mardi 3 juillet 2007 - par masuyer

Sylviculture : la futaie régulière

Pour faire suite à l’article « La Forêt française, un espace sauvage ? », je propose de revenir plus en détail sur certains modes de traitements sylvicoles et les travaux qui en découlent.

 

Comme expliqué dans un précédent article, la futaie régulière est une forêt constituée d’arbres issus de graines et d’âge équivalent. Elle peut être pure ou mélangée, selon qu’elle soit composée d’une seule ou de plusieurs essences. Pour prendre quelques exemples, je citerais au rang des futaies régulières pures, la forêt des Landes (pin maritime), les forêts de douglas du Morvan, les hêtraies cathédrales de Normandie.

La futaie régulière a été le traitement sylvicole de référence depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et elle a été opposé au taillis sous futaie ou taillis avec réserve notamment par L. Lanier dans son Précis de Sylviculture, ouvrage de référence quoiqu’aujourd’hui un peu daté à mon avis. Il faut néanmoins comprendre que ce choix était cohérent à cette période. En effet, la toute-puissance du pétrole et des énergies fossiles dans la production énergétique ôtait toute valeur économique au taillis, alors que la reconstruction nécessitait de gros besoins en bois d’oeuvre. De plus, la volonté de reconquête des terres agricoles délaissées par l’exode rurale et l’énorme augmentation de la productivité agricole à l’ha (il y a après-guerre une véritable révolution agraire qui, si elle peut faire à juste titre débat aujourd’hui, répondait parfaitement aux objectifs de l’époque), conjuguée à la création du Fond forestier national vont encourager la plantation et notamment l’enrésinement (afin de produire du bois de charpente). 

 Abordons tout d’abord la plantation sur terre agricole qui va nous permettre de bien comprendre l’importance des moyens mis en oeuvre pour obtenir une belle futaie régulière et ainsi d’évoquer les différents métiers de la forêt. Il va falloir tout d’abord faire appel à la pédologie afin de déterminer quelles essences sont adaptées à la station. Il n’est pas possible, contrairement à ce qui se pratique en agriculture d’amender les sols. Ensuite, il sera souvent nécessaire de pratiquer un travail du sol, comme un décompactage afin de casser la semelle de labour qui va gêner l’enracinement des arbres. Suivra l’opération proprement dite de plantation. On plantera par exemple à 2 x 4 m, ce qui nous donnera une densité de 1 250 tiges à l’ha. N’oublions pas que le but est d’obtenir du bois d’oeuvre donc des fûts le plus élancés possible, qui s’obtiennent en jouant sur la concurrence entre les tiges. Une fois plantés, on protégera éventuellement les plants contre les attaques de la faune. Il faudra aussi limiter la concurrence d’autres végétaux (ronces, fougères, etc.) par des opérations de dégagement qui seront renouvelées à intervalles réguliers jusqu’à ce que les plants aient acquis une hauteur suffisante. Pourront alors commencer d’autres opérations comme l’élagage (résineux, peupliers) ou la taille de formation (feuillus). L’élagage (à ne pas confondre avec le haut-élagage qui fait appel à des techniques de grimpe) consiste à éliminer les branches basses afin d’obtenir un fût lisse sur une hauteur de 5 à 8 m. La taille de formation vise à défourcher, c’est-à-dire éliminer les branches qui sont amenées à créer une fourche. Ce sont des opérations manuelles, donc coûteuses, elles ne seront donc pas appliquées à l’ensemble des plants mais à des tiges désignées comme tiges d’avenir en raison de leur bonne conformation (entre 125 et 250 tiges à l’ha, ce qui correspond à la densité finale). Ces opérations ne sont pas toujours pratiquées, car pas toujours rentables.

Lorsque les arbres atteignent une hauteur donnée (environ 20 m), on quitte le phase des travaux pour entrer dans la phase des coupes. Nos arbres se sont développés en hauteur pour rechercher la lumière, il faut maintenant leur permettre de se développer en diamètre. Pour cela, on procédera à des éclaircies ayant pour but de faire progressivement diminuer la densité. Pour finir par la coupe définitive ou coupe rase.

