vendredi 12 novembre 2010 - par Lisbeth Ker Carradec

Travaillez plus Madame Z., mais surtout pas après 17h.....

......parce qu’il faudrait pas voir à pousser le bouchon des revendications salariales trop loin, Madame Z., soyez raisonnable.

On l’avait tous bien compris, ce fameux "travailler plus pour gagner plus", qui commence à sonner aux oreilles de tous comme un gimmick insupportable ayant largement dépassé le stade du comique de répétition, suggérait la possibilité ( a priori laissée au choix du salarié) de travailler plus longtemps sur une journée, une semaine ou un mois, afin de gonfler sa fiche de paie grâce aux heures supplémentaires qu’il aurait effectuées.

Les entreprises, dans l’absolu, étaient censées y trouver leur compte en se permettant ainsi de ne pas renouveler certains postes libérés du fait des départs naturels de leurs employés ou du fait de plans organisés incitant monétairement au départ volontaire, en repartageant le travail sur les effectifs toujours présents : effectivement, Madame Z, secrétaire de son état qui affiche 15 ans de bons, loyaux et réguliers services au sein de son entreprise pour 1687€ nets par mois, et qui reprend le périmètre de Josianne partie en retraite, puis de Ghislaine et Lolotte, partie en reconversion externe parce qu’on leur a filé de la thune, se retrouve donc seule aujourd’hui, à effectuer des tâches qu’elles étaient encore quatre à se partager rien qu’en juin dernier.
 
Madame Z, puisqu’on ne lui a manifestement pas demandé son avis avant de lui coller dans les pattes le boulot de ses anciennes collègues, décide d’en prendre son parti et reporte tous ses espoirs de gratification pécuniaire (parce qu’une médaille du travail, elle le sait, a jamais servi à acheter du Panzani chez Carrouf) sur l’éventualité, bien méritée selon elle, d’une augmentation.
 
-Bah quoi, pense-t-elle, de quatre salaires "on" passe à un, "on" va bien trouver moyen de s’arranger pour m’en donner un peu plus, surtout que je compte pas ma peine, moi.
 
Mais Madame Z. se fourvoie. 
 
 
-Soyez raisonnable, s’entend-elle répondre, l’entreprise est dans une démarche d’économie de masse, nous ne nous séparons pas de nos salariés dans l’optique d’augmenter ceux qui restent. Si vous voulez que nous puissions vous verser vos 23,04€ bruts d’augmentation annuelle, cessez de réclamer plus.
Madame Z. acquiesce.....non pas qu’elle veuille mettre en danger la santé financière de son employeur par ses desiderata manifestement incongrus et disproportionnés, mais elle y tient, à ses 23€ bruts annuels : ça couvre même pas l’augmentation du loyer qui lui, en prend bien plus dans la tronche chaque premier janvier bien sûr, mais elle a conscience que toutes les entreprises ne font pas ce geste une fois l’an. Elle se sait privilégiée, alors elle se la boucle.
 
-Tant pis, se résout-elle, je ferai des heures supp’. Il parait qu’on peut gagner plus quand on travaille plus.
 
Et du travail en plus, Madame Z., elle en a.
 
Car au delà de son désir d’apporter un peu plus de monnaie dans la cagnotte familiale chaque fin de mois, le fait est que Madame Z. est littéralement débordée et submergée de travail.
Elle ne comptabilise pas moins de six patrons ("Quand on finit par avoir plus de patrons que de salariés, c’est qu’il y a un problème", lui a doctement asséné une amie), gère le secrétariat de plus de 200 personnes, a trois postes téléphoniques (et encore, elle a réussi à négocier qu’on ne lui en mette pas un quatrième) qui parfois sonnent tous au même moment, et multiplie les casquettes.
Dans sa tête, l’équation est simple : d’un côté on lui quadruple sa charge de travail, de l’autre on lui tanne le cuir en l’incitant à travailler plus pour ramener plus de pépettes à la maison. Donc Madame Z., qui est une personne sensée, commence à faire des heures supplémentaires.
 
Oh Madame Z. ne cherche pas à resquiller et à entourlouper son patron en lui collant sous le pif une dette astronomique d’heures supp’ à payer dans les plus brefs délais hein, non, loin de là ! Madame Z. est réglo et ne veut pas contourner la convention collective !
D’abord, elle pointe. En tant que simple agent en bas de la hiérarchie interne, elle a le droit de commencer à travailler dès 07h35 le matin et doit dépointer avant 18h30 le soir. Et puis son compteur de temps effectif de travail, celui qui est relié à la pointeuse, ne lui permet pas d’effectuer plus de 10h supp’ par mois : au delà, il se bloque et ne prend plus en compte les heures réellement travaillées. Mais pour Madame Z., 10h en plus dans le mois, ça reste satisfaisant : elle peut ainsi éponger la dose de travail qu’on lui donne, et ramener du beurre à coller sur ses épinards.
 
Donc Madame Z. commence à rester tard le soir. Et elle aime plutôt ça en fait. Le temps que les bureaux se vident, elle a plus d’une demi heure devant elle pour rattraper son retard de la journée, une demi heure où ses téléphones ne sonnent plus, une demi heure pendant laquelle personne n’est plus là pour lui rajouter du boulot, une demi heure de quasi quiétude durant laquelle elle ne chôme pas mais dont elle savoure le calme. Elle fait ça quelques jours par semaine, histoire de ne pas dépasser ce fameux quota de 10h maximum, et s’en trouve satisfaite.
 
Puis arrive la fin du mois, avec la fiche de paie. Madame Z. est pressée de voir ce que lui ont rapporté ces quelques heures en plus. Mais là, surprise : non seulement son salaire n’a pas varié d’un kopek, mais une feuille à l’en-tête de l’entreprise est jointe au bulletin de salaire.
"Dans la continuité de la dynamique d’effort global d’austérité et d’économie que notre entreprise suit depuis fin 2008, la décision de ne plus payer les heures supplémentaires au personnel non cadre a été prise lors du dernier Comité de Direction".
Madame Z. en tombe sur le cul du haut de l’armoire. Que vont devenir ces heures effectuées le soir,pense-t-elle.
"Les heures supplémentaires déjà comptabilisées ne seront pas monétisées, mais donneront droit à autant de journées de récupération, avec aval de la hiérarchie locale de chaque salarié, en raison des besoins du service".
Des jours de récup’.....ça non plus, ça paie pas les steaks hachés et le gaz, se dit Madame Z. en soupirant, mais bon ! Une journée de récupération dans le mois, si elle est correctement placée, ça peut rendre service. Pour amener le petit dernier chez le dentiste, voir son banquier ou simplement partir en week-end.
Madame Z. est déçue, mais pas trop trop non plus. On lui laisse son droit à travailler plus pour...euh....pour gagner autre chose, et c’est toujours ça.
 
Donc Madame Z. continue à travailler après 17h, d’abord parce qu’il lui faut bien exécuter toutes les tâches qu’on lui confie et que 7h21 dans une journée n’y suffisent pas, et puis parce que finalement, cette histoire d’heures récupérées ne lui déplait pas totalement. Madame Z. cumule les demi heures de rab péniblement, et lorsque son compteur affiche enfin 8h de temps supplémentaire, elle décide de s’offrir un petit extra bien mérité en demandant à ne pas travailler le mercredi d’après. Les gamins seront contents, on ira faire de la trottinette et ce sera toujours une journée de garderie économisée, se dit-elle. Elle remplit donc son bulletin de demande d’absence, coche soigneusement la case "motif : heures travaillées non monétisées et récupérées" et envoie le tout à sa hiérarchie pour accord.
 
Hiérarchie....qui refuse. Pour la seule et simple raison qu’une seule journée d’absence aussi peu anticipée de Madame Z. mettrait grandement en danger, du fait de l’importante charge de travail qui repose sur les épaules de Madame Z., secrétaire de base à 1600€ par mois, la continuité du service. En gros, Madame Z. est indispensable. Ce serait flatteur si ça n’était pas surtout aussi grotesque et nauséabond.
 
Mais Madame Z. ne se démonte pas, ces heures, elle les a travaillées, elle ne les a pas passées à faire du tricot pour une association caritative tout d’même, alors elle y a droit. Elle reformule donc sa demande, mais pour le mercredi suivant, en pensant naïvement que deux semaines d’anticipation à une seule pauvre journée d’absence d’une secrétaire devraient être suffisantes à faire en sorte que la boite ne s’écroule pas mercredi soir.
 
Et sa hiérarchie refuse encore.....pas par écrit cette fois ci. Madame Z., à réception de son bulletin d’absence, est appelée à se rendre immédiatement dans le bureau de son responsable de service, lequel lui explique d’un ton sec qu’elle commence à pousser un peu trop loin les demandes diverses et variées. Les journées récupérées, si elles ne coûtent effectivement rien en globalité-entreprise, ou tout du moins, pas autant que les heures supplémentaires, coûtent cependant sur la durée, en terme de retards et de tâches non effectuées à rattraper en ayant un effet boule de neige désastreux. En gros, pendant que Madame Z. fait de la trottinette avec ses gamins, personne ne fait son boulot, et ça, ça craint grave.
-" Vous comprenez, nous travaillons en effectif réduit, plus d’un tiers du personnel n’a pas été remplacé pour faire des économies, et si tout le monde, dans ces circonstances, devait s’absenter inopinément une journée par mois, ce serait l’organisation totale de la boite qui serait réduite à néant, lui explique le responsable."
 
Madame Z. a bien envie de lui dire que quelque chose ne tourne pas rond dans son raisonnement, que si une quantité de travail en augmentation constante est effectuée par un personnel sans cesse réduit, et qui en plus, n’a pas le droit de faire des heures supplémentaires pour exécuter toutes ses tâches, il y aura forcément un moment où l’organisation totale se pètera allègrement la gueule dans la poussière. 
 
Mais Madame Z. se tait.
 
Madame Z. se contente de hocher la tête en pensant très fort qu’elle s’est bien fait couillonner, que le "travailler plus" ça, elle y a eu droit et pas qu’un peu, mais que le "gagner plus" elle peut toujours s’assoir dessus et attendre l’hiver.
 
