jeudi 1er juillet 2010 - par alcodu

Retraites, le tabou de la capitalisation

Un des traits marquant de la controverse sur les retraites, réside dans l’absence totale de débat sur l’option de la retraite par épargne personnelle. En effet, les deux grands partis dirigistes de droite et de gauche, au pouvoir depuis 60 ans dans notre pays, sont tous deux de fervents partisans de la retraite dite « par répartition ».

argent ou pointsDepuis février 2010 le site du PS annonce fièrement : "Dans le débat qui s’engage dans notre pays, le PS est rassemblé pour défendre un système juste et solidaire, basé sur la retraite par répartition.
La retraite par répartition, c’est-à-dire la solidarité entre les générations, est au cœur du modèle social de notre pays et constitue le socle fondamental de notre système de retraites
"
Chez les écologistes, même son de cloche avec Eva Joly dans un article intitulé "Défendre la retraite par répartition", elle affirme : "le système de retraite par répartition repose sur la solidarité, notamment sur la solidarité entre générations".
Dans l’autre camp, Eric Woerth ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique ne craint pas d’ériger la retraite par répartition en principe inamovible : "Ne nous trompons pas, le dogme c’est le régime par répartition, le dogme c’est la solidarité entre les générations, c’est comme ça qu’est construit notre système de retraite, c’est ça qu’il faut sauvegarder".

De l’extrême droite à l’extrême gauche tout le monde prétend donc "défendre" une répartition qui n’est attaquée par... personne. Dans ce débat, on le sent bien l’affect a remplacé la raison. Il n’y a pas de place pour le débat d’idées. Tous ceux qui voudraient défendre la capitalisation sont d’avance traités d’égoïstes puisque la répartition est le mode "solidaire".

On peut légitimement se demander ce qui motive ce rejet passionnel de l’épargne personnelle qui est un mode de financement des retraites adopté, au moins partiellement, par de nombreux pays. Avant d’apporter des éléments de réponse à cette question, trois points méritent notre attention.

Première remarque, la retraite par répartition n’est évidemment pas plus "solidaire" que la retraite par capitalisation. Quand dans notre système on cotise toute sa vie pour payer les pensions des retraités, on ne le fait pas par solidarité mais par calcul en espérant se voir financer sa propre retraite par le même système. Dans les deux cas on paye son inactivité future avec une partie des fruits de son travail présent. Qualifier la retraite par répartition de "solidaire" est donc une tromperie voire une véritable escroquerie intellectuelle.

Deuxième remarque importante, notre modèle actuel de financement des retraites n’est pas une vraie retraite par répartition. La vraie répartition ne peut connaître de déficit. Les montants cotisés par les actifs sont répartis entre tous les retraités au prorata des points accumulés. Dans un tel système, si le montant des cotisations diminue, les retraités voient leurs allocations baisser. Si le modèle par répartition était appliqué, les pensions des retraités auraient du diminuer depuis longtemps.
Le modèle français qui répétons-le, n’est pas une retraite par répartition, consiste à garantir des allocations fixes ou même croissantes alors que le ratio entre le nombre des cotisants et le nombre des pensionnés diminue fortement. L’équilibre de ce système est assuré par des revenus autres que ceux du travail ce qui est aberrant. Ainsi la taxation des revenus du capital pour financer les retraites, préconisée par la droite et la gauche à des degrés divers, est un modèle d’incohérence et de démagogie. Pourquoi ne pas aussi taxer la baguette, l’eau ou les ordinateurs ? Si l’on est honnête et conséquent on admettra que seuls les revenus du travail doivent financer les retraites.

Troisième remarque le système par répartition est probablement l’un des plus injuste que l’on puisse humainement imaginer au regard de l’inégalité fondamentale que constitue la disparité des durées de vie. Celle ou celui qui meurt avant l’age de sa retraite aura cotisé toute sa vie pour rien. Il ne pourra pas laisser un patrimoine à ses enfants comme le permet la retraite par épargne personnelle. Pour ceux qui meurent jeunes la retraite par répartition revient à une double peine car ils sont en plus pénalisés financièrement dans la transmission d’un patrimoine. Les ouvriers ont une espérance de vie plus faible que les cadres, pourtant la gauche défend ce système dans lequel ceux qui meurent jeunes payent pour ceux qui meurent vieux.

Alors pourquoi la droite et la gauche défendent-ils bec et ongle cette doctrine ? Pour la gauche c’est évident, la retraite par répartition à une fonction redistributrice. Leur clientèle électorale espère tout simplement récupérer plus qu’elle n’a cotisé. On est évidemment loin de la "solidarité" citée plus haut. Il s’agit en fait d’une foire d’empoigne où chacun essaye de gruger l’autre en quémandant des avantages auprès de l’Etat. Les régimes spéciaux des fonctionnaires sont un bel exemple de ce que le système peut produire. Mais il n’y a pas qu’eux, chaque métier à travers sa représentation professionnelle tente d’influer sur le pouvoir pour obtenir des avantages au détriment des autres. La redistribution opérée par les dirigistes (socialistes et gaullistes) est antidémocratique car elle favorise les plus violents et les plus influents. Elle évite soigneusement de comptabiliser qui profite de quoi. La retraite par répartition à la française confirme le célèbre adage de Bastiat : L’Etat c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépends de tout le monde.

A ce point, disons le tout net, la gauche libérale n’a rien à priori contre une forme de redistribution. D’ailleurs l’allocation universelle ou revenu de liberté que nous préconisons en est une forme pratique. Cette ingénierie sociale, qu’il serait malhonnête d’appeler de la solidarité puisqu’elle relève de la coercition, nous parait nécessaire pour de multiples raisons. Mais la grande différence entre cet offset (décalage) social et la méthode socialo-gaulliste c’est l’absence de clientélisme et la transparence dans le montant des aides reçues. Mélanger l’aide sociale à la retraite c’est encourager l’opacité financière dont se nourrissent les dirigistes.

Une question demeure pourquoi la droite défend-elle aussi le système par répartition ? A cela plusieurs réponses. La clientèle électorale de la droite est plus âgée que celle de la gauche. Remettre en cause, même partiellement le système existant pourrait inquiéter cet électorat. De plus nous l’avons vu plus haut, le système profite clairement à ceux qui meurent vieux donc aux cadres, médecins, etc.. Enfin dernière et principale raison, les cotisations versées au titre d’une épargne personnelle, gérées par des fonds de pensions, seraient beaucoup plus difficiles à dégrever socialement. Or le dégrèvement "incitatif" qu’il soit fiscal ou social est l’un des grands moyens inventés par la droite pour "piloter" l’économie. Sans charges ou impôts élevés, impossible pour les dirigeants de droite, ces fonctionnaires qui se prennent pour les chefs de l’Entreprise France, d’administrer l’économie comme ils l’entendent, et avec le succès que l’on sait.


