samedi 17 octobre 2009 - par apami

Une bombinette cachée dans les placards

On a découvert 31kg (39kg alors qu’on en connaissait 8kg) de plutonium non déclaré pendant le démontage de Cadarache... Un simple oubli. C’est si peu grave que la découverte datant de juin, on ne l’apprend que maintenant...

Qu’est-ce que le plutonium ? Il s’agit d’un métal d’origine pratiquement exclusivement humaine (sur terre en tout cas), créé par irradiation.
 
Ce métal est extrêmement radioactif et aussi très toxique. Son usage est essentiellement militaire, et pour une faible part civil, pour la production d’énergie. Il est produit par les centrales à uranium.
 
Contrairement à l’uranium dont on parle souvent, il n’y a pas de plutonium appauvri ni enrichi. Tout le plutonium est toujours totalement radioactif, et il est "facile" de l’extraire de ce avec quoi il serait mélangé (dilué) par des traitements chimiques.
 
Quel en est le danger ? Il suffit de 11kg de plutonium 239 métal en forme de sphère pour créer une masse critique. Mais on peut le faire avec moins de matériau (jusqu’à 5kg) s’il se présente un réflecteur à neutrons (volontairement ou par hasard) dans les environs. Parmi les réflecteurs on peut citer entre autres (la liste est longue) le cuivre et beaucoup de métaux, l’uranium ou même un corps humain.
 
Une masse critique (non confinée, sinon c’est une bombe atomique...) va chauffer et dégager une irradiation énorme. La réaction s’arrêtera (si elle s’arrête) quand la chaleur dispersera suffisamment le plutonium pour faire cesser la masse critique. Avec 39kg... ça peut aller très loin...
 
Pour ne rien gâcher, le plutonium est très très toxique ! Un milligramme de plutonium peut causer un cancer. 31kg... ca fait combien de milligrammes ?
 
Cette découverte a donné lieu à un incident de niveau 2 (sur 7). Dormez braves citoyens. A ce rythme, on peut supposer qu’au niveau 4 on rayera une ville de la carte. "Niveau 7" ??? ce seront les dernières paroles du dernier être humain.
 
Il parait qu’on a trouvé ça coincé dans les dizaines de gants des boites de manipulation à Cadarache. Quels cachottiers ces gants !!! Et sous forme de poussière... Hem. D’accord le plutonium est très dense (environ 20kg le litre), mais réduire deux litre de métal en poussière...
 
Bref on découvre là une catastrophe, et en plus on essaie de la glisser sous le tapis....
 
Dormez bon citoyens.


22 réactions


  • franck2010 17 octobre 2009 13:43

    Je pense comme sur le forum Défense et Climat, avec la raréfaction des matières premières, pour ne pas parler de l’or noir, que le nucléaire a de beaux jours devant lui. Bien évidemment je ne suis pas pour le nucléaire mais je pense c’est inéluctable....Le truc ce serait d’éviter une guerre nucléaire. La bombinette dont vous nous parlez n’est pas exactement celle qui me préoccupe le plus.


    • apami 19 octobre 2009 09:46

      Je dois dire que faire confiance à des industriels capable de « perdre » 31kg de plutonium dans les recoins pour gérer la sécurité d’une industrie ou le risque doit être sévèrement contrôlé... bof. C’est d’ailleurs exactement la motivation de l’ASN pour l’arrêt des travaux : impossible de faire confiance au CEA / Areva apres de telles erreurs. Je cite : « considérant que l’évenement déclaré le 6 octobre 2009 par le CEA à l’ASN montre que l’exploitant n’est pas en mesure de démontrer l’exactitude des inventaires comptables des matières fissiles [...] »

      http://www.asn.fr/sites/default/files/files/20091014152120879.pdf

      Alors je ne sais pas si le nucléraire est ou n’est pas « La » solution pour l’avenir, mais j’aimerais bien dans tous les cas qu’il soit géré par d’autres que des guignols capable de perdre 31kg de plutonium.


  • Cassandre 17 octobre 2009 15:02

    Article d’humeur, ou d’idéologie, par quelqu’un qui n’a pas fait l’effort de se documenter sérieusement (pas de doute, c’est donc bien du journalisme - c’est pareil dans les « grands médias ») .

