Réchauffement climatique : délires et des faits
Le sujet est d’actualité, même au sortir de l’été le plus frisquet du siècle naissant. Reprenons les assertions écologistes pour tenter de démonter le bien fondé de la chasse impitoyable au C02 telle qu’elle est en préparation par les autorités dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Dans un chapitre ultérieur nous mettrons en évidence les contradictions du plan de réduction qui est envisagé et les effets nocifs prévisibles d’un tel scénario.
Alors une modeste contribution étayée par les informations disponibles sur le net* pour tenter d’y voir un peu plus clair dans un domaine où il y a peu de certitudes, beaucoup d’approximations et un flot de contre-vérités au service d’une idéologie : l’écologie salvatrice. - deep ecology - chère aux ayatollahs verts.
La certitude :
La température moyenne de la planète s’est réchauffée en un siècle de 0,7 degré. Pas de quoi faire une flambée.
Les approximations :
Les projections pour le siècle à venir font état d’une augmentation de la température comprise entre 2 et 6 degrés.
Les contre-vérités :
La Terre est en danger de mort du fait de ce réchauffement : disparition d’espèces, désertification, fonte des glaces et hausse métrique du niveau des mers et océans...
Le rejet massif de CO2 est le grand responsable par l’amplification de l’effet de serre, de cette élévation. L’homme fabrique du C02 pour la moindre de ses activités, y compris quand il expire. Donc l’homme est coupable du réchauffement d’un globe qui serait tellement plus accueillant, si le Terrien ne l’avait pas colonisé, et l’homme blanc plus particulièrement.
La
morale de cette fable écolo, dispensée comme parole d’Evangile par tous les
média, les Hulot, les Borloo et leurs petits perroquets, c’est que le Français
doit changer son mode de vie pour combattre la mort programmée de sa planète.
C’est une obligation faute de quoi, punition, contravention, enfer et damnation
pour les prochaines générations...
Produire moins de C02, c’est consommer moins d’énergie, ce qui veut
dire en langage quotidien et avec quelques exemples non exhaustifs, troquer sa
voiture pour le vélo et les transports en commun, se chauffer moins et se passer
d’air conditionné, voir son paysage pollué par des éoliennes, réduire sa vitesse
sur les autoroutes c’est-à-dire augmenter la durée du temps de transport,
dépenser beaucoup pour les frais d’ « écologisation » de son habitat, fréquenter
les plages de côte d’Opale de préférence à celles des Seychelles... et in fine
payer les taxes écolo qui sont entrain de mûrir au soleil de Grenelle.
Rétablissement des faits :
Des voix discrètes instantanément qualifiées de négationnistes s’élèvent ici ou là, et tentent de mettre un peu d’ordre dans ce fatras d’approximations et de contre-vérités. Avant de « remonter dans l’arbre », but ultime de l’écologie salvatrice qui souhaite nous inciter à retrouver notre milieu naturel, il est intéressant de mettre en face de cette litanie culpabilisatrice les faits qui sont avérés.
Le
concept de température du globe, a-t-il une signification ? Par construction,
c’est une moyenne. Les disparités qu’elle recouvre ont-elles été étudiées ?
Difficilement, on s’en doute puisque les prélèvements sont extraits des zones où
règne en permanence une température inférieure à 0. Quant à la température
moyenne entre la calotte arctique et le Mozambique, elle est dénuée de sens.
Pourtant, c’est sur ce type de raisonnement qu’est bâti l’écologiquement correct
que l’on nous impose.
La
focalisation sur le réchauffement de la planète et sur ses conséquences néfastes
fait pointer le spectre d’une température « normale » ou optimale. Qu’elle
est-elle ? Celle qui baignait le globe lors de la soupe primitive, celle d’il y
a 10 000 ans qui se situait à 7 degrés en dessous de ce que nous connaissons
aujourd’hui, celle du climat tempéré à l’avènement de Jésus-Christ, ou celle
plutôt glaciale au temps de nos aïeux du Moyen Âge. Qui est habilité à décider
de cet optimum, le voyagiste, le climatologue ou le frigoriste ?
Les
fluctuations de la température atmosphérique sont régies par des paramètres
nombreux dont la connaissance exhaustive n’est pas assurée et dont les effets
combinés compliquent à l’extrême leur modélisation - la théorie du chaos infirme
même cette possibilité. N’en déplaise aux fans du Giec, aucun test
de régression n’a permis à ce jour de valider un modèle et de
prévoir... le passé. Les variations décelées par les carottes glaciaires ont été,
dans les temps reculés comme récents (an 1000 et période précédant
la révolution), d’une amplitude supérieure et d’une soudaineté identique à ce
que nous connaissons depuis dix ans. Souvenons-nous qu’il y a tout juste quarante ans
les climatologues parlaient d’un refroidissement général affectant nos contrées :
c’était juste avant Mai-68 !
Au
rang des facteurs qui contribuent à déterminer la température de notre
environnement, hors effet de serre :
L’ensoleillement, lui-même dépendant du taux de vapeur d’eau, fonction de la température.
La dissipation par effet Joule de l’énergie sismique. La tectonique des plaques a un effet incommensurable (stricto sensu) sur la température terrestre par l’énergie colossale qui s’y déploie.
Le volcanisme par le volume d’émission de gaz et de particules affectant l’ensoleillement.
L’activité solaire qui varie en intensité selon des périodicités mal connues, mais aux effets brutaux.
Les aérosols qui agissent selon l’effet parasol et contribuent à refroidir le système terre-atmosphère.
Les cycles de Milankovitch expliquent les variations des trois paramètres réglant la rotation de la terre, c’est-à-dire l’angle d’attaque de l’atmosphère par les rayons solaires et donc leur effet sur la température.
.
Quant à l’effet de serre, il pilote la biodiversité. Or il est notoire que l’élévation de température accompagnée d’une augmentation du pourcentage de C02 a un effet multiplicateur sur le développement de la végétation et donc de l’absorption du CO2, de l’expansion des espèces animales dont la nourriture est plus abondante. Et s’il y a moins de bébés phoques et il y a plus de caïmans, c’est la loi qui régit l’évolution de la biodiversité depuis bientôt 4 milliards d’années, avec le succès que l’on sait.
Le
dioxyde de carbone CO2 dont la notoriété est sortie des classes de
chimie par la magie des propagandistes du « tous coupables » est l’un des gaz
qui contribue à l’effet de serre. Ce n’est pas le plus important. La vapeur
d’eau H20, et le méthane CH4 issu de la fermentation des matières organiques
contribuent davantage à la rétention du rayonnement infrarouge. L’un et l’autre
ne sont pas dans des quantités significatives affectés par l’activité humaine,
du moins chez les gens civilisés. Le CO2 est produit par la fermentation
naturelle en milieu aérobie de matières organiques et par l’activité humaine -
combustion des matières fossiles, charbon, pétrole... Le paramètre critique pour
déterminer l’impact de ces gaz sur l’effet de serre est le stock de gaz
en circulation dans l’atmosphère et non pas le solde émission-absorption. Pour
enfoncer le clou, les plantes, la surface des océans absorbent le dioxyde de
carbone, l’homme le rejette. Le flux annuel d’accroissement du C02 représente
environ 30 milliards de tonnes pour un stock de 3 000 milliards soit environ 1 %.
Ce sont ces 3 000 milliards plus ou moins 30 qui affectent le climat et non pas
les seuls 30 comme on voudrait nous le faire croire ! Imaginez l’incidence d’une
réduction de 10 % de ces 30 milliards soit 0,1 % : imperceptible !
Les
études climatologiques ont mis en évidence la corrélation entre température et
densité de C02. Mais pas dans le sens suspecté. Depuis l’origine des temps, la
hausse des températures a précédé d’environ 800 ans l’augmentation du taux de
C02. Perturbant pour nos écolos qui préfèrent dès lors n’en point parler.
A
ce stade nécessairement elliptique de notre démarche on remarque qu’il n’existe
pas de certitudes sur la chaîne de causalité du réchauffement. Pas plus qu’il
n’existe un consensus sur la température optimale du globe. En revanche que
d’idéologie ! Idéologie qui se résume en une croyance : depuis les Evangiles,
l’homme est responsable de tout. Il est donc coupable du dérèglement climatique
et il doit payer...
En
vérité UNE seule certitude : la hausse modérée 0,7 degré en un siècle de la
température atmosphérique autour d’une moyenne qui se situe aux environs de 15°
et une augmentation sporadique des désordres climatiques, cyclones, sécheresses,
inondations qui laisse bien des climatologues sceptiques...
Et
une interrogation : l’homme doit-il s’adapter aux modifications du climat ou
prétendre le modifier ?
* et inspiré par Claude Allègre, Christian Gerondeau, Marcel Leroux, Jean de Kervasdoué
232 réactions
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Internaute 19 octobre 2007 18:49
Excellent article. Nous baignons dans la culpabilisation des masses et le masochisme collectif érigé en valeur suprême.
En guise de boutade je reprend cette phrase de votre article :
« Souvenons-nous qu’il y a tout juste quarante ans les climatologues parlaient d’un refroidissement général affectant nos contrées : c’était juste avant Mai-68 ! »
et j’en déduis en toute logique la seule conclusion qui s’impose. Le réchauffement climatique est dû aux gauchos et bobos en tout genre qui foutent la merde depuis 68.
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ZEN 19 octobre 2007 21:54
Candide, vous dites que la plupart des géologues nient la réalité du peakoil..Vous trouverez ici des géologues sérieux qui le contestent :
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Cassandre 19 octobre 2007 23:35
Au sieur Candide :
Je remets le même commentaire pour la 3ème fois, puisque vous ne daignez pas répondre. En seriez-vous incapable ?
Comme vous ne connaissez strictement rien à la question, ce qui ne vous empêche pas de débiner en une page le travail de milliers de gens qui y consacrent leur vie, j’aurais tendance à penser que l’honnêteté intellectuelle est aussi une notion que vous n’avez pas acquise. La modestie non plus.
Derechef, donc :
"Vous trouverez sur le site www.manicore.com toutes les réfutations d’Allègre, Lomborg et consorts, avec de l’humour en prime.
J’ai jeté un cil au bouquin d’Allègre. Il ne doute pas de l’effet de serre naturel, et lui reconnaît un réchauffement de 33°C (15°C de moyenne - terme qui, dans ce passage, semble avoir un sens pour lui - au lieu de -18°C pour une atmosphère sans rien d’autre que N2, O2 et les gaz rares). Or, on attribue les 3/4 de cet effet à l’eau (vapeur et nuages) et 1/4, soit 8° environ, aux autres GES naturels (CO2, méthane, ozone, N2O).
Expliquez-nous maintenant par quel miracle on pourrait se permettre de doubler la quantité de ces GES non aqueux, qui nous réchauffaient déjà de 8° avant la naissance de James Watt, sans que ça ait aucun effet sur le climat ? Notre cher exterminateur de mammouths n’en dit rien."
Vous avez trop écouté les Pangloss proclamer que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Lisez donc Voltaire pour apprendre la suite de l’histoire et l’éveil de Candide aux dures réalités des catastrophes naturelles et autres.
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Candide 20 octobre 2007 09:29
@Cassandre J’ignore ce qui vous autorise à m’invectiver. Vous vous comportez en caricature de l’ecolo bien pensant, fulminant contre un détracteur de la pensée unique, contraint d’appeler à sa rescousse le bon prophète Jancovici.
Cet « expert » qui exploite le filon juteux de la tonte du troupeau bélant auquel vous appartenez sans doute. Tant mieux s’il fait son beurre avec des êtres crédules. Pour compléter votre information je vous invite à lire : « le char à boeufs »
http://www.librecours.biz/article-6137226.html
J’extrais ce passage de votre commentaire : « Comme vous ne connaissez strictement rien à la question, ce qui ne vous empêche pas de débiner en une page le travail de milliers de gens qui y consacrent leur vie, j’aurais tendance à penser que l’honnêteté intellectuelle est aussi une notion que vous n’avez pas acquise. La modestie non plus. »
C’est faire un grand honneur à un incompétent de penser qu’il va influencer le cours de l’histoire. Mais puisque vous le dites, je ne risque pas d’y croire....
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Cassandre 20 octobre 2007 10:04
C’est votre refus de répondre sur le fond qui m’autorise à vous provoquer.
Vous n’avez toujours pas répondu.