136 réactions


  • dhbasse dhbasse 1er juillet 2010 11:16

    c’est vrai que la retraite par capitalisation a fait ses preuves, brillantes s’il en est, aux Etats Unis ces derniers temps...
    je garde un souvenir ému d’un petit vieux qui devait friser les 90 ans qui emballait mes courses au supermarché du coin...

    non mais on est des couillons en France, qu’est ce qu’on attend pour filer nos thunes à des caisses privées pour qu’elles se goinfrent sur notre dos et soient renflouées avec nos impots ?

     smiley


    • alcodu 1er juillet 2010 13:51

      Vous êtes hors sujet dhbasse.
      Cet article ne vis pas à recenser les avantages et les défauts des deux méthodes mais à s’interroger sur le fait que la retraite par épargne personnelle n’est même pas débattue en France.

      En ce qui concerne le fait de travailler à 90 ans, je ne vois pas le problème en soi si c’est un choix personnel. Je vois en revanche un problème dans le fait de ne pas avoir le choix. La société américaine a beaucoup de défauts mais le fait de pouvoir trouver un employeur à 90 ans est tout à son honneur.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 14:02

      « La société américaine a beaucoup de défauts mais le fait de pouvoir trouver un employeur à 90 ans est tout à son honneur. »
      ca cours pas les rues, etre en bonne sante a 90a


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 14:13

      Honteux de parler comme ça des vieux qui ont tout perdu dans la crise financière à cause la retraite par capitalisation.

      Un aveuglement crasse.
       


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 1er juillet 2010 14:20

      rien n’empèche un salarié de cotiser à un plan d’épargne retraite en plus du système par répartition français et de la complémentaire.

      Ce qui est inadmissible c’est le système par capitalisation anglosaxon que certains libéraux français veulent rendre obligatoire, avec de prétendues vertus économiques comme arguments.
      Foutaises !!!


    • alcodu 1er juillet 2010 14:30

      Non rastapopulo la société américaine emploie des vieux depuis toujours. Cela était vrai avant la crise.

      Aux Etats Unis on peut choisir de cotiser très peu pour sa retraite. Les revenus des américains ne sont pas placés sous tutelle de l’Etat. Ils en font ce que bon leur semble. C’est un régime de liberté. Je comprends que ca déplaise à un dirigiste qui veut assurer le bonheur des gens de force et contre leur gré.

      Je vous fais également remarquer que les français aussi sont en train de tout perdre à cause de la répartition. Ils ont beaucoup cotisé et ils ne toucheront presque rien. Ils n’ont pas l’air content d’ailleurs... la fameuse « solidarité entre les générations » tant invoquée par le lobby dirigiste semble avoir des limites ! Ils veulent plus de fric pour eux !


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 14:45

      « Aux Etats Unis on peut choisir de cotiser très peu pour sa retraite »
      quand on a un salaire de merde, on a le choix ?
      ou ils ont qu’a se demerder, les debiles ?


    • Ronald Thatcher rienafoutiste 1er juillet 2010 15:03

      La retraite par capitalisation, c’est souvent ça a un moment donné :

      « BP est en effet un placement phare des caisses de retraite. Symbole de la grandeur impériale passée, l’ex-British Petroleum a toujours choyé ses actionnaires en distribuant de généreux dividendes. Depuis le 20 avril, date de l’accident de Deepwater Horizon, sa capitalisation boursière a perdu 49,6 milliards de livres (61 milliards d’euros). »

      c’est du capital devant servir de rente à des retraités qui s’évanouit dans les méandres du système boursier, et des millions de pauvres vieux qui perdent tout du jour au lendemain.

      Voir l’article du monde.


    • alcodu 1er juillet 2010 15:19

      « Aux Etats Unis on peut choisir de cotiser très peu pour sa retraite »
      quand on a un salaire de merde, on a le choix ?
      ou ils ont qu’a se demerder, les debiles ?

      Exactement ce que je dis dans l’article : les étatistes veulent mélanger l’aide sociale à la retraite (comme à beaucoup d’autres choses). Cela leur permet de conserver leurs circuits opaques et les prélèvements de « fonctionnement » de l’immense machinerie administrative.
      .
      Gauche Libérale


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 15:24

      donc tu veut bien que les faibles crevent ?


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 15:27

      ton systeme revient a « changer de maitre »
      1789, les rois sont decapites et remplacer par les bourgeois puis le netat
      la communaute taisible est par exemple interdite

      systeme « liberale », le patron est ton maitre, si tu veut pas etre SDF


    • dhbasse dhbasse 1er juillet 2010 15:35

      "En ce qui concerne le fait de travailler à 90 ans, je ne vois pas le problème en soi si c’est un choix personnel"

      merveilleux !!!!!!!!
      comme si c’était un choix après s’être crevé à la tâche pendant 40 ans, d’être obligé de mourir au boulot pour tenter de survivre...


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 15:45

      Si tu n’a pas tord sur l’obligation de travailler vieux si une personne ne cotise pas aux USA...

      .... tu nie honteusement que des personnes qui ont cotisé mais devait partir à la retraite en 2008 ont tout perdu.

      J’espère que tu a compris et tant pis pour ton paradigme tatchérien (chacun ses goûts) sur l’étatisme (alors que cela nous vient d’une avancée social).


    • alcodu 1er juillet 2010 15:56

      merveilleux !!!!!!!!
      comme si c’était un choix après s’être crevé à la tâche pendant 40 ans, d’être obligé de mourir au boulot pour tenter de survivre...

      Absolument typique des dirigistes. Ils savent mieux que les personnes elles-mêmes ce qu’elles veulent !! 
      Faire le choix de toucher plus d’argent quand on est jeune et de travailler plus vieux n’est pas un choix possible. Les totalitaires dirigistes en ont décidé ainsi !
      .
      Gauche Liberale


    • lordrax 1er juillet 2010 15:57

      Aucun intérêt d’en discuter

      La retraite par capitalisation c’est bien quand il y a une situation de plein emploi durable dans le temps. Vu le nombre actuel de demandeurs d’emplois en fin de droits ou pas, nombre qui ne va cesser d’augmenter à cause de votre libéralisme à deux francs six sous je ne vois aucun intérêt de débattre de la capitalisation qui de toute façon profitera aux traders et autres petits cons sans foi ni loi


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 16:01

      Donc tu nies aux américains qui ont cotisé mais qui partaient à la retraite en 2008 d’exister ???