    Plus sérieusement, on peut se demander pourquoi l’ASN a fait arrêter le nettoyage des BàG, alors que le risque d’accident de criticité était a priori supérieur quand l’installation fabriquait du combustible : si rien n’est arrivé alors, pourquoi arriverait-il qqchose une fois qu’il ne reste que des poussières ?

    La réponse serait qu’une des BàG déjà démantelée aurait contenu à elle seule 10 kg de Pu ! Là, si on regroupe tout ça dans la bonne géométrie et avec un modérateur, ça craint pour tout ce qui bouge à proximité !

    La décision de l’ASN paraît donc logique : le CEA et /ou AREVA doivent démontrer que leur façon de faire écartera tout risque d’accident pour les BàG qui restent, quelque soit leur contenu individuel en poussières de Pu.


    • apami 19 octobre 2009 09:51

      Ce n’est pas ce que dit l’ASN. Votre critique sur l’article non documenté s’appliquent surtout à vous même. L’ASN ne demande pas que le CEA / Areva lui démontre quoi que ce soit. L’ASN n’a volontairement pas déterminé les contraintes qui permettraient la reprise des travaux.


  • zelectron zelectron 17 octobre 2009 15:07

    une bombinette c’est un pétard qui fait pschiiiit ?
    beaucoup plus sérieusement : les tenants et aboutissants de cette affaire n’étant pas sur la place publique, les commentaires ne peuvent être que précipités, incomplets, partiels, faux, illusoires, futés, imbéciles, subtils, et je ne sais quoi ! En fait les « zotorités » vont tout faire pour nous dire toute la vérité, rien que la vérité, dites je le (par)jure. Attendons donc avant de commenter oisivement.


  • Clojea CLOJEA 17 octobre 2009 18:09

    Ce qui est hyper nocif pour le corps humain est l’accumulutation de radiations, et les bidouilleurs du nucléaire ne savent pas ou font semblant d’ignorer que les radiations sont dangereuses, et que le problème posé par les déchets nucléaires est bien réel. Quand Tchernobyl a explosée, ils ont essayés de nous faire croire que les radiations avaient évité la France. En bref, ils nous prennent pour des c... Le nucléaire est a bannir, et il est plus que temps de passer à d’autres méthodes pour produire de l’énergie.


  • Clavdio 17 octobre 2009 18:11

    Seul m Krolik, agent patenté à la désinformation pour le compte de l’état Français, section CEA ministère de la défense, bureaux, rue St Dominique, taupe de service sur ce forum, pourrait tenir des propos identiques à vos complaisances oiseuses.... Je suis surppris, à moins que....Non ! quand même pas ? La taupe à plusieurs noms, où ils se retrouvent à plusieurs de service au même moment, il est vrai que, si un déferlement d’indignations avait déferlé sur ce forum , un seul n’aurait pas suffit pour tempérer la vérité.
    C’est le week end, il fait beau, il n’y a que moi, qu’elle chance vous avez
    Je comprends mieux maintenant pourquoi il semble urgent à vos yeux, de ne pas ouvrir ce débat des plus cruciaux sur l’incompétence du CEA, de ses filliales aux méthodes de voyou et on a pas parler des actionnaires, de la sécurité du j’m’en foutisme et toutes autres inepties.....
    Un seul millionième de gramme inhalé est tueur, 39 kg dans des mains malveillantes suffisent à rayer d’un coup un pays de dimension identique au notre, je sais de quoi je parle, et dans la pratique encore, et la il ne sera pas question d’être ou ne pas être dans un rauon de moins de 2,5 km à l’intérieur du point zéro.....
    Les bombinettes pétard qui font pschiiit, il faut vraiment être mal dans sa peau ou vouloir faire du sensationnel, ce qui revient au même, pour lancer de pareils sujet à recevoir l’anathème des plus sérieux.
    Au faite messieurs dur d’admettre à de simples pertes par des poussière résiduelles accumulées au fil du temps, vous qui en plus de sa non nocivité, laissez entendre que les poussières n’existent pas sur ce produit ou si peu.
    Alors un trafic ?