Et Madame Z. c’est bibi, ma pomme, moi, me myself and I. Moi qui en suis arrivée à ne plus prendre de pause déjeuner quelques midi par semaine pour pouvoir éponger la dose de boulot qu’on me file, et pour donner la satisfaction temporaire et superficielle du "tout va bien" à mes patrons en quittant le bureau à 17h00......
 


85 réactions


  • BABAYAYA BABAYAYA 12 novembre 2010 11:02

    @ l’auteur :


    Effectivement combien de personnes en sont à ce point.........

    Personnellement j’appartiens à un corps de métier où les heures sup sont un quotidien et elles sont rarement payées...... Quand pour tenir vos délais vous faites 280 heures par mois (oui oui j’ai bien dit 70 heures /semaines....14/jours), arrive un moment vous lachez tout.......
    mais je m’estime heureux encore, j’ai un salaire correct (qui cela dit si je le ramène au taux horaire, là il deviens ridicule...).

    bonne jjournée à vous.

    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 12 novembre 2010 11:09

      Hello
      Le seul message qu je voulais faire passer est que, nombre de grandes entreprises ont effectivement augmenté le ratio charge de ravail par personne, et interdisent à leur salarié d’effectuer des heures supp’ (quand bien meme les salariés le désirent, par nécessité sociale en raison de la dose de taff qui s’accumule, ou par necessité financiaire).
      C’est le cas pour moi : j’ai l’obligation d’assumer une charge de boulot qui a quadruplé dans un tranche horaire que ne doit absolument pas varier.


    • BABAYAYA BABAYAYA 12 novembre 2010 11:19

      oui, oui, une de mes meilleures amies est exactement dans votre cas...

      à ceci près qu’elle n’a que 2/3 années d’expérience... de ce fait elle n’ose
      encore moins dire les choses...



  • Yvance77 12 novembre 2010 11:22

    Bonjour,

    Très très bon post, touchant, criant de vérité. Petit à petit, c’est la descente aux enfers de la corvéabilité. Et personne pour s’en émouvoir, et surtout pas les petits capos de toutes les entreprises qui font le jeu à merveille pour ces enflures du Merdef.

    Mais au-delà de ceci, ce qui est encore plus triste à écrire, c’est que sous peu vous aller faire partie de la classe des nantis : ceux qui ont un job avec un salaire de misère.

    Pour les autres ça va être faire la queue avec ticket de rationnement devant les enseignes de feu le grand Coluche.

    A peluche


  • LeGoJac 12 novembre 2010 11:37

    Madame,
    J’ai une très mauvaise nouvelle pour vous.
    Vous ne sauverez pas votre entreprise/emploi.

    Sincèrement désolé de la brutalité de mes propos.


    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 12 novembre 2010 11:48

      ....sans doute.....le coup du pansement sur la jambe de bois hein....on colmate les breches pendant que le navire coule....ça doit etre de l’instinct de survie, ou quelque chose d’atavique s’en approchant...


  • exocet exocet 12 novembre 2010 12:06

    Sans vouloir donner de conseils...
    J’ai un peu vécu celà il y a qques années.
    Deux ans de travail façon mitrailleuse du taf 9 heures par jour.
    En remerciement mes trois petits chefs m’ont lâché comme une m.... lorsqu’il a fallu faire un peu plus d’économies.
    Cherchez des à présent du travail ailleurs, quittez au plus vite cette boîte de nazes.
    D’autant plus qu’étant en poste, vous trouverez cent fois plus facilement du travail que si vous attendez d’être victime d’une depression nerveuse ou chômeuse.
    Courage, fuyez !


  • W.Best fonzibrain 12 novembre 2010 12:51

    quand je pense à ces ouvriers quii ont voté pour sarko, je rigole comme un dingue !!!!!!


    ils avaient quoi dans la tete ???????,

    qui n’a pas encore compris que les entreprises ont pris le pouvoir, la lutte des classé a été gagné par les millieux financiers.

    tant que les gens seront pacifiés et ne comprendront pas que la seule option qui peut porter ses fruits est la radicalité.

    sortir tous l’argent des banques et lancer un mouvement révolutionnaire ave terreur et guillotinage du roi.

    ils me font rire les gens qui disent que la violence ne sert à rien tout en disant que la Révolution française a été utilie, un peu de cohérence s’il vous plait !!!


    bref, je suis désolé pour vous, désolé que vous ayez à supporter ce méga couillonage.

    notre destin nous appartient, il ne tient qu’à nous de le montrer


  • bob 12 novembre 2010 12:54

    Excellent article, travaillez-vous dans mon entreprise ?

    Prochaine étape à vos tourments : la panne informatique qui fera disparaitre vos heures supplémentaires et votre peine à prouver que vous en avez fait ( parce que curieusement, personne n’aura remarqué que vous avez travaillé de manière exponentielle ces derniers temps).

    Etape suivante : suite à vos récriminations permanentes, diminution de salaire ( montant à voir avec les cadres mais relativement conséquente)

    Etape suivante : emploi d’un stagiaire-étudiant plus ou moins rémunéré supposé faire votre travail. Le nouveau venu est persuadé d’ètre embauché à la fin de son stage ( que c’est naif à cet âge-là)

    Etape suivante : votre mutation comme élément anarchiste et séditieux dans un autre service puis fermeture du service.

    Etape suivante ( pour vous) : congés-dépression ou burn-out fortement appuyé par votre direction ( ou c’est la porte)


  • Fergus Fergus 12 novembre 2010 12:55

    Demat, Lisbeth.

    Excellent texte qui, mieux qu’un texte sociologique formel, met en lumière l’ampleur de la couillonnade, pour ne pas dire de l’escroquerie intellectuelle, qu’a été le « travailler plus pour gagner plus » de Matamore.

    Salutations aux amis de Pont-L’Abbé et Plobannalec.

    Kenavo.


  • Radix Radix 12 novembre 2010 13:25

    Bonjour madame

    Excellent article !

    Je m’y retrouve un peu, vu qu’actuellement je fait le boulot de deux personnes parties en retraite et non remplacées... En plus du mien cela va sans le dire (mais c’est mieux en le disant).

    Boulots qui n’ont rien à voir avec le mien et pour lesquels je n’ai aucune aptitude, ni goût d’ailleurs.

    Je fais le dos rond car dans un ans et demi je suis à la retraite... Vous n’avez pas cette ultime porte de sortie !

    Ceci dit, comme je sais que je ne serais pas remplacé, je minimise à mort le travail que je fait, ce qui va leur faire une grosse surprise !

    Radix


    • Philippe95 13 novembre 2010 00:36

      Remboursez-vous 6 mois avant : Plantez votre taf et jouez la flemme. Ils seront coincés. Mais soyez sûr que ce n’est pas facile. Par contre la vengeance est délicieuse de pouvoir faire un bras d’honneur aux petits chefs.


  • kemilein 12 novembre 2010 13:41

    Question : vous avez voté pour qui ? Car beaucoup aujourd’hui se plaignent de ce pour quoi(qui) ils ont voté... et là j’avoue que vous ne me ferez pas pleurer.

    Vous savez ce que vous écrivez, moi et ma petite tête de neuneu du monde, philosophe à deux balles, crétin qui croit tout savoir (c’est ce que tout le monde me dit depuis... 13 ans je crois), moi, ce pauvre cancre, j’avais exactement prédit cela.

    Comme quoi, si même un pof con comme moi l’avait vu venir, comment se fait-ce que beaucoup aient voté pour cette merde ?


    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 12 novembre 2010 16:22

      Réponse : Besancenot au 1er tour et blanc au second.
      Sans avoir prédit ce que je vis actuellement, je pressentais le danger potentiel de l’arrivée au pouvoir du Petit Personnage, et ma culture personnelle m’empechait radicalement d’offrir ma voix à quelqu’un extrait d’une droite trop visiblement nantie et deja à l’epoque débordante de suffisance.


    • Philippe95 13 novembre 2010 00:41

      Ben oui mais blanc au second = 1/2 voie pour ce machin pour lequel je n’ai plus de mot aussi vulgaire que lui. Royal aurait été mieux, quoi qu’elle aie fait.


  • dupont dupont 12 novembre 2010 13:52

    Le « toujours plus » existe, c’ est indéniable et la pression est mise dans ce sens. De là à le dénoncer par l’outrance « faire le travail de 4 », c’est contre argumenter car cela s’interprète comme le fait que trois d’entre elles n’avaient pas grand chose à faire.


    • bob 12 novembre 2010 14:09

      @ dupont,

      Ben pas vraiment. Si l’on attendait de vous le travail de 1 et que vous en faites 1.5, deux personnes comme vous suffiront à faire le travail de 3 et ainsi de suite. Autrement dit, au lieu du travail de 3 fait par 3, on aura le travail de 3 fait par 2 et probablement mieux car l’un d’eux aura trouvé une astuce pour permettre une meilleure productivité.
      Au demeurant, les cadres touchent leur bonus ( l’entreprise étant pourtant supposée faire des économies) pour leur incapacité chronique et les travailleurs touchent du bois pour avoir le plus ( en vacances ou en finances)


    • dupont dupont 12 novembre 2010 14:33

      Bob,
      Ce n’est pas ce qui est avancé, mais pour vous suivre :
      La première question est : « c’est quoi le travail de 1 ? ». Si le travail de 1 nécessite 7 heures, il faudra faire 10.50h pour faire le travail de 1.5. Donc faire le travail de 4 nécessiterait 28 heures par jour...
      Tout cela se chiffre aisément dans le domaine industriel, un peu plus difficilement dans le domaine administratif, et pour cela il existe des techniciens d’organisation, notamment dans les grandes entreprises, qui à partir de temps unitaires ou d’observation du titulaire du poste peuvent déterminer « une production ».
      Reste que le fait d’être au four et au moulin : tâches variées, donneurs d’ordres multiples, téléphone, mail etc. génèrent un stress certain et rendent très difficile le bouclage d’un dossier pour lequel il faut s’y reprendre à plusieurs fois. 