      A chaque fois tu es obligé d’éviter le sujet.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:15

      « Absolument typique des dirigistes. Ils savent mieux que les personnes elles-mêmes ce qu’elles veulent !! »
      si tu es bonne sante, tu peut partout travailler a 90a
      dans ton systeme c’est obligatoire car les salaires seront trop bas pour cotiser


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:18

      "Faire le choix de toucher plus d’argent quand on est jeune et de travailler plus vieux n’est pas un choix possible. Les totalitaires dirigistes en ont décidé ainsi !
      ."
      500€ et 3€/h, il est ou le choix ?


    • alcodu 1er juillet 2010 16:52
      • si tu es bonne sante, tu peut partout travailler a 90a
      Non, c’est faux. Dans le système actuel les sociétés mettent fin au contrat de travail lorsque l’age de la retraite est dépassé.
      • dans ton systeme c’est obligatoire car les salaires seront trop bas pour cotiser
      Encore confusion entre le niveau de salaire (donc l’aide sociale) et la retraite. Si les salaires sont trop bas, raison de plus pour ne pas en prélever 33% de force.

    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:16

      « Non, c’est faux. Dans le système actuel les sociétés mettent fin au contrat de travail lorsque l’age de la retraite est dépassé. »
      et ?
      il fait autoentrepreneur, etc
      il te vire a 50 des fois
      si tu bosses .........

      • "dans ton systeme c’est obligatoire car les salaires seront trop bas pour cotiser
      Encore confusion entre le niveau de salaire (donc l’aide sociale) et la retraite. Si les salaires sont trop bas, raison de plus pour ne pas en prélever 33% de force."

      y a plus de retraite, tu cotise quoi avec 507€ de salaire ?
      169x3=507+RU=1007
      ca fait juste de quoi vivre, donc pas d’epargne
      on est pas en afrique


    • Croa Croa 1er juillet 2010 20:50

      Alcoldu cite et commente :

      • si tu es bonne sante, tu peut partout travailler a 90a
      Non, c’est faux. Dans le système actuel les sociétés mettent fin au contrat de travail lorsque l’age de la retraite est dépassé.
      _____________________________

      En réalité celà dépend
      et cela déborde largement de la seule « santé ». La règle ne s’applique en fait de manière rigide que dans l’administration !

      Professions libérales : Tu fait ce que tu veux tant que t’as la santé ! smiley
      Salariés dans le privé (non cadre) : T’es viré bien avant l’age de la retraite. Tu es donc chômeur avant d’être retraité pauvre. smiley
      Cadres : Par chance être vieux donne un bon profil de chef. Le patron sera cependant obligé de te virer à 65 ans (67 bientôt.) Au delà et si t’as la santé tu peux être consultant à ton compte (il y a des cas.) smiley


    • Bleu Montréal 4 juillet 2010 21:40

      Quel argumentaire piteux Alcodu.

      Habitant en Amérique du Nord, j’ai plein de collègues dont le fond de pension est au raz des pâquerettes suite à la crise. Ils devront travailler encore une décennie alors qu’ils avaient prévu prendre leur retraite très bientôt. Ils vous détesteraient s’ils lisaient votre analyse.

      Vous prônez un système hautement inégalitaire concernant les retraites. Les riches, toujours plus riches, les pauvres, vampirisés par ces mêmes riches.

      Alcodu, votre système fait partie du passé, acceptez-le.


    • alcodu 4 juillet 2010 22:17

      Cher Bleu Montréal. Merci pour cet argument mille fois entendu dans les médias et mille fois lu sur le web. 
      Les fonds de pensions sont bas, certes, exactement comme la retraite par répartition qui est très basse et qui ne peut plus payer les retraites. La différence c’est que la retraite par répartition ne se relèvera pas alors que la bourse se relèvera, comme toujours.

      Par ailleurs l’article ne préconise ni la capitalisation ni même l’épargne personnelle comme solutions uniques. L’article traite du tabou de la capitalisation c’est à dire du refus français d’en discuter (toujours suspect).

      A titre personnel je ne suis pas défavorable à une part de répartition que je vois comme une espèce de fond de réserve ou d’assurance par exemple en cas de crise boursière.

      D’autre part il faut souligner les véritables âneries qui ont eu lieu aux Etats Unis ou certains salariés cotisaient uniquement à des caisses gérées par leur propre entreprise. Faire reposer sa retraite sur une unique entreprise est évidemment complètement débile. On peut donc très mal organiser l’épargne personnelle comme on peut aussi l’organiser correctement, en minimisant les risques, par exemple sans tout placer en bourse.


  • sonearlia sonearlia 1er juillet 2010 11:42

    Mais quand est-ce que les libéraux comprendront que presque plus personne ne croient a leurs mensonges ?
    A moins qu’ils soient payer pour faire de la propagande ?


    • alcodu 1er juillet 2010 17:27

      Nous sommes habitués à ce que presque personne ne croie à notre message humaniste et social. Les dirigistes étatistes sont effectivement archi dominant partout sur la planète comme vous le soulignez fort justement.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:48

      mdr !
      500€ et plus de smic !
      social !
      haha !
      pire que mitterand !


  • Polemikvictor Polemikvictor 1er juillet 2010 12:05

    Le mot epargne n’existe pas dans le vocabulaire politique ni à droite ni à gauche, si vous etes une cigale et que vous avez une trop petite retraite,vous etes une victime et ont fera appel à l’argent du capital pour vous assister
    . Ce capital qui sera ponctionné n’est pas celui des grandes fortunes , ils ont les moyens de s’y soustraire, mais celui du salarié qui a anticipé les difficultés de sa retraite en se constituant une épargne en produits financier ou immobilier.
    Remplacez le mot capital dans les déclarations politique par les mots épargne et epargnant, le discourt sera à la fois moins sympatique et plus conforme à la vérité.


  • foufouille foufouille 1er juillet 2010 12:34

    A ce point, disons le tout net, la gauche libérale n’a rien à priori contre une forme de redistribution. D’ailleurs l’allocation universelle ou revenu de liberté que nous préconisons en est une forme pratique.

    juste tellement faible que tu fait sdf
    (a part un)


    • alcodu 1er juillet 2010 14:10

      Je ne crois pas que 500 € par mois et par personne soit un montant faible sachant que tous les revenus du travail et de l’épargne (retraite) se cumulent à ce montant. L’A.U. supprime en effet la trappe de la pauvreté. On a toujours intérêt à travailler.