  • Clavdio 17 octobre 2009 18:39

    Pour Clojea
    Tu restes un peu et tu vas voir apparaitre l’un des coauteurs de l’arrêt du nuage au frontières, mr Kroskik qui a fait plusieurs voyages en URSS et qui pense même entre autre(eh ! oui) que ce sont les russes eux même qui ont descendu leur propre centrale....Mais tu fais la lecture de mon poste précédent et tu comprendras que ce mr intervient avec plusieurs casquettes.


  • Bernie Bernie 17 octobre 2009 21:36

    Quelle désinvolture !!! 39 kg de plutonium, matière hautement dangereuse et pour des millénaires, mais c’est rien. Ça fait psssitt, c’est que de la poussière, allons, vous stressez pour rien. La prochaine, ils nous l’annonceront comment ? Euh, vous allez rire... Inquiétant et même pire scandaleux.


    • apami 19 octobre 2009 10:00

      Je n’ai jamais écrit « psssitt ». (Re ?)lisez l’article, vous verrez qu’il s’agit d’une critique contre le CEA / Areva et leurs sécurité de passoire. Je n’ai pas non plus dit de ne pas s’inquiéter.


  • playeur 19 octobre 2009 02:41


    Et dans 3 semaines on retrouve ces même 39 kg en Iran !!

    La propagande marche , ils y arriverons a nous faire manger de l’Iran au 2Oheure .
    D’une maniere ou d’une autre !


    • apami 19 octobre 2009 10:18

      C’est bien possible, malheureusement. Pire encore que la négligence coupable du CEA il y a l’amoralité des politiques.


  • Pierrot Pierrot 19 octobre 2009 19:01

    L’auteur semble méconnaitre le procédé de fabrication mise en oeuvre dans l’usine dit ATPu.

    Il ne s’agit bien évidemment d’oxyde de plutonium et non de plutonium métal.
    De plus sa composition isotopique (PuO2 civil) le rend bien évidemment, inapte à un usage militaire (il ne peut pas faire une bombe).

    Quant aux risques sanitaires, il faut dire et redire qu’aucune masse de PuO2 , même pas un millionnième de gramme n’est sortie de l’usine.

    C’est un écart de bilan comptable provisoire sur les 30 tonnes de PuO2 traitées par cette usine.
    Ce PuO2 est pour partie confiné dans les 450 enceintes de confinement de l’usine, sous forme de poussières piègées dans les filtres à très haute efficacité (THE).

    Seuls des ministres incompétents et des journalistes mal informés poussent des cris d’orfraie.

    L’ASN a été informée le 11 juin mais n’a pas cru tevoir informé pour si peu.


  • apami 20 octobre 2009 11:10

    L’auteur que voila méconnait peut être certains procédés de fabrication... mais Pierrot ferait bien d’apprendre à lire un article avant de débiter des arguments bien fallacieux.

    Pierrot evoque la composition isotopique du plutonium et pour l’illustrer écrit « PuO2 ». Dois-je rappeler à pierrot que le composition isotopique ne s’exprime pas par une formule chimique, mais par l’indication des pourcentages de chaque isotope, par exemple comme cela Pu 238 : 20% , 239 : 0.1% , 240 10%, ... etc.

    Pierrot prétend qu’on ne peut faire une bombe atomique avec du PuO2 « civil » , c’est à dire essentiellement privé de Pu239. Cela reste à démontrer. On peut dire qu’il est plus difficile et plus risqué de faire une bombe avec du Pu civil.

    Pierrot nous dit qu’il s’agit d’oxyde de plutonium et non de plutonium métal, et semble en déduire d’importantes propriétés... non dites.

    Pierrot fait croire que j’ai parlé de fabrication d’une bombe atomique. C’est evdemment faux ; lire effectivement l’article lui aurait permis de ne pas s’y tromper. Si Pierrot n’est pas en mesure de le lire, il peut aussi l’écouter grace au lien audio en tête d’article.