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.TAL.L 20 octobre 2007 10:05J’adore le CV de l’auteur : je propose sur les sujets que je connais peu ou prou une vision décalée pour compléter l’approche « politiquement correcte »
Traduction : c’est pas pasque que j’y pige que dalle que je vais fermer ma gueule
En tout cas, ce CV a le mérite d’être 100% honnête. Rien à dire là
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.TAL.L 20 octobre 2007 10:27L’auteur nous ressert ici la très vieille méthode jésuite consistant à exiger la preuve absolue de la thèse de l’autre. Et s’il y a le moindre doute, ce n’est pas certain, et donc ça peut être faux.
Conclusion fallacieuse, car dans la connaissance de dame nature, tout est probabiliste. Reste donc en réalité à comparer les probabilités des différentes thèses pour en préférer l’une ou l’autre.
Et ici en l’occurence, il n’y a pas photo avec la thèse que l’activité humaine ne serait pas responsable. Seulement, comme l’auteur l’indique dans son CV, son apriori arbitraire est de partir contre les thèses officielles. Et donc, il le fait.
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Barbathoustra 20 octobre 2007 14:18
L’auteur nous ressert ici la très vieille méthode jésuite consistant ...
— >
Quand il ne s’abaisse pas à utiliser la méthode du vrp en barbecue pour convaincre la ménagère qu’avec le réchauffement climatique ; elle pourra bientôt faire griller les merguez au jardin en janvier et que ça aussi, c’est le progrès ... En celà il se démarque du septique classique.
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Candide 20 octobre 2007 14:39
@ .tal.l
extraits : « car dans la connaissance de dame nature, tout est probabiliste. » dommage que pour Einstein « Dieu ne joue pas aux dés » !
Quant à Ignace de Loyola, ne l’invoquez qu’en toute connaissance, c’est à dire....
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.TAL.L 20 octobre 2007 17:50J’ai évoqué le probabilisme de nos connaissances de la nature, et non de la nature elle-même. Einstein évoquait lui, sa conviction du déterminisme fondamental de la nature. Il n’y a donc pas contradiction.
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slashbin 21 octobre 2007 23:56
C’est bien beau de citer Einstein,... encore faut-il le faire à propos. Einstein a montré beaucoup de réticence facine à la physique quantique, et toutes ses probabilités. Il n’en reste pas moins qu’Einstein n’était qu’un homme et que la physique quantique est aurjourd’hui bien vivace et acceptée aujourd’hui. Difficile dès lors de justifier son point de vue de cette manière. Mais tant qu’à citer Einstein,... « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
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Candide 22 octobre 2007 08:48
@slashbin
Il a aussi enseigné la relativité, cela avait du vous échapper !
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slashbin 23 octobre 2007 16:56
Où voulez-vous en venir ? Que vous vivez dans un espace-temps différent du nôtre ?
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AlGogore 20 octobre 2007 10:40
Bonjour, A toutes et à tous. Cher Monsieur, Votre acticle est très intéressant au moins pour une raison. Il démontre si j’en juge par le nombre de réactions à votre article que personne n’est d’accord et qu’il existe bel et bien une langue de bois des pouvoirs politiques et surtout des pouvoirs plus discrets des lobbys industriels.
Il est tout aussi consternant d’entendre dire par tel industriel du pétrole qu’il se réjouit d’un futur réchauffement climatique, car ses pétroliers pourront passer par le nord du Groenland !!
Que d’entendre récemment sur FR3 un scientifique écologiste affirmer à une journaliste qu’il faut artificiellement augmenter le prix de l’énergie et qu’ainsi les personnes sans beaucoup de ressources, se réjouiront en constatant que d’investir dans l’isolation de leur logement leur est profitable !!
Cher Monsieur, vous pouvez toujours essayer de nous prouver par A+B que l’homme est insignifiant sur sa planète et chers écolos essayer de nous prouver le contraire. Le problème n’est pas là !
Je crois que nous sommes dans une phase de positionnement politique des forces en présence et que les seuls perdants seront...Je vous laisse deviner.
Personnellement j’ai fait une simple expérience. Pour mon malheur, j’ai voulu remplacer une chaudière à gaz neuve, par une chaudière à condensation (qui consomme théoriquement 40% de gaz en moins). Et bien j’ai renoncé à le faire car :
Bien que les chaudières à condensations existent depuis au moins trente ans, leurs prix restent toujours exorbitants en regard de la technologie mise en oeuvre(une chaudière classique de très bonne qualité vaut 2000€ et la même à condensation 4200€).
J’ai donc abandonné, parce que je n’ai pas les moyens et puis aussi parce que je refuse de payer la spéculation que font certains industriels et artisans sur ce type de produits « écologiques ». Le crédit d’impots offert sur ce type d’installation n’a pour effet que de profiter aux industriels et n’a probablement aucun effet sur l’équipement « écologique » des ménages.
Il existe de nombreux autres exemples.
Equipez vous d’une cheminée avec insert... vous verrez !! En plus le prix du bois explose. Les pompes à chaleur, j’ai essayé aussi...Idem...
Il y a quelques années les constructeurs d’automobiles vous appataient avec le moteur Diesel moins polluant... Aujourd’hui c’est le moteur le plus polluant.
Les temoins de veille sur presque tous les appareils électroniques, je ne crois pas en avoir personnellement voulu. Aujourd’hui n’importe quel Quidam est accusé de laisser branchés ses appareils. De plus, je suis très heureux de les reprogrammer chaque jour !!
Je ne vous parle même pas de la loi sur l’eau...inopérante et d’un coût exorbitant pour les petites communes. Même problème,subitemment les fosses septiques individuelles deviennent nulles...(Il est vrai que ça ne coûte que 3 à 4000 €).
De même que je ne suis pas assez naif pour croire que Ben Laden s’est transformé en terroriste par conviction religieuse je pense qu’il faut essayer de garder son libre arbitre dans toutes ses questions écologiques avant d’agir.
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Cassandre 20 octobre 2007 11:49
Nous nous sommes mis dans le pétrin à cause d’un prix de l’énergie bien trop bas.
Alors, forcément, rectifier le tir ça va coûter bonbon.
Si vous regardiez de plus près les arguments de Jancovici au lieu de dauber bêtement ? (www.manicore.com)
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Candide 20 octobre 2007 14:34
@ Algogore
J’ai - dans des domaines voisins - éprouvé la même frustration, que je transcris à ma façon dans cet appel à résister à la pression insupportable de l’écologie culpabilisatrice et ...taxatrice au profit de dévoyés dont Al Gore est l’icone emblématique.
merci .
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AlGogore 20 octobre 2007 19:02
Ca me rappelle étrangement une personne de ma connaissance qui avait mis à l’entrée de son village un petit panneau qui disait « Pourquoi, si vite ? ». Tout en trépignant d’impatience en attendant sa nouvelle machine à laver que Darty devait lui livrer dans les 24heures suivant son achat.
Lorsque, vous pêlerez de froid parce que vous n’aurez pas pu payer votre isolation et que vous ne pourrez plus payer votre carburant alors que les compagnies pétrolières continueront d’afficher une santé insolente. On en reparlera.
Moi aussi, je veux sauver ma planète et ne pas laisser la désolation derrière moi, d’ailleurs j’applique tant que je peux les conseils d’économie etc...(En ce moment même, chez moi il fait 17° et le chauffage n’est toujours pas allumé...et chez vous ?)
Mais, je crois que vous n’avez pas compris que les politiques et les scientifiques n’ont pas le dessus sur les industriels et que malheureusement leur grande majorité se foutent totalement du problème du moment que leurs actionnaires sont contents. Actionnaires dont vous faites peut-être partie, même inconsciemment par le biais d’un compte rémunéré ou d’un plan d’épagne logement etc...
Alors, Oui, Ce n’est pas payer en argent qu’il faudra...
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Candide 20 octobre 2007 19:24
@ ALgogore
Je refuse obstinément de me laisser entraîner dans cette direction. La somme des optimisation des parties ne garantit pas la meilleure optimisation du tout, loin s’en faut.
Elémentaire sans doute, mais si on appliquait cette vieille leçon d’O.R. on n’en serait pas à emmerd...le citoyen pour des vétilles, comme de réduire sa vitesse de 10 kmh ou autres restrictions imposées par les ayatollahs verts.
Ceci étant précisé il n’est pas interdit de respecter l’environnement et d’économiser l’énergie, mais sans faire appel à des considérations planétaires hautement réfutables.
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Eloi 20 octobre 2007 12:53
@ l’auteur
là où vous avez entièrement raison, c’est que le débat écologique doit être pris avec raison, sans fanatisme, mais là où vous avez tort, c’est dans votre appréhension du problème physique représenté par les relachements de gaz effets de serre humains
Pourquoi l’augmentation du taux de CO2 n’influe pas directement sur la température ?
Parce que, comme tout système physique, la planète est placée dans un équilibre : le CO2 en excès est immédiatement absorbé par la biomasse marine, qui la transforme, en mourrant, en calcaire. De même, un excèse de CO2 provoque une croissance plus élevée des plantes. En d’autres termes, la biomasse joue le rôle de stock de CO2 (de puits de carbone), et éponge les variations actuelles (d’ailleurs, le pétrole est un stock de CO2, parvenu d’époques où le taux de CO2 était supérieur, les végétaux plus grands, et plus nombreux). En quelque sorte, la vie végétale agit comme tampon, comme mécanisme « auto-régulateur » dont le rôle est de maintenir sur Terre les conditions propices à sa survie (eau liquide, présence d’oxygène etc...)
CEPENDANT : si le taux de CO2 augmente, l’acidité de l’eau augmente, ce qui a tendance à réduire l’activité générale de la biomasse marine, et a terme, menace de dissoudre les stocks de calcaire qui libèrent alors leurs stocks de CO2. De même, plus de plantes implique plus de plantes mortes, implique plus de décomposition de plantes : ce qui produit du méthane, une autre forme de carbone, et un gaz a effet de serre surpuissant.
Comprenez-vous l’effet de ces deux mécanismes concurrentiels ? Ils tendent à conserver un équilibre propice à la vie, ce qui est plutôt sympathique pour notre espèce. Conclusion, l’augmentation du taux de CO2 est amortie par ces stocks.
MALHEUREUSEMENT, les rejets humains de carbone par la combustion des ressources carbonées (pétrole, gaz, charbon) relâche ces stocks dans l’atmosphère. Et les rejets humains ne sont pas négligeables par rapport aux flux de carbone « naturels » : 5 Gt/an (hypothèse basse), sachant que la biomasse échange avec l’atmosphère 150 Gt/an de carbone. 3% d’écart par rapport à un système à l’équilibre, que le système va immédiatement compenser, mais en penchant à chaque fois plus du côté des mécanismes qui tendent à augmenter les relâchements de carbone.
C’est très schématique, mais c’est ainsi que fonctionne la physique : des états d’équilibre, que les sytèmes physiques compensent, mais en augmentant leur énergie potentielle, jusqu’à augmenter suffisamment pour « tomber » dans un nouveau puit de potentiel.
Par exemple : le bois ne brûle pas à température ambiante. Si vous le réchauffez de dix degrés, il ne brûlera pas. de 50°, il ne brûlera pas, l’énergie potentielle est toujours trop basse pour amorcer des réactions d’oxydations. cependant, si vous montez la température suffisamment, le bois va s’enflammer, s’oxyder, et délivrer une énergie qui permettra aux molécules carbonnées alentours de s’oxyder également, et au final, c’est toute la bûche qui brûle, même si vous arrêter de chauffer le bois.
C’est pareil pour le climat. les rejets humains, qui ne sont pas négligeables par rapport aux flux naturels, nous rapproche d’un état d’équilibre où le carbone se libère massivement dans l’atmosphère. Et cet état d’équilibre, c’est Vénus. Bien sûr, la planète n’en mourra pas, mais la vie, si, et à fortiori les hommes...
Alors bien sûr, un volcan, c’est autant de CO2 relâché que les hommes, bien sûr le soleil augmente la température, augmente la décomposition des plantes et alors il y a plus de CO2, oui, peut-être, mais comprenez que le jeu que nous jouons, par inconscience, par irresponsabilité risque de nous emmener dans un nouvel équilibre thermodynamique capable de tous nous tuer. Et lutter contre une planète entière dont l’atmosphère se précipite vers une nouvel équilibre, ce n’est pas simplement arrêter nos rejets de CO2 (c’est trop tard), mais renverser la destination d’un climat d’une PLANETE ENTIERE !!! Je n’ose pas imaginer les efforts qu’il faudra déployer
Bien sûr, c’est ici fort schématique, et peut-être pas assez clair (auquel cas je m’excuse), mais le principe est là
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Candide 20 octobre 2007 14:29
@Eloi si, votre propos est tout à fait compréhensible et clair. Je crois pouvoir dire que nous nous rejoignons. Inutile de susciter un Grenelle de l’environnement attrappe gogo, l’enjeu, si il est de taille humaine - CE DONT JE DOUTE - dépasse le cadre picrocholinesque d’un attroupement des Borloo Hulot et autres bobos écolos.
