Présidence de l’Europe : montrer patte blanche au Bilderberg


Bref, officiellement on se réunit et on cause entre gens bien élevés. En réalité, on se rend compte que des décisions sont prises quant aux orientations en matière de politique et d’économie internationales.
Et voilà qu’on apprend que l’un des candidats à la présidence européenne, le premier ministre Belge sorti de nulle part Herman Van Rompuy, a été s’expliquer devant le groupe Bilderberg ce week end, où il se serait légèrement planté en évoquant un impôt vert made in Europe. Comme le dit la RTBF, « ses propos circulent aujourd’hui dans toutes les capitales européennes au risque d’hypothéquer ses chances dans la course à la présidence du Conseil de l’Union, à quelques jours du sommet européen extraordinaire du 19 novembre » preuve que l’influence du Bilderberg et ses réseaux ne sont pas un mythe.
Mais van Rompuy est assez proche du vicomte Belge Etienne Davignon, le secrétaire du Bilderberg depuis près de quarante ans, membre de l’European Round Table of Industrialist, ponte de la Société Générale et ancien vice président de la Commission européenne, qu’il fréquente au sein du King’s Crown Council où on retrouve l’élite politique Belge.