      De toutes façons fixer un montant est une erreur. Il ne s’agit pas de répéter l’erreur de la retraite par répartition à prestations fixes. Ce sont les cotisations qui doivent être fixes et définies certainement pas le montant de l’allocation.
      De toutes façons, compte tenu du bénéfice pour l’économie (réemploi des millions de personnes jetées à la rue par le socialisme) l’allocation augmentera toute seule rapidement par répartition des sommes recueillies.


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 14:22

      Belle école, l’opposition stérile droite/gauche sans aucune prise en compte du protectionisme social (comme les écolos qui ne parle pas du protectionisme environementale) et de la domination de la finance, alors que normalement c’est la production qui devrait dominer.

      Mais comme la production était plus rentable délocalisé (après avoir déréguler puisque sinon l’vantage était perdu en taxe d’importation), il faillait bien trouvé un moyen de garder le pouvoir.

      Après on en vient à discuter du montant des allocations comme un frein à l’emploie......


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 14:46

      « Je ne crois (sait) pas que 500 € par mois et par personne soit un montant faible »
      tu devrais vivre avec, comme SDF !


    • alcodu 1er juillet 2010 14:59

      Pour un couple avec deux enfants cela fait 1400 € auxquels s’ajoutent tous les revenus du couple. je persiste à dire que ce n’est pas si mal car l’AU n’est pas destinée à assurer un revenu suffisant pour vivre. Ce n’est pas sa vocation.

      Contrairement à la situation actuelle (en partie corrigée par le RSA) il n’y a plus avec l’AU de perte d’aides ou d’avantages qui rendent la reprise d’un travail moins intéressante que le fait de rester sans emploi.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 15:07

      precise que en contrepartie, tout est suprimer
      y compris le smic
      donc comme en allemagne des boulots a 1,2,3€
      les vieux, handis, malades peuvent crever en etant SDF
      mentalite libertaryenne, et non liberale ou humaniste, mais esclavagiste
      ou est la liberte ?


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 15:23

      "Contrairement à la situation actuelle (en partie corrigée par le RSA) il n’y a plus avec l’AU de perte d’aides ou d’avantages qui rendent la reprise d’un travail moins intéressante que le fait de rester sans emploi."

      1 ya pas 2000 000 d’offres reele d’emploi ni 5000 000
      2 les aides et credits sont reserves aux gros et remplis de conditions debiles et illisible
      3 le RSA est un STO, tu gagnes rien en plus sauf le flicage car les aides diminue, les boulots sont insertion ou EMT, et les dossiers se perdent car la CAF est compose de bureaucrate callabos


  • plancherDesVaches 1er juillet 2010 13:57

    Un document qui explique comment faire, entre autre, pour supprimer toute mise en commun de moyen, ce qui est, en principe, le rôle d’un état.

    http://www.recit.net/IMG/pdf/CT_FAIRE_UNE_POL_D_AJUSTEMENT_OCDE.pdf


    A diffuser partout autour de vous pour connaître et comprendre les politiques actuellement mises en place dans tous les pays de l’OCDE.


  • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 14:11

    Avant la crise financières, la retraite par capitalisation avait le vent en poupe.

    Le tout libéral (mais sans protectionisme social ce qui est à l’encontre du libéralisme d’origine enfin bon) n’était pas discutable.

    La banques s’exclamait « mais non, si vous dérégulez la finance il n’y aura pas de soucis, la scission des banques de dépôt (à sauver) et d’investissement (à laisser couler) ne sert à rien vu qu’un crash est impossible, bla bla bla ».

    Donc voilà, au lieu de laisser couler les banques d’investissement comme pendant les 60 ans qui ont précédé, elle sont encore là à dicter leur loi avec une fusion Europe/USA pour 2010 des marché de capitaux (la crise sera arrivé juste à temps pour constituer des mégabanques c’est pas beau ?).

    Et donc on ose nous reparlez de retraite par capitalisation alors que normalement aucune banque d’investissement n’aurait dû traversé la crise.

    Admirez la machination voulu par les financiers mondialistes qui sont prêts pour dominer la fusion Europe/USA et recommence le même délire comme si de rien n’était.


  • alcodu 1er juillet 2010 14:46

    Je crois malheureusement rastapopulo que vos capacités d’analyses sont pour le moins brouillonnes. Il faut aller du général au particulier.

    Comme tous les étatistes vous imputez la crise aux banques et à la finance. Or la monnaie fiduciaire et les règles de fonctionnement du crédit sont des inventions des Etats. Ce sont eux qui ont inventé cette monnaie fictive et les instruments de crédit qui vont avec. Ce sont eux qui ont totalement déresponsabilisé les banques en autorisant la production de monnaie (c’est à dire de crédit) par les banques centrales avec des montants de garantie d’à peine 15% des montants prêtés.
    .
    Gauche Libérale


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 14:50

      ce sont bien les banques qui accepte cette autorisation
      ce sont elles qui le font
      elles sont donc coupables car personne ne les y obligent

      acheter un objet vole est du recel, etc


    • plancherDesVaches 1er juillet 2010 14:52

      Tiens, au fait. Pour votre culture :

      Gauche libérale est un oxymore. Soit, deux mots antogonistes artificiellement liés. L’écologie surfe beaucoup sur ce genre d’astuces.


    • plancherDesVaches 1er juillet 2010 14:55

      Bien vu, Foufouille.

      Mais en droit, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé..par défaut. (règle établie en 1789 contre les habitudes de l’église)

      Soit, voir la proposition d’inversion de cette règle pour le secteur de la finance par Jacques Généreux du NPA.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 15:03

      « Mais en droit, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé..par défaut. »
      tu prend un licence de tir
      tu achetes un 44 magnum
      tu doit faire tes seances de tir
      tu es pas obliger d’en faire plus .........
      ni de tuer une personne

      un bankster est donc pas obliger de faire un credit a taux variable a un smicard
      ni de parier sur la hausse eternelle de l’immobilier
      pouvoir n’est pas devoir


    • alcodu 1er juillet 2010 15:24
      • Tiens, au fait. Pour votre culture :
      • Gauche libérale est un oxymore. Soit, deux mots antogonistes artificiellement liés. L’écologie surfe beaucoup sur ce genre d’astuces.