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alter-éc(h)o 20 octobre 2007 13:08
Article bien écrit, aucun problème sur ce point. J’ai malgré tout mis un « non » pour toutes les erreurs et contrevérités qui s’enchaînent dans ce texte.
Pour commencer, j’ai bien du mal à prendre au sérieux un article qui parle de dioxyde de carbone en écrivant le 2 de CO2 en exposant (le 2 est bien évidemment à mettre en indice). Mais s’il n’y avait que ça... passons donc !
Petit tour d’horizon rapide (« petit » parce qu’on pourrait en faire des bouquins... il en existe d’ailleurs de très bons appuyant mes propos !) :
• Les disparitions d’espèces à un rythme accéléré sont des faits avérés (cf tout ce qui existe sur les problèmes de biodiversité)
• La désertification est également déjà bien entamée... mais bien évidemment c’est un problème qui ne vous concerne pas dans la mesure où il touche les pays du Sud (qui sont d’ailleurs globalement ceux qui seront les plus touchés et qui auront le moins les moyens de subsister !)
• La fonte des glaces... encore un élément indiscutablement acté : que ce soit la fonte de la banquise (il suffit de voir la récente nouvelle voie navigable ouverte entre le Pacifique et l’Atlantique) ou des glaciers ! Et les conséquences sur le niveau des océans (additionné à l’effet de la dilatation de l’eau du fait de son réchauffement « global ») sont déjà perceptibles en de nombreux points du globe... il suffit de s’intéresser à Tuvalu (pour ne parler que d’eux !)
• On ne parle pas que de « température moyenne »... c’est d’ailleurs pour cela que l’expression « changements climatiques » est plus adéquate que « réchauffement climatique ». Les variations locales de température sont très variables, on devrait même observer une baisse locale de température sur certains points du globe (voir les simulations du GIEC). De plus, il n’est pas seulement question de changement de température mais également de la plupart des autres phénomènes climatiques qui seront (et qui commencent déjà à être) modifiés. Le problème de « réchauffement » et de « température moyenne » ne sont que les raccourcis (souvent opérés par les médias) pour évoquer tous ces problèmes !
• Il n’est pas question de parler de température « optimale » (qui n’est une donnée ni objective ni stable) mais plutôt d’équilibre du climat. Il faut bien comprendre que les transformations en cours sont susceptibles de bousculer un équilibre instable (avec toutes les conséquences que cela comporte)
• Vous avez totalement raison sur tous les paramètres qui influent sur la température sur Terre. Le problème est qu’aujourd’hui les éléments naturels ne suffisent pas à expliquer les variations en cours, la patte de l’homme est clairement visible.
• Certaines conditions climatiques influent sur le captage de CO2 par la végétation. Et effectivement en ville, les arbres poussent plus vite qu’à la campagne (du fait de la sur-concentration de CO2). Mais dans des conditions caniculaires, on peut également assister à un relargage de CO2 (comme cela a été le cas en 2003... avec un été qui devrait être la « norme » d’ici la fin du siècle !).
• Quand on parle de changement climatique, on évoque souvent le fameux CO2. Personne (de sérieux en tous cas) n’a jamais affirmé qu’il n’y que ce gaz qui influe sur l’effet de serre. Le CH4 (méthane) fait également l’objet d’attentions particulières... de la même manière que d’autres gaz à effet de serre qui sont pris en compte dans les simulations des scientifiques (en notamment quelques « cochonneries » crées par l’hommes et au pouvoir de réchauffement et au temps de vie bien plus important que le CO2)
• Etc.
Concernant ce très cher Claude Allègre, il me semble que ce soit un scientifique compétent et reconnu pour son travail. Malheureusement, on oublie souvent de le dire mais son domaine (la géochimie) n’a rien à voir avec le climat. Bref, il parle beaucoup d’un sujet qu’il ne connaît pas, avec la prétention de contredire les centaines de scientifiques (spécialistes eux), réunit au sein du GIEC (récent co-prix Nobel je le rappelle) qui passent leurs journées à étudier ces questions. C’est un peu comme si votre coiffeur venait vous dire que les techniques biodynamiques que des milliers de cultivateurs connaissent et pratiquent depuis longtemps sont mauvaises...
Je vous invite d’ailleurs à consulter les publications du GIEC mais également d’autres publications intéressantes. Vous trouverez également sur le site de JM Jancovici un très bon article expliquant point par point les contrevérités avancées par Claude Allègre. Vous trouverez plus d’infos et les liens sur l’un des billets de mon site (http://sphere.alter-echo.fr/?2007/06/05/15-le-retour-d-allegre-le-sceptique).
Reconsidérez la question. Penchez-vous sur les faits objectifs et pas sur les pseudos explications de quelques-uns (en particulier ne me croyez pas non plus sur parole... mais ayez la curiosité intellectuelle d’aller vérifier dans les publications scientifiques, ou leurs résumés, les éléments qui font consensus !). J’espère pouvoir vous relire sur le sujet avec une proposition moins réac mais plus objective !
Bien cordialement malgré tout
Ludovic Schneider - alter-éc(h)o conseil (www.alter-echo.fr et http://sphere.alter-echo.fr)
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Candide 20 octobre 2007 14:23
@alter echo
En commençant par cette apostrophe : « j’ai bien du mal à prendre au sérieux un article qui parle de dioxyde de carbone en écrivant le 2 de CO2 en exposant (le 2 est bien évidemment à mettre en indice). »
que tentiez vous ? d’élever le débat ou de dénigrer à votre interlocuteur la qualité de scientifique en dehors de la quelle il n’a pas autorité pour questionner l’essentiel c’est à dire : est-ce à l’homme de s’adapter au climat ou à l’homme de prétendre influer sur le climat ?
Vous voyez que votre pb d’exposant ou d’indice est insignifiant.
merci néanmoins pour vos remarques sur les quelles je n’ai aucune observation particulière à émettre si ce n’est qu’elles ne font pas avancer le débat.
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Cassandre 20 octobre 2007 15:54
Ce qui ne fait pas avancer le débat, c’est un auteur qui élude systématiquement les questions gênantes pour sa thèse.
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COLRE 20 octobre 2007 16:56
ce qui fait avancer le débat, bien au contraire, ce sont les interventions de @Alter echo, ou @Cassandre, ou @Pierrot, et d’autres, qui sont calmes, posées, argumentées, rigoureuses, bien loin de Monsieur Michu-Candide dont la pensée est au niveau de celle de Florent Pagny !
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alter-éc(h)o 20 octobre 2007 18:12
@ candide
Je n’ai pas fait grand chose d’autre que de constater que vous ne devez pas connaître grand chose de l’effet de serre, du changement climatique et de l’effet de l’Homme sur ces phénomènes. Et vous n’avez pas dû lire grand chose sur le sujet pour faire cette erreur qui ne requière absolument aucune compétence scientifique...
Concernant « mes remarques », j’essaye de donner des arguments cohérents, de rétablir des vérités et surtout d’éveiller un semblant de curiosité intellectuelle (voire d’honnêteté intellectuelle pour certains) chez le lecteur. Je ne sais pas ce qu’il vous faut pour faire avancer le débat. Je ne suis cependant pas sûr que vos invectives gratuites et sans fondement envers ceux qui essayent de proposer des réflexions et arguments intelligents fassent grandement avancer le débat... Et c’est sans parler de votre silence face aux questions pertinentes qui vous sont posées (qui vous donnent justement l’occasion de faire avancer le débat).
Ludovic Schneider
PS : Vous vous permettez de juger certains contributeurs sur leur orthographe... quand on n’est pas irréprochable (je ne retiendrai que « les quelles » pour ne pas relire toutes vos contributions puériles), la moindre des choses est de se taire. Et si déjà vous précisez qu’il n’y a qu’un « n » à « ânerie », vous auriez également pu dire que le « a » est accentué !
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Candide 20 octobre 2007 18:30
@ Alter-ec(ho)
sur la paille et la poutre aussi beaucoup a été écrit.
1 je n’ai d’autres prétentions dans cette contribution que de mettre le lecteur en garde contre l’idéologie dominante qui fait de l’individu le responsable du changement climatique. Comme je l’écris l’homme est sans doute responsable mais l’individu ne l’est pas. Je m’élève contre les mesures qui sortent aujourd’hui (ou demain) des cartons de Grenelle et dont les effets seront surtout sensibles pour le portefeuille du citoyen et sans effet aucun sur le climat.
2 Vous avez la posture de monsieur « je sais » tant mieux. Cela ne vous interdit pas de reprendre à votre compte une des contre vérités les plus classiques : « Les disparitions d’espèces à un rythme accéléré sont des faits avérés (cf tout ce qui existe sur les problèmes de biodiversité) »
Et bien cette affirmation a de nombreux détracteurs, ne serait-ce que parce que l’inventaire de la bio diversité n’a JAMAIS été fait, et n’est pas prêt de l’être.
Enfin j’ai beaucoup de respect pour les commentateurs, donc pour vous, ce qui ne m’interdit pas de réagir aux attaques ad hominem ne vous en déplaise.
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alter-éc(h)o 20 octobre 2007 18:57
Non non, je suis loin de prétendre tout savoir. J’ai juste appris à n’écrire que sur les sujets que je connais un minimum et surtout sur les sujets pour lesquels j’ai des références nombreuses et sérieuses.
L’« Homme » est (sans doute) responsable... je suis content de vous le voir écrire, je crois n’avoir lu rien de tel dans l’ensemble de votre production ici (mais tant mieux). Sauf erreur de ma part, l’« Homme », c’est l’ensemble des individus passés, présents et futurs. Je ne vois pas en tous cas comment l’individus ne pourrait pas porter sa part de responsabilité.
Personnellement j’essaye d’être responsable (certains diront « écolo ») et mon portefeuille (portefeuille d’étudiant il n’y a pas si longtemps que ça) n’a jamais eu à souffrir de ces choix. C’est même plutôt mes choix « irresponsables » (« non écologiques ») qui me coûtent (utiliser ma voiture au lieu de mon vélo ou des transports en commun par exemple, surchauffer mon logement, etc.). Je ne crois pas non plus que les décisions en préparation le perturberont dans le mauvais sens. Je suis par contre convaincu par l’efficacité sur le climat de la plupart de ces mesures (à différents niveaux bien entendu, la réduction de 10 km/h n’étant très certainement pas la plus efficace !).
Je ne veux pas polémiquer longtemps sur le sujet de la biodiversité qui s’éloigne quelque peu du sujet et qui ne constitue pas ma spécialité mais autant que je sache on parle bien actuellement de la « sixième extinction » (le fait de ne pas connaitre l’ensemble de la biodiversité n’empêche aucunement de constater les pertes de biodiversité).
En tous cas, je préfère personnellement « trop » faire et être digne face aux questions de mes futurs enfants et petits-enfants que de prendre le risque de ne rien faire. Surtout que les actions bénéfiques au climat ont quasiment toujours un impact positif sur d’autres aspects environnementaux (pollution de l’air, réduction de la demande énergétique, anticipation des problèmes qui se poseront avec la raréfaction des ressources fossiles, etc.)
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COLRE 20 octobre 2007 19:14
Merci M. Schneider (@alter ec(h)o), pour votre courtoisie et votre savoir, bien réglé sur les sujets sur lesquels vous vous exprimez. Déjà, entendre @Candide évoquer « l’idéologie dominante », dans le domaine scientifique, me montre qu’il s’est trompé de sujet. Il aurait pu évoquer des différences de théorie, de méthode, de sources, de paradigme... Mais « l’idéologie dominante », c’est du même tonneau que la « pensée unique » ou « le politiquement correct »... Quant à la soupe primitive d’il y a 10.000 ans, alors là, c’est grave !!!!! ou risible.
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Barbathoustra 20 octobre 2007 13:58
Sur le blog de l’auteur :
« au sommet du mont Blanc : les glaciers n’y fondent pas. La neige s’y entasse encore plus éternelle, et elle fait culminer le toit de L’Europe à 4810 mètres, en hausse de 3 mètres depuis le dernier relevé. »
Que l’isotherme 0°C soit à 3000m ou à 4000m, entre nous, le mont blanc qui se trouve à 4810m, il s’en fiche un peu. C’est même au contraire inquiétant dans la mesure ou celà indique un cumul de neige supérieur à la moyenne et qui devrait au contraire se traduire par une avancée et une augmentation de la surface glaciaire.
