mercredi 6 mars 2013 - par Prometheus

Europe : la montée des extrêmes

Suite à la faillite sociale, économique et politique des démocraties ce qui devait arriver arriva. Nous sommes maintenant en face d'une montée des -ismes : Communisme, Fascisme, Islamisme. Incapable de réformer notre système économique, nos politiciens sont les premiers responsables de ce déchirement. Tous les signes d'un affrontement idéologique sont là. L'enjeu c'est le pouvoir, le moyen c'est le populisme.

Les Anar

Meurtres, colis piégés, attaques à la bombe, sabotages. Bienvenue chez les anarchos-communistes. Leurs noms : Conspirations des cellules de feu, Secte des révolutionnaires, Fédération anarchiste informelle, ... On les retrouve en Grèce, en Italie, en France, ...

Leur idéologie est simple. La société n'a pas besoin de maître pour se diriger, l'autorité est source d'inégalité et il faut donc la supprimer.

Leurs cibles sont les ambassades, les centres d'impôt, les postes de police, les rédactions de presse, les chaînes de télé, les banques, les centres commerciaux, les partis politiques d'extrême droite.

Voici quelques exemples de leurs actions :

Dirigée par le mouvement anarchiste italien Fédération anarchiste informelle connu sous le sigle FAI, en 2003 la campagne Santa Claus visait des responsables de l'autorité européenne en envoyant plusieurs colis piégés durant les fêtes de noël. Ils ne feront aucune victime. En 2012 ils ont pratiqué le gambizzazione sur le directeur général d'Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi, pour avoir favorisé le retour du nucléaire en Italie. Le gambizzazione consiste à tirer dans les jambes de la victime pour la punir.

Souvenez vous des lettres piégées adressées aux différents chefs européens : Sarkozy, Merkel, Berlusconi. Cette action était menée par le groupe grec Conspiration des Cellules de Feu. Sans résultat comme on le sait. Néanmoins ils sont loin d'être inoffensif. Ils continuent à piéger des distributeurs de banque, des appartements de personnalités politiques, ...

Quant à la Secte des Révolutionnaires, elle a tué le journaliste Sokratis Giolias devant son domicile en lui tirant une vingtaine de balles. Cet acte avait pour but de dénoncer la manipulation orchestrée par les groupes de presse. Elle a ensuite envoyé ce communiqué :

"Les touristes doivent savoir que la Grèce n'est plus un paradis sûr du capitalisme. Nous avons l'intention de la transformer en zone de guerre d'activité révolutionnaire, avec incendies, sabotages, manifestations violentes, attentats et assassinats contre des policiers, hommes d'affaires et des journalistes que le groupe considère comme corrompus."

Les groupes anarchistes sont antiaméricains, antieuropéens, anticapitalistes, antimonétaristes. En Grèce vous les retrouvez en première ligne des manifestations. Ils utilisent des méthodes violentes contre les forces de l'ordre répondant aux grenades lacrymo par des cocktails molotov. Ils sont devenus la priorité numéro un des services de renseignements en Italie et en France.

Oubliez l'image du terroriste barbu. Le terroriste d'aujourd'hui a les cheveux longs, est blanc et a la vingtaine.

Les Facho

Personne n'a oublié la tuerie d'Oslo d'Anders Behring Breivik. Les juges l'ont déclaré fou mais il s'en est pris à des militants politiques et a posé ses bombes dans un siège du pouvoir politique. Son action visait à réveiller les masses sur le danger de l'islamisation de l'Europe et à prévenir ce que les groupes d'extrêmes droites appellent Eurabia.

Le déclarer fou c'est nier le problème de l'extrémisme.

Car son acte n'est pas isolé. On retrouve des tueries de moindre envergure en Italie où des marchands ambulants sénégalais sont tués, en Allemagne où une cellule néonazie est démantelée après avoir tué une dizaine d'immigrés turques, à Moscou où régulièrement des immigrés sont roués de coups ou poignardés.