    • bob 12 novembre 2010 15:12

      @ Dupont,

      Le travail de 1 n’est pas perçu en temps mais soit en production soit en productivité. Cela veut dire que le traitement de 100 dossiers en 7 heures ( temps de référence pour la loi) peut ètre amélioré grâce à une productivité plus importante ( d’ou l’ineptie d’engager un débutant ou un stagiaire qui fera chuter la productivité). En d’autres termes 100 dossiers en 1 journée peuvent se transformer en 150 dans la même journée ET POUR LE MEME TEMPS. Or ce que n’ont pas prévu nos sympathique cadres c’est que le personnel est inégalement réparti : certains sont productifs, d’autres non, certains sont payés à ne rien faire ( les cadres par exemple) alors que d’autres sont sous-payés à faire le travail de plusieurs ( le simple quidam comme l’auteure par exemple).
      Quant à regarder ce que les subalternes font, vous admettrez que cela ne mérite pas le salaire que leur octroie leur entreprise et ce particulièrement au vu des résultats de cette observation.

      Votre dernière phrase est entièrement vrai et rappelle à quel point une entreprise a besoin d’agents compétents et travailleurs. Les écraser nuit finalement plus à l’entreprise qu’autre chose, quant au client et au salarié de base, ce sont les cocus de ce type de réorganisation.


    • pilhaouer 12 novembre 2010 15:23

      "Tout cela se chiffre aisément dans le domaine industriel, un peu plus difficilement dans le domaine administratif, et pour cela il existe des techniciens d’organisation, notamment dans les grandes entreprises, qui à partir de temps unitaires ou d’observation du titulaire du poste peuvent déterminer « une production ».« 
      Hmmmm, aurions-nous affaire à un spécialiste des »ressources« humaines ?
      Je lis une telle humanité dans cette phrase ... Vous vient-il parfois à l’esprit qu’un individu ne se »gère" pas comme une machine ou que la valeur de son travail pourrait ne pas être seulement calculée par rapport au temps passé ?
      On peut toujours travailler plus, plus longtemps, ou plus intensivement, et naturellement, un jour on craque. Alors,faire le travail de 2, 3 ...
      Ce qui est sur, c’est que si un employé travaille plus longtemps ou plus intensivement au risque de sa santé et qui plus est sans rémunération supplémentaire, l’employeur y voit rarement un problème et il n’y a pas de retour en arrière, toute baisse de régime sera sanctionnée .


    • dupont dupont 12 novembre 2010 16:03

      « ...alors faire le travail de deux, trois... »
      Vous insistez. Mais bon, pourquoi pas. Ce n’est pas parce que je n’ai jamais su ou pu que vous n’en êtes pas capable.
      Je n’ai jamais vu non plus dans des ateliers de fabrication (dans une grande entreprise) des chefs d’atelier réclamer une augmentation de production *2 et encore moins par trois dans une organisation du travail inchangée.
      Augmenter de quelques % consécutivement à des modifications dans la chaîne de production relevait déjà de discussions houleuses. Mais encore une fois je reconnais ne pas avoir tout vu.
      Dans le domaine administratif, on voit de tout, comme le souligne Bob ci-dessus : des gens débordés, d’autres beaucoup moins mais qui font plus de bruit, des tire-au-flanc, des zèlés, des fiables, des incompétents, des dépressifs, des boute-en-train, des cadres efficaces, d’autres qui s’obligent à ne quitter leur bureau qu’après 20h car avant ça ne se fait pas, des patrons compréhensifs, d’autres tête à claques (mais on se retient)...
      Tout ça pour maintenir que prendre intégralement le travail de 2,3,4 personnes occupées à la bonne cadence ne me paraît toujours pas réalisable .
      Quant à « charger la mule inconsidérément : multi tâches » je répète que cela est générateur de stress et in fine d’inefficacité. 


    • pilhaouer 12 novembre 2010 18:55
      Toyota - L’usine du désespoir
      • Nombre de pages : 258 pages

    • bob 12 novembre 2010 19:16

      @ Dupont,

      Malheureusement mon exemple tenait aussi pour l’industrie secondaire. Les cadres font pression sur les subalternes en faisant des promesses implicites qui se révèleront mensongères par la suite ( cf : l’article présent)


  • Abderraouf 12 novembre 2010 14:23

    Bonjour Madame,

    Superbe texte merci infiniment.

    On s’y croirait… Je m’explique, début Août, mon patron (aussi un ami pour mon grand malheur), me demande à propos d’un ami ingénieur expatrié, avec lequel on se partageait le travail et qui après plusieurs reconductions de contrats, voulait rentrer chez lui, si je pensais qu’on s’en sortirait quand même. J’ai répondu en gros dès l’instant où c’est lui qui veut rentrer chez lui, avons-nous vraiment le choix ? Il va bien falloir qu’on s’en sorte… Ce fût le cas avec toutefois deux fois plus de céphalées…

    Avant lui, T était parti mais avait été remplacé, ce qui ne fût pas le cas de R., ni de C. Après lui, devinez qui en profite à chaque fois ?
    Et là, ça fait une semaine rebelote, il me demande en aparté à propos d’un autre ingénieur dont l’entreprise a cette fois elle-même décidé de ne pas reconduire le contrat, si je pensais que je pourrais aussi prendre en charge son boulot après ? Il a toutefois ajouté « Dans le mesure ou ta charge de travail le permettrait évidemment… » et le désormais classique : si je pensais qu’on s’en sortirait quand même… smiley

    Oui, Il s’en sortira... ils s’en sortent toujours...

    Bon courage.


    • Abderraouf 12 novembre 2010 15:21

      Souvent stupides les transferts de transferts de courriels, mais pas toujours...
       
      Comment demander à votre patron, une augmentation.. ?

      Dear Bo$$

      In thi$ life, we all need $ome thing mo$t de$perately. I think you $hould be under$tanding the need$ of u$. We are worker$ who have given $o much $upport including $weat and $ervice to your company ...
      I am $ure you will gue$$ what I meant and re$pond $oon.

      Your$ $incerely,

      A vous lire, la seule réponse que vous risquez d’avoir est la suivante :

      Dear 

      I kNOw you have been working very hard.. NOw a days, NOthing much has changed. You must have NOticed that our company is NOt doing NOticably well . NOw the newspapers are saying the world’s leading ecoNOmists are NOt sure if the United States may go into aNOther recession. After the NOvember presidential elections things may turn bad. I have NOthing more to add NOw. You kNOw what I mean .

      Your Boss.


    • bob 12 novembre 2010 15:26

      Bof, je ne parle pas anglais. La réponse veut-elle dire oui ?


    • Abderraouf 12 novembre 2010 15:45

      Bob,
      Je ne sais pas, il n’en parle nulle part smiley


  • LE CHAT LE CHAT 12 novembre 2010 14:32

    Moi c’est sans surprise , ou on me paie le rabiot , ou je rentre chez moi et tant pis pour la continuité du service ! comme on n’est plus si nombreux , effectifs réduit au minimum , congés non remplacés etc etc , ils ont pas le choix !


    • pilhaouer 12 novembre 2010 15:26

      Ah bon ? Et on n’a pas encore trouvé de motif de licenciement ?
      Là, votre patron n’est pas très doué !


  • Francis, agnotologue JL 12 novembre 2010 14:52

    Quelque part, cet excellent témoignage fait penser à « Matin brun. »

    Allez savoir pourquoi ...


  • CamiSoke CamiSoke 12 novembre 2010 14:54

    Excellent article.

    J’ajoute à cela l’arrivée des stagiaires-poubelles, comme je l’ai été il y a quelques mois, pour remplacer un poste fixe, et à qui on ordonne de remplir toutes les tâches des ’petits postes vacants’ qui ne ’nécessitent pas ton niveau d’étude donc tu vas facilement t’en sortir’.
    (bien sûr, à l’embauche, on ne me l’a pas vendu ainsi).

    Stagiaire qui est gentiment prié de partir à 18h pétantes, vu qu’il n’est pas vraiment couvert, mais qui est libre (avec le couteau sous la gorge) de travailler à midi.

    Stagiaire qui flippe quand on annonce un départ en retraite dans son service. (Oh non, du boulot en plus, ça se sent à plein nez)

    Stagiaire qu’on ne paie bien entendu pas suffisamment pour, par exemple, payer son loyer. ’Manger, c’est surfait, un repas par jour à la cantine de boulot suffit amplement, c’est bien connu’.

    Travailler plus pour gagner... rien, perdre la notion de vie sociale en entreprise et avoir l’impression de piquer le boulot de trois honnêtes salariés, moins diplômés, tout aussi méritants et probablement plus compétents.


    • dupont dupont 12 novembre 2010 15:10

      Honteux ! Et là bizarrement pas d’action syndicale, pratiquement pas de bruit...


    • bob 12 novembre 2010 15:24

      @ Camisoke,

      Voyons, le stagiaire-poubelle est une expression de la DGRH. Stagiaire-étudiant est devenu symbole de bonniche/homme de peine. Payé une misère lorsqu’il est payé, il se caractérise par sa volonté de bien faire et de faire beaucoup, omniprésent du soir au matin, ascète ( il ne se nourrit que du ciel et d’un peu de pluie), sa caractéritique majeure est sa foi dans l’idée qu’il sera engagé à la fin de son stage ou qu’au pire, il bénéficiera d’une bonne évaluation pour avoir trié les lettres et préparé le café.

      Personnellement, je ne compte plus les stagiaires qui ont tous eu les mêmes caractéristiques en entrant ...et le même destin ( en sortant).


  • goc goc 12 novembre 2010 16:17

    bravo pour l’article

    ce qui m’impressionne le plus, c’est la faculté de l’être humain à devenir le pire des geôliers pour quelques miettes de pouvoir
    Comment peut-on imaginer qu’un individu qui n’est pas le propriétaire de son entreprise mais simplement un cadre ordinaire, puisse devenir un esclavagiste (j’exagère à peine), au seul profit du vrai patron et de quelques actionnaires fortunés

    Et tout cela pourquoi ? parce qu’il se croit supérieur a sa secrétaire ??, parce qu’il est mieux payé ??

    Et le pire c’est que ce même cadre sera par la suite, lui aussi traité de la façon aussi ignoble par un supérieur à peine plus important.

    bref le système des kapos (pseudo-gardien recruté parmi les prisonniers et « payés » a coups de privilèges sordides tel que double ration de pain) est toujours d’actualité et fonctionne toujours aussi bien, même peut-être mieux car il est redescendu au niveau non plus des prisonniers, mais des simples travailleurs.


  • SweetDouce SweetDouce 12 novembre 2010 16:28

    Bonjour et merci pour cet article.