Bref, c’est avec des anneries de ce genre ( et il suffit de parcourir votre blog 5mn pour en trouver d’autre tout aussi énormes ), que vous vous permettez de prendre les gens de si haut et de prétendre faire la leçon à la communauté scientifique ? Vraiment, vous ne doutez de rien vous alors ...
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Candide 20 octobre 2007 14:14
@ Barathoustra
« Bref, c’est avec des anneries de ce genre »
« annerie » ne prend qu’un « n »
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Barbathoustra 20 octobre 2007 14:33
Je fais des fautes d’orthographe ; c’est donc bien la preuve qu’il n’y a pas de réchauffement climatique et qu’en dépit de toutes observations faites, photos et relevès à l’appuis, les glaciers ne reculent pas ...
Encore qu’avec vous on ne sait justement pas. Tantôt vous nous dites que vous ne contestez pas qu’il y’ai bien un réchauffement climatique ; tantot vous le niez. Même dans votre camp des septiques, j’imagine que vous ne devez pas passer pour une lumière.
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Barbathoustra 20 octobre 2007 14:43
Et là ou définitivement je ne vous comprends plus ; c’est que vous vous vantez d’avoir un comportement éco-responsable pour mieux tirer à vue sur les écolos et les mettre tous dans le même sac ...
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Candide 20 octobre 2007 17:33
@ Actias « surtout ne changeons rien, continuons comme avant et surtout, surtout (par pité) ne changeons pas nos habitudes. »
Nulle part dans ma contribution ni dans mes réponses aux commentaires vous ne trouverez les propos (ni dans la lettre, ni dans l’esprit) que vous me prêtez. C’est bien de critiquer, mais autant respecter les propos que l’on veut fustiger que de les inventer.
Maintenant il est vrai que je récuse certaines des directions que l’ecologie salvatrice voudrait imposer à la société, tout simplement parce que leur effets seraient nuls, voire contre productifs. Et ça c’est écrit dans le texte.
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5A3N5D 20 octobre 2007 15:26
@ Eloi,
« »« CEPENDANT : si le taux de CO2 augmente, l’acidité de l’eau augmente, ce qui a tendance à réduire l’activité générale de la biomasse marine, et à terme, menace de dissoudre les stocks de calcaire qui libèrent alors leurs stocks de CO2. De même, plus de plantes implique plus de plantes mortes, implique plus de décomposition de plantes : ce qui produit du méthane, une autre forme de carbone, et un gaz a effet de serre surpuissant. »« »
Puisqu’il faut toujours des preuves à certains sceptiques, allons-y : vous avez parfaitement raison de mentionner ce « stock » de carbone (toutes formes confondues) régulant le taux de CO2 dans l’atmophère.
La dissolution de CO2 dans l’eau des océans produit un acide de formule H2CO3. Cette formule n’est d’ailleurs qu’un abus de langage, car cet acide n’a jamais été synthétisé ni isolé. Toutefois, n’importe qui peut faire sa petite expérience en saturant une eau en CO2 et en mesurant son pH. Il peut descendre très bas : jusqu’à pH=4 !
L’impact de cette acidification par du CO2 « en excès » est visible au niveau de la Grande Barrière de Corail, qui « blanchit » et dont les polypes bâtisseurs meurent un peu plus chaque année, ne pouvant plus transformer en CARBONATES le calcium et la magnésium dissous dans l’eau et qui constituent la quasi-totalité de leurs squelettes.
Le « bilan » de cette opération est donc en défaveur du stockage du CO2 par la biomasse. Cependant, je ne doute pas un instant que cette réalité sera remise en cause par des experts qui n’en ont que le nom.
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.TAL.L 20 octobre 2007 19:10En tant qu’athée anti-clérical, et il y a longtemps que j’ai compris que l’extrêmisme écolo était une sorte d’héritage chrétien subliminal. Je ne suis donc pas du tout écolo-bobo, et je ne crois d’ailleurs à aucune idéologie, chacune étant caricaturale par nature.
Mais je ne mélange pas tout pour autant, et je n’ai pas attendu Al Gore pour me faire mon idée. En fait, j’ai tiqué il y a des années déjà, quand je suis tombé sur un petit article qui indiquait que sur les 10 années les + chaudes du 20e siècle, 8 ou 9 se situaient après 1990. Et ça s’est encore empiré depuis. Il y a donc bien réchauffement brutal. Ce qui rend votre moyenne de 0,7°C d’augmentation sur le siècle trompeuse, car il n’a pas fallu 100 ans, loin s’en faut.
Alors, on a cherché des causes de tous les côtés, et le fait est que le CO2 est bien le suspect n°1. Et même s’il n’est pas le seul possible, ni le pire possible, il est de loin le + probable au vu des connaissances actuelles.
Alors d’accord, les mesures prises ne seront sûrement pas les meilleures, car c’est clair qu’on va culpabiliser le pékin, le taxer, faire du business sur son dos, pendant que les Chinois, entre autres, continuent de polluer à fond la caisse, croissance oblige. Sans oublier les couillons atteints d’atomicophobie qui ont tout fait pour condamner les centrales nucléaires, et qu’on va devoir maintenant relancer car elles ne polluent pas, elles.
En attendant, elle chauffe, notre belle Bleue. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
D’autant que moi j’ai une autre appréhension qui n’est même pas dans l’air du temps actuel : c’est l’éventualité d’une aggravation inattendue et brutale encore pire que ce que l’on croit à cause de cercles vicieux dont on ne soupçonne pas encore l’ampleur. Je pense au méthane sous-marin notamment. Les relations air-océans sont mal connues de l’aveu même des scientifiques. Alors dans quel sens ira l’erreur ?
Conclusion : la suggestion de ne rien faire et de simplement s’adapter au climat est à mes yeux très très imprudente.
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Dudule 21 octobre 2007 01:46
Si le débat est récent dans le grand public, il a commencé il y a près de 20 ans dans la « communauté scientifique ». Et il a été sanglant !
Les vaincus qui n’ont pas honnêtements changés d’avis sous la pression des faits en son restés vindicatifs (une infime minorité de mercenaires de la science, dotés d’une caisse de résonnance démesurée dans les « médias », d’un financement privé, ou d’une nullissime incompétence(*)).
Pour moi, il n’y a plus débat. Il y avait débat, il y a 10 ans, dans la « communauté scientifique ». Il a été tranché. Point.
Ceci dit, vous avez parfaitement raison : il suffit de dire que les choses ne peuvent continuées en l’état, pour se faire traiter par certains de bobo-écolo-obscurentiste.
(*)« Spéciale dédicasse » à Claude Allègre, pour qui l’amiante ne fait même pas mal... entre autres perles.
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Dudule 21 octobre 2007 01:59
Un point sur lequel je diverge de votre commentaire : on a aussi un gros problème avec les centrales nucléaires, ou plutôt trois :
1) On ne sait pas quoi faire des déchets. 2) Tout pays qui maîtrise cette technologie a la capacité de faire des bombinettes avec. 3) Si tout le monde fait pareil (construire des centrales nucléaires pour palier la pénurie d’énergies fossiles), à terme, le cours de l’Uranium va exploser, est les stocks n’en sont pas inépuisables (50 ans d’après les experts si le nombre de réacteurs nucléaires continue à croitre au rythme actuel... notez que ça peut aller plus vite si ça continue comme ça...).
L’uranium N’EST PAS une énergie renouvable, contrairement à ce que j’ai entendu de la bouche de Sarko il y a peu (quel crétain !).
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slashbin 21 octobre 2007 07:29
Les modèles de couplages océan-atmosphère sont de fait extrêment peu fiables actuellement, mais les modèles océan ou atmosphérique seul sont eux-mêmes extrêment difficiles à mettre au point. Par conséquent, on ne peut raisonnablement prendre les conclusions des modèles comme vérités absolus. Pour autant, tous vont dans le même sens du réchauffement climatiques, et de conséquences peu alléchantes, et les tendances ont été confirmées par les observations au niveau des dernières années. Inutile donc effectivement d’être écolo pour se préoccuper du réchauffement climatique.
Quant à l’emballement du réchauffement, c’est effectivement un risque. Ainsi, la fonte du permafrost fait le bonheur de paléontologues en révélant des déchets organiques (dont de la m... de dinosaure par exemple), et de là des sources de méthane (20 fois pire que le CO2) potentiellement énormes. Voir par exemple : http://www.lefigaro.fr/sciences/20060930.FIG000000705_emissions_de_methane_ le_scenario_catastrophe.html
Reste à voir que faire, et des protocoles comme Kyoto semble plus des engagements pour se donner bonne conscience qu’autre chose. Ainsi, certains n’excluent pas que la pression des USA pour accélérer l’abandon total des CFC (bien plus dangereux que le CO2) contribue plus significativement à résoudre la question que le protocole de Kyoto qu’ils n’ont pas signés. De là à dire que les USA sont à montrer en exemple, certainement pas. Par contre, il y a matière à réfléchir sur la manière dont on traite le problème, dont l’existence ne fait plus de doute.
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.TAL.L 21 octobre 2007 08:48Dudule
Pour le nucléaire, c’est moins inquiétant, je trouve :
- le problème des déchets est gérable si on y met les moyens ( enterrement bétonné )
- pour la bombe A, il y a la dissusasion qui fonctionne impeccablement depuis 60 ans ( guerre froide )
- dans 50 ans, on aura la fusion dont les ressources sont illimitées ( hyfrogène )
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Candide 21 octobre 2007 10:05
@ .tal.l
votre tempérance dénote dans ce monde de « fous » j’ajouterai que pendant les années 60 les climatologues nous annonçaient l’imminence d’un...refroidissement...
je réfute comme écrit plus haut dans une autre réponse à un commentateur la méthode de l’optimisation des parties comme optimum pour optimiser le tout.
J’y vous - tout comme vous - un préchi précha de la prêtrise écolo, qui à mes yeux n’a rien de subliminale mais est bien réelle.
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Candide 21 octobre 2007 10:10
@Dudule
je dois vous tirer mon chapeau.
Vous êtes probablement le seul scientifique - ou prétendu tel - capable en 4 lignes de régler son sort à l’énergie nucléaire. Bravo !
En ces périodes de réchauffement, on en a froid dans le dos....
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.TAL.L 21 octobre 2007 11:15Certes Candide, mais le rejet des curés verts ne m’empêche pas de penser qu’elle chauffe trop fort et trop vite ( depuis 20 ans ) pour que j’y reste insensible. Ne mélangeons pas tout. Je m’en fous des pensées à la mode, j’ai toujours été auto-didacte. Ne vous laissez pas aveugler par votre rejet ( justifié à mes yeux aussi ) des curés verts.
La bêtise des années ’60 ne s’appuyait pas sur le refroidissement brutal des 20 dernières années.
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.TAL.L 21 octobre 2007 12:24Enfin, n’oublions pas que le réchauffement a discrédité totalement les curés verts sur un de leurs meilleurs ex-chevaux de bataille : la lutte contre les centrales nucléaires. Lutte aussi irrationnelle et bornée que leur vindicte actuelle contre les OGM. D’autant que les OGM pourraient, eux aussi, nous aider à contrer certaines conséquences du réchauffement.
Hé oui, on n’en a fini de payer la facture de 2000 ans de ce christiannisme à la con, depuis qu’un doux dingue s’est pris pour le fils de Dieu. « Z’avez pas de preuve pour Darwin » qu’ils disent. Mais pour le type qui marche sur l’eau, là ils n’ont pas besoin de preuve. Complètement débile.
Mais malgré tout ça, je suis convaincu que ça chauffe à cause de notre CO2, et qu’on ne peut pas se permettre de l’ignorer.
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Marc Blot 21 octobre 2007 00:11
Bien que la question climatique soit en réalité très complexe - ce qui devrait éviter à tout un chacun d’y aller de sa petite opinion personelle - il semble que la très grande majorité des spécialistes s’accordent sur une montée des températures dans les décennies à venir. Mais la fourchette possible de ce réchauffement est très large, de 1,7° à 6,4° d’ici à 2100. Difficile donc de dire quel sera l’ampleur du phénomène qui peut être soit (très) génant, soit catastrophique. Mais là, je ne fais que répéter ce que disent les experts du GIEC car je ne me permettrais pas d’avoir de prétention en ce domaine. A lire : le hors série de Science & Vie (des ayatollah écolos eux-aussi ?) sur le Climat. Selon cette synthèse, ça craint quand même un peu, pour parler en euphémisme.