Cependant les fascistes peuvent aussi se donner une image respectable. Ils peuvent même faire preuve de subtilité et briser les idées reçues pour séduire les masses. Les groupes d'extrême droite savent qu'ils peuvent acquérir le pouvoir par les urnes. On les retrouve en Suisse avec le parti union démocratique du centre qui a fait beaucoup de bruit depuis l'interdiction des minarets, en Autriche avec le parti autrichien de la liberté ou FPO, aux Pays-Bas avec le parti pour la liberté ou PVV qui compare le Coran à Mein Kampf, en Angleterre avec la English Defence League créée à la suite des attentats de Londres.

Nouveauté de leur idéologie. Ils ne parlent plus d'éradication de la race juive mais de la défense du monde judéo-chrétien contre la menace islamique. Ce qui explique pourquoi beaucoup de groupes d'extrême droite n'hésitent pas à défendre le sionisme voire même à s'afficher avec des rabbins ou rendre des visites officielles à Israël. Cette manoeuvre politique vise ainsi à désantisémitiser leurs formations et d'obtenir le soutien des anti-islams. Faisant coup double auprès d'une population qui craint le terrorisme et qui ne les verra plus comme les descendants du nazisme.

Mme Lepen déclare ainsi que :

"Je n'ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s'est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s'y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je l'ai bien en mémoire[...] Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l'armée allemande (...) Cette armée a assassiné nos pères et nos frères, je ne l'oublie pas. Et tous ceux qui font preuve d'ambiguïté sur le sujet m'agacent au plus haut point"

En Grèce toujours, ce mélange de groupes violents et groupes politiques est représenté par Aube Dorée. Qui d'un côté organise des lynchages d'immigrés et de l'autre fait son entré au parlement. La dernière action d'Aube Dorée ne s'est d'ailleurs pas faite dans la violence. En effet ils ont procédé au lancement du programme "éveil national" à destination des enfants de 6 à 10 ans consistant à les éduquer aux valeurs chrétiennes et nationales.

Les Barbus

Les révolutions arabes ont déstabilisé des régimes vieux de plusieurs dizaines d'années. Du jour au lendemain de terroristes, ennemis du pouvoir, les islamistes radicaux, sont devenus des personnalités civiles et politiques.

Leurs dernières actions : la mort de l'ambassadeur américain à Benghazi, la prise de Tombouctou, la destruction de monuments, des manifestations antidémocratiques. Les salafistes gardent le djhad en tête.

Leur idéologie c'est l'application de la charia à tout le monde musulman, l'établissement d'un grand califat arabe allant du Maroc à l'Arabie Saoudite et l'anéantissement du pouvoir américano-israélien. Le prêcheur Omar Bakri parle ainsi d'un printemps islamique qui balaiera les pouvoirs corrompus pour l'instauration d'un nouveau califat arabe.

En Libye, après la chute de Kadhafi, le président du Conseil National de Transition proclame que la nouvelle constitution se basera sur la charia. En Tunisie, le parti islamiste Ennadha obtient les meilleurs scores. En Egypte, les frères musulmans remportent les élections législatives. En Syrie, les mouvements islamistes sont les fers de lance de la résistance face à l'armée de Bachar Alassad.

Leur sortie de la clandestinité permet à ces anciens djihadistes de séduire une population de plus en plus déçue par les valeurs occidentales et le capitalisme. De plus les salafistes sont généralement issus du peuple et ont toujours combattu les politiciens corrompus des anciens régimes. Voici un des exemples de ses personnalités sorties de l'ombre :

Abdelhakim Belhadj, héros de la révolution libyenne, participe activement à la chute de Kadhafi en étant commandant de la brigade du 17 février. Puis devient le gouverneur militaire de Tripoli. Il est aujourd'hui candidat aux élections législatives de son pays. Néanmoins avant le printemps arabe Abdelhakim Belhadj ou de son nom de guerre Abu Abdallah Assadaq était l'émir du groupe islamique combattant en Libye. Il a également combattu aux côtés d'Al Quaeda en Afghanistan contre les Soviétiques puis quelques années plus tard contre les Américains. On le retrouve aussi en Irak où la CIA l'arrête en 2003. Il est alors emprisonné et torturé jusqu'en 2009 où le fils de Kadhafi négocie sa libération pour obtenir une trêve avec le groupe islamique. On le soupçonne également d'avoir été impliqué dans les attentats de Madrid, les plus violents sur le sol européen.