    Les questions à se poser : comment en est on arrivé là ? pourquoi acceptons nous tout ça ?

    Ils y sont bien arrivés, à nous faire peur avec le spectre du chômage...


  • Jowurz 12 novembre 2010 17:14

    Bonjour Bigoudène,

    Inutile d’essayer de convaincre un Breton, c’est du temps perdu pour l’entreprise... Alors imaginez ...une Bretonne avec des bigoudis  ! Toutefois je tente ma chance. Votre article, pour un premier, est méritoire. Il est même bien torché si les marmots voient ce que je veux dire quoique je ne dise rien et que par là on ne voit pas grand-chose. 

    Un conseil directorial cependant, si vous raccourcissiez un peu les phrases vous pourriez tapez plus de bafouilles en une journée d’activité. Cela vous permettrait de servir un quatrième téléphone et de poster des emails supplémentaires. Une meilleure rentabilité de votre activité si vous me comprenez !
     Après tout, vu les augmentations que vous recevez, nous « La Croisée des Chemins » sommes en droit d’attendre quelque performance des ressources humaines grassement rétribuées de nos hypermarchés.

    Quant à votre loyer c’est évident il est trop élevé ! Revenez me voir d’ici 15 jours. D’ici là je vous aurais trouvé un logement plus étroit et moins cher ! Selon notre formule de promotion sociale : Moins de ménage à faire plus de temps à nous consacrer.

    Ne me remerciez pas, j’adore vous faire faire des économies. Allez au boulot le téléphone sonne !


  • Vipère Vipère 12 novembre 2010 18:10

    Bonjour Madame Z.

    Bécassine, c’est ma cousine bretonne.

    Un peu naïve sur les bords, mais plus brave que bête, et encore, tout dépend de quel côté on se place.

    Bécassine, ma cousine est secrétaire comme madame Z.

    Une employée d’un zèle rare et imbécile. Elle est tellement brave qu’elle travaille pour quatre, et payée seulement 1 600 E et des brouettes !

    C’est bête, mais Bécassine s’en rend pas compte qu’elle déshonore le secrétariat à travailler comme une bête de somme, sans supplément de picotin.

    Pas besoin d’investir dans un fouet, la carotte suffit amplement pour faire avancer Bécassine.

    Une bécasse, ma cousine ? Pas si on se place à un bout de la carotte.


    • Jowurz 12 novembre 2010 18:39

      Bonsoir reptile !

      A votre avis autorisé : elle a combien de bouts la carotte de Bécassine ?


  • jacques lemiere 12 novembre 2010 18:36

    très bon post ...qui ne conduit qu’à une question.. pourquoi ne quittez vous pas la boite ou n’avertissez pas les syndicats ou l’inspection du travail... ??? ben voila la peur du chômage amène à accepter tout.


    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 12 novembre 2010 19:04

      Je ne suis pas convaincue que l’herbe soit vraiment plus grasse, plus tendre et plus verte ailleurs... Je ne suis d’ailleurs pas sure d’etre victime de mon entreprise, qui n’a rien à envier aux autres grosses boites françaises. Ce que ma société génère, c’est le systeme qui le lui propose : alors certes, ok, oui et d’accord, elle dit pas non la garce, et elle obtempere plutot assez facilement aux directives que lui dictent les actionnaires et le principe de sauvegarde du capital, mais elle fait socialement pas pire que ses voisines.....
      Je n’ai pas essayé de me victimiser, j’ai juste décrit les symptomes concrets et quotidiens des décisions financieres que l’on prend pour nous à tous les niveaux, et démontré à mon échelle l’ineptie totale de la dictature ultra libérale qui fait sombrer l’ouvrier dans un marasme kafkaien perpétuel......
      Le résumé du bousin, c’est pas « JE ne m’en sortirai pas », mais plutot « ON ne s’en sortira pas ».....


    • pilhaouer 12 novembre 2010 19:33

      Les questions partent certainement d’une bonne intention et l’auteur répondra mais commençons :

      1.Quitter la boîte n’est pas si évident lorsqu’on a une famille, des crédits, plus de 45 ans, une qualification moins recherchée, une durée longue dans un même emploi et une situation avec + de 10% de chômage.
      2. Avertir les syndicats suppose qu’il y en ait un dans l’entreprise et c’est loin d’être le cas dans les PME, TPME. Il faut alors en créer un et là, on a besoin d’un minimum d’appuis de collègues sachant qu’une partie parfois importante des salariés peut s’opposer par peur, manipulation, etc. Une détermination à toute épreuve est nécessaire car la porte n’est pas loin.
      3. Avertir l’Inspection du Travail ? C’est vrai qu’il existe toujours des inspecteurs du travail qui tentent de faire leur job mais tout est fait pour limiter leur capacité d’action en leur donnant des tâches nouvelles, en limitant leur nombre par rapport au nombre d’entreprises à contrôler, en faisant classer sans suite par les procureurs les PV... etc...

      Donc :
      Chercher du travail oui, toujours, c’est beaucoup plus facile quand on a un emploi.
      Lorsque le harcèlement fait craindre pour la santé mentale ou pour la vie un bon médecin doit mettre en arrêt de travail. Sinon quitter la boite oui, même sans autre issue ; aucun patron ne mérite qu’on se suicide.
      Avertir les syndicats et l’Inspection est aussi indispensable et se préparer à agir devant les Prud’hommes aussi (long chemin pas bordé de roses).
      Dans tous les cas, parler, trouver des gens dans le même cas, éviter de rester seul(e)


    • pilhaouer 12 novembre 2010 20:13

      A l’auteur

      Très réaliste, ce texte.
      Mais je ne suis pas du tout d’accord avec cette phrase que vous venez d’ajouter :
      « c’est pas »JE ne m’en sortirai pas« , mais plutot » ON ne s’en sortira pas« . »

      D’abord, même si l’on se sent fort, il ne faut pas négliger la possibilité du « je ne m’en sortirai pas » !
      Et ensuite, justement, au contraire « ON S’EN SORTIRA » !
      Ce système craque de partout ; chacune de ses convulsions démontre un peu plus qu’il n’est pas viable, qu’il y a évidemment d’autres possibles (y compris pires) et si la vie mérite d’être vécue, il faut les chercher, les expérimenter tout le temps. Il n’y a pas de lendemains qui chantent ni de Grand Soir. Il y a l’action maintenant, partout, sous toutes les formes possibles !


  • Jowurz 12 novembre 2010 19:09

    Heureusement Sarko va la mettre au travail !

    Sur les conseils de Marthe Richard, qu’il connut bien avant 1982, Delanoé qui n’est jamais en retard pour trouver des jobs à temps partiel à ses administrés aurait, dit-on, réouvert les bosquets du bois de Boulogne fermés par Chirac. La parité hommes femmes serait respectée.

    Il suffit d’y penser du côté de la Mairie de Paris il y a toujours quelques emplois qui traînent pour les collaborateurs de talent. Bécassine devrait se renseigner au service du personnel de la part de Monsieur Chirac. Bertrand lui trouvera sûrement quelque chose.


    • djanel Le viking- djanel Le viking- 12 novembre 2010 22:36


      A JOWURZ


      Il y en a marre de lire ces auteurs qui insultent les gens en se réfugiant derrière le second degré pour justifier le mépris qu’ils ont des autres.

      Celui-ci n’échappe pas à la règle. J’avais bien compris à la première lecture ses allusions à la prostitution.

      Pour en avoir confirmation, j’ai effectué une recherche sur google avec le nom de Marthe Richard. Je n’ai pas eu besoin d’aller plus loin car sur le premier lien, j’ai pu lire que :

      Marthe Richard - Wikipédia

      Marthe Richard, née Betenfeld le 15 août 1889 à Blâmont (Meurthe-et-Moselle) et morte le 9 février 1982, fut une prostituée, aviatrice et femme politique

      J’ai donc la preuve que Jowurz conseil à l’auteur de cet article d’aller se prostituer. C’est une insulte. Voici une femme qui décrit avec talent ses conditions d’existence et cette ordure de Jowurz ne trouve pas autre chose que de lui répondre en l’injuriant. Et comme cela ne suffisait pas, il diffame le maire de Paris en disant que Sur les conseils de Marthe Richard, qu’il connut bien avant 1982, Delanoé qui n’est jamais en retard pour trouver des jobs à temps partiel à ses administrés aurait, dit-on, réouvert les bosquets du bois de Boulogne fermés par Chirac... c’est purement de la diffamation.

      Monsieur Jowurz qui ne peut être qu’un lâche car il certain que s’il avait dit de pareilles choses en face de l’intéressée, il se serait pris une belle tarte plus que méritée sur le coin de sa sale gueule.

      En plus cet abrutit de Jowurz se croit intelligent pour avoir insulté et diffamé Chirac, Delanoé et une femme qui s’exprime librement sur ses inquiétudes professionnelles.

      Salaud va. Fais gaffe à Djanel lorsque tu republieras un article. Sais-tu connard que si madame Lisbeth Ker Carradec refuse ses conditions de travail ou se révolte pour que l’on respecte ses droits ou demandes qu’on lui paie ce qui lui est dû, elle sera licenciée.

      Une fois licenciée, quand elle postuleras pour un nouvel emploi, le futur recruteur n’aura qu’à lui demander pourquoi elle a quitter son dernier employeur pour la mettre en grande difficulté car il n’est pas possible de mentir car tout est vérifiable.

      Comprends-tu donc pauvre connard, jusqu’à quel point sa situation est tragique.

      Un dernier mot pour le lâche Jowurz. Tu veux imiter les Guillons ou Porte ou Coluche ou Desproges mais tous ces gens se sont toujours attaqué à plus fort qu’eux. Pas toi, espèce de lâche.


    • Vipère Vipère 13 novembre 2010 18:54

      A Jowurz

      Madame Z. a bien voulu saisir la carotte tendue par son patron.

      Si madame Z n’ était pas tombée de la dernière pluie, elle aurait été en capacité de jauger de la valeur de promesses verbales de son employeur, non formalisées contractuellement.

      Comment pouvait-elle croire que son employeur allait l’augmenter substantiellement, sans qu’un contrat ait été établi ? Bien que l’entreprise économise 3 salaires.