Vous dites : « l’été le plus frisquet du siècle naissant » mais s’agissant de climat il faut avoir une vision un peu plus globale. Vous sauriez que l’été a été particulièrement toride en Italie et en Grèce.
Mais on trouvera toujours des sceptiques, d’ailleurs c’est métier rémunéré : http://www.motherjones.com/news/featurex/2005/05/exxon_chart.html
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slashbin 21 octobre 2007 07:15
Non seulement, parler de l’été le plus frisquet est faire preuve d’une étroitesse d’esprit, car incapable de regarder ailleurs que son petit chez soi, mais qui plus est, c’est le reflet d’une caractéristique de l’être humain ne se référer qu’à des événemens très récents, alors que le réchauffement climatique se traduit par une augmentation de la fréquence autrefois exceptionnels, comme des étés particulièrement chauds. Tirer des conclusions à partir d’une saison est tout simplement idiot. Il faut prendre du recul, et quand on le fait, on est tout de même en droit de s’interroger.
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floyd 21 octobre 2007 00:50
Merci Candide pour cette article. Vu l’hystérie collective qui règne concernant le réchauffement climatique, c’est assez courageux de votre part. Ce qui me gène le plus dans ce débat sur le réchauffement climatique, c’est le dogmatisme et l’intolérance qui y règne. Ceux qui osent remettrent le dogme sont systèmatiquement traités de négationnistes. On a bien affaire à une nouvelle religion, l’écologie castrophiste.
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slashbin 21 octobre 2007 07:11
Si pour beaucoup de domaines on peut déplorer une certaine intolérance, dans le cas présent, vus les conséquence que peuvent avoir le négationnisme du réchauffement climatique, il est normal de ne pas accepter un tel discours, surtout vu les faibles fondations sur lesquels il repose.
Oui, on peut déplorer un catastrophisme et une hystérie par rapport à certaines prédictions, et un film comme « Le jour d’après » est un bel exemple de n’importe quoi. Oui, on peut rester dubitatif sur le Nobel de la Paix attribué (en partie avec Gore). Mais de là à nier l’évidence que le climat se réchauffe et que nous devons nous attendre à des changement majeurs par rapport à ce que nous avons connu (lesquels changements étant toutefois très difficiles à prédire), il y a un fossé que l’auteur franchit, et ses commentaires qui suivent sont à la limite de la bêtise pure et simple. Difficile de ne pas être intélorant dans ces conditions.
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Candide 21 octobre 2007 09:43
@Floyd
certains commentaires postés sur cet article, qui n’a d’autres prétentions que de mettre en garde contre les méfaits du rouleau médiatique, sont empreints d’une forme d’hystérie. Vous avez raison d’y voir un nouvel intégrisme.
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Candide 21 octobre 2007 09:49
@ slashbin Mr (ou Mme) vous vous octroyez le droit de savoir où et quand être INTOLERANT ! Une telle ambition affichée par beaucoup de commentateurs sur cet article - ouvre la porte à toutes les dérives totalitaires et confirme le danger que vous et vos amis représentez pour la démocratie.
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Dudule 21 octobre 2007 01:22
Il y a une quinzaine d’années, alors que j’étais étudiant en physique théorique, la question se posait déjà.
J’avais des amis étudiants en glaciologie, qui étudiaient les carottes de glaces, tout ça, et déduisaient de la concentration des différents isotopes des gaz emprisonnés dans lesdites carottes le climat sur une centaine de milliers d’années, ou plus. La corrélation avec le taux de CO2 dans l’atmosphère ne faisait aucun doute pour eux. Ils tiraient déjà la sonnette d’alarme. Mais il fallait graviter sur les campus ou dans le milieu de la recherche pour le savoir. On n’en parlait pas beaucoup dans Le Monde, à vrai dire.
Pour ma part, j’étais très dubitatif. D’abord parce que les modèles climatiques ne me semblaient pas au point du tout, ensuite, parce que lorsqu’il y a corrélation, il faut distinguer la cause et l’effet. Sur ce point, mes amis glaciologue me donnaient raison : c’était la grande question...
Le problème, c’est que les différentes observations ont nettement tranchée cette question depuis 15 ans : oui, il y a une corrélation positive entre le taux de CO2 dans l’atmosphère et la température moyenne. Et le taux de CO2 est la cause, et pas l’effet. Il y a eu une grosse palanquée de publis sur le sujet depuis ces 15 ans. Toutes dans le mêmes sens (pour celles qui n’étaient pas financées par l’industrie pétrolière).
Ne venez pas me sortir des conneries sur la mini période de réchauffement qui ne semble avoir touchée qu’une partie de l’hémisphère Nord autour de l’an Mille pendant une cinquantaine d’années... on parle à grande échelle de temps sur toute la surface du globe.
Je ne vais pas faire un cours sur la physique du chaos, mais il me semble que le pire est devant nous : le climat n’a pas encore changé, se sont juste les température moyennes qui augmentent. Pour les initiés, nous tournons autour du même attracteur. Mais si les courants marins viennent à changer (ce que la fonte accélérée du pôle Nord ne manquera pas de provoquer, si elle se poursuit), alors là, attachez vos ceintures, parce que l’on va changer de climat (d’attracteur), et que ça va allez très, très vite, pour le meilleurs ou pour le pire, on n’en sait pas grand-chose à vrai dire.
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Candide 21 octobre 2007 09:55
@ Dudule
je ne doute pas de vos compétences scientifiques, mais de la cohérence de votre logiciel.
Vous êtes capable d’écrire dans le même paragraphe qu’il faut prendre la hausse moyenne constatée depuis quelques 50 ans au sérieux mais qu’il ne fallait tirer aucune conclusion de celle qui eut lieu vers l’an mil . Je vous cite : « Ne venez pas me sortir des conneries sur la mini période de réchauffement qui ne semble avoir touchée qu’une partie de l’hémisphère Nord autour de l’an Mille pendant une cinquantaine d’années... on parle à grande échelle de temps sur toute la surface du globe. »
Ne prenez pas les lecteurs de cet article que pour des boeufs parce qu’ils affichent un scepticisme sur des faits dont l’enchaînement des causes est mal établi.
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pixel 21 octobre 2007 02:36
Dessin vu dans le Canard : deux capitalistes qui regardent le globe terrestre : On a gagné de l’argent en réchauffant la terre, on va en gagner en la refroidissant.
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neuromancer 21 octobre 2007 08:01
C’est stupéfiant qu’on puisse penser cela. Vos arguments contre le réchauffement climatique sont complètement erronnés. Vous n’avez pas lu les rapports du GIEC ? Tous les faits sont là-dedans. Ils ont étudiés le climat des 800 000 dernières années. Et si la température de l’Arctique n’est effectivement pas la moyenne de la Terre, on sait très bien comment connaître la moyenne à partir de cette température. Or il s’avère que le climat est cyclique, et qu’on devrait actuellement être dans une période de refroidissement. Or, le climat se réchauffe, sur les 800 000 dernières années la température n’a jamais été aussi haute. L’augmentation des températures corresponds exactement au moment de la révolution industrielle.
Ne pas croire au réchauffement climatique, c’est comme mettre en doute la théorie de l’évolution. Ce sont vos opinions, et ils ne s’agit pas de science. Ce ne sont pas là des sujets dont on discute à la légère. Laissons les scientifiques discuter, eux seuls peuvent vraiment comprendre ces phénomènes.
Or que disent-ils ? Que le réchauffement climatique est produit par l’homme. Le débat sur le sujet est inexistant dans le champ de la littérature scientifique. Ils sont tous d’accord.
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Candide 21 octobre 2007 10:22
@ Neuromancer Vous écrivez : « C’est stupéfiant qu’on puisse penser cela. »
A vous lire on comprend vite que chez vous, ce qui est « stupéfiant » c’est que l’on puisse penser tout court. Vous faites partie sans doute d’une espèce loin d’être en voie de disparition : les gobe-tout.
Je n’en suis pas et j’ai la chance de ne pas avaler la bouillie pour les chats qui nous est servie par votre copain Gore (Al).
Quant à votre « ils sont tous d’accord », il confirme à lui seul l’étroitesse de vos sources.
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Cassandre 21 octobre 2007 14:11
Gobe-tout vous-même !
On peut appliquer ce qualificatif à quiconque tient pour vrai quelque chose qu’il n’a pas établi ou vérifié par lui-même dans le moindre détail.
6 milliards de gobe-tout ! On est vraiment mal ...
Incidemment, ayant rencontré personnellement une demi-douzaine de contributeurs des rapports du GIEC, j’ai l’impression de m’être tout de même un peu plus approché de la source des informations sur le sujet que le gobe-tout lambda.
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Paul M 21 octobre 2007 10:38
La population mondiale est aujourd’hui de 6,6 milliards êtres humains en 2050 on en prévoit 9 milliards.
La Terre n’a pas l’intention d’augmenter sa surface. Les ressources énergétiques naturelles diminuent irréversiblement. Le réchauffement climatique, quelques qu’en soient les raisons, va réduire certaines zones viables et sans doute en créer d’autres, un équilibre en quelque sorte qui entraînera un déplacement des populations.
Je pense que le vrai problème n’est pas dans plus ou moins de dégagement de gaz à effet de serre dû à l’activité humaine, de toute façon quand les ressources seront épuisées ce problème ne se posera plus. Mais d’autres problèmes apparaîtront :
Trop de monde pour un gâteau trop petit donc conflits pour avoir les dernières miettes. La solution -triste solution- sera d’éliminer le surplus de bouches à nourrir. Voitures se nourriront avec la même nourriture que les humains (céréales et autres délicieusetés -> alcool).
La sagesse ne serait-elle pas que l’humain prenne conscience qu’il est urgent de stabiliser la population mondiale de manière pacifique avant que les balles ou les missiles à vitrifier ne s’en chargent ?
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floyd 21 octobre 2007 10:43
@neuromancer
En parlant de choses stupéfiantes et de concensus, dans les années 80 on nous annoncait la mort des forêts dans nos régions pour très bientôt. A l’époque c’était du aux pluies acides. Vingt ans après, nos forêts se portent très bien et plus personnes n’en parlent. Voila comment fonctionnent les associations écologistes, elles annoncent régulièrement l’apocalypse et quand les gens sont lassés, ils inventent la prochaine. Pourquoi le catastrophisme est à la mode ? Parce dans notre société matérialiste et individualiste, les gens ont besoin de croire en quelque chose et de trouver un sens à leur vie. Même si cela ne changera rien pour la planète, ils pensent que si ils prennent un peu moins leur voiture ou qu’ils éteignent leurs ampoules, cela permettra de sauver la planète. Je ne pense pas que l’écologie sous cette forme survivra. Car c’est une religion ’matérialiste’ qui ne croit pas en l’homme et déifie la nature. Même si il est positif de diminuer le gaspillage, je trouve que les raisons qu’on nous donne sont fallacieuses. On parle du fanatisme de certains barbus islamistes, mais le fanatisme vert n’est pas mal non plus. Quand on voit l’hypocrisie de certains de leur gurus. Des gens comme Al Gore ou Nicolas Hulot utilisent de façon inimaginable les carburants fossiles, mais ils prêchent la pénitence et la frugalité !
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Paul M 21 octobre 2007 10:53
D’autant plus que la planète, elle, se « brosse furieusement le nombril avec le pinceau l’indifférence » (Achille Talon), de ce que nous pouvons faire sur elle. Elle en vu d’autres et ses jours sont comptés. Bon il en reste pas mal quand même. C’est nous, les bipèdes à cerveau, qui avons tout à craindre de la comète fureteuse à l’apocalypse nucléaire en passant par notre propre connerie.
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Cassandre 21 octobre 2007 11:30
Pierre d’achoppement, 4ème.
Notre Candide auteur a refusé 3 fois de répondre à ce qui suit.
Y a-t-il un autre négationniste pour l’aider ?
"J’ai jeté un cil au bouquin d’Allègre. Il ne doute pas de l’effet de serre naturel, et lui reconnaît un réchauffement de 33°C (15°C de moyenne - terme qui, dans ce passage, semble avoir un sens pour lui - au lieu de -18°C pour une atmosphère sans rien d’autre que N2, O2 et les gaz rares).
Or, on attribue les 3/4 de cet effet à l’eau (vapeur et nuages) et 1/4, soit 8° environ, aux autres GES naturels (CO2, méthane, ozone, N2O).
