’est probablement pour faire de la maison un musée sur l’artiste, donc jetter à la poubelle toutes ses archives c’est peut-être pas une bonne idée. 


    • Benoît Delol Benoît Delol 28 octobre 2019 09:05

      @Et hop !
      Merci pour votre lecture de l’article ! Voici deux précisions en réponse à vos remarques :

      1. L’idée n’était pas d’utiliser la cave en l’état, mais justement de savoir si, moyennant des transformations à déterminer, il était possible d’en changer légalement la destination (avec, parmi les hypothèses, celle d’une galerie d’art, sans doute moins exigeante quant aux aménagements) ;
      2. Les documents entreposés dans la cave sont sans rapport avec l’ancien atelier d’artiste. L’association propriétaire de l’immeuble souhaite s’en débarrasser mais n’a pas investi pour réaliser l’opération.

  • foufouille foufouille 21 octobre 2019 16:42

    vu la hauteur sous plafond et la tronche de la photo, c’est hors normes de sécurité .............


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 21 octobre 2019 18:29

    C’est la mode des rats .. parfaite adéquation avec l’époque ^^


  • Benoît Delol Benoît Delol 21 octobre 2019 22:10

    Merci pour vos encouragements, Ruut !


  • agent ananas agent ananas 22 octobre 2019 13:40

    La cave ? Essayez l’Afghanistan.

    Pour un investissement quasi nul, elles ont démontré leur efficacité à déjouer les systèmes sophistiqués du Pentagone et de la CIA le 11/9. smiley


  • Abou Antoun Abou Antoun 22 octobre 2019 15:12

    Hum ...

    ’coworking’ doesn’t sound very French.

    doersn’t sound English as well.

    maybe it’s just ’neocon’.


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 15:17

      @Abou Antoun
      En français, on dira « co-travailleurs ».
      Pour le reste...


    • Abou Antoun Abou Antoun 22 octobre 2019 15:31

      @Benoît Delol
      En français, on dira « co-travailleurs ».
      Eh bien disons le alors, si tant est qu’il faut préférer cela à ’coopérants’ qui est dans le dictionnaire ! La majorité des lecteurs sont des ’Frenchies’, à quoi bon leur froisser les oreilles avec de (faux) anglicismes.


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 15:52

      @Abou Antoun
      Mieux vaudrait, effectivement, parler français. L’inconvénient de « coopérant », c’est que le mot désigne une toute autre réalité. En ce qui concerne « cotravailleur », une minorité de personnes connait le mot. Le « coworking » s’est développé suffisamment vite pour qu’il ne laisse pas le temps à un mot français de s’imposer. Tous les termes n’ont pas la chance « d’ordinateur »...


    • JC_Lavau JC_Lavau 22 octobre 2019 16:04

      @Abou Antoun. Ah ! Enfin quelqu’un à qui le franglais reste en travers de l’oreille !


    • ACR26 ACR26 27 octobre 2019 10:55

      @Abou Antoun bonjour. C’est du snobisme, du snobisme pur et dur tous ces anglicismes.
      « Imposez votre langage pour imposer votre culture et votre pensée »... c’est ce qui se passe depuis 30 ans.


    • Benoît Delol Benoît Delol 28 octobre 2019 08:57

      @ACR26
      Vous avez raison de souligner le lien entre langage, culture et pensée, et de situer le problème sur le terrain de la lutte d’influence. Mais si le combat contre les anglicismes est si difficile, c’est que la raison de leur emploi ne tient qu’en partie à du snobisme (très présent, cependant, dans le monde des affaires) :

      1. Les termes anglo-américains sont parfois les premiers à désigner des nouveaux objets ou concepts, inventés justement dans le monde anglophone. Le temps de leur trouver un équivalent en français, et leur usage est déjà devenu une habitude... ;
      2. Ces termes sont souvent plus concis que leur équivalents français, et également plus englobants dans notre acception, plus « conceptuels ». Par exemple, je vais être compris si je dis que je travaille « dans le coworking » (comme je dirais « dans la santé »), alors que ce ne sera pas le cas si j’explique travailler « dans les bureaux partagés ».

    • ACR26 ACR26 28 octobre 2019 13:04

      @Benoît Delol, bonjour. Pas du tout d’accord avec votre vision. Les termes « anglo-américains » ont leur équivalent direct en Français, ou alors il s’agit de noms ou marques déposés et donc incontournables. ET même quand ils ont de suite un équivalent dans notre langue le snobisme fait que beaucoup de moutons continuent à en faire usage. ET même plus... exemple : « chalenge » (ou challenge) qui est un mot d’origine bien française et que les snobs prononcent « tchalindje ». Remarquez on a le même snobisme avec le fameux « des scenarii » ...
      Comble du snobisme et de l’ignorance : cet été, alors que nous parlions des chanteuses, une de mes connaissances me cita la chanteuse « Wanissa Peuridaïze », vous avez compris il s’agissait de Vanessa Paradis, bien française avec un nom bien français. Voyez jusqu’où va ce snobisme imbécile.
      Les médias... exemple : BFM TV ... Business FM, qui fait aussi du BFM Live, etc.... Idem pour LCI, etc... Vous voyez bien que c’est du pur snobisme comme les « vide dressing », brunch, flyer, etc...
      Donc je reste sur mes positions et je m’arrête de lire n’importe article dès que je « rencontre » un anglicisme.
      Excusez moi de n’avoir pas lu votre article, sûrement très intéressant, au delà du titre.
      Bonne journée


    • ACR26 ACR26 28 octobre 2019 13:10

      @ACR26 : je me permets de rajouter un copier-coller :
      « 
      Les espaces de coworking sont cependant officiellement nés à San Francisco en 20058 mais des prototypes en existaient déjà au milieu des années 1990, dont les hackerspaces comme le C-BASE de Berlin, ou d’autres centres communautaires comme la Schraubenfabrik de Vienne en 2002. IBM France en utilisait dès 2000 en lieux de travail occasionnel sous le nom de bureaux de proximité »


  • Sozenz 22 octobre 2019 15:30

    avez vous pensé , aux problèmes de santé ; de sécurité , d évacuation (en cas par exemple d incendie)  ?

    bref ...