      A propos de culture, renseignez-vous, la gauche libérale a cent cinquante ans d’histoire en France. C’est elle qui a aboli l’esclavage et rétabli la liberté syndicale.
      Gauche libérale n’est donc pas un oxymoron mais un pléonasme.

    • alcodu 1er juillet 2010 15:27
      • un bankster est donc pas obliger de faire un credit a taux variable a un smicard
      • ni de parier sur la hausse eternelle de l’immobilier
      • pouvoir n’est pas devoir

      Autrement dit l’Etat devrait abroger les articles du code pénal qui punissent le meurtre. Puisque pouvoir n’est pas devoir....

    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 15:50

      Donc dans ton monde aucun lobby, aucune collusion entre l’UE et la finance (je te laisse le soin d’analyser les membres des comités d’experts en finance de l’UE).

      Marrant mais pourquoi les états ont accepté la fin de la scission des banques puisque cela n’apporte que de l’instabilité et des risque d’interventions des états.

      Stupide de considérer les états comme séparer du monde de la finance. Incroyablement stupide.

      Woerth n’a pas travaillé pour Andersen et Lagarde ?

      Si moi je suis brouillon, toi tu es LACUNAIRE.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:21

      « Autrement dit l’Etat devrait abroger les articles du code pénal qui punissent le meurtre. Puisque pouvoir n’est pas devoir.... »

      rien a voir
      le banquier PEUT preter dix fois ses avoirs
      ensuite il demande aide au netat pour ne pas couler


    • xa 1er juillet 2010 16:46

      "Marrant mais pourquoi les états ont accepté la fin de la scission des banques puisque cela n’apporte que de l’instabilité et des risque d’interventions des états."

      Juste une question, à part aux USA, quels sont les Etats qui avaient une séparation réglementaire de ces deux activités et qui ont accepté la fin de cette scission ?


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 18:22

      La France dès 45

      Mettre les banques au pas et redonner le la
      LE GLASS-STEAGALL GLOBAL
      ET LE PRECEDENT FRANCAIS

      http://www.solidariteetprogres.org/article6594.html

      L’Allemagne l’envisage

      Eh oh, Sarko ! Le gouvernement allemand a compris la leçon du Glass-Steagall !

      http://www.solidariteetprogres.org/article6773.html

      L’Italie aussi

      Une résolution Glass-Steagall au Sénat italien... mais que fait la France ?

      http://www.solidariteetprogres.org/article6746.html


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 18:28

      la réponse pour la France et les USA est dans le premier article :

      Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers (aujourd’hui conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les
      « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle » . A la tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de s’adapter à l’environnement international pour justifier la création d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la liberté d’association » (sic) . La séparation « entrave le développement d’une saine concurrence » , disait-il. On a vu le résultat. Aujourd’hui, la banque française est devenue un véritable oligopole contrôlé par les « quatre gros » (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire.


    • xa 1er juillet 2010 23:37

      Désolé mais je ne vois pas le lien entre une loi américaine interdisant qu’un groupe exerce simultanément les méteirs de banque de détails, d’affaire et d’investissement, et une loi francaise demandant que ces métiers soient filialisés, mais puissent continuer à appartenir au même groupe.

      D’autres pays ?


  • Julius Julius 1er juillet 2010 15:25

    La migration vers la retraite par capitalisation est inévitable. Le système actuel va accumuler la dette et s’effondrera lorsque l’état devient incapable de le couvrir. Cela se produira tôt ou tard parce que les élites politiques n’osent pas dire la vérité. Malheureusement, quand l’effondrement et la transformation arrive, toute la génération sera sacrifiée - ceux qui ont payé toute la vie la retraite des autres et qui reçoivent rien en retour.


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 15:53

      Mais le manque de moyens vient du manque de protectionisme !!!!

      Pour une idéologie éculé (le free trade esclavagiste de l’empire britanique) vous offrez le premier marché de consommateurs aux mondialistes sans moyen de subsistance pour les nations.

      Faut vraiment le faire.


  • leypanou 1er juillet 2010 15:38

    "Dans les deux cas on paye son inactivité future avec une partie des fruits de son travail présent. Qualifier la retraite par répartition de « solidaire » est donc une tromperie voire une véritable escroquerie intellectuelle." : soit vous n’avez pas compris le fonctionnement du système par répartition soit vous êtes intellectuellement malhonnête. Dans le système par répartition, les pensionnés sont payés par les actifs présents alors que dans le système par capitalisation, c’est sur ses économies -si un gestionnaire n’est pas parti avec ou est en faillite- -et les intérêts- du passé que le pensionné est payé. La privatisation de la retraite fait partie d’un vaste programme d’ensemble de la réaction, en même que la santé et l’éducation : avec la gauche libérale, le mot gauche ne veut plus rien dire !


    • alcodu 1er juillet 2010 17:05

      C’est avec le socialisme corporatiste et dirigiste que le mot gauche ne veut plus rien dire.
      La vraie gauche ce sont les principes libéraux de 89.
      L’absolutisme social n’est pas de gauche.
      .
      Gauche Libérale


  • À Mehdi Thé OuLaLA33 1er juillet 2010 15:43

    Allez dire aux millions de retraités americains qui ont perdu leurs retraites lors de la crise des subprimes et qui se retrouvent à faire la mendicité et à dormir sous des ponts parceque l argent qu ils avaient capitalisé pour leurs retraites a disparus avec cette crise (ou ce vol en bande organisé ) !!


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 15:57

      Un détail volontairement évité (mais pour te parler d’autre chose...)

      Normal c’est la vrai tuile avec l’asphyxie des nations (mais ça c’est pas grave les mondialistes sont des bisounours c’est bien connu).


  • Traroth Traroth 1er juillet 2010 15:53

    La capitalisation, ça veut dire que ceux qui n’ont pas l’argent pour capitaliser vont crever dans la rue une fois vieux.

    Il ,’y a rien à ajouter.


    • alcodu 1er juillet 2010 16:09

      L’épargne personnelle obligatoire était la règle avant guerre, c’est à dire avant que le régime de Vichy adopte la répartition. Encore une fois vous confondez aide sociale et retraite. C’est exactement ce que j’explique dans l’article. C’est le syndrome étatiste.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:23

      avant la gueurre le betat creait la monnaie, pas les banques
      y avait pas d’europe sans frontieres


    • xa 1er juillet 2010 16:42

      foufouille

      Les banques crèent de la monnaie depuis qu’elles pratiquent les réserves fractionnaires. Ca fait donc plus de 400 ans que les banques crèent de la monnaie !