      Par son excès de zèle imbécile, elle a privé d’emploi, trois secrétaires au chômage, elle a la gratitude de son patron, que mérite-elle d’autre ?

      Madame Z, casse le travail et ne s’en trouve pas récompensée, tant pis pour elle, j’espère que cela fera réfléchir des milliers d’autres madame Z.

      Si madame Z. était devant moi, je lui dirai qu’elle n’est qu’une bécasse !

      Qu’est-ce qu’une Bécasse ? un volatile à faible coefficient intellectuel !


    • Jowurz 14 novembre 2010 14:48

      Bonjour à tous,

      Il y a trois manières de répondre à des invectives :

      la première consiste à les ignorer,
      la seconde à les réfuter et les balayer,
      la troisième à tenter de remettre les faits en ordre et dans leur contexte.

      Personnellement, je n’ai aucun grief contre les Vikings même s’ils se dénomment Djanel et rament à contre-sens de la réalité quand un drakkar prend l’eau. J’ignore donc pour lui répondre le tutoiement amical dont il me gratifie bien que son amitié ait un rien d’hostilité.

      Il suffit de lire les 2 commentaires de Jowurz ci-dessus et chacun se fera sa propre opinion de la situation.

      il ne me semble pas nécéssaire de préciser que le distingué Viking, châtouilleux de l’UMP et inconditionnel du pouvoir, découvre tout soudain que, sous prétexte de xième degré et d’humour à la mode, j’insulte une pauvre travailleuse dans la nécessité et l’envoie régler ses difficultés « péripatétiquement » ou pathétiquement dans les allées du Pré Catelan.

      Où est la preuve qu’affirme détenir ce spécialiste inconséquent de l’embrouille ?

      Vous le constatez , il n’est aucunement question dans mes commentaires de prostitution et de proxénète et le second concerne Bécassine, actrice virtuelle de l’intervention venimeuse de Vipère pas Lisbeth Ker Caradec. Du reste Vipère a répondu.

      Je laisse donc la paternité de ces détournements sémantiques à celui qui m’honore de sa hargne.

      Chaque citoyen bien pensant et pratiquant la charité chrétienne l’aura compris, c’est pourquoi je n’ai pas cru nécéssaire de le préciser, il s’agit ici d’emploi d’auxiliaires de gardiennage de la Ville de Paris. Cette ville n’est-elle pas devenue propre depuis qu’un excellent maire, qui luttait passionnément contre le chômage avant de devenir Président, eut la brillante idée de mettre en place des escadrons de caninettes ?

      Voici donc l’interprétation lubrique, détournée par le fantasme du Viking, abolie. Mon message, qui n’a rien de thailandais, est remis sur les rails de la bonne conduite et la bonne pensée catholique dont je m’enorgueillis.

      Bien entendu tout dans le commentaire du contradicteur a pour objet de rendre honneur et intégrité aux Présidents évoqués, en se souciant de l’ami Delanoé qui mange au même ratelier et partage les mêmes principes politiques. Un honneur et une intégrité que je ne lis pas avoir mis en cause, me contentant de rappeler l’entente cordiale qui règne entre les édiles et les échevins qui se succédent de maire en maire et de conseillers en conseillers.

      Il faut alors se demander pour qui la situation est tragique.

      Pour celui qui, sous le pseudonyme de Lisbeth la Bigoudène écrit un article pour dénoncer d’une manière très vivante une situation provoquée par l’incurie et l’avidité des hommes politiques au pouvoir ou pour celui qui s’érige en pourfendeur de ceux qu’il qualifie de lâches et de salauds parce qu’ils soulignent l’hypocrisie de tels dirigeants ? 

      En tout objectivité, le militant des droits du pouvoir se garde d’observer que Marthe Richard ou plus exactement Richer est une femme au destin hors du commun méritant beaucoup plus que son mépris.

      Elle était conseillère municipale et est à l’origine de l’arrêté fermant les maisons closes de Paris. Poursuivant sa lutte contre l’exploitation honteuse des femmes elle a donné son surnom à la loi qui fut votée et appliquée jusqu’à nos jours interdisant de tels établissements. Marthe Richard n’est donc pas favorable à cette activité, que le Viking bourru sort de son imagination, et il n’est nulle honte à avoir connue une telle conseillère municipale.

      Quant à la diffamation de Monsieur Chirac :

      que ce fougueux défenseur de la justice sociale daigne lire l’ordonnance de renvoi en Correctionnelle de la juge Siméoni. L’aveu implicite de Jacques Chrirac, empréssé de rembourser et faire rembourser par l’UMP l’argent des emplois fictifs, serait alors une auto-diffamation. Pourquoi ne lui reproche-t-il pas ? 

      Mais que Djanel poursuive, tambour et calomnie battant, son combat d’arrière-garde, peut-être finira-t-il dans le Roncevaux de Sarkozy-le-Bref en 2012. J’ai toujours pensé que ce président était très mal entouré, la fréquentation du Viking ne me fait pas changer d’avis mais les deux sont au même niveau comme dit le sage « asinus asinum fricat »

      Jowurz 

      C’est à vous de juger.


  • FRIDA FRIDA 12 novembre 2010 20:34

    Moralité de l’histoire, c’est une baisse de salaire forcée de la part des entreprises, puisque les salariés seront obligés de faire plus sans être en mesure de demander leur dû.

    C’est bien une tromperie sur la marchandise. C’est une escroquerie, mais les salariés ne peuvent même pas porter plainte par peur de licenciement.


    • djanel Le viking- djanel Le viking- 13 novembre 2010 00:15

      Par FRIDA (xxx.xxx.xxx.236) 12 novembre 20:34


      Moralité de l’histoire, c’est une baisse de salaire forcée de la part des entreprises

      >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><<<<<<<<<<<<<<<

      Non  !!!! c’est le début du pire des esclavages.

      Nos ancêtres n’étaient pas esclaves mais des servis ou des serfs si vous préférez ce mot.

      Les lois traditionnelles sur la servitude qui étaient appliquées au moyen nage remontaient à la législation romaine qui interdisait à un Romain de posséder un autre Romain en esclavage. Mais partout et à toutes les époques, il y a eu des petits malins de législateur qui ont réussi dans l’empire Romain à détourner les lois en vigueur protégeant le faible contre l’avidité des puissants. Pour arriver à leur fin, ils ont reformulé la loi autrement en disant que le servi n’appartenait pas au seigneur mais à la terre qui l’a vu naître. Ensuite, ils ont formulée une autre loi disant que le servi n’avait pas le droit de quitter sa terre natale.

      C’est ainsi que des hommes libres ont perdu leur liberté de circulation. Ils sont même allés plus loin jusqu’à lui interdire sans autorisation de son seigneur d’épouser une femme qui appartiendrait à une autre terre et vice-versa pour les femmes. Magnifique loi, qui favorisa la consanguinité.

      Cette loi était illégitime d’un point de vue biologique où la nature interdit la consanguinité.

      Même dans la pire des jungles, par exemple chez les lions les jeunes mâles doivent quitter la horde pour fonder ailleurs une nouvelle famille avec d’autres femelles que leurs sœurs ou tantes. Ces législateurs ont donc violé une loi de la nature.

      Suprême perversité comme ils étaient ignorants de la chose, ils sont allés plus loin en autorisant les seigneurs à poursuivre les fugitifs et à s’interdire de donner de la terre aux servis en fuite, si bien qu’il était impossible de s’évader de son état de servitude avec obligation d’épouser un membre de sa parenté plus ou moins éloignée sur la terre de son seigneur.

      C’est ainsi que le servage est apparue en Europe et chez nous les gallo-romains. C’est la révolution Française qui y mit fin en 1789 ou plus tard. Ce qui fait à peu prés 2000 ans de servitude.

      Mais tout n’était pas noir dans la servitude, un seigneur ne pouvait pas soustraire un serf à la terre à la quelle il appartenait. Il ne pouvait que le bannir et pour cela il avait besoin d’une décision de justice. C’était une condamnation au bannissement avec interdiction de s’installer sur une autre terre féodale. Autant dire que le banni était condamné à mourir de faim ou à rejoindre les bandits de grand chemin.

      Dans cette nouvelle forme d’esclavage qui commence à poindre son nez, nous ne sommes plus protégées par les lois Romaines qui contraignaient les seigneurs aux devoirs de protection envers le servi. Les seigneurs devaient protéger le servi militairement contre toutes agressions extérieures que sont les guerres d’invasion. En contre partie, le serf lui payait la dime, son fermage et effectuait les corvées.

      Le serf se nourrissait avec ce qui lui restait après le paiement en nature de ses récoltes. Dans ce système nous pouvons comprendre que le servi était beaucoup plus libre que nous le sommes aujourd’hui car nous sommes continuellement menacer de perdre ce qui nous fait vivre.

      Le chômage vaut un bannissement. Jamais les seigneurs du moyen age n’ont eu sur leurs ouvriers ou serfs un pouvoir aussi funeste que celui des bourgeois actuels qui nous menacent perpétuellement de nous jeter à la rue sans ressource pour survivre hormis celui de recevoir une allocation chômage longue durée qui nous vient de l’état providence que ces bourgeois veulent détruire pour être encore plus tyrannique.

      Et comme ces bourgeois deviennent de plus en plus pervers, les voilà qui ne s’en viennent-ils pas à vouloir forcer au travail obligatoire et non rémunéré ceux qui sont au chômage et qui touche une misérable pension, juste de quoi survivre en dépensant rien d’autre que pour se nourrir ? Tu te soumets pas, tu crèveras de faim. Tel semble être le discours de Cameron.

      Le mot pervers signifie celui qui renverse la loi.


  • Sachant Sachant 12 novembre 2010 22:57

    Travaillez plus Mme Z.

    Sachez qu’il vous est interdit de « badger » en sortant
    (Au cas ou vous iriez, plus tard, devant les prudhomme)
    La DRH est compréhensive, elle fera réduire votre présence à l’horaire congru


  • Croa Croa 12 novembre 2010 23:05

    Dis, ça ne te viendrait pas à l’idée que tout ça n’est pas très légal ?  smiley

    De ton coté, l’idée de se syndiquer... Non ?

    Fais donc un tour à l’Union Locale CGT de ton coin, ils ne vont pas te bouffer !