Quant la futaie régulière est déjà existante, plutôt que de planter on peut procéder à une régénération naturelle. Les techniques seront adaptées à l’essence qu’on souhaite régénérer. Pour le chêne dont les graines (glands) sont lourdes, on effectuera d’abord une coupe d’ensemencement. On choisit parmi le peuplement des semenciers (en fonction de la qualité de leur conformation) et on coupe tous les autres arbres. Les glandées n’étant pas exceptionnelles tous les ans on attendra une bonne glandée pour procéder à la coupe secondaire qui vise à mettre les semis en lumière (les semis de chênes contrairement à ceux du hêtres ne supporte pas l’ombre). Quand la régénération est acquise (on trouve au moins 1 semis au m2, soit 10 000 à l’ha), on peut effectuer la coupe définitive. Les travaux sylvicoles qui s’ensuivront seront la création de cloisonnements sylvicoles qui ont pour but de diminuer la densité et de pouvoir circuler afin d’effectuer les travaux. On crée des bandes au girobroyeur tous les n mètres. Les dégagements pour limiter le développement de la végétation adventice. Puis viendra le dépressage qui vise à faire diminuer la densité. Les travaux d’élagage et de taille de formation sont ici inutiles en raison de la forte concurrence qu’entraîne la forte densité initiale. Ensuite on entre dans les phases de coupe qui sont les mêmes que décrites plus haut (cf. la plantation).

On plante aussi parfois sur sol forestier, comme pour les pessières du Haut-Doubs.

 La futaie régulière, notamment résineuse, facilite la mécanisation et c’est pourquoi elle est souvent choisie notamment pour les essences à faible valeur ajoutée (pin maritime, par exemple). C’est aussi une sylviculture simple. Elle est bien adaptée aux essences de lumière ou de demi-ombre comme le chêne. Elle présente pourtant des inconvénients, comme la mise à nu des sols, des travaux coûteux dans les premières années, travaux qui ne sont pas toujours amortis par l’exploitation des bois. Les futaies pures sont plus sensibles aux attaques sanitaires (bostryche, par exemple). Les futaies régulières ont aussi payé un lourd tribut à la tempête de 1999 et comme on s’attend à une plus grande fréquence de tempêtes de ce type dans les années à venir, on s’oriente vers d’autres modes de traitement, que j’aborderai dans un prochain article.

 

 



33 réactions


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 13:12

      Merci Calmos,

      pour me faire pardonner mon omission je vous offre un lien http://www.onf.fr/fontainebleau/gestion.htm qui en dit un peu plus long sur la gestion de la Forêt Domaniale de Fontainebleau (je ne l’ai pas revu depuis ma petite enfance et je ne pouvais donc pas en parler). La page que vous trouverez au bout de ce lien est intéressante car vous y trouverez le plan d’aménagement en cours (période 1996-2015) pour en savoir plus sur les orientations sylvicoles.

      Une petite rectification, on ne parle pas de forêt naturelle en France. Le terme naturelle est réservée à des forêts qui ont été façonnées un jour par l’homme mais depuis si longtemps qu’elles se rapprochent dans leur fonctionnement des forêts primaires. La forêt de Fontainebleau est une forêt secondaire.

      A bientôt


  • ZEN ZEN 3 juillet 2007 13:37

    Bonjour, Masuyer

    Trés futé, ton article...

    Le bostryche revient en force dans la forêt vosgienne, mais on laisse le mal s’étendre. Dans les années 50/60, on abattait systématiquement tout arbre ou parcelle atteint,on brûlait toutes les branches, sous peine de sanctions. La législation aurait-elle changé ?

    Cordialement


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 14:39

      Zen,

      je viens prendre le vert, j’ai besoin de m’aérer. J’en profite pour te répondre. Pour le bostryche on continue à faire plus ou moins de même. Il me semble que c’est inutile puisque lorsque l’on intervient, l’arbre est souvent mort ou presque et le bostryche a déjà migré vers d’autres arbres. Le scolyte typographe se nourrit du liber (partie située entre l’écorce et le bois et par où circule la sève). La destruction du liber entrainant le déssèchement de l’arbre. Il n’y a, à-priori, pas de corrélation entre présence de bois et bostryche. Le bois mort étant à la charge des detritivores (la nature est très spécialisée).