      Par ailleurs, le ratio de Cooke, le premier des ratios Bale tentant d’encadrer les réserves fractionnaires, n’est apparu qu’en 88 afin, justement, de cadrer les informations bancaires.

      Avant la guerre, nombre de banques avaient des équivalents tier one bien en dessous des 8% que les banques actuelles doivent respecter.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:52

      8% = 100/8 =12.5
      essaye de faire pareil
      100€ = donc 1250€
      1250 = 15625
      facile de gagner de l’argent pour un bankster
      et sans les interets !


    • xa 1er juillet 2010 17:04

      « et sans les intérêts »

       ?????

      il possède 100, donc peu s’engager sur 1250. Mais il ne gagne rien tant qu’il n’y a pas versement d’intérêt ! Sans les intérêts, le banquier ne vit pas. Quand au niveau du ratio, certaines banques avant 88 (avant les accords encadrant ce ratio) pratiquaient des réserves fractionnaires encore plus réduites (des ratio de l’ordre de 4 à 5%).

      Mais là n’est pas le problème : le problème c’est que dans votre esprit, l’Etat détenait seul le pouvoir de créer la monnaie, ce qui est faux.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:10

      ben si
      il possede 100 et prete 1250
      a la fin des credits, il a 1250 sans interet
      a 3% sur un an et echeance sur un an, il gagne 3% de 1250 en plus


    • xa 1er juillet 2010 17:36

      Non.

      Parce que les 1250 qu’il crée lors du prêt, il les détruit sur remboursement : il ne les avait pas, il ne peut les conserver.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:53

      mais il a bien gagner sur une somme qu’il avait pas
      et ceux qui ont depenser cet argent, etait reel
      il est donc toujours dans l’economie
      disons qu’ils ont acheter 100€ de course .....
      ces 100€, sont toujours en circulation
      en plus, il ne peut rien perdre en cas de defaut de paiement
      vu que ca existe pas........... ni envoyer l’huissier ?


    • xa 1er juillet 2010 18:18

       « mais il a bien gagner sur une somme qu’il avait pas »

      Oui. Il a gagné les intérêts sur cette somme créée pour l’occasion. Qui sont, au passage, plus volumineux que s’il avait prêté uniquement ce qu’il possède.

      Mais le fait qu’il puisse prêter plus lui permet aussi de demander moins, et dilue le risque de non remboursement, donc la prime correspondante.

      « et ceux qui ont depenser cet argent, etait reel »

      Techniquement, ils ont dépensé de l’argent qu’ils auraient eu plus tard. Et lorsquîls touchent plus tard l’argent qu’ils n’ont pas eu la patience d’attendre, ils le donnent au banquier qui le détruit pour compenser celui qu’il avait créé. Les intérêts (versés en sus) sont gardés et rémunèrent le banquier.

      "disons qu’ils ont acheter 100€ de course ..... ces 100€, sont toujours en circulation« 

      Les 100 qu’ils ont emprunté puis dépensé oui. Mais ensuite, ils ont touché leur salaire / pension / allocation, ont temboursé 100 euros au banquier, qui doit les détruire.

       »en plus, il ne peut rien perdre en cas de defaut de paiement« 

      Si l’emprunteur ne rembourse pas et ne peut pas rembourser, le banquier est tout de même tenu de détruire la monnaie correspondante. La banque va alors tenter de récupérer le plus possible (huissier, procès pour les entreprises).

      Mais dans certains cas, elle ne pourra jamais récupérer son dû. Elle devra alors assumer sur ses deniers propres la destruction de cet argent qui aurait dû être temporaire et qui circule parce qu’il a été dépensé.

      Evidemment, l’essentiel des emprunteurs défaillant sera dans le cas »visite d’un huissier", parce que les banques organisent les prêts de manière à limiter ce risque. Mais le risque ne peut être annulé.

      A noter que l’essentiel des emprunteurs qui recoit la visite d’un huissier la recoit parce qu’ils n’ont pas su anticiper leur propre risque de non remboursement (à leur décharge, ce n’est pas si évident de le faire) et n’ont pas pensé, pas eu le courage ou eu trop de pudeur pour appeler à l’aide plus tôt. Ce qui est bien dommage, parce que nombre des personnes que nous suivons dans le cadre de limite de surendettement auraient pû complètement éviter le surendettement avec l’aide adéquate.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:34

      donc dans le cas des subprimes immobilieres le credit etait pas cher ?
      et la saisie des maisons imaginaires ?
      le banquier a donc recupere des maisons payes avec rien
      les maisons sont reelle

      les entreprises devraient pareil avec les particuliers
      oublions pas les CDS
      un banquier est un voleur, rien d’autre


    • xa 1er juillet 2010 23:45

      Où ai-je dit que le crédit était « pas cher » ?

      J’ai dit que les réserves fractionnaires permettent aux banquiers de se contenter d’un intérêt plus faible tout en vivant que sans les réserves fractionnaires. Si vous avez besoin d’avoir une rendement de 15% sur vos capitaux, si vous prêtez x ou 10x, vous n’avez pas le même besoin pour compenser votre poids mort.

      Dans le cas des subprimes, les taux étaient élevés parce que les emprunteurs étaient insolvables. La prime est donc très forte. Lorsque le marché s’est retourné, les banques ont saisi les biens pour détruire l’argent créé lors du prêt. Mais comme la valeur des biens étaient très en deçà de la valeur d’amortissement des prêts, elles ont dû passer sur leurs fonds propres les pertes correspondantes.

      Les maisons ont été payés avec de l’argent temporaire (prêt) qui n’a pas été remboursé : donc saisi du bien et reboursement du prêt par la banque.

      Libre à vous de vous passer de votre banquier. Ca n’a rien d’obligatoire. Il propose un service qui ne vous convient pas, ne souscrivez pas ce service.


    • Traroth Traroth 2 juillet 2010 16:10

      « L’épargne personnelle obligatoire était la règle avant guerre » : Pas la peine d’être un génie pour comprendre que pour épargner, il faut un revenu. Si les gens n’ont pas d’argent, ils n’épargneront pas malgré toutes les obligations légales.

      Le principe de notre retraite, c’est la solidarité, et c’est ça que les gens comme vous veulent tuer !


  • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 16:10

    Moi je suis pour le crédit publique d’investissement sans intérêts et l’arrêt du recours au crédits pour les dépenses de fonctionnement.

    Avec le protectionisme et la scission des banques (seul les banques de dépôt sont sauvé, adieu les banques d’investissement des retraite par capitalisation si elles sont mal gérées), la nation redeviendra entreprenante et pourra même partager la technologie avec les autres nations souveraines.