Expliquez-nous maintenant par quel miracle on pourrait se permettre de doubler la quantité de ces GES non aqueux, qui nous réchauffaient déjà de 8° avant la naissance de James Watt, sans que ça ait aucun effet sur le climat ? Notre cher exterminateur de mammouths n’en dit rien."
PS. Comme on est dans le domaine du crime contre l’humanité, le terme « négationniste » me paraît approprié.
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Candide 21 octobre 2007 16:12
@ Cassandre la réponse est dans le corps de l’article. Vous mélangez stock et flux§
Quant au PS, il trahit votre dérive de St Just de l’écologie...
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Cassandre 21 octobre 2007 21:37
C’est le stock de GES qui fait l’ampleur de l’effet de serre, et c’est bien ce stock (hors H2O) qui est déjà quasiment doublé si on tient compte de tous les gaz (CO2 mais aussi CH4, N2O, O3, SF6, CFC, HFC, HCFC...).
Citez donc, pour voir, le passage de votre article qui répond à ma question.
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Marc Blot 21 octobre 2007 11:30
Allez foin de la rigolade, rien ne vaut une bonne compilation et une bonne synthèse des articles scientifiques, par des gens qui étudient un problème depuis de longues années.
Une remarque quand-même : en France la candidate verte à l’élection présidentielle n’a réalisé un score que de 1,7%
Bref, dans nos pays riches, les écologistes sont loin d’être très influents même si une minorité active sait faire parler d’elle.
Et les intérêts économiques (à court terme du moins)ne vont pas du tout dans le sens d’une sobriété écologique, bref personne n’a vraiment d’intérêt à ce que les populations croient au réchauffement climatique, c’est dire, même M. Sarkozy et Chirac l’ont reconnu. Et en fait c’est même le contraire, ExxonMobil a même payé des experts dans les « think tanks » américaines pour les faire relativiser le réchauffement (voir lien dans mon message précédent).
Bref la convergence grandissante des experts en climat devrait mettre la puce à l’oreille de l’auteur de cet article.
Mais le problème avec ses forums Internet, c’est qu’on s’imagine toujours que c’est le dernier qui a parlé qui a raison !
Bien à vous
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manusan 21 octobre 2007 11:50
merci à l’auteur de résumer et traduire les théses d’exxon & co concernant l’écologie, c’est à dire l’étude des intéractions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu (surement pas une religion) et la climatologie.
Je ne vous dirais pas que vous avez tort ou raison (qui suis-je pour ça ?), mais ces domaines de science sont si pointu qu’il faut bien faire confiance à des spécialistes. Lequels choisir ?
Pour ma part, surement pas par des représentants de sociétés pétrolières, scientifiques ou non. Quand il s’agit de science gardons l’esprit scientifique et cartésien. Je vous invite donc à écouter ou lire un peu plus des scientifiques plus penché dans les sciences fondamentales.
J’avoue que la mode « écolo » ou « bio » m’énerve de temps en temps, moi aussi, j’ai l’impression d’un slogan marketing ou d’un manque d’idéologie de notre société (comme si on avait jamais su se nourrir avant), mais c’est comme ça que le système fonctionne.
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LBB 21 octobre 2007 19:11
Votre question sur la crédibilité scientifique est centrale ! Je ne me prends pas non plus pour Einstein mais je reste perplexe lorsque j’entends des scientifiques expliquer dans notre belle presse nationale libre et indépendante que les sceptiques représentent moins de 1% des chercheurs et qu’ils sont tous financés par Exxon. Je suis convaincu d’une seule chose c’est qu’ils totalisent (sans mauvais jeux de mot) bien plus de 1% des scientifiques et que nos médias français se limitent à les représenter par la voix de C. Allègre. Et puis regardez comment Candide se fait insulter sur ce forum alors imaginez un spécialiste qui contesterait les rapports du GIEC dans un journal comme « le monde ». Il aurait tout intérêt à engager un garde du corps et à courir le 100 mètres en moins de 11 sec.
Maintenant je voudrais vous poser une seule question : pourquoi aucun grand média n’a eu l’idée de financer une enquête anonyme auprès des climatologues pour connaître leurs opinions sur le réchauffement climatique, le GIEC, etc ... ? Nous faisons des enquêtes sur la forme des tubes de dentifrices, des éponges, la couleur préférée des adolescents chinois dont tout le monde se fout et aucun journal n’aurait eu l’idée d’enquêter sur un sujet concernant la survie de l’humanité ?????? Dans tous les forums internet c’est la même chose, le GIEC est il crédible ? mérite t-il son prix nobel de la paix ? AL gore est il une ordure ? ou un sauveur ? Avec quelques milliers d’euros, une enquête bien faite et bien surveillée permettrait de clarifier tous ces sujets et en plus le journal multiplierait ses ventes !
Mais pourquoi ne le font ils pas ? j’y vois 2 possibilités :
1) parcequ’il y a effectivement consensus et qu’il est inutile d’enquêter sur un sujet dont on connaît à l’avance le résultat ? Mais dans ce cas ne pensez vous pas qu’une telle initiative ferait taire des entêtés comme C. Allègre et des centaines de milliers de citoyens manipulés comme Candide ou moi-même et personnellement je m’efforcerais d’être encore plus attentif à mon empreinte écologique.
2) parcequ’on nous cache la vérité ! Si une enquête indiquait des différences de points de vue entre les conclusions du GIEC et celles de l’ensemble de la communauté scientifique, annoncer un tel scandale reviendrait pour un journal à se mettre à dos la France par l’intermédiaire de son gouvernement suite à son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’industrie du nucléaire, les personnes affiliées à un mouvement écologiste, l’ONU qui finance le GIEC, l’Europe dont les fonds financent de nombreuses études sur la responsabilité de l‘activité humaine dans le réchauffement climatique (ces travaux sont ensuite exploités et recensés dans les rapports du GIEC) et l’ensemble des gouvernements signataires du protocole de Kyoto !
Demandez à un journal s’il est prêt à une attaque frontale contre les dirigeants de son pays, l’ONU, l’Europe, et la centaine de pays signataires du protocole de Kyoto ?
Tant que l’on ne m’aura pas convaincu que GIEC et communauté scientifique ne font qu’un, je tiens par avance à m’excuser auprès des lecteurs d’Agoravox car je continuerais à faire mon entêté et à critiquer Al Gore, le GIEC et l’hypocrisie de la position française vis à vis du réchauffement climatique.
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Clem 21 octobre 2007 19:41
Il faudra de toutes façons dans les prochaines années choisir : Soit sauver la planète, soit sauver les hommes qui existent aujourd’hui. Compte tenu de l’accroissement de la population dans le monde :
Décider si on donne à manger et des structures sanitaires modernes aux pays pauvres ou si on les laisse en l’état, sans développement industriel, au nom d’une idéologie écologique qui risque fort d’être orchestrée par quelques pays riches qui ne veulent pas perdre la main sur leur droit sacré : accès aux matières premières de la planète.
ça peut alors devenir assez vite un mensonge d’état
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Candide 21 octobre 2007 21:38
@ Manusan
imaginer que le monde scientifique est libre de chapelles, de clans est malheureusement naïf. C’est pourquoi vous avez raison de rester sceptique, et ce quel que puisse être le résultat d’une impossible enquête.
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Rough 21 octobre 2007 12:30Faire preuve de scepticisme et de bon sens devant les discours apocalyptiques est certes une attitude louable mais l’article de Candide utilise des raccourcis un peu sommaires...S’il n’y a pas encore de preuve absolue sur le rôle du CO2 dans le RC, le faisceau de présomptions est tout de même accablant...On peut pinailler sur la robustesse et la fiabilité des modèles utilisés,mais tous prédisent une augmentation de la température...les discussions portent surtout sur l’ampleur de cette hausse de 2 à 6°C voire plus...mais personne ne conteste plus le fait que cela chauffe et que la cause en est très vraisemblablement les GES...Les preuves de l’élévation des températures moyennes au cours de 150 dernières années sont par contre incontestables que ce soient les relevés de températures, les registres de vendanges ou la migration vers le nord d’espèces animales et végétales qui vivaient habituellement bien plus au sud...Il semble raisonnable de se pencher sérieusement sur ce problème avant qu’il ne prenne des proportions incontrôlables...certaines des hypothèses avancées par les spécialistes sont tout de même assez préoccupantes...que ce soit une affaiblissement du Gulf stream ou pire son arrêt...pour ceux qui doutent Bordeaux et New-york sont à la même latitude et s’ouvrent sur le même océan, mais il tombe rarement un mètre de neige à Bordeaux et le gel y est rare...il y a aussi la possibilité que la hausse des températures des océans induisent une relargage du méthane stocké sous forme d’hydrates...le méthane étant lui-même un GES très efficace ce serait l’amorçage d’un cycle bien inquiétant... Je ne conteste pas que l’écologie spectacle ou l’écologie politique ont pourri le débat et que l’accumulation de gadgets médiatiques ne résoudra pas le problème du RC...Il faudra d’autres solutions que le vélo, et tous les hochets la boboïtude parisienne pour endiguer le RC...sans compter les arrières pensées économiques que le dessin du canard enchaînée résume mieux qu’un long discourt. Mais tout cela ne doit pas faire oublier l’essentiel..ça chauffe... Une lueur dans le flot d’invectives le mot attracteur que Dudule a employé....c’est un concept que je ne pensais pas voir un jour sur agoravox...coïncidence ces étranges objets sont apparus dans une obscure publication traitant de météorologie....Savoir et comprendre ça a quand m^me plus de gueule que croire....
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Candide 21 octobre 2007 16:17
@ Rough à vous relire, il semble que l’on soit d’accord sur l’essentiel. Pour n’avoir ni nié le réchauffement, li l’implication des GES, je retrouve dans votre commentaire les arguments déployés ds cet article.
les hochets ne sont pas à la dimension des enjeux
merci de votre confirmation.
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Pierrot 22 octobre 2007 16:01
Propos relativement exacts sauf la stupide comparaison du climat entre New York et Bordeaux.
2 villes sous la même latitude ne sont pas comparables pour le climat.
Je pense qu’il ne vous a pas échappé dans New York était à l’Est du continent américain et que Bordeaux est à l’Ouest du continent eurasie !
Or tous mes profs de géographie m’ont expliqué que malgré la présence de la mer, dans l’hémisphère Nord l’Est d’un continent est à climat continental et l’ouest d’un continent est à climat océanique.
Cela est dû à la rotation de la terre qui implique que les vents dominants sont généralement de l’Ouest vers l’Est.
Vous observerez que Vladisvostok est aussi , à peu près, à la même latitude que Bordeaux et qu’il y fait très froid.
Donc même sans Golf Stream, Bordeaux ne sera pas (dans quelques siècles) comparables au climat de New York.
Bien sûr l’impact du Golf Stream augmente encore cette différence sur l’ouest européen.
Bonne journée.
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Renaud Delaporte 21 octobre 2007 12:54
Le doigt du sage désigne la lune, mais le sot regarde le doigt (qui est, quant à lui, filmé en gros plan par tous les medias).
Le Giec est issu d’un organisme de désinformation créé par Tatcher pour favoriser l’industrie nucléaire (cf vidéo citée plus haut). Laquelle industrie a vivement intérêt a ce que l’on ne parle pas de ça :
L’atomicité équivalente (égale au nombre d’atomes radioactifs) du rayonnement libérée pendant les essais atmosphériques était de 40.000 bombes d’Hiroshima qui ont mené à une épidémie mondiale de cancers — juste le sommet de l’iceberg, et en bas de la liste les maladies des radicaux libres provoquées par l’exposition aux radiations internes de bas niveau. La Dr. Rosalie Bertell a estimé que 1,3 milliard de gens ont été tuées, mutilés, et rendus malades par les armes nucléaires et les programmes d’électricité d’origine nucléaire. La moyenne annuelle du score aux test d’aptitudes scolaires de tous les enfants des USA a diminué de 475, le score des test d’avant les bombes, à 425 pour tous les enfants nés en 1963, au maximum des essais de bombes, et n’ont jamais entièrement récupérés. L’OMS rapportait en 2004 que, dans les pays inspectés, les USA avaient le taux de maladie mentale le plus élevé du monde, plus de 26 pour cent. Les bénéfices cachés de la santé d’une nation dévasté pendant des décennies par les rayonnements, sont les énormes profits des sociétés pharmaceutiques et de ceux qui les possèdent et favorisent aussi les guerres — la famille Bush, le groupe Carlyle, Dick Cheney, Donald Rumsfeld et beaucoup d’autres.