    • bob 13 novembre 2010 11:59

      On apprécie l’humour, dans ma boutique lorsque les problèmes ont commencé, les braves CGTistes ont été promu pour bons et loyaux services. Dès que vous venez leur raconter vos « petits problèmes », ils embrayent sur des considérations macroscopiques pour votre entreprise qui ne vous concernent en rien mais noient le poisson. Au final, rien ne sera tenté et chaucun reprendra son rôle : le vôtre de salarié-esclave devant travailler pour plusieurs, le leur comme pseudo-réflexion sur le sens de la vie.

      PS : Un grand bravo pour les CGTistes « grèvistes » payés sur les fonds de détachement de la perm. Appelle-t-on cela une grève ?


  • Sachant Sachant 12 novembre 2010 23:09

    A tous mes amis qui défendent le travailler plus

    Etes vous entrepreneurs ?
    En ce cas je n’ai rien à dire

    Etes vous de ces jeunes-pop qui n’ont rien à branler de leurs journées en attendant que papa
    (Ou plutôt ses amis car papa est sur la sellette ces derniers temps)
    Leur offre sur un tapis de velours LE job, bien payé à rien foutre, pour services rendus au parti
    Vous avez raison d’être ambitieux !
    Bravo les garçons !
    Vous êtes aussi beaux que les gouaches de Pierre Joubert
    Sachez cependant qu’il y a beaucoup d’appelés pour peu d’élus
    (Vos parents vous l’on bien enseigné, non ?)

    Vous êtes salariés ?
    Vous êtes nombreux ?
    Si oui et oui, je m’encarte à l’UMP
    Pas obligés d’être cons les mecs...
    Z"avez c’que vous méritez !


  • ddt99 ddt99 13 novembre 2010 06:51

    Mister President, nous a fabriqué un système pervers qui ne dit pas son nom (il lui reste à l’inventer).

    Il y a eu le communisme, du tout commun, le capitalisme, du tout par le capital, alors peut être le « solidarisme », du tout par la solidarité, ou du « stagièrisme », du tout par le stagiaire.

    J’ai fait une quinzaine d’années de salariat, puis une vingtaine du coté du patronnât, et le système avait au moins le mérite d’être clair et se suffisait, il y avait toutes les formes de contrats qu’il fallait, CDD pour se faire une idée des compétences de l’employé ou pour des taches ponctuelles et le CDI pour tous les autres cas, etc., et le SMIC pour ne pas abuser sur des salaires en dessous du plancher minimum.

    Aujourd’hui, on impose au stagiaire de faire le travail des salariés, et même sans être rémunéré ?

    « Bravo », là il a fait fort notre gouvernement, dresser la jeunesse à la docilité avant même qu’ils ne rentrent dans la vie active.

    Demain ce sont des chômeurs qui seront mis à contribution pour faire le travail par nécessité, on commencera par imposer le travail d’intérêt général, car après tout « il » est payé par les Assedic.

    Et ensuite on fera appel au bénévolat pour effectuer une partie du travail par générosité, car après tout l’oisiveté mène à la délinquance.

    Et on nous expliquera par une bonne communication, que toutes ces réformes sont nécessaires pour remettre la machine sociale et économique en route (un peu de pommade et le tour est joué).

    Alors, pourquoi payer une secrétaire 1 600 €, ou tout autre salarié qui coute cher à la société, puisqu’un « pigeon » peut le faire gratuitement ? 

    Désolé de bousculer votre « égoïsme pécuniaire », vous ne pensez qu’à vous même et non au bien de notre société, faites comme notre Président auto-augmentez vous et vous n’aurez plus aucun problème avec votre employeur.

    Je précise pour ceux qui n’ont pas compris, qu’il y a de la dérision et de l’ironie dans ce commentaire.

    Sérieusement, pour faire bref, rechignez et vous serez viré.


    • Francis, agnotologue JL 13 novembre 2010 08:27

      Il y a de nombreuses années, un certain Fabius avait institué les « TUC » : contrats aidés correspondant à des Travaux dits d’utilité collective.

      De fait, des jeunes étaient mis à la disposition des associations, administrations ou entreprises pour y servir de « petites mains ». Des stagiaires sans cursus, si l’on veut.

      Personnellement, par principe j’avais refusé qu’il m’en soit « attribué » un. Si tous les salariés agissaient comme je l’avaois fait, peut-être que ces procédés feraient pschit ?


    • Jowurz 14 novembre 2010 23:43

      Bonsoir JL

      J’ignorais que les TUC de Laurent Fabius avaient pour conséquence de « financer » dans le cadre travaux d’utilité collective des entreprises ou des associations privées. Pouvez-vous me confirmer la « privatisation » des ces personnes morales ? Je ne comprends pas la dénomination utilité collective s’il ne s’agit pas de secteurs de l’administration publique. 

      Merci


    • Francis, agnotologue JL 15 novembre 2010 08:40

      Jowurz,


      j’avais lu dans Wiki. L’ambiguïté a été effacée depuis. Désolé.

      « Les travaux d’utilité collective sont organisés par les associations sans but lucratif, les fondations, les collectivités territoriales, les établissements publics, les organismes de sécurité sociale de tous les régimes, les sociétés mutualistes, les institutions mentionnées à l’article L. 4 du code de la sécurité sociale et à l’article 1050 du code rural [*caisses de prévoyance de mutualité sociale agricole*], les comités d’entreprises et toute personne morale chargée de la gestion d’un service public en vue d’assurer celui-ci. »

      http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19850727&numTexte=&pageDebut=08556&pageFin="


  • spearit 13 novembre 2010 11:52

    Excellent article bien sûr, mais franchement, n’êtes vous pas pleinement responsable de ce qui vous arrive ????

    N’êtes vous pas perdu par vos illusions tant financière que politique ????

    Comment être aussi naïf que de croire à la bonté des requins...
    Comment être aussi naïf que de croire que voter va changer votre quotidien en mieux...
    Comment ne pas avoir conscience de ce que signifie une société capitaliste...

    Vous êtes un esclave et vous rêvez d’une vie meilleur, mais toujours d’une vie d’esclave...


  • Flo Flo 13 novembre 2010 12:52

    Bonjour madame,

    Par expérience, je suis en mesure de vous affirmer que le conseil des prud’hommes est encore une solution viable, même si cela est long à mettre en oeuvre.
    Personnellement, j’ai eu recours à eux suite à un grave conflit. Il a fallu quatre ans pour que le verdict soit rendu, mais c’était déjà un peu de justice, c’est toujours ça de pris.
    L’inspection du travail, n’y pensez même pas, ses mains sont liées de diverses manières depuis près de dix ans.
    Pour les syndicats, c’est à voir au cas par cas.
    Je vous souhaite de trouver une issue à cette horrible situation.

    There must be a way out of here...


  • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 13 novembre 2010 13:04

    @ ceux qui ont eu une reponse maternante, immature, moqeuse, railleuse, cynique et irréaliste

    ....votre interpretation/comprehension/conclusion de ce que j’ai raconté est relativement ahurissante de facilité......
    A aucun moment je n’ai dit avoir choisi et voté pour ce gouvernement, au contraire, j’ai bien précisé quelque part plus haut avoir voté extreme gauche aux dernieres presidentielles.....si je ne peux pas vous reprocher de n’avoir pas lu tous les comm’, je peux néanmoins remarquer que vous arrivez seul aux conclusions qui vous arrangent. Exite donc les « t’as eu que ce ue tu meritais Josianne » ils sont hors sujet.

    A aucun moment non plus je n’ai laissé entendre avoir le QI d’une moule au vin blanc, incapable de cerner la notion de capitalisme/ultra liberalisme.....je ne fais pas preuve de naïveté, tout au plus de docilité. Et quand bien meme celle ci vous serait insupportable, au beau milieu de vos abjurations à quitter mon entreprise ou à la dénoncer à une pseudo justice qui me ricanerait certainement au pif (mais ma p’tite dame, on va pas foutre en taule tous les actionnaires de France au motif qu’ils vous filent du travail hein....), ou à me syndiquer (dans ma boite les représentants des sndicats prennent l’apero avec les DRH, et ouais, moi je suis dans la vraie vie, pas au pays des Bisounours) quelles sont les vraies solutions, celles qui sont réalistes, réalisables, celles qui concordent avec le quotidien pas galvaudé des petits salariés qui ont besoin du peu de tune qu’on leur file pour payer leur loyer, leurs impots et leur bouffe ????
    Alors d’apres vous, d’apres la majorité des reactions que j’ai lues ici, je devrais plutot (histoire de crever de faim mais avec une conscience) dire à mon fils "Bah aujourd’hui nan, maman va pas au taff parce que tous ces gens sont trop des supers méchants, on va plutot aller faire la quete dans le métro pour acheter du pain et pi apres on sera super trop contents parce qu’au moins, on n’aura pas participé au systeme" ???
    J’imagine sans peine que la plupart de ceux qui ont eu ici une réaction odieuse frolant de pres la connerie et l’immaturité ("maiiiiiis cours Ginette, enfuie toi, barre toi, ailleurs c’est trop le Paradis, tous les patrons chient des paillettes et on passe tous nos journées à se faire des bisouuuuus") n’ont pas encore atteint l’age d’avoir la responsabilité d’enfants/sont encore des etudiants persuadés que faire 5 ans d’études en fac de psycho leur permet de porter un jugement definitif sur ce que vivent les autres t va faire d’eux l’élite de la nation qui a le droit de s’autoriser à penser/sont de vieux anars aigris qu’ont meme jamais croisé un CRS de leur vie.
    La realité quotidienne de 90% de la population, c’est la mienne : je suis pas pire, je suis pas mieux. Et meme plus que ça : je ne suis meme pas en attente de conseils puisque je sais et realise que mon schéma est l’ordinaire du schéma salarial.
    Je n’ai pas choisi le systeme qui me pompe mon energie.
    Je le subis comme VOUS le subissez également, mais au moins ai je l’honneteté intellectuelle de reconnaitre que je ne suis qu’un rouage d’une machinerie gigantesque qui m’écrase. Je suis esclave, mais pas plus que vous : à moins d’aller volontairement vous ostraciser et vous installer sur un ilot désert, en marge de la société, et bouffer des racines en dormant à la belle étoile (Diogene n’etait pas esclave), vous n’etes pas moins à plaindre que moi.
    Tenez.....rendez votre abonnement internet, celui qui vous a permis à un moment d’avoir de la commiseration pour moi, celui qui doit vous permettre j’imagine, de regarder la télé (et peu importe la chaine, ne me repondez pas par un « ouiiiiii mais moi je ne regarde que Arte » d’intello de gauche, j’en ai rien à carrer) et de telephoner, LA, effectivement, vous serez deja moins esclave que moi.
    La theorie de la paille dans l’oeil du voisin quand soi meme on se charrie une poutre sur le fion, vous connaissez................... ?