Plus proche de nous l'affaire Merah montre que le salafisme n'est pas réservé qu'aux pays musulmans. Merah, français issu de l'immigration est l'un de ces déçus du monde occidental qui trouve dans la religion une accroche identitaire. Ce jeune montre que l'islamisme est capable de converitr n'importe qui pour ensuite commettre des actes de terrorisme. Et de nombreux prédicateurs salafistes appellent les musulmans d'Europe à se soulever et à instaurer des états islamistes dans leur pays d'accueil. Tel Omar Bakri baptisé l'ayatollah de Tottenham, je le cite :

A partir des années 90. Peut-être la culture occidentale est-elle la cause de ce changement, à moins que ce ne soit une croisade lancée contre l'islam. Je dis peut-être. Peut-être aussi le racisme de l'Occident. Pas seulement contre les musulmans mais contre tous les gens de couleur. Les Blancs dansent et font la fête avec Abdeljabbar, mais ils l'appellent " Paki " (Pakistanais), après tout ce qu'il a fait pour se faire accepter : il a changé son nom de Abdeljabbar en Bobby, il a remisé son "sharwal-kamis" et s'est habillé à la John Travolta. Mais il reste le " Paki ", un " putain d'Arabe ". Et ma génération arrive. Elle dit, viens Bobby, tu n'es pas Bobby, mais Abdeljabbar, tu fais partie d'une grande nation, tu es musulman, tu appartiens à une civilisation vielle de 1300 ans. Il n'a plus besoin de changer son nom en Bobby, il est fier, " je suis mollah Abdeljabbar ", dit-il.

Choc idéologique

Confronté à ses vieux démons l'Europe voit surgir au sein de son territoire et à ses frontières de multiples foyers d'instabilité. Mis sous pression par une économie devenue folle, les peuples répondent par la violence et l'extrémisme.

Vous semblez inquiet ? Perdu ? Si ce n'est que ça c'est que vous n'avez pas encore réalisé toute l'étendue du problème. Dans un monde des extrêmes l'indécision n'est pas permise. Il vous faudra bientôt choisir votre camp ou les extrémistes le feront pour vous. Et ne comptez pas sur les démocraties molles et les demi-mesures pour éradiquer ce phénomène.

A vous de voir quelle vision du monde vous souhaitez défendre.

Demain sera pire qu'hier.



25 réactions


  • devphil30 devphil30 6 mars 2013 11:06
    Toujours de très bon article de la part de cet auteur 

    Merci 

    Philippe

    • La mouche du coche La mouche du coche 6 mars 2013 13:04

      Le titre devrait être plutôt : Europe : la montée des gens raisonnables.

      Ce sont les extrémistes européens qui nous dirigent et les gens normaux qui veulent que cela cesse. smiley


    • Onecinikiou 7 mars 2013 09:15

      Mystification gauchiste de la part de l’auteur de cet article, qui en plus d’amalgamer Le Pen aux « fascistes », ce qu’elle récuse (son programme politique même ne peut y être associé à aucun moment, et je le mets au défi), il fait une totale et commode abstraction du totalitarisme de gauche magnifiquement incarné par cet autre imposteur, Mélenchon, lui qui en revanche se revendique explicitement appartenir au camp communiste (après trente longues années d’adhésion à la sociale-démocratie mitterrandienne traitre aux intérêts du peuple français majoritaire, comprenne qui pourra), « seulement » responsable de quelques dizaines de millions de morts la plupart civils le siècle passé ! 

      Ce dernier est donc infiniment plus condamnable que ne le sera jamais les authentiques patriotes du Front national, qui de surcroit n’ont jamais gouverné. Ils ne peuvent donc être rendus comptables de la situation objectivement désastreuse actuelle, tant socio-économique que culturo-identitaire, à la différence de notre trotskiste franc-mac qui a bouffé à tous les râteliers de la compromissions socialo-maastrichienne.