Et quels ont été les impacts sur l’environnement, connues sous le nom d’« Hypothèque de la Guerre Froide » ? Les USA ont 10.500 sites contaminés, et cinq « Zones Nationales Sacrifiées » qui ne seront jamais nettoyées. Les prises de pêche en Atlantique Nord ont diminué de 50 pour cent depuis 1963, en corrélation avec le niveau de strontium 90 mesuré en progression dans le lait norvégien. Les prises de pêche ont rapidement récupéré après que le Traité Partiel d’Interdiction des Essais ait été signé en 1963. Dans le Pacifique, les prises de pêche ont diminué de 65 pour cent et ne sont jamais revenues à leur niveaux normal parce que d’autres pays ont poursuivi les essais atmosphériques. La Chine était le dernier à les arrêter en 1993.
Terrell E Arnold, qui a été responsable de la formation de nos plus hauts et plus prometteurs officiers militaires comme le président du Département des Études Internationales au Collège de Guerre National US à Washington, signale que les morts et les blessés de la coalition peuvent réellement être deux fois ce que le gouvernement US admet et que, en incluant les effets de l’uranium appauvri et des autres armes toxiques que nous utilisons, « un taux de 40 à 50 pour cent de victimes à long terme semble réaliste dans les forces US. » (Jung Chanté-Ki, « USFK Lost Depleted Uranium : Activist », The Corea Times, 23 décembre 2005).
The Corea Times a rapporté le 23 décembre 2005, que les militaires US ont 2,7 millions de bombes à uranium appauvri en Corée du Sud. On comprend pourquoi la Corée du Nord veut des armes nucléaires.
Le US Department of Homeland Security Dirty Bomb Cleanup Guidance (le guide de nettoyage des bombes sales du ministère de la sécurité de la patrie) publié le 3 janvier 2006 autoriserait un niveau de rayonnement qui provoquera le cancer chez une personne sur trois ou quatre exposées pendant 30 ans, en utilisant le National Academy of Sciences BEIR VII ou les évaluations des risque de l’EPA. (Service des Ressource de l’Information Nucléaire (NIRS), communiqué de presse, 4 janvier 2006).
Depuis 1945, en seulement 60 ans, le Dr. Folamour (Edouard Teller) et les « Cowboys nucléaires » ont empoisonné le monde, altérant le génome entier de la planète qui s’était développée pendant 4,5 milliards d’années.
source :
http://www.alterinfo.net/index.php?action=article&id_article=748946
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Cassandre 21 octobre 2007 14:01
Encore un qui retarde d’une guerre et qui ne s’intéresse pas aux faits (à commencer par l’allongement de la durée de lavie) ...
Aujourd’hui, le Docteur Folamour, conseiller de G. Bush Junior, raconte à qui veut l’entendre : « comment j’ai appris à aimer le CO2 et à ne pas m’en faire », et travaille au déplacement de la population du Sud des USA vers l’Alaska.
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Rough 21 octobre 2007 14:23Je crois que l’on atteint le sommet de la bêtise avec le message de delaporte...26% de malades mentaux aux USA...même les plus ardents des anti-américain n’osent pas proférer de telles sottises...la diminution des captures en atlantique corrélée avec la hausse du taux strontium 90 dans le lait norvégien....ça c’est de l’obscurantisme vert pur jus...des références piquées dans dans des journaux connus pour leur publication de haute valeur scientifique comme le Corea Times qui, c’est bien connu est une revue qui traite de physique quantique...des « bombes » à uranium appauvri...et pas qu’une non..2,7 millions de bombes appauvries...avec un tel scoop c’est au moins le Prix Nobel de la bêtise...Monsieur vous venez de faire, si besoin était, la démonstration du célèbre adage qui conseille de se taire au risque de passer pour un âne plutôt de faire étalage de sa bêtise et confirmer ainsi que l’on en est bien un....Bravo votre démonstration fût éblouissante !...
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Renaud Delaporte 21 octobre 2007 17:30
L’article cité ci-dessus est de Leuren Moret.
Leuren Moret est une spécialiste des sciences de la Terre qui passe son temps à informer les citoyens, les médias, les membres des parlements et du Congrès ainsi que d’autres responsables sur les problèmes posés par la radioactivité. Elle a commencé à tirer la sonnette d’alarme en 1991 au Livermore Nuclear Weapons Lab après avoir été témoin d’une fraude scientifique importante sur le Yucca Mountain Project. Elle travaille actuellement en tant que scientifique indépendante spécialiste de la radioactivité dans différents groupements de par le monde. Elle a participé à la sous-commission des Nations Unies qui a enquêté sur l’uranium appauvri (UA). Elle a été témoin au Tribunal pénal pour l’Afghanistan au Japon en 2003, présenté un exposé à la Conférence mondiale sur les armes à l’uranium, à Hambourg, en octobre 2003, et est intervenue en janvier 2004, à Bombay, au Tribunal mondial des femmes sur les crimes de guerre des Etats-Unis ainsi qu’au Forum social mondial.
Précision concernant les 2,7 millions de munitions à l’uranium appauvri présents en Corée du Sud : cela représente, par exemple, moins de 12 heures de tir du canon de 30 qui équipe, entre autres, le chasseur A10 « tueur de chars » et qui est pourvu de ces munitions. En ordre de grandeur, quelques centaines de sorties. Pas de quoi exiger du Coréan Times qu’il deviennent une publication scientifique !
Pour ma part, la présence de strontium 90 dans le lait en Norvège, qui n’est pas un pays nucléarisé (2 réacteurs de recherche), me paraît préoccupante. Faut pas en parler ? Au fait, la mer de Norvège communique assez largement avec l’Atlantique et le chromate de strontium, hautement cancérigène, bloque la croissance. Mais bon !
Quant à l’abêtissement de la population, elle peut avoir diverses causes. Comme le fait de trop accorder d’importance aux grand-messes médiatiques, qui sont là pour ça.
La focalisation de l’opinion publique autour du réchauffement climatique permet d’occulter l’extrême gravité d’autres formes de pollutions. J’ai cité le danger de l’uranium, cela aurait pu être celui des métaux lourds ou des pesticides.
Les Cassandres et autres Roughs conservent leur regard rigoureusement fixé sur le doigt du sage. Ils demeurent ainsi médiatiquement présentables.
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vigie 21 octobre 2007 14:24
Bon, je ne suis pas vraiment un spécialiste du climat, je pense qu’il faut raison garder et prendre un peu de recul et d’analyse par rapport à ce problème, je livre un lien a votre sagacité, j’espère qu’il fera avancer le débat, en écoutant un éminent spécialiste peut être aura t’il le mérite de nous ouvrir les yeux.
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Candide 21 octobre 2007 16:46
@Vigie, le Pr Leroux est l’un des inspirateurs de cet article. Attendez vous à ce que mes détracteurs nous apprennent qu’il a , tout comme Allègre, parti lié avec Exxon ou le lobby nucléaire...
Tout est bon pour dénigrer ceux qui ne distribuent pas la soupe bio-écolo, même la calomnie !
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Cassandre 21 octobre 2007 21:47
Marcel Leroux est en guerre depuis des années contre le reste des météorologues, parce qu’il a pondu une théorie (les anticyclones mobiles polaires) qui n’intéresse personne à part lui.
Il y a peu d’années, il proclamait encore que l’Arctique se refroidit. Est-ce que quelqu’un a un bateau pour l’inviter à découvrir le passage du NO ?
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candidat 007 21 octobre 2007 17:35
Tenons nous aux faits s’il vous plaît.
80 % de la population mondiale se concentrent sur le littoral ou vont le faire. Pourquoi ? pour se rafraîchir, parce qu’il fait trop chaud ? pas du tout !
Comme nous le savons, ce sont les animaux marins qui ont colonisé la Terre. Nous venons de la mer. les Hommes ont proliféré et saccagé leurs territoires. Aujourd’hui donc, les hommes, trop nombreux, ont peur de leur avenir et, dans un reflexe de survie retournent près du ventre maternel. C’est le reflexe du lemming. Quand il y a surpopuplation ou stress sociétal, une majorité d’entre eux va se suicider en se jetant du haut de la falaise. mais les hommes sont civilisés et religieux. Ils ne font plus la guerre pour faire place nette et refusent le suicide. C’est pour cela qu’ils ne se jettent pas encore dans la mer et qu’ils construisent sur le litoral en attendant dieu sait quoi !
Une bonne nouvelle avec le réchauffement climatique, la mer monte de plus en plus. Le suicide sera involontaire.
L’homme doit s’adapter ou se suicider. Pour s’adapter, ils doivent monter sur les montagnes et dans les collines reculées, comme à chaque annonce de l’apocalypse, ou bien se décider franchement à faire le dernier pas dans l’océan.
Les tergiversations actuelles ne servent qu’à reculer pour mieux sauter.
Ensuite on pourra détruire tous les batiments et résidences secondaires qui défigurent le littoral et qui consomment du CO2.
Et moi, je pourrais agrandir ma résidence principale de riverain « primaire » ou « originel », comme vous voulez, du littoral, pour me construire enfin ma piscine individuelle, d’eau douce de préférence afin de cumuler les bienfaits de ce que la nature nous donne.
Signé un écologiste maritime.
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Pierrot 22 octobre 2007 16:21
La mer monte,
Certes mais l’expansion des mers et océans est lente, 0,5 m en moyenne pour le XXI ième siècle. De telle sorte qu’un habitant du pays de Caux à 20 km d’Etretat et à l’altitude de 100 mètres ne sera atteint que dans 200 siècles = 20 000 ans. Pas de quoi monter sur une montagne.
De plus une courbe croissante ou décroissante ne s’extrapole pas à l’infini.
Si on admet les principales conclusions du GIEC (?), l’augmentation de la température dans les basses couches de l’atmosphère serait due à l’émission excédentaire des GES, donc principalement à l’utilisation de substances carbonées (pétrole, gaz, charbon, bois, biomasse ...).
Comme certains envisage une disparition de l’exploitation de ses ressources dans 2 ou 3 siècles, plus une présence résiduelle d’un siècle dans l’atmosphère de ces gaz, nous voyons une toute petite période d’augmentation du climat moyen terreste de 4 siècles (1900 à 2300) ce qui est très faible par rapport à la longueur des durées des variations du passé (périodes glacières ...) Ensuite les paramètres e Milankovitch retrouveront leurs influences, c’est à dire la poursuite vers une ère glacière dans environ 5 000 à 10 000 ans.
Pas de quoi nous inquieter. Bonne journée à l’ombre.
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candidat 007 25 octobre 2007 15:43
merci de ces renseignements.
« Adieu, veaux, vaches, cochons couvées.. » Il va falloir que je trouve d’autres moyens d’actions. Je m’en doutais un peu.
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Tomlyon 21 octobre 2007 18:28
moralité, on ne peut rien prouver. mais sommes nous prêts à prendre un tel risque ? moi pas
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Rough 21 octobre 2007 18:36Vous avez tout à fait raison delaporte Leuren Moret passe son temps à informer...pas à produire un travail de recherche de qualité...c’est curieux son nom n’est pas dans les abstracts...c’est sur que lorsque l’on passe son temps à informer on n’en a plus beaucoup pour publier...Ensuite que viennent faire le tribunal pénal pour l’afghanistan, une conférence sur les armes à uranium ou le forum social mondial..c’est hors sujet et révélateur d’un profil activiste tout azimuth....Cette Leuren Moret a tout de l’activiste qui croit..c’est l’exacte opposée du scientifique...Quant à vous vous devriez lire plus attentivement et faire preuve d’esprit critique avant de citer in-extenso des passages délirants...Aucun « honnête homme » même s’il n’est pas scientifique ne pourrait décemment accepter l’affirmation qu’il y 26% de malades mentaux aux USA, ou qu’il existe des bombes à uranium appauvri...Comment prétendre débattre d’un sujet tel que le RC avec des arguments dépourvus de toute rigueur scientifique.... Mes préoccupations sur le RC et d’autres problèmes d’environnement sont profondes et anciennes, mais l’attitude et le discour illuminé de la pègre écolo-tier-mondiste n’apporte rien si ce n’est le discrédit sur des préoccupations légitimes et sérieuses...L’analyse des causes du RC est un problème de scientifique...il ne s’agit pas de croire et de ne pas croire mais de mesurer et de comprendre....il y a encore beaucoup de travail scientifique pour comprendre et modéliser le RC et tenter de proposer des solutions qui sont loin d’être évidentes sur un plan technique et encore plus difficile sur le plan politique...L’environnement est une préoccupation de beaucoup d’entre nous mais l’écologie politique avec ses excès médiatiques, sa faiblesse conceptuelle, ses pantins grotesques, son absence d’argumentation scientifique a semé le trouble et rendu tout débat serein impossible... De nombreux scientifiques qui sont loin d’être tous d’accord travaillent sérieusement sur le RC et confrontent leur résultats mais l’écologie politique s’est emparé de ce problème emblèmatique pour le réduire à une mascotte ridicule. Proposer de résoudre ce problème en roulant à vélo ou en mangeant moins de viande c’est non seulement inefficace mais aussi pernicieux, au lieu d’inciter les hommes à faire fonctionner leur esprit ont les abruti de nouvelles superstitions. Si l’on se donne la peine de chercher un peu il y a d’excellents arguments, tout à fait recevables, pour contester la place qu’occupe la voiture dans notre société ou pour prôner un régime alimentaire qui serait tout à la fois bénéfique pour la santé et moins perturbant pour l’environnement.