    Pierrot affirme que pas un millionnieme de gramme de Pu n’est sorti de là. Courageuse affirmation pour un laboratoire qui est capable d’égarer 31kg de matière. Je rappelle à tout fins utiles à Pierrot que la masse et une des propriétés physique que l’on sait mesurer avec une précision extreme, depuis longtemps, et que, à caradache aussi, et sauf extreme accident de criticité qui ne s’est pas produit à ce jour, rien ne se perd et rien ne se crée en terme de masse.

    Pierrot ne nous dit pas qu’une des boites contenait à elle seule 10kg de Pu (O2 si vous voulez). Pierrot ne nous dit pas que ce qui est à craindre face à 10kg de Pu en poudre, c’est l’humidité, ou même l’hygométrie, ou encore la main de l’intervenant, pleine deau.

    Pierrot a bien entendu en sa possession le document montrant que l’ASN à été informée dans les regles le 11 juin...et va nous en montrer l’image.

    Pierrot parle d’un écart de bilan comptable provisoire. Je me dois de lui rappeler que le bilan comptable se doit d’être juste AVANT de le confronter à la réalité. Il est si simple de modifier (euhh ... trafiquer ?) une comptabilité au vu des erreurs constatées...

    Pierrot ne dit pas que ce laboratoire à Cadarache a été fermé pour suspicion de probleme de sécurité.

    Pierrot accuse les ministres et les journalistes... mais oublie que ni les un ni les autres ne siegent à l’ASN.

    Mais Pierrot a le droit de s’exprimer :)


    • Pierrot Pierrot 20 octobre 2009 17:25

      Je confirme ce que tous les experts du plutonium connaissent.

      Le plutonium « civil » généré par des réacteurs électrogènes à eaux naturelle pressurisée n’est pas apte à la conception d’une bombe nucléaire.

      Ce n’est pas sa teneur en isotope 239 (55 % à l’ATPu de Catarache) qui est importante mais sa teneur élevée en isotope 240.
      En effet cet isotope est « neutrophage » c’est à dire qu’il capte les neutrons, en particulier ceux appelés rapides.

      Je confirme aussi naturellement que s’il est relativement « facile » de mesurer de faibles traces de Pu dans un colis bien déterminé (par exemple selon la technique dite d’interrogation neutronique active) mais, par contre, il existe une grande difficulté pour la mesurer dans l’ensemble de 450 enceinte de confinement (dites BAG) de l’ATPu) de grand volume ou le Pu n’est pas accessible.

      Généralement on utilise des gamma camera avant de démanteler ces enceintes de confinement où les matières nucléaires sont localisables (mais relativement mal quantifiables).

      Pour faire une réaction dite de criticité, il faut une masse de plutonium conforme, un rapport dit H/X favorable (H = noyau d’hydrogène  : eau, plastique, eau lourde ...) et une géométrie favorable de telle sorte que le nombre de neutons fuyant le millieu soit faible par rapport au nombre retournant dans le milieu (cette notion est un peu plus complexe à expliquer).

      Pour plus d’information demander à un expert du CEA ou de l’IRSN, ou d’EDF ou d’AREVA mais pas à un journaliste qui n’y connait rien en particulier ceux de Libé.

      L’actionnaire principal R.. n’a pas d’argent pour former ses journalistes d’autant que cette formation serait longue (compter environ 5 ans mini)

      PS
      Vous comprendrez facilement que ce n’est pas à moi de diffuser un document de l’ASN daté du 11 juin 2009.
      Demandez le directement à l’ASN.


  • apami 21 octobre 2009 12:41

    Voila une contribution argumentée de Pierrot. Cela change de la première.

    Concernant la teneur en Pu240 neutrophage des neutrons rapides, je prends note. Je comprend aussi que sa séparation ne pourrait pas être le fait du hasard, et demanderait de très gros moyens. Mais je vous rappelle que cela empêche de faire une bombe atomique, mais pas d’induire un accident de criticité. Un ralentisseur de neutrons va rendre nettement moins efficace la « neutrophagie » du Pu240. (D’ailleurs si ce n’était pas le cas on ne pourrait utiliser le « PuO2 civil » dans le Mox). Je ne prétends pas qu’on veut faire une bombe avec le PuO2 de Cadarache. Le Plutonium est bien assez dangereux pour qu’on s’en préoccupe aussi hors aspects militaires.