      Une période (les années 90) ou vit resurgir son truisme idéologique et terrorisme intellectuel empruntés à ses mentors et illustres prédécesseurs (Ceausescu, Pol pot, Mao etc...) en réclamant ni plus ni moins que l’interdiction de ces adversaires politiques (et ennemis ontologiques) - j’entends parler ici du Front national de Jean-Marie Le Pen - étant d’incapables intellectuellement et idéologiquement d’enrayer sa progression étant confronté à l’éternel retour du réel et mis face ses ultimes et consubstantielles contradictions (libéralisame-libertaire, internationalisme, droit-de-l’hommisme, universalisme franc-mac, fédéralisme euro-béat etc...) qui méticuleusement ont toutes cautionnées les dérives mortifères de l’idéologie la plus sordide : le mondialisme prédateur et destructeur des nations, des cultures et des peuples enracinés.

      Nulle mention non plus par l’auteur aux extrémistes pro-sionistes et à ses nombreux relais d’influence (et quelle influence !), qui avec méthode ont mis en coupe réglée la Ripouxblique et ses institutions, instrumentalisé éhontément l’histoire et les organisations pseudo-antiraciste fondées à dessein, interdit de débattre et censurant leurs contradicteurs, cela dans l’optique évidemment de servir les intérêts exclusif d’un Etat étranger parfaitement bien identifié pratiquant désormais ouvertement l’apartheid, ce qui ne les empêche nullement de prétendre ici en France être les garants d’un républicanisme de fait vidé de sa substance. 

      Et comme les bons esprits se rencontre à chaque fois, devinez qui dîna jadis au diner du Crif en assurément bonne compagnie ? Mélenchon bien sûr, et ce alors même qu’il était Ministre d’une « République » supposément laïque, une et indivisible. Tartufferie abjecte que voilà !


  • Plumdanslcu* 6 mars 2013 11:20

    Vous oubliez les extrémistes les plus importants dans votre enoncé, les capitalistes et financiaristes et banksteristes ........... car eux ce n’est pas une ou deux victimes qu’ils font mais des millions voir des milliards.

    de plus concernant les anarchistes que vous considérez comme des terroristes, vous rendez vous compte que leurs actions sont maintenant les seules recours qu’il nous restent ?

    Pensez vous que le policier qui reçoit le cocktail Molotov et qui défends les élites pour un salaires de misères ne méritent pas notre mépris ?
    sachant que 50 à 60 % des policiers soutiennent Aube Dorée, tape sur les immigrés ou tout simplement les manifestants jusqu’au coma ....

    ou sont les terroristes ? tout est une questions de point de vu.
    Les resistant pendant la guerre étaient ils des terroristes ?

    Comme pour les islamistes , parlent t’on des terroristes formé par la CIA pour déstabiliser les pays du moyen orient ou sahel ou de ceux formés par la dcri pour déstabiliser l’opinion publique occidentale ?


    • Plumdanslcu* 6 mars 2013 11:34

      C’est votre point de vu.
      Car en effet qui est assez sage pour designer telle ou telle idéologie comme extrême à part les bien pensants qui érigent la norme en camisole ?

      Moi ma soupe je la préfère chaude que tiède.


    • Ruut Ruut 6 mars 2013 16:46

      Pour le moment le pouvoir confisque la soupe au peuple, normal que le peuple se révolte.

      Lorsque le pouvoir abuse de son pouvoir, il devient urgent de changer les cartes politiques.


  • Fergus Fergus 6 mars 2013 11:56

    Bonjour, Jeremy.

    C’est moins la montée des extrêmes qui est à mettre en avant que la chute des partis de gouvernement, cette montée étant la conséquence directe de la terrible désillusion qui s’est installée relativement à ces partis qui, depuis des décennies, ont servi, et continuent de servir, la ploutocratie aux dépens des peuples et de la justice sociale.