    Ce sera le grand retour du long terme bénéfique à tout le monde, y compris au privé et la fin du nivellement par le bas des niveaux de vie des peuples.

    Votre free trade a autant sinon plus baigné dans le sang que l’étatisme. Il faut en finir avec l’idéologie anglosaxonne qui veut la mort des nations et puis reproche aux nations de ne pas être assez présente (comme la fabuleuse remarque que c’était les nations qui avait causé la crise financière par manque de rêgles, oui mais à cause de qui elles ont prit cette décision ????= à cause du néolibéralisme grosse cruche !!!!!!!).

    Faut savoir !!!


  • ZenZoe ZenZoe 1er juillet 2010 16:35

    C’est ma foi bien vrai que le sujet de la retraite par capitalisation est sensible !
    Comme le dit justement l’article, la droite l’escamote pour ne pas déplaire à ses électeurs âgés et aisés, la gauche l’escamote pour ne pas déplaire aux siens, aux durées de cotisations souvent incomplètes ou à l’épargne inexistante. Toute est dit.
    Pour faire bonne mesure, on agite le spectre des retraités américains ruinés - unique argument d’ailleurs - mais il faut savoir que ce système fonctionne bien ailleurs, il n’y a pas que les USA au monde.
    Et d’ailleurs, le système existe bel et bien en France, sous la forme d’assurance-vies, produits immensément populaires auprès de nos concitoyens. Alors ?


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 16:46

      "Et d’ailleurs, le système existe bel et bien en France, sous la forme d’assurance-vies, produits immensément populaires auprès de nos concitoyens. Alors ?« 
      reserve aux »riches"


    • xa 1er juillet 2010 16:54

      reservé aux riches, aux plus de 30 millions de riches français détenteurs d’une assurance-vie.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:46

      « riche »
      en gros un sur deux, en comptant les momes et ceux qui en ont plusieurs
      un bon placement


    • xa 1er juillet 2010 17:51

      Non non, je parle bien de titulaires, pas de contrats.


    • Traroth Traroth 2 juillet 2010 16:13

      @xa : le nombre de contrats ne veut rien dire. Tout dépend combien d’argent il y a dessus. La question est : parmi ces 30 millions d’assurances-vie, combien permettraient à leur titulaire d’en vivre s’ils n’avaient que ce revenu ?

      Et là, je ne pense pas qu’on arrive même à un million...


    • xa 2 juillet 2010 17:47

      Traroth,

      Je vous suis parfaitement sur ce point. Sur les 30 millions de titulaires, la plus grande partie à une AV faible (quelques millliers d’euros).

      Mais doit-on supprimer un produit au prétexte que des riches l’utilisent ? Dans ce cas supprimons les livrets A, LDD, CEL, PEL aussi.

      Il serait mieux de se poser la question non pas de l’existence de l’AV, qui n’est pas un produit destiné aux riches, mais un produit tout court, mais celle bien plus légitime de la fiscalité de l’AV, dont l’avantage devrait être dégressif.

      Ca, ce serait une question parfaitement légitime.

      Mais taper comme cela sur « les détenteurs d’AV », en les considérant d’office tous comme « des riches » (ce qui laisse penser à un sous entendu de type salaud de riche), c’est un peu trop caricatural à mon goût.


  • furio furio 1er juillet 2010 17:11

    Il y a encore des gens qui osent parler de retraites par capitalisation !! Il faut le faire. Le libéralisme mène à la déraison ! 


  • Francis, agnotologue JL 1er juillet 2010 17:16

    « Dans les deux cas on paye son inactivité future avec une partie des fruits de son travail présent. Qualifier la retraite par répartition de »solidaire« est donc une tromperie voire une véritable escroquerie intellectuelle. » (alcodu)

    Le mot solidaire n’a pas de sens pour les libéraux.

    Mais c’est un fait bien connu : la bêtise insiste toujours !


  • alcodu 1er juillet 2010 17:16
    • reserve aux « riches »
    Et les riches, c’est bien connu choisissent les méthodes qui leur font perdre de l’argent....

    En fait, ce que proposent les libéraux, c’est d’étendre aux pauvres cette méthode que vous estimez réservée aux riches. 


    • xa 1er juillet 2010 17:49

      On risque de lancer un débat sur la notion de riches que je préfèrerai éviter, mais ...

      Avec plus de 30 millions de titulaires, il n’y a évidement pas que des riches. Malheureusement, les pas très riches sont essentiellement souscripteur d’AV bancaires, le pire des scénarios, parce qu’ils ne veulent pas passer par un conseiller compétent, mais payant.

      Et les vraiment riches utilisent l’AV que comme appoint dans des stratégies de gestion de patrimoine bien plus intéressantes et diversifiées que le seul cadre de l’assurance-vie.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 17:57

      avec 500€ et plus de smic, pas d’AV
      qui est bien sur infaillible
      tous les pauvres, ne peuvent actuellement prendre une assurance vie qui est un placement avec contrat illisible


    • xa 1er juillet 2010 18:21

      Avec aucun revenu, pas d’AV non plus.

      Mais qualifieriez vous un ouvrier du bâtiment, gagnant le smic, et titulaire d’une AV d’être riche ?


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:39

      « Mais qualifieriez vous un ouvrier du bâtiment, gagnant le smic, et titulaire d’une AV d’être riche »
      trop fort !
      plutot rare, il doit se serrer la ceinture le gars
      il a toutes les chances de se faire rouler en plus, il aura pas lu le contrat


    • xa 1er juillet 2010 23:54

      « plutot rare, il doit se serrer la ceinture le gars »

      J’en connais quelques uns. Quand au serrage de ceinture, c’est très relatif, ca dépend de vos choix de dépense, de votre localisation, etc ... .


    • Francis, agnotologue JL 2 juillet 2010 09:04

      « En fait, ce que proposent les libéraux, c’est d’étendre aux pauvres cette méthode que vous estimez réservée aux riches.  » (alcodu)

      Mais ces méthodes réservées aux riches qu’alcodu évoque sont des méthodes prédatrices : les richesses qu’elles procurent sont prélevées sur une richesse globale fixe, dans un jeu à somme nulle ! Si les pauvres ont accès au gâteau, alors les riches seront moins riches ! Chiche !

       smiley

      Les libéraux font la bête parce qu’ils s’adressent à des gens qu’ils croient bêtes ! A moins qu’ils ne soient vraiment bêtes ?