    Concernant les techniques de contrôle ou il est facile de determiner si un colis contient telle ou telle substance , je veux bien. Mais cela ne dispense pas d’une comptabilité de masse en entrée et en sortie.

    Pour les conditions d’une réaction critique, vous avez raison de rappeler l’importance de l’hydrogene (et de ses isotopes), de la géométrie et du libre parcours moyen. Vous semblez y voir un facteur de sécurité en ce sens que des conditions complexes sont a remplir simultanement, mais cela signifie aussi qu’il n’est pas possible de prévoir les conditions dans lesquelles la réaction va démarrer, et que donc les marges de sécurité doivent être très importantes.

    Demander à un expert du CEA ou d’AREVA, le sujet pourrait être traité dans les fables de la fontaine : Il est peu sage de demander comment éviter la pluie aux nuages.

    Notez que je ne demande rien aux journalistes de Libé. Je n’en fait pas partie et n’en connait point, et m’en porte aussi bien.

    Concernant le document envoyé à ASN, il semble que le ATPu / CEA / AREVA prétend qu’il a informé l’ASN le 11 juin, et que l’ASN, au mieux, fait silence sur ce point. Ce n’est donc pas à l’ASN de fournir le document reçu, mais à l’ATPu de fournir le document emis, si possible avec une preuve d’envoi. En tout cas c’est comme ca que ca se passe dans la vraie vie... Comme vous vous présentez semble t-il comme de l’ATPu , je vous le demande à vous smiley

    Quand à la comptabilité des masses entrantes & sortantes, vous n’en parlez pas... et pour cause.


    • Pierrot Pierrot 22 octobre 2009 23:21

      Réponses à votre dernier message,

      1 - Courrier de l’ATPU à l’IRSN daté du 11 juin :

      je ne travaille pas à l’ATPu qui est une usine qui s’est récemment arrêtée après la campagne de fabrication dite « MOX FOR PEACE » c’est à dire de la tranformation de plutonium militaire américain en combustible MOX recyclable en réacteur civil.

      Ce serait indigne pour moi, de faire le petit télégraphiste.
      L’ATPu de Cadarache confirme qu’elle a averti que la masse de plutonium incluse dans les 450 enceintes de contamination de l’usine serait plus élevée que celle évaluée avant le début du démantèlement.

      Par ailleurs, je précise que l’ATPu a été arrêté car son autorisation de fonctionner était devenu obsolète du fait de l’évolution les contraintes de prévention du risque sismique avaient été « durcies ».

      ’était possible de faire les modifications en conséquence, mais AREVA (alors propriétaire de l’ATPu à l’époque) n’a pas jugé que c’était nécessaire puisque l’usine MELOX à Marcoule était plus moderne, plus automatisée et de capacité de production largement supérieure à l’ATPu.
      Donc légèrement différent que l’affirmation de votre article.

      2 - Bilan entrées - sorties :

      L’ensemble de la période de fonctionnement de l’ATPu représente une entrée d’environ 25 à 30 tonnes de plutonium (PuO2 en réalité).
      Le « Hold-up » de l’usine entrées - sorties serait donc proche d’environ 0,1 %.
      Choquant pour un procédé long et complexe.

      3- Pertes éventuelles d’oxyde de plutonium dans l’atmosphère :

      Les nombreuses balises et équipement de mesure des éventuelles aérosols de PuO2 montrent que moins d’un millionnière de gramme de Pu serait dans les effluents gazeux ou liquides.
      Cà on sait le mesurer simplement.

      L’activité massique du Pu de type ATPu (composition isotopique et américium lié) est de 0,6 curie par gramme de Pu.
      Rappel 1 Curie = 37 milliards de Béquerel.

      J’espère avoir été clair même si j’ai un peu résumé.

      Bonne soirée.
      Pierrot


  • g.jacquin g.jacquin 23 octobre 2009 08:54

    @l’auteur

    C’est vous Cabanel ??


  • Pierrot Pierrot 23 octobre 2009 22:19

    Je vous invite à lire la note de l’irsn sur ce sujet (site irsn.fr) c’est instructif.

    Bonne soirée.


Réagir