      La meilleure solution pour enrayer le bostryche serait de repérer les arbres malades et de couper les arbres sains qui les entourent afin de créer une sorte de cordon sanitaire.

      Les poussées de bostryches semblent coïncider avec les périodes de sécheresse.

      Mais je ne suis pas un spécialiste des problèmes sanitaires.

      Cordialement


  • marcel 3 juillet 2007 13:48

    Intéressant article. Peut-on planter ,sans problème d’acidification, sur un sol commun des espèces dites résineuses(pin,sapin) et des espèces dites à feuilles persistantes(chenes,hetres,ormes) ?


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 15:05

      Marcel,

      Certaines essences entrainent effectivement une acidification des sols, et pas forcément des essences résineuse (le hêtre par exemple).

      Je vais essayer de simplifier. Chaque essence est dite soit :

      - pionnière (bouleau, saule, etc...)
      - post-pionnière (chêne, charme, châtaignier, mélèze etc...)
      - dryade (hêtre, épicéa commun, sapin pectiné).

      Admettons une prairie qui serait abandonnée. Elle deviendrait d’abord lande, puis s’installerait des saules, des bouleaux. Ensuite viendrait des post-pionnière pour arriver à une forêt de dryades (on parle alors de forêt climacique). Ceci est schématique.

      Pour ce qui est du sol, il est important de planter des essences adaptées. Un sol calcaire est un sol riche (mais certaines essences sont acidiphiles , elles ne supportent pas le calcaire, d’autres sont calcicoles (elles ne supportent que les sols fortement carbonatés), d’autres préfèrent les sols neutres. Je reste très schématique ici, pour plus de précision je renvoie à l’ouvrage de référence : « Flore Forestière Française » plaines et collines de JC Rameau, D. Mansion et G. Dumé, magnifiquement illustré.

      Il n’y a pas de sol commun. Si votre terrai est acide, vous ne pourrez planter que des essences qui supportent l’acidité. Certaines peuvent s’en accommoder, mais ne donne pas de bons résultats, par contre elles peuvent avoir le mérite d’améliorer l’humus. D’autres pourront donner de bons résultats, mais en dégradant l’humus.

      Pour moi, on a toujours intérêt à mélanger les essences (mais je me trompe peut-être) à condition de chosir des essences compatibles entre elles.

      J’espère avoir répondu au mieux à votre question


  • LE CHAT LE CHAT 3 juillet 2007 15:46

    @masuyer

    très intéressant ton article sur la sylviculture .Je connais bien les scolytes http://www.cfl.scf.rncan.gc.ca/collections-cfl/insectes/classgen/col_scolytidae.html, mais de nombreux autres coléoptères ,la famille des capricornes en particulier ,aiment comme dirait Gainsbourg , faire des trous , des ptits trous , encore des ptits trous smiley http://liboupat2.free.fr/coleos/ceramby.html

    si tu vois mon cousin , passes lui le bonjour , il est un peu sauvage http://touslesfelins.free.fr/sauvage_europe.htm

    bien à toi


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 16:23

      Merci le Chat,

      et pour ton cousin, je l’ai vu (ou plutôt aperçu) à deux reprises en me rendant très tôt le matin sur des chantiers.

      Mais il file vite.


    • LE CHAT LE CHAT 3 juillet 2007 16:42

      Voilà camarade bûcheron ,un meilleur lien pour les scolytes http://www.univ-ubs.fr/ecologie/scolytes.html et pleinde liens pour aller voir d’autres xylophages , commes les buprestes , les lucanidés etc etc


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 17:04

      J’aimais beaucoup les chats, mais tu achèves de me les rendre sympathiques avec ce lien que j’ajoute tout de suite à mes favoris.

      A plus !

      ps : je viens de me rappeler une émission qui a bercé mon enfance : Téléchats


  • judel.66 3 juillet 2007 15:55

    remarquable article .toujours beaucoup de plaisir a vous lire ..et nous dans le midi pourquoi s"obstiner a planter des pins qui se transforment régulierement en torches au lieu de planter des chenes-liege ; qu’en pensez vous ??