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 15:35

      @Sozenz

      Nous parlons donc d’un espace qui n’ouvrira pas (comme je l’explique dans l’article), mais pour préciser les choses :

      — la première étape consistait en la réalisation d’un audit de faisabilité, justement à même de répondre aux questions que vous soulevez.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 15:48

      @Benoît Delol

      En cinq minutes et connaissant les normes je vous aurais dit que c’était une connerie. Mais on « auditer » plein tarif c’est pas mon truc . Un tit gars du bâtiment...


    • Sozenz 22 octobre 2019 15:53

      @Aita Pea Pea

      vous m avez grillée ^^
      j allais mettre exactement le même temps 5 minutes ;

       


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 15:56

      @Aita Pea Pea

      Nous parlons donc d’un espace qui n’ouvrira pas (comme je l’explique dans l’article), mais pour préciser les choses :

      — l’audit de faisabilité aurait été réalisé gratuitement, dans le cadre d’un mécénat de compétences (et il est peut-être difficile, sans avoir visité l’endroit et sans savoir quels travaux auraient pu être envisagés, d’augurer du résultat de cet audit).


    • Sozenz 22 octobre 2019 16:00

      @Benoît Delol

      ah , vous aimez brasser du vent ... ok .
      c est assez à la mode .


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 16:09

      @Sozenz
      Raconter une anecdote ne revient pas à brasser du vent (et l’article n’a pas été publié pour obtenir des conseils pratiques dans le domaine du bâtiment pour un projet déjà enterré...).


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 16:14

      @Benoît Delol

      Même gratuitement c’est foutre de l’argent par l’absence de fenêtres. Bien con ou incompétent celui qui travaillerait sur votre projet. Mais bon un maso ...


    • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 16:21

      @Aita Pea Pea
      Vous avez le choix de vos mots.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 16:25

      @Benoît Delol

      Non je suis franc . J’ai de la bouteille en bâtiment et je ne baratine pas .


    • Sozenz 22 octobre 2019 16:25

      @Benoît Delol
      vous savez quoi , je ne parlais pas de l article ; bien que de raconter une annecdote qui en plus relève d un immense manque de jugeote de base , n est pas très rejouissant . le pire c est que vous persistiez en continuant les commentaire ; vous ne vous arretez jamais donc pour vous poser les bonnes questions . vous brassez non stop .
      Vous etes peut etre de ceux qui ont besoin d action tout le temps , mais qui ne reflechissez pas .
      je vous conseille d être un peu fainéant , ça vous aiderait peut etre à plus réfléchir .

      ou sinon , il se peut que vous ne soyez pas assez fatigué ...
      encore une fois . bref .

      j espère au moins que ces commentaires auront servi à quelque chose .

      Souvent de mon coté je me dis : « Mais arrête de parler aux gens .. »
      (, il se peut que je ne sois pas assez fatiguée ( fait chier) ) .


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 16:31

      @Aita Pea Pea

      Pour le maso je ne parlais pas de vous ...


    • Sozenz 22 octobre 2019 16:44

      @aita

      Vous parliez de bouteille , faudrait l arrêter ^^


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 19:50

      @Sozenz

      Hips ......lol


  • Benoît Delol Benoît Delol 22 octobre 2019 15:34

    Nous parlons donc d’un espace qui n’ouvrira pas (comme je l’explique dans l’article), mais pour préciser les choses :

     la première étape consistait en la réalisation d’un audit de faisabilité, justement à même de répondre aux questions que vous soulevez.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 octobre 2019 19:56

      @Benoît Delol

      Vous ne connaissez donc personne,dans votre entourage, ayant une connaissance en ce domaine ? Dommage et mefiez vous des margoulins . Sur ce bonne réussite, ailleurs.


    • Et hop ! Et hop ! 27 octobre 2019 20:26

      @Benoît Delol

      Pour transformer un local inhabitable en local habitable (création de surface habitable), et ensuite un local d’habitation en local de bureau (création de surface de bureau), en plus surface qui reçoit du public, il faut une autorisation à déposer à la Préfecture de Police sur le CERFA prévu en 23 exemplaires (à cause du nombre de services consultés), et vous n’avez aucune chance d’avoir un avis favorable.


    • Benoît Delol Benoît Delol 28 octobre 2019 09:12

      @Et hop !
      Merci pour votre remarque. Des obstacles légaux auraient sans doute contrarié ce projet, même peut-être dans l’hypothèse d’une galerie d’art.
      Mais l’enjeux de cet article n’est pas seulement technique, vous l’aurez compris : il s’agissait de montrer que la peur et l’égoïsme de certains propriétaires peuvent empêcher la réutilisation de n’importe quel bâtiment inutilisé.


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