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Renaud Delaporte 21 octobre 2007 21:43
Sur la santé mentale des habitants de notre planète, je ne me prononce pas.
Sur : bombes « uranium appauvri » : 67 500 résultats sur Google.
Sur : « depleted uranium » : 552 résultats sur le site de l’ONU.
Oui, ces saloperies existent. Elles sont même très courantes et sont largement utilisées depuis la première guerre du golfe.
On n’est pas dans le sujet de l’article. Vous me motivez à proposer à Agoravox un papier sur le sujet. Nous pourrons approfondir.
Cordialement
Renaud Delaporte
Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéïr.
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Eloi 21 octobre 2007 19:51
@ tous
ce débat est un débat de fond : réchauffement climatique par les émissions de CO2 humaines ou non
mais aussi de forme : les différents intervenants ne sont pas forcément tous crédibles : écologistes fanatiques, écologistes catastrophistes, scientifiques financés par les groupes pétroliers, cabales de scientifiques formant bloc
Problème également à cause de la complexité du sujet : la science s’y perd elle-même
Problème également de débats collatéraux : nucléaire, économie de marché, je-m’en-foutisme occidental...
CEPENDANT, il y a tout de même une chose à retenir : les conséquences du réchauffement climatique s’il est dû à l’activité humaine : disparition pure et simple de l’espèce humaine. Le principe de précaution nous imposer de réfléchir à des alternatives, et de s’y engager. Pas forcément à la seconde, mais à plus ou moins longue échéance, oui. Ici est le point d’accord sur lequel tout citoyen doit travailler
Sur ce, bonne soirée
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Cassandre 21 octobre 2007 22:03
La science ne s’y perd pas du tout, elle bosse et produit des résultats : les 800 pages du rapport du GIEC (il y a des résumés), qui sont assez concluantes sur les risques et les responsabilités.
Les connaissances d’il y a un siècle avaient même suffi à Arrhénius pour faire une estimation de l’effet d’un doublement du taux de CO2, assez bonne pour être dans la fourchette du GIEC. Une fois qu’on a saisi le principe de base, ça n’a rien de sorcier.
Alors, pourquoi tout ce cirque, les simulations sur ordinateur qui prennent des mois etc.. ?
Evidemment pour essayer de représenter le phénomène dans tous ses détails, afin de prévoir les évolutions régionales.
Mais aussi parce que la lutte contre les émissions de GES est tellement désagréable qu’il faut sortir l’artillerie lourde pour faire bouger les comportements et décider les politiques à faire quelque chose. S’il y avait une solution simple, comme dans le cas de l’ozone stratosphérique, il y aurait assez peu de controverses : on appliquerait la solution, ne serait-ce que par précaution, vu l’ampleur des risques, et on n’en parlerait plus.
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aye 21 octobre 2007 21:51
Soyez rassurés. Après 2 ou 3 années de « normale climatologie » les rapaces écolo-politico-économico-industriels et financiers auront du mal à nous taxer sous le prétexte du réchauffement.
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aye 21 octobre 2007 22:09
Tout cela est vrai. Mais la bêtise crasse de l’homme nous dit de fermer le lumière 30 secondes et pendant ce temps 30 hectares de forêt primaire disparaissent pour planter du maïs afin de sauver notre droit d’utiliser notre véhicule grâce à l’éthanol sachant qu’il faut 1,5 litre de fuel (culture, récolte, séchage, transport et traitement) pour obtenir 1 litre d’éthanol.
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Barbathoustra 22 octobre 2007 00:29
Soit 200Kg de mais pour le plein d’une petite berline à 300kg pour un gros 4X4 ; soit l’équivalent d’un an de nourriture pour 1 habitant de certaines régions du globe. Comme l’expliquait le courrier international en mai dernier mois dans un numéro spécial intitulé : Biocarburants, l’arnaque. Je ne sais si c’est pour cette raison mais depuis, on en entend d’ailleurs plus trop parler.
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Candide 22 octobre 2007 08:44
@aye : oui c’est tout l’objet de cette contribution ! je n’ose dire l’intérêt
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Candide 22 octobre 2007 08:56
@ Barbathoustra
en ce qui concerne les bio carburants, lire Fabrice Nicolino, « la faim, la bagnole le blé et nous »
vous continuerez à faire le plein de carburant fossile.
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Pierrot 23 octobre 2007 10:05
à aye,
je rajouterais une autre comparaison : faire le plein de sa voiture avec des biocarburants = priver de nouriture un enfant du Tiers monde pendant une année.
Manger ou conduire, il faut choisir ! Bonne journée
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Rough 21 octobre 2007 22:57@delaporte..vous semblez passionné par l’uranium appauvri...Paris hilton renvoie plus d’occurences sur google, beaucoup plus que depleted uranium mais est-ce vraiment un sujet plus important..si 3 millions d’internautes cliquent sur une ânerie cela n’en reste pas moins une ânerie...Je ne dis pas que se poser des questions au sujet de l’uranium appauvri est une ânerie..je dis que votre indicateur (occurence google) n’est pas un indicateur sérieux, robuste, fiable... Je ne saisis pas bien le rapport entre uranium appauvri et RC...que cela vous interesse ou vous préoccupe est légitime mais dans ce cas écrivez un article...et je vous ferai part de mes commentaires s’ils me semblent pertinents...Il me semble aussi que notre désaccord sur les bombes à « uranium appauvri » soit lié à un malentendu...je suis, très peu, mais un peu tout de même, versé dans les choses militaires..bombes à uranium pour moi renvoit à arme atomique où l’uranium est au contraire enrichi...donc bombes à uranium appauvri ne faisait aucun sens alors que munition est pertinent....et je vous confirme, avec mon modeste savoir que 2,7 millions de munitions pour les GAU8A de l’A10 c’est, assez raisonnable au rythme de 1000 à 4000 coups/minutes... Je pense que vous êtes sincèrement préoccupé de l’environnement mais rien de durable, ni d’efficace ne pourra se faire sans rigueur scientifique..rigueur ne voulant pas dire acceptation béate des conclusions de X ou Y..mais confrontation des résultats, des théories, des hypothèses...juste un vrai débat entre « honnêtes hommes »....
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Renaud Delaporte 21 octobre 2007 23:48
Non, je ne suis pas particulièrement passionné par l’uranium appauvri mais je ne pouvais vous laisser dire qu’il s’agit d’une bêtise. Les résultats de recherche permettent d’approfondir le sujet, qu’ils soient dix ou dix millions.
J’ai simplement dis - je le redis - que la focalisation de l’opinion publique autour du réchauffement climatique permet d’occulter l’extrême gravité d’autres formes de pollutions. J’ai cité en exemple le danger de l’uranium appauvri, cela aurait pu être celui des métaux lourds ou des pesticides.
Ces pollutions sont certaines, avérées, inconstatables, et mettent réellement en péril le vivant alors que le rapport du GIEC, controversé par de très nombreux scientifiques sur sa méthode et sur sa rigueur, joue avec toutes les ficelles de la désinformation (domaine dont je suis, en quelque sorte, un professionnel repenti).
Pour le reste, à lire vos posts, nous sommes d’accord sur l’essentiel.
Cordialement
Renaud Delaporte
Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir.
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Bigre 21 octobre 2007 23:24
Réchauffement anthropique ou pas, économiser l’énergie et garder sa valeur dans ma poche me semble un tout bon plan.
Et réfléchir à l’incidence de mes actes, y compris l’incidence environnementale, ne me semble pas obscène du tout.
Le film d’Al Gore est bien fait, très bien fait, ... il est assez convainquant, et il y a des modifications de la nature (date de floraison, fonte des glaciers, ...) qui me font croire qu’une réaction est nécessaire. Ne pas réagir maintenant, et en accepter quelques « désagréments » (encore qu’économiser me plaise assez), c’est se préparer un avenir encore plus difficile.
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ernst 22 octobre 2007 02:11
Sur le réchauffement de la planète, tout le monde semble d’accord.
Je visionne un film ce soir qui montre que l’afflux d’eau douce de la fonte du Pôle dans l’Atlantique Nord aura pour effet de décourager le Gulf Stream et de nous ramener à l’Ère glaciaire.
Je ne suis pas spécialiste, j’ai un maillot de bain, des moon boots et une parka antigel et je me sens, sûrement à tort, à l’abri des caprices du temps.
Et je m’en contrefous, des caprices du temps. pas des OGM, jusqu’à preuve du contraire.Parce que je ne peux plus rien y faire aux saisons pourries, sinon les 17° de mon chez moi et le bain hebdomadaire.
La seule chose qui m’interesse, c’est la leçon positive que nous pouvons tirer de tout cela. Notre parc industriel est à bout de souffle, notre dette prospère chaque seconde. Utilisons cette terreur du froid ou du chaud, mettons en place sur les ruines de nos mines et de nos Manufrances des usines à fabriquer des maisons « écolos », des serres en espalier qui organisent le mouvement newtonien perpetuel de la remontée des eaux à moindre frais, les carottes et racines propres lavées au savon de Marseille et non aux pesticides, le lisier de cochon ou ma fosse septique pour faire avancer nos voitures ?...Planter des toits en roseaux, des jachères d’orties, des engrais de sphaignes J’en passe et des meilleures.
Mais ce foutu climat, d’où qu’il vienne, ouvre une porte à des énergies nouvelles dont nous avons grand besoin et qui mettront à l’honneur le talent d’innovation des français. On n’est pas plus cons que les Schleus, mais comme d’hab, on part après.
De plus, c’est un moyen qui, sans avoir l’air d’y toucher, nous obligerait à refuser les manufactures dont nous n’aurions pas la possibilité de vérifier la pureté d’intention ou de réalisation. Le Protocole d’Octobre, bientôt sur le Marché nous indiquera , non seulement de bien faire mais également le bon acheter. Sans ce label, bien français, je me refuserai, sous peine de mauvaise conscience, d’acheter autrement que dûment labélisé.Vous voyez donc à quelle extrémité de boycott chinois me mène mon souci judéo-chrétien du salut de mon âme ?...
Si nous voulons prendre une place dans ce futur marché basé sur la parnoïa mondiale, il serait temps d’arrêter de discuter, que dis-je, de nous bouffer le nez, sur le temps qu’il fera demain et commencer à nous occuper de nos fesses tout de suite. Inventer, inventer . La Politique, c’est avant tout donner du travail à tous.
L’« Écologie » est un très bon slogan. Profitons...
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Candide 22 octobre 2007 09:04
@ Ernst
le concept de produit aseptisé peut prêter à sourire.
Chacun sait que l’agriculture bio est un leurre à l’échelle planétaire, chacun sait la catastrophe sanitaire à la quelle a abouti l’abandon du DDT pour cause moindre fertilité de certains volatiles : des 10.000 de milliers de morts humains.
Arrêtez de rêver à un monde « pasteurisé » : Vous connaissez le sort des bébés « bulles », est vers cela que vous souhaitez aller ?
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Paul M 22 octobre 2007 09:01
Les modèles me semblent être une compilation d’incertitudes. Si les opérations mathématiques sont forcément justes, les paramètres triturés par lesdites opérations sont entachés de telles marges d’incertitudes que les résultats ne peuvent pas être significatifs.
Il est tout à fait évident que limiter l’envoi de saloperies dans l’atmosphère et dans le sol ne peut qu’être bénéfique pour le vivant. Mais, je persiste à penser qu’il faut que l’humanité prenne conscience qu’il faut réguler son expansion.
Je ne sais pas si ce lien a déjà été donné, mais les informations qui sont données dans les vidéos sont très instructives :
http://www.academie-sciences.fr/conferences/seances_publiques/html/debat_13_03_07.htm