    Preuve de cette défiance grandissante, voire de ce rejet, la diversité des tentations contestataires ou alternatives, plus ou moins sectaires ou populistes selon les pays. Le drame pour les partis de gauche radicale est qu’ils sont globalement mis dans le même panier que les partis de gouvernement. Sans doute faut-il y voir le prix à payer pour de trop nombreuses compromissions.


    • LE CHAT LE CHAT 6 mars 2013 13:01

      Salut Fergus ?
      En effet , comment un melenchon pourait il être crédible , alors qu’il fait voter PS sans conditions les yeux fermés ! autant Arlette Laguillier était claire , autant lui ancien cadre du PS et franc maçon est un vendu à l’idéologie libérale !


    • TSS 6 mars 2013 17:47

      En effet , comment un melenchon pourait il être crédible , alors qu’il fait voter PS sans conditions les yeux fermés !

      Toujours la même antienne ! les oeillères ça s’ouvre et le cerveau ça s’aère ... !!


  • soi même 6 mars 2013 12:31

    Les extrêmes politiques prennent d’autans plus d’ascendantes quand c’est le désespoir qui prend le pas face aux manques évidents du refus des institutions poliquitiques à vouloir se remettre en cause en utilisant leurs légitimités politiques pour imposer par la force des intérêts contradictoires à l’intêret collectif d’un pays.
    Cela s’exprime d’autant plus fortement, quand il y a une rupture manifeste de la légalité social, et qu’une nation rentre dans une paupérisation généraliser.
    La seul alternative crédible est que le sommet de l’État se réforme, car il est incapable de le faire, il aura un changement brutale de pouvoir politique qui en même temps sera la prolongation du même fonctionnement du pouvoir précédent .


  • Gonzague Gonzague 6 mars 2013 12:38

    La montée des extrêmes ? J’ose espérer que vous avez tout juste 20 ans. Les extrêmes « montent » depuis le milieu des années 90, du fait notamment de la chute du mur et de la dissolution de l’URSS, d’une mondialisation floue, exclusivement basée sur le libre-échange et combattue aussi bien par les protectionnistes (nationalistes notamment) que par les internationalistes aux visées anti-capitalistes. 


    Je n’ai en revanche pas la prétention de faire quelque prévision que ce soit. Les sociétés de demain seront violentes, c’est évident, j’ai néanmoins du mal à m’imaginer le futur qui nous attend. 

    • soi même 6 mars 2013 12:58

      Il y a toujours eux des extrêmes, la seul différence quand le peuple vit l’espérance l’ idéal d’un avenir, les extrême ne sont jamais crédibles, elles le devient quand c’est idéal devient bouché !


    • soi même 6 mars 2013 13:03

      Le futur sera ce que les hommes mettent comme idéal dans leur vie présentement, si c’est un idéal égoïste, c’est le cauchemar assuré pour l’ensemble de l’humanité. comme il semble en apparence se réaliser !
      Heureusement l’homme est aussi capable du meilleur, et l’apparence du moment est toujour tompeur sur le futur !


    • popov 6 mars 2013 16:29
      @Gonzague

      Les extrêmes « montent » depuis le milieu des années 90, du fait notamment de la chute du mur et de la dissolution de l’URSS.
       
      Vous avez raison, la chute du mur a marqué un tournant.

      A l’époque de l’Union Soviétique, le capitalisme avait peur que le petit peuple se tourne vers le communisme. Il y avait donc de l’argent pour satisfaire ses revendications. Le bénéfice du travail était mieux re-distribué.

      Maintenant, le capitalisme n’a plus de rival. Les banques jouent au casino avec nos économies. Quand elles gagnent gros elles offrent des bonus indécents à leurs cadres. Quand elles perdent, elles demandent au petit peuple de renflouer leur caisses.

      Pour casser les salaires et semer la zizanie parmi le petit peuple, on impose une immigration massive alors que même les immigrés récents ne trouvent pas de travail.

      On nous avait promis une Europe des peuples et on a installé une Europe de la finance.