  • pingveno 1er juillet 2010 17:29

    Ca c’est très fort, faire passer les caisses de retraite par capitalisation pour de l’épargne personnelle...

    Je voudrais pas dire mais entre :
    1- mettre par exemple 300€ par mois sur un compte rémunéré à 2% l’an, et le bloquer jusqu’à la retraite
    et
    2- mettre 300 € par mois sur un plan boursier qui me promet 15% l’an, les atteint les trois premières années avant que le capital se rapproche du zéro absolu la quatrième année à cause de la crise des surprimes
    (vécu par des membres de mon entourage, en France)
    Lequel des deux investissements choisiriez-vous pour votre retraite ?

    Hélas, ce que d’aucuns appellent retraite par capitalisation c’est comme par hasard toujours la deuxième solution, jamais la première... Or capitalisation pour moi ça veut dire constituer un capital qu’on récupère indirectement plus tard, avec au moins la garantie du capital initial, sinon pourquoi passer par un organisme spécialisé ? Autant jouer en bourse soi-même ou acheter des SICAV...


    • xa 1er juillet 2010 17:41

      En Suisse, on a la première version de la capitalisation en obligatoire (la LPP ou 2ème pilier). Et on a le 3ème pilier qui peut être placé en bourse, et avoir des rendement de 10% certaines années, mais dont le rendement final est cadré par l’Etat, et correspond au rendement de la LPP (soit actuellement 2% minimum par an).

      Au final, au pire, on a la solution 1, au mieux pour partie la 1 et pour partie la 2.


    • Francis, agnotologue JL 2 juillet 2010 09:07

      @ Pingveno, vous écrivez :« pourquoi passer par un organisme spécialisé ? »

      Vous posez précisément LA QUESTION !

      Pourquoi ? Parce que les organismes en question veulent deux choses : des subventions et des clients ! Et cela passe par la mort de la retraite par répartition !


    • pingveno 2 juillet 2010 16:32

      « Pourquoi passer par un organisme spécialisé ? » Je veux dire par là que tant qu’à jouer sa retraite en bourse, autant jouer en bourse soi-même, le blocage des fonds n’apporte rien à ce stade. Tu me diras alors que l’avantage de se mettre à plusieurs est de pouvoir avoir un fonds commun plus facile à diversifier. Mais ça c’est une SICAV ou un FCP et ça n’a rien à voir avec la retraite.

      Donc, que les fonds spécialisés retraite veulent de l’argent c’est évident, la question est : s’ils se comportent comme des SICAV, quelle est leur valeur ajoutée par rapport à une SICAV ?


  • Radis Call 1er juillet 2010 17:31

    Nième offensive libertarienne sur agx : aucun intérêt !


  • Le péripate Le péripate 1er juillet 2010 17:54

    Je crois que vous oubliez l’essentiel sur le pouvoir de la prétendue répartition : c’est une machine à fabriquer du conformisme politique, sans aucun doute la machine la plus efficace qui soit sorti du cerveau des gangsters sociaux.
    La perspective terrorisante (et c’est bien du terrorisme) d’une vieillesse sans ressources ou même simplement sans jouissance (ah, jouir...) est le levier qui mobilise la foule politique.

    Car le travail de la pseudo-répartition a agit aussi au cœur du social : la famille (qu’il est de bon ton de haïr) a été détruite par tous les bouts, par l’éducation dite nationale qui retire la responsabilité de l’éducation aux parents, et par la répartition qui a crée une classe d’égoïstes.

    Et arrive ce que prévoyait Tocqueville, une foule d’individus mus par de basses passions, tous seuls face à l’État, leur maître.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:01

      « une foule de larbins mus par de basses passions, tous seuls face a leurs patrons, leurs maîtres. »

      le libertaryanisme est un larbinat du patron
       smiley

      sinon, tu as fait le tour de la « concurrence » ?


    • Le péripate Le péripate 1er juillet 2010 18:05

      Toujours aussi mauvais tes jeux de mots ami frontiste. Et malhonnête avec ça.

      Juste pour rappel, les théories sur l’aryanité ou je ne sais quoi viennent de la part de tes copains nationaux socialistes. En clair, le nazi, c’est toi.

       smiley


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:10

      Juste pour rappel, les théories sur l’aryanité ou je ne sais quoi viennent de la part de tes copains nationaux socialistes. En clair, le nazi, c’est toi.

      justement les belles theories font les dictatures
      lerbertaryen et non liberal, car tu lis ce qui va avec c’est de l’esclavage
      500€ et 3€/H


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:15

      sinon, tu as fait le tour de la « concurrence » ?


    • Le péripate Le péripate 1er juillet 2010 18:19

      Ben oui : il y en a qui travaillent pour pas beaucoup. Mais qu’est-ce ça peut te faire ? Tu n’as pas touché ta pension ce mois ci ?

      Enfin, tu fais la paire avec le cryto-fasciste Rastopopulo de solidarité et progrès...pouf.....

      Des phénomènes de foire.


    • foufouille foufouille 1er juillet 2010 18:37

      "Ben oui : il y en a qui travaillent pour pas beaucoup. Mais qu’est-ce ça peut te faire ? Tu n’as pas touché ta pension ce mois ci ?"

      donc tu es heureux d’etre un larbin ?
      ou personne ne veut te payer plus car trop faineant ?
      pourtant y a de la demande ......
      ou tu as des rentes d’une autre vie

      perso, je mendie pas, je gueule


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 18:42

      le cryto-fasciste Rastopopulo de solidarité et progrès.

      tu pourrais développé ? 

      Parce que si tu veux le nom des banquiers (Warburg’s, Morgan, Schiffs,...) qui ont soutenu les fascismes et le bolchévisme pour bien te ridiculisé, demande !


    • rastapopulo rastapopulo 1er juillet 2010 18:47

      Des phénomènes de foire

      t’as pas dû appréciez le « grosses cruches qui critique la dérégulation après avoir critiquer l’étatisme ».

      T’as pas du appréciez ont plus le « sans l’état plus de banque d’investissement pouf envolé ».

      Douloureux hein ?

      Mais c’est la stricte vérité.


    • Le péripate Le péripate 1er juillet 2010 18:49

      Bof....

      Même les gauchistes disent que Solidarité et Progrès est une secte fasciste. Moi perso je m’en fout, gauchiste ou fasciste c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

      Mais ce qui fait la particularité proprement fasciste de cette secte est son bouc émissaire, les anglo-saxons, figure rhétorique qui cache mal le Juif.

      Mais sinon vous n’écrivez pas que des conneries. Vous projetez d’en faire aussi. smiley


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