    • spearit 13 novembre 2010 14:04

      Vous dites ne pas avoir voté pour ce gouvernement, mais vous avez voté....
      Vous fondé donc vos espoirs d’amélioration en des politiques qui n’en ont rien à faire du peuple et cela que ce soit la gauche, le mileu, la droite...

      D’un autre côté pourquoi vous plaindre de votre situation pour finalement nous dire qu’elle vous convient ???

      Vous n’avez pas choisi le système ?? OUPSS (triple OUPSS même !!!!)
      Le système n’est pas une bête que l’on désigne du doigt, le système c’est vous, moi, tout le monde...
      Un grand verre de lucidité vous ferait grand bien, nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive, il faut arrêter de désigner la bête qu’est le « système » pour se défausser de ses responsabilités. Vous êtes esclave de plein grès, et ne pas se soumettre ne veut pas dire déménager sur une ile déserte, puisque dixit plus haut, le système c’est nous. On irait habiter sur mars que ce serait le même foutoir...


    • Radix Radix 13 novembre 2010 14:32

      Bonjour Madame

      Salutaire coup de gueule !

      A moi aussi il m’a fait du bien, car j’ai lu tous les posts et beaucoup étaient totalement immatures !

      C’est pas avec ces « bambins » que les choses vont changer, pour cela ils faudrait qu’ils prennent conscience de la machine à broyer qui est en marche.

      A mon âge, je ne m’inquiète plus pour moi mais pour mes enfants et c’est cela qui me donne encore envie de résister avec mes faibles moyens... Et peut-être encore un reste de fierté !

      Radix


    • Flo Flo 13 novembre 2010 15:17

      Heu, bon, ok.

      Bonne continuation alors.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 14 novembre 2010 02:29

      "A aucun moment je n’ai dit avoir choisi et voté pour ce gouvernement, au contraire, j’ai bien précisé quelque part plus haut avoir voté extreme gauche aux dernieres presidentielles.." : On voit ce que ça donne...

      Par curiosité, vous avez prévu de faire quoi en 2012 ?


    • pilhaouer 14 novembre 2010 09:52

      Vous décrivez une situation intenable et fréquente.
      Vous répondez avec une colère justifiée et la colère est nécessaire mais sur internet où l’on ne risque pas le coup de boule dans la tronche, il faut s’attendre à certains commentaires.
      Votre réponse globale oblige les obstinés à chercher ce qui pourrait les concerner.
      Par ex :."je ne fais pas preuve de naïveté, tout au plus de docilité. Et quand bien meme celle ci vous serait insupportable, au beau milieu de vos abjurations à quitter mon entreprise ou à la dénoncer à une pseudo justice qui me ricanerait certainement au pif (mais ma p’tite dame, on va pas foutre en taule tous les actionnaires de France au motif qu’ils vous filent du travail hein....), ou à me syndiquer (dans ma boite les représentants des sndicats prennent l’apero avec les DRH, et ouais, moi je suis dans la vraie vie, pas au pays des Bisounours) quelles sont les vraies solutions"
      Pour faire vite :
      Pseudo justice ? Plus exactement justice de classe mais avec un marteau, on peut taper sur le clou, sur ses doigts ou sur les doigts de l’adversaire. Je ne suis pas là pour raconter ma vie, mais j’ai cogné dur plusieurs fois et je pense que c’est à la portée des teigneux. Entre se battre à en crever et crever de toutes façons en gueulant, le choix est vite fait. Et c’est la vraie vie, sans bisounours.
      Syndicalistes pourris, y’ en a et je n’ai jamais été le dernier à les brocarder ; bureaucratie syndicale, je connais et je m’oppose, mais ne mettez jamais sur le même plan ceux qui se battent et pas pour rien !
      Moi aussi je peux chanter :Sécu, retraite, allocs, toutes choses dont vous bénéficiez ou bénéficierez comme moi ont été obtenues et payées cher . Oui, mais le système continue à fonctionner, diront certains, et les acquis sociaux sont des soupapes de sécurité ... ...


  • spearit 13 novembre 2010 14:18

    "Je n’ai pas choisi le systeme qui me pompe mon energie.
    Je le subis comme VOUS le subissez également, mais au moins ai je l’honneteté intellectuelle de reconnaitre que je ne suis qu’un rouage d’une machinerie gigantesque qui m’écrase.« 

    Le plus marrant et qui me frappe de suite, c’est qu’est ce qui se passe si le rouage que nous sommes tous plus ou moins, décide d’arrêter de tourner en rond ???

    Que devient-il votre système qui pompe votre énergie, (avec votre accord tacite sinon il ne pourrait pas se servir de cette manière chez vous comme chez les autres gens, nous ne sommes pas encore dans Matrix) si vous décider de vous »gripper" (c’est bientôt la saison)...

    En tout cas, tant que les gens ne comprennent pas que le système c’est eux, il sera effectivement difficile de le changer (ben oui, faut se changer soi-même...)

    De plus je rajouterais que vous avez raison dans votre façon de penser, mais il faudrait maintenant apprendre à penser plus large et non individuellement pour espérer un jour construire une société qui ne soit pas l’image de nos pensées, mais là je crains que beaucoup ne comprennent l’importance et l’intérêt de la chose...

    Profitez bien du week end, la semaine prochaine ça sera flagelation volontairement choisi !!


  • ddt99 ddt99 13 novembre 2010 14:31

    Que d’agressivité de certains,

    Pour vous répondre en bloc, vous êtes totalement utopiste de croire que vous avez réellement le choix, effectivement personne ne vous met un pistolet sur la tempe, mais soit ;

    Vous rechignez, c’est la porte :

    Vous demandez à prendre vos RTT à votre convenance, c’est la porte ;

    Vous exigez une augmentation due à la surcharge de travail, c’est la porte ;

    Vous faites valoir vos droits devant les prud’hommes, inspection du travail, etc., c’est la porte ;

    Soit ;

    Vous assumez tout et vous concevrez votre emploi.

    Vous biaisez, vous ralentissez les cadences ou vous faites semblant de travailler, laissant s’accumuler le travail, jusqu’à ce qu’un autre emploi soit créé.

    Mais vous y allez fort en disant que l’auteur l’a cherché, etc.

    Soyez franc, pour être aussi intransigeants, avez-vous la garantie de l’emploi ?


  • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 13 novembre 2010 14:52

    @Spirit
    .....et vous, vous faites quoi exactement pour lui péter la face, au systeme, vous qui en etes un rouage comme moi, à part la révolution sur internet la tronche planquée au frais derriere un pseudo, hum......... ? A part cultiver l’art de la rethorique foudroyante ? A part fonder votre jugement sur ma personne sur un unique indice/fait de probable culpabilité : j’ai voté.HIIIIIIIIIIIII la loose, elle a voté ! Mais quelle couillonne la Lisbeth, d’abord elle vote apres elle s’étonne de se faire sodomiser quotidiennement au cutter par le patronat, mais quelle bon dieu d’allègre conne la Lisbeth !....genre, j’aurais pas voté, que ça serait autrement different aujurd’hui. Alors le chapitre de la culpabilisation, on le saute et on l’oublie, hors sujet itou.
    Je vous imagine ultra facilement dans le role du guerrier urbain, du type pas victime de ce qu’on decide pour lui, du mec qu’a suffisament de baboules et de testosterone pour aller lui dire Fuck You, au systeme, et pi qui va pousser son caddie chez Carrouf (car vous ne me persuaderez pas que vous vous auto régénérez) comme un bon p’tit rouage......
    Autant de connerie théorique liée à autant d’absence de pratique me siderera toujours chez l’humain.


  • Vipère Vipère 13 novembre 2010 19:16

    A Lisbeth Ker Carradec

    Pas un instant, je n’ai cru à l’histoire de Madame Z. qui n’est que pure fiction et encore moins à la fable de maltraitance au travail, vécue par vous.

    Pour une employée prétendument docile, vous retrouvez rapidement vos esprits et une hargne redoutable pour invectiver de manière peu élégante des interlocuteurs, peu enclin à larmoyer sur le sort d’une secrétaire stakanoviste.

    La pauvre madame Z. secrétaire persécutée et harassé de boulot, mère de famille, n’est qu’un imposteur féminin, tout droit sortie de votre imaginaire.


    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 13 novembre 2010 19:46

      Vous avez tort.
      Je suis integralement ce que j’ai prétendu etre, mais je n’ai pas l’envie/la possibilité de vous le prouver (ne pas rayer de mention inutile, il n’y en a pas).
      Ce qui vous fait croire ça, c’est simplement que ce que vous percevez de moi dépasse l’image étriquée que vous avez d’une secretaire mère de famille.....une secretaire mère de famille ne manie ni le sarcasme, ni l’outrecuidance intelligente avec la verve qui est la mienne.
      Et bien détrompez vous.
      Ce que j’ai décrit est bel et bien mon quotidien, la façon que j’ai « d’invectiver avec une hargne redoutable » est également à moi : comme quoi vous devriez reviser assez vite les cases dans lesquelles vous fourrez les gens, moi, je ne rentre nulle part.
      Enfin, apres avoir révisé vos préjugés, s’il vous reste 5mn, tentez également d’essayer d’imaginer ne serait-ce que quelques instants qu’on puisse effctivement avoir la hargne dont vous me gratifiez lorsqu’il s’agit de défendre son point de vue, ainsi que l’intelligence nécessaire pour boucler sa gueule au boulot lorsqu’on a des obligations familiales/financieres. Les deux n’etant pas aussi incompatibles que vos cases vous le suggerent.
      Enfin, si ce que j’ai décrit dans mon post ne vous inspire que de la fiction, là par contre, c’est mort.....je peux rien pour vous.