      Le capital est de plus en plus concentré dans les mains d’un petit nombre, ce qui aboutit à une société pyramidale inversée qui repose sur une pointe de plus en plus étroite, une situation révolutionnaire décrite par Marx où il suffit d’une chiquenaude pour la renverser.

  • Aldous Aldous 6 mars 2013 13:35

    L’auteur oublie juste le groupe plus plus dangereux : les mécontents.


    Et leur frange la pire : les extrêmement mécontents.

    Luttons contre la montée des extrêmes. C’est facile, augmentons le nombre de gens contents.



  • Cocasse Cocasse 6 mars 2013 16:08

    Et oui vous avez raison, c’est la montée des « ismes ».

    Et les plus extrémistes ont tellement monté qu’ils sont aujourd’hui au pouvoir avec leur socialiSME de marché.... l’international-socialisme.

    Ouais, on est vraiment mal barré...


  • Ruut Ruut 6 mars 2013 16:50

    Seul l’arrivée a cours terme d’un partis extrémiste pourra forcer le pouvoir politique a se remettre en question.
    Nous voyons bien que les partis actuels sont incapable de se remettre en question.
    Leurs paroles sont belles, mais leurs actes sont d’une noirceur terrifiante.
    Les politiciens actuels piétinent notre démocratie.


  • BA 6 mars 2013 17:13

    Mercredi 6 mars 2013 :

     

    La Grèce confrontée à ses écarts néonazis.

     

    La Grèce s’est retrouvée mercredi confrontée aux discours et actes de haine racistes de son parti parlementaire néonazi, Aube Dorée.

     

    Des images de la chaîne de télévision britannique Channel Four ont suscité un sursaut au sein de la police grecque. La toute nouvelle Direction policière de lutte contre la violence raciste, mise en place sous la pression internationale, a annoncé avoir transmis ces images au parquet d’Athènes. Diffusées mardi, elles avaient été filmées par Channel Four avant les élections de juin, qui avaient rapporté 7% des voix à Aube Dorée (en grec Chryssi Avghi).

     

    La vidéo suit le candidat néonazi Alexandros Plomaritis pendant sa campagne dans le quartier athénien d’Aghio Panteléimon, bastion d’Aube Dorée. Elle montre Alexandros Plomaritis dans un marché de plein air insultant passants étrangers et commerçants refusant ses tracts.

     

    On le voit aussi en train de « plaisanter » avec des amis sur le sort à réserver aux sympathisants de gauche et aux étrangers : « Nous sommes prêts à ouvrir les fours (...), nous en ferons des savons pour laver les voitures et les trottoirs (...), on fabriquera des abat-jour avec leur peau », lance-t-il notamment. Images et sons étaient relayés mercredi par tous les médias grecs.

     

    La justice se mobilise.

     

    Depuis l’entrée au Parlement de 18 députés en juin, Aube Dorée a tenté de dissimuler son caractère néonazi sous un discours ultranationaliste. La formation a nié être à l’origine de la vague de violences xénophobes qui a valu au pays d’être interpellé par toutes les organisations de défense des droits de l’homme et signalé comme potentiellement dangereux par le département d’Etat américain.

     

    Le chef d’Aube Dorée, Nikos Mihaloliakos, avait pour sa part publiquement nié en mai l’extermination des Juifs par les nazis, et l’existence des camps, chambres à gaz et fours crématoires, sans être inquiété par la justice.

     

    Depuis peu, après des années d’incurie sinon de complaisance, la police et la justice grecques ont compliqué sa tâche en entreprenant de se mobiliser contre le militantisme raciste et antisémite.

     

    http://www.tdg.ch/monde/europe/grece-confrontee-ecarts-neonazis/story/16367335


    • bdoume bdoume 6 mars 2013 21:44

      Les images des télévisions européennes sont ellles crédibles dans tous les cas ?