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 16:36

      Judel66,

      je dois vous avouez ici mon incompétence en ce qui concerne la forêt méditerranéenne. Je crois juste savoir que certaines essences y sont très bien adaptées et que les incendies (à condition que leur fréquence ne soit pas trop grandes) font partie de son cycle.

      La « Flore Forestière Française » devait comprendre un troisième tome consacré à la flore méditerranéenne mais je crois qu’il n’a jamais vu le jour.


    • finael finael 3 juillet 2007 18:53

      @ masuyer

      Ah la suite !

      Vivement la suite !

      Quel plaisir !

      Pour la forêt méditerranéenne, je crois savoir (par l’association des écologistes de l’Euzière : http://www.euziere.fr.st/

      Et tout particulièrement par un de leurs animateurs et guides, Philippe Martin (qui se dit « écologue » et non écologiste), qui a publié plusieurs ouvrages

      que la lutte contre l’incendie provoque l’envahissement de la région par des espèces plus « nordiques » et moins résistantes au feu.


  • haddock 3 juillet 2007 16:12

    Très instructif , Merci .

    Je retourne au boulot .


  • Marsupilami Marsupilami 3 juillet 2007 16:17

    Salut Masuyer

    Le camarade Zen, grand distributeur de bons et mauvais points devant l’Eternel auquel il ne croit pas, m’a aiguillé sur cet article pour que je me calme vues mes réactions et les tiennes à l’article de Cosmic Dancer sur l’Islam.

    J’étais calme mais résolu dans ce contexte brûlant-brûlot, mais du coup j’ai lu ton article qui est encore une fois super-bien, chapeau. Tu as une superbe plume, dommage qu’elle soit emmanchée à une absolue langue de bois dès qu’elle s’exprime sur autre chose que la forêt, espace naturel que j’aime autant que toi.

    Merci pour cet article repaysant.


    • masuyer masuyer 3 juillet 2007 16:42

      Marsu,

      il faut que je remercie Zen, car je crois que l’article de Cosmic Dancer sera beaucoup plus fréquenté que le mien.

      « Tu as une superbe plume, dommage qu’elle soit emmanchée à une absolue langue de bois dès qu’elle s’exprime sur autre chose que la forêt, espace naturel que j’aime autant que toi. »

      je mettrai ce commentaire en parallèle avec un autre du même auteur :

      « Très bien ton article, qui démontre que qu’au moins un bûcheron agoravoxien (le seul à ma connaissance) ne manie pas la langue de bois. »

      Lequel dois-je croire ? smiley


    • ZEN ZEN 3 juillet 2007 18:58

      @ Masuyer

      Oh !la la...Trés (futaie) futé...

      La contradiction n’embarasse pas Marsu, mais reconnaît quand même qu’il est plutôt fair play...


    • Marsupilami Marsupilami 3 juillet 2007 19:05

      @ Masuyer

      Bien vu du côté des gamineries de la langue.

      Faut apprendre l’humour, camarade. Quand tu causes des arbres, ta langue de bois est parfaite et droite. Quand tu causes d’autre chose, c’est une scie.

      Je constate ainsi (mais je le savais déjà) que le sens de l’humour de Zen est très orienté. Pas comme le mien.

      Que les clairières et les ombres des arbres te soient douces, camarade.


    • masuyer masuyer 4 juillet 2007 20:21

      J’avais compris,

      d’où l’usage du smiley.


  • snoopy86 3 juillet 2007 19:15

    @ Masuyer

    Trés bel article encore...

    Tu as du talent, bûcheron, tellement que je n’arrive pas à me facher avec toi...


  • Plus robert que Redford 3 juillet 2007 19:50

    Un nouveau coup de chapeau au sylvain Masuyer !

    Merci pour le cours, ça donne envie d’en savoir davantage.

    En ce qui concerne les pathologies des forêts, il y a par chez moi pas mal de châtaigniers qui ont été secoués au point qu’on les a cru perdus. Mais beaucoup ont remis des pousses fraîches de ci de là, ce qui leur donne un air assez pitoyable et déglingué. Quelle en est la cause ?