    • Radix Radix 13 novembre 2010 21:23

      Bonsoir Vipère

      Les employés de France Télécom qui ont sautés par la fenêtre c’était juste pour prendre l’air ou par-ce qu’on leurs avait interdit de fumer dans leur bureau ?

      Il y a un moment ou il faut arrêter de dire des conneries !

      Radix


  • fredleborgne fredleborgne 14 novembre 2010 12:35

    Bonjour,

    je vous ai mise en lien, en tout bien tout honneur, sur mon site

    En espérant que le vent tourne et que celui de la révolte se lève bientôt


  • Vipère Vipère 14 novembre 2010 14:22

    Bonjour Lisbeth KC

    Admettons que dans votre cas, il ne s’agit pas de fiction.

    Mais, d’une situation bien réelle, Et que Madame Z et vous ne faites qu’une et même personne.

    Ne dit-on pas que la réalité dépasse et de loin la fiction ?

    Pour autant, la responsabilité de votre surcharge de travail vous incombe entièrement et si aujourd’hui vous êtes dépassée, vous ne le devez qu’ à vous même.

    Votre ennemi ? Vous même !

    Votre docilité a bon dos et n’explique pas votre soumission à ce qui relève de l’inconcevable.

    Et votre employeur a raison en cela « Madame Z. vous n’êtes pas raisonnable » et je suis de son avis, mais pas pour les mêmes raisons.

    Qui peut prétendre, accepter dans la durée, le travail de trois personnes, en plus du sien, sans danger pour sa santé physique et psychique, sa vie familiale et personnelle ?

    Vos années d’études de droit, 7 ans, ce n’est pas rien, ne vous auraient donc pas permis d’acquérir des armes face aux dirigeants d’entreprises ?

     


    • Vipère Vipère 14 novembre 2010 15:02

      J’espère que votre cas servira d’ exemple à d’autres secrétaires qui voudraient jouer « les super-womens » en travaillant comme des brutes, sans contre-partie de salaire, et sans qu’un nouveau contrat ait été négocié , dès lors que l’employeur modifie les conditions de travail.

      A la limite, vous bossez pour quatre, vous demandez 50 % de salaire en plus. Le contrat de travail est bi-latéral !

      Timorée ? vous apprenez à vos dépens que vous bosserez plus, juste pour la gloire et n’aurez en contre-partie que la gratitude de votre boss, et encore. 

      Encore que, bien souvent les entreprises pinaillent, pour le principe.

      Vos 23 Euros de supplément, une goutte d’eau dans la mare des profits, ne sont qu’un prétexte pour éprouver votre corvéabilité. C’est fait, n’en parlons plus. Pour vous c’est l’impasse.

      Ce qui est scandaleux, c’est que toutes ces entreprises compressent leurs salariés sans limites. Il faut croire que les salariés sont « maso » et que leurs limites sont élastiques.

      Toutes les entreprises ont en commun de faire de l’argent. Beaucoup d’argent, pour les actionnaires et les dirigeants qui se partagent les bénéfices colossaux.

      Les salariés ne sont pour les entreprises que des variables d’ajustement, jaugés en terme de coût, le facteur humain n’a aucune place en terme de valeurs dans l’entreprise.


    • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 14 novembre 2010 17:07

      Mais si vous saviez....si vous pouviez seulement ne serait-ce qu’imaginer juste le temps d’une conversation avec moi, comment l’entreprise (je ne parle pas de la mienne en particulier, mais de l’entreprise de tres grande taille en France, maintenant, en général) considère l’exploitation de l’humain, et de quelle facon elle frole, quotidiennement, l’illégalité sociale sans jamais vraiment la percuter frontalement....
      Il n’y a qu’à constater (excusez d’avance, je prends un exemple très galvaudé et qui dessert généralement tant on l’use à toutes sortes de sauces), constater donc, l’effroi et la surprise qui ont été ceux du public quand tous ces braves salariés se sont FranceTélécommisé la gueule en l’espace de quelques mois.....Oooooh mais ma brave Lucienne, Gérard s’est ouvert la jugulaire jeudi dernier en plein brainstorming avec ses N+2 pendant que son boss commentait des slides par conference’call !.....on en est tout de meme tous tombés le cul par terre, on avait pas vu, on avait pas voulu voir, on savait pas.....cette cécité, choisie ou pas, est une constante : on ne VOIT pas, à moins de le vivre et là on prend le risque de ne pas etre cru (n’est ce pas ?), ce qu’est réellement le quotidien du petit salarié de la toute grosse boite. On ne l’évalue pas, on ne l’apprehende pas, on se dit vite fait qu’il existe des lois pour proteger le petit salarié et on retourne à son propre turbin.
      Ben wouais.....y’a des lois, effectivement. Y’a un cadre social, c’est pas faux. Encore faut-il en franchir les lignes pour passer du coté obscure de la force patronale. Et ça, les entreprises, pas connes, ne le font jamais.
      Un nouveau contrat de travail Madame Carradec ? Ah mais chez nous, les contrats sont révisés uniquement lorsqu’un employé change de bassin géographique d’emploi....et encore, on vous fait signer qu’un avenant, faudrait pas voir à pousser le bouchon de mémé trop loin dans les orties hein ! Alors vous qui passez du 3e au 6e étage de l’immeuble, pouvez toujours vous brosser le poil dans le sens du vent hein !!
      J’en aurais des tonnes, des couches, des dossiers entiers à raconter. Si je ne suppposais pas qu’Avox, à force, me prie finalement d’aller ouvrir un Skyblog ou de tenir un journal intime, mais j’aurais la matiere suffisante pour vous en pondre un par jour, des articles comme celui là...de quoi vous faire douter encore plus certainement de ma sincérité et de mon authenticité....


  • Sachant Sachant 14 novembre 2010 16:54

    N’oublions pas la suite de l’histoire

    Mme Z. loin d’être une crétine se souvient de ses années de lycée
    Mazarin, Machiavel, le kolkhoze...

    Mme Z. mène de front les dossiers auparavant assignés à quatre personnes
    Sans en mener aucun à terme
    Sabotage ? Même pas
    Chaque fois qu’un supérieur (hiérarchique) entre dans le bureau il modifie la donne

    - Mme Z. le dossier Eric W. est priorité absolue, le reste attendra
    - Très bien monsieur le chef d’équipe

    - Mme Z. Il nous faut dégager le dossier Liliane B. avant mercredi, vous reprendrez le reste jeudi
    - Certainement M. le responsable de service

    - Mme Z. l’arrangement de M. Jacques C. ne souffre aucun délai, il doit être traité sur le champ
    - C’est comme si c’était fait M. le directeur général adjoint

    La hiérarchie voit bien que Mme Z. peine à assumer ces responsabilités
    Alors, pour le bien de l’entreprise, ni une ni deux, on lui colle une procédure qualité
    A respecter dans le moindre détail, contrevenir serait une faute professionnelle

    Alors Mme Z. s’applique à la qualité et met une heure à remplir les tableaux
    Relatifs au problème réglé en un coup de téléphone (4’30’’)
    Passe une journée à justifier, dans le respect des règles de l’art,
    Le bien fondé d’une matinée de travail

    Mme Z. a cessé de gagner les émoluments de sa hiérarchie et les dividendes de ses actionnaires
    Cependant Mme Z. est irréprochable : Elle obéit

    Que signifie : Scier la branche sur laquelle on est assis ?


  • Mr Mimose Mr Mimose 14 novembre 2010 16:59

    Bonsoir, je suis de tout coeur avec vous, par contre si je puis me permettre un conseil ne votez plus besancenot ce n’est qu’un petit cretin sans envergure.


    • jaja jaja 14 novembre 2010 18:50

      Un peu court comme démonstration. Insultant, certes, mais sans aucun argument


    • Mr Mimose Mr Mimose 14 novembre 2010 19:38

      Y’a pas besoin d’argument pour comprendre que Besancenot n’est qu’un idiot utile du sarkozysme, qu’en t’auras suffisament de discernement tu le verras aussi. De plus il n’a aucun charisme.


    • jaja jaja 14 novembre 2010 20:26

      Si tu essayais seulement un petit argument on pourrait discuter. mais comme tu dis qu’il n’y en a pas besoin pour salir un homme et l’organisation à laquelle il appartient je crois moi que l’idiot utile c’est plutôt toi qui ne fait que servir, sans te fouler,l’oligarchie dirigeante en crachant sur ses vrais opposants.


  • Mr Mimose Mr Mimose 14 novembre 2010 17:07

    Malheureusement on à personne en france qui ait la trempe d’un Chavez ou d’un Morales, donc on est dans la merde.

    A moins qu’un homme ne se dresse pour sauver sa patrie, notre dernier patriote fut un homme de droite qui s’appelait de Gaulle.

    • jaja jaja 14 novembre 2010 19:00

      Et ce n’est pas d’un « patriote » dont ce pays a besoin ni même d’un homme (ou d’une femme) providentiel mais d’un programme politique reposant sur la socialisation des moyens de production et des banques. Tout le reste c’est de la foutaise.
      N’allez pas chercher ça chez votre chère Marine vous ne trouverez pas...


    • Mr Mimose Mr Mimose 14 novembre 2010 19:35

      Si Jaja, regarde bien l’histoire, c’est toujours un homme charismatique qui arrive à reunir la masse, un programme c’est bien mais il faut une incarnation.

      Et pourquoi me parler de Marine ???
      T’es à coté de la plaque, alors que je parle de Chavez, y’a aucun rapport !!

    • jaja jaja 14 novembre 2010 20:16

      Le problème est très souvent l’homme charismatique... Il faut au contraire créer une organisation d’égaux, de militants. En ce qui concerne Chavez, par deux fois il a rencontré Olivier Besancenot et l’a fait parler sur la télé vénézuélienne. C’est bien parce qu’il ne le considère pas comme son ennemi non ?

      Et celui qui est à côté de la plaque c’est plutôt toi qui tente de diviser ce qui peut-être uni au sein de la vraie gauche internationaliste.
      Car Chavez l’est. Il a du reste proposé une nouvelle internationale à tous les partis de gauche qui le souhaitent.


    • Radix Radix 14 novembre 2010 22:35

      Bonsoir soulmanfred

      Non ! Il a perdu son travail et sa paye !

      Radix


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