    • Onecinikiou 7 mars 2013 08:45

      Et quand le patriote hongrois Orban tente de rendre les rênes de la souveraineté (condition de la démocratie) à son pays et à son peuple, en nationalisant par exemple la Banque centrale de Hongrie (ou plus exactement en tentant de le faire), il est aussi à classer parmi les néo-nazis je suppose ? Tartufferie gauchiste auxiliaire de l’oligarchie euro-mondialiste ! 

      http://valentin.beziau-ump77.over-blog.com/article-hongrie-le-premier-ministre-viktor-orban-fidesz-nationalise-la-banque-centrale-hongroise-et-met-115897866.html

      Scandale que voilà selon nos habituels techno-gestionnaires européens au service de la ploutocratie. Il n’est pas étonnant que les premiers à s’être insurgés soient la rédaction du quotidien italien La Repubblica, prétendument de gôche, qui est à l’Italie ce que le journal Libération-Rothschild est à la France. C’est dire !

      En règle générale et dorénavant : vous entendez les mots (intégralement piégés) que sont « démocratie », « république », « progrès », « modernisme », « droit-de-l’homme », sortez votre flingue et tirez dans le tas.


  • egos 6 mars 2013 18:15

    Négligence ou parti- pris, l’article oculte deux menaces majeures, le botulisme et plus récent le truisme,
    je ne me prononcerai pas sur le fatalisme, encore mal cerné


  • bdoume bdoume 6 mars 2013 21:02

    serriez vous un troll de bruxelle ? Le Nationalisme suisse vous choque t’il ? Pensez vous que le nationalisme est un rapport direct avec le nazisme ou le facisme ? Croyez vous à la liberté des peuples de disposer d’eux même ? penser vous que le dogme de la finance pourrait être un « extrême » comme vous l’entendez ? Une société est à l’echelle d’un homme pleine de contradictions qui sont, son ying et son yang. les extrêmes ,comme vous les qualifiez péjorativement, font partie intégrante de la société, elles sont le gage d’équilibre quand on les écoute ou de colére si ils sont méprisés. Repensez votre propos à l’echelle humaine, vous serez surpris.


  • Richard Schneider Richard Schneider 6 mars 2013 21:38

    Article intéressant - qui devrait sonner matière à discussion. 

    Une remarque :
    Bien des rassourcis un peu hâtifs, en particulier en présentant tous les anars comme des êtres assoiffés de sang, nuisent un peu à la crédibilité de la thèse développée par l’auteur ...
    Le commentaire de popov sur les conséquences de la chute du Mur me semble assez pertinent : certes les Trente Glorieuses ont apporté une certaine aisance aux populations européennes, mais il y avait aussi « la menace coco » qui a incité les classes dominantes jusque vers 1990 à rechercher des compromis avec les classes laborieuses.
    Avec la dislocation de l’URSS, le capitalisme ultra-libéral mondialisé a pu agir sans vergogne pour mettre les peuples au pas. Voir « La fin de l’Histoire » de Fukuyama.

  • bdoume bdoume 6 mars 2013 21:42

    Les images des télevisions européennes sont ellles crédibles dans tous les cas ?


  • mortelune mortelune 7 mars 2013 09:04

    « Suite à la faillite sociale, économique et politique des démocraties »


    @ L’auteur
    Arrêtez de parler de démocraties je vous en suplie. Il n’y aurait pas de faillite sociale et économique dans une véritable démocratie. Dans les pays dont vous parlez il y a faillite parce qu’un petit nombre de familles spolie le peuple des richesses nationales. 
    Le peuple n’est pas en colère contre la démocratie (comment pourrait-il l’être puisque dans ce cas il aurait le pouvoir), il est en colère contre ceux qui pillent les richesses avec la complicité des gouvernants. C’est bien différent et vous faites semblant de l’ignorer, c’est énervant à la force !
    La Suisse qui est l’état le plus proche de l’esprit démocratique (exemple de recours au référendum populaire) n’a pas de crise majeure. le peuple ne pique pas dans les rues et il reste dans le top 5 des pays les plus prospères de la planète, loin devant la France.

    NB.Votre malhonnêteté est trop grande pour que je vous ’plus’ donc je vous ’moinse’.



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