  • Atlantis Atlantis 3 juillet 2007 19:52

    est-ce que la mise à nue des sols n’est pas préjudiciable à terme ? est-ce que des opérations sont prévues pour palier à d’éventuels problèmes inhérents à cette pratique ?


    • masuyer masuyer 4 juillet 2007 16:23

      Atlantis,

      Si le terrain n’est pas en pente trop forte, il n’y a pas vraiment de problèmes, dans le cas contraire, il y a un risque de ravinement et de lessivage des sols. C’est pourquoi les futaies irrégulières sont préférées dans les zones de montagne.

      Le problème sur terrain plat est plus du à la mise en lumière brutale qui oblige à des travaux pour lutter contre le végétation adventice (ronces qui peuvent déformer l’arbre, fougères qui peuvent étouffer les semis, surtout quand elles sont couchées par la neige, etc...) Sur des terrains hydromorphe, on peut aussi rencontrer des problèmes puisque les gros arbres ne sont plus là pour pomper.


  • jako jako 3 juillet 2007 20:02

    Bravo le bucheron vosgiens franc contois lol


  • Philippe D Philippe D 3 juillet 2007 20:11

    @ Masuyer

    Je suis aussi venu faire un tour de votre côté suite au post judicieux de Zen. Merci beaucoup pour cet article très intéressant.


    • masuyer masuyer 4 juillet 2007 16:37

      Le Furtif,

      pour ton cerisier, je ne peux pas te dire grand chose, désolé. En forêt, on ne traite pas (ou rarement) les arbres puisqu’on joue plutôt sur la masse. On éliminera le plus souvent les arbres malades ou dépérissant. On prend aujourd’hui soin d’essayer de laisser un arbre mort à l’hectare pour la biodiversité.

      Désolé de ne pas pouvoir t’en dire plus, cela relève de l’arboriculture et à ce niveau je suis une bille.

      Cordialement


    • masuyer masuyer 4 juillet 2007 20:25

      Rassure-toi Furtif je n’en veux pas à ton arbre.

      Et comme tu dois en vouloir au Cossus Cossus, je vais assouvir tes désirs de vengeance :

      http://www.comby.org/insect/fabre/recette_cossus_entomo_fabre.htm

      Tu vas t’en lécher les babines smiley


  • m3uch4 m3uch4 4 juillet 2007 11:22

    Très intéressant ! On sent le professionnel du bois, passionné par son métier.


  • Forest Ent Forest Ent 5 juillet 2007 11:46

    Parmi les inconvénients, vous ne citez pas la moindre résistance à l’incendie. Je pensais que c’était un problème pour les résineux, pour lequels une hauteur régulière favorisait la propagation ?

    (nb. à propos de la forêt méditerranéenne citée plus haut, il me semble que le pin a été introduit et n’est pas une espèce locale, la forêt méditerranéenne étant plutôt naturellement constituée d’espèces résistantes au feu, comme le chêne.)


    • masuyer masuyer 5 juillet 2007 13:02

      Bonjour Forest-ent,

      je n’ai effectivement pas abordé cette question, qui ne fait pas partie de mes domaines de compétence (je ne connais pour ainsi dire rien à la forêt méditerranéenne).

      A noter toutefois que notre politique de lutte contre l’incendie est très différente de celle menée aux Etats-Unis où l’on se contente de protéger les populations.

      Il semble que les incendies fassent aussi partie du cycle de la forêt. Mais je le répète ne connaissant rien à ce problème, il faut prendre mes déclarations avec des pincettes.


  • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2007 10:52

    Bonjour Masuyer, cet article et le précédent nous montrent que les savoirs ancestraux, indépendants de la haute technologie, ne se perdent pas en ces temps troublés.

    Je ne comprends pas les votes négatifs, puisqu’il n’y a aucun commentaire dans ce sens. cdt.


    • masuyer masuyer 6 juillet 2007 11:27

      Bonjour JL,

      merci pour votre commentaire. Les votes négatifs ne sanctionnent pas le sujet en cours, mais des prises de position que j’ai eues sur d’autres fils. Ce n’est pas très grave et illustre surtout la bêtise crasse de certains.

      Cordialement


    • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2007 12:28

      Oui, c’est bien ce que j’avais compris smiley


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